L’internet en Algérie

 

**La percée d’internet en Algérie

13 millions de connectés quotidiennement

Une étude récente sur internet et les réseaux sociaux démontre que les TIC sont devenus un véritable phénomène de société.
Les technologies de l’information ont ainsi pris de plus en plus de place dans la vie quotidienne des Algériens.

Plus de 13 millions d’Algériens âgés de 15 ans et plus surfent chaque jour sur internet — soit 46% de cette frange de la population — et environ 10,82 millions d’Algériens de cette catégorie d’âge fréquentent quotidiennement les réseaux sociaux, soit 38% de la population, selon une enquête sur «Internet et les réseaux sociaux en Algérie», réalisée en février 2017 par la société spécialisée Immar Research & Consultancy.

Une étude qui met en évidence plusieurs indicateurs et la profonde mutation de la société algérienne concernant son rapport avec les TIC en général.

L’étude démontre que les TIC sont devenus un véritable phénomène de société et il n’y a aucun doute sur le fait que la tendance va encore s’accélérer, les technologies de l’information ayant pris de plus en plus de place dans notre vie quotidienne.

Au niveau régional, cette pratique est assez homogène : une prééminence de la région Est (49%), suivie du Centre (46%) et des régions Ouest et Sud (44% chacune). IMMAR qualifie internet de «média des jeunes» tant le critère d’âge est déterminant des comportements vis-à-vis de ce média, notant que 77% des 15-24 ans, 55% des 25-34 ans, 32% des 35-44 ans, 21% des 45-54 ans et 17% des 55 ans et plus surfent chaque jour sur internet.

Facebook est le réseau social le plus fréquenté avec plus de 9,7 millions d’Algériens de 15 ans et plus qui visitent quotidiennement ce site. Ils sont plus de 3,7 millions âgés de 15 ans et plus à aller chaque jour sur YouTube, plus de 500 000 sur Google et Instagram (réseau social des photos/vidéos) et plus de 300 000 sur le site algérien Ouedkniss, spécialisé dans la vente sur internet.

La fréquentation des sites de divertissement (jeux, musique, radio, films, vidéos, télévision, YouTube…) représente 21% des utilisateurs d’internet, alors que ceux qui communiquent par vidéoconférence comme Skype, Viber et WhatsApp représentent 11%. Ainsi, les trois composantes de la société (individus, organisations et Etat) sont impactées par ces évolutions : l’Algérien devient citoyen du monde et s’affranchit avec facilité des frontières géographiques où il se trouve, l’organisation devient une «entreprise-réseau», son marché et ses concurrents sont situés partout dans le monde et l’Etat est obligé de promouvoir la société de l’information pour ne pas rester en marge du développement. C’est la condition sine qua non du développement économique et social. Les technologies ne sont plus de simples outils, mais de véritables facteurs économiques et sociaux indispensables.

L’Algérie, un marché à fort potentiel d’acquéreurs de smartphones

Un chiffre à retenir : 77% des internautes se connectent via les smartphones. Le téléphone est devenu un compagnon, on ne peut plus s’en séparer. La continuité de croissance du marché de la téléphonie sera constante ; l’Algérie reste un marché à fort potentiel d’acquéreurs de smartphones, d’où l’intérêt des nombreuses marques nationales ou internationales qui jouent en Algérie la carte de l’innovation pour favoriser les achats de renouvellement. Une innovation qui concerne désormais davantage les usages que la technologie.

Au début des années 2000, il y avait des téléphones mobiles et peu d’internet. Actuellement, la majorité a un téléphone mobile connecté à internet. 82% des internautes se connectent depuis leur maison, 16% de leur lieu de travail, 2% au Wifi public gratuit, 2% des cybercafés et 14% à partir d’autres endroits (voisins, parents, amis).

Il est à signaler le déclin de l’activité cybercafé. Pour ne pas disparaître, ce dernier propose d’autres services : l’assistance technique en cas de problème, la numérisation de documents, l’impression, l’utilisation de certains logiciels professionnels non disponibles sur les PC à domicile et la conversion de fichiers et documents. Pour accéder au Web, 49% des internautes utilisent l’ADSL (haut débit filaire), 41% la 3G mobile, 11% la 4G LTE, 4% la 4G mobile et 2% la 2G. IMMAR note que plus de 13,3 millions d’Algériens de 15 ans et plus possèdent un smartphone, soit 47% de la population de cette catégorie d’âge (50% de femmes et 44% d’hommes).

Il précise que les plus jeunes sont, de loin, les mieux équipés, ajoutant que 69% des 15-24 ans et 60% des 25-34 ans ont déclaré posséder un smartphone, alors qu’ils ne sont que 38% des 35-44 ans, 26% des 45-54 ans et seulement 16% des 55 ans et plus. Le smartphone connaît une pénétration de 50% chez les populations urbaines âgées de 15 ans et plus et seulement 33% chez les ruraux de la même classe d’âge.

9% des internautes effectuent, quant à eux, des recherches pour des besoins professionnels, 7% lisent la presse quotidienne en ligne, 4% consultent leurs messageries et envoient des e-mails, 4% téléchargent des films, musiques et jeux, 2% suivent et téléchargent des cours en ligne et 2% des logiciels. L’accès à internet grâce à la 3G et 4G, l’explosion du marché des smartphones, le prix de la connexion à la portée de tous ou presque ont propulsé les Algériens, comme tout autre peuple connecté, dans un monde accessible par un simple clic.
 **Kamel Benelkadi / el watan / 16 avril 2017

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*L’internet mobile a transformé la société algérienne

L’internet mobile constitue le fer de lance de la transformation de la société algérienne où la moitié des utilisateurs pensent qu’il est important d’accéder au net partout, a souligné une étude sur l’usage des TIC en Algérie présentée vendredi à Stockholm.

Réalisée par l’observatoire ConsumerLab de l’équipementier Ericsson, « la population urbaine voit dans les TIC un moyen de transformer la société algérienne en une société moderne, efficace et tournée vers l’avenir ». L’analyse, première du genre à être effectuée depuis dix ans en Afrique du Nord, a été menée dans les six plus importantes villes du pays à savoir Alger, Sétif, Oran, Blida, Constantine et Ouargla. Elle porte sur un échantillon de 817 personnes et les avis recueillis s’appliquent à 9 millions de consommateurs vivant dans les zones urbaines algériennes. 

Elle démontre que 50% des utilisateurs algériens pensent qu’il est important d’accéder à Internet partout et que le nombre d’usagers de la « data mobile » pourrait doubler dans les 12 prochains mois. L’étude révèle que les plus grands consommateurs d’Internet sont les jeunes avec 74%, dont la tranche d’âge est comprise entre 15 et 24 ans suivi de 63% entre 25 et 34. Un tiers des utilisateurs d’Internet y accède grâce à leur smartphone et 63% des personnes souhaitant acheter un téléphone dans les 12 prochains mois achèteront un smartphone, ajoute l’étude d’opinion. Il est souligné que la population « technophile » ne cesse de croître en Algérie, parmi laquelle plus de 50% souhaitent exploiter la technologie à des fins principalement d’éducation et de savoir. -
Alors que la majorité des Algériens continuent à accéder à l’Internet à partir de leur domicile, la moitié des personnes interrogées déclarent qu’il est important pour eux d’y accéder partout, une demande qui, pour être satisfaite, nécessite d’accroître les débits de l’Internet mobile et la performance des réseaux. Par ailleurs, l’étude confirme l’émergence d’une nouvelle logique, dans laquelle le pouvoir de consommation, le choix et le contenu à la demande sont déterminants. Ainsi, vitesse et fiabilité figurent parmi les principaux critères de sélection d’une connexion Internet tandis que la performance du réseau constitue le premier souci des utilisateurs mobiles.*lemidi libre-09.11.2014

*11 millions d’internautes en Algérie

L’Algérie compte 11 millions d’utilisateurs de l’Internet  haut débit et via le mobile, a indiqué jeudi le ministre de la Poste et des  Technologies de l’information et de la communication, Moussa Benhamadi.

« En tout, 11 millions d’Algériens utilisent actuellement Internet, contre 10 millions en 2011″, a précisé le ministre dans un entretien à l’APS à la veille de la journée mondiale des telecommunication et de la société de l’information (17 mai).

Pour ce qui est du nombre global d’abonnés à l’Internet, il est de 1,6  million, soit 1,3 million d’abonnés à Algérie Télécom (Adsl) et environ 300.000 autres au réseau Internet via le mobile, a-t-il relevé.

Il a expliqué que les usagers de l’Internet (11 millions) sont représentés par les abonnés à l’Adsl, les ménages et d’autres catégories sociales se connectant par le biais des réseaux d’entreprises ou des institutions (santé, l’enseignement  supérieur et l’éducation nationale).

M. Benhamadi a estimé aussi que l’abonnement à l’Internet en Algérie  « n’est pas coûteux » et demeure à la portée de tout le monde.  »L’Algérie figure parmi les pays où la connexion à l’Internet est la moins chère du fait de la gratuité de l’accès illimité à tous les services,  lesquels sont payants dans d’autres pays », a-t-il estimé.

Cependant, cet accès illimité et non facturé au volume entraîne « des goulots d’étranglement » sur le réseau Internet, ce qui explique la lenteur du débit de la connexion, a-t-il dit.

Le ministre a assuré que la qualité de la connexion s’améliorera  progressivement à la faveur de la généralisation du raccordement par fibre optique,  en remplacement des câbles en cuivre.

Pour ce qui est de la téléphonie mobile de troisième génération (3G),  prévue d’être lancée en Algérie, la tarification ne sera pas identique à celle de l’Adsl, laquelle est à un prix fixe en illimité, selon le ministre.  « Avec l’avènement de la 3G, des packs seront proposés aux abonnés à  différents prix et en fonction du volume de la connexion », a-t-il indiqué, faisant  observer que le lancement de la 3G nécessite la mise en place d’un  réseau national en fibre optique et équipements hautement développés.*El Watan avec APS-16.05.2013.

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Coupure du câble sous-marin à Annaba : Importante panne du web

Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte*Le câble de fibre optique endommagé au large d’Annaba  a été réparé mardi 27 octobre 2015, vers 4 heures du matin et les services de l’internet sont  rétablis, a appris l’APS auprès des services d’Algérie Télécom (AT). 

« Algérie Télécom annonce le rétablissement et le retour à la normale  du trafic et des services de l’internet depuis mardi à 4 heures », a indiqué  le directeur de la communication d’AT, Abdelmalek Touati.         

La remise en état du câble en question, qui relie Annaba et Marseille  (France), a été effectuée par les équipes techniques, dont trois ingénieurs  algériens d’AT, à bord du navire câblier Raymond Croze, à 13 km environ de la  côte de Sidi-Salem, près d’Annaba, a ajouté cette source, précisant que le câble  réparé sera remis à l’eau « dans la journée ». Par ailleurs, un procès-verbal à l’encontre du commandant du navire  dont l’ancre est à l’origine du sectionnement du câble optique, est « en cours  d’élaboration », a indiqué le commandant du groupement territorial des Garde-côtes,  Abdelhakim Bouchbit, sans révéler l’identité du bateau en question.*APS-mardi 27 octobre 2015

*Précisions sur le câble sectionné 

A la suite des déclarations du directeur de la communication d’Algérie Télécom et membre de la cellule de crise, Abdelmalek Touati, qui a affirmé ce lundi que les deux bouts du câble sectionné ont été reliés avant de procéder au soudage, un spécialistes des Technologies de l’information et de la communication (TIC), Djamel Boudah, a tenu à apporter les précisions suivantes.

1/ les bouts de câbles repêchés doivent d’abord être testés en les coupant jusqu’à la partie saine car l’eau peut s’être introduite (à quelques mètres selon).

Une fois les bouts assainis, on les dénude et ensuite on passe à la phase soudure sur le bateau, soit en mettant un joint supplémentaire soit en utilisant une autre technique.

Le câble étant toujours ouvert, on procède à l’action de soudage. Une fois que celle-ci est couronnée de succès, on demande aux stations de Sidi Salem (Annaba), Bizerte (Tunisie) et de Marseille (il y en a 2 : 1 de France télécom et 1 de Verizon), de procéder aux tests du signal.

Si ces tests sont concluants, c’est à ce moment uniquement que les techniciens du bateau procèderont à la mise en place des protections du câble afin de relier les 2 bouts de câble pour rendre homogène cette partie touchée par le sinistre et puis sa remise à l’eau.

2/Les trois ingénieurs d’Algérie télécom (AT) sont présents sur le bateau (ceux de France Télécom (FT) probablement),  en tant que maîtres d’œuvres, car la responsabilité revient au consortium et l’intervention n’est du ressort ni de AT ni de FT.*Par Mourad Arbani | 26/10/2015 | algerie1.com

*Un navire étranger non identifié à l’origine de la rupture du câble

Coupure du câble sous-marin à Annaba :  Importante panne du web

Depuis jeudi 22 octobre 2015, l’Algérie connaît une forte perturbation du réseau internet, voire une inaccessibilité totale au web.

En dépit de nombreuses tentatives, les citoyens de plusieurs régions du pays n’ont pas pu avoir accès à leurs réseaux sociaux à partir de leur domicile ni des cybercafés et plusieurs entreprises n’ont pas pu recevoir ni envoyer leurs mails professionnels. Une situation qui a engendré des désagréments et perturbé leurs activités. Les dysfonctionnements vont encore durer quelques jours et pénaliser les 10 millions d’abonnés à internet en Algérie. Notre pays risque-il le black-out qui va l’isoler du monde ? Algérie Télécom (AT), à travers un communiqué de presse, a tenté de rassurer ses clients en informant qu’«une coupure sur le câble sous-marin en fibre optique du SMW4, reliant Annaba à Marseille, est survenue jeudi 22 octobre à 12h43. Les investigations ont permis de localiser la coupure à 15 km au large de Annaba». L’opérateur ajoute que «ce support véhiculant une grande partie du trafic internet, des perturbations seront enregistrées sur le trafic ADSL». AT précise en outre que «le dispositif de réparation a été enclenché par le consortium international Mecma, qui est en charge de la maintenance du SMW4». Algérie Télécom a pris des dispositions pour atténuer l’impact de cette coupure qui affecte le trafic internet global. Mais cette situation risque de durer car les travaux de réparation du câble pourraient prendre plusieurs jours en fonction des conditions météorologiques dans la région. Dans un deuxième temps, Algérie Télécom a notifié à l’Autorité de régulation de la poste et des télécommunications (ARPT) l’information de cet incident qui a causé des désagréments aux abonnés internet d’Algérie Télécom et des autres opérateurs auxquels AT fournit la bande passante. L’opérateur a ajouté que la bande passante restante, acheminée via le câble sous-marin Alger-Palma dénommé AlPal 2, permettra de «pourvoir dans une mesure raisonnable, grâce à son optimisation, au maintien de la continuité du service à laquelle il est tenu en vertu des dispositions de son cahier des charges». L’ARPT affirme suivre «avec attention les développements de ce dossier auprès de l’opérateur et tiendra informé le public de ses évolutions». L’Algérie, à travers l’opérateur historique, dispose d’une bande passante internet qui transite par un maillage de liaisons sous-marines à l’international porté par SeaMeWe4 (reliant Annaba à l’Europe) d’une capacité de 640 Gbps, et par AlPal de 80 Gbps. «Alors que nous sommes à moins de 500 km des grandes routes d’internet, nous ne possédons pas 3 ou 4 sorties (et 3 ou 4 entrées) pour créer une vraie redondance et avoir plusieurs fournisseurs», s’insurge Abderrafiq Khenifsa, directeur de la publication spécialisée IT Mag. Cet incident démontre la grande dépendance de l’Algérie aux câbles en fibre optique qui constituent l’infrastructure d’internet. Les câbles sous-marins sont les principales sources de bande passante pour notre pays. Des internautes algériens utilisent internet mécaniquement sans savoir que la transmission de l’information s’effectue majoritairement par câble sous-marin. Il faut savoir qu’internet c’est environ 300 câbles au fond des mers et océans qui assurent la communication entre les internautes à travers le globe. 99% du trafic mondial dépendent donc de ce réseau sous-marin : des données informatiques bien entendu, mais aussi la radio, la télévision ou encore les appels téléphoniques. Certains spécialistes rappellent qu’un projet datant d’au moins 13 ans pourrait amortir le choc : le point d’échange internet ou GIX (Global Internet Exchange) qui permet une interconnexion directe entre les fournisseurs algériens d’accès au web sans passer par des réseaux étrangers. «Il sera opérationnel au début de l’année 2015», avait annoncé Zohra Derdouri, ex-ministre de la Poste et des TIC, précisant que les cahiers des charges sont «prêts et concernent tous les opérateurs qui font du trafic internet comme ceux de la téléphonie mobile (Mobilis, Ooredoo et Djezzy), de la téléphonie fixe (Algérie Télécom) et des FAI (fournisseurs d’accès à internet)». Un dossier sensible sur la table de la nouvelle ministre, Houda Iman Feraoun. La mise en place du GIX en Algérie permettrait un gain économique et des avantages dans le temps de latence (temps de réponse réduite au maximum entre deux internautes connectés) ainsi que dans la bande passante. Les observateurs imputent aussi cette situation à un manque de vision et de stratégie TIC dans notre pays. Signalons que cette coupure intervient à la veille de l’ouverture du Salon Med-IT (du 26 au 29 octobre) et de l’organisation d’un atelier-débat de Nabni avec une interrogation : «Quel virage numérique pour l’Algérie ?»*Kamel Benelkadi / el watan- samedi 24 octobre 2015

**Les leçons d’une coupure

La rupture du câble Internet sous-marin à fibre optique reliant Annaba à Marseille provoque, depuis jeudi, des coupures et des perturbations de la connexion Internet à travers l’Algérie. Les travaux de soudage de la ligne devraient se terminer d’ici la fin de la semaine, selon l’opérateur Algérie Télécom (AT).

Aujourd’hui, un constat se pose : cette coupure ne fait que révéler l’ampleur des insuffisances du pays en matière d’infrastructures, souligne la fragilité de l’opérateur AT et renseigne sur le degré de modernité de l’économie algérienne. Explications.

Faiblesse du réseau d’Algérie Télécom…

Suite à la rupture du câble sous-marin, AT a perdu 80% de ses capacités. Cette coupure révèle le sous-développement des infrastructures de l’Algérie. Il n’y a pas pourtant pas de miracles : pour avoir un réseau filaire performant, il faut accepter de consentir des investissements importants dans le développement des infrastructures. Pour cela, il faut donner les moyens financiers à Algérie Télécom.

À défaut, le gouvernement pourrait donner l’autorisation au secteur privé algérien d’acquérir de la bande passante supplémentaire. Les connexions ADSL ne sont pas les seules concernées par cette panne. Les abonnés 3G de tous les opérateurs (Djezzy, Mobilis et Ooredoo) sont également touchés. Et pour cause : Algérie Télécom n’a pas uniquement le monopole sur l’ADSL, il l’exerce également sur la bande passante Internet. Faute d’autorisations –depuis l’affaire Djezzy – pour lancer leurs propres projets de câbles, les opérateurs mobiles dépendent d’Algérie Télécom.

… et de l’économie algérienne

Aucun pays développé ne peut se permettre une coupure d’Internet durant une semaine. Pourtant, c’est ce que subissent l’Algérie et son économie. Ailleurs, une telle panne aurait occasionné des milliards de dollars de pertes quotidiennes aux entreprises. En effet, de nombreux acteurs importants tels les banques, les sites de vente en ligne, les fournisseurs Internet et autres services sont largement dépendants d’Internet.

Ainsi, l’on en vient à être soulagé du faible degré de modernité de l’économie algérienne et l’on se rend compte du retard important dans le pays. Ceci sans parler de l’économie numérique, dont Internet est l’épine dorsale. Contrairement aux déclarations enthousiastes de divers responsables, cette semaine sans connexion a démontré que l’Algérie est un pays qui a un retard considérable en terme de développement numérique.

Pire, en révélant les faiblesses patentes du réseau, cette coupure peut avoir un effet dissuasif sur les investisseurs et les entreprises qui seraient tentées de se lancer dans les services en ligne, à l’image des banques. Pour ne rien arranger, les déclarations péremptoires du premier responsable d’AT qui refuse de se remettre en question et qui préfère pointer du doigt le comportement des Algériens, reflète un manque de vision dans le domaine.

Des choix de stratégie douteux

Algérie Télécom est par essence un opérateur de réseau. C’est son cœur de métier. Seulement, au lieu de consolider d’abord son cœur de métier en priorité – développement du réseau filaire – l’entreprise publique a lancé une série d’expérimentations douteuses et coûteuses ces dernières années. À l’image de l’Internet de 4e génération fixe (4G LTE), du Wimax ou autres technologies qui sont des échecs technologiques et commerciaux. AT a mis la charrue avant les bœufs. En jouant aux « apprentis-sorciers » avec des entreprises étrangères, particulièrement chinoises, Algérie Télécom a transformé le pays en une sorte de laboratoire pour toute sorte de technologies. Celles-ci se sont avérées inadaptées ou obsolètes dans le contexte algérien. Ces investissements contestables ont été réalisés en partie grâce à des aides de l’État et à travers le lancement d’un emprunt obligataire.

La neutralité de l’Internet en question

De la conférence de presse d’Azouaou Mehmel, P-DG d’Algérie Télécom, l’on peut retenir un élément important : la remise en cause de la neutralité d’Internet. C’est ce qui ressort de la remarque du dirigeant sur l’utilisation des réseaux sociaux et autres sites de loisirs.

Sur ce point, le responsable a raison. La question se pose en effet dans des pays comme l’Algérie, où la mise à niveau des infrastructures demande de lourds investissements, souvent en devises. En effet, il semble judicieux de passer à une restriction de l’accès vers certains sites. L’organisme américain de classement des sites Internet Alexa, révèle que les sites pornographiques, de streaming (vidéos en ligne) et de téléchargement figurent en bonne place des fréquentations algériennes.

Ces sites sont de gros consommateurs de bande passante (flux de données sur Internet). Étant hébergés sur des serveurs puissants, les requêtes vers ces sites sont traitées en priorité. Au vu de la faiblesse des capacités en Algérie, ces différents sites bloquent et ralentissent l’accès.

Ainsi, il n’est pas aberrant, loin de toute considération morale ou éthique, de restreindre l’accès à ces sites, au moins durant les horaires de travail. De cette façon, la connexion serait beaucoup plus fluide et profiterait réellement à l’économie algérienne.* lundi 26 octobre 2015 | Par Tewfik Abdelbari | tsa

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*Toutes les mesures légales ont été prises par le ministère des Transports et par les forces navales algériennes pour permettre à ce navire technique d’accéder à la zone maritime en question et d’entamer l’opération d’entretien, a indiqué le directeur de la communication à Algérie Télécom et membre de la cellule de crise, Abdelmalek Touati.Une cellule de crise avait été installée dès la rupture de l’accès à l’internet pour suivre la situation, selon la même source qui a précisé que le lieu de la rupture se trouve à 13 km au large de la plage de Sidi Salem. « Une ancre jetée par un des deux navires ayant transité par la zone, dont un battant pavillon maltais, pourrait être à l’origine de cette panne, a fait savoir M. Touati, ajoutant que trois ingénieurs d’Algérie Télécom spécialisés dans la câblerie sous-marine ont été chargés de participer à l’opération de remise en état dont la durée n’a pas été précisée.(Aps)

****Une plainte a été déposée contre X.

Les travaux de réparation de la panne, à l’origine d’importantes perturbations du réseau ADSL, auxquelles sont confrontés les internautes depuis jeudi après-midi, ne seront pas entamés avant ce samedi soir, ont indiqué des responsables d’Algérie Télécoms.

En effet, le bateau du consortium international  Mediterranean Cable Maintenance Agreement (Mecma), chargé des travaux de réparation de la coupure du câble sous-marin à fibre optique, n’est attendu que dans la soirée d’aujourd’hui  sur les lieux de l’incident au large d’Annaba ou le câble reliant Annaba à Marseille a subi la rupture. Le câblier italien a pris départ hier depuis l’Italie. Ce fameux cable aurait été endommagé par un navire de passage dans cette zone qui accostera dans les prochains jours au port d’Alger. Le navire soupçonné d’être à l’origine de cette coupure semblable à celle survenue en 2009, qui avait pris 7 jours pour sa réparation, sera contrôlé par les gardes-cotes déjà alertés. Néanmoins pour le moment Algérie Télécom a déposé une plainte contre X. *Par Mourad Arbani | 24/10/2015 | .algerie1.com/

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Un rapport d’Akamai, leader mondial des services de réseau de diffusion de contenu, classe la qualité de débit internet en Algérie à la dernière place.

Le rapport intitulé «State of the internet Q1(2016)» souligne que notre pays est devancé par plusieurs pays africains avec une vitesse de connexion moyenne minimum de 2,2 Mbps.

Il est derrière la Tunisie (4 Mbps), le Maroc (3,9 Mbps), l’Egypte (3,7 Mbps), le Kenya (5,9 Mbps) et l’Afrique du Sud (4,8 Mbps). Ainsi, les opérateurs nous promettent des centaines de mégabits par seconde (Mbps), mais la réalité est bien moins flamboyante. En dépit des discours officiels, l’Algérie arrive difficilement à progresser dans ce domaine.

Le retard pris par l’Algérie aura des répercussions négatives sur le développement de l’économie numérique. «Il est honteux qu’en 2016, on soit fier d’avoir en moyenne du 2 Mbps alors que des sociétés effectuent des transferts de données, envoient et reçoivent des fichiers. L’économie numérique veut dire que les plateformes de paiement doivent être connectées.

Le ministère délégué auprès du ministère des Finances chargé de l’Economie numérique et de la modernisation des systèmes financiers sera un moyen de pression sur Algérie Télécom et le gouvernement algérien pour aller vers la numérisation de l’économie qui pourra être le sauveur et nous sortir de la dépendance aux hydrocarbures et permettre aux entreprises de passer cette étape avec facilité», a affirmé Iheb Tekkour, expert dans les TIC, lors d’une déclaration à une chaîne de télévision.

Le chantier est énorme, car le pays demeure à la traîne dans le domaine numérique. Pour preuve, la contribution des TIC au PIB reste insignifiante et ne dépasse pas les 2,9% alors que la moyenne mondiale est de 7%. L’Algérie était classée à la 120e place sur 143 pays, selon le rapport 2015 sur les évolutions réalisées par le pays en matière des TIC du Forum économique mondial. Ajouté à cela la faiblesse du taux de paiement par carte qui ne représente que 1% des transactions bancaires !

Les services en ligne à la disposition des citoyens, facilités par internet, leur donneront envie de se connecter davantage pour accéder à encore plus d’informations et, pourquoi pas, effectuer des démarches sans bouger de chez eux ou mieux encore, en toute mobilité ! Mais cela ne sera possible qu’à la condition que le débit augmente.

Contribution insignifiante au PIB

La demande d’informations en ligne devrait être telle que cela boosterait un développement de contenu utile et de qualité à mettre à la disposition d’un nombre de connectés qui va aller forcément crescendo.

L’Etat doit engager trois actions fondamentales : simplifier et promouvoir l’accès aux équipements et aux services en ligne, disposer d’une régulation au service du citoyen et dont la priorité serait le bien-être et le confort technologiques de l’utilisateur, et surtout disposer d’une meilleure connectivité donnant à tous les citoyens, sans exclusivité, un accès au haut et très haut débit, qu’il soit filaire ou mobile.

Plus que l’accès à l’information et aux divertissements, l’enjeu est économique. Le haut débit peut, selon la Banque mondiale, aider à diversifier les activités économiques et à éviter la dépendance aux ressources naturelles, si importantes en Algérie. Pour appâter l’abonné, les opérateurs ne lésinent pas sur les promesses de débit. Assis devant son ordinateur, dans son salon, ou pendant sa navigation via son smatphone ou sa tablette, l’internaute n’est pas dupe. Il sait bien qu’il n’atteindra jamais les valeurs annoncées.

De son côté, Algérie Télécom, l’opérateur public qui a le monopole sur la téléphonie fixe, l’ADSL et la bande passante, a lancé un grand plan pour la modernisation de ses réseaux internet à travers la densification de la fibre optique afin de permettre de fédérer les réseaux, voix et data au niveau national ainsi que la généralisation de l’utilisation du support en fibre optique au niveau urbain.

Selon des observateurs, la solution serait d’ouvrir ce chantier à l’investissement privé, principalement aux opérateurs de la téléphonie mobile, ce qui pourrait accélérer la connexion de toutes les régions du pays en fibre optique, réduire les dépenses de l’Etat et surtout éviter que des pannes géantes d’internet se reproduisent, comme ce fut le cas en octobre 2015. *Kamel Benelkadi / el watan / mardi 05 juillet 2016

***********Younes Grar. Consultant spécialisé dans les TIC

«Les débits ne doivent pas être un handicap pour l’exploitation des services»

Un rapport d’Akamai classe l’Algérie parmi les derniers en termes de vitesse de connexion à internet. Quelle lecture pouvez-vous en faire ?

***Ce n’est pas la seule société qui fait ce genre d’étude. Il y a beaucoup d’entreprises qui offrent du contenu au niveau mondial et qui mesurent à quelle vitesse on accède à leurs serveurs. Leurs machines font des tests lors de téléchargement de fichiers et donne une moyenne de débit pour chaque pays. Akamai est une société américaine et internationale qui héberge le contenu vidéo à travers le monde. Ses rapports sont pris au sérieux par plusieurs pays pour rectifier le tir. L’Algérie est classée parmi les derniers, ce qui prouve que les plaintes des gens sont fondées et que nous avons les débits les plus faibles au monde.

Malgré les efforts d’Algérie Télécom et des différents opérateurs, le débit reste faible. Il y a une première explication à cela : tout le trafic des internautes est à l’étranger. La majorité des sites algériens sont à l’étranger (les journaux, Sonatrach) et cela pose problème. Normalement, il doit y avoir un taux de trafic national où le prix est moindre, cela évite de payer en devises des opérateurs intermédiaires.

Pourquoi les entreprises sont-elles obligées d’avoir des serveurs à l’étranger ?

Cela est dû aux tarifs pratiqués en Algérie, où l’hébergement reste cher comparé à ce qui se pratique dans le monde. Il y a un travail à faire pour s’assurer que les tarifs soient compétitifs ou au moins au même prix, dans ce cas on peut faire jouer la préférence nationale. Il n’y aurait pas de transfert de devises à faire et on aurait un support local pour résoudre des problèmes d’ordre technique.

Par ailleurs, il faut que les fournisseurs d’accès s’engagent à assurer une qualité de service. Il n’est pas normal qu’un opérateur facture à un débit donné (2 ou 4 Mbps) et que l’abonné se retrouve avec même pas la moitié, en plus des coupures qui procurent une qualité moindre. Il faut aller vers la signature de contrat avec les opérateurs de type QOS (Quality of Service), où ils s’engagent à assurer un débit minimum sans coupure.

Ne pensez-vous pas que cela reste un frein au développement de l’économie numérique en Algérie ?

Quand on parle d’économie numérique, on parle de services électroniques et, dans ce cas, il est primordial de s’assurer que la connexion est bonne. Vous imaginez le ministère de la Justice offrant un service auquel les citoyens ne peuvent pas accéder. Une banque a besoin aussi d’une connexion fiable pour que le commerçant puisse y accéder pour faire ses virements. Il faut sans le moindre doute avoir une infrastructure fiable et sécurisée avec un débit appréciable. Si le site d’une entreprise n’est pas accessible, on dira que ce service est médiocre.

Les débits ne doivent pas être un handicap pour l’exploitation des services. Il faut aussi avoir des tarifs abordables.
Un autre facteur à ne pas négliger : il faut éviter les deux poids  deux mesures. Il faut que tous accèdent partout avec la même qualité de service. *Kamel Benelkadi / el watan / mardi 05 juillet 2016

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MED-IT EL DJAZAÏR

 du 26 au 29 octobre 2015 au Palais de la Culture (Alger)

La 12ème édition du salon international des technologies de l’information « Med-It », dédiée aux professionnels du secteur, s’est ouverte lundi 26 octobre 2015 au palais de la Culture Moufdi Zakaria à Alger. Le salon, qui s’étale jusqu’au 29 octobre prochain, a été inauguré par la ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, Imane-Houda Feraoun, qui était accompagnée de son homologue tunisien, Noomane El Fehri.

La manifestation, qui coïncide cette année avec l’évènement « Constantine, capitale de la culture arabe », est une occasion pour Med-IT de « donner une dimension importante à la culture numérique », ont indiqué les organisateurs de ce salon.

Quelque 150 entreprises, dont plusieurs activant dans le domaine de la téléphonie mobile, participent à ce salon qui accueille chaque année plus de 6.000 visiteurs. Les trois opérateurs de la téléphonie mobile (Mobilis, Ooredoo et Djezzy) ainsi que l’opérateur de la téléphonie fixe Algérie Télécom et Algérie Poste sont présents en force à cet évènement qui accueille aussi de nombreuses entreprises activant dans le secteur des technologies de l’information et de la communication.

Pour Mobilis, ce carrefour d’échange des technologies permet à l’entreprise de confirmer son implication « active » dans le développement économique, notamment des secteurs des TIC en Algérie, a-t-on appris auprès de cet opérateur. Algérie Télécom, en tant que sponsor du Med-It 2015, a présenté les offres et produits innovants destinés aux PME et aux grandes entreprises, ainsi qu’aux institutions publiques.

En marge du salon, plusieurs activités seront organisées pour démontrer l’apport « important » des TIC dans le développement de la culture algérienne. Il s’agit notamment de tables rondes sur les principaux usages numériques influençant l’accès à la culture, l’adoption des nouvelles technologies par les musées et le développement des applications culturelles sur plateformes mobiles.

Le salon sera marqué aussi par l’organisation d’un concours de la meilleure application sur le thème « visite virtuelle de musée et de site culturel algérien » en 3D. Une sculpture réalisée par un artiste algérien de renom avec des matériaux issus de la récupération de matériels informatiques sous le thème « Constantine capitale de la culture arabe » sera exposée tout au long du salon puis vendue aux enchères. Lors de cette manifestation, de jeunes artistes algériens et étudiants des beaux arts seront invités à réaliser une fresque sur un panneau de bois une oeuvre qui sera offerte au palais de la Culture. (Aps)– lundi 26 octobre 2015

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 L’Algérie se dote  d’un Organe de  contrôle des contenus diffusés via Internet

les emails et les communications électroniques des Algériens surveillés

antenne internet - TSA

Un pas vers la censure et le contrôle des contenus diffusés via Internet ? L’Algérie se dote officiellement d’un Organe national de prévention et de lutte contre les infractions liées aux technologies de l’information et de la communication, selon un décret publié au dernierJournal officiel. La nouvelle autorité est placée sous la responsabilité du ministère de la Justice. Cet Organe national a plusieurs missions dont certaines liées au contrôle direct de l’Internet. En effet il est notamment chargé « d’assurer la surveillance préventive des communications électroniques en vue de détecter les infractions d’actes terroristes et subversifs et d’atteinte à la sûreté de l’État, sous l’autorité du magistrat compétent et à l’exclusion de tout autre organisme national », précise le texte signé par le président Abdelaziz Bouteflika.

Les termes « subversifs » et « atteinte à la sûreté de l’État » renvoient à des notions qui restent vagues. À plusieurs reprises, des opposants et des militants politiques ont été poursuivis pour des chefs d’inculpation similaires alors qu’ils ne faisaient que protester contre le pouvoir.

Le nouvel Organe est également chargé « de collecter, d’enregistrer et de sauvegarder les données numériques et d’en déterminer la source et la traçabilité en vue de leur utilisation dans les procédures judiciaires », précise le texte. Là encore, cette partie du texte ne précise pas dans quel cas les données numériques seront enregistrées.

Le seront-elles dans le cadre d’une procédure judiciaire ? Ou les données de tous les Algériens seront mises sous surveillance ?… Le texte ne le précise pas.

Le nouvel Organe sera autonome à mener ses missions. « Le centre des opérations techniques est doté des installations, équipements et moyens matériels ainsi que des personnels techniques nécessaires pour l’exécution des opérations techniques de surveillance des communications électroniques », précise le texte.

« L’organisation interne des structures de l’organe est fixée par arrêté conjoint des ministres chargés de la Justice, de la Défense nationale et de l’Intérieur », ajoute le décret..* lundi 19 octobre 2015 | Par Riyad Hamadi | tsa

*l’internet algérien est parmi les plus chers du monde

La coupure du réseau des réseaux a quelque chose de positif. Elle a réappris à sortir, lire des livres, acheter les journaux au lieu de les consulter sur le Net et comme s’il fallait retrouver des réflexes de survie après une apocalypse, chacun est sorti de ses habitudes et s’est remis à parler avec sa bouche et regarder avec ses yeux, voire peindre des bœufs et de la viande hachée sur les parois des cavernes.

D’une façon générale, les Algérien(ne)s ont été patient(e)s, sauf qu’encore une fois, il a fallu qu’un dirigeant vienne tout gâcher.

C’est ainsi que le PDG d’Algérie Télécom, au lieu de s’excuser humblement de l’imprévoyance sur l’unique autoroute Nord-Sud, Azouaou Mehmel a protesté, accusant à son tour les Algérien(ne)s de manquer de patriotisme numérique : «On investit et on nous demande de baisser les prix pour que les gens aillent sur facebook et YouTube ?» D’abord, en quoi Algérie Télécom devrait être concernée par ce que consultent les abonnés avec leur argent ? Ensuite, sur les prix, il faut savoir que l’internet algérien est parmi les plus chers du monde, autour de 20 dollars par mois pour une connexion de 2 Mo, là où la moyenne mondiale est équivalente mais pour 8 Mo de débit.

15 dollars au Maroc et en Europe de l’Est, 20 dollars en Europe de l’Ouest où le niveau de vie est 3 fois plus élevé qu’en Algérie.

S’il est de 80 dollars en Bolivie, il est de 5 dollars au Pakistan, 9 dollars en Inde et s’il se situe autour des 60 dollars aux USA, il est à 20 Mo de débit. Bref, au lieu de se plaindre, le PDG d’Algérie Télécom devrait penser à un doublement de la voie, la démonopolisation du secteur et une baisse des prix, puis acheter un bateau. Après, s’il veut consulter les sites algériens d’offres d’emploi ou l’agenda officiel du Premier ministre, c’est son droit. Pour le reste, la population a le choix de chaînes de télévision, médias et sites internet. Pour l’instant.*Chawki Amari / el watan/ mardi 27 octobre 2015

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*L’informatique dans les écoles: un retard considérable

les enseignants et le matériel font défaut

L’apprentissage et le développement de l’utilisation des systèmes informatiques dans les écoles accusent un retard considérable. Rendu obligatoire dans les écoles des trois paliers scolaires, à savoir le primaire, le moyen et le secondaire, afin de se mettre au diapason de la modernisation du système éducatif national. Le projet Ousratik qui consistait à avoir un micro au moins pour chaque famille n’a pas abouti. L’école quant à elle, subit le plus grand déficit en matière du développement de la connaissance dans le domaine informatique et des technologies de l’information et de la communication (TIC) de manière générale.
De nombreux élèves du cycle secondaire surtout se plaignent de l’absence ou du manque d’apprentissage en informatique dans leurs établissements scolaires.
«Contrairement à d’autres écoles qui assurent l’enseignement de l’informatique. Dans notre école ce n’est pas le cas, alors que la généralisation de son enseignement est devenue une obligation pour tous», relèvent quelques lycéens qui sont bien placés pour parler de l’informatique à la maison et au niveau des écoles.
Mohamed D, enseignant dans un CEM à Béjaïa, affirme «nous avons une salle qui a été mise en place depuis quelques années et bien équipée en informatique. Mais, faute d’enseignants, la salle est fermée depuis», a-t-il déploré, sous couvert de l’anonymat. Malgré l’existence de salles et matériels informatiques nécessaires qui sont mis en place depuis plusieurs années, un nombre indéterminé d’écoles des 48 wilayas, souffrent de l’absence d’enseignants en la matière, indispensables pour le développement de la motivation et de l’intelligence des élèves scolarisés. 
Devenu obligatoire depuis quelques années, surtout pour les matières qui concernent le génie mécanique, physique, science et génie électrique et plus, l’apprentissage et l’enseignement de l’informatique peinent à se généraliser depuis, d’où le taux de réussite très faible de certaines régions et établissements qui ne bénéficient pas des moyens nécessaires.
Rabah Chichioui, inspecteur de l’Education nationale, n’a pas manqué de relever des insuffisances à l’échelle nationale, tout en citant l’exemple de la circonscription qu’il coiffe à cause du manque d’enseignants et des équipements en informatique. «Rien que pour la circonscription que je suis régulièrement, je peux avancer une moyenne de 20/25 établissements qui n’ont pas d’enseignants et ne sont pas équipés en outil informatique», a-t-il dit, tout en insistant sur l’importance de cette matière qui est devenue indispensable pour plusieurs raisons et secteurs de l’éducation nationale. Avançant au rythme de tortue et selon les moyens humains et matériels mis en place, la généralisation de l’enseignement de l’informatique a généré d’autres informations et sujets relatifs à la communication interne et le partage de l’information.
La tutelle n’aime pas les déclarations des responsables des établissements via la presse, alors que les réclamations faites dans l’environnement interne, trouvent très rarement des réponses malgré leur importance pour le développement et l’amélioration de l’environnement et du système éducatif au niveau local et national.
Bon nombre d’établissements scolaires ne connaissent pas encore ce que c’est l’informatique et encore très loin les bienfaits de l’Internet.*Par Amar CHEKAR - Mardi 07 Octobre 2014-L’Expression

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Bonne nouvelle pour les chanteurs algériens :

désormais,  ils percevront leurs droits d’auteur en matière de diffusion sur YouTube.

Un contrat de partenariat a été signé entre l’Office national des droits d’auteur et voisins (ONDA) et YouTube, il y a deux mois, électroniquement parlant. Jeudi après-midi à la salle El Hamma de l’hôtel Sofitel, à Alger, cette convention a été annoncée officiellement, portant sur la concession d’une licence de contenu, par Sami Bencheikh El Hocine, (directeur général de l’ONDA), en présence de Nicola Dalmazo, manager industriel (commmerce local) auprès de Google et de nombreux artistes anciens et jeunes tels que Hamidou, Salima Abada, Hassan Benzerari, Djamila Arras, Abdelaziz Benzina ou encore Réda Doumaz. Cet accord de partenariat entre l’ONDA et YouTube permettra aux auteurs, compositeurs et autres créateurs dans le domaine musical algérien de bénéficier d’une juste rémunération au titre de la diffusion de leurs œuvres et prestations artistiques Algérie.

Zina de Babylon (23 254 499 vues)

La licence accordée par l’ONDA à YouTube permettra à ce dernier l’exploitation des répertoires d’œuvres algériennes dans le cadre de ses services sur internet. En contrepartie, YouTube versera à l’ONDA des redevances de droits d’auteur et droits voisins au titre de l’utilisation des œuvres et prestations artistiques diffusées sous forme de clip sur YouTube. «C’est une véritable victoire pour la communauté des artistes en Algérie. Toutes les œuvres des artistes auront, désormais sur YouTube, leurs droits d’auteurs. Ils percevront réparation de leurs œuvres postées par YouTube», a déclaré Sami Bencheikh El Hocine.

Nicola Dalmazo étaye ces propos : «C’est une fête et une bonne nouvelle pour les artistes algériens et la musique algérienne. Dans cette plus grande plateforme de diffusion de musique au monde, l’on respecte les droits et rétribue la jeune génération d’artistes. C’est une belle victoire !».  La jeune chanteuse Salima Abada  a accueilli cette bonne nouvelle avec satisfaction : «Je remercie l’ONDA pour cette initiative et surtout, de nous accompagner, nous les jeunes, dans notre démarche artistique.» A titre indicatif, plusieurs clips qui ont fait le buzz sur YouTube ont été projetés à l’assistance, dont C’est la vie de Khaled (31 770 507 vues), Zina de Babylon (23 254 499 vues) et Maria El Dey (1 437 530 vues).*El Watan-15.06.2014 

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Le débit Internet en Algérie est une véritable arnaque

L’Internet en Algérie est une véritable arnaque. Le débit très faible de 512 ko équivaut au début de l’internet en Europe vers la moitié des années 90. Dans toutes les villes d’Algérie, les citoyens se plaignent du faible débit ou de l’absence de connexion.

Internet-faible-débit

En effet, le débit de l’Internet filaire en Algérie (ADSL), ne dépasse pas les 2 mégas pour le grand public, alors que pour comparaison il est de 20 mégas à l’étranger, voire 100 mégas pour la fibre optique.

Mensonges, tromperie et contrevérité

Les responsables d’Algérie Télécom et ceux du ministère de tutelle annoncent fréquemment que le débit est très élevé et qu’il est en constante augmentation. L’utilisateur de l’internet sait pertinemment que ces annonces ne sont que mensonges, tromperie et contrevérité.

En effet, l’internet en Algérie est une véritable imposture avec d’abord un faible débit qui oscille constamment, de moyen à très lent, des déconnexions quotidiennes et des pannes récurrentes qui peuvent durer plusieurs semaines. L’arnaque consiste aussi à ignorer les plaintes des abonnés qui payent malgré tout pour des prestations non fournies.

Aujourd’hui samedi – 21 juin 2014- les internautes de la wilaya d’Oran et les utilisateurs de ce moyen de communication comme les journaux vivent depuis vendredi une contrainte de taille, dans la connexion internet. Le débit est brusquement tombé et ne permet la connexion que rarement.

Une grande partie de la ville est dans l’impossibilité totale de se connecter à l’internet. Ce désagrément causé aux internautes et aux administrations postales le jour des paiements des salaires et des pensions de retraites, sera un motif supplémentaire de mécontentement du citoyen, alors que l’administration d’Algérie télécom, comme à son habitude, n’a pas daigné communiquer ni s’excuser se cantonnant dans un mépris total des utilisateurs.

L’Algérie est classée à la 176ème place, soit la dernière des  pays au monde

Pour rappel, l’Algérie est classée à la 176ème place, soit la dernière des pays au monde concernés par le test en matière de débit Internet, selon les analyses faites sur sa bande passante durant la période du 23 janvier et le 9 juin 2012. C’est NetIndex, une source  pour les statistiques globales à large bande – compilées à l’aide de plus d’un milliard de résultats recueillis à partir de Speedtest.net et Pingtest.net, qui révèle ces données sur son site.

Les conclusions ont été tirées sur la base de tests de 248,564 adresses IP uniques qui  ont été prises dans en Algérie englobant 795.000 essais au total. Selon le même organisme avec 0.95 Mbps, l’Algérie est la dernière de la classe.

A l’intérieur du pays, la wilaya de Batna est en tête avec 2.57 Mbps, suivie de  Mostaganem (1.51), Oran(1.50), Alger (1.39), Setif (1.14), Chlef (1.14) et Tizi Ouzou(0,90) alors que la plus faible est Tlemcen (0.45). Les organismes comme le CERIST ( 6.36), Telecom Algérie ( 1.37), Algérie Telecom – FAWRI( 0.98 ) et  Wataniya Telecom Algérie (0.15)  ne disposent pas eux non plus d’une meilleure bande passante.

Les voisins de l’Algérie sont mieux classés notamment la Libye à la 95 ème place avec 3,99 Mbps, le Maroc à la 98ème place avec 3.85 Mbps et  la Tunisie à la 141ème place avec 2.33 Mbps.

Les pays qui sont en haut du tableau sont :  le Luxembourg ( 41.75), l’Afrique du Sud (27.45 ), le Japon (23.49), la France (12.21), les États-Unis (12.78 ), la Mauritanie (10.38 ). Au bas du tableau, on trouve le Bangladesh (1.13) et le Soudan (1.0).*.algerie1.com-Par Mohamed Ibn Khaldoun | 21/06/2014

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**Réalisation d’infrastructures haut et très haut débit pour deux milliards de dollars

Le gouvernement algérien consacrera environ deux  (2) milliards de dollars à la couverture des investissements nécessaires à la  réalisation d’infrastructures haut et très haut débit durant les cinq prochaines  années, a indiqué dimanche la ministre de la Poste et des Technologies de l’information  et de la communication, Mme Zohra Derdouri.   

« Le gouvernement (algérien) a alloué un montant d’environ 2 milliards  de dollars pour couvrir les investissements en matière d’infrastructures haut  et très haut débit durant les cinq prochaines années », a indiqué mardi Mme Derdouri,  dans une allocution lue en son nom par son chef de cabinet, Salim Djaalal, lors  d’un atelier régional à Alger sur les réseaux de communication en fibre optique.         

Elle a souligné, lors de cet atelier organisé par le ministère en collaboration  avec le bureau régional de l’Union international des télécommunications (UIT)  pour les Etats arabes, qu’avec l’avènement du Cloud Computing et de la domotique,  « nous sommes à l’ère de la gestion à distance et de la mutualisation des ressources  informatiques et réseaux ».         

« Ces nouvelles technologies basées sur le large bande, vont engendrer,  sans nul doute, de nouveaux besoins d’infrastructures notamment pour les réseaux  de transport », a-t-elle estimé.         

Pour elle, les « véritables enjeux » des réseaux de communication haut  et très haut débit à fibre optique résident, donc, dans l’édification dÆinfrastructures  « pérennes et évolutives » s’adaptant aux exigences de nouveaux besoins   de communications et aux nouvelles applications réseaux.         

Mme Derdouri a insisté, dans ce cadre, sur le respect des normes dans  la construction de ces réseaux « pour assurer la fiabilité, la sécurité et l’interopérabilité »,  ce qui constitue, a-t-elle dit, « un gage de disponibilité, de qualité de service  et de confiance pour les utilisateurs, qu’ils soient professionnels ou grand  public ».*APS-24.11.2013

** internet en panne dans certains quartiers d’Alger

Le réseau de téléphonie et internet subit des perturbations depuis le début de la matinée de jeudi dans l’est d’Alger suite à un « acte de sabotage » sur des équipements d’Algérie Télécom à Kouba, a-t-on appris auprès  de l’entreprise.         

Ces perturbations ont été provoquées par un « incendie provoqué au niveau  d’une chambre technique située au niveau de la commune de Kouba », a indiqué  à l’APS le directeur de la communication d’AT, Abdelmalek Touati. « Cet acte de sabotage a perturbé le réseau de téléphonie et internet  en fibre optique et en cuivre dans plusieurs quartiers de la capitale », a-t-il  ajouté. « Aussitôt alerté, les services techniques d’AT ont procédé aux travaux  de réparation en vue de rétablir le réseau », a-t-il affirmé.Le rétablissement progressif des services « est en cours et la situation devrait se normaliser avant la fin de la journée », assure AT.

Mercredi, le réseau de téléphonie et internet avait également subit  des perturbations dans les zones situées à l’ouest d’Alger, causées par des  opérations de maintenance et de basculement vers de nouveaux équipements destinées  à moderniser le réseau », avait indiqué AT dans un communiqué.*APS–Jeudi 28 Mai 2015

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**4,5 millions d’utilisateurs de Facebook en Algérie

Le réseau social Facebook est de plus en plus utilisé par les Algériens. Avec 4,5 millions d’utilisateurs, l’Algérie est classée à la 41e place mondiale, a indiqué, lundi 11 mars 2013, Younes Grar, consultant en technologies de l’information et de la communication (TIC). Ces chiffres ont été obtenus auprès de Facebook.
L’Algérie, malgré un accès au haut débit fixe et mobile très limité, a enregistré une croissance de près de 600.000 utilisateurs durant les six derniers mois, a précisé Younes Grar, cité par l’APS. Selon le consultant, 67% des utilisateurs algériens de Facebook sont des hommes, contre 33% de femmes. Environ 90% des usagers de ce réseau social ont moins de 35 ans.

Page d'accueil du site Facebook.

Younes Grar, qui intervenait lors d’une conférence-débat sur l’entreprise et les réseaux sociaux, a relevé « l’importance d’utiliser les réseaux sociaux pour le développement de l’entreprise algérienne ». « L’avenir de l’entreprise se joue sur les réseaux sociaux, où des millions d’internautes sont connectés en permanence », a-t-il dit. De plus en plus d’entreprises algériennes recourent aujourd’hui aux réseaux sociaux pour promouvoir leur image et développer leurs communications et leur marketing.*TSA-11.03.2013.

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Journée Mondiale des Télécommunications

  Vendredi 17 mai 2013

Créer une société de l’information équitable

 

La Journée mondiale des télécommunications marque la célébration de deux événements importants pour l’UIT (Union Inernationale des Télécommunications). De la naissance du télégraphe aux communications par satellite et à l’Internet, en passant par la radiodiffusion sonore et télévisuelle, les travaux de l’Union ont contribué à tirer parti des potentialités scientifiques et technologiques pour répondre à un besoin fondamental de l’homme, celui de communiquer.

Toutefois, nous nous sommes rendu compte que tout le monde ne profitait pas des retombées socio-économiques des télécommunications. En 1985, l’UIT publiait le fameux rapport Maitland, intitulé « le Chaînon manquant », dans lequel, pour la première fois, était clairement définie la fracture numérique. Depuis lors, l’Union oeuvre résolument à mettre les avantages des technologies de l’information et de la communication (TIC) à la portée de toute l’humanité.

En 2003, l’UIT a tenu le tout premier Sommet mondial sur la société de l’information, à Genève. A l’issue de la première phase de cette rencontre, 175 pays ont approuvé une Déclaration de principes et un Plan d’action qui préconisent un accès universel et abordable aux TIC. La seconde phase du Sommet, qui aura lieu en novembre prochain à Tunis, permettra de mesurer les progrès réalisés pour atteindre les objectifs précis fixés à Genève. Ce sera également l’occasion d’appeler les parties prenantes à transformer la volonté politique exprimée lors de la première phase en engagements à long terme. Pour contribuer à attirer l’attention du monde entier sur l’importance de cette mission, les Membres de l’Union ont choisi cette année le thème suivant: Créer une société de l’information équitable: il est temps d’agir.*source: Journee-mondiale.com

L'internet en Algérie

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5 réponses à “L’internet en Algérie”

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