Facebook pour exposer sa vie privée

Facebook pour exposer sa vie privée 77bd6808-e576-11de-b639-965de4e7f268

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*L’Union européenne veut interdire Facebook aux moins de 16 ans

Les discussions sont en cours: une nouvelle disposition européenne pourrait bientôt interdire aux enfants de moins de 16 ans l’accès aux réseaux sociaux. Sauf accord parental. Sont concernés: Facebook et Snapchat, principalement. 

Harmonisation

La limite d’âge est actuellement fixée à 13 ans sur la plupart des plateformes, en Europe comme aux Etats-Unis. Il n’existe en revanche aucun texte de loi officiel en la matière de ce côté de l’Atlantique: chaque Etat membre de l’UE est donc libre d’opter pour la « majorité sociale » de son choix. Un flou juridique manifestement inadmissible pour les instances européennes. 

Obstacles
Plusieurs obstacles demeurent cependant: comment faire respecter une telle législation? Comment vérifier la procédure de l’accord parental? Qu’en est-il des ados de moins de 16 ans déjà inscrits? Enfin, comment empêcher ces ados bannis de mentir sur leur âge?
Le texte définitif est en tout cas attendu dans le courant de l’année 2016 et Facebook affirme suivre cette procédure de près. Pas de panique pour les jeunes adeptes concernés par la mesure: si le texte est adopté, l’interdiction ne devrait pas être d’application avant 2018. Le temps nécessaire pour atteindre l’âge requis…*mardi 15/12/2015 -Source: Europe1

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Une Cour Suprême chez Facebook

**un « Supervisory Board » (« Conseil de surveillance ») de Facebook. instance, souvent comparée à une « Cour Suprême » interne, pour statuer sur l’épineuse question de la modération des contenus sur sa plateforme. Peut-on dire que cest pour la censure?

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Par Sébastien Dumoulin
Publié le 6 mai 2020 -Les echos

Ils sont au nombre de vingt. Dix hommes et dix femmes, qui forment désormais le « Supervisory Board » (« Conseil de surveillance ») de Facebook. Cette instance, souvent comparée à une « Cour Suprême » interne, avait été souhaitée par Mark Zuckerberg dès l’automne 2018 pour statuer de manière indépendante sur l’épineuse question de la modération des contenus sur sa plateforme.

Un an et demi plus tard, l’ambition a pris corps . Les vingt premiers membres du Board entrent en fonction pour un mandat de trois ans (renouvelable trois fois). On y compte cinq Américains - de loin la première nationalité. Quinze autres pays sont représentés, de la Hongrie au Brésil en passant par l’Inde, le Kenya ou le Pakistan. Aucun membre Français n’est nommé pour l’instant, pas plus que Russe ou Chinois.

**Un prestigieux casting

Le Board a recruté des pointures : neuf éminents professeurs de droit des plus grandes universités, quatre journalistes - dont la Prix Nobel de la paix yéménite Tawakkol Karman ou l’ancien rédacteur en chef du « Guardian » à l’époque des révélations d’Edward Snowden, un ex-vice-président de la Cour de justice de l’Union européenne, une ancienne Première ministre danoise, plusieurs militants d’ONG investies dans la défense de la liberté d’expression telles que l’avocate camerounaise Julie Owono, directrice exécutive de l’ONG française Internet sans Frontière… Ce casting prestigieux n’est pas encore complet. L’institution devrait monter à 40 membres d’ici à 2021.

Le Board aura la difficile mission de dire ce qui est ou non autorisé sur Facebook et sur Instagram, les deux plus grands réseaux sociaux du monde, avec respectivement plus de 2,5 et 1 milliard d’utilisateurs. Les situations litigieuses pourront lui être soumises par Facebook. Mais ce sont surtout les utilisateurs eux-mêmes qui pourront saisir l’institution s’ils contestent une décision du réseau social de retirer ou au contraire de laisser en ligne certains contenus.

**Garanties d’indépendance

Actuellement, un mécanisme d’appel existe déjà, mais ce sont les propres équipes de Facebook et d’Instagram qui traitent ces demandes - en particulier pour apporter le regard d’un modérateur humain sur des décisions prises par les algorithmes de modération du géant américain. Mark Zuckerberg voulait aller plus loin, jugeant dès 2018 que « Facebook ne devrait pas prendre des décisions aussi importantes sur la liberté d’expression et la sécurité par lui-même ».

Le « Supervisory Board » a donc été pensé comme indépendant du groupe. Ses membres sont nommés et rémunérés par un trust - une sorte de fondation - que Facebook a doté de 130 millions de dollars pour fonctionner. Ses décisions, publiques et motivées, s’imposeront à Facebook. Elles seront prises indépendamment des intérêts économiques et politiques de la plateforme ou de ses enjeux de réputation. « Je pense que le Board a été soigneusement conçu comme une nouvelle institution mondiale, et qu’il a un rôle important à jouer pour protéger la liberté d’expression et un Internet sûr », explique un de ses membres - le professeur brésilien Ronaldo Lemos. Un défi à la mesure du gigantisme du groupe de Menlo Park.

Par Sébastien Dumoulin - 6 mai 2020 -Les echos

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*Le patron-fondateur de Facebook, Mark Zuckerberg, devient papa et fait don de sa fortune, d’une valeur de 45 milliards de dollars

Le patron-fondateur de Facebook, Mark Zuckerberg, et son épouse Priscilla Chan, ont annoncé mardi la naissance de leur premier enfant, une fille, ainsi que le don de 99% de leurs actions à leur nouvelle fondation, la « Chan Zuckerberg Initiative ».

« Nous léguerons 99% de nos actions Facebook, représentant actuellement une valeur de 45 milliards de dollars, au cours de nos vies pour faire avancer cette mission », écrivent les parents dans une « Lettre à notre fille Max » mise en ligne sur Facebook, accompagnée d’une photo du couple contemplant l’enfant.Chan Zuckerberg Initiative« Alors que tu marques le début de la prochaine génération de la famille Chan Zuckerberg, nous lançons également la Chan Zuckerberg Initiative pour rassembler des gens du monde entier afin d’avancer et de promouvoir l’égalité pour les enfants de la prochaine génération », poursuivent-ils. Facebook
« Je resterai PDG de Facebook pour encore de nombreuses, nombreuses années, mais ces problèmes sont trop importants pour les laisser attendre jusqu’à ce que toi ou nous soyons plus âgés pour commencer ce travail », précise Mark Zuckerberg. 

Carnet rose
Sur la photo illustrant leur lettre, le couple enlacé regarde avec tendresse le bébé emmailloté que tient Mark Zuckerberg dans ses bras. On ne sait pas quel jour exactement est né la petite fille. « Nous nous concentrerons dans un premier temps sur l’apprentissage personnalisé, éradiquer des maladies, connecter les gens entre eux et construire des sociétés fortes », indique le couple. 

« Petite contribution »
« Nous savons que c’est une petite contribution comparée à toutes les ressources et aux talents de ceux qui travaillent déjà sur ces questions. Mais nous voulons faire ce que nous pouvons, en travaillant aux côtés de beaucoup d’autres », poursuivent-ils. 

Congés de paternité
Mark Zuckerberg avait annoncé avant la naissance son intention de prendre deux mois de congés paternité. En révélant la grossesse, fin juillet, il avait aussi confié sur Facebook que le couple essayait depuis plusieurs années d’avoir un enfant mais que Priscilla avait fait trois fausses couches.*01/12/15 -Source: AFP

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*Les géants d’internet au service du gouvernement américain

un vaste programme d’espionnage US aux accents orwelliens

Big Brother is watching you. Le célèbre roman de science-fiction de George Orwell sur le contrôle des libertés individuelles et de la vie privée par l’Etat totalitaire prend aujourd’hui un aspect prophétique.

Sous prétexte de lutte contre le terrorisme, l’Etat américain, avec l’aide des géants du web, détient une énorme base de données qui lui permet de retracer les activités du monde entier sans aucun problème.
L’existence d’un programme d’espionnage secret dénommé «Prism», dévoilé par Edward Snowden, un ancien agent de la National Security Agency (NSA), a mis dans l’embarras les plus grandes entreprises d’internet telles que Microsoft, Google, facebook, YouTube, skype, AOL ou encore Apple.

Twitter est le seul grand réseau qui ne fait pas partie du programme. Le gouvernement américain peut ainsi consulter directement et en temps réel les mails envoyés ainsi que toute conversation, photos, vidéos, et chats internet sur ces sites. «Ils peuvent vraiment voir vos idées se former au fur et à mesure que vous les tapez», a confié l’officier au Washington Post. 
«Les informations récoltées par ce programme font partie des informations les plus importantes que nous collectons à l’étranger et sont utilisées pour protéger notre pays d’une grande variété de menaces», a déclaré le patron du renseignement américain, James Clapper, dans un communiqué.

Le président Barack Obama a défendu le programme, estimant qu’il s’agit d’un  moyen pour lutter contre le terrorisme. «En général, on peut se plaindre de Big Brother et du potentiel de grave danger que ce programme représente, mais quand vous regardez les détails, je pense que l’on a trouvé le bon équilibre», a déclaré le Président vendredi dernier, soulignant que «la sécurité des Américains est à ce prix et définissant la récupération quotidienne par la NSA comme un ‘petit empiètement’» sur les droits à la vie privée. Ces déclarations lui auront valu le sobriquet «George W. Obama». L’ancien vice-président Dick Cheney a d’ailleurs défendu, dans une interview à Fox News, un programme dont il avait été l’architecte et qui avait été critiqué par Barack Obama au moment de son élection : «De toute évidence, je ne suis pas un fan du Président. J’ignore ce qu’il a fait de notre programme. Mais d’après ce qui a été publié, il continue d’exister et c’est une bonne chose. Je pense qu’il a sauvé des vies et a évité de nouveaux attentats.»

«L’administration a désormais perdu toute crédibilité sur ce sujet», condamnait vendredi le New York Times dans un éditorial. «M. Obama prouve le truisme selon lequel l’Exécutif utilisera tous les pouvoirs qui lui sont donnés et en abusera.» D’autant qu’il n’est pas certain que ces informations soient utilisées uniquement dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. Selon les révélations du Guardian, l’Allemagne était l’un des pays les plus ciblés par la collecte de données. Cela pourrait indiquer, selon les experts, que les autorités américaines se livreraient aussi à de l’espionnage industriel – ce que Washington niait déjà du temps de l’ancien programme d’espionnage Echelon. 

Les participants au G20 espionnés, selon THE Guardian :

Le journal britannique The Guardian révèle que la Grande-Bretagne a espionné les communications internet et mobiles des participants au G20 de Londres qui s’est déroulé en avril et septembre 2009. Les preuves sont issues de documents d’Edward Snowden, l’ancien collaborateur des services secrets américains, qui a récemment dévoilé des fichiers sur un vaste système d’écoutes téléphoniques et d’espionnage des données.

Le Government Communications Headquarters (GCHQ), service de renseignement électronique du gouvernement britannique, aurait ainsi intercepté les communications internet et téléphoniques grâce à une équipe de 45 personnes qui opéraient 24h/24. L’agence des services secrets britanniques GCHQ aurait utilisé «des capacités révolutionnaires de renseignement» pour contrôler les communications des personnalités qui ont participé à ces deux réunions, selon des documents dont a eu connaissance le quotidien The Guardian.

Les services de renseignement auraient ainsi installé des cafés internet
où ils pouvaient intercepter des communications et surveiller les emails et les appels téléphoniques passés par les appareils BlackBerry des délégués.
L’agence avait également installé un dispositif permettant de savoir quand les délégués se contactaient les uns les autres et elle avait ciblé certaines personnalités, en particulier le ministre turc des Finances, selon les documents dont le journal a eu connaissance.

Des ordinateurs sud-africains ont également été identifiés pour être l’objet d’une attention spéciale, selon un des documents. L’agenda des deux rencontres internationales avait été dominé par l’examen des plans de sortie de la crise économique mondiale. Selon la même source, l’agence GCHQ a reçu un rapport de son homologue américaine NSA sur ses tentatives pour écouter le président russe de l’époque, Dmitri Medvedev, à travers un appel à Moscou par satellite. Le Premier ministre David Cameron a sèchement refusé, hier matin, de répondre aux questions suscitées par les dernières allégations de l’ancien analyste américain publiées par The Guardian.

Les écoutes au G20 auraient été sollicitées par le gouvernement de Sa Majesté de l’époque, dirigé par le travailliste Gordon Brown. Son successeur conservateur, David Cameron, peut s’attendre à d’autres demandes d’explications dans les médias et au Parlement. Deux autres affaires d’espionnage de forums internationaux au parfum de guerre froide ont défrayé la chronique en 2003 et 2004. Dans le premier cas, des «dispositifs électroniques inconnus» visant le Conseil européen avaient été découverts à Bruxelles ; dans le deuxième, des micros avaient été dissimulés derrière une boiserie du siège des Nations unies à Genève.    A. B.

L’Algérie  concernée ?

L’Administration Obama a précisé que les procédures d’espionnage du programme «Prism» ciblaient les non-Américains vivant en dehors des Etats-Unis. Il est destiné, selon la rhétorique du gouvernement américain, à mener la guerre contre le terrorisme. La question est de savoir aujourd’hui dans quelle mesure l’Algérie peut être concernée par un tel programme.

Le fait est que le traçage ne porte pas sur la vie privée, mais sert surtout à savoir qui parle à qui. Les agents de la NSA s’intéressent aux personnes qui consultent régulièrement des sites web douteux ou ayant, dans leurs réseaux d’amis, des personnes suspectes. Les communications des non-Américains considérés comme suspects sont alors suivies  sur des sites comme facebook et skype et les mails sont lus et écoutés par l’agence d’espionnage américaine.  «Les services cherchent d’abord des schémas en utilisant des techniques de datamining très précises.

Concrètement, l’Etat américain s’intéresse surtout à : qui, comment, d’où et quand nous envoyons des messages électroniques. Le contenu précis du message n’est pas très intéressant dans un premier temps. Ces informations révèlent des liens entre des personnes et des organisations. Contrairement au contenu de la communication électronique, les métadonnées, les informations sur les informations, sont moins bien protégées», explique un journaliste belge spécialisé, qui souligne : «En utilisant internet et nos smartphones, nous ‘‘fuitons‘‘ nos données personnelles.

Ainsi, nous communiquons constamment où nous sommes. Les services de sécurité américains ont développé une technologie fonctionnant à l’aide d’un signal GSM et de triangulations complexes qui leur permet de connaître l’emplacement exact d’une personne. Ils savent même à quel étage vous vous trouvez.» Au final, nous sommes tous concernés par ce programme. Dès lors qu’on laisse des traces sur internet, nous sommes susceptibles de figurer sur la liste noire des renseignements américains à cause de faits qui peuvent paraître banals : homonymie, email suspect arrivé par erreur ou visite d’un site douteux…Amel B.- El Watan-18.06.2013.

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 Facebook, l’arbre qui cache la forêt  

« Retrouvez-nous sur les réseaux sociaux ! ». Une expression devenue commune et qui, il est temps de se l’avouer, sonne plutôt comme : « Nous avons une page Facebook ! Aimez notre page Facebook ! ». Pourquoi diable alors mettre la formule au pluriel ? Risque-t-on de déroger à la bienséance en occultant l’existence des centaines de réseaux sociaux qui jonchent le Web de nos jours ? Du média social, on en trouve à toutes les sauces, et le dossier du mois se charge d’en donner un bref aperçu. Quels réseaux font le web 2.0 ?  Quel est le revers de la médaille de ces réseaux ? Qu’en est-il de l’internaute algérien quand il s’agit de médias sociaux ? C’est parti !  

  Les réseaux sociaux ne sont pas un effet de mode, une trouvaille passagère. Un site peut disparaître, perdre le monopole ou se reconvertir, mais l’ensemble du web 2.0 s’articulera toujours autour d’un principe simple : l’utilisateur est une entité active, il nourrit le contenu du web, s’interconnecte avec ses semblables, se constitue une identité internet, et ouvre une brèche plus ou moins importante entre ce qui se passe sur le Web et ce qui se passe dans sa vie. Les réseaux sociaux n’ont pas attendu l’ère du numérique pour exister ; les communautés, les modérateurs, les groupes, ou les amis ne sont pas une invention du web. Toutefois, ce qui naguère se déroulait à l’échelle de l’environnement immédiat de l’individu, bénéficie d’une puissance qui se calcule en exaoctets quand les gars de la Silicon Valley y mettent leur grain de sel. Facebook indétrônable ?   Facebook semble aujourd’hui omnipotent. Friendster étant au placard (malgré sa reconversion en réseau pour joueurs) et la concurrence actuelle ayant du mal à attirer les foules, « The social network » est architecturé de façon à ce que toutes vos passions, vos histoires, vos fichiers, vos idées, ou vos goûts puissent y trouver leur place. Un réseau généraliste redoutable, tellement redoutable que même des réseaux régionaux très bien enracinés (on pense notamment au français Skyrock qui a historiquement talonné Facebook et MySpace) affichent désormais des statistiques en baisse versus Facebook (en termes de popularité et non de rentabilité).
  Pour survivre, les autres réseaux doivent donc pouvoir se démarquer par tous les moyens. Certains ont misé sur l’innovation technique, comme Netlog qui trouvait son originalité dans la géo-localisation… une bonne idée…jusqu’au moment où Facebook mette en service sa propre fonctionnalité de localisation, annihilant l’avantage technique de cliquer ailleurs. Pour se faire une place au soleil, un réseau social doit donc la jouer fine. Ne pouvant proposer « plus » en termes de services, il va au contraire en proposer « moins », se spécialiser, et s’adapter à cette fonction réduite. Ce sont les réseaux de niche qui tiennent la dragée haute devant le géant de Mark Zuckerberg, certes à des échelles plus réduites, mais avec une santé relativement stable.   L’image que reflète un réseau social joue un rôle déterminant dans son maintien. Badoo est ainsi axé sur les rencontres, grouille de faux profils (ce qui compense la médiocrité de son respect de la vie privée des utilisateurs) et garde un caractère plus ou moins concupiscent propre à lui. 9gag.com, bien que n’étant pas un réseau social à proprement parler, a irréfutablement une communauté bien à lui, la « 9gag army ». Les utilisateurs s’inscrivent, mettent du contenu en ligne et votent pour les meilleurs gags. Mieux encore, ils partagent une culture commune qui s’incarne à travers les « memes », comprenez « images redondantes », dont certaines ont été reprises pour illustrer le texte que vous lisez en ce moment-même. Ces gimmicks sont peut-être ce qui définit au mieux un réseau social : un espace où l’on parle le même langage, même éparpillés sur 5 continents. Il est temps de donner une tournure plus concrète aux choses en passant en revue certains réseaux qui font parler d’eux (liste évidemment non exhaustive). Twitter   Incontournable, Twitter réunit un demi-milliard de gazouilleurs et, reconnaissance suprême, figure dans le dictionnaire. Simplissime de par son concept, il permet d’envoyer de courts messages à celles et ceux qui veulent bien les recevoir : les followers (suiveurs, ou abonnés selon la nouvelle nomenclature). En s’inscrivant, on crée un mini-blog à partir duquel on peut recevoir les réflexions les plus profondes de nos artistes préférés, suivre le fil des pensées (quand elles existent) de
  personnages politiques, ou encore classer les tweets dépendamment des sujets qu’ils traitent. Un outil puissant qui ne semble pas prêt de s’essouffler. LinkedIn   Le réseau par excellence quand il s’agit de gérer sa vie professionnelle. Typique de l’approche « restrictive » qui permet de s’imposer pour un réseau social, LinkedIn se restreint à la vie professionnelle, et il le fait bien. Trouver un emploi, poser des questions à une communauté de professionnels, développer un business, synchroniser ses travaux avec des équipes éloignées…Il peut même mesurer le « buzz » que provoque une entreprise. Les liens que l’on tisse sur le réseau sont échelonnés. Contrairement à Facebook, tous les « amis » ne sont pas logés à la même enseigne. Les connexions qui lient les utilisateurs se répartissent en trois degrés différents dépendamment du nombre de contacts intermédiaires. Le site compte plus de 170 secteurs d’activité, de quoi trouver son bonheur. MySpace

  Telle une vedette has-been, MySpace a connu des jours de gloire sur le podium des réseaux sociaux. Il permet à l’utilisateur de créer un blog propre à lui, ce qui a vite séduit des artistes en tous genres. MySpace reste une référence et tire son épingle du jeu notamment à travers le contenu culturel qu’il véhicule. La chute
  vertigineuse de MySpace vaut bien celle des 2be3, le quatrième site le plus visité en 2005 est désormais à la 161ème place.

Flixster

  Les plus cinéphiles se doivent de connaître Flixster, un réseau tourné vers les films, leurs bandes annonces, leurs dates de sorties, les critiques les concernant, et tout ce que l’on peut attendre d’un site spécialisé dans le domaine, le pouvoir de la communauté en plus. Oui, on peut aussi parler salles obscures sur Facebook, mais c’est justement parce que Flixster ne permet pas de faire autre chose qu’il séduit ses utilisateurs.

Viadeo

  Le LinkedIn made in France, dirait la caricature. Si on en parle, c’est parce que Viadeo a réussit à s’internationaliser et vante aujourd’hui autour de 50 millions d’abonnés (ce qui est tout de même trois fois moins que pour LinkedIn). Un réseau social professionnel donc qui prouve que les réseaux de niches ont de l’avenir.

FlickR

  Quand il s’agit de partager des photos en ligne, FlickR est le réseau de « ceux qui savent ». Particulièrement adapté aux professionnels, y compris dans sa version gratuite, il permet la protection des droits d’auteurs selon différents degrés de permissivité quant à l’utilisation des oeuvres en ligne. Evidemment, il est toujours possible pour le photographe du Dimanche de poster ses photos de vacances… quand il a la chance d’en avoir.

DeviantArt

  DeviantArt et FlickR partagent la même notion de protection des droits d’auteurs, DeviantArt permettant de poster des oeuvres graphiques ne se limitant pas à la photographie. Un espace où dessinateurs, peintres et graphistes sont chez eux. Il ne s’agit pas à proprement de réseau social, mais la communauté DeviantArt est solide, lui insufflant toute l’âme d’un réseau social.

Foursquare

  Attention réseau prometteur ! Foursquare reprend le principe de la géo-localisation mais l’agrémente de deux outils redoutables en termes de marketing : une dimension ludique, et des offres commerciales soumises à l’utilisateur dépendamment de sa localisation. Evidemment, la percée de Foursquare hors Etats-Unis dépendra d’abord du nombre de commerces qui adhèrent au service. Quand un utilisateur signale sa position de multiples fois dans un endroit donné, il acquiert le statut de Mayor. Ce statut lui permettra d’avoir des ristournes qui se déclencheront quand il se trouve prêt d’un commerce « compatible». L’intérêt est limité pour l’utilisateur, mais quel procédé marketing redoutable que de vous proposer un chawarma à moitié prix juste au moment où vous passez devant le fast-food du coin !

Google+

  L’archétype de ce qu’il ne faut pas faire, attaquer Facebook de front avec un ersatz dudit Facebook. Google+, malgré l’intérêt pratique et technique des « cercles d’amis» autour desquels il s’articule, peine à convaincre. Peut-on parler de naufrage ? A cette question, Sara Nadia Mehchem répond : « J’éviterais de parler de naufrage, je ne veux pas me faire taper sur les doigts par les pros Google ;-) Mais de là à parler de challengeur, je reste perplexe! Aujourd’hui, aucun de nos clients ne souhaite se lancer sur Google+. Ils sont plus ouverts à Twitter ! D’ailleurs même nos recommandations ne vont pas dans ce sens ! C’est un peu le réseau fantôme. Il y a bien évidement des utilisateurs algériens mais ils ne sont pas très actifs ou pas assez nombreux ».

Pinterest

  Pinterest focalise sur les « centres d’intérêt » des utilisateurs. En « épinglant » les photos qui vous intéressent, vous pouvez interagir avec les utilisateurs qui partagent vos goûts…et surtout faire partie de ce qui s’apparente à la plus grande récolte d’avis de consommateurs. En résumé, si l’on devait comparer Pinterest à Facebook, on dirait que Pinterest ne garde que le bouton « j’aime». On comprend alors la force du média en termes de marketing et l’intérêt que lui portent les industriels, il s’agit après tout de leur vitrine la plus vivante. A noter que The Fancy, présenté comme le concurrent direct de Pinterest, a récemment été acheté par Apple… A suivre.

Instagram

  Instagram est surtout connu pour les filtres stylisés qu’il permet d’ajouter sur ces clichés. Clichés qu’il permet justement de partager, ce qui lui donne son caractère de réseau social. Le partage de photos est un concept certes peu original mais l’application Instagram apporte un « plus » bien à elle qui lui a valu d’être élue application de l’année par Apple en 2011. Une photo retouchée par Instagram se reconnait au premier coup d’œil, si bien qu’il s’agit d’un gimmick à part entière… Internet est décidemment un monde d’images.  

 Ziouchi Oussam-Réflexion- 26.06.2013.

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* La meilleure façon de conserver un secret, c’est encore de ne pas le dire

***Facebook, pour exposer sa vie privée

*Blagues déplacées, photos inappropriées, statuts interceptés : sur Facebook, on ne contrôle pas toujours tout et la honte est vite arrivée ! La preuve par dix témoignages.

Maud, 23 ans
« Dans une soirée, je craque pour un garçon : on échange quelques regards, mais rien de plus. De retour chez moi, je me lance dans une recherche frénétique pour dénicher son compte à partir de son seul prénom… Je le retrouve et lui envoie une déclaration. Sa réponse : il était charmé… par ma copine assise à ma gauche. La même qui m’apprend le lendemain qu’elle a reçu un e-mail de mon crush avec le mien en copie. »

Marie, 26 ans
« Je me suis fait pirater mon compte. Pendant trois semaines, mon “nouveau moi” a tenté d’extorquer de l’argent à mes amis qui m’ont alertée assez tardivement. Je pense à ceux que je n’ai pas pu prévenir et qui doivent penser que j’ai touché le fond ! »

Sophie, 28 ans
« J’ai posté un statut où je me plaignais de devoir préparer une “réunion de m****”. J’imagine que l’un de mes collègues a transmis le fond de ma pensée à mon boss car il a interdit l’utilisation de Facebook au bureau et écourté mon stage. »

Marion, 27 ans
« Une amie a posté sans aucun commentaire une vieille photo de moi en total look SM : cuissardes, fouet, perruque, collier clouté… Personne ne pouvait se douter que j’étais à une soirée déguisée. »

Camille 26 ans
« Pendant des vacances entre potes, j’ai eu une aventure avec un autre homme que le mien. J’ai décrété un embargo sur les photos, mais depuis je vis dans l’angoisse qu’un cliché soit un jour publié. »

Léonie, 29 ans
« Je sortais avec deux hommes en même temps. L’un a laissé un jour un petit mot tendre sur mon mur : l’autre a tout de suite compris. »

Eléonore 24 ans
« Mon copain a posté l’intégralité de nos photos de vacances, sans prendre soin de les trier… Mes séances de bronzage topless ont dû faire le bonheur de mes 276 contacts, sans compter les 352 de mon copain. »

Pauline, 23 ans
« Je ne vais pas souvent sur Facebook et un jour, une amie m’avertit qu’une photo ambiguë de mon copain avec une autre fille a été postée. Il vit en Thaïlande pour ses études. Furieuse, je lui envoie un e-mail incendiaire. Il a réglé l’affaire en supprimant son compte sur-le-champ, pour éviter d’autres “débordements hystériques” ! »

Anne, 29 ans
« Mon homonyme sur Facebook a décidé de s’afficher quasi nue au bord d’une piscine. J’ai reçu des mails de mes amis intrigués par cet élan exhibitionniste. Je suis chargée de TD à la fac et j’imagine la tête de mes élèves qui ont dû tomber sur
ce profil… »

Frédérique, 26 ans
« Une photo de moi, totalement ivre et pendue au cou d’un garçon, a été postée à un moment où je n’avais pas d’accès à Internet et donc aucun contrôle sur les commentaires qui jasaient sur mon profil. » (Madame Figaro-13.10.2010.)

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*Sur Facebook, la «norme» est d’exposer sa vie privée

Facebook recommande à tous ses membres d'ouvrir leur profil.
Facebook recommande à tous ses membres d’ouvrir leur profil.

Mark Zuckerberg, créateur de Facebook, explique que les internautes sont plus à l’aise avec le partage de leurs informations. Il défend ainsi les nouvelles règles de confidentialité appliquées le mois dernier sur son site.

coeur-«Nous sommes maintenant plus à l’aise avec l’idée de partager des informations, non seulement plus variées et en plus grand nombre, mais aussi avec un plus grand nombre de personnes. La norme sociale a simplement évolué avec le temps.» Prononcés samedi par Mark Zuckerberg, fondateur et PDG de Facebook, ces quelques mots déclenchent une nouvelle polémique autour de l’idée que se fait le réseau social du respect de la vie privée. «L’époque de la protection de la vie privée est révolue», titrait ainsi dès dimanche ReadWriteWeb, un blog spécialisé très écouté, critiquant des déclarations jugées «condescendantes et arrogantes».

Le raisonnement tenu par Mark Zuckerberg paraît pourtant solide. «Lorsque nous avons commencé dans ma chambre à Harvard, la question que beaucoup de monde se posait était ‘pourquoi voudrais-je mettre la moindre information sur Internet ? Pourquoi devrais-je avoir un site Internet ?’», a-t-il rappelé. «Puis, au cours des cinq ou six dernières années, les blogs ont décollé, de même que tous ces services où les gens partagent des informations», a-t-il avancé. Comme dans l’e-commerce, où les internautes ont appris à faire confiance au paiement à distance, le partage d’informations en ligne serait entré dans les mœurs.

Cette nouvelle confiance dans les réseaux sociaux est toutefois loin de concerner tous les internautes, rappelle ReadWriteWeb. Parmi les 350 millions de membres de Facebook, dont 15 millions actifs en France, tous n’ont pas un blog ou un compte Twitter. Avec une croissance très forte chez les plus de 55 ans, il touche aussi une population très large, qui accorde encore dans ces outils une confiance fragile. Dans une récente enquête menée par le Crédoc, 73% des sondés, membres d’un réseau social, estiment que ces sites doivent mieux protéger la vie privée. Et qu’il faut toujours faire attention à ce que l’on y laisse (96%).

Un «rôle» de pionnier

Conscient de ces différences de perception entre générations, Facebook a donc pris le risque, sans céder au poids de son histoire, de jouer «son rôle» de pionnier, afin d’entraîner l’ensemble de ses 350 millions de membres vers ce que Mark Zuckerberg nomme «l’état actuel des normes sociales», c’est-à-dire un partage accru de leurs données. «Nous jugeons vraiment très important de toujours conserver l’esprit d’un nouvel entrant, et de nous demander ce que nous ferions si nous étions amenés à créer la société maintenant», a-t-il ajouté. Beaucoup y voient une volonté de coller à Twitter.

Sur cette base, le réseau social a donc mis en œuvre en décembre une révision complète de ses réglages de confidentialité. Depuis cette date, les membres existants doivent accepter les nouveaux paramètres, qui recommandent un partage très large de la plupart de leurs informations (il reste possible de les régler selon son choix). Les messages des nouveaux inscrits sont eux devenus visibles par l’ensemble des internautes, même si les accès peuvent là aussi être restreints.

Avant même cette prise de position de Mark Zuckerberg, le choix de Facebook avait déclenché une vague de protestation sur Internet. Plusieurs associations ont déposé une plainte devant les autorités américaines de la concurrence pour obliger le site à revenir sur ces changements. (Le Figaro-12.01.2010.)

***Facebook : les pièges à éviter

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Facebook change ses réglages de confidentialité, pour donner à ses membres davantage de contrôle. Il leur recommande aussi avec insistance de rendre tous leurs messages visibles, comme sur Twitter.

coeur-Attention, terrain miné. Mercredi soir, Facebook a modifié en profondeur ses réglages de confidentialité, afin de donner à ses membres le moyen de contrôler plus finement leur vie privée. Parfois critiqué pour sa politique en matière de protection des données personnelles, le réseau social s’est clairement appliqué. Un outil de transition se charge de guider les membres vers la nouvelle page de réglages simplifiée. Jusqu’alors, seuls 15 à 20% des 350 millions d’inscrits avaient pris de temps d’explorer cette section du site un peu austère.

Voici les points auxquels il faut accorder une attention toute particulière.

*Pendant la transition vers les nouveaux réglages

Par défaut, Facebook recommande de rendre les messages de statuts que vous rédigez dans votre flux visibles à tous les internautes. Ils n’auront ni besoin de figurer parmi vos amis, ni même d’être membres du réseau social pour vous lire. Seuls les utilisateurs de moins de 18 ans sont encore protégés. Ce principe d’un profil ouvert rappelle beaucoup Twitter. Mais les membres de Facebook n’y sont pas très habitués.

L’Electronic Frontier Foundation, défenseur de la liberté d’expression sur Internet, dit ainsi craindre que des membres ne partagent plus d’informations qu’ils ne le souhaiteraient. Facebook a tout de même prévu quelques messages d’avertissement. Pour éviter les mauvaises surprises, il est néanmoins préférable de conserver les anciens paramètres, c’est-à-dire «Amis uniquement». Le même réglage est conseillé pour les informations touchant à l’«Emploi et la scolarité».

Les autres paramètres n’étant pas modifiés par défaut, le formulaire de transition peut donc être validé tel quel avec les anciens réglages.

*Après la transition vers les nouveaux réglages

Une fois cette étape franchie, Facebook gagne une fonction très attendue : la possibilité de cibler le lectorat de ses messages. Un statut, une photo ou une vidéo peuvent dorénavant être adressés à son groupe de collègues de travail. D’autres, plus personnels, à sa famille. Pour en profiter, mieux vaut créer des groupes d’amis et y classer ses contacts.

Ce changement de réglages de Facebook est ensuite l’occasion de vérifier que tous les nouveaux paramètres de confidentialité répondent bien à ses attentes. Ils sont répartis en quatre catégories.

Dans la première et la deuxième catégorie, «Informations du profil» et «Coordonnées», le réglage «Photos et vidéos de moi» est particulièrement sensible. C’est lui qui détermine qui peut voir les photos où vos amis vous ont «tagué», c’est-à-dire identifié comme figurant sur la photo. Le réglage «Moi uniquement» est le plus sûr, pour éviter que des clichés compromettant tombent entre de mauvaises mains. Dernièrement une Québécoise a eu la surprise de voir des photos d’elle sur Facebook utilisées à son insu par son assurance.

Les mêmes précautions peuvent être prises pour les messages que vos amis vous laissent sur votre mur. Le réglage «Publications de mes amis» permet de limiter la diffusion de ces interventions à vos seuls amis. En règle générale, le paramètre «Tout le monde» doit être choisi avec parcimonie, puisque les données deviendront accessibles à l’ensemble des internautes et aux développeurs d’applications Facebook.

La troisième section, «Applications et site web», concerne les applications auxquelles vous avez autorisé l’accès à votre profil. Si vous ne souhaitez pas que vos amis proches révèlent vos statuts ou votre date de naissance à des applications externes, décochez toutes les cases correspondantes de la section «Ce que vos amis peuvent partager à propos de vous».

Le quatrième lien, «Recherche», permet de retirer son profil des résultats de recherche dans le moteur de Facebook et de refuser l’indexation de son profil par Google.

*Ce qu’il n’est pas possible de régler

Des «informations pratiques» resteront dorénavant publiques quoi qu’il arrive. Il s’agit de votre nom, de la photo de votre profil, des réseaux auxquels vous appartenez, de la ville actuelle, de votre sexe, votre liste d’amis et des pages dont vous êtes fans. Ainsi, il n’est plus possible de masquer sa liste d’amis à certains groupes de personnes, ce qui pouvait avoir quelques vertus, notamment pour préserver la confidentialité de ses proches. Et il n’y a plus de moyen de refuser que les applications Facebook accèdent à toutes ses informations. (13.01.2010.)

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**Réactions d’internautes

**siglo. Les jeunes qui s’exposent sans pudeur sur Facebook seraient horrifiés si une loi quelconque les obligeait à dévoiler tout ce qu’ils y dévoilent.
Mais puisqu’ils le font volontairement, tant pis pour eux!

Le 11/01/2010

Avataralioudiopj ai pu lire d’une dame qu’elle avait mange les noix d’alioune…. allez savoir quelle noix !!!!!

Le 11/01/2010

AvatarDarius14Et qui sait, la mise en ligne de faux profils pour discréditer des cibles, par usurpation d’identité.

Le 11/01/2010

Avatararc-en-ciel13je m’en suis toujours méfié, même si je n’ai rien a cacher!

Le 11/01/2010

AvatarM. FernandSi cela plaît à certains écervelés de s’exhiber, de se déboutonner sur facebook (prononcer fesse-bouc, en Français c’est plus euphonique et rigolo !), c’est leur affaire. Mais cela témoigne d’un drôle de mal-être, de croire qu’ainsi on existe sous et par le regard (pas toujours innocent, loin s’en faut) d’autrui.
Très peu pour moi !

Le 11/01/2010

Avatarbourhoud17Ce qu’il n’a pas compris, ou plutôt très bien compris, c’est que la jeunesse ne se rend pas compte de l’utilisation qui peut être faite de leurs données privées.

Ils utilisent Facebook, et autres réseaux sociaux et blogs, comme un journal intime exposé à leurs amis.

Je ne comprend toujours pas comment, en sachant cela, peut-on continuer à cautionner ce type de site…

Le 11/01/2010

Avatargrizou16… pour consulter vos profiles :)

Le 11/01/2010

AvatarBruno M.Un jour ou l’autre cela peut (va) poser un problème.
En attendant Mark Zuckerberg devrait faire attention à ne pas dépasser la ligne jaune.

Le 11/01/2010

AvatarnextomegaTous les profils peuvent être lus par des hackers à l’étranger….

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*Suspicion  autour de Facebook 

*The Social Network (1) écorne l’image ultra-policée de Mark Zuckerberg, le fondateur de Facebook. Et vient alimenter les arguments de ses détracteurs qui sont de plus en plus nombreux à en décrier la marchandisation. Mais peut-on encore se déconnecter de FB ? Et pour aller où ?

En avoir ou pas. C’est longtemps en ces termes que s’est défini notre rapport à Facebook. Aujourd’hui, ce serait plutôt : décrocher ou pas. La parenthèse enchantée entre FB et les internautes est terminée. La suspicion s’est installée, et avec elle, le désamour. Et le film de David Fincher, The Social Network, qui revient sur la genèse de Facebook, risque de faire perdre quelques amis de plus à Marc Zuckerberg. L’entrepreneur milliardaire, brillamment interprété par le jeune Jessie Eisenberg (lire notre portrait) y apparaît comme un jeune homme froid et malhabile en société. Un génie seul, indélicat, loin d’avoir ses entrées dans les prestigieuses confréries de Harvard. Et qui, un peu pour se venger, beaucoup par ambition, piqua à trois étudiants leur projet de réseau social interne à l’université. La suite, on la connaît : Facebook compte aujourd’hui 500 millions de membres dans le monde.

Même si l’invention de Facebook a définitivement révolutionné les modes de communication, de plus en plus d’utilisateurs contestent son manque de transparence et déplorent l’impossibilité de disparaître réellement du système. Ou en reviennent, lassés d’être bombardés de photos de vacances de leurs collègues quand eux remettent le chauffage. « Pour beaucoup, nos relations sur Facebook ne sont pas des amis à qui l’on veut faire des confidences, mais des relations sociales auprès desquelles on veut assurer sa position, confirme le psychanalyste Serge Tisseron (2). Cela obéit à une logique de “monstration” de soi. » Selon lui, FB a créé le concept d’« extimité », qui consiste à rendre publics des aspects choisis de son intimité : « On y donne à voir la facette de soi la plus vendable et on la teste sur les autres. On cherche à savoir si elle leur plaît, s’ils la valident. »

La vie privée, has been ?Alors, le géant bleu peut-il vaciller ? « Même s’il est contesté de toutes parts, il n’y a jamais eu autant d’inscriptions sur Facebook », constate Vincent Grégoire, du bureau de tendances Nelly Rodi. Repartir en arrière ? Impossible, selon lui. « Facebook ne mourra pas, bien au contraire », abonde dans le même sens Olivier Levard, auteur, avec Delphine Soulas, de Facebook : mes amis, mes amours… des emmerdes ! (3). « Nous sommes plus proches du début que de la fin. »
En revanche, tous deux s’accordent à dire que la rébellion est en marche. Depuis le lancement du site Quit Facebook, créé par deux Canadiens en vue du Quit Facebook Day, le 31 mai dernier, 37 667 internautes ont déclaré à ce jour avoir largué le réseau social. Il faut y ajouter les dizaines de milliers d’autres qui ont eu recours aux programmes Seppukoo ou Web 2.0 Suicide Machine pour supprimer leurs comptes, la procédure proposée par Facebook ne permettant que de les mettre en sommeil.

« 2010 a été l’année de la prise de conscience », continue Oliver Levard. Internautes licenciés après des propos douteux sur leur boss via FB, couples défaits par l’entremise de photos compromettantes… Les faits divers plus ou moins graves, recensés par dizaines, ont commencé à faire réfléchir. « Et puis, surtout, les internautes se sont rendu compte que Facebook avait besoin de leur vie privée. » Et les déclarations de Marc Zuckerberg, en janvier dernier, ont fini de les convaincre. Le geek milliardaire affirmait en effet dans une interview que le concept de vie privée était aujourd’hui complètement dépassé. Une aberration pour Serge Tisseron. « L’intimité est essentielle à l’être humain. On ne peut jouir pleinement de notre liberté de se montrer que si l’on a le droit de se cacher », explique le psychanalyste. « Et puis, Facebook a beau avoir révolutionné les rapports humains, ce n’est pas à une entreprise privée de décider que la vie privée est has been ! » complète Olivier Levard.

 « Social network natives »D’ailleurs, le trombinoscope le plus fourni du monde compte bien sur le manque de vigilance des internautes. « Lorsque quelqu’un s’inscrit sur Facebook, tous les paramètres de son compte sont ouverts par défaut et c’est à lui, une fois inscrit, de les fermer. C’est le contraire qui devrait se passer », regrette Olivier Levard. Une confidentialité qui prend tout son sens quand on sait que des réseaux de drogues se sont reportés sur FB ou que des cambrioleurs l’utilisent pour connaître les emplois du temps de leurs cibles. « Les États se réveillent, constate Olivier Levard. La police et la justice se rendent compte qu’elles ne peuvent plus être absentes de la vie virtuelle des citoyens. »

Reste que la génération la plus concernée est celle des 5-15 ans, les social network natives, qui sont nés ou ont grandi avec Facebook. C’est eux qu’il faut responsabiliser un maximum en leur faisant prendre conscience des conséquences de leurs actes virtuels sur leur vie réelle. « Je serais favorable à une éducation aux réseaux sociaux à l’école, confie Olivier Levard. Il faudrait que les plus jeunes apprennent à se poser la question du respect de l’autre : est-ce que j’ai le droit de poster la photo d’un ami sur Facebook sans son accord ? »

Mais alors, Facebook ne serait-il finalement qu’un délire d’adolescents qui collectionneraient les amis comme les adultes collectionnent les grands crus ou les foulards Hermès ? Oui, pour Serge Tisseron : « Les adultes ont davantage besoin d’avoir des cercles concentriques autour d’eux plutôt qu’une masse informe. Savoir d’emblée qui ils peuvent inviter à leur anniversaire ou à leur mariage. » Olivier Levard estime pour sa part que l’on a aujourd’hui dépassé le simple amusement d’ado : « La vague sociale, c’est-à-dire l’utilisation des réseaux sociaux comme nouvelle manière de communiquer, est en marche, et ce, pour tous. Mais être sur Facebook ne signifie pas avoir forcément trois cents amis. On peut aussi simplement accepter son cercle proche et sa famille. Et utiliser d’autres réseaux, type LinkedIn ou Flickr, pour les autres pans de notre vie. »

Diaspora 

Si concurrence il y a, elle viendra de l’innovation technologique. L’alternative la plus récente est celle du réseau Diaspora, créé par quatre jeunes New-Yorkais (lire encadré) et dont le lancement est imminent. Même si pour l’heure, on dénombre encore de nombreuses failles de sécurité… et qu’au début, le site risque d’être plutôt réservé aux bidouilleurs de codes html. Les alter réseaux, de toute façon, mettront un moment à arriver ne serait-ce qu’à la cheville de Facebook. Parce qu’un réseau social, même branché, beau, vertueux, n’est rien sans son intérêt premier : un nombre conséquent de membres.

Le virtuel creuse son nid donc, mais ne tuera pas le reste. « C’est ce qui ressort dans nos études : le besoin de créer du lien réel en parallèle du lien virtuel va se développer, assure Vincent Grégoire. On va avoir de plus en plus besoin de ressentir physiquement la puissance de ce cercle d’amis rassemblés sur le Web. » Le gouvernement vient d’ailleurs d’annoncer qu’un référent national pour les apéros géants Facebook allait être nommé.

Le passage du virtuel au réel, de Facebook à la vraie vie, ce sera aussi le sujet d’un nouveau long-métrage, qui sortira à la fin de cette année aux États-Unis. Catfish (4), entre documentaire et fiction, commence comme une comédie romantique… mais prend rapidement des airs de Projet Blair Witch. Fera-t-il frissonner à nouveau Marc Zuckerberg ? (Madame Figaro-07.10.2010.)

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Les réseaux sociaux bafouent la vie privée

La CNIL soutient les réseaux sociaux, qui observent les règles destinées à protéger la vie privée. De bonnes pratiques qui ne sont pas toujours respectées.

Les dispositifs de protection de la vie privée ne sont malheureusement pas toujours respectés par l’ensemble des réseaux sociaux. Cet état de fait pousse la CNIL (Commission nationale de l’informatique et des libertés) à souligner la démarche de certains réseaux sociaux, œuvrant pour une meilleure protection des données personnelles, tels que Diaspora, Famicity ou encore des services dédiés aux enfants comme Mondokiddo, Mini réseau, l’Univers de Wilby ou  Yoocasa.

Parmi les règles protectrices définies par le groupe des Cnil européennes (G29), dès 2009, figure la possibilité de supprimer les comptes restés inactifs pendant une longue période ou celle de limiter la diffusion de certaines informations à certains internautes.

En invitant « l’ensemble des acteurs à s’inspirer de ces bonnes pratiques « , la CNIL vise, sans le nommer, Facebook,  plateforme impliquée dans de nombreuses controverses liées à la confidentialité des données personnelles, *LeParticulier.fr-12/09/12

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Les jeunes et Facebook, le danger ?

Actuellement, l’endroit où il faut être est Facebook.

Ce réseau social qui a vu jour en 2004 a déclenché un engouement phénoménal. Tout le monde s’y trouve. Jeune ou vieux, tout le monde est allé un jour sur Facebook. Ce site qui permet la communication entre différents groupes socioprofessionnels, un moyen intéressant pour se faire des amis, garder le contact, s’exprimer, partager ses émotions…

La passion pour ce réseau est très grande. On y entre et on avance sans voir le temps passer ; on ne sent pas la faim ; on n’écoute aucun bruit autour de soi. Facebook nous étreint, nous hypnotise, nous avale. C’est en cela qu’il devient dangereux pour ses usagers.
Ces dangers guettent le plus souvent les jeunes car ils sont les plus nombreux et les plus actifs sur ce site. C’est pourquoi ils sont régulièrement victimes d’harcèlement, d’injures, photos obscènes… Plus grave encore, les gens y partagent leur vie privée sans se rendre compte que leur intimité est exposée publiquement. 
La passion pour Facebook a également détourné l’attention des élèves et étudiants dans les classes: le professeur ne peut plus jamais prétendre être plus intéressant que le petit diable caché dans le téléphone portable sous le pseudonyme de fils ou fille de Ministre à l’autre bout du monde et qui excite l’appétit. Aujourd’hui, ils sont nombreux en Guinée, de jeunes élèves et étudiants qui consacrent plus de temps sur ce site qu’aux devoirs et révisions. Aussi, aux heures de cours, rencontre-t-on des jeunes connectés avec leurs téléphones. Interrogée, une jeune fille témoigne sous l’anonymat «actuellement, j’ai beaucoup de copains à travers Facebook. Je suis tout le temps connecté même en classe. En toute sincérité je ne suis pas les cours correctement».
Diam’s sort rarement de son silence. Depuis qu’elle a quitté la scène et la chanson, Mélanie Georgiades préfère rester loin des sollicitations. Elle s’est pourtant exprimée sur sa page Facebook, pour faire taire la rumeur selon laquelle elle était devenue sans-abri.
La rumeur a mis quelques jours à venir à mes oreilles… Il paraîtrait que je dors dans la rue… que j’effectue-je cite – « une descente aux enfers ».*laplumeplus.-mercredi 4 juin 2014

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**Utilisateur Facebook invisible? C’est fini !

L’option qui permettait aux plus discrets de bénéficier d’un compte « invisible aux radars » fait désormais partie de l’histoire ancienne du réseau social.

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Facebook semble décidément déterminé à supprimer petit à petit tous les avantages qu’il offrait à ses utilisateurs à l’époque de l’insouciance. Exploitée par certains, la fonctionnalité en question permettait de ne pas être mentionné dans les registres publics et de ne pas apparaître lors d’une recherche manuelle via le moteur interne.
Depuis décembre dernier, l’utilisateur ne pouvait déjà plus activer cette protection mais Facebook passe désormais à la vitesse supérieure. Ceux qui en bénéficiaient devront également rejoindre docilement les rangs de la vie publique en ligne.
Les règles de confidentialité demeurent toutefois acceptables et il suffit en effet de restreindre chaque publication à un public spécifique. Pour ce faire, la confection de listes distinctes (amis, famille, connaissances, collègues, etc…) peut constituer une solution de choix. Provisoirement, toutefois. Car, en effet, l’étau semble se resserrer sur une communauté priée d’en montrer toujours plus au monde…
Plutôt que de se rebeller contre des règles « injustes » et contre la violation de la « vie privée » en ligne, l’utilisateur méfiant ne devrait-il pas finalement se contenter de freiner l’étalage de sa vie privée? Face à la modération et la maîtrise, Facebook demeurera toujours impuissant. La meilleure façon de conserver un secret, c’est encore de ne pas le dire.*7sur7-11.10.2013

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*Graph Search de Facebook révèle des données « déconcertantes »

Graph Search, l’outil de recherche Facebook présenté le 15 janvier dernier, présente des résultats pour le moins inattendus. S’il peut renforcer le caractère intrusif du réseau social, il démontre l’importance de maîtriser plus que jamais les règles de confidentialités.

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Que nous réserve Graph Search, le futur outil de recherche de Facebook? Lors de la présentation officielle, le 15 janvier 2013, Mark Zuckerberg avait insisté sur la facilité de navigation et d’accès à des informations diverses. En première intention, Facebook souhaite permettre à l’utilisateur de retrouver des photos, de lieux de fréquentation, centres d’intérêts de ses contacts.

Mais comme c’est souvent le cas avec Facebook, toute nouveauté à son revers de médaille; en l’occurence, Graph Search permet d’obtenir une somme d’informations sur des inconnus. Des révélations qui peuvent avoir certaines conséquences fâcheuses. C’est ce qu’a découvert un Britannique, nommé Tom Scott, repéré par Le Monde et devenu, sur demande, membre du panel d’utilisateurs-test. Et ses trouvailles furent, selon ses mots, « déconcertantes », au point de les avoir compilées sur un Tumblr.

Les quelques exemples démontrent que toute information semble « trouvable », exemples à l’appui: si vous cherchez « qui sont les hommes musulmans habitant à Téhéran intéressés par les hommes », « des mères de personnes catholiques habitant en Italie et aimant la marque Durex », ou encore « des entreprises qui emploient des personnes ayant indiqué sur Facebook qu’elles amaient le racisme », vous obtiendrez des résultats. Idem si vous cherchez une fille de votre village qui apprécie boire de l’alcool (sic).
Contacté par Le Monde, Tom Scott assure qu’il n’a rien truqué et précise que ces informations sont rendues accessibles grâce aux données publiques récentes ou anciennes accumulées sur le profil des utilisateurs Facebook (amis, intérêts, pages « aimées », lieux de travail, liens familiaux). Une découverte qui démontre l’importance de maîtriser les règles de confidentialités. « Facebook a de bons paramètres de confidentialité: mais il y a beaucoup, beaucoup de monde qui ne sait pas comment les utiliser. Vérifiez les! », insiste-t-il.
En dehors de faire ressurgir des données enfuies dans les limbes de notre profil. Mais elle élargira aussi l’interaction entre internautes partageant les mêmes centres d’intérêt. Un utilisateur averti en vaut deux. Surtout sur Facebook. *7sur7-23.01.2013

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Graph Search:

Quand Facebook permet d’identifier «les hommes mariés qui aiment les prostituées»

Un tumblr listant les recherches embarrassantes –ou carrément dangereuses– du nouveau moteur du réseau fait fureur. Après 24 heures, son auteur a décidé de le fermer…

Tout ce que vous «likez» pourra être utilisé contre vous. On s’en doutait un peu mais l’agitateur britannique Tom Scott et son imagination l’ont prouvé: Graph Search, ce moteur de recherche interne que Facebook a dévoilé la semaine dernière, est l’outil rêvé des espions et des stalkers en herbe.

Sur le tumblr «Actual Facebook Graph Searches» (De véritables recherches sur le graphe Facebook), il publie des résultats au mieux drôles, au pire carrément dangereux, surtout quand ils s’aventurent sur le terrain des préférences sexuelles ou politiques. S’il a pris soin d’anonymiser les captures d’écran, son initiative n’a pas été appréciée par tout le monde. L’agitateur a finalement décidé de fermer le site, estimant que son message était passé.

«Hommes musulmans qui aiment les hommes et habitent Téhéran»

Pour Mark Zuckerberg, Graph Search doit permettre de trouver «les restaurants près de chez moi que mes amis aiment» ou «les amies de mes amis qui sont célibataires et qui aiment Game of Thrones» ou encore «les amis de mes collègues qui sont managers chez BNP Paribas». Si les utilisateurs fournissent assez d’informations –ce qui est très loin d’être le cas pour l’instant– Facebook pourrait devenir le guide urbain, le site de rencontre ou l’agence de recrutement ultimes.

Sauf qu’en permettant de combiner des recherches comme le sexe, l’âge, le lieu géographique, les préférences sexuelles et politiques et tous les centres d’intérêts signalés d’un «like», les possibilités sont infinies. «Hommes mariés qui aiment les prostituées»? Plus de 100 résultats. «Les filles célibataires de mon quartier qui aiment les hommes et se bourrer la gueule?» Pareil. «Des mères catholiques qui aiment la marque Durex et habitent en Italie»? Il y en a. Le seul garde-fou: Facebook protège les profils des mineurs.

Les requêtes peuvent être encore plus sensibles. «Hommes musulmans qui aiment les hommes et habitent Téhéran»? Plus de 1.000 résultats (de nombreux ont toutefois coché «hommes et femmes» et n’ont a priori pas compris qu’il s’agissait de la préférence sexuelle, ndr). «Les entreprises qui emploient des gens qui aiment le racisme»? L’US Air Force et McDonalds arrivent en tête.  Si Pékin veut identifier les Chinois qui aiment le Falun gong, ce mouvement spirituel réprimé dans le sang, Graph Search a la réponse.

Des utilisateurs dans l’ignorance

A la décharge de Facebook, Graph Search ne recherche que dans les données publiques ou celles des membres de votre réseau qui les partagent avec leurs «amis» ou les «amis d’amis». En clair, le nouveau service ne modifie pas les réglages existants. Si des résultats ressortent, c’est que ces informations étaient déjà publiques. Mais comme souvent, de nombreux utilisateurs l’ignorent.

«Quoi!? Non, je ne savais pas que mes intérêts étaient publics», répond à 20 Minutes une utilisatrice américaine qui a listé le «SM» entre «Monet» et «Nietzsche». «Je possède un sex-shop à Los Angeles, et j’utilise Facebook pour mon marketing donc cela ne me dérange pas. Mais pour d’autres personnes, cela pourrait être embarrassant», poursuit-elle, avouant n’être «jamais trop allée dans les réglages».

Des réglages confus

Facebook a tellement modifié ses menus qu’il n’est pas facile de s’y retrouver. «Qui peut voir mes posts» est désormais directement accessible en un clic. Sauf que les «posts» ne concernent pas les «likes». Pour ces derniers, le réglage n’est pas dans le menu «vie privée» mais directement sur la page des intérêts, via un bouton «éditer», catégorie par catégorie.

En créant un nouveau profil, Facebook précise simplement, tout en bas de la page: «Les établissements scolaires, les employeurs et les images de profil sont publiques. Vous pouvez contrôler l’audience des autres photos que vous téléchargez sur Facebook.» Pour le reste, l’utilisateur est censé trouver tout seul la vingtaine de réglages différents de son profil. Et par défaut, ils sont presque tous publics (posts, photos, intérêts). Les deux seules exceptions: la religion et la politique (amis d’amis) et le téléphone mobile et l’adresse (amis).

Facebook pourrait très bien corriger le problème en mettant par défaut des réglages beaucoup plus strictes de partage, mais cela serait contre son intérêt sur le front publicitaire. Pour l’instant, Graph Search n’est déployé qu’au compte-gouttes, sur demande, pour les profils en anglais. Mais dans quelques mois, un milliard d’utilisateurs y aura accès. Et le merveilleux rêve de monde connecté de Mark Zuckerberg pourrait bien virer au cauchemar.*20minutes-le 24 janvier 2013.

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*Espionnage électronique de masse par les Etats-Unis, à travers Facebook

Facebook a révélé vendredi 15.06.2013, qu’il avait reçu au second semestre 2012 entre 9.000 et 10.000 demandes d’information des autorités américaines sur des utilisateurs, assurant ne pas systématiquement s’y conformer, en plein scandale né des révélations sur l’espionnage électronique de masse d’internet par les Etats-Unis.
Les requêtes des enquêteurs étaient fondées sur des faits allant de la disparition d’un enfant à des menaces terroristes présumées, en passant par des délits mineurs. Le nombre des comptes visés varie de 18.000 et 19.000 dans la même période des six derniers mois de 2012, a précisé Facebook sans révéler le nombre de fois où il avait répondu à ces demandes.
Facebook protège « de manière agressive » les données de ses utilisateurs, a assuré dans un communiqué Ted Ullyot, le principal avocat de la firme.
« Souvent, nous rejetons immédiatement de telles requêtes, ou demandons au gouvernement de réduire substantiellement leur nombre, ou bien encore nous leur donnons au cas par cas bien moins d’informations qu’ils n’en demandent. En tout état de cause, nous nous conformons strictement à ce que prévoit la loi », a-t-il ajouté.
Facebook fait face à un mouvement de réprobation de ses utilisateurs après les révélations par Edward Snowden, ex-consultant de la toute puissante agence de surveillance électronique américaine NSA , selon lesquelles le réseau social figurait parmi les neuf géants d’internet ayant fourni des données personnelles dans le cadre de son programme d’espionnage PRISM.
Les compagnies, parmi lesquelles figurent Apple, Google, Microsoft et Yahoo, ont démenti les affirmations selon lesquelles la NSA pouvait avoir accès directement à leur serveurs. Selon les autorités américaines, ce programme était destiné à aider à empêcher des attaques terroristes.
De son côté, Google a demandé cette semaine du FBI et au ministère américain de la Justice la permission de rendre public le nombre d’informations sur ses utilisateurs qu’il a dû livrer aux autorités dans le cadre des programmes de surveillance éventés par Snowden, la firme précisant qu’elle « n’a rien à cacher ».*AFP-15.06.2013.

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Photos sur le Web, une série de recommandations.

Plus de la moitié des internautes publient des photos sur Internet, sans forcément avoir la maîtrise de leur diffusion ni l’accord de leurs amis. La Cnil leur adresse une série de recommandations.

34% des Français qui postent des photos demandent toujours l'autorisation avant de «taguer».

Un chiffre résume l’étude que la Cnil a publiée mercredi sur la place des photos dans la vie numérique. En France, plus d’un internaute peut prendre une photo ou une vidéo d’abord dans l’intention de la publier sur Internet. Cette proportion monte à 65% chez les 13 à 17 ans, les plus sensibles à ce phénomène, selon un sondage réalisé par TNS Sofres pour la Commission nationale de l’informatique et des libertés*.

Avec le développement des réseaux sociaux, «la photo est en train de changer de nature», explique Isabelle Falque-Pierrotin, présidente de la Cnil. Elle devient un élément important de la «construction de son identité», passe très rapidement en ligne grâce aux smartphones et se propage de proche en proche. Des pratiques sont déjà profondément ancrées. Quatre personnes sur dix identifient leurs amis sur des photos grâce à des «tags». Ils sont près de 90% chez les 18 à 24 ans. Plus d’un Français sur deux sait qu’il existe des photos de lui sur Internet.

Dans ce contexte, «les internautes ont des attitudes relativement ambivalentes», remarque Isabelle Falque-Pierrotin. Ils savent que toutes les photos ne sont pas bonnes à partager, mais il y a une zone de flou entre ces principes et la réalité. Parmi ceux qui publient des photos, 44% demandent toujours l’autorisation de leurs amis avant la mise en ligne, et 34% avant de «taguer». Près des trois quarts taguent en supposant qu’ils en ont l’autorisation. De même, un Français sur quatre – et 40% chez les 18-24 ans – a déjà publié une photo «pour se moquer gentiment d’une personne», et 43% des personnes interrogées avouent avoir été «gênées» par une photo d’eux-mêmes publiée sur Internet.

Attention à la synchronisation automatique

Cette ambiguïté se retrouve autour de la question des paramètres de publication. Environ les deux tiers des Français (62%) disent contrôler avec soin les critères avant de publier des photos… mais seulement un tiers (31%) avouent bien connaître les paramètres de visibilité. Ils sont nombreux à ne pas les adapter systématiquement, soit parce qu’ils n’y pensent pas, parce qu’ils jugent les réglages trop compliqués ou difficiles à trouver. Fait encourageant peut-être, ce sont les plus jeunes qui se débrouillent le mieux avec ces réglages.

La Cnil adresse toute une série de recommandations aux Français, que l’on pourra retrouver en détail sur son site Internet. Il est par exemple conseillé de ne pas mettre la même photo de profil partout (par exemple sur un site de rencontre et sur un réseau professionnel), et de limiter l’accès à ses publications. Il convient aussi d’utiliser avec modération les outils de tags, car ils peuvent être utilisés par les sites pour de la reconnaissance faciale. La Cnil suggère aussi de ne pas utiliser les services de partage automatique de Facebook ou le «Flux de photo» d’Apple, même si les photos ne sont pas partagées, car elles peuvent compliquer la suppression de ses fichiers.*Le Figaro-12.12.2012.

* Sondage mené par Internet du 13 au 20 novembre sur un échantillon national de 1554 personnées âgées de 13 ans et plus.

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**Un projet du site TMZ fait trembler les stars du sport

Depuis plusieurs semaines, TMZ a révélé plusieurs maîtresses supposées du golfeur.
Depuis plusieurs semaines, TMZ a révélé plusieurs maîtresses supposées du golfeur.

Après avoir révélé les infidélités de Tiger Woods, le site américain s’apprête à lancer TMZSports.com. De quoi porter un sacré coup à l’industrie du sport et à l’image de ses stars.

coeur- Sportifs, tremblez, TMZ s’apprête à vous traquer. Le site d’actualités people américain, célèbre pour avoir révélé au monde la mort de Michael Jackson et les infidélités de Tiger Woods, devrait lancer dans les prochains mois TMZ.Sports.com, dédié aux potins du sport.L’annonce, révélée par le New York Times, fait déjà grincer des dents outre-Atlantique. Jusqu’ici, en effet, l’actualité sportive était principalement assurée par la chaîne ESPN (entertainment Sport Programming Network Incorporated) et plusieurs sites Internet. Des prouesses sportives, des matchs ou encore les montants des cachets des sportifs y figuraient, certes, mais point de rumeur concernant leur vie privée.

TMZ, donc, s’apprête à secouer ce marché. Le site, qui attire tous les mois environ 19 millions de personnes -15 millions rien qu’aux Etats-Unis selon quantcast.com- devrait déployer d’importants moyens pour la mise en place de ce projet grâce aux fonds injectés par sa maison-mère, Time Warner.

5,5 millions de visiteurs en 48h pour Tiger Woods

En 2007, déjà, le site dont les initiales signifient «thirty-mile zone», pour désigner les 30 miles les plus people d’Hollywood avait réfléchi au lancement d’une déclinaison, TMZ DC [infos sur Washington, ndlr], avant que le projet n’avorte.Il entend bien cette fois aller jusqu’au bout de son idée avec TMZSports.com, dont le nom de domaine a déjà été déposé.

Et les récents évènements concernant les infidélités de Tiger Woods lui ont prouvé que le marché était juteux, même si, selon sportsBYbrooks, l’idée avait déjà germé dans l’esprit du rédacteur en chef journaliste-avocat Harvey Robert Levin avant que le scandale n’éclate. Selon le cabinet comScore, le site a attiré près de 5,5 millions de visiteurs le week-end où il a sorti son scoop. Contre 3,2 millions à la même date l’année précédente.

Mais la popularité du site ne remonte pas au mois dernier. Crée en 2005, il est parvenu à se faire connaître dès juillet 2006, lorsqu’il révéla en premier l’arrestation de Mel Gibson, ivre au volant, qui avait proféré des menaces racistes aux policiers qui tentaient de l’interpeller. Autre booster d’audience pour le site, qui lui donna accès à une notoriété mondiale : l’annonce en avant-première du décès de Michael Jackson, en juin dernier.

Le site accusé de verser des pots de vin

Des scoops montrés du doigt par une grande majorité des médias américains, qui accuse TMZ de verser d’importants pots de vins, notamment aux policiers. Dernier soupçon en date : la photo du visage tuméfié de la chanteuse Rihanna, suite à une violente altercation avec son ami de l’époque, Chris Brown. Un cliché pris par les autorités dans le cadre de l’enquête qui a atterri quelques heures seulement après le drame sur le site.

Pour l’heure, aucun autre média consacré aux sports n’est réputé pour avoir de telles pratiques. D’autant plus que la plupart d’entres eux ont d’importants partenariats, notamment avec des fédérations sportives. C’est par exemple le cas du très puissant ESPN, qui collabore étroitement avec la NFL (National Football League), MLB (Major League Baseball) ou encore la NBA (National Basketball Association). Dans de telles conditions, comment la chaîne pourrait-elle se permettre de diffuser une information portant atteinte à la vie privée d’un sportif ? TMZSports.com, lui, n’aura pas à s’embarrasser de ce genre de considération.

Au-delà des médias, c’est également l’univers des contrats publicitaires qui pourrait prendre un sacré coup. L’exemple de Tiger Woods est frappant : la révélation de ses infidélités lui a fait perdre de nombreux contrats, dont la marque de boissons Gatorade, l’opérateur AT&T ou encore le groupe de conseil Accenture. Gillette, pour sa part, utilise l’image du golfeur le moins possible. Selon une étude réalisée par deux professeurs d’économie de l’Université de Californie, ses déboires conjugaux pourraient avoir coûté aux actionnaires de ses entreprises partenaires entre 3,5 milliards à 8,4 milliards d’euros.

Autre point noir : c’est toute une image du sport qui risque d’être dénaturée. Jusqu’ici, les sportifs américains bénéficiaient en effet d’une image dans l’ensemble positive, sans grand scandale. L’apparition de TMZSports.com pourrait bien changer la donne. La cote de popularité de Tiger Woods s’est considérablement dégradée depuis ses aveux d’infidélité. Pour preuve, selon un sondage réalisé mi-décembre par USA Today/Gallup, 33% des Américains ont une image positive du golfeur. En 2000, ils étaient 88%. (Le Figaro-06.01.2010.)

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Une nouvelle génération de médias sociaux pourrait inquiéter Facebook

Et si Facebook était partie sur un mauvais pied parce que née sur un ordinateur et pas sur un téléphone mobile ? Telle est la question qu’on peut se poser quand on voit l’impressionnante progression de trois entreprises asiatiques qui totalisent ensemble pas loin de 400 millions d’utilisateurs et grandissent à vitesse vertigineuse. A la différence du méga média social que nous connaissons tous elles sont parties des smartphones et s’appuient sur les conversations plus que sur les relations. De quoi s’agit-il ?

WeChat est la première application chinoise pour Smartphone qui commence à être adoptée hors de l’empire du milieu (où son équivalent local est connu sous le nom de Weixin). Lancée en 2011 par Tencent, la plus grosse compagnie online, elle avait déjà plus de 200 millions d’utilisateurs en septembre (y compris en Asie du Sud Est, aux États-Unis et en Grande Bretagne) deux fois plus qu’au mois de mars. Comme le dit The Guardian, l’application est « semblable » à WhatsApp mais offre « beaucoup plus » de fonctionnalités. Il est vrai qu’on y trouve un peu de Twitter, un peu de Facebook, un peu d’Instagram et un peu de Skype… entre autres. Elle permet aussi d’envoyer des messages parlés comme un walkie-talkie.

En Corée c’est Kakao Talk qui domine (Tencent a pris 14% du capital). Elle revendiquait 60 Millions d’utilisateurs en septembre quand j’ai interviewé Yujin Sohn, vice-présidente chargée du développement global. Les fonctionnalités se ressemblent mais « Nous avons démarré avant WeChat et pouvons faire tout ce qu’ils font » m’a-t-elle expliqué. « Mais nous avons, en plus, les appels gratuits ce qu’ils n’ont pas encore ». En fait les Chinois auraient eu du mal à gagner le marché coréen et vice-versa. Les deux entreprises se sont alliées mettant dans la corbeille l’une sa technologie et l’autre ses ressources financières.

Le dernier membre du trio est Line l’émanation japonaise d’une société coréenne (NHN ou Next Human Network, dont le fondateur de Kakao a été le patron en son temps… autant dire que les liens entre les trois sociétés ne manquent pas). Ils avaient 60 millions d’utilisateurs en septembre (dont un peu moins de la moitié au Japon, alors que la proportion des utilisateurs coréens de Kakao Talk semble plus près des 90% selon Jun Masuda exécutive officer de Line) et pensaient atteindre les 100 millions d’ici la fin de l’année.

Selon Masuda, « l’interface graphique et la stratégie sont très semblables car nous provenons tous les deux de la même entreprise ».

Comme Sohn, Masuda insiste sur la communication. « Nous ne sommes pas un réseau social, nous sommes un service de messagerie, » m’a-t-il expliqué. « Les messages sont plutôt courts ce qui permet des échanges rapides, plutôt comme une conversation. »

Pour Sohn, la grande différence avec Facebook est que « nous sommes nés sur le mobile » alors que pour Masuda « la révolution des smartphones nous offre une chance d’étendre les services de messageries et de communication. Les États-Unis ont Facebook mais n’ont pas encore de service de messagerie dominant. C’est pourquoi nous nous intéressons d’abord au marché asiatique avec l’intention ensuite de nous étendre ».

La différence peut sembler une question de nuance mais elle leur apparaît comme essentielle. L’explication la plus précise m’en a été donnée par Yujin Sohn (Kate pour les occidentaux) pour qui « Facebook est plus une plateforme sociale avec des fonctionnalités de communication alors que nous sommes une plateforme de communication avec des éléments sociaux. Les smartphones sont faits pour ça alors que les ordinateurs n’ont pas été conçus pour communiquer, même si tout se recoupe partiellement. Facebook a du mal sur le mobile parce qu’elle est née dans un environnement qui n’est pas centré autour de la communication. Nous sommes différents parce que nous sommes nés sur des planètes différentes. »

WeChat et ses sœurs y voient un avantage et se considèrent bien placées pour rivaliser, un jour, avec Facebook.

Moins parce qu’elles partent des immenses marchés asiatiques que parce qu’elles sont nées avec les smartphones et qu’elles demandent à tout nouveau venu l’accès à son carnet d’adresse. Les réseaux fondés sur les relations déclarées – comme Facebook – tendent à donner un graphe social plat ou statique alors que ceux qui reposent sur la communication et donc sur les relations réelles peuvent donner un graphe dynamique correspondant mieux à la réalité des échanges. Les deux modèles se recoupent partiellement mais le point de départ et donc, potentiellement, d’arrivée sont sensiblement différents.**Francis Pisani.winch.5-Blogs du Monde-17.12.2012.

smartphones-china

**A woman uses her smartphone in Beijing. WeChat is being tipped as China’s first smartphone app to be a big seller worldwide.

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47 réponses à “Facebook pour exposer sa vie privée”

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