Festival international de musique symphonique d’Alger
** 8e édition du Festival international de musique symphonique
*Alger – du 30 novembre au 4 décembre 2016
C’est une 8e édition du Festival international de musique symphonique un peu «spéciale» qui se tiendra du 30 novembre au 4 décembre 2016. Cet événement musical se déroulera pour la première fois à l’Opéra d’Alger Boualem Bessaih, à Ouled Fayet.
Une conférence de presse a été animée samedi matin à l’Institut de musique, à Alger, à la veille de la 8e édition du Festival international de musique symphonique se déroulant du 30 novembre au 4 décembre 2016, par le commissaire du festival, Abdelkader Bouazara, le maestro, Amine Kouider et Noureddine Saoudi, directeur de l’Opéra d’Alger.
Et ce, en présence des représentants culturels du corps diplomatique et notamment cinq ambassadeurs (Italie, Mexique, Tunisie, Suède et Afrique du Sud), participant à ce rendez-vous annuel d’une grande mélomanie. Les 13 autres pays représentés à ce festival sont : la France, l’Afrique du Sud, l’Allemagne, l’Autriche, l’Espagne, l’Italie, le Japon, le Mexique, la Suède, la Syrie, la Tunisie, la Chine et la République de Corée. Une 8e édition un peu «exceptionnelle». Car le budget a été revu à la baisse. Donc au lieu de 8 jours de festival, l’on est passé à 5. De 24 pays à 13. De deux soirées d’orchestre à une. D’une formation de 80 musiciens à 65. L’invité d’honneur de cette 8e édition est la France.
«Chapeau aux ambassades qui ont soutenu avec une force réelle ce festival»
Le commissaire du Festival international de musique symphonique, Abdelkader Bouazara, a déclaré : «Alger sera la capitale de la musique symphonique. Un festival sous le parrainage du ministre de la Culture, Azeddine Mihoubi, qui se déroulera dans un joyau, le nouvel Opéra d’Alger Boualem Bessaieh. Un phare pour le rayonnement de la culture en Algérie. Nous sommes confiants et honorés. La France sera l’hôte d’honneur. Un pays qui a participé depuis la première édition. Nous avons porté beaucoup d’intérêt à ce convive d’honneur. Maintenant, au tour de La France d’être mise à l’honneur. Je dois saluer les diplomates, les gens s’occupant de la culture à l’ambassade de France et à l’Institut français pour avoir soutenu le festival en participant avec un ensemble extraordinaire, quatre chanteurs lyriques français de renommée internationale…
Et je dois tirer chapeau aux ambassades en Algérie qui ont soutenu avec une force réelle ce festival. Ils ont mis le paquet pour ramener leurs plus grands musiciens…
Et puis, le nouvel opéra est arrivé à point nommé, juste après la visite du président de la République (Abdelaziz Bouteflika) qui est un visionnaire. Il a toujours soutenu ce festival depuis son élection, en 1999. Il était venu plusieurs fois à nos concerts. Juste après l’inauguration officielle par le président de l’Opéra portant le nom d’une grande personnalité, Boualem Bessaieh. Nous devons rendre hommage à ces musiciens de l’Orchestre symphonique national (OSN) qui ont œuvré, milité et sacrifié leur vie depuis 15 années.
Un travail de longue haleine. Un labeur surtout académique à travers les 48 wilayas.»
Amine Kouider, le chef d’orchestre le premier à avoir acheté son ticket du festival, en l’exhibant fièrement à l’assistance, a souligné : «C’est un honneur pour moi que de diriger l’Orchestre symphonique national au nouvel Opéra d’Alger qui a une belle acoustique, de l’espace, de l’éclairage et une capacité d’accueil d’environ 1400 places…»
DUO FRANCO-ALGÉRIEN
Le festival est placé sous le signe du chant lyrique et du répertoire opératique. Du Mozart avec les Noces de Figaro, La Flûte enchantée et Don Giovanni, du Bizet avec le Prélude Carmen. Ainsi que des hommages à Meriam Makeba avec Afrique, Africa, à l’immense musicologue de renommée mondiale, le compositeur de musique de films italien, Ennio Morricone, avec La Bataille d’Alger et à Mahboub Bati, un autre auteur-compositeur qui marqué la musique chaâbie algérienne. Et puis la participation exceptionnelle de la soprano Amel Brahim Djelloul qui sera accompagnée par le baryton français Thomas Dolié.**K. Smail / el watan / londi 28 novembre 2016
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*Sixième sensation
*6ème Festival international de musique symphonique-Alger
du 12 au 19 septembre 2014 au Théâtre national algérien
***Le Théâtre national algérien (TNA), à Alger, a résonné haut et fort, au grand bonheur des mélomanes venus massivement vendredi soir. Et pour cause ! C’était le concert inaugural de la 6e édition du Festival culturel international de musique symphonique, se tenant du 12 au 19 septembre 2014.
Déjà six. Le Festival international de musique symphonique d’Alger est en train d’asseoir sa maturité. Car il s’amende au fil des années sans tomber dans le carcan routinier. Cette année, le festival affiche une ambition internationale avec une vingtaine de pays, comme l’Allemagne, l’Autriche, l’Espagne, la France, l’Italie, la Finlande, la Suède, l’Ukraine, la Russie, la Syrie, l’Egypte, la Tunisie, le Japon, le Mexique et la Chine. Et la Belgique est l’invité d’honneur de cette année. Mais, on note l’absence de pays africains, des Etats-Unis, du Royaume-Uni… Ce sera pour la prochaine fois. Il s’agit bien du festival de musique symphonique des quatre coins du monde. Puisque la musique est sans frontière. Et ce festival est un point d’orgue annuel jurant avec le tout «technoïde», assisté et numérique, musicalement parlant.
Seule la dextérité faisant la différence qui se défausse du courant AC/DC très cher au groupe de heavy metal des Antipodes. Et pas de court-circuit. Que de la musique live, vivante, acoustique, unplugged et surtout universelle. Le concert d’ouverture n’a pas dérogé à sa tradition globale et universaliste. Une performance unique, classique et classieuse. La preuve ! L’Orchestre symphonique national (OSN), une formation algérienne, est renforcé par des musiciens belges, issus de l’Orchestre royal de chambre de Wallonie, français, égyptiens ou encore espagnols. Un maestro algérien, «à la baguette magique», Amine Kouider qu’on ne présente plus, une soprano française, Catherine
Manandaza, interprétant le répertoire du compositeur italien Giuseppe Verdi et celui du Russe Piotr Ilitch Tchaïkovsky.
La soprano Catherine Manandaza, d’origine malgache, n’était pas du tout dépaysée. Parce que le Théâtre national algérien
Mahieddine Bachtarzi lui est familier. Il y a 13 ans, elle y avait interprété les héroïnes mozartiennes Fiordiligi, Donna Anna ou Donna Elvira, sous la direction de Amine Kouider. Et ce, lors de la réouverture du TNA en 2001. Cette année, Catherine Manandaza, la soprano canonique, à la coiffure japonisante «bluffera» son public tout ouïe et acquis à son charme et sa grâce lyrique. Elle offrira un florilège opératique de Giuseppe Verdi sous les auspices du chef d’orchestre unique, Amine Kouider. Elle incarnera un jeu de rôles ébouriffant. Elle sera
Violetta (Traviata), Leonora (Le Trouvère ou plus communément Il Trovatore), Amelia (Un Bal masqué, Un ballo in maschera) et Aïda (rôle-titre, esclave éthiopienne). De la dramaturgie, l’éloquence et l’émotion.
Entre les «sautes d’humeur» de sa partition, pas du tout massacrante (mélancolie, allégresse, peur-panique…), elle glissera un «Salam alikoum» en guise de révérence à l’endroit de l’assistance, comptant notamment des ambassadeurs et des ministres. La seconde partie du récital fut dédiée au compositeur Pyotr Ilyich Tchaïkovsky. Un registre grand et grandiose, ample et panoramique. Une musique boisée, cuivrée et accordée ! Pour la circonstance, la Symphonie n°6 en si mineur pathétique -Op.74 s’articulant en adagio-allegro non troppo, allegro con grazia, allegro molto vivace et adagio lamentoso. «Ce festival est une fête de la musique universelle. Et il a acquis ses lettres de noblesse de par le monde. Un rendez-vous incontournable. C’est notre 6e symphonie… !» soulignera Abdelkader Bouazzara, commissaire du Festival international de musique symphonique d’Alger et directeur de l’OSN.Des concerts sont programmés à l’issue de ce festival à Tizi Ouzou, Oran, Sidi Bel Abbès et Tlemcen.
Festival culturel international de musique symphonique d’Alger
Du 12 au 19 septembre 2014
Théâtre national algérien
Square Port Saïd
Le soir du 14/09/2014 à 18h30 (précise)
Duo Schmidt-Michel (Suisse)
Ensemble KlangEssenz (Allemagne)
Orchestre de chambre de la Bibliothèque d’Alexandrie (Egypte)
Accès : 200 DA
K. Smail-El Watan-14/09/2014
**Salut les artistes
Chaque soir au Festival international de musique symphonique d’Alger, se tenant du 12 au 19 septembre 2014 au Théâtre national algérien, les mélomanes ont droit à trois récitals de trois pays. Et ce, pour 200 DA.
L’insigne honneur d’étrenner la soirée de lundi est revenu à l’Italie. Le pays de la grande musique, l’opéra et le bel canto. A travers un trio d’enfer formé par Anna Caterina Cornacchini, soprano rompue aux rôles charismatiques comme Mimi dans La Bohème et la Comtesse d’Almaviva dans Le Nozze di Figaro, Maria Teresa Strappati, clarinettiste de renom et Marco Flumeri, pianiste. Un «triptyque» d’une grande mélomanie jurant avec les représentations statiques. Car les trois musiciens évoluent dans une bonne intelligence instrumentale pas du tout rigide. Et de surcroît, Maria Teresa Strappati joue de la clarinette d’une manière décalée. Comme un jazzman.
Exubérante et souriante, donnant le «la», elle ne tient guère sur place. Anna Caterina Cornacchini, lyriquement est gracieuse, exhibant des fulgurances opératiques mêlant allégresse, éloquence, émotion et dramaturgie. Le «pianoman» comme dirait Billy Joël, soulignera des extraits de La Traviata de Giuseppe Verdi, de Cavalleria Rusticana de Mascani, Sonnambula de Bellini ou encore Turandot de Puccini. Des haltes fleurant bon l’Italie. Des petits coins florentin, napolitain… Le public appréciant des artistes défendant la «squadra azzura» les congratulera avec un chaleureux «bravo !» En guise de remerciement, le trio lui offrira une reprise symphonique de O Sole Mio immortalisée par Elvis Presley avec It’s Now or Never et récemment Rachid Taha l’a revisité en duo avec Jeanne Added.
La part de Lyon
La France a défendu ses couleurs musicales tricolores en alignant l’Orchestre à cordes du conservatoire de Lyon. Une formation de jeunes instrumentistes montrant et démontrant que la «french touch» n’est pas seulement l’electronica de Daft Punk, mais aussi la musique classique. Aussi, ces «altistes» en leur genre ont-ils sorti les violons, altos, violoncelles, contrebasses et autre harpes. Et ont conquis l’assistance avec La Petite musique de Wolfgang Amadeus Mozart, Simple Symphony de Britten, Adagio de la 5e Symphonie de Mahler, célèbre musique du film Mort à Venise de Visconti.
L’harpiste Anne-Sophie Pannetier fera fort de par une performance limpide, aquatique, ondoyante et poétique. Les notes, piquées et frottées, arrachées aux archets à l’unisson, prouvent que cet orchestre à cordes à du crédit… lyonnais. Du talent à revendre. Ovation à tout rompre du public. L’Orchestre symphonique tunsien, sous la direction du maestro Hafedh Makni, exécutera une partition où figure du Elgar, Grieg et des suites sous formes d’arabesques.*K. Smail-El Watan-17/09/2014
**Romantisme, senteurs nordiques et parfums d’Orient
L’orchestre de chambre de la bibliothèque d’Alexandrie a rendu hommage à la musique classique nordique et à Rageh Daoud, célèbre compositeur égyptien.
Dimanche soir, à la grande salle du Théâtre national algérien, TNA, à Alger, le romantisme musical allemand a côtoyé la composition symphonique orientale, au 6e Festival international de musique symphonique d’Alger qui se poursuit jusqu’au 19 septembre. Le duo suisse, Schmidt-Michel, a interprété des extraits des œuvres de l’Allemand Johannes Brahms et du Français Gabriel Fauré. Brahms avait fait les beaux jours de l’école romantique, alors que Fauré, élève de Saint-Saëns, était plus dans le post-romantisme.
Fauré, qui fut le maître de Maurice Ravel et de Claude Debussy, était un adepte de la spiritualité dans la musique. Il voulait rompre quelque peu avec le romantisme allemand, marqué par une orchestration élaborée de forme très expressive. Peter Schmidt au violoncelle et Katia Michel au piano ont offert donc une palette colorée de ces deux styles qui ont traversé l’Europe musicale du XIXe siècle. «La Suisse est au milieu. Nous parlons français et allemand. Nous nous sommes dit que jouer Brahms et Fauré était une bonne combinaison musicale. A chaque fois que nous élaborons un programme, nous pensons d’abord au public», a expliqué Katia Michel qui a étudié la musique aux Etats-Unis et en Espagne.
Etablie à Barcelone, Katia Michel enseigne au Conservatoire du Licéo, alors que Peter Schmidt, Allemand d’origine, est membre de l’orchestre de la capitale de la Catalogne. Composé de cinq musiciens, l’ensemble Klang Essenz est allemand aussi. Dimanche soir, il a proposé un programme du compositeur Franz Anton Hoffmeister avec des extraits de Grand Quintetto B-Dur. Hoffmeister, qui avait vécu à Vienne en Autriche (vers 1768), était un ami de Mozart et un proche de Beethoven. Il aurait composé une soixantaine de symphonies et autant de concertos. L’ensemble Klang Essenz a également interprété avec beaucoup de précision et de maîtrise des extraits d’une œuvre peu connu du compositeur français George Onslow.
D’origine anglaise, Onslow s’était entièrement consacré à la musique de chambre, ce qui lui avait valu une grande reconnaissance surtout en Allemagne. Mené par Nayer Nagui, l’orchestre de chambre de la bibliothèque d’Alexandrie a plongé dès le début dans l’univers classique nordique. Un choix judicieux avec les compositions du Norvégien Edvard Grieg et du Finlandais Jean Sibelius. L’orchestre d’Alexandrie a notamment joué la célèbre «Suite Holberg» de style baroque.
Composée vers 1884, cette suite, formée de cinq mouvements avec quelques sonorités folkloriques, avait été composée par Edvard Grieg en hommage au dramaturge danois Ludvig Holberg, connu pour ses comédies d’un réalisme novateur pour son époque (vers 1710). Le célèbre compositeur égyptien, Rageh Daoud, était également à l’honneur lors du concert de l’orchestre d’Alexandrie avec la reprise de «Passacaglia» pour luth, piano et cordes. Formé à l’école de Vienne, Rageh Daoud figure parmi les compositeurs égyptiens les plus célèbres au monde actuellement. Il est connu aussi pour ses travaux musicaux pour le cinéma (il a composé pour une vingtaine de films réalisés notamment par Daoud Abdelsayed et Ines Al Doughaïdi).
La musique de Rageh Daoud est empreinte d’une certaine philosophie et d’un certain souci permanent de perfection. «L’orchestre d’Alexandrie a été lancé avec la création de la bibliothèque d’Alexandrie en 2002. Il est composé de seize musiciens. Annuellement, nous animons 25 concerts en Egypte. Nous nous déplaçons souvent à l’étranger aussi. A chaque fois, nous faisons en sorte de mettre en valeur les compositeurs arabes de la musique classique. Car nous avons remarqué que la plupart des orchestres qui existent dans les pays arabes jouent les partitions de compositeurs européens. Ainsi, nous jouons les compositions de Rageh Daoud, Djamel Abderrahim, Cherif Mohieddine, Nader Abassi, Abdallah Al Masri…», a précisé Hisham Gabr, directeur de l’orchestre.
L’Egypte compte trois grands orchestres : l’Orchestre symphonique du Caire (créé en 1959), l’Orchestre de l’Opéra du Caire et l’orchestre d’Alexandrie. «Nous constatons actuellement un intérêt de plus en plus grand des jeunes Egyptiens pour la musique symphonique. Ce qui est encourageant», a relevé Hisham Gabr.*Fayçal Métaoui*El Watan-16/09/2014
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5ème Festival international de musique symphonique-Alger
du 12 au 19 septembre 2013 au Palais de la culture Moufdi-Zakaria
avec la participation de vingt pays
Une audace culturelle unique
Le 5e festival international de musique symphonique d’Alger se tiendra du 12 au 19 septembre 2013 au Palais de la culture Moufdi-Zakaria avec, comme invitée d’honneur, la République tchèque.
Lors d’un point de presse animé à l’Institut national de musique, par Abdelkader Bouazzara, commissaire du festival, et le maestro franco-algérien Hassan Larbi, le programme de cette 5e édition a été dévoilé devant un parterre de journalistes et de représentants diplomatiques. Des ensembles symphoniques et lyriques venus de vingt pays participeront à cette cinquième édition du festival international de la musique symphonique qui déménage, cette année, du Théâtre national algérien vers un chapiteau attenant au Palais de la culture, d’une capacité d’accueil de 1 200 places, a annoncé le commissaire.
L’Afrique du Sud, l’Autriche, le Mexique, la Syrie la Turquie, la Belgique pour la première fois, et d’autres pays des quatre continents reprendront les chefs-d’oeuvre de la musique classique ainsi que des extraits d’opéras célèbres. La soirée d’ouverture qui aura lieu ce jeudi 12 septembre, verra un spectacle de fusion entre l’orchestre national algérien et le «Suk Chamber Orchestra» de Tchéquie, sous la baguette de Hassan Larbi. Le lyrique se joindra au symphonique, les plus belles compositions de ces deux répertoires, à savoir « l’Arlésienne » et « Carmen » de Bizet interprétées par le baryton Yann Toussaint, « Les nuits d’été » de Berlioz par la mezzo-soprano Inès Berlet, « Lakmé » de Delibes, « Les contes d’Hoffman » de J. Offenbach que chantera la soprano japonaise Ami Nakamura et « Airs de Kabylie » de S. A. Belli. Pour la deuxième partie de la soirée, ce sera la rencontre entre deux géants de la musique classique, et deux de leurs œuvres majeures : « La symphonie du nouveau monde » de Dvorak et des extraits de La Flûte enchantée de Mozart. Hassan Larbi explique que c’est une jonction entre répertoires romantiques, notamment Français, et le versant viennois dans lequel se sont épanouis nombre de génies de la musique classique.
Pour la soirée de clôture, le 19 septembre, c’est encore une fusion internationale mais, cette fois, entre onze formations, que dirigera le chef d’orchestre ukrainien Volodymyr Sheiko, tandis que les chœurs (Algérie et Ukraine) seront menés par Aziz Hamouli et Alla Sheiko.
De Verdi à Tchaïkovski, en passant par Puccini et Glinka, ce sont donc certaines des compositions les plus marquantes de l’histoire de la musique symphonique et lyrique, qui s’offriront au public algérois.
C’est d’ailleurs cette « particularité » du festival que saluera le maestro Hassan Larbi: « le programme a pour singularité de porter les marques d’une audace culturelle unique. La participation de vingt pays n’est pas anodine d’autant plus que le format de projet est ambitieux : allier le lyrique au symphonique. Contrairement à d’autres pays où les orchestres ferment et où les festivals amenuisent leurs programmes, celui d’Alger permet l’entrecroisement et les collaborations les plus enrichissantes ». Par ailleurs, interrogé sur la participation de l’Orchestre symphonique de Damas, au vu des conjonctures internationales actuelles, M. Bouazzara déclare que l’Ensemble syrien a confirmé sa présence.
Cette 5e édition se déroulera au rythme de trois à quatre spectacles par soirée. D’autre part, des ateliers de formation seront destinés aux choristes de l’Orchestre national algérien et aux étudiants de l’Institut de musique, encadrés par plusieurs académiciens. Enfin, comme de tradition, des hommages seront rendus à des figures de la musique symphonique algérienne à l’instar du trompettiste Lounis Larbi, également directeur de l’Institut régional de musique d’Alger, et le violoniste Djamel Ghazi. Pour sa première participation au festival, la Belgique nous envoie le quintette de l’Orchestre royal de Chambre de Wallonie, composé des violonistes François Chamberlan et Isabelle Scoubeau, l’altiste Anne Pigen, le violoncelliste Hans Vandaele et la mezzo-soprano Amelia Jardon. Ils se produiront le 17 septembre avec, au programme, le poème lyrique « Il tramonto » de O. Respighi et le quatuor à cordes « Américain » de A. Dvorak.*algerienews.info-09.09.2013
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*4 ème édition du Festival international de musique symphonique-Alger
du 06 au 12 décembre 2012 à la salle du Théâtre national Mahieddine Bachtarzi -Alger
C’est une olympiade musicale internationale
*La 4 ème édition du Festival culturel international de musique symphonique d’Alger se déroule à la salle du Théâtre national Mahieddine Bachtarzi à Alger jusqu’au 12 décembre. Le festival a commencé jeudi soir par un concert mené par le chef d’orchestre chinois Yu Feng. Il était accompagné de deux artistes chinois : la soprano Ruan Yugun et le ténor Li Shuang. La Chine, l’Egypte et la Finlande participent pour la première fois à ce festival.
Entretien avec Abdelkader Bouazzara, commissaire du festival
Propos recueillis par Fayçal Métaoui, El Watan
*Qu’est ce qui marque la 4 ème édition du Festival culturel international de musique symphonique d’Alger ?
D’abord, c’est le cinquantième anniversaire de l’indépendance de l’Algérie. La Chine est l’invité d’honneur cette année. Un grand orchestre vient de Pékin. Et la venue du grand maestro Yu Feng est presque un rêve. S’il n’est pas connu, il est déjà célèbre parmi un milliard de personnes ! Nous sommes fiers de l’avoir parmi nous. Les négociations ont duré presque une année pour que nous réussissions à avoir la confirmation de la présence de Yu Feng à Alger. Nous avons réussi à avoir un grand nombre de musiciens chinois. C’est presque un master class puisque les musiciens algériens seront en contact avec les artistes de l’Opéra de Pékin. C’est bénéfique. A l’Orchestre national symphonique (OSN), nous n’avons pas de complexe. Nous sommes des musiciens professionnels. Par le passé, nous avons invité des maestros de plusieurs pays Autriche, Corée du Sud, Italie, Japon, Chine, France…Ils ont tous dirigé notre orchestre. Le travail était impeccable. Avec la présence de 23 pays, ce festival est une véritable olympiade musicale internationale
*Qu’en est-il du maestro japonais Hikotaro Yazaki ?
Hikotaro Yazaki est un maestro hors normes. Il va diriger l’orchestre lors de la soirée de clôture le mercredi 12 décembre à la salle du Théâtre national algérien (TNA). Le clou du festival est la création d’une chorale multinationale avec la participation des choristes des pays présents au festival. Idem pour l’orchestre qui sera composé de musiciens de plusieurs pays. C’est une première en Algérie. Nous voulons donner une certaine importance à la chorale et aux chanteurs d’opéra. Nous n’avons pas encore en Algérie de chanteurs d’opéra. Je dois saluer la jeune pianiste algérienne Louisa Hamadi qui sera avec nous lors de ce festival. Chaque soir, à partir de 18 h 30, quatre pays seront à l’honneur avec quatre programmes différents. C’est la fête de la musique symphonique donc. Ludwig Van Beethoven sera à l’honneur. Ce grand compositeur allemand est un symbole de la liberté, de la paix et de l’égalité. D’où notre choix de l’honorer cette année en reprenant ses symphonies (…) Il y a du professionnalisme et un certain esprit d’organisation. Le domaine de la musique symphonique est quelque peu compliqué. Il exige une certaine rigueur dans le travail. Au cours du festival, des conférences et des master class seront organisés ( à l’Institut national supérieur de musique à Alger) pour assurer la formation notamment à des étudiants de l’intérieur du pays. Ces étudiants seront nos VIP.
*Le festival culturel international de musique symphonique se déroule au même moment que le Festival international du cinéma d’Algérie. Ne faudra-t-il lui changer de date ?
Chaque festival a cette période et son public. On ne s’inquiète pas. Au contraire. Nous sommes fiers d’avoir plus de 170 festivals en Algérie. On va peut être changer de date pour le festival international de musique symphonique. Nous allons vers des concerts en plein air. Pourquoi pas ! Et nous allons faire sorte d’inviter à chaque fois des chefs d’orchestre de renom pour maintenir un certain niveau au festival.*Fayçal Métaoui, El Watan-07.12.2012.
**le trio finlandais Zebra
Dans le riche programme du prochain Festival international de musique symphonique d’Alger (6 au 12 décembre), les formations invitées se distinguent toutes par l’excellence et des réputations mondiales.
L’une d’entre elles est très originale. Il s’agit du trio finlandais Zebra, qui se produira le 7 décembre, en soirée, au théâtre national d’Alger, Mahiedine Bachtarzi. Sa composition est en effet unique, sinon rare, puisque c’est un trio à cordes. Son répertoire de musique de chambre brasse des chefs-d’œuvre de toutes les époques et compose, avec une incroyable économie instrumentale, un registre pourtant spectaculaire combinant des pièces classiques et contemporaines.
L’autre caractéristique du trio Zebra réside dans la qualité de ses membres qui cumulent une expérience émérite, reconnue dans le monde entier. Tous ont joué dans les plus grands orchestres de la planète à des postes importants. Leurs CV ressemblent à des dépliants du tour du monde de la musique. Le violoniste, Ernst Kovacic, a été, entre autres références, directeur artistique de l’Orchestre de chambre de Vienne à la fin des années 1990 et il a été sollicité par les formations les plus prestigieuses d’Europe et des USA. Les références de Anssi Karttunen, violoncelliste de niveau mondial, et de Steven Dann, prodige de l’alto, ne sont pas en reste.
A Alger, ils seront en plus accompagnés du grand compositeur et pianiste finlandais, Magnus Lindberg, considéré comme un des créateurs les plus en vue de la musique actuelle, dont les partitions, destinées autant à des orchestres symphoniques que de chambre, sont connues pour leur force, leur rythme et leur modernité, qui ne néglige pas les sons électroniques. Le trio Zebra a choisi avec humour ce sympathique animal : les zèbres, disent ses membres, sont les seuls équidés à n’avoir jamais été domestiqués, car bien trop têtus ! D’où l’esprit d’indépendance de la formation. Avec un jour de plus cette année, le Festival international de musique symphonique d’Alger accueille les artistes de 21 pays, issus de quatre continents (Afrique, Amérique, Asie, Europe) et s’annonce encore, sous la houlette de son sympathique commissaire Abdelkader Bouazzara, comme une somptueuse fête des sons et des sens.*El Watan-06.12.2012.
Calendrier des concerts au TNA:
Jeudi 6/12/2012
18h30-21h
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1er festival international de musique symphonique-Alger
*L’espace de six jours, les invités ont eu à savourer au TNA Mahieddine Bachtarzi des airs de la musique savante déclinés par des duos, trios, quatuors et ensembles d’orchestre qui se sont donné rendez-vous pour cette première édition placée sous le signe « Art, échange et rapprochement ».
L’événement de dimension internationale a été une réussite totale, dira le commissaire du festival, Abdelkader Bouazzara, à la fin de cette louable initiative qui a vu défiler du 9 au 14 du mois en cours douze pays dont la Tunisie, la France, l’Italie, la Syrie, l’Autriche, la Russie et l’Ukraine. Lors du baisser de rideau, lundi dernier, où les officiels et les invités de marque occupaient les loges, le public a fait salle comble pour se délecter des airs de compositeurs universels. En ouverture et sous la baguette du maestro allemand Jan Moritz Onken, le grand orchestre symphonique (philharmonique ?) composé de 85 musiciens de neuf pays participant donna le la avec des airs de musique empruntés de l’œuvre de Maurice Jarre et adaptés par Mohamed Garfi du non moins connu film religieux réalisé par le regretté Mustapha El Akkad, Le Message. Entre en scène, ensuite, la guitariste Fabienne Bouvet pour encenser ingénieusement de ses doigts les convives de notes tirées de la pièce de Joaquim Rodrigo, intitulée Fantaisie pour un gentilhomme.
Avec ce bref traité de sons de guitare et orchestre, les planches du TNA seront foulées par le sympathique chanteur d’opéra, le baryton sud-coréen Tea Hyun Kim qui gratifia les présents de belles envolées lyriques, égrenant une strophe de chansons d’Escamillo, le brillant toréador qui s’amourache de Carmen, œuvre puisée du livret de Georges Bizet avant d’emplir la salle des airs de la célèbre comédie française de Beaumarchais, le Barbier de Séville du compositeur italien Gioacchino Rossini. Un rôle que le chanteur d’opéra interpréta magistralement avec une présence scénique remarquable et un don de soi pour atteindre notre sensible. Cavalerie légère est cette célèbre ouverture du compositeur autrichien Franz von Suppé qu’interpréta admirablement l’orchestre qui s’est surpassé. Une hippique et cavalcadante pièce, pleine d’esprit et de verve qui nourrit une salve d’applaudissements au sein de l’assistance.
La deuxième partie de la soirée à laquelle nous convia l’orchestre fut consacrée à la seconde des neuf symphonies composées par le génie du classique, Ludwig Van Beethoven. L’œuvre d’une richesse mélodique est présentée en ré majeur (opus 36) et exécutée en quatre mouvements. Elle débute par une longue introduction lente (adagio molto) suivie d’une sonate avant de terminer par un caractère d’humeur joyeuse (allegro molto) même s’il est tapageur. La soirée a été couronnée par l’orchestre qui a offert une partition Bilah ya hamami arrangée par Rachid Saouli, et dont le rythme apprécié a fait valser les spectateurs. Soulignons qu’en marge des concerts, des conférenciers ont animé des communications ayant trait à « la musique et au dialogue des civilisations », « l’apport de la musique arabe au monde occidental » et l’intervention de Abdelkader Bendaâmache autour du « fonds des expressions mélodiques » de l’Algérie comme ahellil, un patrimoine immatériel à préserver. (El Watan-17.12.09.)
***Symphonies du monde : Accords parfaits… L’événement a été étrenné par un concert de l’orchestre symphonique national. Les Algériens n’ont guère démérité, prouvant que la musique symphonique n’a pas de nationalité et que même sous nos latitudes, jouer de la musique peut s’avérer facile pour celui qui s’y adonne avec le cœur.
Plusieurs extraits de pièces connues ont été joués par les musiciens de l’orchestre, placés sous la houlette de Zahia Ziouani, une algérienne qui a fait toute ses classes à Paris. Mozart, Verdi, Bizet ont été revistés à l’occasion du concert de mercredi. Les Noces de Figaro, Nabucco, Carmen, œuvres exigeantes de ces musiciens disparus, mais dont les œuvres éblouissent toujours, furent jouées par les musiciens qui se « sont fait accompagner », à l’occasion, par la chorale et la cantatrice Catherine Manandaza venue de France. Le commissaire du festival, Abdelkader Bouazzara, ne cachait pas sa fierté de voir pareil événement se dérouler en Algérie. Il fera savoir, dans l’allocution d’ouverture, que ce premier festival est un événement qui réconciliera le public algérien avec une musique savante qui n’a pas eu les faveurs, convenons-en, des pouvoirs publics.
Ziouani est de ces musiciens algériens qui veulent faire changer les choses. Titulaire de plusieurs premiers prix (alto, musique de chambre, etc.), et diplômée de l’université Paris IV Sorbonne, Ziouani, la musicienne de 9-3 (numéro du département de la Seine-Saint-Denis à Paris) a été sélectionnée pour étudier la direction d’orchestre auprès du célèbre Maestro Sergiù Celibidache, en France et en Allemagne, affirment les « biographes » de cette jeune musicienne qui en impose. Par sa manière de jouer toute particulière. Chef d’orchestre principal invité de l’Orchestre national symphonique d’Algérie, celle qui dirigeait depuis 1996 l’orchestre symphonique Divertimiento a été récompensée en 2007 pour son parcours au Sénat français dans le cadre des « Trophées de la réussite au féminin » du ministère des PME-PMI.
Parmi les moments forts qui marqueront son activité artistique en 2010 et 2011, Zahia Ziouani dirigera, insiste-t-on, un programme de musiques françaises à la tête de l’Orchestre symphonique Divertimiento, le mercredi 17 février 2010, à la prestigieuse salle de concert de la Cité de la Musique ainsi qu’au Théâtre national d’Alger (TNA) en avril 2010. Ce théâtre, dont les planches furent désertées durant longtemps, a vu le passage de nombreux musiciens de renom : chacun présente une touche toute particulière de son pays. Les nombreux invités y trouveront leur compte durant la semaine que durera ce festival, dont le TNA sera le « théâtre ». Le programme du festival comprend des conférences et des master-classes, en plus des hommages à des musiciens algériens connus sur la scène artistique en Algérie. (El Watan-15.12.09.)
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*Une soirée cosmopolite à la clôture
Six jours durant, 18 nations se sont succédé sur scène, promouvant le dialogue interculturel grâce à la musique qui ne connaît aucune frontière. Un langage universel utilisé par les participants, sans retenue.
Le rideau est tombé mardi passé sur le 2e Festival culturel international de musique symphonique d’Alger, organisé par le ministère de la Culture.
Contrairement aux soirées précédentes, celle de la clôture, se voulait spéciale, originale. Originale de par la programmation et la composition de l’orchestre. C’est un orchestre symphonique grandiose. Grandiose car cosmopolite. Il a été créé à l’occasion de cette soirée.
Composé d’éléments issus des différentes formations qui se sont produites lors de ce festival, et sous la houlette du grand maestro syrien Missak Baghboudarian, cet orchestre a interprété trois grandes œuvres musicales : Shéhérazade, suite symphonique (Op. 35) de Rimsky-Korsakov, Danses polovtsiennes (composition avec chœur), d’A. Borodine, Carmina Burana de Carl Orff, ainsi que des chansons issues du terroir algérien, Wa min li bidjism, Ya men dari. Une interprétation magistrale, fabuleuse et sublimissime.
Malgré la pluie qui commençait à tomber en fin d’après-midi, le public a été nombreux à effectuer le déplacement. À 19h, le Théâtre national algérien Mahieddine-Bachtarzi affichait complet. Aucune place de libre. Une présence massive battant les records d’affluence.
C’est une salle archicomble au point où beaucoup de personnes sont restées débout, que se soit à l’orchestre, au premier et deuxième balcons et ou poulailler. Une foule impressionnante, constituée d’amateurs de la belle musique et surtout de jeunes.
Tout ce beau monde écoutait dans un silence religieux la belle mélodie que “fabriquait” ces faiseurs de musique. Une belle exécution, une exquise interprétation. Au point où à la fin de chaque partition, c’est un standing ovation que réservaient les spectateurs aux musiciens. Surtout quand la chorale de l’Orchestre symphonique national a interprété Carmina Burana qui est devenue une ode à l’Algérie. Les paroles ont été traduites vers l’arabe par Rabah Kadem.
Plus qu’un hymne, c’est une reconnaissance que ce chef de la chorale de l’Orchetre symphonique national voulait transmettre. Émouvant. Des youyous fusaient de toutes parts ! Il y eut même un rappel.Par ailleurs, cette soirée de clôture fut l’occasion pour la ministre de la Culture Khalida Toumi, présente au concert, de rendre hommages aux grand maîtres et compositeurs algériens : Iguerbouchen, Abdelwahab Selim, Haroun Errachid et Chérif Kortbi. “Leur âme était présente ce soir !” a-t-elle déclaré.
Elle a exprimé entre autres sa “fierté d’être ministre de la Culture avec l’Orchestre symphonique national”. Elle a eu une tendre pensée à son professeur de musique au lycée Hassiba-Ben-Bouali, qui l’a initiée à la musique classique universelle.
Après avoir remercié et félicité les musiciens, le commissaire du festival Abdelkader Bouazzara, les pays participants et leur chancellerie accréditée à Alger, la ministre de la Culture procéda à la remise de trophées au chef d’orchestre syrien Missak Baghboudarian, qui a dirigé avec brio l’orchestre cosmopolite, ainsi qu’à des musiciens et compositeurs algériens dont Mohamed Boulifa, Nachid Bradraï, Mohamed Issola, Rachid Saouli, Kheïra Mokrane et Rabah Kadam, une manière de leur rendre hommage et de les remercier pour leur apport à la musique.
Rendez-vous est pris pour l’année prochaine à la même date. (Liberté-16.12.2010.)
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* La 2e édition du Festival culturel international de musique symphonique se déroulera du 9 au 14 décembre 2010 au Théâtre national d’Alger
En l’espace de six jours, dix-huit pays participeront à cette fête de la musique symphonique. La France, l’Espagne, le Mexique, l’Ukraine, la Corée, la Suisse, l’Allemagne, la Suède, la Tunisie, la Pologne, l’Italie, la Russie, l’Autirche, le Japon sont autant de pays attendus.
Ce Festival culturel international de la musique symphonique aura comme invité d’honneur l’Espagne. Au cours d’une conférence de presse, animée hier à l’Institut national de musique, le directeur de l’Orchestre national symphonique, Abdelkader Bouazzara, a indiqué, qu’après le succès remporté lors de la première édition l’année dernière, un accent particulier sera mis cette année sur la richesse du patrimoine culturel national et universel. «Ce festival est une belle opportunité pour mieux faire connaître la musique symphonique algérienne à l’extérieur, notamment aux musiciens étrangers invités et faire mieux découvrir la musique symphonique universelle pratiquée par d’autres pays», dit-il.
Patrimoine, universalisme et harmonie
Placé sous le slogan «Patrimoine, universalisme et harmonie», ce festival se veut d’une part, un espace de conviviabilité et d’échange entre les musiciens, venus des différents continents, et d’autre part, un moyen de rapprocher les peuples et les cultures. Le festival en question se compose de trois axes importants : le premier est une représentation de concerts donnés par les pays participants. Ainsi, le Théâtre national d’Alger abritera chaque soir un concert où quatre pays participeront à travers des répertoires des plus riches. L’Espagne, invité d’honneur, donnera le la à cette grande manifestation, ce jeudi, avec un spectacle des plus époustouflants.
En effet, le quatuor Artaria d’Espagne et l’Ochestre symphonique national d’Alger fusionneront pour interpréter de belles envolées lyriques et autres. La clôture se caractérisera par un orchestre cosmopolite. La deuxième partie du festival sera axée sur le volet théorique, s’articulant autour de master class et de conférences. Devenue une tradition au niveau des plus prestigieux festivals, une cérémonie d’hommages en faveur de personnalités vivantes ou disparues ayant œuvré à la promotion de l’art musical sera à l’honneur. «Un festival, explique Abdelkader Bouazzara, ne peut avoir lieu sans se remémorer certaines figures de proue de la musique algérienne. Nous devons conserver le meilleur des souvenirs.»
Un hommage appuyé sera rendu au poète et musicien Mohamed Boulifa. A la question de savoir pourquoi seulement trois pays arabes, en l’occurence, l’Algérie, la Tunisie et la Syrie participeront à cet événement, le conférencier indiquera que des invitations ont été lancées à l’ensemble des pays étrangers. Si l’ensemble des concerts se dérouleront uniquement au Théâtre national d’Alger, Abdelkder Bouazzara a expliqué que le phénomène a été retenu pour cette édition. Des spécialistes de la musique, de différents instituts régionaux, ont été conviés. «Nous avons rassemblé le maximum de musiciens à travers le territoire national. Ce seront des VIP», a conclu le directeur de l’Orchestre symphonique d’Alger. (El Watan-07.12.2010.)
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