La Défense Nationale
*Se doter d’un Complexe militaro-industriel performant
**Par le Dr Rachid Tlemçani : Professeur, relations internationales et sécurité régionale. Université d’Alger
« «La guerre est une chose trop grave pour être confiée à des militaires.» --Georges Clemenceau (1841-1929)
Avant l’arrivée de Abdelaziz Bouteflika à la magistrature suprême du pays, l’industrie militaire était virtuellement inexistante en Algérie. Les quelques unités de production existantes produisaient des équipements militaires légers, sous licence, russe et chinois. Les capacités de production étaient très limitées. La dépendance de l’importation était quasi-totale pour satisfaire les besoins croissants des militaires. Cette dépendance s’était faite sérieusement ressentir durant les années 1990. D’une part, l’Algérie avait beaucoup souffert durant cette période de la sous-évaluation de la menace islamique et terroriste, et, d’autre part, du déficit des équipements militaires en raison des restrictions sur les ventes d’armes décrétées par des pays occidentaux.
Le marché international des armes s’est brutalement ouvert au lendemain des événements du 11 septembre 2001. «La guerre contre le terrorisme», sous la houlette des Américains, a redynamisé le Complexe militaro-industriel mondial en veille. L’Algérie, à l’instar des autres pays du MENA (Moyen-Orient et Afrique du Nord), a décidé d’investir massivement dans le secteur militaire et sécuritaire au détriment de la promotion de l’économie du savoir et de l’innovation et de la société civile. La politique du «tout sécuritaire» offre désormais aux fournisseurs étrangers un marché très florissant, administré par une grande opacité, source de commissions et rétrocommissions.
L’Algérie tente aussi d’augmenter ses capacités de production militaire, notamment en attirant des investisseurs étrangers. En revanche, ces derniers ne sont pas encouragés à investir dans les autres secteurs dans lesquels le capital privé, rentier et spéculatif, est devenu oligopoliste au fil de la crise sécuritaire.D’habitude silencieuse, «la grande muette» fait ces derniers temps de la médiatisation sur ses importations d’armes et sur son projet de doter le pays d’une industrie militaire. Cette industrie est supposée déclencher des effets d’entraînement sur la croissance économique du pays que les 600 milliards de dollars injectés dans la construction des grands travaux n’ont pas réussi à faire décoller.
En plus clair, l’Algérie a la prétention de se doter d’un Complexe militaro-industriel (CMI) performant à l’instar des BRICS. Le problème avec cette ambition, c’est qu’elle ne s’inscrit pas dans une nouvelle vision de développement économique et politique du pays. Au regard de la grande expérience égyptienne, par exemple, un CMI performant et concurrentiel n’a pas encore vu le jour. L’infitah a consolidé l’économie de prédation et de bazar au détriment d’une croissance économique forte et durable. Certes, l’Egypte fabrique aujourd’hui des arsenaux militaires mais elle n’est pas dotée pour autant d’une industrie militaire.
L’environnement intellectuel pour l’innovation industrielle est resté archaïque, sclérosé. Les libertés individuelles et collectives ne sont pas respectées. L’emprise de l’armée sur l’économie nationale s’élève pourtant jusqu’à plus du quart du PIB. Au plus fort moment de la crise en 2012, l’armée, une oasis, s’est payée le luxe de secourir l’Etat avec un prêt d’un milliard de dollars pour payer les facteurs alimentaires. L’Algérie est-elle en mesure de mettre en place un CMI que l’Egypte n’ a pas réussi à construire en dépit d’une expérience dans la fabrication des armes datant des années 1950 ? Le volontarisme politique est-il suffisant lorsque l’indice du capital humain est au plus bas de l’échelle de tous les classements internationaux ? Lorsque l’Algérie est classée en matière d’innovation industrielle à la 123e place sur 143 pays en 2014 ? Est-il possible quand la corruption gangrène les institutions du pays, phénomène ayant pris une nouvelle dimension précisément quand les militaires ont affiché une ambition de prendre en charge la croissance économique nationale ? Est-il judicieux et rationnel de semer 6% du PIB sur des armes conventionnelles à l’heure des cyber-attaques et des nano-technologies ?
Le complexe militaro-industriel et la Recherche et Développement
En dépit de sa formulation première par le président Eisenhower, le Complexe militaro-industriel caractérisé par une grande intégration intersectorielle entre l’armée, l’industrie, la technologie et la science est loin d’être exclusivement américain. Ce secteur est fait de l’ensemble des étapes permettant de passer du laboratoire à la production industrielle en usine. Il nécessite la mobilisation d’énormes capitaux, une élite qualifiée et de la persévérance.
La mise en place d’un CMI performant est le fer de lance du développement économique et politique, comme l’illustrent les pays du G5. Les pays du tiers-monde qui sont devenus des pays émergents dans les années 1990, comme les BRICS, ont réussi leur décollage économique à la faveur de la construction d’un CMI performant et concurrentiel. Toutefois, un CMI qui n’est pas soutenu par un secteur de recherche et développement (R&D) dynamique ne peut être ni performant, ni concurrentiel. Les technologiques liées aux équipements militaires sont en perpétuelles transformations.
La R&D constitue l’élément structurant des avancées industrielles et technologiques. Ni l’Etat sécuritaire et encore moins le secteur privé ne sont en mesure de concevoir une stratégie pour promouvoir la R&D. Ce secteur est jusqu’au jour d’aujourd’hui inexistant dans notre pays. Les préconditions à son émergence ne sont pas réunies. Sans la présence d’un tel secteur, la mutation de la fabrication à l’industrie des arsenaux militaires est illusoire, une chimère. La R&D dans le MENA existe seulement en Israël. Il ne faut pas alors se demander pourquoi les armées arabes n’ont remporté aucune victoire militaire.
Les unités de production militaire et sécuritaire
C’est au lendemain de la cooptation de Abdelaziz Bouteflika à la tête de l’Etat que l’Algérie a commencé résolument à investir dans le secteur militaire et sécuritaire, d’autant plus que les revenus pétroliers ont commencé à accroitre significativement. Les secteurs de la mécanique et du textile ont capté la part la plus importante de ces investissements. L’Algérie s’est en effet engagée dans des partenariats industriels, commerciaux et technologiques très diversifiés. Tous les marchands d’armes se rencontrent à Alger, comme ce fut le cas des révolutionnaires dans les années 1960.
Toutefois, le partenaire traditionnel, la Russie, a réussi à capter la part du lion des dépenses militaires. En 2007, la DCIM (Direction centrale de l’industrie militaire) dirige déjà plusieurs grandes entreprises de production. Enumérons quelques-unes : l’ECMK (Entreprise de construction mécanique de Khenchela), l’ERIS (Entreprise des réalisations industrielles de Seriana) et l’EHC (Etablissement d’habillement et couchage), et l’Etablissement de développement de l’industrie de véhicule (EDIV/Tiaret). L’ECMK a débuté la fabrication des armes légères, comme la kalachnikov, en réalité en 1990.
A partir de 2002, elle fabrique d’autres armes, comme le fusil à pompe. Quant à l’ERIS, sa vocation principale est la fabrication de munitions, des grenades et des mines antichars. On fabrique également des outillages et les instruments de mesure, des appareillages pour les hôpitaux et des appareils paramédicaux. La Société commune algérienne de fabrication de systèmes électroniques (SCAFSE) avec les sociétés Aabar (Emirates arabes unis), Ferrostal et Rheinmetall fabrique aujourd’hui du matériel électronique (appareils de communication, radars…).
Cette entreprise est basée sur le site de l’ENIE de Sidi Bel Abbès. Un des accords avec ce consortium porte sur la modernisation et l’extension de la plate-forme de production de véhicules industriels de la SNVI, à Rouiba. Le premier camion made in Algeria, de marque Mercedes-Benz, est sorti de ce site en avril 2014. La capacité de production de cette usine est estimée à 2000 camions industriels.
Le Groupement de la promotion de l’industrie mécanique (GPIM) situé à Constantine, quant à lui, fabrique le véhicule blindé léger. Le groupe allemand Rheinmetall, en partenariat avec Ferrostal, ont signé en août 2014 avec l’Algérie un autre contrat pour la construction d’une usine clef en main pour la production de 980 blindés Fuchs à Aïn Smara, à l’est du pays. Le MDN a aussi récupéré le projet Fatia qui devait aboutir à l’origine à la construction de voitures de marque italienne.
Plusieurs gouvernements avaient annoncé dans le passé la sortie imminente de la «première voiture algérienne». Mais en vain. Il fut récupéré par l’ANP au même titre que d’autres usines. A la veille du 60e anniversaire du déclenchement de la lutte armée, cette usine située dans la wilaya de Tiaret fut inaugurée par le chef d’état-major de l’ANP. La production annuelle de cette usine est estimée à 6000 véhicules de type «Mercedes Spinter» destinés à tous les usages, et 2000 véhicules 4×4 à des usages militaires et paramilitaires.
La désindustrialisation des années 1980 et 1990 a conduit à la fermeture de nombreuses entités de production et de commercialisation, notamment les unités de textile, de cuir et de chaussures, pour être privatisées. Très discrètement, l’ANP les a rouverts après assainissement et mise à niveau. L’ANP, après avoir relancé l’usine de chaussures de Bou Saâda, a également repris les complexes textiles de Batna, Béjaïa, Draâ Ben Khedda (Tizi Ouzou), Tlemcen (Sebdou), Souk Ahras et de M’sila. L’ANP répond aujourd’hui à tous ses besoins en matière d’habillement et autres.
L’Algérie va dominer toutes les phases qui caractérisent l’industrie textile, à savoir la filature, le finissage et la confection. La culture du coton est prévue dans cette perspective. La production de la fibre synthétique n’est pas absente de cette stratégie. Bref, le soldat algérien est aujourd’hui «habillé de la tête aux pieds avec des effets made in Algeria». L’ANP compte même exporter la surproduction. En revanche, le citoyen lambda s’habille en «made in China !»
Modernisation des forces navales et aériennes
Le MDN a aussi investi dans la modernisation et la professionnalisation des forces navales et aériennes. Un vaste plan de renouvellement et de développement des flottes militaires sont lancées à partir des années 2006. La plupart des bâtiments d’origine soviétique datant des années 1980, obsolètes, sont remplacés par des technologies de pointe.
L’Algérie avait un retard à rattraper. Le MDN dispose aujourd’hui de 9 frégates, de deux sous-marins, deux autres sont en construction en Russie, et d’autres arsenaux très sophistiqués. L’armée de l’air n’est pas en reste. Elle modernise son matériel ainsi que son organisation, la formation et l’entraînement de son personnel. Cette modernisation doit être en phase avec les nouveaux enjeux géopolitiques et stratégiques ainsi qu’avec les nouvelles menaces réelles ou virtuelles.*Dr Rachid Tlemçani-1ère partie–Paru dans El Watan-mardi 18 novembre 2014
*Remarque: Le premier camion fabriqué en Algérie, ce n’est pas le Mercedes mais le célèbre camion Sonacome (vainqueur du Paris-Dakar en je ne sais quelle année).
**2ème partie
L’Algérie est le pays qui consacre le plus de ressources financières au secteur militaire et sécuritaire en Afrique.
Le volume global des achats représente plus de 43% du marché africain. Selon le Sipri, les dépenses militaires sont passées, comme l’indiquent les chiffres suivant, de moins d’un milliard de dollars en 1988 pour atteindre les 10 milliards dans les années 2013. En 1988 : 0,716 milliard de dollars ; 1989 : 0,700 ; 1990 : 0,748 ; 1991 : 0,776 ; 1992 : 1,281 ; 1993 : 1,378 ; 1994 : 1,781 ; 1995 : 1,624 ; 1996 : 1,849; 1997, 2,224 ; 1998 : 2,352 ; 1998 : 2,352 ; 1999 : 2482 ; 2000 : 2,880 ; 2001 : 3,153 ; 2002 : 3,222 ; 2003 : 3,152 ; 2004 : 3,585 ; 2005 : 3,753; 2006 : 3,847; 2007 : 4,514 ; 2008 : 5,259 ; 2009 : 5,712 ; 2010 : 6,045 ; 2011 : 8,652 ; 2012 : 9,104 ; 2013 : 9,902. En constante augmentation, ces dépenses n’ont pas diminué ces dernières années en dépit de la baisse significative du prix du pétrole. Selon les prévisions de 2015, elles sont estimées à 13,1 milliards de dollars du budget national.
A cela il faut ajouter 6,95 milliards de dollars pour le ministère de l’Intérieur. Le budget pour ces deux départements ministériels a atteint 20,21 milliards, soit 32% du budget global. Il a même augmenté de 10% par rapport à celui de 2014. L’Education nationale, l’Enseignement supérieur et la Formation professionnelle ont eu respectivement: 9,45, 3,80 et 0,64 milliards de dollars, soit 12,38% du budget national. Les dépenses militaires et sécuritaires représentent plus du double des dépenses allouées au capital humain et au savoir. Pour rappel, l’Algérie était classée, en 1999, au 27e rang des pays importateurs d’armes dans le monde. Elle est passée à la 24e place entre 2002-2006 et s’est hissée à la 8e place en 2014. Cette frénésie militaire est dépourvue de rationalité sécuritaire et de bonne gouvernance. Le terrorisme sous toutes ses formes n’a pas disparu pour autant. Le terrorisme résiduel est devenu un élément structurant les luttes politiciennes, tandis que la petite criminalité ne cesse d’augmenter à travers le pays.
La course au surarmement
La dernière décennie a été témoin d’un processus de militarisation du monde sur lequel la crise financière mondiale ne semble avoir eu qu’un impact limité, en particulier dans la région du MENA. Toutefois, cette évolution ne traduit pas les mêmes réalités dans les différentes régions du monde. Si l’Europe n’a accru ses dépenses que de 8,3% entre 2002 et 2011, le MENA a enregistré une hausse de plus de 80% au cours de cette même période. Les pays arabes demeurent la région où les efforts de défense en pourcentage du PIB sont les plus élevés au monde. Le « Printemps arabe » a encore consolidé cette frénésie alors que les pays de l’Otan ont commencé à réduire les dépenses militaires conventionnelles.
Une véritable militarisation est en cours au MENA, motivée par divers facteurs, tels que la sécurité intérieure ou la stabilité régionale. En dépit de ces énormes dépenses, les pouvoirs cleptomanes n’ont pas réussi à construire une industrie militaire. Ils sont toujours tributaires, pour leur sécurité interne et externe, des Occidentaux. Ils restent de gros consommateurs d’équipements militaires sophistiqués dont leur maintenance nécessite une assistance technique étrangère, très coûteuse. La course au surarmement entre l’Algérie et le Maroc est devenue très préoccupante ces dernières années. Elle est entrée dans un cercle vicieux, infernal. Une militarisation de plus en plus élevée produit un climat de suspicion et de défiance.
Chaque Etat qui accroît son arsenal militaire crée un sentiment d’insécurité chez son voisin qui, à son tour, renforce ses capacités défensives et agressives. Remarquons que chaque élite politique souhaite être perçue par l’OTAN comme la première puissance militaire régionale et devenir éventuellement une pièce importante du dispositif sécuritaire euro-américain en Méditerranée et dans la région du Sahel. Les Algériens, prétentieux mais agités, sont très fiers de recevoir le statut de puissance régionale. Certes un conflit armé direct algéro-marocain est très peu probable aujourd’hui. Il n’est pas dans l’intérêt des pouvoirs prétoriens de transformer le conflit latent en conflit armé sur fond de tensions au Sahara occidental. La contestation populaire croissante dans les deux pays risque de compromettre une paix sociale très fragile.
En revanche, si demain un groupe de djihadistes venait à prendre le pouvoir dans un de ces pays, l’union sacrée scellée autour de lui conduirait à «l’union de sang». La mobilisation émotionnelle serait alors un prélude spectaculaire à l’ingérence humanitaire armée. Les deux armées dans ce conflit majeur se neutraliseraient l’une l’autre en provoquant de très lourdes pertes de part et d’autre. Certes, le risque des cyber-attaques en Algérie est actuellement minime. Le taux de pénétration d’internet reste très faible dans un pays où l’Etat dépense sans compter les deniers publics.
Les services électroniques (e-commerce, e-santé et e-administration) sont encore quasiment inexistants. Les entreprises algériennes fonctionnent encore avec des méthodes de gestion désuètes. Toutefois les récents arsenaux militaires très sophistiquées ne sont pas à l’abri de cyber-attaques. D’ici peu de temps, toute cette quincaillerie deviendra obsolète. On prévoit déjà de la remplacer à la faveur des revenus du gaz de schiste. Le pays aura, entre temps, une fois encore, raté le momentum de mettre résolument en place un processus de l’économie du savoir et de l’innovation et de la modernité.
En rétrospective, la cooptation de Abdelaziz Bouteflika a coïncidé avec la décision de doter le pays d’une industrie militaire. Cette décision fut prise sans consulter les acteurs économiques et encore moins les députés. La volonté politique assise sur un matelas de dollars est supposée être suffisante pour construire, du jour au lendemain, un CMI performant à l’image des pays développés. La part de l’industrie militaire dans le PIB est aujourd’hui estimée à 5%. Selon les estimations officielles, elle atteindra les 10% d’ici la fin du plan quinquennal (2014-2019). Elle comptera 25 000 emplois directs et 20 000 emplois dans la sous-traitance.
Sa participation dans la résorption du chômage restera finalement très faible puisque 200 000 étudiants sortent chaque année des universités et 500 000 stagiaires des CFP. L’industrie militaire, à l’instar de l’industrie pétrolière, est très peu créatrice d’emplois. Sa valeur ajoutée est insignifiante. Elle n’est pas en mesure, contrairement au discours officiel, de relancer la croissance économique du pays. En réalité, l’élite militaire tente de s’affranchir financièrement des politiques politiciennes, des nouveaux oligarques et des autres groupes de pression et d’influence. Elle pense toujours que la société lui doit une «dette historique» alorsque l’ANP et l’ALN-FLN sont deux entités distinctes.
Selon cette logique, il est donc légitime de s’approprier, avant tout le monde, une quote-part de la rente afin de s’émanciper éventuellement des luttes de sérail qui ont débordé sur la voie publique. Depuis la reconduction du président Abdelaziz Bouteflika à un quatrième mandat, des partis, dirigeants et personnalités politiques tentent de s’organiser en une opposition politique pour faire bloc contre le clan dominant auquel elle fut une clientèle loyale. Très étrange, l’opposition politique ainsi que les autres groupes ne semblent pas s’embarrasser de la nouvelle configuration institutionnelle et économique que l’armée est en train de mettre en place.
La lutte politicienne a tendance à prendre le dessus sur les véritables défis dont le pays fait face. Cette reconfiguration influencera pourtant considérablement les contours du nouvel ordre économique, sécuritaire et médiatique qui émergera dans l’après-Bouteflika. L’Algérie, dans cet ordre en gestation, ne sera pas un acteur majeur en dépit de la mise en place d’un puissant appareil militaire et sécuritaire mais un grand enjeu des convoitises occidentales et autres. *Dr Rachid Tlemçani-2ème partie–Paru dans El Watan-mercredi 19 novembre 2014
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**Dépenses militaires
*L’Algérie au top 20 mondial **
*avec 10,460 milliards de dollars en 2016 et 10,570 milliards en 2015.
L’Algérie fait un bond de deux places dans le classement mondial tout en gardant une stabilité dans le montant des dépenses, soit 10,460 milliards de dollars en 2016 contre 10,570 milliards en 2015.
L’Algérie a rejoint en 2016 le top 20 des pays qui dépensent le plus d’argent en matière de défense militaire. Dans le dernier rapport Jane’s du cabinet d’information militaire IHS Markit, couvrant les dépenses militaires de 105 pays, l’Algérie est classée 20e en 2016 après avoir été à la 22e place en 2015. L’Algérie fait donc un bond de deux places mais en gardant une stabilité dans le montant des dépenses, soit 10,460 milliards de dollars en 2016 contre 10,570 en 2015. Alors que le pays est fortement touché par une crise financière due à la chute des prix des hydrocarbures, ses dépenses militaires restent inchangées et sont maintenues à des niveaux très élevés.
Le budget de la défense, qui échappe totalement au débat national et au droit de regard des élus du peuple, est le premier du continent africain et le troisième dans le Monde arabe après l’Arabie Saoudite et les Emirats arabes unis, classés respectivement 5e et 14e. A noter que la loi de finances 2017, qui sera signée par le président de la République après son adoption par le Conseil de la nation, a maintenu le même niveau de budget pour le ministère de la Défense nationale, contrairement aux autres départements ministériels qui ont connu quelques minimes restrictions financières.
Le ministère de la Défense maintient le même niveau de financement avec un budget pour 2017 équivalent à celui de 2016, soit 1118,297 milliards de dinars. Le classement IHS Markit note que le budget de la défense de l’Algérie est en hausse depuis 2010. Elle est classée cette année juste après l’Espagne (19e), la Turquie (18e), Taïwan (17e) et Israël (16e). Notons que dans le classement Jane’s, les Etats-Unis trônent à la première place avec 622,035 milliards de dollars, suivis par la Chine avec 191,752 milliards de dollars et le Royaume-Uni avec 53,811 milliards de dollars.
La Russie, avec 48,44 milliards de dollars n’arrive qu’à la 6e place derrière l’Inde et l’Arabie Saoudite avec respectivement, 50,67 milliards de dollars et 48,68 milliards de dollars. L’indice Jane’s de IHS Markit fournit des informations, des analyses et des projections sur le marché de l’armement. Ce marché a atteint cette année un total de 1338,358 milliards de dollars et pourrait être revu à la hausse en 2017. Les prévisions d’IHS Markit parlent du début d’«une décennie de dépenses militaires importantes dans le monde». Cette prévision est basée sur les annonces d’augmentations de budgets par les Etats-Unis, la Chine, les Pays baltes et l’Asie Pacifique. La Russie, quant à elle, prévoit une baisse de son budget en 2017. *Nadjia Bouaricha / mercredi 14 décembre 2016
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L’Algérie commande 14 avions de chasse Sukhoï à la Russie
*Les forces aériennes de l’Armée nationale populaire (ANP) recevront 14 avions de chasse Su-30, du fabriquant russe Sukhoï, selon l’agence d’information RIA Novosti. Le montant du contrat n’a pas été précisé mais une unité de Su-30 est estimée à un minimum de 30 millions de dollars, selon le quotidien anglophone russe, The Moscow Times, de vendredi. Ainsi, le contrat devrait approcher les 500 millions de dollars.Le contrat aurait été signé au printemps 2015, selon le directeur de la holding russe de technologie de défense Rostec, Serguei Chemezov, précise la même source. Les premières livraisons pour ce contrat sont prévues en 2016 et s’étaleront jusqu’à 2017, précise Chemezov. L’Algérie possède déjà 44 exemplaires de la variante Su-30MKA du chasseur multi-rôle, spécialement modifié pour les besoins des forces algériennes.*amedi 12 septembre 2015 | Par Tewfik Abdelbari | tsa
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*La Flotte sous-marine renforcée
Sa place en tant que première force sous-marine en Afrique déjà établie, la Marine nationale algérienne s’apprête à acquérir deux nouveaux sous-marins, dont la commande devrait être incessamment passée.
Les deux sous-marins russes de la classe Kilo (code de l’OTAN) déjà réceptionnés, ces trois dernières années, les deux autres fraîchement modernisés en Russie auxquels s’ajoutent les deux unités devant être prochainement commandées devraient permettre à la Marine nationale d’être confortée dans son ambition de rejoindre le club des puissances européennes.
C’est ce qu’il faut retenir de l’état des lieux des différentes forces navales à travers le monde que vient de dresser le site Mer et Marine, qui s’occupe de tout ce qui se rapporte au monde maritime civil et militaire. Face à une concurrence marocaine peu redoutable malgré les acquisitions importantes – de grands et puissants bâtiments, des sous-marins allemands type 209/1200 ou russo-italien type S1000 évoqués –, ses voisines libyenne, tunisienne et égyptienne sensiblement affaiblies, les événements du Printemps arabe ayant freiné l’évolution de la situation de leurs forces navales respectives – la Marine nationale semble voir de plus en plus grand. Ainsi, outre les trois remorqueurs d’assistance et de sauvetage du type UT 515 qu’elle s’est offerts auprès de la Norvège, deux frégates lance-missiles de type Meko A200 ont été commandés en 2011 et 2012 à l’Allemagne puis deux autres à la Chine, indique la même source.
Autres commandes, autres dimensions et autres enjeux. Après de longues et pointilleuses négociations avec le ministère de la Défense, l’italien Orizzonte Sistemi Navali (société commune des groupes italiens Finmeccanica et Fincantieri) a fini par décrocher le premier contrat à l’export de sa toute dernière version de bâtiments amphibies. Le nouveau bâtiment de débarquement et de soutien logistique (BDSL) commandé par la Marine nationale et dont la construction a été entamée début 2012 par les ingénieurs du chantier naval Fincantieri, sera, en effet, le premier bâtiment de projection à être équipé de puissants systèmes électroniques de défense aérienne et antinavire de dernière génération. Outre le radar tridimensionnel destiné à la détection aérienne à grande portée ainsi que la conduite de tir appelé à y être installés, le futur bâtiment de la Marine nationale sera également le premier à mettre en œuvre les Aster 15, la dernière version de missiles antimissiles récemment mise au point par le leader européen des missiles et systèmes de missiles MBDA.
S’agissant des capacités d’accueil, force est de dire que le nouveau bâtiment de projection algérien est une véritable base militaire flottante. En témoignent : un hangar pouvant abriter 5 hélicoptères lourds, un garage pour 15 chars lourds, des logements pour 440 soldats en plus des 150 membres d’équipage, une unité hospitalière de 50 lits dotée de salles d’opération permettant la prise en charge des troupes débarquées ou pouvant être mis au service des populations civiles lors d’opérations humanitaires, selon Mer et Marine. *El Watan-25.04.2013.
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*Le bâtiment de débarquement et de soutien logistique Qalaat Ben Abbès, construit en Italie, accoste à la base navale d’Alger.
Le bâtiment de débarquement et de soutien logistique (BDSL) baptisé Qalaat Ben Abbès, construit en Italie a accosté, jeudi matin, à la base militaire navale d’Alger.
Les forces navales algériennes prennent ainsi possession du navire plutôt que prévu selon les termes du contrat, puisqu’à son passage officiel sous pavillon algérien était fixé pour le deuxième semestre de l’année 2015.
Les derniers essais qui consistaient essentiellement en des tirs réels pour vérifier la fonctionnalité des missiles et des canons semblent concluants, bien entendu après une formation avec les forces navales italiennes en Italie non loin de la station balnéaire de Lerici dans le Golfe de Gênes (Nord de l’Italie).
Au début ils étaient au nombre de 130 marins algériens en Italie pour se familiariser avec ce nouveau bâtiment avant d’atteindre à la fin de l’année 2014 les 180 marins. Le bâtiment en question, de 8.000 à 9.000 tonnes, possède des capacités d’effectuer des opérations amphibies. Il avait été commandé en 2011.
Le Qalaat Ben Abbès est une version agrandie et améliorée des bâtiments italiens du type San Giorgio. Il mesure 143 mètres de long pour 21.5 mètres de large, son déplacement en charge devant atteindre 9000 tonnes. Il pourra mettre en œuvre cinq hélicoptères lourds, ainsi que trois chalands de type LCM (Landing Craft Mechanized) et trois chalands de type LCVP (Landing Craft Vehicle Personnel). Les capacités d’emport seront importantes, avec plusieurs dizaines de véhicules (dont 15 chars lourds) et 440 soldats, en plus des 180 membres d’équipage.*Par Kaci Haider | 26/03/2015 |algerie1.com
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*Cinq bâtiments de guerre de l’OTAN au port d’Alger
Le Snmcmg2 est composé de navires italien, turc, allemand, espagnol et du Royaume-Uni.
L’Otan fait escale au port d’Alger. Cinq bâtiments appartenant à la Force permanente de guerre des mines de l’Otan (Snmcmg2) sont depuis hier à Alger. Cette mission entre dans le cadre d’une escale programmée à l’occasion du déploiement du groupe en Méditerranée. Cela afin d’y apporter la contribution de l’Alliance à la sécurité maritime de la zone et en soutien de l’opération de contre-terrorisme de l’Otan, Active Endeavour. Mais de l’aveu du capitaine de vaisseau Giovanni Piegaja, (Ita N), cette mission n’a rien à avoir avec la situation en Libye et les opérations qui s’y préparent. «Elle était programmée depuis plus d’un an», a-t-il affirmé, mettant fin aux spéculations. Le capitaine Piegaja a affirmé que des manoeuvres conjointes ANP-Otan étaient prévues pour jeudi prochain. «Des entraînements communs sont prévus avec la participation des navires de l’Otan et ceux de l’ANP. C’est un exercice de type Passex et de navigation tactique avec des unités de la Marine nationale algérienne», a-t-il assuré. «Des observateurs seront embarqués à bord de ces bâtiments. Ces activités à la mer sont destinées à accroître l’interopérabilité et la connaissance mutuelle entre partenaires maritimes», a-t-il poursuivi en soulignant que la participation algérienne se limitait seulement aux manoeuvres. «Seules les forces alliés participent aux opérations», a-t-il indiqué avant de rappeler la nature de la coopération avec les Forces navales de l’ANP. «On coopère dans la formation, les manoeuvres d’entraînement, l’entretien et le renseignement», fait-il savoir. «La Marine algérienne est un partenaire de confiance et d’une grande valeur qui contribue efficacement à maintenir la sécurité maritime en Méditerranée», a t-il soutenu. Pour revenir à la Snmcmg2, elle est composée du vaisseau amiral italien, la frégate Its Aviere et des chasseurs de mines Fgs Homburg (Allemagne), Tcg Erdek (Turquie), Esps Duero (Espagne), et Hms Grimsby (Royaume-Uni). A l’occasion de cette escale, le contre-amiral Thomas Ernst, chef des moyens aéro-maritimes du Commandement maritime de l’Otan, basé à Northwood, aura des entretiens avec les autorités navales algériennes sur des sujets d’intérêt commun, incluant l’Opération Active Endeavour, les perspectives d’entraînements communs et le partenariat développé dans le cadre du Dialogue méditerranéen. D’ailleurs, le commandant de la Façade maritime Centre, le général Samah Zine Eddine a reçu, hier, le commandant de la Force maritime relevant de l’Otan, le colonel Giovanni Piegaja.*Par Walid AÏT SAÏD -Mardi 30 Septembre 2014 -L’Expression
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*L’Algérie prend livraison du porte-hélicoptères Kalaat Beni Abbes des chantiers navals italiens
L’Algérie a pris jeudi 11/09/2014, livraison du navire Kalaat Beni Abbes de classe BDSL (Bâtiment de débarquement et de soutien logistique) lors d’une cérémonie qui s’est tenue au chantier naval de Muggiano (La Spezia) en Italie, selon un communiqué du constructeur naval italien, Fincantieri.
Le navire commandé en 2011 aux chantiers navals de la société italienne Orizzonte Sistemi Navali, filiale de Fincantieri, battra pavillon algérien dès le 4 septembre prochain, dans les délais contractuels, avait annoncé en mars dernier, Angelos Fusco, lors de l’escale du porte-avion Cavour à Alger.
Le porte-hélicoptères a été commandé par le ministère algérien de la Défense (MDN) pour doter les forces navales d’un bâtiment de grande envergure. Kalaat Beni Abbes est un bâtiment de type LPD (Landing Platform Dock ), conçu comme une amélioration technologique du navire italien de classe amphibie « San Giusto ».
C’est la version perfectionnée de certaines des caractéristiques les plus importantes de ce dernier, selon le constructeur naval. L’une des plus importantes est la présence d’une station d’accueil inondable interne, capable d’accueillir une péniche de débarquement de 20 mètres. Il peut également naviguer avec deux autres bateaux de débarquement de la même taille, attachés au pont du navire, et prêts à être déployés à tout moment.
Un bâtiment de grande envergure
Le navire mesure 143 mètres de long pour 21.5 mètres de large, son déplacement à pleine charge devant atteindre 8800 tonnes. Avec deux moteurs diesel, il peut atteindre des vitesses de plus de 20 nœuds et transporter plus de 430 soldats, 12 spécialistes des services de vol et 152 membres d’équipage, pour un total d’environ 600 personnes.
Selon le site spécialisé, Mer et Marine, il pourra mettre en oeuvre cinq hélicoptères lourds, ainsi que trois chalands de type LCM (Landing Craft Mechanized) et trois chalands de type LCVP (Landing Craft Vehicle Personnel). La même source note que Kalaat Beni Abbes sera le premier bâtiment de ce type à être doté d’un système de défense aérienne de premier rang, avec un lanceur vertical pour 16 missiles Aster 15, appuyé côté électronique par un radar tridimensionnel EMPAR. La présence d’une tourelle de 76mm permettra, en outre, d’effectuer notamment du soutien d’artillerie au profit des troupes débarquées.
Il dispose par ailleurs d’un poste de pilotage sur toute sa longueur, avec deux pistes d’atterrissage d’hélicoptères à avant et à l’arrière. Il est également équipé d’un hôpital de 60 lits et de plusieurs salles d’opération, permettant de fournir une aide médicale aux troupes et aux civils lors des opérations humanitaires.
Appui logistique et partenariat.Le contrat, d’une importance particulière à l’échelle internationale, selon le constructeur qui n’a pas révélé son montant, comprend également la fourniture d’appui logistique pendant un an lors de la formation de l’équipage. Ce volet comprend également un partenariat avec le chantier naval de Mers El Kebir pour la construction de trois petits navires de soutien. Ces chaland sont capables de transporter 140 hommes ou un char lourd, avec un poids maximum de 30 tonnes, et font partie intégrante de l’équipement de la Kalaat Beni-Abbes.*samedi 6 septembre 2014/maghrebemergent.com
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*Plus de 13 milliards de dollars alloués à la Défense Nationale en 2015
L’Algérie va consacrer en 2015 plus de 13 milliards de dollars à la défense, un budget en hausse de 10% par rapport à 2014, selon le projet de loi de finances dévoilé ce mardi.
Le département de la Défense nationale doté d’un budget de 13,1 milliards de dollars en 2015 contre 11,8 en 2014, va rester le premier poste budgétaire devant le secteur de l’éducation, doté de 9,2 milliards de dollars.
L’Algérie a récemment affirmé des ambitions dans l’industrie militaire. A ce propos le ministère de la Défense nationale vient d’annoncer l’imminence de la sortie d’usine des tous premiers produits électroniques de défense (radars, appareils de communication) fabriqués dans le pays en partenariat avec un groupe allemand.
Le projet de loi de finances, soumis au parlement dans les prochains jours, consacre par ailleurs un montant de 65 milliards de dollars aux importations de marchandises, soit une hausse de 6% en valeur.
Il prévoit des dépenses de 109 milliards de dollars et des recettes de 57,8 milliards, soit un déficit de 52 milliards, qui sera financé par un fonds de régulation des recettes des hydrocarbures.
Ce fonds s’élevait à 60 milliards à la fin mars 2014. Il sert aussi à financer des mesures exceptionnelles comme les importantes hausses de salaire décidées en janvier 2011 et ayant servi à contenir la contagion du « printemps arabe ».
Pour 2015, le gouvernement table sur un taux de croissance de 3,42% et une inflation de l’ordre de 3%. Les dépenses sociales vont coûter à l’Etat 21 milliards de dollars.*algerie1.com–Par Lila Ghali | 09/09/2014 | 18:05
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*L’armée algérienne, 4ème puissance arabe et 31ème dans le monde, selon le site « globalfirepower »
L’armée algérienne arrive à la 4e place dans le classement 2014 des armées arabes selon leur puissance établi par le site « globalfirepower ».
Forte de ses 127.000 soldats auxquels s’ajoutent 150.000 réservistes en plus des 18 millions de jeunes aptes à accomplir leur service national, l’Armée Nationale Populaire (ANP) arrive à la 31e place dans le monde.
Toujours selon le même site, elle est équipée de 1.050 blindés, 409 avions de guerre, 136 hélicoptères et 1.800 chars et le budget alloué annuellement à l’armée est estimé à plus de 8 milliards de dollars.
En première position des puissantes armées dans le monde arabe, l’Egypte avec 468.000 soldats et 478.000 réservistes, suivie de l’Arabie Saoudite avec 233.000 soldats et 25.000 réservistes et de la Syrie avec 304.00 combattants et 405.000 réservistes.
Les pays voisins de l’Algérie, le Maroc, la Tunisie et la Libye arrivent respectivement aux 65e, 66e et 78e, toujours selon le même classement. En haut du tableau les Etats-Unis, la Russie et la Chine arrivent respectivement en 1e , 2e et 3e place.*algerie1.com– 08/09/2014 |
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*La nouvelle loi sur le service militaire
La nouvelle loi sur le service national, adoptée par le parlement lors de la session précédente est publiée dans la dernière édition du journal officiel. Et devient donc exécutoire pour les nouveaux appelés qui rejoindront leurs casernes d’affectations le mois d’octobre.
Principal changement : le réduction de la durée du service qui passera de dix-huit mois à douze mois, soit une nouvelle réduction de six mois après la précédente qui a permis de ramener le service de 24 mois à dix huit mois.
Cette meure, qui fait partie des engagements du président Bouteflika, lors de son dernier mandat a fait l’objet d’une longue maturation au sein de l’institution militaire avant qu’elle ne soit ainsi actée.
Dans l’article 7 de la loi, il est clairement stipulé que «tout citoyen ne justifiant pas de sa situation régulière vis-à-vis du service national ne peut être recruté dans le secteur public ou privé, ou exercer une profession ou une activité libérale.»
Ainsi donc, les citoyens bons pour le service doivent désormais passer douze mois dans la caserne pour prétendre à un recrutement dans le secteur public ou privé. Même pour quelqu’un qui veut exercer un commerce, à titre privé, doit désormais justifier de sa situation militaire avant d’obtenir son registre de commerce.
Les cas d’inaptitude pour le service, pour des raisons de santé ou pour des raisons sociales sont consacrées par cette nouvelle loi , sous la forme d’une dispense. En revanche, les cas d’insoumission seront sévèrement reprimés, autrement dit un citoyen en âge d’êre sous les drapeaux qui n’est pas dispensé ou qui n’est pas bénéficiaire d’un sursis pour études supérieures est passible d’un tribunal militaire territorialement compétent.
Autre disposition, qui n’est pas au demeurant une nouveauté : la solde dont le montant n’est pas indiquée. Mais ce qui va certainement faire plaisir aux citoyens algériens, c’est le fait que le durée du service national sera comptabilisée dans le calcul de la retraite est sera considérée comme une période de travail.*algerie1.com–Par Abbès Zineb | 09/09/2014 | 16:13
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* 74 officiers supérieurs mis à la retraite
Le chef d’état-major de l’ANP et vice-ministre de la Défense, le général de corps d’armée, Ahmed Gaïd Salah, remet sur le tapis le dossier de mise à la retraite de 74 officiers supérieurs. Il a réuni le Haut Conseil de la fonction militaire, adopté la liste des partants et n’attend que la signature du Président pour la rendre effective avant le 1er juillet prochain.
A peine le 4e mandat validé, le chef d’état-major de l’ANP et vice-ministre de la Défense convoque une réunion extraordinaire du Haut Conseil de la fonction militaire (HCFM), qu’il préside, pour examiner, la liste des militaires à mettre à la retraite avant le mois de Ramadhan, c’est-à-dire au plus tard le 27 de ce mois.
Créé par ordonnance présidentielle en 2006, ce conseil regroupe le secrétaire général du ministère de la Défense, les chefs des forces aériennes, marines, terrestres, de la défense du territoire, de la Gendarmerie nationale, de la Garde républicaine, des six commandants des régions militaires et du 1er responsable du DRS, en l’occurrence le général Toufik. A l’ordre du jour, une liste de 74 partants, au lieu de 80, comme cela était prévu lors de la réunion extraordinaire de cette même structure, le 14 janvier dernier, au cours de laquelle quatre officiers supérieurs du DRS, le général-major M’henna Djebbar, le général Chafik (chargé des enquêtes économiques), le général Hassen (chargé de la lutte antiterroriste) ainsi que colonel Fawzi, ont été mis à la retraite, en vertu de l’ordonnance présidentielle 06/02 du 28 février 2006 portant statut général du personnel militaire, notamment l’article 20, qui définit la limite d’âge et de durée de service pour les départs à la retraite.
Pour tous, ces décisions n’avaient pour but que d’affaiblir le patron du DRS, en le privant de ses plus proches collaborateurs, mais aussi de sanctionner le service qui a ouvert les grandes enquêtes de corruption ayant éclaboussé le clan présidentiel. Durant cette réunion, le cas du général Bachir Tartag, qui avait été nommé à la tête de la puissante DSI (Direction de la sécurité intérieur) a été démis de ses fonctions (léguées au général Ali Bendaoud) pour être nommé conseiller de Gaïd Salah.
En fait, cette mise à la retraite de dizaines d’officiers, notamment du DRS, à la veille de l’élection présidentielle, et après les virulentes attaques de Amar Saadani, secrétaire général du FLN contre les services secrets sans qu’il y ait une quelconque mise au point du vice-ministre de la Défense, avaient provoqué un séisme au sein de l’institution militaire, poussant Gaïd Salah à faire marche arrière… en attendant le 14 avril. Mais pour le chef d’état-major ce n’était que partie remise.
A peine le 4e mandat validé, il revient à la charge pour mettre fin à la carrière de 74 officiers supérieurs, dont des généraux-majors, des généraux, des colonels et des commandants dont plusieurs sont issus du DRS. Il y a quelques jours, il a convoqué une réunion extraordinaire du Haut Conseil de la fonction militaire, au cours de laquelle la liste des partants est passée comme une lettre à la poste. Elle n’attend que la signature du Président pour être mise en application dès le 27 juin prochain, avant le mois de Ramadhan. Des sources bien informées expliquent que ces mesures «auraient pu être considérées comme étant tout à fait ordinaires si le fameux article 20 du statut de la fonction militaire était équitablement appliqué à tous».
Pour elles, «ces départs à la retraite sont exécutés par des responsables qui ont eux-mêmes largement dépassé l’âge de la retraite. La majorité des chefs des régions militaires et des forces armés devraient être chez eux il y a bien longtemps. Pourquoi n’ont-ils pas été concernés par l’application de l’article 20 ? Est-il normal que des officiers âgés à peine de 50 ans partent à la retraite ?» La réponse, disent nos interlocuteurs, est connue de tous. «Nous sommes en plein scénario de 2004, lorsqu’une partie de l’armée, représentée par le chef d’état-major de l’ANP, feu général-major de corps d’armée, Mohamed Lamari, avait refusé de cautionner le deuxième mandat de Bouteflika, appuyé par le général Toufik. Mais les défunts Smaïl Lamari et Larbi Belkheir étaient alors de fervents défenseurs de Bouteflika et ont fini par rallier à eux le général Toufik, qui va sacrifier ainsi le chef d’état-major ainsi qu’une liste d’officiers supérieurs, officiers et sous-officiers, tous partis à la retraite dès 2006, et une autre vague en 2008, dans des conditions très suspectes. Personne n’avait cru un jour voir Gaïd Salah chef d’état-major alors qu’il était déjà, en 2004, pressenti au départ à la retraite. Entre lui et le Président, la relation se renforce et sa nomination d’abord en tant que chef d’état-major, puis en tant que vice-ministre de la Défense lui garantit ainsi l’immunité contre toute décision de mise à la retraite. Son cas est inédit. Il cumule deux postes aux intérêts contradictoires. Il est juge et partie en même temps et détient des pouvoirs exorbitants. Il n’a de compte à rendre qu’au Président, pour ne pas dire au frère du Président. Il exécute à la lettre la mise sous ses ordres des services, autrefois sous la coupe du DRS, pour isoler le chef ou le pousser à partir et organise la chasse aux officiers gênants au moment où l’institution a le plus besoin d’eux en raison de la situation à nos frontières», révèlent nos interlocuteurs. Ils qualifient ces mesures de «règlement de comptes qui risquent d’accentuer le sentiment de frustration dans les rangs et pourraient susciter une démobilisation, dont l’institution n’a surtout pas besoin en ces temps de crise…».*Salima Tlemçani- El Watan-08.06.2014
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