Qu’est-ce qui fait courir la fonction de maire ?

**Une fonction de plus en plus convoitée par des candidats.

C’est le paradoxe de cette fonction. Ni prérogatives, ni moyens tant humains que matériels, la fonction de maire est de plus en plus convoitée par des candidats. Qu’ils soient de l’élite ou analphabètes, les postulants mettent les « moyens » pour être tête de liste d’un parti pour s’assurer le poste de premier magistrat de la commune.

Dans quelques jours, les 1.541 P/Apc remettront leurs tabliers. Des élections auront lieu le 29 du mois courant (novembre). Certains seront reconduits à leurs postes. Les  »électeurs » leurs renouvèleront leur  »confiance ».

Pour la plupart leurs passages à la tête de la commune seront vite mis aux oubliettes. Cependant, certains garderont un souvenir « inoubliable » après leurs passages devant les tribunaux et pour un nombre d’entre-eux, une condamnation synonyme de perte de respectabilité.

Qu’est-ce qui fait donc courir les milliers de candidats au poste de maire de la commune ? Un poste, plein de « désagréments » et surtout sans aucune « protection ». Les honneurs, les privilèges ou les avantages qui pourraient procurer la fonction de premier magistrat de la commune ? Rien de tout cela, sauf si la tentation de « se servir » est la plus forte.

« Le salaire d’un P/APC ne dépasse pas les 15.000 DA, alors que son adjoint ne touche que 2.400 DA d’indemnités », se sont plaint les P/Apc regroupés en mars 2011 autour du Forum des P/APC, présidé alors par le maire de Zéralda (Alger), Mohib Khatir, qui a payé le prix fort pour cette initiative. Les maires d’Algérie sont les plus mal lotis parmi les élus du peuple. Une discrimination que les P/Apc n’arrivent pas à expliquer.

Ils « envient » les salaires des députés et sénateurs et ils n’arrivent pas à expliquer cette discrimination. Ils disent subir cette « hogra » sans qu’ils aient les moyens de lutter pour qu’elle cesse et que la fonction de maire trouve toute sa noblesse. Et ce n’est pas faute d’avoir essayé par divers moyens de « rehausser » le « prestige » du premier magistrat de la commune.

A la fin du mois de mars 2011, le Forum des P/APC algériens qui réunit plus de 800 maires avait envisagé de relancer le ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales sur ses revendications exprimées en 2009, notamment l’immunité, un statut particulier et des augmentations de salaire. Il avait même un projet d’organiser une marche sur Alger pour attirer l’attirer l’attention des pouvoirs publics sur leurs situation plus que dramatiques.

Les P/APC veulent disposer d’un statut au même titre que les députés de l’APN. Ils réclament des augmentations salariales et l’immunité. Ils sont indignés par les revenus misérables et indécents qu’ils touchent et par le harcèlement des autorités judiciaires pour des plaintes qui n’ont parfois aucun fondement. Ils étaient à cette époque déjà plus de 600 P/Apc à faire l’objet de poursuite judiciaire.

Ils font face aussi souvent aux menaces et pressions de toutes parts. « L’Etat doit nous protéger et nous accorder un statut particulier », n’ont-ils pas cessé de réclamer.

Des promesses, les P/Apc ont en eu. En 2009, lors des journées de formation organisées par le ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales en faveur des P/APC des 48 wilayas du pays, l’ex-ministre de l’Intérieur, Nourredine Yazid Zerhouni, avait promis de prendre en charge les préoccupations exprimées par les présidents d’APC, notamment la question de l’immunité et des augmentations de salaire.

Les promesses oubliées

A ce jour les maires attendent la concrétisation des engagements du ministre de l’Intérieur et des collectivités locales. Ni Yazid Zerhouni ni son successeur Daho Ould Kablia ne se sont sentis obliger de tenir les promesses faites à cette catégorie d’élus du peuple.

Sans retour d’écoute des premiers responsables du département de l’Intérieur, les élus communaux ont saisi le premier magistrat du pays, où il était question de « certaines revendications » exprimées par le corps des élus communaux à savoir « l’immunité judiciaire, le statut particulier de l’élu local et du volet matériel » et du désarroi des APC qui n’ont ni les moyens ni les conditions pour exercer ses missions et répondre aux aspirations et préoccupations des citoyens.

Cette sortie intervenait quelques heures à peine après le discours du président de la République à la nation, dans lequel ce dernier a souligné l’importance « d’accroître les prérogatives des assemblées locales élues et de les doter des moyens humains et matériels nécessaires à l’exercice de leurs prérogatives ». Qu’est-ce qui a changé pour les P/APC depuis cette date ? Le nouveau code communal, promulgué en 2011, restreint encore les prérogatives des maires.

Il est dit dans ce code que pour mettre fin aux décisions unilatérales, le P/APC exerce ses fonctions sous un strict « contrôle » du wali, du secrétaire général de la commune, de l’Assemblée communale et du citoyen. Le texte prévoit, ainsi, plusieurs articles restreignant le pouvoir du maire. Un chapitre y est consacré à la substitution du pouvoir au wali.

L’article 160 stipule que lorsque le P/APC refuse ou néglige d’accomplir un des actes qui lui sont prescrits par les lois et règlements, le wali peut y procéder d’office. L’article 107 autorise le wali à adopter et exécuter le budget communal, en cas d’un dysfonctionnement de l’assemblée. La préparation des sessions de l’assemblée sont confiées, désormais, au secrétaire général de la commune.

Ce dernier est appelé à assurer, également, le secrétariat des réunions de l’assemblée. Le maire est sommé de revenir à son assemblée pour l’adoption de chaque décision relative aux affaires de la gestion de la commune. Les délibérations de l’assemblée ne sont exécutoires automatiquement qu’après validation du wali.

L’article 60 annonce clairement que « ne sont exécutoires qu’après avoir été approuvées par le wali les déclarations » portant, entre autres, sur : les budgets, comptes de toutes dépenses budgétaires, les emprunts, les aliénations du patrimoine, les adjudications et marchés, les contrats programmes au marché de commande relatifs à la délégation de la gestion des services publics communaux.

Le secrétaire général de la commune est chargé d’exécuter les décisions liées à la mise en œuvre des délibérations. Il est, également, chargé de la préparation du projet du budget de la commune. Au bout du compte, le jeu en vaut-il la chandelle ? Les choses vont de mal en pire pour les édiles communaux. Le président d’APC reste très vulnérable face aux agressions multiples qu’il affronte quotidiennement dans l’exercice de ses fonctions.

Emeutes pour la distribution de logements, saccages de locaux pour un délestage du courant électrique, mouvement de foules pour la distribution du couffin de ramadhan ou de la prime scolaire et autres sit-in pour exiger « un dos d’âne » sur la route. Et ce n’est pas demain après ces élections que le « sort » des maires changera.*05 Novembre 2012–Le Midi Libre

**Sur une toile en folie, un véritable carnaval tourne au ridicule les candidats aux prochaines élections locales.

On peut s'offrir un moment de détente en humour et en rire

Terrible exercice pour le prétendant aux prochaines élections communales. Pour les plus chanceux, c’est le cas de le dire, ils se sont perdus dans les méandres de la Toile. Les autres, leur audace les a conduits au pire: ils se sont tout simplement ridiculisés.

Qu’est-ce qui fait courir la fonction de maire ?

«Puisqu’il n’y a rien à attendre des futurs maires qui nous encombrent avec leurs discours insensés et mensongers, profitons de cette aubaine pour en rire. Au moins ça!» Voilà qui résume l’impact de la campagne électorale on line.
Il suffit de faire un tour sur Facebook, le réseau social le plus fréquenté par les Algériens, pour faire ce constat. Plus encore, on peut s’offrir un moment de détente en humour et en rire.
Les seuls sujets évoqués sont des moqueries envers des candidats et leurs discours que les internautes estiment «nuls». Sur YouTube, chaque jour des vidéos intitulées «La Mascarade des élections locales» sont postées et partagées sur les réseaux sociaux. Nommées «Bêtisiers des élections», ces vidéos ont été vues des milliers de fois.
Mais la star du moment est incontestablement ce supporteur de l’équipe nationale de football qui est candidat à Chelghoum El Aïd (wilaya de Mila,) qui appelle les supporteurs des Verts à voter pour lui. Il y a aussi le Dr Haddef, qui avec son «madjitche andiralkoum drari ou hna wakfin ou mazel wakfin» avec ces propos qui sont devenus des phrases cultes de la Toile. Les classiques comme les candidats sans tête, d’autres ont carrément repris «Carnaval fi dechra» pour illustrer la campagne actuelle.

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photo: scéne du film  »carnal Fi Dachra »

vidéo: Carnaval Fi Dechra

Le peu de partis qui essayent d’inonder la Toile avec des affiches et autres photos de candidats, sont vite accueillis avec des tsunamis de commentaires qui dénoncent «les fausses promesses et les discours mensongers». «Halte aux mensonges!», «Arrêtez de nous prendre pour des ignorants!» ou encore «Honte à vous!», sont autant de ripostes à la face de ceux qui s’obstinent encore à chasser des voies… virtuelles. Cette élection a même réussi à se frayer un chemin dans le monde très particulier de la botanique.

Sur le mur d’une certaine Karima K., une internaute très active sur les réseaux sociaux on peut lire carrément: «Botanique et élections: première mondiale, après avoir croisé quelques vertébrés candidats aux élections, je signale à National Geographic, cet hibiscus qui se présente sur une liste à Alger…». Si on prend le risque de lire les commentaires, en centaines, que se partagent les dz-blogers, il faut avoir les abdomens très solides pour contenir l’avalanche du rire qui risque de s’abattre sur vous.
En plus de basculer dans l’humour, d’autres plus radicaux encore réagissent rigoureusement.
Pour les jeunes de la Toile, le vote ne capte aucunement leur attention. Contrairement à ce qui peut se dire sur la jeunesse algérienne à laquelle il est reproché le manque de culture politique sur la Toile, on assiste à des réactions spectaculaires. Voilà ce qu’on peut lire sur le murs de Amine, âgé de 17 ans: «Les opportunistes ne peuvent lutter ni sur le terrain ni sur Facebook. C’est des Manipulateurs mais ils sont souvent démasqués à force de vouloir trop mentir.»

Et comme tout se permet sur la Toile, on a retrouvé la fameuse salve: «Moi Président…» du président français, François Hollande, lors du face à face qu’il eu avec son rival Nicolas Sarkozy. Bien sûr, le citation est adaptée aux prochaines élections locales algériennes. Voilà, un extrait où un internaute est passé à la conception du poste de président d’APC: «Moi, président… d’APC, je nommerai mes amis dans les postes clés de l’APC. Moi, président d’APC, je ne serai plus tenu d’appliquer les promesses de mon parti… Moi, président d’APC, je ne participerai qu’aux collectes de fonds pour mon propre parti dans un des sachets noirs que j’aurais subtilisés aux entrepreneurs sous peine de les bloquer [...] Moi, président d’APC, je constituerai une assemblée d’affairistes, je prendrai ma commission sur chaque marché que j’attribue à tout bureau d’étude.» En somme, la campagne continue d’être morose dans la réalité et tourne au ridicule sur la Toile.*10.11.2012.

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Comment le maire de Constantine s’est retrouvé en prison

 » Élu » à la tête de l’APC de Constantine en décembre 2012, lors des élections locales, Seif Eddine Rihani a été placé par le tribunal de Chelghoum Laid sous mandat de dépôt.

Le maire FLN doit répondre à des chefs d’inculpation, d’abus de pouvoir et notamment de faux et usage de faux pour la délivrance d’un permis de construire à un promoteur immobilier contre l’avis des services techniques de la commune, étant donné que le terrain concerné n’est pas constructible.

À l’origine de l’enquête déclenchée par les services de sécurité et qui a conduit à l’arrestation du maire, une plainte était déposée en avril dernier par six élus de l’APC de Constantine. Il s’agit de Toufik Laaroussi, El Hachemi Maarouf, Mohamed Rira, Tahar Nouar, Abdelouahab Souissi et Moudir Barka activant respectivement au sein des partis  politiques du RND, MPA, FLN et MSP.

Dans leur plainte, les six élus ont soutenu les reproches du wali de Constantine au mis en cause. Le chef de l’Exécutif avait, en effet, dénoncé « les comportements irresponsables et non justifiés du P/APC, dans tous les domaines et depuis son installation à la tête de l’Assemblée populaire communale ».

Les choses, qui avaient pris de l’ampleur, ont suscité l’ire des six élus, mais aussi du wali notamment lors de la passation au gré à gré des marchés publics dans le cadre de la manifestation « Constantine capitale de la culture arabe ». S’agissant du permis de construire, il est relatif à une promotion immobilière de 32 villas entre la cité Boussouf et Boudjenana. Il a été octroyé à une SPA appartenant à un ex-Mouhafedh au FLN et au Président de l’APW de Constantine. Les autorités compétentes n’accordent pas de permis de construire pour terrains classés comme zone rouge et touchés par le phénomène de glissement de terrain.* jeudi 29 octobre 2015 | Par Zineb Hamdi | tsa

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*13 maires poursuivis en justice pour corruption

Le président de l’APC de Mers El Kebir, en compagnie de trois autres élus, ont été placés sous contrôle judiciaire par le juge d’instruction de la première chambre près le tribunal d’Oran.

La corruption est devenue un sport routinier dans la wilaya d’Oran. Les mis en cause ne sont autres que des élus locaux du peuple, des maires et autres élus issus des dernières municipales. 50% des 26 communes composant la wilaya d’Oran sont touchées par la corruption. En effet, 13 présidents des Assemblées populaires communales sont poursuivis en justice pour divers chefs d’accusations liés à la corruption comme passation de marchés en violation du Code des marchés, dilapidation et détournement de deniers publics, trafic d’influence, faux et usage de faux, malversations et mauvaise gestion etc. Moins de 30 mois après leur investiture à la tète des municipalités, plusieurs représentants locaux ont été auditionnés, d’autres ont été jugés et condamnés pendant que plusieurs autres ont été administrativement suspendus de leurs fonctions en attendant que la justice tranche dans leurs cas respectifs. Les dernières comparutions en date remontent à la fin de semaine, le maire de Mers El Kebir, en compagnie de trois autres élus, ont été placés sous contrôle judiciaire après qu’ils aient été auditionnés par le juge d’instruction de la premiere chambre prés le tribunal d’Oran.
D’autres élus de la même commune seront, eux aussi, entendus demain par le même juge. Le pouvoir local est infecté. En dépit de toutes les mesures contenues dans le nouveau Code communal, aucune force ne semble pouvoir stopper ces «préférés» du peuple dans l’exercice de leur sport préféré: la corruption. Tous les chemins mènent à la corruption! Cette maxime trouve terrain d’application dans la wilaya infestée par tous les maux. Le maire de la commune de Sidi Chahmi est en pleins démêlés avec la justice. Son «mal» repose sur le faux et usage de faux, falsification des documents, conclusion des transactions en transgressant le Code communal et le Code des marchés, malversation et mauvaise gestion des affaires de la municipalité qu’il a gérées jusqu’au jour où il a été éjecté de son poste suite à une décision administrative prise par la wilaya d’Oran. Son retour est tributaire des justiciers qui prouveront incessamment de sa culpabilité sinon de son innocence. La commune de Hassi Bounif, petite localité située à l’entrée Est d’Oran, n’est pas épargnée par la métastase phénoménale de la gangrène de la corruption. Son maire, à l’instar de 12 autres de ses compères des autres localités, a été récemment suspendu de ses fonctions suite à ses démêlés avec la justice. Ce maire est poursuivi pour trafic d’influence, transgression des textes contenus dans le Code des marchés, malversations et mauvaise gestion. Le maire d’El Kerma, commune située au sud d’Oran, est lui aussi en pleine tourmente judiciaire. La machine judiciaire a été actionnée à son encontre suite à un reproche reposant sur la surfacturation et acquisition des outils et autres équipements en bafouant les règles régissant la dotation et la gestion de la commune. Le maire de Béthioua quant à lui a subi le même sort en faisant l’objet de poursuites judiciaires suite à une série de chefs d’inculpation dont le socle repose sur l’octroi des prestations injustifiées, conclusion des transactions douteuses et des marchés suspects, la transgression du Code communal, etc. Ce n’est un secret pour personne.
Toute la cité en parle: le mal s’est métastasé un peu partout dans plusieurs localités comme Bousfer. La liste des exemples est longue à énumérer. En plus des maires, d’autres élus de plusieurs communes, font, eux aussi, l’objet de poursuites judiciaires pour divers chefs d’inculpation.
Lors des différents rounds de leurs auditions par les services de la police et la gendarmerie, plusieurs mis en cause n’ont rien trouvé de mieux à dire pour s’en «laver les mains» que d’agrémenter leurs dires par «leur ignorance» des lois et des textes, argument qui, selon un juriste, ne peut tenir debout tant le ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales n’a pas cessé d’organiser des rencontres et séminaires de formations au profit des élus locaux depuis leur investiture. Les électeurs, qui se sont rendus aux urnes au mois de novembre 2012, regrettent-ils, avoir mal choisi leurs représentants? «Lors de leurs campagnes électorales, ils (élus locaux, Ndlr) nous ont promis des miracles en nous faisant miroiter qu’ils sont meilleurs!» s’exclame t-on à Oran.*Par Wahib AïT OUAKLI - Samedi 07 Fevrier 2015: L’Expression

*Des cadres de la Douane sous mandat de dépôt

Les services juridiques de la wilaya de Tébessa ont ordonné, le mercredi de l’avant-dernière semaine, la mise sous mandat de dépôt d’un inspecteur des douanes, le chef de poste et un policier (pafist) retraitable, avons-nous appris de source judiciaire.
10 autres douaniers et policiers, susceptibles d’implication dans cette affaire, relative au passage illégal de quelque 94 kilogrammes de lingots et 94.000 euros, ont été placés sous contrôle judiciaire, devait ajouter la même source. Selon les précisions apportées par les soins de notre source, des mesures disciplinaires, des mutations, en l’occurrence ont été prises par la direction générale des douanes, à l’encontre de 55 agents des douanes. En dépit du black-out dont fait l’objet ce scandale qui, notons-le, n’est pas le premier du genre, notamment au niveau de ce poste frontalier de la zone Est du pays, il n’en demeure pas moins que, l’affaire a fait réagir les hautes sphères de l’Etat, le Premier ministre en l’occurrence, M.Abdelmalek Sellal. Selon les informations fournies par la même source, des directives émanant du Premier ministre, quant à une prise en charge rigoureuse de cette affaire, qui n’a pas encore livré tous ses secrets.
Par ailleurs, et dans une communication téléphonique avec notre source, d’autres révélations nous seront fournies dans les 24 heures. En attendant que le rideau tombe sur les agissements qui font saigner chaque jour l’économie nationale, notamment en cette période de crise pétrolière, il convient de rappeler la genèse de l’affaire. Elle remonte au mois de janvier de l’année en cours, lorsque les éléments de la Gendarmerie nationale avaient saisi 95 kg d’or sous forme de lingots et 94.000 euros, au poste de contrôle d’El Mridj, dans la wilaya de Tébessa. Avait été impliqué dans cette affaire d’évasion de capitaux, un homme, la quarantaine, originaire de la wilaya de Batna. Ce même mis en cause avait déjà été amendé de 5 milliards de centimes suite à un problème avec la Banque d’Algérie, dont le dossier avait été porté par devant le Pôle judiciaire de Constantine et est resté sans suite à ce jour. A suivre…*Par Wahida BAHRI - Samedi 07 Fevrier 2015/ L’Expression

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