Complexe de moissonneuses-batteuses.Sidi Bel Abbès

**La production annuelle doublée à 1000 moissonneuses-batteuses

Conclu en 2010, par la création d’une joint-venture dénommée CMA/SIMPO, le partenariat algéro-finlandais dans le domaine de la production des moissonneuses-batteuses franchit un nouveau cap à la faveur du doublement de la production qui passe de 500 unités à 1.000 unités/an. Un événement qualifié par Chérif Rahmani de «bonne nouvelle» pour le développement de l’industrie nationale.

S’exprimant hier, à l’occasion d’une rencontre avec la presse, en présence notamment de l’ambassadrice de la Finlande, le ministre de l’Industrie, de la Petite et Moyenne entreprise et de la Promotion de l’investissement estime en effet que cette étape constitue un apport de taille pour notre agriculture et explique que le but escompté d’une telle augmentation de la production est de couvrir le marché national pour éviter le recours à l’importation.
« Il faut savoir que les professionnels se plaignent beaucoup du déficit des moissonneuses-batteuses et on a constaté qu’à chaque mois de mai, période des moissons, une réelle tension sur ces appareils», a-t-il brièvement expliqué, au grand dam des journalistes qui s’attendaient à une conférence de presse.                                                                         
Chérif Rahmani confie à ce propos que les anciennes moissonneuses-batteuses causaient une déperdition des grains à hauteur de 25% de la production, ce qui est énorme. Tandis que pour les nouveaux engins qui sont fabriqués depuis 2010, au complexe de machinisme agricole (CMA) de Sidi Bel Abbès, le taux est moins important et se situe aux environs de 5%. En outre, ils réalisent un gain de 30 % à la moisson par rapport aux anciens engins. «Conséquences de cette situation, l’importation de ces appareils et également des grains sera logiquement revue à la baisse, ce qui n’est pas moindre mal», s’est-il réjouit.                                                        
Soulignant l’importance de l’industrie  de la mécanique, Chérif Rahmani affirme que cette dernière apportera une valeur ajoutée pour notre économie, notamment pour les petites et moyennes entreprises (PME) à travers la création des postes d’emploi et ne manquera pas de relever ses retombées sur le développement d’autres filières telles la sidérurgie et l’automobile, pour ne citer que ces deux là.
«En aval, ceci permettra de créer une multitude d’industries et les dividendes ne seront que bénéfiques pour notre industrie», a-t-il ajouté encore en assurant dans la foulée «l’inexistence» d’aucun monopole d’un pays sur l’industrie algérienne, bien au contraire, a-t-il soutenu. «Nous observons une diversification de partenaires qui se répercute positivement sur la liberté de notre industrie», a-t-il fait remarquer, citant à ce sujet les accords de partenariat signés avec la Turquie, l’Espagne ou encore la France et ce, dans divers secteurs d’activité.                                                                      
Il convient de rappeler à la fin que le complexe de machinisme agricole (CMA) de Sidi Bel Abbès a été réalisé en partenariat avec les finlandais de Sampo, un géant mondial spécialisé dans la fabrication des moissonneuses-batteuses. Dans un premier temps, la production tournait autour de 500 unités/an avant qu’elle ne soit donc doublée.*El Moudjahid-15.01.2013.

**Le Complexe machisme agricole de Sidi-Bel-Abbès:

  Un pôle stratégique pour l’agriculture

Un seul point figurait au programme de la visite d’inspection et de travail effectuée hier par le ministre de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’investissement, M. Cherif Rahmani.
Le Complexe machisme agricole de Sidi-Bel-Abbès a fait l’objet de la visite du ministre qui, accompagné d’une forte délégation, devait inspecter l’ensemble des ateliers et s’entretenir avec les cadres et ouvriers. Le souci exprimé par M. Cherif Rahmani s’articulait autour de la recherche des voies et moyens à mettre en œuvre pour la dynamisation de la formation des jeunes, l’élévation du taux d’intégration et la relance de la sous-traitance de manière à ériger la cité de la Mekkerra en pôle du machinisme agricole, une filière jugée stratégique pour la promotion du secteur de l’agriculture.

Lors du point de presse qu’il a animé, M. Rahmani devait insister sur ces paramètres tout en soulignant l’importance de ce partenariat dans la production de la qualité des moissonneuses-batteuses, entre autres, afin de rationaliser la récolte et d’éviter des pertes de grains estimées parfois à 1,5 million de tonnes par campagne. C’est dire toute la fiabilité de ce partenariat qui s’est fixé comme prévisions la production de 1.000 moissonneuses-batteuses/an pour 2013 avec cette ambition d’exporter dans l’avenir pour répondre aux besoins du marché du Maghreb et du monde arabe, sachant que ce complexe fonctionnel depuis 1977 est le seul au niveau de cette zone.
Une ambition réitérée par le directeur général de la SAMPO qui a exprimé sa disponibilité à œuvrer dans ce sens au vu des commodités et du soutien du gouvernement.
Effectivement, toute une dynamique est observée au niveau des unités de montage de ce complexe qui renaît de ses cendres après une longue période d’hibernation. Il convient de préciser que la nouvelle société, détenue à 38% par SAMPO, 37% par CMA et 27% par PMAT (Algérie), fut dimensionnée initialement pour un programme de 500 moissonneuses-batteuses/an avec une intégration des pièces de nouvelle génération pour aujourd’hui doubler la capacité.
Ces capacités renforcées permettront de répondre au plan d’action du gouvernement visant le renouvellement de la totalité du parc. Le ministre devait également faire un crochet par l’ENIE, également en phase de mutation.*El Moudjahid-16.01.2013.

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MOISSON EPISODE 2

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