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la répression s’accentue
L’acharnement des autorités contre les militants, les manifestations pacifiques et certains partis politiques, traduit une volonté de faire taire toute opposition
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Le PAD dénonce l’accentuation de la répression : «Le pouvoir veut pérenniser un climat de terreur»
Les forces du Pacte de l’alternative démocratique fustigent, dans un récent communiqué, une «accentuation de la répression et de la dérive autoritaire du pouvoir» dans un climat social «difficile», marqué par une gestion, qu’ils jugent «catastrophique», des derniers feux de forêt et de la crise sanitaire engendrée par la pandémie de Covid-19.
*une véritable guerre est menée contre les libertés fondamentales”
Les Forces du Pacte de l’Alternative Démocratique (PAD) ont dénoncé, mercredi 1er septembre 2021, “une accentuation de la répression et de la dérive autoritaire du pouvoir”. Pour les forces du PAD “une véritable guerre est menée contre les libertés fondamentales”.
“Après ses échecs électoraux successifs, illustrés notamment par la lourde désaffection populaire lors des dernières législatives du 12 juin, et à défaut de légitimité démocratique, le régime s’obstine à s’imposer par la répression et les passages en force, comme pour les élections locales annoncées en novembre prochain, et ce malgré son rejet populaire massif et constant depuis février 2019”, ont dénoncé les forces du PAD.
Evoquant les centaines de détenus d’opinion, l’harcèlement contre les dirigeants politiques et les journalistes, les Forces du PAD ont estimé qu’une “véritable guerre est menée contre les libertés fondamentales”.
“Le dispositif juridique répressif ne cesse de s’élargir notamment par l’introduction de l’article 87 bis du code pénal et la multiplication de dispositions criminalisant les réseaux sociaux menaçant d’illégalité voire d’accusation de terrorisme toute forme d’opposition politique pacifique partisane et citoyenne”, a dénoncé le PAD.
Pour les forces du PAD, “cette guerre” est notamment illustrée par “le glissement du Haut Conseil de Sécurité (HCS) vers des fonctions de direction politique du pays”.
“Le glissement du Haut Conseil de Sécurité (HCS), qui est une institution légalement consultative, vers des fonctions de direction politique du pays promulguant des décisions impératives, est l’ultime dérive de cette stratégie du tout sécuritaire visant à pérenniser un climat de terreur permanent”, a indiqué le communiqué.
Appelant à “la libération des détenus politiques et d’opinion” et à “la levée de “toutes les mesures qui entravent l’exercice effectif des liberté démocratique”, les Forces du PAD ont lancé “un appel pressant pour tous et toutes afin de se rassembler et de constituer, dans l’unité et sans exclusif, le plus large front démocratique contre la répression et les atteintes aux libertés démocratiques”. *inter-lignes.com - 2 septembre 2021
Le Haut-commissaire aux droits de l’Homme auprès des Nations Unies, Michelle Bachelet, a présidé le 23 août dernier, une session via des conférences vidéo via l’application Zoom, consacrée à évoquer la question de la baisse du niveau des droits et libertés publics et individuels en Algérie.
La séance de discussion, à laquelle ont participé des représentants d’organisations algériennes de défense des droits de l’Homme, telle que la Ligue algérienne de défense des droits de l’Homme (LADDH), représentée par le militant Kaddour Chouicha, mais aussi des organisations régionales et internationales, comme Reporters sans frontières et le Centre pour l’Homme du Caire, Rights Studies, mais aussi des représentants de la communauté nationale résidant à l’étranger, tels que l’avocat et expert en justice transitionnelle, Sofiane Choueiter et le professeur En droits, Mouloud Boumgar, ainsi que des journalistes comme la journaliste Jamila Loukil.
La session a duré environ une heure, dans laquelle le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme a exprimé sa profonde préoccupation et son grand intérêt pour le dossier algérien, après la campagne d’arrestations et d’incarcérations d’opposants pacifiques à l’autorité actuelle et devant elle, en plus de la censure et des restrictions qui touchent la presse, les journalistes, les militants de la société civile et les militants des droits de l’homme.
Selon une source à RadioM, qui a assisté à la réunion à une deuxième réunion de l’ONU sur la détérioration de la sécurité et de la situation des droits de l’homme en Afghanistan, a déclaré que l’ancienne présidente du Chili et du septième Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme et qui a présidé la session de discussion sur les questions des droits de l’homme en Algérie, « reflète l’importance d’un suivi onusien sans précédent, notamment après la publication de deux communiqués de presse onusiens, appelant l’autorité algériennes à libérer les détenus du Hirak, dont elle a témoigné de son caractère pacifique, et à cesser de harceler les militants, les journalistes et les citoyens du mouvement.
La question de l’exploitation de l’épouvantail du terrorisme pour faire face à l’activisme des défenseurs des droits humains a pris la part du lion du programme de discussion, surtout après la promulgation de plusieurs lois à cet effet, pour permettre à l’autorité de justifier la répression, l’arrestation et l’emprisonnement de militants pacifiques, sous prétexte d’appartenir et de s’engager dans des organisations qu’elle a qualifiées d’organisations terroristes.
Les manifestations de la communauté nationale à l’étranger, devant le siège des Nations Unies à Genève, et dans les villes et capitales européennes, ont joué un rôle important en poussant la Commission à bouger à nouveau, avant de publier une troisième déclaration, rappelant et exhortant l’autorité à respecter ses engagements et obligations internationaux dans le domaine de la protection et de la promotion des droits de l’homme.
Par : Said Boudour -( Radio M – 03 septembre 2021
Une quarantaine de militants politiques, syndicalistes et hirakistes se sont réunis, samedi 13 novembre, au siège du RCD pour jeter les fondements d’un cadre politique qui aura pour mission d’exiger la libération des détenus d’opinion et la défense des libertés.
Cette initiative qui intervient dans un contexte politique particulier marqué par un rétrécissement des espaces de libertés fait suite à l’appel lancé par les forces de l’alternative démocratique (PAD), rendu public le 1er novembre 2021 pour la construction d’un front contre la répression et pour la défense des libertés. “Les participants dont des acteurs politiques, associatifs, collectifs de défense des détenus d’opinion, journalistes, activistes du Hirak… ont débattu de la situation intolérable des atteintes graves aux libertés et des conditions de vie effroyables de l’immense majorité des populations”, ont indiqué les rédacteurs du communiqué rendu public hier. Objectif principal assigné à cette réunion élargie : la construction d’un cadre politique de défense des libertés démocratiques qui exige la libération sans condition de tous les détenus d’opinion, l’arrêt de la répression et le respect des libertés fondamentales.
“Les participants dénoncent l’instrumentalisation de la justice et affirment l’exigence de l’abrogation de toutes les lois liberticides et plus particulièrement l’article 87bis du code pénal”, note le texte. Organisée suite à l’appel lancé le 1er novembre par le PAD pour la construction d’un front contre la répression et la défense des libertés démocratiques, “la réunion d’hier (samedi 13 novembre, ndlr) est une réunion intermédiaire qui va préparer la proclamation de la naissance du front”, précise Ouamar Saoudi, cadre du RCD, joint par téléphone.
“On a mis en place un comité provisoire qui s’est chargé d’élargir l’audience de notre initiative et de préparer la prochaine réunion. Il va aussi préparer un document qui sera une sorte de charte sur laquelle les gens vont s’engager”, a-t-il détaillé. Selon lui, outre des militants politiques et syndicaux, des membres des comités de défense des détenus de différentes wilayas (Oran, Mostaganem, Béjaïa…) se sont joints à cette initiative dont la formalisation sera mise en place dans un mois. Le but est de “rassembler tout ce beau monde éparpillé” pour construire “un cadre politique” mais non partisan, ouvert à toutes les sensibilités politiques qui “pèsent sur la scène politique nationale” et exiger que “les détenus politiques et d’opinion soient libérés sans condition”. “Comme précisé dans l’appel du 1er novembre, ce front a pour objectif de militer pour la libération de tous les détenus politiques et d’opinion, la cessation de la répression, la défense des libertés démocratiques et syndicales”, explique-t-il.
Dans son appel du 1er novembre, le PAD a dressé un tableau noir de la situation des libertés démocratiques en Algérie. “Aujourd’hui, près de 300 détenu(e)s politiques et d’opinion, hommes et femmes, dont des responsables et des militant(e)s de partis politiques et d’association, des universitaires, des journalistes, des avocats, de nombreux jeunes activistes du Hirak et des réseaux sociaux, sont emprisonnés et des milliers d’autres poursuivis arbitrairement”, a-t-il déploré, estimant que “l’urgence est à la mobilisation des Algériennes et des Algériens”.
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