Sitcom algérien Djemaï family
*Djamaï Family 3, le retour!
C’est le grand retour de l’une des sitcoms phares du paysage audiovisuel algérien : Djamaï Family. La série revient après deux années d’absence pour une troisième et ultime saison, tous les soirs, juste après la rupture du jeûne sur la chaîne nationale et A3. Djemaï Family, pour ceux qui, par manque de fourchettes, ne captent pas l’Entv, est une sitcom à la Cosby Show made in chez nous. La série a eu un franc succès durant le mois sacré de Ramadhan 2008 et 2009, et à l’instar de la saga Ness Mlah City, la série n’a pas eu de mal à se démarquer des autres navets auxquels le téléspectateur affamé était habitué. La série Djemaï Family 3, où chaque partie dure 26 minutes, est interprétée par des comédiens prestigieux. En plus de la participation de Salah Ougrout, Samira Sahraoui, Mohamed et Azzedine Bouchaïb, Kamel Bouakez, Bouchra Okba, Wissam Boualem, d’autres comédiens prendront part à cette belle aventure tels que : Farida Saboundji, Saïd Hilmi, Azzedine Bougharda, Boualem Benani, Hakim Zeloum. Mais quelques comédiens manquent à l’appel, c’est le cas notamment de Mohamed Bouchaïb, qui jouait Aristo et qui vit désormais en France. Ainsi que l’actrice Bouchra Okbi, qui joue le rôle de Sarah, la fille de Djemaï et qui s’est, entre-temps, mariée, elle campe désormais le rôle d’une Desperate Housewive dans la vraie vie. Le début du mois sacré de Ramadhan va sans doute être marqué par le retour de Djemaï Family sur nos petits écrans. Diffusée juste après le f’tour, la série s’invite à notre table et nous propose leurs aventures délirantes, subtilement assaisonnées d’humour, puis servies par une pléiade d’acteurs bourrés de talent. Djamai Family, le feuilleton du réalisateur Djaâfar Gacem, est donc de retour, cette troisième saison se veut encore plus moderne techniquement, plus fine dans l’humour et les reparties, plus portée sur les extérieurs.
En effet, la série ne va pas tourner en rond dans la maison des Djemai, mais voyager à l’extérieur. Ainsi, répondant favorablement à l’invitation d’un certain Sebti (personnage de la saison 1), la famille Djemaï s’embarque donc dans un voyage périlleux et se trouve piégée dans une histoire de hold-up. Poursuivie par la police et menacée par des bandits, c’est une véritable chasse à l’homme dont les Djemaï font l’objet. Ils tentent le tout pour le tout en essayant de prouver leur innocence, mais leurs mésaventures les accablent davantage, à tel point qu’ils se trouvent contraints de se livrer au jeu des bandits, afin de sauver Samy, kidnappé par ces derniers pour obtenir une rançon… Très attendus, Djamai et sa smala se doivent d’être la hauteur des espérances du téléspectateur repu et à moitié assommé… une partie presque gagnée d’avance ? (Liberté-02.08.2011.)
*Djaâfar Gacem. Réalisateur du Sitcom Djemai Family
« C’est grâce au public et aux téléspectateurs que j’évolue… »
Le réalisateur Djaâfar Gacem, le « Richard Geere » et le loup blanc de la télévision algérienne, est de retour avec Djemai Family 2. Une production SD-Box, sous les auspices de Sid Ahmed Guenaoui et Djaâfar Gacem. Une histoire de famille !
Vous revenez, durant ce Ramadhan, avec Djemai Family 2, une deuxième « saison » encore mieux élaborée voire ambitieuse. Appréhendez-vous la routine qui s’installerait ?
Exact ! C’est toujours, l’appréhension, le souci et la hantise de faire moins bien qu’avant. J’ai toujours eu peur de cela. Du coup, on est sous pression pour faire mieux. Je ne peux prétendre à être juge et partie et dire : Djemai Family 2 sera mieux. Cependant, il y a eu un travail énorme dans ce sens. Les gens nous le diront. J’espère qu’il aura un impact populaire. Il ne faut pas oublier que Djemai Family 1 était une création, c’est-à-dire que le concept existe déjà de par le monde mais personnages et leurs histoires algériennes et sympathiques ont été créés. Salah, le chaufeur diabétique, Meriem, psychologue et femme au foyer, Sara… Chacun son « character » (rôle). L’an dernier, on n’a pas eu la chance d’être diffusé en prime-time. C’était un handicap. Mais les deniers jours du Ramadhan étaient en notre faveur. Hamdoullah ! Ce n’est que justice rendue.
C’est une suite logique mieux pensée…
Oui, Djemai Family 1 et 2, l’une n’annule pas l’autre. C’est une continuité logique. C’est la suite logique de la vie des Djemai. Je pense que tout le monde dans sa vie veut évoluer. Donc on a voulu faire raconter des histoires aux acteurs, les membres de Djemai Family. Et cette année, on a été un peu plus « fou ». C’est-à-dire, on a crée des histoires et même intériorisé les extérieurs. Comme le café du quartier…
Oui, pour aérer l’atmosphère, nous avons créé des décors en plus. Comme Le Café de Azouz. Le petit café du quartier tenu par Kamel Bouaâkaz (Azouz) et le cabinet médical de Sara qui est devenue médecin.
Un lieu de vie…
Un lieu où l’on peut avoir aussi d’autres sujets extra-Djemai Family. Le texte, le dialogue, les échanges sont votre cheval de bataille. Vous ne voulez pas tomber dans le texte « cheap »… Le travail du texte est mon souci majeur. Peut-être que c’est mon défaut, j’en sait rien. Je ne peux pas réaliser un film ou un sitcom si je ne m’imprègne pas du texte et ne m’impliqué pas dedans avec les scénaristes. Ce sont des séances interminables de travail. On écrit, réécrit, fait et refait, tourne et retourne des choses et ce, pour aboutir à un résultat satisfaisant.
L’écriture du texte est un travail d’équipe. Vous êtes plusieurs scénaristes sur Djemai Family…
On est trois. C’est-à-dire deux scénaristes, Oussama et moi-même. Oussama est un jeune assistant sur Djemai Family et c’est quelqu’un qui a beaucoup d’idées. Donc, on écrit ensemble. Et Mohamed Cherchal qui est un très bon dialoguiste que j’ai découvert. Et d’ailleurs, il nous soulage et allège en matière de dialogue. Si on dit : on est en train de se professionaliser, c’est un peu prétentieux. Mais on peut dire qu’on se structure dans ce sens. Après avoir écrit une histoire, le dialoguiste nous donne son avis sur les échanges verbaux et puis j’interviens quant à leurs éventuelles corrections ou encore amélioration.
On dirait que Djaâfar Gacem aborde le sitcom sérieusement comme si c’était un film…
J’essaie de réfléchir. Quand je regarde les sitcoms marocains, tunisiens ou autres, je me dis que le téléspectateur algérien est beaucoup plus exigeant. Il est parabolé, il zappe sur les chaînes arabes ou anglo-saxonnes. Donc, moi, réalisateur, je dois lui donner plus. Et puis la production maghrébine et arabe est de bonne qualité. Il ne faut pas être paternaliste avec le téléspectateur algérien. Laissons-le choisir ! Je me bats pour cela et pour un travail conséquent. J’estime que c’est grâce au public et aux téléspectateurs que j’évolue. Les avis du public m’intéressent pour découvrir les faiblesses et améliorer le produit. Et les forces sont l’éxigeance, le choix, l’actualité, l’image, le son… Et puis, cette envie de diversifier, de donner un peu de rêve… Bien sûr, personne n’a la maison de Djemai. Pour répondre à certains, la plupart des gens ne m’ont jamais taxé d’élitiste où de travailler pour une élite.
Vous ne faîtes pas une caricature de la famille algérienne…
Du tout ! On peut faire de la caricature dans certains sujets de Djemai (Family). La famille algérienne à l’instar de Djemai Family communique. Entre le père et ses enfants, la femme et le mari… C’est beau ! C’est ce que j’ai vécu avec mes parents à Alger. Donc, on essaie de combattre un peu l’obscurantisme, certaines visions venant d’ailleurs qu’on n’a pas connues. Certaines analyses du comportement familal qui a changé depuis 20 ou 30 ans. Je me dis : non, la Famille Djemai est un combat à travers l’humour. C’est un combat d’une société, une image, un modèle, une communication. Les fenêtres (de Djemai Family) sont joyeuses parce que je ne veux pas qu’elle soient barreaudées.
Un îlot d’espoir, un hâvre de paix…
Voilà ! Une famille qui est gaie. Et même dans ses problèmes, on peut vivre dans une ambiance sereine et de joie. Quand on regarde la famille Djemai en Egypte, en Syrie, au Maroc ou ailleurs, même si l’on n’a rien compris, avec le son et l’image, l’on sera obligé de comprendre et aimer. J’estime que cela se fera avec la force des productions de qualité que l’on s’imposera. Mais avec le temps, si les gens aiment, ils seront obligés de comprendre. C’est ce qu’on a fait pour eux. Eh bien, qu’ils comprennent ce que nous faisons. Si jamais, on leur plaît. Il faut leur plaire par contre.
Ce qui est méritoire, c’est que vous avez donné leur chance à de jeunes comédiens donnant la réplique à ceux chevronnés …
Bien sûr qu’il faut leur faire confiance !
Comme Mohamed Bouchaib qui a crevé l’écran dans Mascarades…
Mohamed Bouchaib, un comédien qui cartonne. Un « gars » qui a été découvert sur Nass M’lah City2. Pour moi, c’est un artiste dans l’âme. Franchement, c’est quelqu’un qui pourra aller très loin.
Qu’en est-il de votre projet de film sur les Harragas ?
Oui, c’est un sujet toujours d’actualités. C’est vrai que le scénario est finalisé et les contrats signés. C’est moi qui mets beaucoup plus de temps. Car je veux faire un bon film. Donc, je prends mon temps pour étudier, voir et peser les choses. J’étais occupé avec Djemai Family. Cependant, Djemai Family, la version film sera tourné après le Ramadhan et sera diffusé vers l’Aïd El Adha.
Vous voulez toujours faire bouger les choses notamment dans le cinéma…
Je pense que l’Algérie doit d’abord bouger à travers les médias lourds, donc de par les canaux de télévision. C’est à partir de là qu’il faut débuter. Il ne faut pas commencer par l’inverse. Il faut d’abord élaborer des programmes de qualité. Le pays a besoin de fiction-télé. Il va falloir d’abord accrocher en télévision et après commencer à faire du cinéma. Et par conséquent, aller aux salles de cinnéma en famille. (source…algérie autrefois-)
extrait- vidéo
*http://www.youtube.com/watch?v=LH0Fa3FoWSg&feature=player_embedded#!
***L’Unesco s’intéresse au sitcom algérien Djemaï family
Les hommes divisent instinctivement les femmes en deux catégories: les femmes comme il faut et les femmes comme il en faut…»
Françoise Parturier “Extrait de La Prudence de la chair”Dans une étude très intéressante sur le monde des médias dans le Maghreb, publié par l’Unesco, évoquant l’amélioration de l’image de la femme dans les télévisions du Maghreb francophone, Sahbi Ben Nablia, experte en communication et médias arabes a cité largement en référence le cas du sitcom algérien La famille Djemaï. Le sitcom algérien qui est rediffusé actuellement sur Canal Algérie, est plus qu’une réussite audiovisuelle, c’est une référence sur l’évolution de la société algérienne. Une société qui n’est pas prise en compte dans la série Hadj Lakhdar et dont le rapport a très vite zappé. Le rapport qui étude l’image de la femme à la télévision, s’est intéressé aux personnages de La famille Djemaï. C’est l’épisode des fiançailles (qui a eu un énorme succès) de la fille aînée de Djemaï qui est décortiquée dans le rapport. Cet épisode renforce les stéréotypes féminins. Les intrigues de l’épisode étaient basées sur les relations femme-femme, mère-garçon et la relation homme-femme dans le couple. La première intrigue, porteuse de l’épisode tourne autour de la demi-soeur de Djemaï, une vieille fille, qui veut coûte que coûte se marier et prête à «voler» le fiancé. La tante entre en conflit avec sa nièce jusqu’au point de l’attacher à une chaise dans sa chambre pour qu’elle ne rencontre pas la famille du fiancé. La grand-mère maternelle vole au secours de sa petite-fille, la libère et attache la tante. La situation comique projette, de prime abord, une violence gratuite qui régit la relation intergénérationnelle des femmes (grand-mère-femme-jeune femme). En citant en référence le sitcom, La Famille Djemaï, l’étude ne démontre pas que l’image de la femme algérienne à la télévision est totalement positive. La femme de Djemaï est diplômée en psychologie et pourtant elle reste femme au foyer. Mais le réalisateur Djaffar Gassem a laissé cette image pour, justement attirer l’intention sur la situation de la femme émancipée.
Dans un rapport sur les Femmes arabes et médias publié par Center of Arab Women for Training and Research (Cawtar), en 2005, on découvre que 78% des images des femmes véhiculées par les médias sont négatives et ne sont pas en accord avec leur réalité. Même les femmes des dirigeants arabes ne sont pas assez médiatisées. Dans certains pays comme l’Algérie, la femme des dirigeants est presque inexistante. Dans les autres pays arabes aussi. Il fallait attendre janvier 2001, pour que Al Jazeera invite Jihane El Sadate pour témoigner de l’époque de la présidence de l’ancien président égyptien Anouar El Sadate assassiné en octobre 1981 par les Frères musulmans durant un défilé militaire. Pendant onze épisodes, de janvier à mars 2001, l’ex-Première dame de l’Egypte a livré sa version des faits, a analysé les événements et a corrigé les déclarations émises par différentes personnalités sur les événements survenus durant la présidence d’El Sadate. Pour la première fois dans le monde arabe, une femme témoigne sur les événements politiques avec crédibilité et brise la tradition qui veut que l’homme archive et témoigne de son époque. En Tunisie, on regrette de n’avoir pas pris l’initiative de documenter la période de la présidence de Habib Bourguiba en se basant sur les témoignages de son ex-femme, Wassila Bourguiba, décédée en 1999. (L’Expression-01.11.2010.)
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