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*SNVI Rouiba-Alger : Sortie du premier camion Mercedes Benz

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A la faveur du projet d’investissement algéro-germano-émirati, le premier camion assemblé en Algérie sous le label Mercedes Benz est sorti mercredi des chaînes d’assemblage de l’usine de la Société nationale des véhicules industriels (SNVI) de Rouïba (Est d’Alger).

Ce véhicule de type Actros, est l’un des 5 modèles de camions devant être assemblés sur le même site industriel dont la capacité annuelle est de 550 véhicules en 2014 avant d’atteindre 2000 camions en 2015, a précisé le P-dg de la SNVI Hamou Tazrouti.

Une société commune avait été créée à cet effet en 2012 avec un capital de 103 millions d’euros pour mettre en œuvre ce projet industriel.

Cette joint-venture est détenue à hauteur de 51% par la partie algérienne via la SNVI (34%) et le ministère de la Défense nationale, (MDN 17%) et à 49% par l’émirati Aabar. L’allemand Daimler/Mercedes-Benz en est le partenaire technologique.*algerie1.com-30/04/2014 

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*Sortie à Batna du premier camion à benne tasseuse de fabrication algérienne

Le premier camion à benne tasseuse de fabrication algérienne, conçu pour le ramassage des déchets ménagers, est sorti lundi des chaînes d’une société privée installée dans la zone industrielle de Batna, a-t-on constaté.

Selon les explications fournies par M. Ali Ibecheninène, gérant de la Sarl Toufik Trailer, ce camion, baptisé « Toufik environnement » a été construit avec des matières premières « algériennes à 90 % », selon les normes légales de préservation de l’environnement.

Le wali qui a assisté à la sortie du prototype, a proposé à la société productrice de mettre ce premier modèle à la disposition de la commune de Batna « à titre d’essai » en attendant la conclusion d’un accord pour une commande qui comblerait le déficit local en ce type de véhicules.

Au cours de sa visite dans la wilaya de Batna le 22 mai dernier, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, s’était rendu au siège de cette société où il avait demandé à son gérant de penser à fabriquer des véhicules de collecte de déchets ménagers. M. Sellal avait affirmé que les autorités publiques étaient disposées à conclure des marchés avec la société pour fournir aux communes ces véhicules actuellement importés.

Installée dans la zone industrielle de Batna, la Sarl Toufik Trailer est spécialisée dans la fabrication de semi-remorques et devrait, selon ses responsables, concrétiser un projet de montage de tracteurs.*APS-25.11.2013

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*Volkswagen Algérie/ Le projet financé à 80% par le CPA

C’est le Crédit populaire d’Algérie (CPA), une banque publique, qui financera à hauteur de 80% le projet de montage de véhicules de la marque Volkswagen en Algérie. La convention de partenariat avec le groupe algérien Sovac a été signée hier.

La première phase du projet coûtera 6,5 milliards de dinars. Il s’agit de la «réalisation des infrastructures et l’acquisition des équipements». «Cette phase initiale du projet est d’un coût financier de 6,5 milliards de DA dont cinq milliards de DA seront assurés par le CPA alors que le reste sera couvert par les fonds propres de la société Sovac», a indiqué le PDG du CPA, Omar Boudieb.

Cela veut-il dire que le partenaire allemand ne déboursera rien durant cette phase ? Le PDG de Sovac, Mourad Oulmi, a indiqué, à ce sujet, que «c’est l’entreprise Sovac Production qui a contracté le crédit». «Je pense que la question ne se pose même pas car on ne peut pas parler de la crédibilité du no 1 mondial (Volkswagen) et dont le chiffre d’affaires dépasse les 220 milliards d’euros par rapport aux 170 millions d’euros que va mettre le CPA sur la table», a-t-il ajouté.

Située à Relizane, l’usine de montage de Volkswagen entrera en activité normalement au mois de juin prochain. Le projet va créer près de 1800 emplois directs et 3500 indirects, selon les estimations données par ses initiateurs. Durant sa première année de production, l’usine produira 12 000 véhicules. Cette capacité sera portée à 100 000 au bout de cinq ans. Quatre modèles y seront produits : Volkswagen  Golf 7 et Volkswagen Caddy, Seat Ibiza et Skoda Octavia. Volkswagen compte produire également de la pièce détachée.*algerie-focus./ jeudi 23 février 2017

 

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*implantation d’une usine Volkswagen en Algérie

Le projet d’usine Volkswagen, en partenariat avec le groupe Sovac, connaît une avancée appréciable. Le ministre de l’Industrie et des Mines a officiellement validé le projet d’implantation de cette usine en Algérie. 

Une délégation du groupe Sovac conduite par son PDG, Mourad Oulmi, a été reçue hier par M. Bouchouareb, afin de s’enquérir de l’avancement des négociations au sein de la commission mixte chargée du suivi du projet de production de véhicules par le groupe Sovac. Une commission qui a été créée, pour rappel, le 8 mars dernier lors d’une visite qu’a effectuée une forte délégation du constructeur allemand au ministère de l’Industrie, pour entamer ces négociations.

M. Bouchouareb a, lors de la rencontre d’hier, confirmé le choix de la wilaya de Relizane pour abriter le projet Sovac. Ceci, dans la perspective de la prochaine visite d’une délégation du groupe Volkswagen pour la finalisation du dossier. Et vu l’importance du projet – le groupe Volkswagen s’est engagé à produire plusieurs modèles dès la première année, selon un communiqué du groupe Sovac – , le ministre de l’Industrie a promis de suivre l’avancement du projet jusqu’à la sortie de la première Volkswagen «made in Algeria», au premier semestre de l’année 2017. Selon la même source, M. Bouchouareb a également assuré la levée de toutes les contraintes administratives qui risquent de retarder l’avancement du projet.

«Cette nouvelle rencontre nous a permis de bien avancer. Nous sommes rassurés que les négociations évoluent vite et que nous allons atteindre l’objectif que nous nous sommes assigné, à savoir présenter la première voiture Volkswagen au prochain Salon de l’automobile d’Alger», a déclaré M. Oulmi, président-directeur général du groupe Sovac.

Le groupe Sovac a obtenu officiellement un terrain de 150 hectares dans la wilaya de Relizane pour implanter son usine, qui produira 100 000 véhicules/an pour un investissement de plus de 170 millions d’euros. Selon son représentant local, le groupe Volkswagen compte produire la Polo classique, la Skoda Octavia et le pick-up Amarok pour les marchés local et international. Le constructeur allemand compte même procéder, à moyen terme, à la fabrication de pièces de rechange en Algérie dans le cadre d’autres projets.*Rabah Beldjenna/  el watan/ dimanche 10 avril 2016

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*Volkswagen confirme son engagement à réaliser une usine en Algérie avec Sovac

Le projet de l’usine Volkswagen en Algérie a été évoqué, ce mardi 12 janvier 2016, lors de la visite du Premier ministre Abdelmalek Sellal à Berlin, a-t-on appris de source proche du projet. Le géant allemand de l’automobile a confirmé son engagement pour la réalisation d’une usine de fabrication de véhicules à Relizane avec son partenaire local Sovac, selon notre source.

Une délégation du groupe allemand se déplacera en Algérie en février pour rencontrer le gouvernement et finaliser le projet. « Volkswagen va adresser une lettre au ministère de l’Industrie pour lui confirmer son engagement à réaliser cette usine avec son partenaire Sovac », explique la même source. Sovac est le représentant officiel du groupe Volkswagen en Algérie. Le groupe privé importe et distribue les marques du géant de Wolfsburg.

En plus du choix de son partenaire algérien, Volkswagen compte demander les mêmes avantages fiscaux et parafiscaux accordés par le gouvernement aux constructeurs français Renault et Peugeot pour la réalisation de leurs usines en Algérie. Volkswagen veut réaliser une usine d’une capacité de 100 000 véhicules à Relizane pour un investissement de plus de 170 millions de dollars.* mardi 12 janvier 2016 | Par Riyad Hamadi | tsa

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Iveco et Fiat vont installer des usines de montage en Algérie

Le ministre de l’Industrie et des Mines, Abdeslam Bouchouareb a annoncé, ce mardi 15 septembre, en conférence de presse conjointe avec son homologue italienne, Federica Guidi, l’installation de deux nouveaux constructeurs automobiles en Algérie. Il s’agit des deux marques italiennes Iveco (véhicules industriels, camions) et Fiat.

Le ministre de l’Industrie affirme que des partenariats sont sur le point d’être signés. Bouchouareb n’a fourni aucun détail sur le montant de l’investissement, la capacité de production, l’identité du partenaire algérien ou sur le lieu de l’implantation des usines de montage.veco est représentée en Algérie par le groupe Ival, dirigé par un des vice-présidents du FCE, Mohamed Bairi, tandis que Fiat fait partie de la branche automobile du groupe Cevital, dirigée par Omar Rebrab.* mardi 15 septembre 2015 | Par Tewfik Abdelbari | tsa

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*Une usine d’assemblage de véhicules utilitaires chinois en Algérie

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Le holding privé Arcofina et le constructeur automobile public chinois Faw ont signé samedi à Alger un accord de partenariat pour la réalisation d’une usine d’assemblage de véhicules utilitaires en Algérie.

L’accord, paraphé par le PDG d’Arcofina M. Abelouahab Rahim et le patron de Faw M. Wang Zhijian prévoit un investissement initial de 5 milliards de DA pour cette future usine qui produira dans un premier temps 10.000 véhicules.

Ce partenariat, basé sur la règle d’investissement (51%-49%) vise aussi le développement d’un réseau national de sous-traitance avec l’objectif d’arriver, après trois ans de la mise en service de l’usine, à un taux d’intégration de plus de 40%, a précisé M. Rahim lors de la cérémonie de signature.

Il est prévu la création dans une première phase de 1.000 emplois, selon le PDG d’Arcofina qui n’a pas donné d’indication sur le lieu d’implantation de cette unité.

Les deux partenaires travailleront dans le respect des règles régissant l’investissement et les facilitations accordées par le gouvernement algérien notamment en ce qui concerne l’attribution de l’assiette foncière.

M. Rahim s’est dit également « confiant » quant à la concrétisation du projet avec ce groupe public chinois qu’il a qualifié de « fiable ». Il a souligné également l’intérêt accordé à ce projet par le gouvernement chinois qui a consacré un fonds de 30 milliards de dollars pour financer les investissements chinois à l’étranger.

De son côté, le patron du groupe chinois s’est félicité de la signature de ce contrat, soulignant l’importance du marché algérien qui permettra à Faw à l’avenir de pénétrer les marchés africains et européens.

Présent à la cérémonie, le Secrétaire Général de l’Union Générale des travailleurs algériens (UGTA) M. Abdelmadjid Sidi Said a salué la conclusion de ce partenariat qui entre, dit-il, dans le cadre du « développement de l’industrie automobile en Algérie ».

Le Président de la Commission d’organisation et de surveillance des opérations de Bourse (COSOB) Abdelhakim Berrah s’est félicité également de la signature de l’accord avec le groupe Faw, qui entrera bientôt en Bourse en chine, a-t-il indiqué.

La cérémonie s’est déroulée en présence notamment de représentants d’organisations patronales et de cadres du secteur de l’industrie.

Créée en 1953, Faw est une entreprise étatique chinoise spécialisée dans la construction automobile. Elle emploie plus de 130.000 employés à travers le monde.

En 2012, Elle a réalisé un chiffre d’affaires de plus de 61 milliards de dollars pour un volume de vente de 2,6 millions d’unités.*El Watan-09.11.2013

**Usine « Mercedes Benz »  de Tiaret.

 cérémonie de sortie des deux premiers véhicules des chaînes de montage

Usine Mercedes Benz à Tiaret : Sortie des deux premiers véhicules

Le Général de Corps d’Armée Ahmed Gaîd Salah, vice-ministre de la Défense nationale, Chef d’Etat-major de l’ANP a inauguré, dimanche 26 octobre 2914, l’usine de la Société algérienne pour la fabrication des véhicules « Mercedes Benz » (SAFAV-MB) d’Aïn Bouchekif (wilaya de Tiaret). Il a présidé, à l’occasion, la cérémonie de sortie des deux premiers véhicules des chaînes de montage de cette marque allemande.

La cérémonie d’inauguration s’est déroulée en présence du Général Major Saïd Bey, Commandant de la 2ème région militaire et du Général Major Chouaki Rachid, directeur des industries militaires et d’un grand nombre d’officiers supérieurs de l’ANP.

La sortie de la chaine de montage de deux premiers véhicules a été suivie d’un exposé au niveau de l’atelier-pilote autour du processus de montage des voitures. Le directeur de la production de cette société a indiqué que dans une première étape et durant les premières années, l’usine fabriquera différents types de véhicules utilitaires et 4×4 destinés à des usages civils.

La production théorique annuelle de cette usine est de 6.000 véhicules de type « Mercedes Spartner » destinés à tous les usages, 2.000 véhicules 4×4 de type « G.Class »de la catégorie « G » destinés à des usages militaires et paramilitaires.

Le représentant du partenaire allemand a évoqué, pour sa part, la technologie de fabrication des véhicules dans cette usine qui est la même que celle utilisée en Allemagne et en Autriche. Il a également insisté sur le transfert de cette technologie afin qu’elle puisse être adoptée par la main d’œuvre algérienne.

Il est à rappeler que la partie algérienne détient 51% des actions. Elle est composée de l’entreprise de développement de l’industrie automobile (EDIV) relevant du MDN (34 PC) et la SNVI (17 PC). Le deuxième actionnaire est représenté par le fonds d’investissement Emirati « Aabar »49% . Le groupe allemand « Daimler » est considéré comme le partenaire technologique.

Seize ingénieurs formés en Allemagne veillent sur la formation des techniciens et la bonne marche de l’atelier-pilote qui comprend 7 plateformes pour le montage des véhicules 4×4 et 5 autres pour les véhicules utilitaires.*Par Lila Ghali | 26/10/2014 |.algerie1.com

**L’usine de Tiaret livre son premier lot de voitures

110 véhicules au profit de la DGSN

**Tiaret–06.08.15 | el watan**Cette nouvelle usine ne fabriquera pas que des voitures militaires. Elle offrira également ses services à toute la population civile algérienne.

Le 26 octobre 2014, le général Ahmed Gaïd Salah, vice-ministre de la Défense nationale, avait procédé à l’inauguration de la première industrie de fabrication automobile du pays, installée dans la région de Tiaret. Une année après, cette usine a livré son premier lot de voitures. Selon un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN), il a été procédé, hier, à la livraison, au profit de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN), de 110 sur les 275 véhicules tout-terrain (4×4) de marque Mercedes-Benz (BA6) classe G, fabriqués par la Société algérienne de fabrication des véhicules (la SPA Savav) à Bouchekif, dans la wilaya de Tiaret.

L’acquisition de ces véhicules entre dans le cadre, selon le MDN, de la concrétisation du programme de relance économique initié par le président de la République, qui a pour but de redynamiser l’industrie nationale et de l’intérêt que porte le haut commandement de l’ANP au développement des potentiels industriels militaires pour pourvoir aux besoins des forces armées et contribuer au développement national.

Faut-il rappeler que lors de l’inauguration de cette société à capitaux mixtes entre l’Etablissement de développement de l’industrie des véhicules du ministère de la Défense nationale et le partenaire technologique allemand Daimler, ainsi que le fonds d’investissement émirati Aabar, le général-major Gaïd Salah avait assisté à la sortie des chaînes de montage de deux Mercedes-Benz.

La participation des entreprises algériennes et de l’armée dans le projet est estimée à 51%. La seconde partie du capital de la société est détenue par le fonds d’investissement émirati Aabar. Cette nouvelle usine ne fabriquera pas que des voitures militaires. Elle offrira également ses services à toute la population civile algérienne.

«Dans une première étape et durant les premières années, l’usine fabriquera différents types de véhicules utilitaires et 4×4 destinés à des usages civils.» Selon l’agence Ecofin, trois EPIC spécialisés dans l’industrie militaire ont été créés dans le cadre de partenariats avec des entreprises allemandes ; ils concernent les systèmes électroniques, l’industrie des véhicules et la promotion des industries mécaniques.*N. A.*el watan

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* Sonatrach réceptionne une commande de 70 voitures Renault Symbol « made in Algeria »

La compagnie nationale des hydrocarbures Sonatrach a réceptionné, lundi à Alger, sa commande de voitures Renault Symbol « made in Algeria », une opération visant la promotion de la production nationale.

Il s’agit d’une commande composée de 70 véhicules Symbol au prix unitaire de 1,36 million de DA pour équiper le parc automobile de ce groupe énergétique.  le directeur général de Renault Algérie production » (RAP), Guillaume Josselin, a affiché la disponibilité de l’usine à répondre aux demandes d’autres entreprises nationales à travers des partenariats.

Inaugurée en novembre 2014, l’usine Renault Algérie d’Oued Tlelat (Oran) a livré, jusqu’à maintenant, près de 5.000 véhicules et prévoit d’augmenter sa cadence de production avec l’entrée en vigueur du décret relatif au crédit à la consommation publié dans le dernier journal officiel.

La première étape de son entrée en production porte sur une moyenne de fabrication de 25.000 voitures par an avant de l’augmenter à 75.000 voitures à l’horizon 2019. L’usine prévoit une hausse prochaine du taux d’intégration nationale dans les deux types de Symbol. Il s’agira de l’intégration, d’ici à fin 2015, de chaises qui seront fabriquées localement, grâce à un investissement national dans le cadre du partenariat algéro-turc. Le taux d’intégration dépasse actuellement les 17 % avec l’introduction également de pièces en matière plastique fabriquées par une entreprise privée à Oran. (Aps)-lundi  18/05/2015 |

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*L’usine Renault Algérie inaugurée ce 10 novembre 2014

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*Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a inauguré  lundi à Oran l’usine de fabrication de véhicules Renault, située dans la zone  d’Oued Tlelat, au sud de la wilaya.

Accompagné d’une forte délégation ministérielle, le Premier ministre  a assisté, à cette occasion, à la sortie de la première voiture de marque Symbol,  des chaînes de montage de cette usine, réalisée dans le cadre de l’investissement  national et en partenariat avec le constructeur automobile français.           

La cérémonie d’inauguration s’est déroulée en présence de deux ministres  français, celui des Affaires étrangères et du Développement international, Laurent  Fabius,  et de l’Economie, de l’Industrie et du Numérique, Emmanuel Macron,  ainsi que du P-DG du groupe « Renault », Carlos Ghosn.          

Implanté sur une superficie de 151 hectares à Oued Tlelat, le site a  coûté, à ce jour, près de 50 millions d’euros et prévoit une augmentation des  investissements jusqu’à 800 millions d’euros à moyen terme.         

Alors que l’objectif fixé est d’atteindre un taux d’intégration nationale  de 42% à l’horizon 2019, la fabrication de la première voiture de l’usine, qui  comporte quelques pièces en plastique fabriquées localement, a permis de réaliser  un taux d’intégration de 17% qui devra passer à 25% en 2015.         

C’est dire que la contribution des PME algériennes au développement  de ce projet pour augmenter le taux d’intégration nationale demeure encore faible  au point que le développement du tissu de la sous-traitance constitue une des  préoccupations majeures de cet investissement.          

D’importants investissements seront alors réalisés dans les vecteurs  de l’emboutissage, la tôlerie et la peinture, à même de permettre d’élever le  niveau d’intégration du véhicule.         

D’ici à deux ou à trois ans, l’investissement dans l’emboutissage permettra  de fabriquer en totalité la coque nue du véhicule.        

Pour ce qui concerne les avantages accordés par l’Etat pour la réalisation  du projet, le président du directoire de la SGP Equipements industriels et agricoles,  M. Bachir Dehimi, a indiqué samedi à l’APS que le projet Renault Algérie avait  bénéficié d’un certain nombre d’avantages prévus dans le code de l’investissement. Sur ce point, il a tenu à préciser que c’est la société mixte Renault  Algérie Production (RAP) qui a bénéficié de ces avantages .*El Watan avec APS

*****La nouvelle usine Renault Algérie sous le nom « Renault Symbol », des véhicules destinés au marché intérieur algérien, le deuxième plus grand d’Afrique avec plus de 400.000 véhicules importés chaque année détenue à 51% par l’Etat algérien et 49% par le constructeur français sera inaugurée le 10 novembre en présence du premier ministre algérien Abdelmalek Sellal , des ministres des Affaires étrangères Laurent Fabius, de l’Economie Emmanuel Macron et du PDG Carlos Ghosn, Cela fait suite à l’accord signé lors d’une visite à Alger du président François Hollande en décembre 2012, aura dans un premier temps une capacité de production de 25.000 véhicules par an, 350 emplois directs à la clé, pour arriver dans une seconde phase à 75.000 unités/an. A titre de comparaison, selon Usine Nouvelle, le directeur général de Renault Maroc, Jacques Prost, a annoncé que la production 2014 à Tanger (es Dacia Lodgy, Dokker et Sandero) s’établirait à plus de 180.000 véhicules, en deçà de l’objectif de 340.000 unités par an évoquée lors du lancement de la deuxième phase de l’usine en octobre 2013 du fait que « l’usine souffre de la faible croissance du marché européen, son principal débouché ». Pour le cas Algérie ce sera dans une première phase une unité de montage et ne devant jamais oublier pour l’avenir que les contraintes internationales sont la. Face aux mutations mondiales la filière automobile connaît des restructurations, des fusions et des délocalisations des grands groupes, avec des capacités de production élevées. Tour en évitant toute vision négative devant aller vers un véritable co-partenariat ( gagnant-gagnant) , il s’agira impérativement d’assurer pour la fiabilité de ce projet sa rentabilité le face aux nouvelles mutations de cette filière.

1.-Le marché mondial de voitures oligopolistique en pleine restructuration

Le constat est que le marché de voitures est un marché oligopolistique,( nombre limité de producteurs face à une multitude d’acheteurs) et son expansion est fonction du pouvoir d’achat, des infrastructures et de la possibilité de substitution d’autres modes de transport, notamment le collectif, spécifique à chaque pays selon sa politique de transport. Il a connu depuis la crise d’octobre 2008 d’importants bouleversements. Les fusions se succèdent avec des prises de participation croisées diverses. Selon Ward’s Auto, en 2010, 1015 millions de voitures ont été recensées aux quatre coins du monde, contre 980 millions en 2009, dépassant, en 2014, 1,1 milliard. Or, seul un Chinois sur 17 possède actuellement une voiture, soit à peine la moitié de la moyenne mondiale, alors qu’aux Etats-Unis, ce ratio culmine à un véhicule pour 1,3 Américain. Si la Chine se rapprochait de ce taux, il faudrait compter un milliard de voitures supplémentaires avec une quantité astronomique d’émissions de gaz à effet de serre en perspective. Les experts du Fonds monétaire international (FMI) prévoient un parc mondial de 2,9 milliards de voitures particulières à l’horizon 2050. Cette prospective part de l’hypothèse d’une élévation du revenu des ménages, surtout des pays émergents comme la Russie, l’Inde ou la Chine représentant des marchés à fort potentiel pour l’industrie automobile. Les sept premiers constructeurs mondiaux, qui ont une capacité de production supérieure à quatre millions de véhicules, représentent 61% du marché mondial de l’automobile, suivi des sociétés sud-coréennes Hyundai, Daewoo, Kia, Ssang Young et Samsung qui ont rejoint les rangs des constructeurs indépendants, capables de financer, de concevoir et de produire leurs propres véhicules. Les sociétés européennes multinationales sont les plus importants fabricants de pièces détachées et les plus grands constructeurs de camions, parmi lesquels Mercedes-Benz et Volvo. Dans des pays comme la Malaisie, la Chine et l’Inde, les productions sont gérées par des sociétés locales, mais avec l’appui de grands groupes étrangers. De toute évidence, les usines qui se maintiendront sur chaque pays seront les plus compétitives, les priorités des dirigeants des constructeurs automobiles étant technologie et innovation (robotisation). Nous assisterons entre 2015 et 2020 à des perspectives technologiques futures, tenant compte du nouveau défi écologique (voitures hybrides, électriques) et du nouveau modèle de consommation énergétique qui se met lentement en place, la crise d’octobre 2008 préfigurant d’importants bouleversements géostratégiques et économiques, la Chine étant en passe de devenir le leader mondial des voitures propres, toutes catégories, profitant ainsi au premier chef des plans de relance «verts» des Etats-Unis, de l’Europe et du Japon. Les experts avancent trois scénarios : le premier est l’optimalisation du fonctionnement des moteurs à essence et diesel, avec une réduction de la consommation de 20 à 30% à l’horizon 2015 ; le second scénario, qu’a choisi Renault, est la généralisation, horizon 2020, de la voiture électrique ; le troisième scénario, à moyen et long terme, se fonde sur les nanotechnologies (la recherche dans l’infiniment petit) pouvant révolutionner le stockage de l’énergie, l’avenir appartenant au moteur alimenté par de l’hydrogène gazeux combiné au solaire.

2.- Renault/Algérie et le pouvoir d’achat des Algériens

L’année 2012 a été exceptionnelle avec un volume de 568.610 véhicules importés pour une valeur de 514,43 mds de DA (6 milliards de dollars environ ) contre 390.140 véhicules en 2011 (354,16 mds DA la raison essentielle ayant été la forte augmentation des salaires. Selon le Centre national de l’informatique et des statistiques (Cnis) des Douanes, elle a connu une décroissance en 2013 n’ayant pas dépassé 400.000 et entre le premier semestre 2013 et le premier semestre 2014 le nombre de voitures importées est passé de 322 058 à 240 931 unités, soit une baisse de 25%. Pourtant les achats restent importants, et en valeur, les importations sont passées de 3,21 mds milliards de dollars contre 3,97 mds de dollars à la même période en 2013. Cependant ce pouvoir d’achat artificiel des Algériens doit tenir compte du fait que la majorité de la société algérienne est irriguée par la rente des hydrocarbures, dont l’évolution des cours détermine fondamentalement le pouvoir d’achat des Algériens. Plus de 70% de la population active algérienne touche un revenu moyen inférieur à 30 000 DA. Dans ce cas, par rapport au pouvoir d’achat réel en baisse, que reste-t-il pour, en termes de pouvoir d’achat réel, acheter une voiture ? Le rétablissement du crédit à la consommation prévu pour 2015 permettra-t-il de dynamiser les achats ? Le deuxième constat est que, faute d’unités industrielles spécialisées, la plus grande part des pièces de rechange est importée. Aussi, toute étude de marché sérieuse suppose que l’on réponde au moins à des questions stratégiques : construit-on actuellement une usine de voitures pour un marché local alors que l’objectif du management stratégique de toute entreprise n’est-il pas régional, voire mondial, afin de garantir la rentabilité financière face à la concurrence internationale, et cette filière n’est-elle pas internationalisée des sous-segments s’imbriquant au niveau mondial ? La comptabilité analytique distingue les coûts fixes des coûts variables. A quels coûts hors taxes l’Algérie produira-t-elle cette voiture et en tendance avec un dégrèvement tarifaire allant vers zéro, selon les accords qui la lient à l’Union européenne seront appliqués ? Dans ce cas, quelle est la valeur ajoutée interne créée par rapport au vecteur prix international (balance devises tenant compte des inputs importés et de l’amortissement tous deux en devises) ? La carcasse représentant moins de 20/30% du coût total, c’est comme un ordinateur, le coût ce n’est pas la carcasse (vision mécanique du passé), les logiciels représentant 70/80%, et ne pouvant interdire l’importation, la production locale sera-t-elle concurrentielle en termes du couple coût/qualité dans le cadre de la logique des valeurs internationales ? C’est comme un parfum ou un habit griffé, le consommateur achète également la marque : comment s’appellera la voiture algérienne ? Et cette industrie, étant devenue capitalistique, quel est le nombre d’emplois directs et indirects créés, puisqu’un certain nombre d’emplois indirects restent les mêmes (garages, magasins), et avons-nous la qualification nécessaire tenant compte des nouvelles technologies appliquées à l’automobile ? L’Algérie allant vers l’épuisement de pétrole en 2025, de gaz en 2030, ces voitures fonctionneront-elles à l’essence, au diesel, au GPL, au GNW (pour les tracteurs, camions, bus), ou seront-elles hybrides ou solaire, avec la révolution technologique qui s’annonce ? Quel sera le prix de cession de ces carburants et la stratégie des réseaux de distribution pour s’adapter à ces mutations technologiques ? A-t-on pensé au nouveau modèle de consommation énergétique qui concerne également d’autres utilisateurs ? La mondialisation est là et le principal défi des gouvernants au XXIe siècle est la maîtrise du temps par une meilleure gouvernance, tant locale que mondiale, devant tenir compte de la concurrence internationale comme facteur d’adaptation. La mentalité bureaucratique rentière ignore ce facteur déterminant qui tient compte des contraintes externes et internes. Si l’on veut éviter le gaspillage des ressources financières, évitons la précipitation, opter pour le pragmatisme et bien négocier la dynamisation future de ce co-partenariat si l’on veut qu’il puisse durer dans le temps. Comment ne pas rappeler qu’au Maroc, l’usine Renault de Tanger produit deux nouveaux modèles Entry (entrée de gamme) : la famille Dacia Lody et un petit véhicule utilitaire, également décliné en version véhicule particulier. Ce site industriel permettra d’augmenter les volumes et d’élargir l’offre de la gamme M0 sur une ligne de production à capacité de production annuelle de 170 000 véhicules ; à terme, la capacité passera à 400 000 véhicules/an. Par ailleurs, les impacts sur l’environnement de l’usine Renault de Tanger sont réduits : les émissions de CO2 sont réduites de 98%, soit environ 135 000 tonnes de CO2 évitées par an. Ces résultats ont été obtenus grâce à des innovations dans les différentes étapes de fabrication, à l’utilisation d’énergies renouvelables ainsi qu’à une gestion optimisée du cycle de l’eau.

 3.-Quelles perspectives pour l’usine Renault-Algérie ?

Dans la pratique des affaires internationales, les firmes sont autonomes dans leur management stratégique. Les managers sont responsables devant leurs actionnaires. Il faut que cette unité soit rentable pour la France et l’Algérie. Dans la pratique des affaires, les sentiments n’existent pas et cela concerne tous les investisseurs qui veulent s’installer en Algérie : Chinois, Arabes, Américains, etc. D’où l’importance de développer les relations en réseaux, des relations interentreprises et d’impliquer la société civile et les universités. Soyons réaliste : ce sera une unité non rentable, à court terme, l’Algérie supportant les surcoûts, donc des subventions qui doivent être transitoires. A court terme, ces surcoûts seront supportés par le Trésor via les hydrocarbures qui génèrent 98% des recettes en devises, pouvant être assimilés au coût de la formation et du transfert technologique, afin que les Algériens sachent construire une voiture par eux-mêmes. Le taux d’intégration souhaitable à terme devrait être au maximum de 50% à 60% ; en cette ère de mondialisation, n’existe nulle part dans le monde une firme avec une intégration de 100%, et ce, afin de réduire, grâce à la sous-traitance par des réseaux décentralisés, les coûts et être compétitifs. Le taux d’intégration de 42% au départ qui avait été annoncé par l’ex-ministre du secteur à l’occasion de la signature de l’accord ne sera effectif qu’au bout d’une certaine période à la lumière du complexe de véhicules de Rouiba dont le taux d’intégration ne dépasse pas 20%, malgré plusieurs assainissements financiers. Aussi, l’Algérie devra prévoir une formation adéquate dans les techniques de pointe, car on ne construit plus une voiture comme dans les années 1970/1980. Comme il ne sera jamais question que Renault supporte les surcoûts aussitôt les avantages fiscaux et financiers arrivés à terme. Pendant la période d’exonérations fiscales et d’avantages accordés par le gouvernement algérien, l’unité pourrait tenir face à ses concurrents. Mais aussitôt les avantages arrivés à terme, cette unité devra rembourser ses emprunts et payer ses charges fiscales, et ce, dans le cadre de la règle 49/51. A ce moment-là, l’unité ne peut être rentable avec une capacité si faible. Aussi, les négociations entre le groupe Renault et l’Algérie doivent porter, outre sur le transfert technologique et managérial, ce que mon ami le professeur Jean-Louis Guigou, délégué de l’Ipemed qualifie de «colocalisation», un partage de la valeur ajoutée entre la France et l’Algérie, sur d’autres gammes avec une capacité extrapolée à l’horizon 2020 d’un minimum de 200 000 à 300 000 unités par an. Si ces prévisions se réalisent, la capacité sera excédentaire, forcément dans la mesure où nous sommes dans une économie ouverte où vous ne pouvez imposer aux consommateurs algériens d’acheter Renault, l’Algérie ayant bon nombre d’autres marques via les concessionnaires. D’où la nécessité pour la fiabilité de ce projet des exportations à travers les réseaux internationalisés de Renault/Nissan, l’Algérie n’ayant pas de pratiques commerciales internationales. Dès lors se posera lors la règle des 49/51, qui ne sera pas opérationnelle pour une firme internationalisée comme Renault/Nissan, laquelle se conformera aux règles de l’Organisation mondiale du commerce, la voiture étant une marchandise soumise à la concurrence internationale et surtout commercialisant une marque.

4.-Augmenter les capacités et le transfert technologique et managérial

Pour la pérennité de l’usine Renault-Algérie, il s’agira de favoriser l’émergence et l’interaction positive des différentes parties prenantes composant les organisations, que ces parties prenantes soient internes (salariés, managers) ou externes (fournisseurs, clients), du fait que l’économie est de plus en plus ouverte et que les firmes travaillent avec des parties prenantes éparpillées à travers le monde. D’où l’importance pour Renault-Algérie du management des connaissances (knowledge management) qui requiert plus que jamais la maîtrise appropriée de technologies de l’information et de la communication (TIC). Dans cette perspective dynamique, d’adaptation à ces mutations, les réponses apportées doivent favoriser les pôles d’activité compétitifs et dynamiques, d’autant plus que l’Algérie, face aux nouvelles mutations énergétiques mondiales, doit penser d’ores et déjà à la transition énergétique avec l’épuisement de ses ressources d’hydrocarbures traditionnels à l’horizon 2030. Pour l’Algérie qui possède d’importantes potentialités, il devient impérieux de relancer son tissu productif et cette usine doit s’inscrire dans le cadre d’un co-partenariat gagnant-gagnant en investissant dans l’économie de la connaissance. Le projet de Renault en Algérie, et d’ailleurs de tout autre projet restructurant, doit permettre d’accroître la valeur ajoutée interne et créer des emplois productifs et non des emplois/rentes, face à la concurrence internationale. Il faut placer l’entreprise et le savoir au cœur de la stratégie, devant cibler à terme l’exportation, notamment vers le continent africain qui à l’horizon 2030 sera le continent qui dynamisera l’économie mondiale.

En conclusion, l’Algérie doit privilégier que ses intérêts propres et tisse également des co -partenariats avec d’autres pays (Espagne- Italie- Canada ) et à cette occasion je salue la stratégie du Ministère de la défense qui vient d’inaugurer bon nombre de réalisations industrielles avec nos amis allemands qui auront un impact, à l’instar de toutes les industries militaires, sur la société civile. Egalement avec nos amis américains la coopération algéro américaine étant en marche comme exemple les contrats récents entre Général Electric et Sonelgaz, sans oublier les nombreux partenariats avec les pays émergents dont la Chine. Le défi de l’Algérie est la nécessaire adaptation aux nouvelles mutations mondiales en réhabilitant l’entreprise publique, privée locale et internationale en lui enlevant toutes les contraintes d’environnement dont la bureaucratie paralysante, et son fondement l’économie de la connaissance. C’est que la politique socio-économique, depuis l’indépendance politique, a été menée exclusivement par l’Etat, avec plusieurs variantes d’organisation : autogestion 1963/1965, sociétés nationales 1965/1979, réorganisation des sociétés nationales en micros sociétés de 1980/1987, fonds de participation (1988/1994) holdings 1995/1999 en cinq méga-holdings en 2000, sociétés de gestion des participations de l’Etat (SGP) 2003/ à nos jours et, actuellement, l’on parle de groupes industriels. Or, l’efficacité d’une organisation est subordonnée d’abord à une cohérence et visibilité dans la démarche. Ensuite, celle-ci doit d’insérer au sein d’une stratégie de moyen terme. L’héritage d’une économie administrée est fortement présent dans la philosophie et les pratiques de la vie économique et sociale. Puisse notre pays , comme j’ai eu à le rappeler lorsque la présidence de la république m’a invité en tant personnalité nationale, pour la révision constitutionnelle , rassembler grâce à un dialogue productif permanent, fondement de la bonne gouvernance , le plus grand ignorant étant celui qui prétend tout savoir, toutes les forces économiques, sociales et politiques afin de rétablir la confiance entre l’Etat , à ne pas confondre avec les régimes éphémères , et les citoyens, sans laquelle aucun développement fiable ne pourra se réaliser.

Professeur des Universités Expert International Dr Abderrahmane MEBTOUL

*Contribution/ algerie1.com | 07/11/2014 |

Renault investira jusqu’à 800 millions d’euros en Algérie

***Les investissements de Renault dans le cadre de son usine d’Oued Tlelat (Oran) atteindront à moyen terme jusqu’à 800 millions d’euros alors que le montant injecté dans le même projet jusque là est de près de 50 millions d’euros.

Selon les précisions fournies par  président du directoire de la SGP Equipements industriels et agricoles, Bachir Dehimi, le projet en question « prévoit une augmentation des investissements pour atteindre les 400 millions d’euros dans la phase correspondant au passage de la production de 25.000 à 75.000 voitures par an, avant d’atteindre quelques 800 millions d’euros dans l’étape de la fabrication d’une moyenne annuelle de 150.000 véhicules ».

Le même responsable a, par ailleurs, évoqué la contribution des PME algériennes au développement de ce projet pour augmenter le taux d’intégration nationale, en admettant que le développement du tissu de la sous-traitance a constitué, depuis le lancement du projet de l’usine Renault en Algérie, « une des préoccupations majeures » de cet investissement.

Alors que l’objectif fixé est d’atteindre un taux d’intégration nationale de 42% à l’horizon 2019 dans la fabrication de la voiture Renault, la fabrication de la première voiture de l’usine d’Oued Tlelat, qui comporte quelques pièces en plastique fabriquées localement, a permis de réaliser un taux d’intégration de 17% qui devra passer à 25% en 2015, prévoit le président de la SGP.

Selon lui, le programme de la chaîne de fabrication des voitures prévoit d’intégrer, avant la fin de l’année 2014, les sièges qui seront produits en Algérie, permettant ainsi d’augmenter de 7% ce taux d’intégration.

Cette phase sera suivie de l’intégration progressive des faisceaux électriques, des câbles et des batteries produits par des PME algériennes.*Par Lila Ghali | 08/11/2014 |algerie1.com

*Le PDG d’Airbus Hélicoptères explore le marché algérien

Le PDG d’Airbus Hélicoptères, Guillaume Faury, accompagnera le chef de la diplomatie française Laurent Fabius dans sa visite officielle en Algérie, prévue ce lundi 10 novembre 2014

« Il existe d’autres projets importants que nous examinons. Je serai   accompagné notamment du PDG d’Airbus Hélicoptères. Nous allons voir si une   coopération peut être envisagée dans ce domaine. Je le souhaite », a annoncé Fabius dans un entretien à l’AFP. 

Airbus Hélicoptères, ex-Eurocopter, est leader mondial des fabricants d’hélicoptères civils. Dans le segment militaire, il figure aussi parmi les plus importants constructeurs. Airbus Hélicoptères a décroché l’année en cours des contrats importants en Chine où il a réussi à vendre plus de 200 hélicoptères.

En Algérie, le constructeur européen n’a pas eu autant de succès. Dans le domaine militaire, le marché civil étant très limité, l’Algérie continue à faire confiance à son fournisseur traditionnel, la Russie.  Ce pays a commencé depuis le début de l’année 2014 de livrer un lot de 48 hélicoptères à l’Algérie dans le cadre d’un contrat de 2.7 milliards de dollars. Le contrat, conclu en 2012, comprend en outre la rénovation et la modernisation d’une quarantaine d’hélicoptères de l’armée de l’air algérienne. 

Des médias algériens ont rapporté, en avril 2012, qu’Airbus Hélicoptères a proposés de réaliser une usine de montage en Algérie. Le gouvernement aurait décliné l’offre parce qu’Airbus Hélicoptères avait pris part à l’embargo imposé à l’Algérie durant les années 90, en pleine guerre antiterroriste, selon les mêmes sources.*source: El Watan- 9  novembre 2014

*Projet de production d’hélicoptères 

S’il venait à se concrétiser en Algérie, le projet de production d’hélicoptères porterait la coopération industrielle algéro-française à un niveau encore plus élevé comparé au domaine de l’automobile.C’est l’une des idées débattues dans le cadre de la réunion du Comefa, tenue hier au Sheraton d’Oran. Les pourparlers sont engagés entre Airbus Helicopters d’un côté et les ministères algériens de l’Industrie et de la Défense de l’autre. «Ce qui est important pour l’Algérie, c’est de bien définir l’appareil sur lequel elle souhaite investir», explique Guillaume Faury, PDG de la firme française, à l’issue de la réunion tenue à huis clos. Et d’ajouter : «Il faut faire les bons choix au début et nous, nous viendrons avec nos compétences, notre savoir-faire, nos ingénieurs pour développer la filière hélicoptères en Algérie.»

Des relations existent déjà dans ce domaine mais elles se limitent, selon le même intervenant, à la maintenance d’une trentaine d’appareils en opération. L’ambition affichée au sein de la Comefa est de passer à une autre étape et de «constituer un projet technique industriel».

L’intérêt est de réussir aussi bien que le projet Renault. La célérité avec laquelle ce dernier s’est concrétisé a été l’un des points soulevés par Laurent Fabius, ministre français des Affaires étrangères, dans son intervention publique face à la presse, à la fin de la réunion. «Désormais, pour les grandes entreprises, si on veut être présents, il faut coproduire sur place au risque d’être évincés du marché», a-t-il suggéré, en précisant que «tout le monde y gagne». Les idées proposées lors de la réunion sont jugées excellentes et prometteuses et, pour lui, «maintenant que les relations entre les deux pays sont au meilleur niveau, il faut les hisser au niveau économique».

Dans quelques jours (en décembre pour la réunion du comité intergouvernemental de haut niveau) à Paris, les Premiers ministres des deux pays signeront les accords qui matérialiseront ce qui a été développé à Oran mais, auparavant, les conclusions doivent être présentées à Alger au président de la République, qui recevra la délégation, selon Ramtane Lamamra, ministre des Affaires étrangères qui a présidé, avec son homologue français, cette deuxième réunion du Comefa. Celle-ci s’est tenue en présence de plusieurs ministres algériens et d’un panel d’opérateurs économiques français représentant plusieurs secteurs d’activité autant dans le domaine de l’industrie et de l’énergie que de l’agriculture, du bâtiment ou du tourisme.

Abdesalam Bouchouareb, ministre de l’Industrie énumère 21 projets «pas tous encore de la taille souhaitée mais je constate que ce sont des prémices pour aller vers la concrétisation de projets plus grands». Il évoque quelques cas jugés importants comme la sidérurgie, le projet d’autorail avec Alstom, mais surtout la possibilité de constituer un réseau de sous-traitance plus étoffé. Son homologue français, Emmanuel Macron, relève le fait qu’il consacre son premier déplacement hors Union européenne à l’Algérie, un axe important en Afrique, et met en avant l’intérêt des entreprises françaises à investir sur place. Au sujet de Renault, il parle de relocalisation en fabriquant en Algérie ce qui est destiné au marché algérien à partir de la Turquie et de la Roumanie. Il a promis de revenir au printemps pour faire avancer les projets.*Djamel Benachour–El Watan-11  novembre 2014

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35 réponses à “Véhicules made in Algeria.2”

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