Beihdja Rahal et sa passion pour la nouba
*Un concert sublime de Beihdja Rahal …
Au Palais de la culture Moufdi Zakaria de Kouba-Alger
En cette vingtième soirée du Ramadhan, la chanteuse andalouse, Beihdja Rahal, a donné un concert magistral dans le patio du palais de la culture Moufdi Zakaria de Kouba, à Alger.
Comme chaque année à la même période, la chanteuse Beihdja Rahal gratifie ses mélomanes d’une prestation mémorable. Preuve en est avec la présence du public venu nombreux s’enivrer de mélodieux morceaux andalous. L’ambiance était à la nostalgie et aux souvenirs révolus à jamais. Dans le firmament du ciel, la voix de Beihdja Rahal a transporté son public dans un monde féerique, où la poésie a occupé une place de choix.A 22h et quelques poussières, l’orchestre prend place, avant que la diva ne fasse son apparition sous un tonnerre d’applaudissements et de youyous nourris. L’heure est aux sincères retrouvailles et aux congratulations. Vêtue d’une blousa tlemcénienne blanc cassé aux perles scintillantes, Beihdja Rahal s’avance timidement sur la scène, avec, en main, son inséparable kouitra. Elle s’incline modestement pour souhaiter la bienvenue à ses convives.
La première partie de la soirée est caractérisée par un programme classique où l’artiste a interprété les trois modes, en l’occurrence le «djarka», l’«âraq» et le «moual» avec lesquels on ne peut former de nouba. De sa voix unique, elle interprète un «istikhbar djarka» Ya moukadjil oua el hillel, un «insiraf araq» ya kamil el housni y a modellel et un «insiraf moual» El rabir akbel. Des refrains musicaux que le public connaissait par cœur, suscitant également des déhanchements réservés. A la fin de cette première halte musicale, la chanteuse se penche légèrement sur le micro pour s’adresser à son fidèle public : «Merci d’être parmi nous comme à chaque fois. Il n’est pas évident de se produire en plein air avec nos instruments musicaux», lance-t-elle avec un large sourire charmeur.
Allusion faite à la défaillance de la sonorisation qui, rappelons-le, fait des siennes depuis des lustres déjà. Cette situation s’est particulièrement aggravée depuis le début de Ramadhan. Une sonorisation qui a grandement déconcentré l’ensemble de l’orchestre. Après cet intermède de quelques minutes, l’artiste reprend de plus belle son délicieux répertoire épuré avec des parties dérivées, où l’on a pu apprécier à sa juste valeur un «âroubi» bit wa syah dhaâ sabri rarement interprété par les femmes et un «haouzi» intitulé Tlemcen ya hmam, pratiquement méconnu à Alger. En ce mois sacré du Ramadhan, la soirée ne pouvait que s’achever par des chants religieux faisant des louanges au Prophète Mohammed (QSSSL).
Comme le veut l’usage, à la fin du concert, la chanteuse Beihdja Rahal présente aux convives son prestigieux orchestre, constitué de Nadji Hamma, Amine Belouni au oud, L’hadi Boukoura, Nacer Rahal au violon, Djihed Labri au qanoun, Ryad Guelmaoui à la mandoline, Sofiane Bouchafa à la derbouka et Khaled Ghazi au tar.Il est à noter que dans le cadre d’une tradition instaurée depuis trois années déjà, Beihdja
Rahal participera le 25 de ce mois en soirée à une rencontre sur la musique andalouse au niveau de l’atelier du céramiste Hachemi Boumehdi. Un rendez-vous, à coup sûr, à ne pas rater ! (El Watan-22.08.2011.)
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Ya qalbi khalli al hal يا قلبي خلي الحال
*Ya kamal al-housni يا كامل الحسن
*Sally Houmoumek et l’Alhambra de Grenade
*Harramtou bik nouâssy…حرّمت بك نعاسي
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*Beihdja Rahal. Chanteuse arabo-andalouse
*Beihdja Rahal sort un nouvel album » nouba sika »
** Fidèle au rendez-vous, l’interprète de musique classique algérienne suivant la composition de la nouba, Beihdja Rahal, a animé, lundi 16.02.09., à la salle El Mougar, une conférence de presse à l’occasion de la sortie aux éditions Belda Diffusion de la nouba sika, la cinquième du genre dans la seconde série des 12 noubas enregistrées jusque-là.
Un 18éme opus qui ne contient pas de morceaux inédits (mafqoud) mais plutôt des textes rarement chantés et que Beihdja se plaît, comme à chaque fois, à remettre au goût du jour. Et de faire indiquer que l’Istikhbar de la plage 5 est un «Istikhbar soufi». Autrement, toutes ces kaçaïde sont répertoriées mais rarement chantées. Cet album contient en ouverture une présentation du livre déjà sorti aux éditions Barzakh, intitulé, La plume, la voix et le plectre, signé par Sofiane Hadjadj.
Ce livre répond à tous les questionnements que pose le public à la chanteuse, d’après elle. «Il est une forme de réponse collective pour les non initiés à la musique andalouse, faisant référence à son historique, l’évolution des mouachah, tout en citant quelques exemples de poètes qui ont marqué le siècle dans cette musique.» Comme à l’accoutumée, c’est le docteur en littérature arabe, Saâdane Baba Ali à qui échoit le rôle de traduire les textes en français. A propos de son métier d’aujourd’hui, Beihdja Rahal fera remarquer qu’elle emploie sur scène avec son public, la même méthode que lorsqu’elle était enseignante de sciences naturelles, c’est-à-dire qu’elle fait toujours en sorte que son auditoire quitte la salle en ayant compris «la leçon» voire des éléments de sa musique, son travail et donc son amour pour préserver ce patrimoine qu’est la musique andalouse. Un métier qu’elle dit exercer «par plaisir personnel et passion pour cette musique». Et de confier à ses détracteurs: «Ma musique marche bien, pour preuve, la dernière nouba raml, d’après mon éditeur, s’est très bien vendue. Tant que le public vient et dépense de l’argent pour assister à mes spectacles et demande de la qualité, cela me donne de l’énergie pour continuer à chanter. Les salles sont en général archicomble. Allez demandez à Belda diffusion si nouba raml s’est bien vendue ou pas. Le public est le baromètre. Tant que je peux donner ma voix pour la musique andalouse, je le ferai. J’ai plus envie de chanter seule et pas en duo…» Côté actualité, Beihdja Rahal compte donner un concert à la salle El Mougar, jeudi 19.02.09., à partir de 20h. En collaboration avec l’Onci, une tournée nationale l’attend, qui la mènera dans six villes du pays, à savoir, le 23 février à Boumerdès, le 24 à Médéa, le 26 à Bordj Bou Arréridj, le 27 à Oum El Bouaghi et le 1er mars à Cherchell. «Cela me permettra de connaître mon public de l’intérieur du pays, ce sera une première pour moi.» Beihdja Rahal notera qu’un second livre sortira prochainement après La plume, la voix et le plectre. Ce nouvel ouvrage portera sur les poètes et la poésie…. (L’Expression)
*****BEIHDJA RAHAL PRÉSENTE SON DERNIER ALBUM
Une nouba dans le mode ghrib
L’interprète de musique andalouse, Beihdja Rahal, a présenté, hier à la salle El Mougar, son dix-neuvième album, «Nouba ghrib».
Alors qu’elle a enregistré, il y a plus d’une année, des noubate en mode sika, Beihdja Rahal, propose, cette fois-ci à son public, des noubate en mode ghrib. Les férus de musique andalouse auront à se délecter d’une dizaine de morceaux, tels que Inqilâb djaharka: Hal saqat-nî r-râha, M’saddar ghrîb: khadem lî sa’dî, Btayhî ghrîb: Narâk yâ man radîta bi-hidjrî, Khlas ghrîb: Laysa lî fi d-dounya, ou encore Insirâf ghrîb, yâ man lâ’ibat bi-hi sh-shamoûlou.
Au sujet de cette dernière pièce, l’interprète zyriabienne nous précisera qu’il s’agit d’un morceau inédit non répertorié. «Le septième morceau est inédit. Il a été interprété dans le mode ghrib et dans un autre mode, après l’enregistrement de l’album, il a été répertorié», nous dira-t-elle.
Au cours d’une conférence de presse à El Mougar, Beihdja Rahal, nous précisera que c’est en 2001, qu’elle interprète, pour la première fois, des oeuvres musicales dans ce mode, quelque peu mélancolique et nostalgique. Questionnée sur son attachement à la nouba, un genre de musique andalouse qu’elle affectionne, elle nous dira: «C’est la nouba qui est en danger pas le hawzi par exemple…et puis on ne peut interpréter la nouba sans avoir fait une formation.» Cette chanteuse précisera à l’assistance qu’elle ne compte pas, du moins pour le moment, investir un autre genre de musique andalouse. Il lui aura fallu plus de sept mois pour concevoir ce «produit» truffé des plus belles pièces du répertoire andalou. «Cette période peut vous sembler courte, c’est que je connais parfaitement tout le patrimoine dans lequel on puise ces morceaux musicaux», précisera-t-elle.
Déterminée à préserver le patrimoine musical andalou et le présenter au grand public, Beihdja Rahal, a créé avec ses amis, il y a quelques mois, «Rythme harmonie», une association de musique andalouse. «Cette association ouvrira ses portes en septembre 2010, il y aura deux enseignants, moi-même pour la nouba et Nasreddine Chaouli pour le hawzi», affirmera-t-elle.
Cette interprète de musique andalouse entamera sa tournée avec le concert du 4 mars à la salle El Mougar. Elle animera par la suite d’autres soirées à Djelfa, Bouira et Biskra.
Pour ce qui est des autres villes, notamment celles du Sud, dans lesquelles, elle n’a pas eu l’occasion de se produire, Beihdja Rahal nous fera remarquer que cela dépend des organisateurs.
C’est le cas également concernant sa participation dans certains festivals consacrés à la musique andalouse. (L’Expression-02.03.2010.)
**A travers mes albums, je mène un travail pédagogique
La diva de la chanson andalouse Beihdja Rahal revient avec deux albums. Rencontre avec cette passionnée de la musique andalouse.
-Vous venez de sortir en l’espace d’un mois un double album en France et un autre en Algérie…
Oui, un double album est sorti au début du mois de février en France, édité par l’Institut du monde arabe à Paris. Il contient deux noubas, Mdjenba et Mezmoum, déjà parues en Algérie en 2005. L’album Nouba Dil, lui, vient de paraître en Algérie. C’est une nouba que j’ai enregistrée en décembre 2010, édité chez Belda éditions. L’album est sponsorisé par Air Algérie, Nedjma et l’ONDA.
-Dans votre dernier album, le vingtième, en l’occurrence, Nouba Dil, vous proposez des pièces que vous chantez pour la première fois dans ce mode.
Le inqilab de cet album est un inédit. La poésie du mceddar a été complétée. Généralement, on ne chante que les deux premiers vers, j’ai interprété le poème dans sa totalité. Le insiraf 2 est inédit et nous avons rarement l’habitude d’écouter le khlass dans cette forme. Attention, je n’ai rien créé ni innové, je reste dans la tradition pure d’interprétation des pièces comme elles ont été classées.
-Vous avez toujours soutenu que la musique andalouse est à la fois un patrimoine national immatériel et matériel qui doit être enseignée partout et surtout protégée…
Nous avons vu la création d’un nombre important d’associations musicales ces dernières années, c’est une très bonne chose, car c’est ce qui aidera à la transmission de ce patrimoine aux générations futures. Comme tout patrimoine doit être protégé, il faut encadrer ces associations et les aider à promouvoir cet art ancestral dans sa bonne version. Il ne faut pas qu’elles se sentent isolées. Un chef d’orchestre ne doit pas travailler et décider seul d’une version à donner à ses élèves, il a la responsabilité d’identifier chacune des pièces à transmettre. C’est de cette manière que nous arriverons à sauvegarder toutes les noubas qui nous sont parvenues.
-Justement, pour préserver ce patrimoine, vous vous êtes lancée depuis 1997 dans l’enregistrement d’une partie de ce patrimoine musical…
Au départ, mon souhait était d’éditer deux ou trois noubas par plaisir. Ça a marché, l’accueil du public a dépassé mes espérances, j’ai décidé de continuer. J’ai eu la chance d’être formée par des professeurs et maîtres qui m’ont beaucoup transmis, je voulais faire partager mes connaissances par un large public qui est demandeur. Je ne prétends pas connaître tout le patrimoine mais j’essaie d’enregistrer tout ce qui est en ma possession. Je me consacre totalement à cette passion que j’essaie de passer au public. Je pense que c’est aussi un travail pédagogique, car en éditant mes albums, j’explique et je classe des pièces, des modes pour que ce ne soit plus un domaine réservé aux initiés.
-Vous accordez également un grand intérêt à l’écriture puisque vous avez coédité plusieurs ouvrages ayant trait à la musique andalouse…
La plume, la voix et le plectre a été édité en décembre 2008 par Barzakh, La joie des âmes dans la splendeur des paradis andalous a été édité en novembre 2010 par l’ANEP. Le premier ouvrage a très vite été écoulé, on attend de le rééditer. Avec Saâdane Benbabaâli, on a tout de suite pensé à un deuxième opus, qui a bien marché aussi. Le public est en manque d’ouvrages de ce genre. Il apprécie la musique andalouse, mais n’a pas beaucoup d’éléments pour pénétrer ce monde merveilleux de sa poésie dans toutes ses formes, de son histoire… Saadane travaille sur toute la partie littéraire et moi sur la partie musicale.
-Peut-on parler de relève aujourd’hui avec toute cette prolifération d’associations musicales andalouses ?
Bien sûr et heureusement. Je l’ai constaté en allant rendre visite aux associations à chaque fois que l’occasion se présentait. Les talents sont là, ils ne demandent qu’à être pris en main et encouragés sans brûler les étapes. C’est une musique où la formation demande des années de patience et de rigueur.
-Des projets en cours ?
J’ai un concert le 7 mai à Bruxelles, je serai le 9 juin au Centre culturel algérien de Paris avec Saâdane Benbabaâli pour présenter notre ouvrage. Le 23 juin je donne un concert à Nancy, en plus des masters class que j’anime régulièrement dans cette ville. Je continue également à donner des cours de chant et de musique à l’ELCO et au sein de notre association Rythmeharmonie. (El Watan-04.03.2011.)
***PARIS
Beihdja Rahal sur la scène de l’IMA
La musicienne algérienne, Beihdja Rahal, donnera samedi prochain à la prestigieuse salle de l’Institut du monde arabe (IMA) de Paris, un concert de musique andalouse placé sous le signe de «l’Andalousie rêvée». Beihdja Rahal qui a su se tailler une renommée internationale est une figure incontournable de la musique andalouse, non seulement pour sa manière d’interpréter ce genre millénaire, mais aussi pour le travail colossal qu’elle a déployé pour la sauvegarde du genre andalou, menacé de disparition. Avec 18 albums à son actif reprenant chacun les différentes noubas et un premier ouvrage, La voix, la plume et le plectre, réalisé avec la collaboration du professeur Saâdane Benbabaâli, maître de conférences à l’Université Paris III, la musicienne oeuvre pour donner davantage de visibilité et faire (re)découvrir cet héritage musical.
Les passages de cette Dame aussi bien au niveau national qu’à l’étranger ne laissent point le public indifférent. Celui-ci reste admiratif devant la maîtrise de l’interprétation de ce genre, la voix cristalline et chaude de la musicienne et toute la charge émotive qu’elle dégage.
Le musicien français Christian Poché ne tarissait pas d’éloges à l’endroit de cette artiste. «On est en présence de la première dame soliste de la musique classique arabo-andalouse, qui a adopté en le portant à sa quintessence, le style d’Alger: léger, hautement fleuri et enjolivé», écrit-il. L’ancienne élève du Maître Mohamed Khaznadji au Conservatoire d’Alger et membre de la prestigieuse association El Fakhardjia, sera entourée, pour son récital de samedi prochain, par un orchestre composé de joueurs de luth, de mandoline, de l’alto et de derbouka. Beihdja Rahal donnera en mars prochain, un autre concert au Centre culturel algérien de Paris, où elle dispense des cours de musique andalouse. Elle a également animé, il y a quelques jours, un miniconcert à l’intention des enfants de l’Unesco, dans le cadre d’une journée consacrée à la découverte de l’Algérie et de sa diversité culturelle. (L’Expression-01.02.2010.)
**Behdja Rahal, une voix andalouse enchanteresse
La belle, la nouba et le livre
Bahdja Rahal revient avec un ouvrage sur les Mouachahate. Elle sera le 14 septembre 2008 à Annaba, le 17, au théàtre de verdure d’Alger et le 21, au Palais de la Culture Moufdi-Zakaria. C’est une voix connue et reconnue de la musique andalouse.Elle a déjà enregistré 17 albums.
L’interprète de musique andalouse, Behdja Rahal, est de retour pour plusieurs concerts où elle gratifiera son public de sa voix enchanteresse. Plus besoin pour elle de solliciter elle-même les institutions culturelles pour ses concerts. Ce sont elles qui la sollicitent. Forte d’une notoriété acquise, doucement mais sûrement au fil des années et eu égard à son riche et sérieux travail dans la préservation de la musique andalouse, elle est maintenant contactée pour prendre part au programme artistique du mois de Ramadhan, et les autres manifestations culturelles, ici à l’intérieur du pays comme à l’extérieur. Avec Arts et Culture, elle est programmée pour le 17 septembre, vu que beaucoup de gens étaient venus la voir l’an dernier mais n’ont pas pu le faire faute de places. L’office du Palais de la culture aussi l’a contactée et ce, pour la première fois. Elle se produira donc à l’auditorium du Palais de la culture Moufdi-Zakaria, le 21 septembre et précédemment à Annaba au TR régional, le 14 septembre. Pour contenter tout le monde, Behdja Rahal entend diversifier son programme artistique pour satisfaire tout le monde. «Il y aura une nouba au début du programme et un aroubi et un hawzi en 2e partie. Pour Alger il y aura deux programmes différents pour satisfaire certains fans qui aiment me suivre et revenir deux fois à mes concerts», dit -elle. Autre actualité pour notre chanteuse: un fait bien nouveau. Au mois d’octobre sortira, à l’occasion du Salon international du livre (Sila) un ouvrage aux éditions Barzakh sous le titre La voix, la plume et le plectre. «Je serai là pour quelques communications sur le sujet et ventes-dédicaces. Cet ouvrage, on le prépare depuis une année…» Ce travail a été réalisé avec le concours de Sadanne Baba Alin, celui qui traduit les textes. Il est aussi professeur de littérature arabe à Paris III et spécialiste en mouachah andalou. «Je travaille avec lui depuis quelques années. Cet ouvrage va parler de cette musique du mouachah andalou, des poètes, comment se dissèque la nouba andalouse. Ça donnera une idée détaillée aux fans, car je reçois pas mal de e-mail de la part de gens qui cherchent à connaître cette musique, on présentera aussi l’histoire de cette musique. On sait que ce livre d’art va vraiment intéresser le public. Certainement celui des libraires, etc.». Cet ouvrage en arabe sera composé d’à-peu-près 20 pages sur le mouachah et la musique andalouse, lesquelles 20 pages sont traduites en français. Deux volets au milieu desquels se trouvera un CD de mouhachate que Behdja Rahal va chanter. Ces mouachahate seront calligraphiées en lettres arabes et la traduction faite en français. Le prix de ce livre d’art, non encore communiqué, a été étudié en commun accord entre l’éditeur et Behdja Rahal. «Il sera raisonnable. Pour être à la portée de tout le monde», souligne-t-elle. Et de préciser: «On pense déjà à le faire sortir dans les librairies et on fera de même à l’intérieur du pays, car Alger c’est bien mais il faut penser aussi aux gens qui vivent dans les autres villes.» L’interprète de la nouba fait remarquer que c’est pareil pour les concerts, et qu’elle n’a pas de maison de production. «Si j’avais un agent qui me suivait…En général, c’est moi qui demande a être programmée. On me répond ça ne dépend pas de nous on attend le budget du ministère de la Culture. Je pense que ce n’est pas au ministère à tout gérer, il est là juste pour contrôler justement ce qui se fait avec cet argent. La culture peut être gérée par des boîtes privées. Le ministère de la Culture est là pour contrôler et guider surtout ce travail sur le patrimoine, celui de la sauvegarde du patrimoine musical ou archéologique et faire le bilan du résultat», soutient l’artiste. Juste après le Ramadhan, Behdja Rahal compte reprendre les cours qu’elle prodigue aux amoureux de cette musique andalouse au Centre culturel algérien à Paris. En attendant, pendant le Ramadhan elle compte bien aller rendre visite aux différentes associations. «C’est là où on rencontre les élèves, les jeunes qui, comme moi, à leur âge, veulent que des artistes viennent les voir. On devient, qu’on le veuille ou pas, des références.» – source: L’Expression et +
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Le blog de Behdja Rahal: beihdjarahal.com
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- Afnâni dal Hubbu Raghma [This Love Has Crushed Me]Mp3
- Ahabba Qalbî [My Heart Has Been Captured]Mp3
- Anâ Mp3
- Atânî Rasûl [A Messenger Was Sent To Me]Mp3
- B’Taïhi Dhil : Kad Kountou KhatirMp3
- B’tayhi gharib – baker il chadenMp3
- B’taîhi : Houbbi houbbiMp3
- Baakir Ila Chadi Oua KaasiMp3
- Dardj : Men yaqoullekMp3
- Derdj Dhil : Adir el-kassMp3
- Derj Mezmoum: Khadem Li SaadiMp3
- Derj gharib – ya moukabilMp3
- Dir Al-Qati [Pass on the Goblets]Mp3
- Dir Yâ Nadîm Kâss Al-Uqâr [My Companion, Prepare a Goblet of Wine]Mp3
- Dlidla : Âlikoum tefna el-âïneMp3
- Hal Dâra Dhabiu L-Himâ [The Gazelle Who Dwells Here]Mp3
- Hâdjib Maa Khûh [Linking Brow to Brow]Mp3
- Improvisation Maoual au í”udMp3
- Improvisation au Luth (Aouissi Kamel)Mp3
- Improvisation au Violon (Smail Abdesmade)Mp3
- Inkilab Maoual : Koum TaraMp3
- Inkilab Mezmoum: Ya Ghayat el MaksoudMp3
- Inkilab irak – sayidiMp3
- Inqilab 2: Man li bi-makhdhoubati al-bananiMp3
- Inqilab : Rit erryadMp3
- Inqilab: Adir al-kasMp3
- Inqilab: Laysa fi d-dounyaMp3
- Inqilab: Ya ghazal dhabyou al-himaMp3
- Insiraf 1: Zarat bila maw’idinMp3
- Insiraf 2: Ar-rabi aqbalMp3
- Insiraf : Beyn edhoulou’îMp3
- Insiraf : Kif el âmelMp3
- Insiraf : Qad djoummiâMp3
- Insiraf Dhil 1 : Malakni l’haoua kahraMp3
- Insiraf Dhil 2 : Lach TenhajebMp3
- Insiraf Mezmoum: FarakouniMp3
- Insiraf Mezmoum: Kam Li Fil MachyaMp3
- Insiraf gharib – koum yasr lana alkoutaaneMp3
- Insiraf gharib – zarni elmalihMp3
- Insiraf: Ya kamil al-housniMp3
- Insiraf: Ya moukhdjila ash-shamsiMp3
- Istikhbar : Khayaloukoum fil’âïniMp3
- Istikhbar : Ouatamalak’toum âqliMp3
- Istikhbar irak – kamandja oua oudMp3
- Istikhbar irak – yazid ishtiakiMp3
- Istikhbar: Kullu ma yasdourou ankoumMp3
- Istikhbar: Taraqqab idha djannaMp3
- Istikhbar: ya’ aynouMp3
- Khlas 1: Charibna wa tab charbounaMp3
- Khlas: Harramtou bik nou’assiMp3Traduction
- Khlas: Salli houmoumakMp3
- Khlass : AchyatounMp3
- Khlass : Harramtou bik nouâssiMp3
- Khlass Dhil : Rimoun RamatniMp3
- Khlass Mezmoum: Koudom el HabibMp3
- Khlass Mezmoum: Ya MoukabilMp3
- Khlass Mezmoum: Ya Rouhi Oua Ya RihaliMp3
- Khlass gharib – kalaftou bilbadrMp3
- Law Kân Al-Milâh [Ah! If Only Fair Women Were Just]Mp3
- M’Cedder Dhil : Oua Housnek Kad IchtaharMp3
- M’Ceder Mezmoun: Ya Men Saken SadriMp3
- Mceddar : Djismi faniMp3
- Messadar gharib – laylatou l’ounsMp3
- Mâ ‘Whash Nahâr As-Safar [How Sad I Was on the Day of Your Departure]Mp3
- Mâ-Lî Shamû [What Sorrow and Woe]Mp3
- Nadhari Ilâ Wadjhi L-Habîib [I Gaze Upon the Face of My Beloved]Mp3
- Qad Bashsharat Bi Qudûmikum [The Morning Breeze Announced Your Arrival]Mp3
- Qadria : Mahla W’SoulekMp3
- Qadria : Qalbi ouala men âlam bihMp3
- Qadîbun Min Ar-Rayhan [Like a Star]Mp3
- Qum Yâ Habîbî [Awake, My Love]Mp3
- Sabat Qalbí [She Has Bewitched My Heart]Mp3
- Sâltak Yâ Badi Al Shabâb [Youth of Peerless Beauty]Mp3
- Yâ Muqâbil [Friends, I Am Losing Patience]Mp3
- Yâ Nâ’imîn Lâ Tarkudû [You Who Sleep, Awake]Mp3
- Yâ Rûhi, Yâ Rihân [You Have Taken Hold of My Heart]Mp3
- Yâ Turâ in Kân Taûd [If They Would Only Return]Mp3
- Zâda I-Hubbu Wajdî [Passion Has Incresed My Feelings]
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A mon avis c’est la plus grande chanteuse algérienne qui s’attache à préserver et transmettre le patrimoine culturel de l’Algérie. Un exemple pour toutes les algériennes et musulmanes puisqu’elle rappelle que la femme a toute sa place dans le domaine artistique.
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