La situation sécuritaire-2
**6 terroristes abattus dans les monts de Hendou relevant de la commune d’Azazga dans la Wilaya de Tizi Ouzou
Six terroristes ont été abattus, mardi, par les forces de sécurité dans les monts de Hendou relevant de la commune d’Azazga (35 km à l’Est de la Wilaya de Tizi Ouzou) a appris Algérie1 de sources sécuritaires.
Les 6 individus armés sont tombés dans une embuscade tendue par les éléments de l’Armée Nationale Populaire (ANP) qui ont agi sur la base de renseignements faisant état de leur présence dans cette zone boisée située aux limites administratives des communes d’Azazga avec Aghribs.
Quatre armes de type Kalachnikov et une pistolet automatique ont été récupérées sur les terroristes mis en hors d’état de nuire.
Selon les mêmes sources, l’opération antiterroriste a débuté vers 14h30 par la neutralisation de deux premiers terroristes et un violent accrochage s’en est suivi avec les autres membres dudit groupe armé avant qu’il ne se termine par leur élimination.Toujours selon nos sources, le groupe armé signalé dans cette zone était composé de 7 individus et qui s’apprêtaient à transiter vers les maquis Tamgout. Nos sources ne précisent pas si le 7e terroriste pris dans cette embuscade a été éliminé ou capturé. Le communiqué du Ministère de la Défense Nationale( MDN) confirme le bilan de cette opération et ajoute qu’une quantité de munitions et d’explosifs, trois téléphones portables et d’autres objets ont été récupérés au cours cette embuscade.*Par Ameziane Athali | mardi 28/04/2015 | algerie1.com
** l’émir de Daech en Algérie Gouri Abdelmalek éliminé par les éléments de l’Armée Nationale Populaire
Les premières images de l’émir de Daech en Algérie éliminé par les éléments de l’Armée Nationale Populaire (ANP) lundi vers 22h30 dans la ville des Issers non loin de l’école supérieure de la gendarmerie nationale.
Des images de l’opération ayant permis aux éléments de l’ANP de neutraliser Gouri Abdelmalek ainsi que ses acolytes ont été rendues publiques par le Ministère de la Défense Nationale (MDN).
L’intervention des éléments de l’ANP a pris moins d’une dizaine de minutes pour venir à bout du groupe armé pris en filature pendant plusieurs heures de la journée d’hier. Ils roulaient à bord d’un véhicule de marque Renault Kangoo.
Des informations font état d’un projet d’attentat terroriste à la ceinture explosive dans la capitale qu’aurait prévu ledit groupe armé.
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D’ailleurs sur le corps d’un des trois individus neutralisés une ceinture explosive a été récupérée à l’issue de cette opération antiterroriste. *Par Lila Ghali | mardi/23/12/2014 -algerie1.com
**De berger, il devient chef de Daech en Algérie
Le chef terroriste Gouri Abdelmalek, éliminé, lundi soir, par les éléments de l’Armée Nationale Populaire(ANP) au cours d’une opération en plein centre ville des Issers(20 km à l’est de la wilaya de Boumerdès) était à la tête de la nouvelle organisation terroriste Djund Al-Khilafa se proclamant de l’Etat Islamique (EI).
Il dirigeait un groupe dissident d’Al-Qaeda au Maghreb Islamique (AQMI) qui était aussi à l’origine de l’attentat terroriste qui avait couté la vie à 12 militaires sur les hauteurs d’Iboudrarène (45 km au Sud-Est de la wilaya de Tizi Ouzou) le lendemain des dernières élections présidentielles.
Puis en septembre dernier, il était derrière l’enlèvement puis la décapitation de l’alpiniste français Hervé Gourdel dans les monts de Tikjda.
Gouri Abdelmalek, né en 1977 au village Boudhar dans la commune de Si Mustapha (Boumerdès), avait rejoint les groupes armés terroristes en 2000 après avoir fait partie d’un réseau de soutien.
De berger il est passé au statut de bras droit de l’émir d’AQMI, Abdelmalek Droukdel. Issu d’une famille paysanne dont il est l’aîné, Khaled Abou Selmane était un recalé du système scolaire puisqu’il avait quitté les bancs de l’école à sa 9e année pour devenir un berger.
Il avait été condamné en 1997 à une peine de 5 ans de prison pour soutien au terrorisme qu’il apportait pendant qu’il faisait paître les moutons près de son village. A sa libération en 1999, après avoir été gracié, il avait changé de métier pour devenir vendeur de volaille pas pour longtemps puisqu’il avait rejoint les groupes armés terroristes en 2000 à l’âge de 23 ans.
Il était parmi les premiers jeunes de son village à rallier les maquis terroristes avant qu’il ne soit suivi par plus d’une vingtaine d’autres dont ses fidèles amis, les frères Khelifi, Youcef et Mohamed. Il comptait même un frère parmi ses acolytes avant qu’il ne soit arrêté par les services de sécurité.
Fort de ses soutiens parmi ces jeunes de son village, en 2005 Droukdel l’avait désigné comme chef à la tête de la phalange Al-Arkam activant au Sud et à l’Ouest de la wilaya de Boumerdès. Une phalange qui a été derrière presque de toutes les attaques terroristes dont les opérations kamikazes ayant ciblé des édifices de sécurité entre 2007 et 2011 en plus des assassinats perpétrés contre des membres des forces de sécurité dont d’anciens patriotes et les GLD.
Son nom de maquis, Abou Selmane figure presque dans tous les arrêts de renvoi des affaires de terrorisme traitées par le tribunal criminel de Boumerdès. La justice l’avait même condamné par contumace à la peine capitale à maintes reprises.
Par son élimination dans une opération minutieusement préparée par les forces de l’ANP sur la base de précieux renseignements en relation avec ses mouvements dansa sa région natale, c’est un coup dur qui vient d’être porté aux groupes armés terroristes qui sévissent encore dans les maquis.
Il a été abattu non loin de l’école supérieure de la gendarmerie nationale des Issers, l’une des cibles des ses attentats kamikazes perpétrée le 19 août 2008 faisant 43 morts et 38 blessés.*Par Mourad Arbani | 23/12/2014/algerie1.com
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**Des terroristes subsahariens repérés dans les maquis de Skikda
Que se passe-t-il réellement dans le massif montagneux de Skikda? Que projettent les résidus d’Al Qaîda au Maghreb islamique?
Quel message souhaitent transmettre les terroristes aux autorités par les tracts affichés récemment sur les murs d’un village à Aïn Kachra? Ce n’est pas tout, puisque des sources sécuritaires bien informées avancent que des Subsahariens ont rallié le groupuscule qui sévit encore dans la région. Très mobile entre les maquis de Skikda et Jijel, ce groupe croit-on savoir, cherche tant bien que mal à redynamiser ses rangs au moment où les forces de sécurité poursuivent leur lutte contre le terrorisme avec détermination et ardeur. Il cherche à renforcer sa structure, en recrutant parmi les réfugiés subsahariens qui s’avèrent un véritable danger pour le pays. Ceux-là même ont été aperçus par la population dans la région de Kerkra. Le groupe était composé d’une dizaine d’éléments dont des Subsahariens. On les a reconnus par rapport à la couleur de leur peau.
Pour des sources sécuritaires aucun doute que ces nouvelles recrues soient originaires des pays voisins. Les mêmes sources ajoutent que des divergences opposent les irréductibles à certains éléments qui ont souhaité se rendre. Ces derniers sont aussitôt liquidés comme ce fut le cas pour un certain B. Abdel Malek, âgé de 35 ans qui a été exécuté par ses pairs et enterre dans les maquis. Son corps a été découvert par les forces de l’ANP, lors d’une opération de ratissage la semaine dernière. Exhumé, il sera identifié grâce à des prélèvements ADN. Ce terroriste avait pris les armes en 1998 pour servir le GIA.
Une année plus tard il rejoint le Gspc qui a fait allégeance à Al Qaîda sous la coupe de Abdel Malek Droukdel, numéro un d’Al Qaîda au Maghreb islamique. L’implosion au sein du groupe agissant encore dans cette région intervenait lors de la naissance de la prétendue branche de Daesh en Algérie sous l’appellation de Djund El Khilafa, complètement décapitée après la neutralisation de son chef par les forces de l’ANP dans une opération chirurgicale. Nos sources confient qu’il est indispensable pour l’heure, d’établir le nombre exact des terroristes dans cette région qui connaît un mouvement suspect et de savoir surtout le nombre des étrangers ayant rejoint les maquis. Pour nos sources l’organisation terroriste Daesh va forcément tenter de trouver un soutien en Algérie, même si c’est une peine perdue d’avance. C’est dire que le danger vient surtout de ces étrangers qui infiltrent le pays sous couvert de réfugiés. C’est encore le Renseignement qui va permettre de lever le voile sur ce que préparent les irréductibles. Considéré comme le nerf de la lutte antiterroriste, le Renseignement a permis d’avorter d’ailleurs plusieurs attentats terroristes, mais aussi des opérations d’infiltration de groupes terroristes via les frontières, notamment Sud-Est. Les services de sécurité avaient déjà prévenu sur l’afflux des réfugiés qui ne sont pas tous innocents. Ces donnes concourent avec la découverte le 2 mars dernier dans la zone forestière de Oued Tolba, commune d’El-Aouana, d’une famille d’un terroriste composée de l’épouse et de sept enfants dont l’âge varie entre deux et 20 ans. Lors de cette même opération, l’ANP avait récupéré un fusil à pompe, une quantité de munitions et trois téléphones portables.
«Cette famille qui a passé une longue période, face aux pires des atrocités imposées par ce terroriste, avait comme abri une casemate située dans cette forêt, dépourvue des moindres commodités de la vie», souligne un communiqué du ministère de la Défense nationale. Cette opération vient s’ajouter à celle menée le 14 janvier 2015 au niveau de la localité d’El Guerrouche, commune d’El Aouana, ayant permis la capture d’un terroriste et la récupération de son arme, ainsi que la reddition de sa famille composée de sa femme et de ses cinq enfants. *Par Ikram GHIOUA - Dimanche 08 Mars 2015/ L’Expression
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*Trafiquants d’armes arrêtés, fusils et munitions récupérés par l’ANP
L’armée nationale populaire (ANP) exerce depuis quelques semaines une forte pression sur les terroristes et les trafiquants de tout genre aux différentes frontières du pays.
En effet, quatre trafiquants d’armes ont été arrêté et six (06) fusils ainsi qu’une quantité de munitions et une mine datant de l’ère coloniale ont été récupérés lundi dernier à Tébessa par un détachement des forces combinées relevant du secteur opérationnel de Tébessa/5ème Région Militaire, indique mercredi le ministère de la Défense nationale (MDN) dans un communiqué.
« Dans le cadre de la sécurisation des frontières et de la lutte contre la criminalité organisée, un détachement des forces combinées relevant du secteur opérationnel de Tébessa/5ème Région Militaire a arrêté, le 22 décembre 2014 quatre trafiquants d’armes et a saisi six (06) fusils, une quantité de munitions, une mine datant de l’ère coloniale et d’autres objets », précise le MDN.
Plus au sud, un détachement relevant de secteur opérationnel de Djanet et dépendant de la 4ème Région Militaire, a appréhendé le même jour, suite à une patrouille menée dans la localité d’In Aflehleh, « cinq (05) contrebandiers de nationalité algérienne et a saisi deux (02) véhicules tout-terrain, cent-quatre-vingt (180) litres de carburant, des téléphones satellitaires et d’autres objets » indique le MDN.
Un autre détachement relevant du secteur opérationnel d’In Amenas, a, quant à lui, saisi (24) vingt-quatre kilogrammes de kif traité et deux cent (200) litres de carburant, selon le même communiqué.*Par Kaci Haider | 24/12/2014 /algerie1.com
**L’Armée algérienne verrouille la frontière algéro-libyenne
Des miradors en béton hauts de 14 mètres, des murs en remblai, des drones de reconnaissance, des moyens aéroportés pour assurer la protection de la frontière avec la Libye et des unités des forces spéciales pour traquer les terroristes sur l’étendue de la wilaya d’Illizi, au sud-est du pays, et protéger les sites gaziers de Sonatrach. Sur les 520 km de frontière avec la Libye, le dispositif de sécurité déployé est impressionnant ; des équipements sophistiqués, mais aussi l’engagement des forces aériennes et terrestres de l’ANP, mobilisées en soutien aux garde-frontières. Pour la première fois, l’armée lève une partie du voile sur sa stratégie de défense des frontières.
Notre voyage commence à In Amenas, où se concentrent les plus importantes infrastructures gazières du pays. Il y a vingt-deux mois seulement, à quelque dizaines de kilomètres du centre-ville, dans le champ gazier de Tiguentourine, une trentaine de terroristes armés ont investi la base de vie des travailleurs, pris en otage des centaines d’entre eux et tenté de faire exploser l’unité de production. Minutieusement préparée à partir du territoire libyen, l’opération suscite une médiatisation planétaire.
Les grandes puissances dont sont issus certains otages font pression sur les autorités algériennes pour accepter une intervention étrangère ou négocier la libération des captifs. Finalement, aucune de ces deux propositions aux risques majeurs n’a été acceptée. Fortes de leur expérience dans le domaine de la lutte contre le terrorisme, ce sont les unités des forces spéciales de l’ANP qui se chargent de mener l’assaut contre les preneurs d’otages, 48 heures seulement après l’attaque. L’intervention se solde par l’élimination de l’ensemble des éléments du groupe terroriste et la mort d’une trentaine d’otages. Nombre de ces derniers ont été utilisés par les bourreaux comme bouclier humain.
Tout en saluant le professionnalisme des forces de sécurité, le monde entier prend conscience de la gravité de la menace que suscite la situation en Libye, un pays avec lequel l’Algérie partage une frontière étendue sur plus de 900 km, dont 500 km avec la wilaya d’Illizi. Pour les autorités, le défi est aussi lourd qu’urgent à relever. Le dispositif sécuritaire mis en place depuis l’effondrement de l’Etat libyen nécessite un renforcement. D’importants moyens humains et matériels sont déployés afin d’empêcher toute activité criminelle liée au terrorisme, à la contrebande et au trafic de drogue.
Désormais, les unités des garde-frontières relevant de la Gendarmerie nationale ne sont plus seules sur le terrain. Elles sont appuyées par des bataillons des forces aériennes et terrestres de l’ANP, dotés d’hélicoptères de combat, de drones de reconnaissance, de chars d’assaut et d’artillerie lourde. Pour mieux coordonner les efforts et optimiser les résultats, deux secteurs opérationnels militaires ont été créés récemment, l’un à Djanet et l’autre à In Amenas, deux autres à In Salah et Bordj Badji Mokhtar.
Durant une semaine, nous avons fait le tour de nombreux points de contrôle à la frontière algéro-libyenne, avec comme première escale la ville de Debdeb, à 230 km au nord d’In Amenas. Plus de deux heures de pistes et de routes détériorées avant d’arriver au centre de cette ville qui semble totalement déserte. Il est midi passé et la température avoisine les 35°C à l’ombre. Nécessaire, la petite halte nous permet de faire le tour des quartiers. Ici, c’est le bout du pays. Les événements en Libye ont eu de lourdes répercussions sur les habitants, habitués depuis des années à vivre du troc, du trabendo et de la contrebande avec la ville libyenne de Ghadamès, située à quelques kilomètres seulement. En raison de la fermeture de la frontière, beaucoup se sont retrouvés au chômage et d’autres ont basculé dans le trafic de drogue et (à un degré moindre) d’armes.
Le premier poste des gardes-frontières se trouve à près de 20 km de piste. Haut de 14 mètres, un mirador domine toute la zone en faisant face à une ligne de bornes qui séparent le territoire algérien de celui de la Libye.
Quelques palmiers parsèment le paysage aride de cette localité. Bien équipés en moyens de surveillance, dont des jumelles à infrarouge et thermiques, de moyens de transport performants, des armements lourds les gardes-frontières sont appuyés par des unités de l’ANP dotées d’une dizaine de chars d’assaut aux couleurs sablées.
Le va-et-vient incessant des véhicules militaires tout-terrain soulève une traînée de poussière aveuglante. «C’est un poste avancé assez important. Il est à 900 mètres seulement du territoire libyen. Le mirador de 14 mètres permet d’avoir la visibilité sur un large périmètre. Le militaire que vous voyez au sommet est doté de moyens techniques de vision nocturne et thermique, mais aussi de communication, pour être en contact avec son collègue, posté sur un autre mirador, installé là où se termine son champ de vision», explique l’adjoint du chef d’état-major du secteur opérationnel d’In Amenas, le colonel Abdeslam. Pour lui, «tout est étudié de manière à pouvoir détecter tout mouvement» sur les 900 km qui séparent l’Algérie de la Libye, dont 520 km avec la wilaya Illizi.
«Tiguentourine a accéléré la mise en place du dispositif»
«Ce travail titanesque avait commencé dès l’effondrement du régime en Libye, mais il a connu une accélération après l’attaque de Tiguentourine. En quelques mois, nous avons réalisé un vrai miracle. Aujourd’hui, je peux dire que personne ne peut entrer en territoire algérien. Et si par malheur quelqu’un y arrive, eh bien il ne pourra plus ressortir. Il sera inévitablement neutralisé quelques kilomètres plus loin», ne cesse de répéter le commandant du secteur opérationnel d’Illizi, le colonel Safi. Les deux officiers capitalisent une longue expérience en matière de lutte antterroriste. Ils ont passé plus de deux décennies dans les maquis du Nord. «La région est très difficile, ce qui a nécessité des moyens colossaux mis à notre disposition par le commandement de l’état-major. Les résultats du dispositif sont perceptibles sur le terrain. Il y a quelques heures nous avons récupéré une Toyota ‘Stechène’ (Station), un pistolet automatique et des munitions.»
Au loin, un groupe de gardes-frontières, bien armés et équipés, se mettent en marche en file indienne, appuyés par des militaires en tenue de camouflage. Au programme de cet après-midi, une embuscade à quelques kilomètres.
La journée se termine. Il faut revenir à In-Amenas pour reprendre, dès le lever du jour, notre voyage. La prochaine escale se situe au nord-est de Debdeb, plus précisément au poste frontalier algéro-tuniso-libyen. Nous empruntons les routes de Merksène et d’El Borma. Un hélicoptère militaire survole la région. La piste se termine et d’immenses dunes font leur apparition. Le 4X4 qui nous transporte a du mal à avancer, alors que le Toyota, puis un autre s’ensablent. L’arrêt est obligatoire.
La ville libyenne de Ghadamès apparaît au loin. A vol d’oiseau, elle est à quelques centaines de mètres. Un poste avancé et deux campements de garde-frontières et de l’ANP apparaissent. Nous sommes à Bordj El Khadra, le triangle qui réunit les trois territoires, tunisien, algérien et libyen. Nous sommes à 380 km d’In Am nas et 230 de Debdeb. La borne qui indique le point reliant les trois pays a été réalisée le 22 mars 1989. C’est ce qui est écrit sur le socle en ciment qui la supporte.
Notre présence attire l’attention d’un colonel tunisien. A bord d’un véhicule militaire de type Hummer, escorté par un 4X4, il vient nous saluer, mais aussi rendre compte de la situation à ses homologues algériens. Il est chargé du poste frontalier du côté tunisien. Il parle de «relations assez particulières qui lient les deux armées» mais surtout de «l’aide apportée par l’Algérie à la Tunisie dans le cadre de la lutte antiterroriste». Du côté algérien, les gardes-frontières sont dotés d’équipement de surveillance et de véhicules tout-terrain.
Nous prenons la destination du sud de Debdeb pour rejoindre le poste de surveillance de Bir Cherif, situé à 170 km. La route est éreintante. Que des dunes et des pistes en très mauvais état. Ici, un mirador surplombe tout le périmètre. «Le soldat, installé en haut de cette tour en béton voit tout ce qui se passe le long de la frontière sur 7 à 14 km. Il a des moyens techniques de visibilité et des caméras. S’il remarque un quelconque mouvement, il donne l’information par le biais des équipements de transmission dont il dispose et, en quelques minutes, l’hélicoptère de reconnaissance est sur les lieux. Cela se passe en un temps record grâce aux moyens techniques mis à notre disposition par le commandement», explique le colonel Safi.
Nous prenons la direction de la région de Stah, où se concentrent quelques unités de Sonatrach. Des torchères et des pipes, des usines et des bases de vie tronent sur le paysage lunaire que nous traversons. Aujourd’hui, la température est clémente : elle avoisine les 32 °C. Le cantonnement abrite une unité de garde-frontières et de l’ANP. Le dispositif mis en place est impressionnant. A quelques kilomètres de la frontière, des engins travaillent comme des fourmis. Avec des remblais, ils viennent d’ériger un long mur de protection. D’une hauteur de 5 mètres, dans un premier temps sur une longueur de 90 km, cette digue constitue la première barrière de sécurité derrière laquelle se positionnent les unités de l’ANP pour rendre impossible toute incursion terroriste ou attaque contre les sites économiques stratégiques et les bases de vie.
«Rendre impossible toute incursion terroriste»
Selon le colonel Safi, dans la stratégie du commandement de l’ANP, «il est question de construire ce genre de mur sur la plus grande partie de la frontière avec la Libye, notamment les zones les plus exposées».
Au sommet du mirador qui domine les lieux, un militaire scrute l’horizon avec des jumelles à vision thermique. Une unité de l’ANP, en tenue de camouflage, fortement armée, commence son entraînement au combat. Le terrain est rude et la pression très forte. Ici, les conditions de vie sont très dures. Les vieux containers qui servaient de dortoirs aux militaires sont en voie de disparition. Des roulottes modernes, bien équipées et autonomes, les remplacent progressivement. «D’ici le début de l’année 2015, toutes nos bases de vie seront uniformes et bien équipées», note le colonel Abdeslam, l’adjoint du chef d’état-major du secteur opérationnel d’In Amenas.
Nous quittons les lieux en laissant derrière nous, les soldats à même le sable, en train de franchir, sac au dos, lunettes de protection et kalachnikovs en bandoulière, une haute dune. Très tôt dans la matinée, nous nous dirigeons vers la région d’Alrar, située à 700 mètres d’altitude. La route est assez bonne et la température supportable pour aller vers quatre postes de contrôle des forces terrestres et des garde-frontières, soutenus par des chars de combat. Toujours les mêmes miradors de 14 mètres pour s’assurer d’une bonne visibilité sur un rayon d’au moins 10 km, mais aussi de l’armement lourd et des tanks longue portée.
Au premier poste, une unité des forces terrestres est en plein entraînement au combat. «C’est une fierté pour notre pays que d’avoir des unités aussi bien formées que celles-ci. Elles sont prêtes à agir dans n’importe quelle situation et dans les pires conditions. Elles s’entraînent de jour comme de nuit, dans les tempêtes et sous les températures les plus élevées», affirme le colonel Safi.
Sur notre route vers Zerzaitine, un groupe de para-commando, à bord de Toyota «Stéchène» surmontés d’armes de type 12,7 (Doutchka) surgit de nulle part dans le désert. Le visage maquillé de larges bandes noires, le casque et le dos recouverts d’herbes couleur de sable, armes à la main, à la jambe ou en bandoulière, les jeunes para-commandos font partie des forces spéciales de l’ANP. Sortis de la grande école de Biskra, ils sont affectés à cette région pour des missions bien précises : la protection des sites économiques et la lutte contre le terrorisme et la criminalité organisée dans une région qui s’étale sur 200 km2. Ils ont tous pris part à l’opération qui a permis de libérer des mains des terroristes le site gazier de Tiguentourine, en janvier 2013.
Leur chef est un jeune commandant, Brahim, dont l’expérience sur le terrain est devenue une référence pour ses camarades. Pour lui, «l’Etat a mis tous les moyens nécessaires pour protéger les frontières de toutes les menaces. Nous avons les équipements les plus sophistiqués. Nous n’avons rien à envier aux autres. Bien au contraire, notre expérience sur le terrain et les moyens dont nous disposons nous permettent d’être à l’avant-garde. Notre mission est aujourd’hui au sud du pays, mais demain, elle pourrait être au Nord, comme elle l’a été par le passée», nous dit-il tout en gardant un œil sur ses éléments qui ont pris position sur les sommets de quelques dunes. Un appel radio et le commandant nous quitte.
Les méharistes pour les terrains non carrossables
Nous poursuivons, notre chemin vers le sud en direction de Dar El Hamra, qui porte d’ailleurs bien son nom en raison de la couleur du sable dans cette région reculée, où le territoire libyen est à quelques dizaines de mètres à vol d’oiseau. De l’autre côté, le poste frontalier est en situation d’abandon. Ici sont déployées de nombreuses pièces d’artillerie lourde, alors que la base de vie militaire est en plein travaux de rénovation. Les nouvelles roulottes, devant être réalisées avant la fin de l’année, sont équipées de climatisation, d’eau chaude et de toutes les commodités. Autonomes, ces bases de vie sont dotées de groupes électrogènes mais aussi de cuisines mobiles permettant aux occupants d’avoir des repas chaud à toute heure. L’endroit est stratégique en raison de la présence d’une source d’eau, qui fait de lui, un passage privilégié pour les groupes terroristes, mais aussi le point le plus proche des zones de combat en territoire libyen. L’alerte est tout le temps au maximum et la vigilance également.
A quelques kilomètres seulement, une plateforme pouvant accueillir un hélicoptère est improvisée, afin de parer à toute situation imprévue. «Nous nous préparons au pire dans cette région. Nous ne savons pas comment la situation va évoluer en Libye et nous ne voulons pas être dépassés par les événements. Raison pour laquelle un dispositif spéciale a été mis en place», révèle le colonel Safi.
Au moment où nous prenons le chemin du retour, un groupe de militaires, embusqués derrière une dune aux couleurs ocres, les armes pointées vers la frontière, avance en position accroupie. Ils s’entraînent aux techniques de combat dans le désert. Notre journée se termine au coucher du soleil, alors que la suivante commence au lever. Nous laissons In Amenas pour rejoindre Illizi, mais à 170 km, nous bifurquons vers l’est pour rallier Tarat, à 140 km. A vol d’oiseau, la ville libyenne de Ghit est à quelques kilomètres.
Une immense base militaire de garde-frontières et de l’ANP se dresse devant nous. Sur l’enseigne d’entrée, il est indiqué «compagnie de reconnaissance et de guerre électronique». A proximité, quelques chameaux sont en train de paître. Ils appartiennent à la brigade des méharistes de l’ANP. «Ici le terrain est très accidenté. Nous ne pouvons pas utiliser les moyens roulants. Nous utilisons les chameaux et, grâce à la population locale, nous avons les meilleurs pisteurs qui arrivent à nous renseigner sur le moindre mouvement à travers la frontière.
Ils font de la reconnaissance, mais aussi de la collecte d’information. Notre présence dans ce village isolé est importante. Nous assurons tout le volet humanitaire comme la prise en charge sanitaire et médicamenteuse, parfois le transport. Les méharistes sont recrutés par l’armée parmi cette population qui vit de l’agriculture. Entre nous, il y a une harmonie et une confiance mutuelle qui nous a permis de réussir d’importantes opérations», lance le colonel Safi. Vivant dans des huttes, les habitants entourent le chef de tribu, cheikh Abdelilah Echenkiti. Les 70 ans dépassés, il continue à servir dans les rangs de l’armée, pour, dit-il, protéger le pays. «Les militaires sont nos enfants. Il faut s’inquiéter de ce qui se passe au-delà de nos frontières et non pas de ce qui se passe à l’intérieur de notre pays. Il y a des hommes qui ne dorment pas pour veiller à la sécurité de nos frontières», dit-il d’une voix bien audible, avant de nous quitter.
Nous reprenons la route en direction de Kara Marhat, située à quelques kilomètres, où est installée une brigade des garde-frontières. La visibilité devient difficile en raison d’un vent de sable. Equipés de lunettes spéciales, les gardes-frontières ont pour mission d’aller en embuscade. Ils doivent être au point ciblé avant le coucher du soleil. «La situation en Libye a fait évoluer notre stratégie de lutte. Nous ne sommes plus dans la logique d’observation des postes frontaliers, mais plutôt dans celle de contrôle hermétique de la bande frontalière», note l’officier. Notre voyage prend fin pour reprendre le lendemain matin.
«La situation en Libye a fait évoluer notre stratégie de lutte»
A la brigade de la Police militaire, les officiers nous font faire le tour des équipements et de l’armement mis à disposition des unités chargées de la protection des frontières. Le matériel est des plus sophistiqués : des caméras et des jumelles à vision nocturne et thermique, d’une portée de 8 à 12 km, des fusils mitrailleurs dotés de viseurs et de lunettes très précis, des armes bien particulières et des gilets pare-balles destinés aux snipers. Non loin de là, à l’aéroport d’In Amenas, des hélicoptères de combat, de reconnaissance et de transport des troupes sont stationnés. Ils sont utilisés à chaque fois qu’une opération nécessite des moyens aéroportés.
«Pour contrôler toute la bande frontalière, il faut des moyens modernes qui permettent de rapprocher les distances et de réduire le temps de réaction en cas de menace. Le dispositif est en cours de réalisation. Nous avons achevé la première phase en un temps record. La dernière phase doit être terminée au plus tard dans deux mois. Ce n’est pas facile, mais c’est la seule solution qui permet d’empêcher les incursions. Il ne s’agit pas uniquement d’installer nos unités sur la bande frontalière, mais également de lui assurer une protection et un appui en profondeur, avec la mise en place d’un deuxième dispositif», conclut le colonel Safi.
Sur le chemin du retour, nous apprendrons que le groupe de militaires sorti en embuscade à Debdeb vient de neutraliser deux terroristes. Deux kalachnikovs et des munitions ont été récupérés lors de cette opération.*Salima Tlemçani*El Watan-dimanche 20 octobre 2014
**20 terroristes arrêtés à la frontière de l’Algérie avec le Niger.
Une vingtaine de terroristes ont été arrêtés, lundi matin 06/10/2014/vers 11 heures, par les éléments de l’Armée Nationale Populaire à la frontière de l’Algérie avec le Niger.
Selon le Ministère de la Défense Nationale (MDN), l’opération, qui est toujours en cours dans la région frontalière entre l’Algérie et le Niger a permis de neutraliser 12 terroristes de nationalité Soudanaise et 8 autres de nationalité Tchadienne en plus de la récupération d’un lot d’armes et de munitions ainsi que de deux véhicules tout-terrain et six motos.
Elle a eu lieu dans la zone de Tiririne relevant du secteur opérationnel d’In Guezzam(6ème Région Militaire), selon les indications fournies par le MDN.
Pour rappel, c’est la deuxième opération antiterroriste dans cette région frontalière algéro-nigérienne en espace de quatre jours puisque jeudi dernier, des éléments des forces de l’ANP avaient abattu 5 terroristes et blessé quatre autres qui tentaient de franchir la bande frontalière de l’Algérie.*Par Lila Ghali | 06/10/2014 | 15:01/.algerie1.com
**Des éléments de l’Armée nationale populaire (ANP), ont mis en échec, samedi dernier dans la zone de Timiaouine, une tentative de contrebande d’une importante quantité de denrées alimentaires, chargée à bord d’un camion, indique lundi un communiqué du ministère de la Défense nationale.
« Des éléments des forces de l’Armée nationale populaire relevant du secteur opérationnel de Bordj Badji Mokhtar (6ème région militaire) ont réussi, lors d’une embuscade tendue le 4 octobre 2014 à 4h00 dans la zone de Timiaouine, à mettre en échec une tentative de contrebande d’une importante quantité de denrées alimentaires, chargée à bord d’un camion », précise la même source.
Cette opération a permis de saisir 6000 litres d’huile de table, trois tonnes de sucre et 4500 litres de jus, ajoute le communiqué. (Aps)*| 06/10/2014 | 14:33
**5 individus de nationalités étrangères abattus par l’ANP dans la zone de Tiririne près des frontières algéro-nigériennes.
Le Ministère de la Défense Nationale (MDN) a annoncé, vendredi sur son site web, que les éléments des Forces de l’Armée Nationale Populaire relevant du secteur opérationnel d’In Guezzam/6ème Région Militaire ont abattu 5 criminels, hier vers 20 heures, au cours d’une embuscade dressée dans la zone de Tiririne près des frontières algéro-nigériennes.
Alors que quatre autres individus dans un libyen ont été blessés au cours de la même opération qui s’est soldée aussi par la destruction de permis la destruction de deux véhicules de type 4×4 utilisés par ces criminels l’identification des criminels mis hors d’état de nuire ainsi que les blessés, tous de nationalités étrangères, est en cours.
Il est à rappeler que c’est dans la même zone frontalière que les éléments de l’ANP avaient intercepté trois individus de nationalité nigérienne en possession de deux armes et d’une quantité de munitions à l’aube du jeudi, selon le MDN.*algerie1.com-vendredi 03/10/2014 |
*Deux militaires tués au sud de Sidi Bel Abbès
Deux militaires ont été tués, dimanche, par un groupe armé dans la localité d’Ain Deradza, dans la commune de Dhaya( 65 km au sud de Sidi Bel Abbès), a apprisAlgérie1 de sources sécuritaires.
Les deux victimes, un officier et un sous- officier, qui se trouvaient en ville pour des affaires personnelles ont été pris sous les feux des terroristes qui ont tiré sur eux plusieurs rafales avant de s’enfuir.Immédiatement après cet attentat, des membres de services de sécurité sont arrivés sur place et bouclé les lieux.Cet attentat a provoqué une onde de choc parmi les habitants de la localité qui redoutent une escalade de la violence en rapport avec ce qui se passe en Syrie et en Irak.*.algerie1.-dimanche/ 28/09/2014 | 18:41
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*Un ressortissant français enlevé dimanche à Bouira
Paris confirme l’enlèvement du français Gourdel Hervé Pierre dans la soirée du dimanche sur les hauteurs du Tikjda aux limites de Tizi Ouzou et Bouira.
**L’otage décapité
Un groupe lié à l’organisation Etat islamique (EI) ayant enlevé dimanche le touriste Français à Tizi N’Kouilal aux limites administratives entre les wilayas de Bouira et Tizi Ouzou ont diffusé mercredi une vidéo, intitulée « Message de sang pour le gouvernement français », montrant sa décapitation.
Ce groupe, Jund al-Khilafa, avait menacé lundi de tuer Hervé Gourdel, un guide de haute montagne de 55 ans, si la France ne renonçait pas « sous 24 heures » à ses frappes aériennes en Irak, un ultimatum rejeté mardi par le président François Hollande.
La vidéo, d’une durée de 2 minutes et 52 secondes, montre 4 preneurs d’otages décapitant l’otage Français, Hervé Gourdel, diffusée sur le net. Elle s’intitule « Message de sang pour le gouvernement français ». Elle commence par des images de François Hollande prises au cours de la conférence de presse durant laquelle il a annoncé la participation de la France à la campagne de frappes contre l’EI en Irak.
Elle montre ensuite l’otage, agenouillé et les mains derrière le dos, entouré de quatre hommes armés et le visage dissimulé. L’un des hommes lit ensuite un message dans lequel il dénonce l’intervention des « croisés criminels français » contre les musulmans en Algérie, au Mali et en Irak notamment.
Par ailleurs, de sources sécuritaires algériennes affirment avoir localisé le lieu où le corps de l’otage dans la région de Tikjda.*algerie1.com* 24/09/2014 | 16:09
**Le Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie est-il impliqué dans l’enlèvement et l’assassinat du touriste français, Hervé Gourdel ?
La secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune, n’a pas exclu, vendredi 26/09/2014, l’éventualité de l’implication du Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie (MAK) dans l’enlèvement et l’assassinat du touriste français, Hervé Gourdel, commandités de l’étranger.
«L’assassinat du ressortissant français a été utilisé pour pousser l’Algérie à participer aux crimes, dans une tentative de remettre en cause ses décisions souveraines et d’attenter à son intégrité territoriale», a-t-elle déclaré vendredi, à l’ouverture des travaux de l’organisation des jeunes du parti.
Contacté pour obtenir plus de détails, Ramdane Taazibt a d’abord précisé que le PT «n’a aucune dent contre le MAK», mais «n’a jamais partagé et ne partagera nullement le projet de morcellement» de l’Algérie que le MAK veut mettre en œuvre.
Selon Taazibt, Mme Hanoune n’a pas accusé le MAK d’être derrière l’enlèvement et l’assassinat d’Hervé Gourdel, mais s’est interrogée : «Nous ne détenons pas de preuve pour accuser le MAK, seulement nous avons fait une lecture politique à la suite du communiqué rendu public, le jour même de l’enlèvement, par le MAK, appelant à une intervention étrangère tout en demandant aux Occidentaux de compter sur lui dans la lutte contre Daech.» «Daech, une organisation créée par les Américains et qui n’existe pas en Algérie», explique Taazibt, qui exhibe le communiqué du MAK*médias:dimanche 28 septembre 2014
***Un terroriste de nationalité mauritanienne fait partie du groupe auteur du rapt du Français Hervé Gourdel perpétré dans la soirée du dimanche dernier non loin de Tikjda dans les monts du Djurdjura. Il serait l’individu ayant pris la parole dans la vidéo de revendication de l’enlèvement et répondrait au nom de Ismail Ould Djelli alias Abou Hayane.
A en croire le site mauritanien Sahara médias, qui révèle l’information, ce terroriste âgé de 34 ans a rejoint les rangs d’Al-Qaeda au Maghreb Islamique (AQMI) depuis 2006 et figure parmi les terroristes recherchés en Algérie.
La thèse semble fort probable d’autant plus que des habitants de la région de Tikjda ont confié à Algérie1que des terroristes de nationalités étrangères ont été signalés quelques jours avant cet enlèvement.*algerie1.com* 23/09/2014
**Les Musulmans de France pris à partie et menacés de mort
A la suite de la décapitation du guide de montagne, Hervé Gourdel, les internautes se sont retrouvés sur les réseaux sociaux, afin de clamer leur tristesse et leur incompréhension devant cet assassinat de sang froid.
Or, les messages se voulant compatissants et affectueux envers la famille et les proches du défunt ont, rapidement, pris une tournure islamophobe inquiétante vis-à-vis de la population musulmane française.
Les Musulmans sont pris à partie et assénés de commentaires sanguinaires. Ils sont jugés, jetés sur le banc des accusés, vilipendés, en place publique.
L’avis de la population non musulmane, mettant, de fait, les fidèles musulmans à l’écart, est même interrogé par le journal « Le Figaro », dans un sondage, promptement, retiré, sur le fait de savoir si ceux-ci condamnent, suffisamment, la décapitation du guide de montagne.
Les politiques, médias et personnalités réclament que les Musulmans se regroupent en une entité homogène et disent d’une même voix qu’ils sont opposés à la décapitation, mais pourquoi dénoncer, alors, le communautarisme, quand il est question du voile ?
Bien heureusement, « l’avocat » Hassan Chalgoumi se rue, dans tous les médias, pour tenter de sauver les siens, de les laver de toute faute, alors qu’en réalité, il ne fait qu’amalgamer encore davantage Musulmans et terrorisme. C’est par ces pratiques perverses que les Musulmans sont stigmatisés et menacés de mort, dans l’indifférence générale, sous-entendant que ceux-ci ne vont quand même pas se plaindre, après ce qu »‘ils » font.
En effet, les partisans de l’extrême-droite, identitaires et autres adeptes de l’anti-Islam profitent de ce relâchement, pour déverser une haine incendiaire et appeler à tout va au meurtre de Musulmans.*médias-dimanche, 28 septembre 2014
*Les ravisseurs identifiés
Le ministre algérien de la Justice, Tayeb Louh a indiqué, mardi, que des ravisseurs de l’otage français Hervé Gourdel décapité mercredi dernier le lendemain de son rapt ont été identifiés.
Il a précisé que « les premiers éléments de l’enquête ont permis d’identifier certains des membres du groupe terroriste auteurs de ce crime ». Tayeb Louh s’exprimait dans un entretien à la télévision nationale.
Il est à rappeler que le groupe armé terroriste qui avait revendiqué l’enlèvement puis la décapitation du touriste français dans une vidéo intitulée Message de sang pour le gouvernement français, à savoir, Jund al-Khilafah est dirigé par un certain Abdelmalek Gouri.
Selon des sources sécuritaires, Gouri serait présent, masqué, dans la vidéo montrant l’exécution d’Hervé Gourdel. Il était à l’origine de nombreux attentats kamikazes perpétrés ces dix dernières années en Kabylie.
Parmi eux, l’attaque d’une caserne (18 morts), d’une école de gendarmerie (60 morts) et une dernière, en avril dernier près d’Iboudrarène (45 km au Sud Est de Tizi Ouzou), qui a avait coûté la vie à 14 militaires chargés de sécuriser le dernier scrutin présidentielle .
Un temps proche d’Al-Qaïda, il est devenu l’émir numéro un de l’État islamique en Algérie avec son groupe, les Soldats du Califat, qui compterait une centaine d’hommes.*médias-30/09/2014
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*** Des sources sécuritaires ont confirmé à Algérie1 l’enlèvement du touriste français Gourdel Hervé Pierre( sur la photo) (55 ans) originaire de Nice ( France) par des individus armés dans la soirée du dimanche dans la région d’Ait Ouabane située entre les wilayas de Tizi Ouzou et Bouira. Il est guide en haute montagne.
Il était en randonnée dans la région avec des amis algériens quand ils ont été interceptés non loin du chalet qu’ils louaient par des individus armés qui ont procédé à la vérification de l’identité des randonneurs avant de découvrir la présence de ce français.
L’AFP citant une source sécuritaire fait état de ce kidnapping tout en soulignant qu’il « n’était pas clair dans l’immédiat si ce rapt est le fait de terroristes liés à Al-Qaïda ou de bandits opérant des kidnappings dans la région ».
Le commandant de la gendarmerie nationale le Général Major Boustila Ahmed s’est rendu sur les lieux par hélicoptère où un poste de coordination des recherches a été installé pour tenter de localiser le lieu de retranchement des ravisseurs avec leur otage.*Algérie1 -22/09/2014
* l’organisation terroriste Etat islamique revendique l’enlèvement
L’enlèvement du touriste français Hervé Gourdel (sur la photo) (55 ans) en Kabylie s’est produit quelques heures avant un appel de l’organisation Etat islamique (EI) à tuer des citoyens –notamment Américains et Français– des pays appartenant à la coalition internationale mise en place pour combattre ce groupe jihadiste en Irak et en Syrie a été revendiqué par la même organisation terroriste dans un message vidéo diffusé sur les réseaux jihadistes.
Les ravisseurs du Francais menacent de l’exécuter en cas de nouveaux raids en Irak.
Le guide en haute montagne se trouvait en Algérie pour « participer à l’ouverture d’une voie, faire une randonnée avec bivouac, de la spéléo aussi » comme a tenu à le préciser dans un message posté le 20 septembre dernier sur sa page Facebook.
Il était invité par ses amis algériens pour lui faire découvrir la montagne du Djurdjura d’autant plus qu’il est un professionnel des escapades en hautes montagnes.
Et pourtant le Quai d’Orsay avait depuis avril dernier renouvelé ses conseils à ses ressortissants les invitant à ne pas effectuer des « déplacements dans certaines zones du Nord-Est du pays où évoluent encore des groupes terroristes. C’est le cas notamment de la wilaya de Tizi-Ouzou » sauf raison impérative. *Algérie1 -22/09/2014
*un émir terroriste dit « le manchot » abattu à Tizi Ouzou
Les forces de sécurité ont réussi durant la nuit du dimanche à lundi à éliminer le dangereux émir terroriste dit « le manchot » au cours d’une opération antiterroriste dans les maquis coincés entre Frikat et Draa El Mizan (35 km au Sud Ouest de Tizi Ouzou) a appris Algérie1 de sources sécuritaire.
Le chef terroriste dont son nom répond aux initiales Mahmoudi Ahcène est tombé au cours d’une embuscade dressée par les éléments des forces de sécurité à base de renseignements faisant état de ses mouvements dans la région. Une arme a été récupérée sur le corps du dangereux terroristes.
Dans le communiqué rendu public par le ministère de la Défense Nationale (MDN) dans la matinée de ce lundi, est précisé que l’embuscade a été tendue par les éléments d’un détachement de l’Armée nationale populaire (ANP) relevant du secteur opérationnel de Tizi-Ouzou (1ère région militaire) sur le CW n°04 reliant Frikat à Draa El-Mizan hier vers 21 heures.
L’élimination de ce chef terroriste a permis la récupération d’un fusil automatique de type Kalachnikov, une quantité de munitions, des téléphones portables et divers objets, selon le MDN.
Le manchot originaire du village Laaziv N’Cheikh dans la commune d’Ain Zaouia (27 km au Sud Ouest de la wilaya Tizi Ouzou) est présenté comme responsable de plusieurs crimes commis dans la région frontalière entre les wilayas de Tizi Ouzou et Boumerdes.
Il avait rejoint les maquis terroristes durant l’année 2000 et il n’avait que 20 ans. Il sévissait comme ses deux acolytes vétérans Benari Abderhmane et Slimane Ameur dans les maquis de Boumahni.
Plusieurs fois condamnés par la justice pour divers chefs d’accusations, sa dernière condamnation remonte à juin 2014 quand il avait écopé de la peine de 20 ans de prison prononcée par le tribunal criminel de Tizi Ouzou dans le jugement de l’affaire de l’enlèvement d’un citoyen à Ain Zaouia.*Algérie1 -22/09/2014
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*Le Ministère tunisien de l’Intérieur a démenti les informations rapportées par les médias tunisiens faisant état de la découverte de tunnels aux frontières avec l’Algérie et la Libye que les contrebandiers et les terroristes emprunteraient pour traverser d’un pays à un autre.
Découverte de tunnels reliant les zones frontalières entre l’Algérie, la Libye et la Tunisie
**Démenti de la Tunisie
**Le ministère de l’intérieur tunisien vient de communiquer un démenti sur les informations rapportées par les médias tunisiens selon lesquelles «des tunnels ont été découverts aux frontières algéro-libyennes».
C’est la deuxième fois qu’on publie ce genre d’informations, mais sans pour autant donner de détails précis. Néanmoins, la rumeur est follement répandue depuis une année. Dans son communiqué, le ministère de l’Intérieur tunisien souligne que «ces informations sont dénuées de tout fondement» et «inacceptables» et «illogiques» eu égard à la nature géographique de ces zones frontalières», allant jusqu’à qualifier de telles nouvelles «d’erronées de tentative de porter atteinte à la sécurité et à la souveraineté de la Tunisie avant d’inviter les médias à se référer aux autorités officielles pour ce genre d’informations».
Mais l’on sait que les autorités tunisiennes ne dévoilent pas tout, comme ce fut le cas sur le nombre de terroristes sur son territoire, notamment la prétendue base américaine prévue au sud de la Tunisie. En tout cas, la présence de tunnels de plusieurs kilomètres reliant les zones frontalières entre l’Algérie, la Libye et la Tunisie qui demeure une rumeur, ne laisse pas les forces de sécurité indifférents, qui selon des sources bien informées, a contraint l’Armée nationale populaire à lancer des recherches. Rien ne doit être laissé au hasard, notamment à l’ombre des violences meurtries en territoire libyen. Tout le tracé frontalier algérien va être ratissé au peigne fin afin de s’assurer qu’il ne s’agit pas d’une intox pour faire diversion et détourner la vigilance des forces de l’ANP sur ce qui se prépare réellement. Ce phénomène a surtout été une pratique des réseaux terroristes, Djabhet Al Nosra et Daesh en Syrie. Des tunnels de plusieurs kilomètres ont été découverts par l’Armée arabe syrienne. Ceux-là, ont servi de lieux de passage d’une ville à une autre, d’abris et même d’hôpital. L’idée en elle-même n’est pas surprenante.
A défaut d’utiliser les voies légales, les passages secrets pour leurs trafics, désormais sous haute surveillance, les contrebandiers face à la prévoyance et la détermination des forces de sécurité à sauvegarder la sécurité des frontières doivent rester actifs et l’idée des tunnels n’est pas à écarter. Cependant, la complexité topographique du terrain, confient encore nos sources, ne peut pas permettre de créer des tunnels d’une telle ampleur, ça demande des moyens colossaux pour forer le terrain qui sont facilement interceptés. Mais il faut agir et vérifier toute information, même si cela s’avère une rumeur, ajoutent nos sources. Les forces de l’ANP demeurent en position aux frontières pour faire face aux affres des terroristes, maintenant l’alerte maximale.
Les survols des hélicoptères se font de jour comme de nuit tout le long du tracé. Les GGF, assistés par des Unités spéciales dressent des barrages aussi bien mobiles, que fixes et les patrouilles sont omniprésentes. Le dispositif sécuritaire adopté par les forces de sécurité est inspecté régulièrement. Des mesures supplémentaires sont programmées selon les besoins, sachant que plus de 8 000 soldats sont à pied d’oeuvre aux frontières. Donc même si le projet des tunnels est prévu depuis la Libye, il ne verra certainement pas le jour en Algérie.*Par Ikram GHIOUA - Mardi 19 Aout 2014*L’Expression
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*Les dessous des alertes sur l’Algérie
Les warning travel américains ont des visées plus larges que celles liées à la sécurité.
Depuis quelques jours, la presse nationale a fait état d’une nouvelle mouture «actualisée» le 13 août 2014, du texte connu sous la dénomination de «Travel Warning» que le Bureau des affaires consulaires du département d’Etat américain envoie généralement aux citoyens américains qui se rendent en Algérie. Un warning qui a été qualifié de non-événement, (Non event) par le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Abdelaziz Benali Chérif. En tout cas, ce warning, qui vient d’un pays qui possède des moyens très sophistiqués pour prévoir des attentats terroristes, a ouvert l’oeil à d’autres pays occidentaux moins équipés en nouvelles technologies, qui ont été très vite suivis par d’autres pays occidentaux. C’est le cas notamment de l’Italie qui possède d’excellentes relations économiques et politiques avec l’Algérie. Le ministère italien des Affaires étrangères a publié, le 16 août (trois jours après le warning américain), un communiqué dans lequel il a rappelé à ses ressortissants que «la sécurité en Algérie souffre de l’instabilité dans la région du Sahel, qui a connu un moment de grande tension avec l’attaque terroriste contre le site de Tiguentourine, qui a eu lieu en janvier 2013». Le même ministère a souligné que «compte tenu de la situation sécuritaire générale dans cette région (…)il est déconseillé de se rendre dans les régions limitrophes de l’Algérie avec la Tunisie, le Mali, le Niger, la Libye et la Mauritanie et dans les régions de Djanet, Illizi, Timimoun et de Tamanrasset». Pour un visiteur ou touriste qui se rend en Algérie, ce warning offre une image d’un pays en guerre ou en conflit.
Dans ce contexte le warning canadien est plus concret et moins alarmant que les warning américains ou italiens. Dans son message «Avertissement aux voyageurs» modifié le 6 août dernier, le site de l’ambassade canadien écrit: «Aucun avertissement n’est en vigueur pour l’ensemble de l’Algérie. Il convient toutefois de faire preuve d’une grande prudence en raison des risques de troubles civils et de terrorisme.»
Le ministère des Affaires étrangères, Commerce et Développement Canada, précise que des «attentats terroristes, des actes de banditisme et des enlèvements ont lieu dans la région montagneuse de la Kabylie qui comprend les provinces de Tizi Ouzou, de Bouira, de Boumerdès et de Béjaïa. Que des groupes armés opèrent dans les régions désertiques éloignées des provinces d’Illizi, de Tamanrasset, d’Adrar et de Tindouf, situées le long des frontières du Niger, du Mali, de la Mauritanie et de la Libye. Il y a aussi un risque d’attentats terroristes, d’actes de banditisme et d’enlèvements. Comme l’a précisé le porte-parole des Affaires étrangères, il s’agit d’une version d’un texte routinier et répétitif qui est livré aux ressortissants se trouvant en Algérie ou souhaitant s’y rendre, pour des considérations liées à la législation de leur pays». Dans ce contexte, M.Benali Chérif a relevé que «l’affirmation américaine, selon laquelle deux groupes terroristes continuent d’être actifs à travers le territoire algérien, est manifestement tout aussi infondée que la prétendue alerte du 4 juillet dernier, relative à des risques d’attaques contre des établissements hôteliers à Alger». Pourquoi les Etats-Unis offrent une note sécuritaire très faible à l’Algérie, alors qu’elle ne possède ni touristes, ni travailleurs dans les centres urbains et encore moins des missionnaires religieux comme en Amérique latine?
Les seuls travailleurs américains sont stationnés dans les zones pétrolières fortement sécurisées, surtout depuis l’affaire Tiguentourine. Même si les warning sont envoyés par le département d’Etat, la rédaction du message est établie sur la base des informations recueillies par les différents rapports de sécurité envoyés par l’ambassade américaine, à Alger. Ces rapports sont parfois exagérés pour justifier les fortes indemnités de sécurité envoyées aux diplomates américains en poste à Alger. Malgré les bonnes relations politiques et économiques avec l’Algérie, l’ambassade américaine à Alger, a été la mission qui a le plus envoyé de warning alarmants sur l’Algérie, depuis le début des violences terroristes dans le pays. Et pourtant, mis à part les vastes attentats de 2007, qui avaient touché le Palais du gouvernement, le siège des Nations unies et le Conseil constitutionnel, aucun incident grave n’a été signalé dans la capitale ou dans un centre urbain. Et même durant la période terrible du terrorisme, aucun n’incident n’a touché l’ambassade américaine ou tout autre ambassade occidentale. Alors, comment le département d’Etat américain qui se dit très informé, n’a pas anticipé les attaques de sa mission en Libye quand l’ambassadeur des Etats-Unis, Christopher Stevens, et trois fonctionnaires américains ont été tués le 11 septembre 2012 dans l’attaque du consulat de Benghazi? Les assaillants auraient agi en marge des manifestations contre les mêmes raisons contre un film jugé offensant pour l’Islam. Il s’agit d’un long métrage intitulé Innocence of Muslims (L’Innocence des musulmans) et réalisé par l’Israélo-Américain Sam Bacile, pour qui l’islam est un cancer. Comment le département d’Etat américain n’a pas anticipé également l’attaque contre l’ambassade américaine à Tunis, le 14 septembre 2012, par des salafistes qui voulaient dénoncer la diffusion de ce film islamophobe produit aux Etats-Unis? On s’interroge aussi comment «le warning travel» américain publié seulement en anglais, dans la section destinée aux citoyens américains s’est retrouvé dans la presse francophone. Autant d’interrogations qui ne remettent pas en cause la situation stable, sécuritaire et politique de l’Algérie et l’efficacité des services de sécurité algériens pour déjouer toute attaque terroriste.*Par Salim AGGAR - Mardi 19 Aout 2014*L’Expression
*Photo:Le Grand Sud algérien est l’une des destinations privilègiées des étrangers
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*Une vingtaine de terroristes en provenance de la Libye, à bord de six véhicules tout terrain, interceptés par les éléments de l’Armée Nationale Populaire
Une vingtaine de terroristes roulant à bord de six véhicules tout terrain ont été interceptés par les éléments de l’Armée Nationale Populaire(ANP) en provenance de la Libye après avoir franchi les frontières algériennes à hauteur du lieu dit Tadraret à 200 km au Sud Est de la wilaya de Djanet.
Tous de nationalité libyenne, ils se seraient perdus après une partie de chasse auraient ils affirmé aux éléments de l’ANP. Selon le quotidien national El-Khabar qui révèle l’information, samedi, les terroristes armés jusqu’aux dents ont été interceptés à la suite des renseignements recueillis par les forces de sécurité algériennes. Un accrochage entre les deux parties a précédé cette importante opération des éléments de l’ANP qui ont récupéré un important lot d’armes de guerre et de munitions.*algerie1.com-03.05.2014.
*L’ANP repousse un important groupe terroriste qui tentait une intrusion sur le territoire algérien depuis la Mauritanie.
Les éléments de l’Armée nationale populaire (ANP) ont réussi, hier, à repousser un important groupe armé terroriste qui tentait de faire irruption sur le territoire algérien depuis la frontière avec le Mauritanie.
En effet, ils étaient plus d’une dizaine de terroristes armés jusqu’aux dents circulant à bord de trois véhicules tout terrain de type Toyota Station quant ils ont été interceptés par les soldats de l’ANP vraisemblablement bien renseignés sur les mouvements de ces terroristes activant sous la houlette de Mokhtar Belmokhtar.
Selon le quotidien national AlBilad qui révèle l’information dans son édition de ce lundi citant une source sécuritaire, la pourchasse des terroristes a duré plus de 8 heures durant lesquelles l’ANP a fait usage des forces aériennes afin de les traquer. L’opération s’est soldée, selon la même source, par la capture de 5 terroristes et l’élimination de deux autres pendant que le reste du groupe s’est replié vers le territoire mauritanien.**algerie1.com-04.05.2014.
*Un arsenal de guerre récupéré par l’ANP à Bordj Badji Mokhtar (Adrar)
Les éléments de l’armée nationale populaire (ANP) ont réussi, mardi vers 17h30, à récupérer un lot d’armes de guerre et de munitions à la suite d’une opération de ratissage et de recherches menée dans la zone frontalière du Sud du pays à hauteur de Bordj Badji Mokhtar( Adrar), a annoncé, mercredi, le Ministère de la Défense Nationale(MDN) dans un communiqué.
Selon les indications fournies par la même source, c’est le détachement du secteur opérationnel de Bordj Badji Mokhtar qui a réussi à mettre la main sur cet arsenal de guerre constitué de 5 fusils automatiques de type Kalachnikovs, trois fusils mitrailleurs, un canon de mitrailleuse lourde de calibres de 12,7 mm et 1005 balles de différents calibres.*algerie1.com-09.04.2014.
3 militaires et 4 gardes communaux tués dans un attentat à la bombe, à Sidi Chaïb, près de Sidi Belabés
Trois militaires et quatre gardes communaux ont été tués dans l’explosion d’une bombe dans la région de Sidi Belabès a annoncé dimanche le ministère de la Défense. L’engin a explosé samedi 12.07.2014, au passage d’un groupe de la garde communale. L’attaque a eu lieu à Sidi Chaïb, près de Sidi Belabès, à 440 km à l’ouest d’Alger.*APS-13.07.2014
* intervention en Libye: la vérité sur un dossier brûlant
«La non-ingérence dans les affaires des pays voisins» n’est pas une vue de l’esprit mais un sacro-saint principe chez les autorités algériennes.
Il ne s’agit pas d’une fiction enthousiaste, mais plutôt d’une réalité de plus en plus évidente visant à entraîner l’Algérie dans des conflits dans lesquels elle n’a rien à voir. Consciente des retombées préjudiciables que peut engendrer une telle aventure, l’Algérie, tout en maintenant sa position pour un règlement pacifique des crises sécuritaires qui secouent ses voisins, n’interviendra sous aucun prétexte militairement au-delà de ses frontières. «Que ça soit clair», confie une source sécuritaire au fait du dossier ajoutant que «le principe de non-ingérence dans les affaires internes d’un pays n’est pas à discuter». La même source souligne que «cette rumeur médiatique est une manipulation sournoise qui prévoit les prémices de la stratégie de la tension, pilotée par des puissances occidentales occultes qui veulent pousser les Algériens dans une confusion et créer une polémique aux dimensions transfrontalières».
Pour notre source, l’information rapportée par le quotidien britannique The Times, selon laquelle l’Algérie interviendrait aux côtés de l’armée française, «une ex-armée coloniale» et des GI américains pour mener des opérations contre Al Qaîda au Maghreb islamique au sud de la Libye est un «scénario hollywoodien». The Times cite comme source le think tank britannique The Henry Jackson Society qui prétend que l’intervention de l’ANP s’étend jusqu’au Tchad et au Congo. A ce propos, notre source précise que «deux où trois officiers sous la coupe de l’ONU ont eu à représenter l’Algérie dans un contexte de missionnaires». Des informations relatives rapportées par un quotidien national, font état qu’un régiment de 3 500 soldats, le même régiment qui avait mené le raid «Scorpion rapide» contre l’attaque du site gazier de Tiguentourine pour libérer plus de 600 otages, aurait été chargé de cette mission aux côtés des troupes franco-américaines, ce qui est «fictif» pour notre source. D’abord, le nombre de membres de l’unité spéciale de l’opération «Scorpion Rapide» est très loin de refléter la réalité, dont les éléments ont rejoint chacun son poste après l’offensive, ensuite, il n’est certainement pas question pour l’Algérie de vendre ses performances pour traquer les terroristes sur d’autres terres ou d’exposer la vie de ses troupes spéciales aux dangers qui ne la concernent pas.
Ces troupes, dont on ne peut même pas rêver de dévoiler «la similitude» restent spéciales d’où la totale discrétion sur leur identité. Néanmoins, notre source confie que des alliances entre l’Algérie et l’Egypte d’un côté et l’Algérie et la Tunisie de l’autre pour une lutte commune contre les réseaux terroristes actifs, particulièrement en Libye, dans le cadre d’une coordination et d’échange de renseignements, ont été formalisées dans le respect de la «non-ingérence» qui demeure une genèse fondamentale pour l’Algérie.
Abordant ce sujet devant les députés alors qu’il répondait à leurs questions, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, déclarera: «Il y a des parties qui poussent à ce que l’Algérie intervienne dans les affaires internes des pays voisins. Non et non, on n’acceptera pas cela!» a tranché, sec, le Premier ministre, ajoutant qu’une intervention des forces algériennes en dehors des frontières ne fera qu’affaiblir le front interne. «Personne ne pourra nous dicter une décision», a rappelé M.Sellal. Le principe de non-ingérence n’est pas une nouveauté chez les officiels algériens. Le Premier ministre lui-même n’a pas cessé de réitérer ce principe, rappelant à chaque occasion, que l’Algérie n’aura pas à intervenir au-delà de ses frontières «l’Algérie est forte, mais n’aura pas à intervenir hors des frontières».
Il est, cependant vrai que l’Algérie a été sollicitée par la Tunisie et la Libye d’intervenir directement, mais l’Algérie a exprimé un «niet» catégorique, confie une source concordante. Elle n’économisera pas, toutefois, des efforts pour assister les pays en crise par des aides matérielles et renforcer sa coopération. Ses alliances avec les pays qui luttent contre les réseaux terroristes, même si elles sont de circonstances, peuvent dans la bonne foi donner des résultats probants. La coopération dans ce domaine a atteint un haut niveau avec les autorités tunisiennes qui sont confrontées à des groupes terroristes aguerris.
L’Algérie avait remis aux autorités tunisiennes une liste de terroristes recherchés. Leur déplacement vers la Tunisie s’inscrit dans le cadre de la planification d’attentats terroristes. En tout état de cause, le message de l’Algérie est clair, «le principe de la non-ingérence est mutuel», aucun n’a le droit de s’ingérer dans ses affaires et réciproquement, l’Algérie ne s’immiscera dans les affaires d’aucun pays.*L’Expression-Par Ikram GHIOUA - Samedi 07 Juin 2014***
*en guerre contre les groupes terroristes
*Des opérations commando dans l’Ouest libyen.
Aucun officiel n’en a parlé et pourtant l’ANP serait, depuis le 29 mai, en guerre contre les groupes terroristes dans l’Ouest libyen. Le jour même du début de l’offensive, le quotidien the Times donnait l’information, citant le think tank britannique The Henry Jackson Society, dont un haut responsable annonçait un envoi de forces spéciales américaines, françaises et algériennes dans le Sud libyen avec pour principal objectif l’élimination des terroristes d’AQMI, la destruction de leur infrastructure d’armement, de communication et d’entraînement dans la région.
L’alliance de circonstance entre l’Algérie, les Etats-Unis et la France à qui s’adjoignent le Tchad, probablement la Libye, mais surtout les forces du général Khalifa Haftar qui pilonnent la région de Benghazi, confirment l’encerclement des terroristes djihadistes dans le grand Sud libyen. Mokhtar Belmokhtar ayant été localisé par les services algériens à Tripoli, quelques semaines avant l’attaque de Tiguentourine, figure comme cible prioritaire pour les commandos algériens dans leurs opérations.Selon nos informations, de source militaire, 3500 paras, soit un régiment complet, et un groupe de soutien et d’appui logistique de 1500 hommes sont déployés actuellement de l’autre côté de la frontière. Une autre source, diplomatique cette fois, ajoute aux 5000 soldats au sol une importante mobilisation de moyens aériens, avions de transport, chasseurs, bombardiers, hélicoptères de transport et d’attaque, appareils de reconnaissance et drones, qui opèrent dans le ciel libyen.
Coordination
Il s’agirait du même régiment parachutiste ayant pris en charge l’opération Scorpion Rapide, qui a pris d’assaut et libéré avec succès, en janvier 2013, le complexe gazier de Tiguentourine à In Amenas. Selon un haut gradé, la préparation de la mission et le regroupement des forces ont été réalisés la dernière semaine de mai. Privilégiant la flexibilité et la rapidité, les troupes envoyées sur place sont équipées d’armes légères et de véhicules 4×4 armés de mitrailleuses en 12.7 mm probablement appuyés par des blindés à roues BTR.
La puissance de feu réelle venant des airs, avec la couverture des hélicoptères lourds Mi24. Si l’article du Times confirme le haut degré de coordination qui existe entre les trois armées, le rôle des paras algériens consisterait plus spécifiquement à sécuriser la frontière, occuper les points de ravitaillement et couper toute retraite aux groupes qui tenteraient de fuir les combats à l’Est libyen. Pour dissuader ceux qui souhaiteraient les rejoindre du Sahel, l’armée tchadienne s’occupe de sécuriser la bande d’Aouzou et le Tibesti, ne laissant que peu de marge de manœuvre aux djihadistes. L’armée française aurait également fait appel aux éléments du Commandement des opérations spéciales dont un détachement est stationné au Niger : ils disposent de moyens de surveillance basés au Tchad et au Niger ainsi que d’hélicoptères d’attaque Tigre et des Caracal pour le transport.
Exercice interarmes
L’armée américaine, dont la force déployable n’est que de 5 à 800 hommes, basés en Espagne, reste dotée de moyens logistiques impressionnants dont des Hercules et V22 Osprey. Ces derniers traqueraient en ce moment même les groupes djihadistes dans le Sud libyen et sécuriseraient les sites pétroliers. L’objectif pour l’ANP : «nettoyer» les villes de Nallout et Zentan, proches de la frontière tunisienne, camps d’entraînement djihadistes, véritables plateformes pour l’envoi d’armes vers l’Algérie. Ils doivent ensuite pousser vers l’oasis de Sabha, véritable nœud logistique du désert libyen.
La veille, le général Boualem Madi, patron de la direction centrale de l’information et de l’orientation au sein de l’ANP, déclarait sur les ondes d’Alger Chaîne III que «la situation aux frontières était préoccupante».*Akram Kharief-El Watan- 06.06.2014***
*Les situations qui sévissent en Libye et au Mali affolent le baromètre sécuritaire
**La France charge son artillerie politique et multiplie les gestes de rapprochement avec l’Algérie dans un contexte régional qui a viré en guerre civile.
*Les situations qui sévissent en Libye et au Mali affolent le baromètre sécuritaire. Une pareille densité politique diplomatique n’a été réussie qu’épisodiquement en temps de paix régionale. La sentence est sans appel. Par la force du glaive terroriste, Alger et Paris sont condamnés à conjuguer leurs efforts et à accentuer leur coopération sécuritaire. Après le bruit de bottes du ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, et du directeur général de la Gendarmerie française, le général d’armée Denis Favier, c’est le chuintement des savates politiques qui se fait entendre cette semaine dans les salons d’Alger. Le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius sera à Alger du 8 au 9 juin prochains pour une visite officielle. Il rencontrera le président Bouteflika, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, son homologue Ramtane Lamamra, et le ministre délégué chargé des Affaires africaines et maghrébines, Abdelkader Messahel, ainsi que le ministre de l’Industrie, Abdesselam Bouchouareb.
Les questions économiques occuperont un large segment de cette visite algéroise de deux jours, surtout que M.Fabius sera accompagné d’une délégation d’entrepreneurs français et poursuivra ainsi l’accompagnement des projets de partenariats industriels. M.Fabius poursuivra les discussions bilatérales sur l’ensemble des projets de coopération tournés vers la jeunesse et notamment sur les questions de formation et d’employabilité. Il évoquera aussi les questions relevant des liens humains très denses entre la France et l’Algérie. Une partie de ces questions serait déjà abordée par le conseiller du président de la République française, François Hollande, Faouzi Lamdaoui, qui, à en croire certaines sources, se serait rendu, sans grand bruit médiatique, il y a deux jours à Alger.
M.Lamdaoui a été accompagné de Jean-Louis Levet, haut responsable à la coopération industrielle et technologique franco-algérienne. Le conseiller du président français devait participer à une rencontre sur les ateliers franco-algériens de l’arbitrage et de la médiation pour les PME. Parmi les thèmes choisis pour cette rencontre figure aussi l’étude des avantages de l’arbitrage pour le règlement des litiges techniques dans le cadre de la réalisation des marchés. Ce que les Français veulent évidemment fructifier davantage avec l’Algérie.
Mais, il est fort à parier que M.Lamdaoui, ait été porteur d’un message officieux aux hautes autorités algériennes. Un message ayant trait à la concertation bilatérale sur les questions sécuritaires régionales, notamment sur le Mali et la Libye.
Une démarche déjà entamée avec le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, qui était en visite en Algérie, le 20 mai dernier. «Cette visite constitue un moment fort dans les consultations et la coopération militaire entre les deux pays et permettra de leur donner de nouvelles impulsions», a déclaré son homologue, le général Ahmed Gaïd Salah, en l’accueillant à l’aéroport. Jean-Yves Le Drian a été également reçu par le président Bouteflika après des rencontres avec le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, et le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra.
«Je place ces rencontres sous le signe de la confiance mutuelle et de l’énergie commune que nos deux pays doivent déployer dans les domaines de la défense et de la sécurité», a déclaré Jean-Yves Le Drian. Expliquant les dessous de cette visite, des observateurs ont soutenu que la France veut informer ses partenaires algériens de son intention d’installer un centre d’écoute au nord du Mali, non loin de la frontière algérienne.
Une semaine plus tard, c’est le général d’armée, Denis Favier, qui arrive à Alger. Selon le communiqué du commandement de la Gendarmerie nationale, le «patron» de la gendarmerie française s’entretiendra avec le commandant de la Gendarmerie nationale en vue d’identifier les centres d’intérêt de chacun et d’insuffler une nouvelle dynamique pour une coopération durable et mutuellement bénéfique. La France charge son artillerie politique et multiplie les gestes de rapprochement avec l’Algérie dans un contexte régional qui a viré en guerre civile.*L’Expression-Par Brahim TAKHEROUBT - Samedi 07 Juin 2014
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« L’Algérie est un modèle de sécurité dans la région », selon les Britanniques
« Je voudrais dire dans quelle mesure le rôle de l’Algérie est important dans la région sur le plan sécuritaire. L’Algérie est un modèle de sécurité dans la région et, pour cela, nous souhaitons renforcer notre coopération en la matière », a déclaré à la presse, mardi, le représentant spécial du Premier ministre britannique pour le partenariat économique algéro-britannique, Lord Richard Risby. S’exprimant à Alger à l’issue de l’audience que lui a accordée le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, il a précisé que qu’il s’agit d’une « première opportunité » qui réunit les deux responsables, le représentant spécial du Premier ministre britannique pour le partenariat économique avec l’Algérie a indiqué avoir eu avec Lamamra de « larges discussions » autour des aspects politiques, économiques et sécuritaires de la coopération bilatérale qu’il a qualifiée de » remarquable ».*Par Mourad Arbani | 18/03/2014-Algerie1.com
**Plusieurs armes et munitions de guerre saisies près des frontières sud du pays
Un détachement de l’Armée nationale populaire (ANP) a réussi mardi à récupérer des armes et des munitions de guerre enfouies près des frontières sud du pays, près de Bordj Badji Mokhtar, indique mercredi un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN).
« Dans le cadre de la lutte contre la contrebande et le crime organisé et grâce à l’exploitation efficace d’informations, un détachement de l’Armée nationale populaire (ANP) relevant du secteur opérationnel de Bordj Badji Mokhtar 6e Région militaire, a réussi le 08 avril 2014 à 17h30, lors d’une opération de fouille et de recherche, à récupérer des armes et des munitions de guerre enfouies près des frontières Sud du pays, à environ 6 km ouest de Bordj Badji Mokhtar », précise le communiqué.
Cette opération s’est soldée par la récupération de cinq (05) fusils automatiques de type Kalachnikov, trois (03) fusils mitrailleurs (FM), un (01) canon de mitrailleuse lourde calibre 12,7 mm et 1005 cartouches de différents calibres, ajoute-t-on de même source.*Algerie1.com-09/04/2014
Déploiement des forces de l’ANP après l’attaque terroriste sur les hauteurs de la Kabylie.
**11 militaires tués et plusieurs autres blessés dans un attentat terroriste près de Tizi Ouzou
L’ attentat a eu lieu au passage d’un bus de transport des éléments de l’ANP pour la relève des militaires au niveau du campement de l’ANP stationné au lieu-dit « La Carrière », à la sortie sud de la commune d’Iboudrarène.
Un attentat meurtrier a été perpétré, durant la nuit de samedi, dans la commune d’Iboudrarene, à une cinquantaine de kilomètres au sud-est de la wilaya de Tizi Ouzou, selon des sources locales. Les militaires étaient dans un minibus quand ils ont été surpris par une embuscade tendue par des groupes armés. Un terroriste a été abattu au cours de l’accrochage.
Des dizaines de camions de renforts de l’ANP étaient stationnés sur cette cime qui surplombe la Haute Kabylie. Des véhicules civils, dotés d’équipements pour brouiller le réseau de téléphonie mobile et transportant, sans doute, des officiers de l’armée, étaient aussi sur les lieux, hier en milieu de journée, à La Carrière, à quelques lieues seulement au sud du chef-lieu de la commune d’Iboudrarène, dans la daïra de Beni Yenni, à une soixantaine de kilomètres au sud-est de Tizi Ouzou.
Là, 16 militaires, sur une route sinueuse pleine de nids-de-poule, ont péri et 9 autres ont été blessés dans une violente attaque terroriste perpétrée samedi soir. Il est difficile d’avoir la moindre information sur cette attaque spectaculaire.
Selon un communiqué du ministère de la Défense nationale, 11 militaires ont été tués et 5 autres blessés dans une attaque terroriste, samedi soir à Tizi Ouzou, contre un détachement de l’Armée nationale populaire qui a abattu trois terroristes. «Lors de son retour d’une mission de sécurisation de l’élection présidentielle du 17 avril 2014, un détachement de l’ANP relevant du secteur opérationnel de Tizi Ouzou (1re Région militaire) a été attaqué, hier (samedi) 19 avril 2014 à 21h15 par un groupe terroriste, à 14 km de la commune d’Iboudrarène», précise le communiqué. «Onze soldats sont tombés au champ d’honneur et cinq autres ont été blessés», ajoute-t-on de même source.
«Les éléments de l’ANP ont aussitôt procédé au bouclage de la zone et déclenché un ratissage ; ils ont réussi, jusqu’à cette heure, à éliminer trois terroristes et à récupérer deux fusils automatiques de type kalachnikov», a-t-on indiqué, ajoutant que l’opération est «toujours en cours jusqu’à l’élimination de ce groupe terroriste». Une chose est sûre : les assaillants ont perpétré un carnage. L’atmosphère est indescriptible. Des militaires en position de tir sont postés aux abords de la RN30 reliant la wilaya de Tizi Ouzou à celle de Bouira via Tikjda, alors que d’autres sont en action dans les bois mitoyens du village de Derna.
Des traces du sang sont visibles en certains endroits qui n’ont pas été essuyés par les éléments de la Protection civile. Le corps d’un terroriste abattu lors des échanges de coups de feu de la veille était par terre. Le regard triste, des éléments de l’ANP passent au peigne fin tout véhicule de passage. «Il était 21h quand on a entendu des coups de feu. On ne savait pas, au début, ce qui se passait. C’est après l’accrochage qu’on a su qu’il s’agissait d’un attentat terroriste. Les militaires ciblés étaient acheminés dans un minibus de ramassage scolaire accompagné d’un camion et d’une voiture de l’APC. D’ailleurs, ce sont les soldats de l’ANP à l’intérieur de la voiture qui ont riposté aux tirs des terroristes qui voulaient s’emparer des armes des soldats tués. Ils ont été obligés de se replier vers la forêt», nous a confié un GLD rencontré non loin du lieu du drame. Ce sont, selon lui, les patriotes de la région qui ont alerté l’armée pour envoyer des renforts qui sont arrivés quelques heures plus tard. «Un militaire a réussi à sortir du bus en ripostant aux tirs des terroristes. Puis il a appelé un ami à lui qui est garde communal pour l’informer qu’ils étaient en accrochage avec un groupe armé», a-t-il ajouté.
Les militaires revenaient d’une opération de recherche dans les maquis environnants où un important groupe de l’ex-GSPC a été mainte fois signalé. «Un groupe terroriste a été repéré dans la région, il y a plusieurs jours. D’ailleurs, des citoyens se sont fait prendre leurs véhicules par ce groupe armé», nous dit un citoyen, qui précise que personne ne s’attendait à ce qu’un attentat soit perpétré près de La Carrière, endroit paisible et prisé des familles qui y viennent pour des moments de détente.Nous avons d’ailleurs vu des citoyens étrangers à la région, n’ayant certainement pas eu vent de ce carnage, rebrousser chemin avant d’atteindre le site, où sont stationnés les responsables des troupes d’élite de l’ANP qui surveillent l’opération de ratissage.
Un important périmètre a été quadrillé et les militaires progressent dans la forêt jusqu’à Aït Ouabane, dans la commune limitrophe d’Akbil. Un autre jeune homme de la région nous a fait part d’une offensive aérienne dans la nuit de samedi, quelques heures après le carnage. Des hélicoptères ont bombardé et ont certainement évacué les blessés vers Aïn Naâdja, à Alger. Neuf militaires ont été tués sur le coup, les autres ont succombé à leurs blessures après leur transfert à l’hôpital, selon des informations recoupées de sources concordantes.
Les derniers attentats terroristes contre l’armée :
-Azazga (Tizi Ouzou), avril 2011 : une attaque terroriste contre un poste de surveillance de l’armée a fait 11 morts parmi les militaires.
-Amal, avril 2011 : cinq militaires ont été tués dans un attentat perpétré à Ammal, à 25 km à l’est de la wilaya de Boumerdès.
-Cherchell (Tipasa), août 2011 : un double attentat kamikaze perpétré contre l’Ecole interarmes de Cherchell a coûté la vie à 18 militaires ; des dizaines d’autres ont été blessés.
-Beni Amrane (Boumerdès) août 2012 : un attentat terroriste a ciblé un détachement de l’ANP au lieudit El Kalaâ, près de Beni Amrane, sans faire de victime parmi les soldats.*Hafid Azzouzi -El Watan– 21.04.2014
**Un émir et quatre terroristes éliminés
lors d’une opération à Sétif et Béjaïa
Ce résultat a été réalisé grâce à l’exploitation de renseignements faisant état d’un mouvement suspect dans certaines zones de la région.
Ce résultat a été réalisé grâce à l’exploitation de renseignements faisant état d’un mouvement suspect. Poursuivant ses opérations militaires contre les résidus du Gspc, branche d’Al Qaîda au Maghreb islamique, les forces de sécurité ont réussi à mettre fin aux activités subversives de cinq terroristes dont un émir, mobilisés entre les wilayas de Sétif et Béjaïa. Ce résultat a été réalisé grâce à l’exploitation de renseignements, faisant état d’un mouvement suspect dans certaines zones de la région. Lors de leurs investigations, les forces de l’ANP et de la Gendarmerie nationale, assistées par les forces héliportées qui les informaient des déplacements du groupe terroriste, ont découvert un abri terrestre sur une distance de 5 km situé entre les deux wilayas. Il remonte, selon des sources bien informées, à l’ère coloniale. Les forces de sécurité ont pu récupérer des médicaments, des couvertures, une importante quantité de nourriture et de la littérature subversive. La neutralisation de ces cinq terroristes intervient à une vingtaine de jours de l’arrestation d’un certain Riadh El Touffi d’origine libyenne, aux frontières algéro-tunisiennes plus exactement aux monts de Chaâmbi. Une forêt dense partagée entre l’Algérie et la Tunisie. Activement recherché pour ses activités criminelles, ce terroriste était chargé du recrutement de nouveaux éléments aux fins d’accomplir des attentats kamikazes au profit d’Ansar Al Charia, branche d’Al Qaîda au Maghreb islamique en Tunisie. Dans le même cadre, les forces de l’Armée nationale populaire et de la Gendarmerie nationale avaient au courant de cette même période mis fin aux agissements d’un groupe terroriste composé de sept éléments au lieu dit Tinezfert relevant de la wilaya d’Adrar. Les assaillants ont rejoint le sol algérien via les frontières maliennes et seraient des membres actifs du Mujao. Une branche qui se dit dissidence d’Al Qaîda au Maghreb islamique, née à l’ombre de la guerre en Libye et dont les origines demeurent encore confuses. Ce groupe aurait eu pour mission de préparer des attentats terroristes, prenant pour cible les infrastructures étatiques et sécuritaires. Le nombre de terroristes abattus depuis janvier est de 200 terroristes dont 29 anéantis, lors de l’assaut donné par une unité spéciale de l’ANP à Tiguentourine lors de l’attaque perpétrée par un groupe de Mokhtar Belmokhtar contre un site gazier. Dans sa stratégie de la lutte antiterroriste, l’Algérie base ses expertises sur l’exploitation du renseignement opérationnel, d’où l’accomplissement des opérations plus ciblées et plus précises qui aboutissent forcement à des bilans probants. Les mouvements de la nébuleuse sont considérablement réduits et la bonne maîtrise du terrain, ainsi que la localisation rapide des suspects constituent, en somme des facteurs déterminants qui ont permis aux forces de sécurité de prendre le dessus. C’est aussi en mettant en évidence leur expérience acquise après plusieurs années de lutte continue, que les forces de sécurité sont aujourd’hui un modèle dans la lutte antiterroriste. Le savoir-faire de l’Armée nationale populaire est cité dans toutes les conférences internationales portant sur la lutte antiterroriste et le crime organisé.*L’Expression-11.12.2013
**un véritable arsenal de guerre découvert aux frontières-sud
Des missiles sol-air et des roquettes; avec cet arsenal, les terroristes ont une grande capacité de nuisance.
La situation sécuritaire aux frontières algéro-maliennes inquiète au plus haut point. Cela fait des mois que les autorités militaires algériennes ont placé leurs forces de sécurité en alerte maximale dans cette région. Avant-hier, l’ANP a mis la main sur un véritable arsenal de guerre. La nature du matériel et le lieu de cette découverte font réellement peur. Une centaine de missiles anti-aériens, plusieurs centaines de roquettes anti-hélicoptères, des mines terrestres et des grenades RPG ont été saisies à la frontière algérienne avec la Libye.
Cette information non confirmée par les services de l’ANP a été rapportée par l’agence Reuters, citant une source sécuritaire qui révèle l’information jeudi dernier. Cet arsenal de guerre a été découvert dans une cache située à environ 200 km du complexe gazier de Tiguentourine (Illizi). Ce site, pour rappel, a fait l’objet, le 16 janvier dernier, d’une terrible attaque terroriste suivie d’une prise d’otages qui a braqué les projecteurs de l’actualité mondiale. Souvent, des armes sont saisies dans les régions frontalières provenant souvent des stocks de l’armée libyenne.
En septembre dernier déjà, les services de sécurité algériens ont averti leurs homologues tunisiens d’une grande opération de transfert d’armes et de munitions en préparation en Libye vers l’Algérie ou la Tunisie. L’alerte a été lancée par les services de sécurité algériens dans une correspondance adressée à la Tunisie, prévenant qu’une importante opération de contrebande d’armes est en train d’être préparée sur le sol libyen en vue de leur exportation. Cette alerte a été donnée quelques jours avant les attaques terroristes au djebel Chaambi en Tunisie. Les auteurs de cette opération, note la correspondance algérienne, ont tenté de profiter des tensions entre deux tribus libyennes au niveau des frontières avec l’Algérie et la Tunisie pour mettre en pratique leur plan.
Une autre action d’envergure de récupération d’armes a été opérée par les forces de l’ANP, en janvier 2012, aux frontières algéro-nigériennes. Des unités de l’Armée nationale populaire (ANP) relevant de la 4e Région militaire, en opération, ont récupéré une importante cargaison d’armes et de munitions. Ces unités de l’ANP ont intercepté un convoi composé de quatre véhicules tout-terrain transportant des individus de nationalité africaine qui tentaient d’acheminer une importante cargaison d’armes et de munitions. L’intervention «efficace» de ces unités a permis la neutralisation des quatre véhicules composant le convoi et la récupération d’un important lot d’armes et de munitions constitué de 71 armes de guerre de type Pmak, de 38 fusils- mitrailleurs, de deux lance-roquettes de type RPG-7, de quatre mitrailleuses 14,5 mm, de cinq fusils à lunettes ainsi que de 16 fusils- mitrailleurs, de huit Pmak et un RPG-7 calcinés.
Cependant, cet arsenal découvert avant-hier à Illizi est le premier de son genre. Il est d’autant plus dangereux puisqu’il contient des missiles pouvant s’attaquer à l’aviation et aux hélicoptères. Sachant que le seul moyen d’opération efficace des services de sécurité dans le désert est l’aviation. Ce moyen de supériorité est sérieusement mis en danger. A cela, il faut ajouter la menace d’attaque par les terroristes de l’aviation civile maintenant que les islamistes disposent de ces moyens d’attaque. Le pire est à craindre d’autant qu’on assiste depuis hier à une deuxième guerre entre les forces internationale et les organisations terroristes au Mali. Depuis jeudi dernier, une opération de «grande ampleur» baptisée «Hydre» était en cours au Mali. Cette opération de très grande ampleur est menée conjointement entre les forces de l’ONU au Mali (Minusma), l’armée malienne et les forces françaises encore stationnées au Mali.
Cette annonce survient alors que des islamistes armés ont attaqué, mercredi dernier, des positions de l’armée tchadienne à Tessalit, dans l’extrême nord-est du Mali, faisant au moins trois morts et plusieurs blessés, dernière d’une série d’attaques jihadistes dans le vaste Nord malien depuis près de trois semaines. C’est parti pour une nouvelle guerre, plus sanglante et plus dangereuse.*L’Expression-26.10.2013
**Un total de 3.640 mines datant de l’ère coloniale ont été découvertes et détruites tout au long des frontières Est et Ouest du pays par les unités de l’Armée nationale populaire (ANP) durant le mois de juillet 2014, a-t-on appris lundi de source officielle.
Il s’agit de 449 mines antipersonnel et 619 mines anti-groupes au niveau de la 2ème Région militaire, 2.520 mines antipersonnel, 39 mines anti-groupes et 13 mines éclairantes au niveau de la 5ème Région militaire.
Cela porte le total général des mines découvertes et détruites à la date du 31 juillet 2014, à 740.955 mines, soit 624.342 mines antipersonnel, 112.072 mines anti-groupes et 4.541 mines éclairantes, a-t-on précisé de même source.*Lundi 18 Aout 2014
*Des drones pour une meilleure surveillance de nos frontières terrestres
Pour assurer efficacement l’imperméabilité de ses 6386 km de frontières terrestres, toutes fermées sauf avec la Tunisie, l’Algérie a misé sur la surveillance par des drones armés. Et elle ne lésine pas sur les moyens.
Selon des sources militaires, l’Algérie se serait engagée dans des discussions avancées avec la Russie pour l’acquisition d’une trentaine de drones auprès de ce fournisseur historique en armement. Il s’agirait du modèle E95 que produit la célèbre firme Eniks Kazan. Considérés parmi les meilleurs systèmes de ciblerie aérienne au monde, ces drones assurent également des missions de reconnaissance. Le marché serait estimé, toujours selon les mêmes sources, à quelque 65 millions de dollars, soit un peu plus de 2 millions de dollars l’unité.
A cette importante acquisition militaire, l’Armée nationale populaire (ANP) compte en ajouter d’autres. En effet, des généraux de l’ANP sont actuellement en négociations avancées avec la Chine pour l’acquisition d’un lot de drones de type YiLong. L’information a été publiée par le constructeur de ces avions sans pilote, China Academy of Aerospace Aerodynamics qui confirme que «des essais complets des drones armés YiLong ont été effectués avec succès en novembre 2013 à Tamanrasset».
Actuellement les deux parties sont en pleines négociations pour la commercialisation de ce produit qui mesure 9,34 m de long et d’une envergure d’aile de 14 m. Pesant légèrement plus d’une tonne, il est capable de s’acquitter de missions à une altitude de 5300 m. Il possède une autonomie de vol de 4000 km, pouvant embarquer deux missiles. Il est surtout le moins cher de sa catégorie, soit 1 million de dollars l’unité. Toujours dans le même registre, l’ANP a opté pour la diversification des fournisseurs et modèles, notamment en matière de drone armé, à l’effet d’allier puissance et autonomie. Après la confirmation de l’achat des drones armés chinois YiLong, l’ANP est entrée récemment en pourparlers à l’occasion du Salon aéronautique de Dubaï 2013 avec l’exposant de la compagnie émiratie d’armements Adcom Systems pour une éventuelle acquisition d’un autre type de drone armé.
Il est question du Yabhon United 40 block 5. L’information a été rapportée par le magazine britannique spécialisée de défense IHS Jane’s, citant Ali Al Dhaheri, PDG de la compagnie Adcom Systems. «Une délégation militaire algérienne a déjà visité le drone au salon avec la perspective de son acquisition», a précisé le haut responsable d’Adcom Systems au magazine. Selon ce dernier, les généraux algériens auraient justifié leur intérêt pour ce drone, par leur besoin de cette classe de technologie, en vue de surveiller et cibler les déplacements des groupes armés le long des frontières algériennes.
La même source a rappelé que l’Algérie affiche un intérêt pour l’acquisition des drones américains Predator et Reaper. Le magazine britannique a noté également que «l’ANP dispose déjà d’un drone de la compagnie sud-africaine, Denel Dynamics». Une nouvelle version de ce drone Denel Seeker 400 ainsi que le drone italien Selex Falco sont aussi des candidats potentiels à rejoindre l’inventaire de l’ANP. Ainsi, l’Algérie qui partage 1376 km avec le Mali, 956 km avec le Niger, 982 km avec la Libye, 1601 km avec le Maroc, 463 km avec la Mauritanie, 43 km avec le Sahara occidental et 965 km avec la Tunisie n’a plus les moyens humains nécessaires pour assurer la sécurité et l’étanchéité de ses frontières, notamment celles fermées.
Outre celle avec le Mali, la plus dangereuse frontière qui inquiète l’Algérie demeure de loin les 982 km partagés avec la Libye particulièrement après avoir été investie par les rebelles avec lesquels l’ANP a refusé toute collaboration. Lors de la dernière visite de Abdelmalek Sellal en Libye, des sources proches de la délégation algérienne ont révélé que ce pays est en contact avec Sergio Rincon, le propriétaire de Avio Dynamics, un opérateur de drones colombiens. Encouragée par Alger, la Libye peut assurer la sécurité de ses frontières en engageant cette entreprise qui survolera son ciel. Parallèlement, les Etats-Unis formeront 8000 militaires libyens.
Le Pentagone a fait savoir que les détails de la mission sont en étude mais la formation ne se déroulera pas sur le territoire libyen. La demande d’aider à former des soldats a été adressée par le Premier ministre libyen. Le Pentagone a indiqué que «la mission s’inscrit dans des programmes américano-libyens déjà en place. L’OTAN accorde également une assistance à la Libye dont les autorités ne parviennent pas à placer sous leur contrôle la situation sécuritaire».
Lors de sa visite à la wilaya de Tamanrasset, Abdelmalek Sellal a estimé que l’ouverture des frontières de l’extrême sud du pays avec le Mali, le Niger, la Mauritanie et la Libye n’est pas à l’ordre du jour, et ce, pour des raisons sécuritaires. Pour lui, des terroristes peuvent s’introduire à travers ces frontières et créer des problèmes sur le territoire national. *Gaidi Mohamed Faouzi-El Watan-11.01.2014
**3.000 soldats supplémentaires aux frontières
Aucun répit pour les forces de sécurité. L’Etat d’alerte maximale est maintenu aux frontières Est, avec une mobilisation accrue des troupes militaires, GGF et les Unités spéciales. Le commandement de l’état-major a de nouveau renforcé son dispositif sécuritaire par le transfert de pas moins de 3000 soldats supplémentaires. Le nombre de militaires dépêchés au niveau du tracé frontalier a triplé depuis le début de la mise en place de la stratégie de lutte contre les groupes terroristes en provenance des pays voisins dont le chiffre a gravement augmenté depuis les prétendues révolutions en Tunisie et en Libye. Outre les éventuelles infiltrations des terroristes, l’Algérie a développé un procédé stratégique pour affronter le trafic d’armes. Ces décisions interviennent 24 heures après une rencontre entre le président de la République Abdelaziz Bouteflika et le chef d’Etat-major, Ahmed Gaïd Salah. En effet, le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a reçu mardi dernier, à Alger le chef d’état-major de l’Armée nationale populaire (ANP), le général de corps d’armée, Ahmed Gaïd Salah, qui lui a présenté un exposé exhaustif sur la situation qui prévaut en Algérie et au niveau des frontières.
Le chef de l’Etat a donné, à cette occasion, des orientations pour le renforcement des moyens et des efforts pour sécuriser les frontières du pays. Le président n’a certainement pas formulé des décisions aussi strictes sans connaissance de cause. Son intervention qui a été transmise par la télévision nationale, concourt avec cette information rapportée par plusieurs organes de presse tunisiens selon laquelle la Maison-Blanche prévoit l’installation d’une base militaire au sud de la Tunisie, ce qui a fait réagir le chef de l’Etat qui, selon le journal Al Fadjr aurait refusé un tel projet à un vol d’oiseau des frontières algériennes. «Le président algérien, Abdelaziz Bouteflika, a farouchement refusé le projet d’installation d’une base américaine sur les frontières tuniso-algériennes pour la lutte contre le terrorisme», rapporte le même organe de presse. Selon des sources bien informées, le président refuse toute présence étrangère sur les frontières algériennes. Selon des stratèges bien avertis, l’Algérie qui n’est pas à l’abri d’un complot, ayant prudemment su éviter la gangrène du «Printemps arabe» pourrait être ciblée depuis l’un de ces deux pays voisins. Il s’agit, selon leur lecture des faits, d’installer un épicentre d’attaque dans le périmètre où il est prévu de créer des zones tampons militaires entre la Tunisie et l’Algérie. Il serait plus facile dans ce cas d’atteindre l’Algérie. Plus on s’approche, plus la tâche est moins ardue. Les USA, profitant de leurs alliés islamistes installés à la tête du pouvoir tunisien, comptent mettre en leur faveur tous les atouts pour avoir un pied ferme au nord de l’Afrique et pouvoir ainsi contrôler cette partie du monde qui échappe pour l’instant à leur stratégie impérialiste.
Ces Américains qui combattent ce même islamisme sur leurs terres, le soutiennent et le financent ailleurs! Le paradoxe américain n’a pas fini de surprendre le monde! Mais en écartant toute cette philosophie du contexte pour s’intéresser aux visées des puissances occidentales, il est clair que seuls leurs intérêts comptent même aux dépens de l’avenir des peuples, sans éloigner Israël de ce qui se dessine encore. Mais tout compte fait, certaines nations conscientes des manoeuvres occidentales, même moins armées, ont la détermination d’y faire face et d’affronter toutes les menaces visant à déstabiliser leurs pays. L’Algérie en est un exemple, elle serait même prête à fermer définitivement ses frontières avec la Tunisie dans le cas où ce projet est soutenu.
Des sources sécuritaires de très haut niveau confient que les forces de sécurité continuent d’étudier toutes les éventualités pouvant provoquer une menace interne ou externe et mettent en avant les scénarios préventifs.
Ce qui aide les forces de sécurité à avancer dans leur stratégie c’est la longue expérience dans la lutte antiterroriste, mais également ce qui se préparait contre l’Algérie durant les années 1990.
Pour nos sources, la lutte n’a pas besoin uniquement d’un matériel sophistiqué ou de moyens humains, mais surtout d’une tactique étudiée sous tous les angles des positions géostratégiques, géopolitiques, politiques et sécuritaires mais aussi et surtout d’agir en tant que pays souverain. L’Algérie, qui avait refusé l’installation d’une base sur son sol, doit aujourd’hui envisager toutes les positions citées plus haut avec diplomatie pour éloigner le spectre de la guerre de ses frontières. La menace n’est plus éventuelle, elle est perceptible.*L’Expression-07.09.2013
**Mali, Libye, Tunisie et Maroc
Ces frontières qui inquiètent
La situation instable chez nos voisins fait peser de réelles menaces sur notre pays qui doit consentir un effort continu de mobilisation en matière d’hommes et de matériels pour prévenir toute infiltration de groupes armés.
D’est en ouest en passant par le sud-est et l’extrême sud, notre pays est entouré de foyers de tension qui forment quasiment un cercle de feu. Au point où l’armée nationale est sollicitée comme jamais auparavant pour faire face à des menaces diffuses. La plus évidente est sans doute cette instabilité chronique au Mali avec tout ce qu’elle implique comme risques de repli des djihadistes sur le sol algérien et évidemment l’exode des populations à la moindre étincelle. Force est de constater, en effet, que la guerre n’est pas encore finie là-bas. Même après l’élection de son président de la République, le Mali a du mal à recoller les «morceaux» du Nord.
Dernier soubresaut en date dans les sables mouvants du Nord malien, les rebelles touareg et arabes ont annoncé brusquement, jeudi soir, qu’ils suspendaient les négociations avec le gouvernement de Bamako portant sur les territoires du Nord. Une rupture des négociations qui en dit long sur l’improbable accord sur le statut final de la région du nord. A Bamako, on ne veut point entendre parler d’autonomie et encore moins d’indépendance. Les Touareg eux, en font justement un préalable sans lequel aucun accord de paix n’est envisageable.
Un dialogue de sourds que la parenthèse de la présidentielle et des négociations de Ouagadougou a juste mis en sourdine. Voilà donc l’équation malienne reprenant ses inconnues…Et c’est forcément là un nouveau souci pour l’Algérie qui a certes soutenu l’opération Serval et les nouvelles autorités maliennes, mais elle est aussi consciente que le retour de l’instabilité au Nord constitue une menace directe de sécurité nationale. Faut-il souligner ce que coûte à l’Algérie en moyens humains, financiers et logistiques de surveiller ses frontières poreuses du Sud.
Et ce n’est hélas pas l’unique préoccupation pour l’Algérie, ceinturée de pays crisogènes. La Libye vient de prendre une décision extrêmement grave de sous-traiter la sécurisation de ses frontières à des armées et sociétés de sécurité privées occidentales. Et en phase préopérationnelle de cette gestion contractuelle de l’espace de souveraineté de la Libye. Son ministre de la Défense, Abdallah Al Thani, a déjà rencontré lundi les représentants de plusieurs sociétés privées étrangères spécialisées dans la sécurité des frontières pour leur proposer le «marché». Ce même responsable s’envolera ces jours-ci pour Washington à l’invitation de son homologue américain, Chuck Hagel. Le chef du Pentagone a déjà téléphoné à Abdallah Al Thani pour le rassurer que l’armée américaine «pourrait contribuer à la formation des forces de sécurité libyennes et au renforcement de la sécurité régionale à travers la stabilité et l’Etat de droit», selon le porte-parole du département de la Défense, George Little.
Une «légion étrangère» en Libye
Et une fois à Washington, Hagel en profitera pour décrocher de nombreux contrats au profit des compagnies privées et publiques américaines de sécurité en Libye.
Sans doute que des sociétés sulfureuses comme la tristement célèbre en Irak et en Afghanistan, Blackwater aura sa part du «gâteau» sécuritaire qui sera offert en Libye. Il est aisé d’évaluer la menace d’avoir ce genre de «boîtes» ayant trempé dans le trafic d’armes et les liquidations physiques à nos frontières. Il faudrait s’attendre à un rush de ces «légions étrangères» en Libye pour sécuriser un pays sans institutions, ouvert aux quatre vents. D’autres pays voisins, comme le Niger et le Tchad, sont également sollicités pour cet effort de guerre. Au-delà du risque d’avoir des forces multinationales tout au long d’une frontière longue de près de 800 km, il est troublant de constater que l’Algérie n’a pas été associée. Est-ce un retour de flamme de la position algérienne vis-à-vis du régime déchu d’El Gueddafi ? Possible. Cela dit, notre frontière avec la Tunisie n’est pas non plus «tranquille». Les incursions répétées de groupes djihadistes sur le sol algérien sur fond d’instabilité politique, constituent autant de menace à prendre au sérieux. Et si l’on ajoute «l’inimité» du Maroc, on s’aperçoit que la Méditerranée est pratiquement le seul «espace» de paix pour l’Algérie. C’est dire que la situation est loin d’être bien «assise» pour l’Algérie avec ses voisins. *El Watan-28.09.2013
**L’ANP poursuivra les terroristes en Tunisie et en Libye
Plus de 10.000 soldats y veillent de jour comme de nuit avec l’installation de 60 nouveaux points de contrôle aux frontières avec la Tunisie et la Libye.
Quel mot d’ordre a été donné à l’ANP pour préserver la sécurité de ses frontières? De quelle nature sont les mesures récemment prises par l’institution militaire pour affronter la menace terroriste qui assiège le pays? L’ANP traquera-t- elle les terroristes en Tunisie et en Libye? Ira-t-elle jusqu’à passer outre son sacro-saint principe de non-intervention au-delà des frontières? La réponse coule de source: l’Armée algérienne a pour mission première de protéger les frontières du pays et n’interfère pas dans les affaires internes des autres pays. Cependant, on croit savoir, selon des sources autorisées, que l’Armée algérienne serait prête à aider les voisins tunisiens et libyens dans la lutte contre le terrorisme et serait, selon les mêmes sources, d’accord pour poursuivre des terroristes en dehors de son territoire.
A ce niveau, nos sources précisent et soulignent avec insistance «que cela ne se produira jamais sans la demande express de ces mêmes pays et en respect de leur réglementation». L’Algérie combat le terrorisme depuis 1992. Son expérience en la matière est reconnue par les armées les plus aguerries dans le monde. Aussi, quand des pays voisins et amis sollicitent son aide elle ne lésine pas à prêter main-forte pour venir à bout de l’hydre terroriste. Aux aguets, l’ANP estime qu’il n’est pas question d’inquiéter la sécurité du pays qui connaît un essor économique remarquable laissant le temps aux autorités civiles de se pencher sur les problèmes sociaux. «Non, l’Algérie n’est pas prête à laisser les choses se dégrader ou de remettre en question sa sécurité nationale et sa souveraineté», confie à L’Expression un haut responsable de l’ANP. L’Armée algérienne a eu à intervenir par deux fois en dehors de ses frontières et ces deux fois cela s’était fait dans le cadre de la Ligue arabe durant les guerres de 1967 et 1973 contre Israël. Si aujourd’hui, le débat est de retour, cela reste une simple hypothèse même si des sources rapportent que la décision serait prise en concertation avec les autorités tunisiennes et libyennes pour traquer les terroristes de l’autre côté du tracé frontalier. L’enjeu des frontières Est et Sud-Est demeure de taille pour l’ANP d’où l’élargissement de sa stratégie de prévention visant à éviter que le grand désert partagé par l’Algérie avec la Libye et la Tunisie ne soit un terrain fertile pour les bandes criminelles. Si la coopération de lutte antiterroriste entre ces trois pays a atteint un niveau aussi élevé, cela donnerait effectivement le feu vert à l’ANP d’agir comme il se doit, dans le cadre des mesures prises en commun accord avec les pays voisins. Il convient de noter que les services de sécurité ont fourni de précieux renseignements à l’armée tunisienne, dont les noms de certains terroristes. Il s’agit entre autres, de Khaled Hamadi Chaïb, Mahmoud Saâd Houcine, Abdelghani Wahichi, Ahmed Ben Ahmed Bakar, Ismaïl Gharissi et Mohamed Ben Arbi Ben Massaoud Ben Ali. Leur identification a été possible grâce aux aveux obtenus par les forces de sécurité d’un terroriste arrêté à El Oued répondant au nom de Kamel Ben Arabia, alias Lyès Abou Fida. La Tunisie n’a jamais pour autant caché son souhait de voir l’Algérie s’impliquer plus. Ces souhaits interviennent au moment où la situation sécuritaire n’est pas reluisante en Tunisie. Quatre terroristes présumés ont été tués hier, à Sidi Hassine dans le gouvernorat de Tunis. Les assaillants ont été mis hors d’état de nuire suite à un accrochage entre ce groupe et une unité de la brigade antiterroriste, selon l’agence de presse tunisienne, qui souligne que «des opérations de ratissage se déroulent, actuellement, dans la même région en vue de localiser d’éventuels terroristes dans les zones d’habitation et de déterminer la provenance des armes utilisées». La même agence ajoute: «Le groupe de terroristes avait été encerclé suite à des informations parvenues depuis une dizaine de jours sur des déplacements suspects d’individus recherchés, à Sidi Hassine». Deux des terroristes abattus seraient impliqués dans l’assassinat des opposants Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi, -a-t- on également indiqué. La Tunisie vit au rythme des risques d’attentat depuis l’installation au pouvoir des islamistes sous la bannière d’Ennahda dirigée par Rached Ghannouchi. Cette situation ne sera pas sans conséquence quant à la sécurité de l’Algérie qui fait face à la menace terroriste grandissante dont les activistes occupent comme base arrière le désert libyen qui échappe à tout contrôle. L’ANP, en mobilisant les GGF, des unités spéciales et les forces héliportées, se préserve de tout relâchement quant à l’alerte maximale maintenue depuis plusieurs semaines tout au long de ses frontières avec la Tunisie et la Libye, soit sur un tracé de 2000 km. Plus de 10.000 soldats y veillent de jour comme de nuit avec l’installation de 60 nouveaux points de contrôle.*L’Expression-10.09.2013
*Tizi Ouzou: 2 militaires tués et 5 autres blessés dans un attentat
Un convoi militaire a été ciblé par un attentat à la bombe, dimanche 08 septembre, dans la commune d’Ait Agouacha, à une quarantaine de kilomètres au sud-est de Tizi Ouzou. Cette attaque terroriste qui a fait deux morts et cinq blessés dans les rangs de l’ANP, a eu lieu,aux environs de 22 heures, sur la RN 15, reliant la ville de Larbaâ Nath Irathène à Ain El Hammam, précisent des sources locales.
Les assaillants ont fait exploser une bombe de fabrication artisanale actionnée à distance, ajoutent les mêmes sources. Par ailleurs, durant la même nuit, un terroriste a été éliminé dans une embuscade tendue par les forces de sécurité à Sidi Ali Bounab,sur les hauteurs de Tadmait et à une vingtaine de Kilomètres à l’est de Tizi Ouzou.*El Watan-09.09.2013
**Accrochage au centre-ville de Batna
Un groupe terroriste neutralisé par les services de sécurité
Un terroriste a été abattu et deux autres ont été arrêtés hier par les services de sécurité à l’issue d’un accrochage spectaculaire en plein centre-ville de Batna.
Le centre-ville de Batna, précisément le quartier Bordj El Ghoula, a été secoué, dans l’après-midi d’hier, par un accrochage spectaculaire entre des éléments des forces de sécurité et un groupe terroriste composé de trois individus. Le premier, âgé de 31 ans, a été abattu dès le début de l’accrochage, alors qu’un deuxième a été blessé. Il a cependant pu, avec le troisième acolyte, s’engouffrer dans un immeuble et s’y retrancher.
L’un des deux serait âgé de seulement 17 ans.
Les faits ont commencé vers 13h, lorsqu’un véhicule de marque Citroën , avec à bord trois personnes, a été arrêté pour ce qui paraissait n’être qu’une opération de contrôle de routine. Des sources nous apprendront plus tard qu’en fait, ledit véhicule était filé par des éléments de la BMPJ qui agissaient sur information. Détectée à l’entrée nord de Batna, la voiture a été suivie par les éléments de la BMPJ qui ont fini par la coincer à l’angle d’une rue. Aussitôt, l’un des passagers est sorti avec un fusil mitrailleur kalachnikov, mais il n’a pas eu le temps d’en user. La réaction d’un policier en civil a été plus rapide : il a tiré sur lui quatre balles qui l’ont abattu. Un échange de coups de feu s’est alors enclenché. Le crépitement des balles a attiré une foule de badauds, accourus nombreux sur les lieux. Bravant le risque de récolter une balle perdue, certains se sont juchés sur des poteaux électriques, d’autres sur les toits des maisons environnantes pour mieux suivre la scène.
A chaque mouvement des forces de sécurité, cette même foule scandait le fameux «One, two, three, viva l’Algérie !»… L’immeuble où se sont retranchés les terroristes a été aussitôt encerclé, cette fois-ci par les forces combinées (policiers, gendarmes et éléments de l’ANP) appelées en renfort. Au sein de la foule, des informations folles circulaient, faisant état de prise d’otages et d’enfants tués. Pendant ce temps, des négociations étaient engagées, aboutissant à la reddition des deux terroristes qui ont été aussitôt embarqués.
Trois incursions en un mois
On saura plus tard que les trois terroristes n’étaient pas seuls puisqu’ils étaient suivis par un camion frigorifique de marque Kia qui leur servait de soutien. Le chauffeur, la cinquantaine, était également armé d’une kalachnikov dont il se débarrassa une fois pris en chasse. Il fut vite maîtrisé et menotté, et l’arme récupérée.
Nous ignorons, au moment où nous mettons sous presse, quelle était la cible de cette incursion dans le centre-ville de Batna, qui fait suite aux deux autres à la périphérie, en l’intervalle d’un mois. En effet, début août, un groupe d’une trentaine de terroristes a rassemblé des sportifs qui faisaient du jogging pour leur faire un prêche au lieudit le Ravin Bleu.
Un deuxième groupe a dressé un faux barrage à quelque 20 km à la sortie ouest de la ville et a agi de la même sorte, c’est-à-dire en donnant un prêche aux passants dans le but, probablement, de gagner leur sympathie et éventuellement recruter certains d’entre eux. Au moment où nous mettons sous presse, le quartier Bordj El Ghoula est encore encerclé par les forces de sécurité. Des informations auraient été soutirées aux terroristes arrêtés, indiquant une éventuelle cache à la cité du 20 Août.*El Watan-01.09.2013
Baghlia (Boumerdès) : Le terroriste neutralisé vendredi identifié
L’islamiste armé abattu vendredi dernier, par les forces de l’ANP, au cours d’une opération de ratissage menée dans les maquis de la localité de Baghlia, à l’est de Boumerdès, a été identifié, selon des sources fiables. Ce terroriste âgé de 28 ans répond aux initiales Dj. M, originaire de la même commune.
Cet élément affilié à la sériât de Baghlia activait au sien de katibat Al Ansar de l’ex-Gspc. Il a rejoint le maquis vers la fin des années 2000. Les forces de sécurité le soupçonnent d’avoir participé à plusieurs opérations terroristes dont l’assassinat de l’ex-maire de Baghlia Mohend Idir, tué en 2010 devant sa maison. Pour rappel, l’opération de ratissage au cours de laquelle a été neutralisé ce sanguinaire se poursuit toujours, selon nos sources. L’armée qui a engagé cette opération d’envergure depuis une dizaine de jours s’appuie sur des informations faisant état de la présence d’un important groupe terroriste dans les maquis de Baghlia, à la lisière de la localité de Sidi Daoud.
Et ce, malgré la baisse en intensité des bombardements enclenchés le week-end passé. Jusqu’ici, le bilan de cette offensive militaire fait état de l’élimination d’un terroriste, la destruction de plusieurs caches et la récupération d’un fusil d’assaut de type kalachnikov. Nordine Douici
*El Watan-01.09.2013 Lounes Gribissa et Sami Methni
***Deux terroristes abattus à Boumerdès
Deux terroristes ont été mis hors d’état de nuire jeudi dernier, à Boumerdès lors d’une opération «qualitative» menée par une unité de l’Armée nationale populaire (ANP), a indiqué le ministère de la Défense nationale. «Dans une opération qualitative menée par une unité de l’Armée nationale populaire, le jeudi 5 septembre 2013 à 14 h00, deux terroristes ont été mis hors d’état de nuire au niveau du lieudit Ouled Amara Ben Ouali/Aïn El-Hamra dans la wilaya de Boumerdès, relevant de la 1ère Région militaire», a précisé la même source dans un communiqué. «Lors de cette opération, un fusil mitrailleur de type Kalachnikov ainsi qu’un fusil à pompe ont été récupérés», a ajouté le ministère.*L’Expression-07.09.2013
***Al Qaîda au Maghreb islamique (AQMI) a subi d’importantes pertes dans ses rangs ces derniers jours dans la wilaya de Boumerdès.
Avant-hier, deux sbires de Abdelmalek Droukdel ont été éliminés par une unité spéciale de l’armée à Ben Ouali, village relavant de la commune de Cap Djinet. L’information a été confirmée peu après par le ministère de la Défense nationale qui a précisé, dans un communiqué, que ladite opération s’est soldée par la récupération d’une arme d’assaut de type kalachnikov et d’un fusil à pompe.
Les corps des deux islamistes armés ont été transportés à l’hôpital de Thénia pour identification. En attendant les résultats définitifs des analyses ADN, certaines sources locales soulignent que l’un deux serait le dénommé M. Smaïl, 35 ans. Natif de la même localité, ce sanguinaire avait rejoint les maquis il y a trois ans. Selon nos sources, les forces de l’ANP auraient agi sur la base de renseignements soutirés à un autre terroriste capturé au cours de l’opération de ratissage menée la semaine dernière à Baghlia.
Une opération qui avait, pour rappel, permis également la destruction de plusieurs caches terroristes dans la forêt El Kahla. Le coup de filet d’avant-hier porte à huit le nombre de terroristes mis hors d’état de nuire grâce à l’engagement des forces combinées de sécurité qui maintiennent la pression sur certains massifs de la région depuis plusieurs mois.
D’aucuns auront remarqué que la capacité de nuisance des groupes armés est presque réduite à néant durant ces deux dernières années dans cette partie du pays où sévissaient jadis les katibete les plus sanguinaires de l’organisation que dirige Abdelmalek Droukdel. Les forces de l’ANP avaient installé des campements même au niveau des massifs forestiers qui étaient impénétrables par le passé, tels que les hauteurs d’Ammal et Sidi Ali Bounab.
Dans les maquis de Keddara, pas moins de 13 terroristes avaient été éliminés depuis le début de l’année. La dernière offensive militaire en date avait été menée le 7 août dernier et s’est soldée par la neutralisation de trois islamistes armés. Dix jours plus tard, les militaires ont réussi à abattre deux autres éléments de la seriet El Arkam près de Si Mustapha, à 23 km à l’est de Boumerdès.
Arrestation d’un terroriste condamné à 20 ans de prison
Par ailleurs, l’APS annonce que les services de la Gendarmerie nationale ont arrêté, mercredi à Koléa (Tipasa), un terroriste recherché par la justice et condamné par contumace à 20 ans de réclusion criminelle, a-t-on appris hier de source sécuritaire. La cour de Béjaïa avait rendu à son encontre un jugement par défaut pour son implication dans «des assassinats de citoyens et la formation de groupes terroristes», ajoute la même source, soulignant que le prévenu a été présenté devant les juridictions compétentes à Béjaïa. Les éléments de la brigade de la Gendarmerie nationale de Koléa ont arrêté ledit terroriste lors d’une patrouille de routine en procédant à la fouille d’un véhicule suspect, au lieudit Maqtaâ Kheira, qui se dirigeait vers Alger, a précisé la même source.
Trois pêcheurs arrêtés pour détention d’explosifs :
Trois pêcheurs arrêtés pour détention d’explosifs Trois pêcheurs, soupçonnés d’avoir des liens avec les groupes terroristes, ont été arrêtés avant-hier, dans la localité de Zemmouri El Bahri, à 12 km à l’est de Boumerdès, a-t-on appris de sources locales. Les services de sécurité auraient trouvé en leur procession des quantités de TNT et d’autres produits entrant dans la fabrication d’engins explosifs, ajoute la même source.
Il est à rappeler que ce n’est pas la première fois qu’on fait état d’arrestations de marins pêcheurs dans la région pour détention d’explosifs sans autorisation et soutien aux éléments de l’ex-GSPC. En 2010, une quinzaine de professionnels de la pêche avaient été jugés par le tribunal criminel de Boumerdès pour les mêmes motifs. Mais la plupart d’entre eux avaient été acquittés en raison de l’absence de preuves justifiant les faits retenus à leur encontre.N. D.
Nordine Douici-El Watan-07.09.2013
** Au lendemain de l’attentat terroriste contre un escadron tunisien à djebel Chaâmbi
renforts de l’armée algérienne et couverture aérienne près de la frontière
**Les terroristes tunisiens retranchés au mont Chaâmbi, identifiés
L’état-major de l’armée et celui de la Gendarmerie nationale ont répondu d’une manière spectaculaire au lendemain de l’attentat perpétré contre un escadron de commandos tunisien, faisant neuf morts dont trois égorgés, ce lundi dans un accrochage avec un groupe armé au djebel Chaâmbi, près de la frontière tuniso-algérienne.
En effet, selon des sources militaires, entre les services de sécurité algériens et tunisiens s’échangent en temps réel des informations sécuritaires sur l’identité des terroristes auteurs de cet attentat. Mieux encore, le Centre militaire d’investigations (CMI) a récupéré hier le terroriste Kamel Ben Arbia, alias Abou Fida, à l’effet de lui soustraire des informations ayant trait à ses acolytes retranchés au djebel Chaâmbi. Selon les mêmes sources, il aurait fourni aux enquêteurs du CMI des informations relevant de la sécurité nationale.
Sur le terrain, un ordre a été donné pour renforcer et durcir les contrôles des personnes et des biens, où chaque personne ou un bien en déplacement sur un rayon de 30 km par rapport aux frontières subira systématiquement un contrôle d’identité. Quant à la sécurité des lieux, six hélicoptères militaires, de type Augusta Westland 109 LUH, de l’unité aérienne de la gendarmerie aux côtés de celle de l’aviation composée de trois avions de chasse à vision nocturne, n’ont pas coupé les réacteurs toute la nuit. «Cette unité aérienne survolera les quatre villes frontalières allant d’El Tarf jusqu’à El Oued. Au minimum six hélicoptères de dernière génération type Augusta assureront également une couverture aérienne et l’accompagnement des unités terrestres dans leurs missions de contrôle et d’intervention sur le tracé frontalier Est», explique une source proche du commandement de la Gendarmerie nationale.
Sur terre, quelque 500 véhicules tout-terrain assurent une surveillance H24 du tracé frontalier avec la Tunisie sur 965 kilomètres, traversant les wilayas d’El Tarf, Souk Ahras, Tébessa et El Oued. Cette task-force représente le plus puissant déploiement des garde-frontières et militaires jamais observé dans les wilayas frontalières. L’alerte maximale a été décrétée au lendemain de l’arrestation par les services de sécurité et de lutte contre le terrorisme, la semaine dernière, d’un dangereux terroriste dans la wilaya d’El Oued, près de la frontière algéro-tunisienne. Il s’agit de Kamel Ben Arbia, alias Abou Fida, émir de son état en Algérie et faisant partie des terroristes algériens retranchés avec leurs acolytes tunisiens au djebel Chaâmbi (Tunisie). Originaire d’El Oued, en bonne santé, il est activement recherché par les autorités tunisiennes et algériennes.
Il fait partie d’un dangereux groupe de sept terroristes, tous fichés par les services des armées tunisienne et algérienne. Selon cette liste, ses acolytes sont Khaled Hamadi Chayeb, Ismaïl Ghrissi, Mahmoud Saad Hassine, Abdelghani Ouhichi, Ahmed Ben Ahmed Baccar et Mohamed Larbi Ben Massoud Ben Ali. Quant aux terroristes tunisiens retranchés au mont Chaâmbi, dénoncés par Ben Arbia Abou Fida, ils s’agit de Ali Ben Mustapha Ben Saad Kalai, Farid Ben Salah Ben Ali Barhoumi, Mohamed Fathi Ben Mohamed Midani Ben Mohamed Hajji, Mohamed Ben Mokhtar Ben Brahim Ferchichi, Mohamed Naceur Ben Mohamed Larbi Ben Mouldi Mbarki, Mourad Ben Mahmoud Ben Ahmed Jelassi, Mourad Ben Alala Ben Hamed Gharssalli, Makram Ben Ali Ben Larbi Mouelhi, Noureddine Ben Tahar Ben Haj Belgacem, Wael Ben Mongi Ben Mohamed Boussaïdi, Wael Ben Mohamed Saïd Ben Béchir Oueslati.
Ces mesures de sécurité exceptionnelles ont, par ailleurs, pratiquement éradiqué le trafic des contrebandiers entre l’Algérie, la Tunisie et la Libye. «Les itinéraires empruntés par les contrebandiers sont également utilisés par les terroristes. Le renforcement des actions des unités relevant des commandements militaire et des garde-frontières, pour préserver la sécurité des frontières terrestres, a eu un effet secondaire négatif sur l’activité de la contrebande», a relevé une source de la Gendarmerie nationale. *El Watan-31.07.2013.
**Un dangereux terroriste arrêté près de la frontière tunisienne
Il était activement recherché par les autorités tunisiennes et algériennes.
Kamel Ben Arbia, alias Abou Fida, émir de son état en Algérie et faisant partie des terroristes algériens retranchés avec leurs acolytes tunisiens dans le djebel Chaâmbi (Tunisie), a été arrêté la semaine dernière dans la wilaya d’El Oued. Il était activement recherché par les autorités tunisiennes et algériennes.
C’est l’alerte générale aux frontières algériennes avec la Tunisie, notamment dans la wilaya d’El Oued où le tracé a été totalement bouclé. En effet, les services de sécurité de lutte contre le terrorisme ont réussi, la semaine dernière, à mettre hors d’état de nuire un très dangereux terroriste dans la wilaya d’El Oued, près de la frontière algéro-tunisienne, avons-nous appris de sources sécuritaires de la wilaya d’El Oued.
Outre son arrestation, deux armes chargées, dont une automatique et l’autre de poing, ont été saisies lors de cette opération qui a été possible grâce aux services de renseignements algériens. En effet, ces derniers ont recoupé des informations faisant état d’une éventuelle intrusion, pendant le mois de Ramadhan, de terroristes depuis la Tunisie vers le territoire algérien.
A l’audition, le mis en cause n’a pas voulu parler, se faisant passer pour un sourd-muet. Et ce n’est que trois jours après qu’il a été identifié, grâce à sa photo, par ses acolytes qui purgent actuellement des peines dans les différentes prisons du pays.
Selon les premières informations, il s’agit de Kamel Ben Arbia, alias Abou Fida, émir de son état en Algérie et faisant partie des terroristes algériens retranchés avec leurs acolytes tunisiens dans le djebel Chaâmbi (Tunisie). Originaire d’El Oued, en bonne santé, ni sourd ni muet, il est activement recherché par les autorités tunisiennes et algériennes. Il fait partie d’un dangereux groupe de sept terroristes, tous fichés par les services des armées tunisienne et algérienne. Cette liste comporte les noms de ses acolytes dont Khaled Hamadi Chayeb, Ismaïl Ghrissi, Mahmoud Saad Hassine, Abdelghani Ouhichi, Ahmed Ben Ahmed Baccar et Mohamed Larbi Ben Massoud Ben Ali.
Exploité à bon escient, ce terroriste a fourni, aux services de la lutte antiterroriste, outre d’importants renseignements, des informations précieuses qui ont d’ores et déjà donné leurs fruits. Ce qui a permis aux unités de l’armée et des Douanes algériennes de saisir, en fin de semaine, à la frontière avec la Tunisie, une tonne de phosphate destinée à la fabrication de bombes artisanales. Confirmée par des sources sécuritaires, une opération de ratissage a été menée, dans la nuit de samedi à dimanche, dans la région désertique de Richa, dans la wilaya d’El Oued où un véhicule 4×4 type Toyota Station, qui transportait la marchandise, a été intercepté.
Malheureusement, les occupants de la voiture, des terroristes, ont réussi à prendre la fuite à la faveur de l’obscurité totale.
«Les militaires et les douaniers ont découvert dans le véhicule abandonné après une minutieuse fouille, outre une tonne de phosphate, du matériel spécialisé dans la fabrication de bombes artisanales, dont des détonateurs», expliquent nos sources, précisant que les révélations de l’émir Kamel Ben Arbia confirment qu’un groupe islamiste tunisien, appartenant à Al Qaîda au Maghreb islamique (AQMI), est toujours en activité sur la bande frontalière de la wilaya d’El Oued. «Il est spécialisé dans le trafic de phosphate pour la fabrication de bombes artisanales», confie la même source. Depuis plusieurs jours, les GGF sont en alerte maximale tout autant que les services de l’armée. Quant aux forces aériennes de la gendarmerie et de l’ANP, elles survolent pratiquement H24 le tracé frontalier.*El Watan-27.07.2013.
**Des armes récupérées à la frontière
Une mitrailleuse lourde 12,7mm, un fusil mitrailleur FM, un fusil à répétition ainsi qu’une importante quantité de munitions de différents calibres et un grand nombre de roquettes RPG7 ont été récupérés, mercredi passé, par l’armée à la frontière-est, selon un communiqué rendu public hier par l’ANP. «Lors d’une autre opération qualitative, un détachement de l’Armée nationale populaire au niveau de la 4e Région militaire, plus précisément dans la zone Massa Klim, In Azen à Djanet, a réussi à saisir, mercredi à 20h30, deux véhicules 4×4 à bord desquels se trouvait une importante quantité d’armes et de munitions», explique le communiqué. Ces opérations continues menées par les unités de l’armée reflètent, ajoute le même communiqué, la vigilance et la disponibilité pour protéger nos frontières. *El Watan-02.08.2013.
**Frontière algéro-tunisienne : Etat d’alerte
Un jeune présumé terroriste de nationalité algérienne a été arrêté, mercredi après-midi, par les services de sécurité tunisiens au poste-frontière Melloula, relevant de la délégation de Tabarka (Tunisie), alors qu’il s’apprêtait à regagner le pays à travers le poste Oum Tboul, commune d’El Kala, wilaya d’El Tarf.
Informées, les autorités algériennes ont procédé immédiatement à la fermeture momentanément de la frontière pour prévenir toute tentative d’intrusion d’autres terroristes. Selon les premières informations, l’Algérien de 43 ans était à bord d’un véhicule de tourisme de marque Renault Symbol. Le contrôle de routine, effectué par les douaniers tunisiens sous l’œil vigilant des militaires, a permis de découvrir une arme de poing, type pistolet automatique neuf millimètres, et une arme de guerre de marque kalachnikov, soigneusement enfouies dans le moteur du véhicule. Les douaniers tunisiens ont vite averti les militaires qui, immédiatement, ont mis hors d’état de nuire le présumé terroriste. Alerté, les éléments des services d’investigation et de recherche de la Garde nationale tunisienne ont immédiatement fait le déplacement pour récupérer le suspect et l’auditionner.
Cette opération intervient au lendemain de l’attentat terroriste ayant fait neuf morts parmi les commandos tunisiens au djebel Chaâmbi. Elle intervient également quelques jours après l’arrestation par les services de sécurité algériens d’un dangereux terroriste et émir, Kamel Ben Arbia alias Abou Fida, dans la wilaya d’El Oued, près de la frontière algéro-tunisienne. Outre son arrestation, deux armes chargées, dont une automatique et l’autre de poing ont été saisies lors de cette opération rendue possible grâce aux services de renseignement algériens. En effet, ces derniers ont recoupé des informations faisant état d’une éventuelle intrusion, pendant le mois de Ramadhan, de terroristes depuis la Tunisie vers le territoire algérien. A l’audition, le mis en cause n’a pas voulu parler, se faisant passer pour un sourd-muet. Et ce n’est que trois jours après qu’il a été identifié à travers sa photo par ses acolytes qui purgent actuellement des peines dans les différentes prisons du pays. Selon les premières informations, il s’agit de Kamel Ben Arbia, alias Abou Fida, émir de son état en Algérie et faisant partie des terroristes algériens retranchés avec leurs acolytes tunisiens dans le djebel Chaâmbi (Tunisie).
Originaire d’El Oued, en bonne santé, ni sourd ni muet, il était activement recherché par les autorités tunisiennes et algériennes. Il fait partie d’un dangereux groupe de sept terroristes fichés tous par les services des armées tunisienne et algérienne. Selon cette liste, ses acolytes sont Khaled Hamadi Chayeb ; Ismaïl Ghrissi ; Mahmoud Saad Hassine ; Abdelghani Ouhichi ; Ahmed Ben Ahmed Baccar et Mohamed Larbi Ben Massoud Ben Ali. Le jeune présumé «terroriste algérien» pourrait être l’un d’eux. Pour confirmer cette idée, les autorités tunisiennes et algériennes s’échangent continuellement des informations liées à cette personne pour s’assurer de son identité. Actuellement, la frontière est ouverte et la circulation des voyageurs se déroule normalement avec un contrôle poussé des passagers.*El Watan-02.08.2013.
**El Oued : le gang agresseur des camionneurs arrêté
Le procureur de la République près le tribunal de Guemmar, wilaya d’El Oued, a ordonné, hier, la mise sous mandat de dépôt de sept personnes, avons-nous appris de sources de la gendarmerie. Elles sont accusées d’association de malfaiteurs, agressions et vols.
La mise hors d’état de nuire de ce gang a été rendue possible grâce à un appel téléphonique sur le numéro vert (10 55) à 1h du matin d’un usager de la route, avisant le groupement territorial de la gendarmerie d’El Oued que des individus suspects sont à bord de trois véhicules, deux de marque Ibiza et l’autre de marque Renault Master. Ils étaient sur le point d’agresser un conducteur d’un camion de marque Chakman, qu’ils ont suivi d’El Oued jusqu’à la commune de Guemmar. Alertés, les gendarmes du barrage permanent érigé sur la RN48, au niveau du village Ghomra, commune Guemmar, ont intercepté les trois véhicules en question, à leur bord sept suspects, tous originaires de la ville de Barika (Batna).
Opérée par les gendarmes, la fouille minutieuse a permis de récupérer un montant de 578 000 DA, dissimulé dans l’un des véhicules, conduit par le nommé S. T., 28 ans. Interrogé sur la provenance de cette somme, le conducteur a déclaré que l’argent en question était destiné à l’acquisition d’un véhicule. Suite à l’enquête de la gendarmerie, il s’est avéré que le nommé N. M., conducteur d’un camion, a été victime d’un vol d’une somme de 566 000 DA, commis au niveau d’une station-service située dans la commune de Ouled Madhi (M’sila) par trois individus à bord d’un véhicule de couleur blanche. Dans le cadre des investigations, le propriétaire de la somme d’argent récupérée a été identifié. Il s’agit d’un commerçant qui a pu reconnaître le montant saisi, à travers des signes mis sur certains billets de banque. Ce qui a confirmé le vol et poussé le magistrat à les écrouer.*El Watan-26.07.2013.
**Les groupes Terroristes y sont signalés régulièrement
Bouira, nouveau QG d’AQMI ?
Deux terroristes parmi le groupe armé éliminé dans la nuit de vendredi à samedi à la sortie est de la ville de Sour El Ghozlane, au sud de Bouira, ont été identifiés par les services de sécurité.
En effet, les deux éléments identifiés sont considérés comme étant des lieutenants de Abdelmalek Droukdel, le chef d’Al Qaîda au Maghreb islamique (AQMI). Un émir figure, selon les premières informations, parmi les occupants du véhicule qui se dirigeait vers la wilaya de M’sila.
Il s’agit du dénommé Bourihan Rabah, alias Abou Abderrahmane, identifié, samedi dernier, grâce aux examens de son ADN, effectués à Alger. Ce dangereux terroriste est connu dans les maquis sous le nom de Si Yahia.
L’émir en question était responsable des relations interzonales d’AQMI, un nouveau poste au sein de cette organisation terroriste. Selon nos sources, Si Yahia, originaire de Boumerdès avait rejoint le maquis en 1999.
Un autre terroriste a été également identifié. Il s’agit de Lafi Lakhdar alias Abou El Walid El Touhami. Ce dernier serait un responsable de la communication en remplaçant de Salah Gasmi, alias Mohamed Abou Salah arrêté en 2012 à Chorfa à l’est de Bouira.
Relations interzonales, nouveau poste à AQMI
L’identification des deux autres terroristes est toujours en cours. Il est utile de rappeler que le groupe armé avait été mis hors d’état de nuire dans une embuscade tendue par une unité des forces spéciales au lieudit Khelifat à Sour El Ghozlane, après avoir été pris en filature par les services de renseignements depuis l’est de Boumerdès.
Cette opération a été rendue possible grâce aux renseignements faisant état d’un probable déplacement des lieutenants de Droukdel à bord d’un véhicule touristique. Des armes de guerre, des munitions, un chargement d’explosifs ont été récupérés au cours de cette opération.
Le groupe avait pour mission la mise en place d’une nouvelle stratégie afin de desserrer l’étau dans les maquis de la région qui s’étalent des monts des Bibans dans la wilaya de Bordj Bou Arréridj, de Tamelhat (Ahnif) et les monts de djebel Boukhil au nord de M’sila.
Certainement, la route empruntée et la direction choisie par le groupe éliminé laissent croire qu’il s’agirait là d’une mission bien déterminée ordonnée par le chef d’AQMI, visant à rétablir les contacts et les relations avec d’autres organisations terroristes des autres régions du Sud dirigées par Mokhtar Belmokhtar et la katibat Al Mouhadjiroun activant dans les maquis de Djebel Boukhil dans la wilaya de M’sila. Cependant, la présence des groupes terroristes est toujours d’actualité dans la région.
La wilaya de Bouira est devenue, ces dernières années, le QG d’AQMI.
Au niveau de Tamelhat et de Chréa dans les communes d’Ahnif et d’El Adjiba à l’est de Bouira, des sources évoquent la présence d’un groupe armé dont le nombre est estimé à une trentaine d’éléments.
Le numéro deux d’AQMI avait été arrêté à Bouira
Le 16 décembre de l’année écoulée, le numéro deux et également responsable de la communication de l’organisation Al Qaîda au Maghreb islamique (AQMI) avait été arrêté à Chorfa, à l’est de Bouira. Il s’agit de Salah Gasmi alias Mohamed Abou Salah, qui avait été arrêté par des agents du DRS qui ont agi sur la base d’informations précises faisant état de la présence du chargé de communication d’AQMI à Chorfa. Sans doute, l’arrestation du numéro deux d’AQMI a permis par la suite aux services de sécurité de mener des opérations avec beaucoup de précisions dont celle de samedi dernier. Il est utile de préciser qu’au niveau de la wilaya de Bouira, les groupes terroristes en activité ont vu leurs nombres en hausse.
Fuyant d’autres régions comme le sud de la wilaya de Tizi Ouzou et l’est de Boumerdès, toujours sous la pression de l’armée. *El Watan-22.07.2013.
**Un officier de l’ANP assassiné à Yakourène
Un militaire a été assassiné par un groupe terroriste, lundi, dans la commune de Yakourène, à une cinquantaine de kilomètres à l’est de Tizi Ouzou.
Cet officier de l’ANP est tombé dans le guet-apens, vers 17h, tendu par les assaillants sur le CW158 desservant le village Aït Aissi, précisent des sources locales qui ajoutent que la victime était à bord de son véhicule de marque Renault Clio avant d’être criblée de balles tirées par des islamistes armés qui ont, une fois leur sale besogne accomplie, pris la fuite vers la forêt environnante où, aussitôt informés, les troupes de l’ANP ont enclenché un vaste ratissage pour venir à bout des auteurs de cet attentat.
Toutefois, aucune information n’a filtré sur le bilan de cette opération. Le corps de la victime a été transporté à l’hôpital d’Azazga. Ce n’est pas la première fois que des éléments de l’ANP sont ciblés par les groupes terroristes à Yakourène où, en revanche, les forces de sécurité ont souvent mis hors d’état de nuire des éléments de l’ex-GSPC qui continuent d’écumer les maquis de cette région forestière. Il y a quelques semaines, un terroriste a été abattu dans un accrochage avec les forces de sécurité non loin du village Chaâra. Ce coup de filet a eu lieu quelques jours après l’élimination de quatre islamistes armés dans la commune d’Iflissen.*El Watan-31.07.2013.
*4 terroristes éliminés et 2 agents de la Sonatrach blessés dans un accrochage à Sour El Ghozlane.(Bouira)
Quatre éléments d’un groupe terroriste ont été abattus dans la nuit de vendredi 19 juillet 2013 vers 21h30 dans un accrochage entre une unité des forces spéciale de l’ANP et un groupe armé au niveau de la localité de Khelifat, distante de 5km au sud de la ville de Sour El Ghozlane, à une quarantaine de kilomètres au sud de Bouira, a-t-on appris de sources sécuritaires locales.
Des armes de guerre ont été récupérées à l’issue de de cette opération, ajoutent les mêmes sources. Un important groupe terroriste est pourchassé dans cette localité par les services de sécurité depuis plusieurs semaines où une base d’agents de sécurité de Sonatrach est implantée. Deux éléments chargés de la protection d’un gazoduc traversant la région, ont été blessés au cours de cet accrochage opposant les militaires au groupe terroriste. Leurs vie n’est pas en danger, confirme une source hospitalière. Les corps des terroristes abattus ont été déposés au niveau de la morgue du l’EPH de Sour El Ghozlane, a confirmé une source hospitalière.*El Watan-20.07.2013.
**Les autorités algériennes affirment qu’un groupe armé de 30 terroristes envisage d’attaquer les intérêts français, américains et algériens dans la région du Sahel.
Alger « avertit » Tunis et Tripoli
Selon la radio privée tunisienne, «Mosaïque FM», l’Algérie aurait envoyé des messages aux responsables de la sécurité en Tunisie et en Libye, leur demandant de maintenir le niveau élevé de surveillance des frontières entre leur pays et l’Algérie. Les autorités algériennes affirmant avoir reçu des informations sur la constitution d’un nouveau groupe armé constitué de 30 terroristes appartenant au bataillon, «Les signataires par le sang» et qu’ils envisagent d’effectuer des attaques contre les intérêts français, américains et algériens dans la région du Sahel. La radio tunisienne a également indiqué toujours selon des sources algériennes impliquées dans le dossier de lutte contre le terrorisme, que les terroristes ont été libérés de la prison de Niamey, au Niger, au cours d’une attaque du bataillon des «signataires par le sang», le mois de Juin de l’année dernière, en coordination avec le Mujao (Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest). Le groupe composé d’un certain nombre de terroristes de différentes nationalités, se déplacerait au nord du Mali, au sud de la Libye et près de la frontière Sud de la Tunisie.
Selon la source algérienne ajoute Mosaïque FM, ce groupe terroriste envisage de mener des attaques terroristes contre des cibles françaises et américaines en Algérie, en Libye et en Tunisie, en réponse aux opérations militaires françaises dans le nord du Mali. Les mêmes sources ont affirmé à Mosaïque FM que les services de sécurité algériens ont augmenté le degré de vigilance et de surveillance à la frontière avec le Mali, la Libye et la Tunisie pour empêcher toute tentative d’infiltration sur le territoire algérien.
Dans une interview sur le site d’al arabya un expert sur les mouvements islamistes religieux, Aliya Alani a indiqué que l’avertissement des autorités algériennes sur la préparation des actions d’Al Qaîda dans la région est en relation avec l’infiltration dans le territoire algérien des terroristes responsables de l’opération de In Aménas. Cette alerte a précédé tous les rapports de sécurité effectués par les chancelleries étrangères sur la menace de l’Aqmi et le danger de ce groupe sur les intérêts des occidentaux dans la région. L’expert Alani a indiqué également que les révolutions arabes qui se maintiennent encore dans certains pays d’Afrique du Nord ne facilitent pas la concentration dans la lutte contre le terrorisme dans le Maghreb et le Sahel.
Le mois de juin dernier, la presse algérienne avait révélé des informations sur la préparation de l’attaque de Tinguentourine. Elle révélait qu’un premier télégramme évoquant une «menace terroriste imminente» était parvenu au siège de la 4e Région militaire de Ouargla. A l’époque, plus de 60 éléments armés du Mujao et des hommes de Belmokhtar avaient en effet quitté leur campement d’Aguelhok au nord du Mali pour une destination inconnue, alors que d’autres rapports signalaient une reprise des activités du mouvement de Bencheneb près de la frontière libyenne. Malgré la vigilance des forces de sécurité algériennes dans le Sud à l’époque, cela n’a pas empêché l’attaque d’envergure de Tinguentourine. Aujourd’hui plus que jamais, la menace terroriste est toujours aussi forte sur les frontières Sud-Est du pays.*L’Expression-17.07.2013.
**14 terroristes abattus en 48 heures à Bouira et Tamanrasset, au niveau de la localité de Tinzaouatine
Des milliers de soldats sont mobilisés de jour comme de nuit, que ce soit au niveau des maquis ou au niveau des frontières.
Pas de répit pour les forces de sécurité! Faisant suite à leur engagement, elles font de la lutte antiterroriste leur priorité principale. Ainsi, pas moins de 14 terroristes ont été abattus, alors que deux autres ont été arrêtés durant les dernières 48 heures dans trois opérations distinctes qui interviennent au lendemain des déclarations du ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales Daho Ould Kabilia, selon lesquelles les mesures sécuritaires prises pour le mois du Ramadhan seront les mêmes que celles en vigueur actuellement.
Des mesures que même si elles demeurent analogues donnent des résultats probants faisant état de la neutralisation de sept terroristes près du tracé frontalier avec le Mali. Les forces des GGF qui avaient agi sur la base de renseignements, ont coordonné leur action avec des unités spéciales de l’ANP pour dresser une embuscade aux groupes terroristes en provenance du Mali.
Les assaillants, selon des sources très au fait du contexte sécuritaire, projetaient de marquer un début de Ramadhan sanglant. Cependant, la vigilance des services de sécurité a prévalu sur les méditations subversives d’Al Qaîda au Maghreb islamique. Surpris par le dispositif mis en place par les forces de sécurité, qui ont mobilisé des forces héliportées, les sept terroristes qui semblent être tous des Maliens ont tenté d’échapper à l’encerclement des militaires, mais seront rattrapés par les tirs des hélicoptères. L’accrochage qui s’ensuivait a permis la neutralisation des sept criminels.
Une importante quantité d’armes et de munitions a été saisie en la circonstance par les services de sécurité. Nos sources précisent que cette action a été préparée sur la base du renseignement opérationnel sur un sol désertique, à Tamanrasset, au niveau de la localité de Tinzaouatine. Les terroristes, ajoutent les mêmes sources, étaient à bord de deux véhicules tout-terrain. Le groupe avait pour mission de préparer le terrain pour des attentats contre des bases et postes militaires durant le mois de Ramadhan.
Dans une opération similaire, deux terroristes affiliés à ce qu’on appelle le Mujao, ont été arrêtés en possession d’une quantité d’explosifs au niveau des frontières algéro-libyennes. Ces explosifs étaient destinés également à des attentats contre les bases pétrolières à Hassi Messaoud. Des sources concordantes confirment, par ailleurs, que sept autres terroristes ont été abattus dans la nuit de samedi à dimanche dernier sur les hauteurs de Chréa, à El Ajiba, située à une quarantaine de kilomètres de la wilaya de Bouira. Les terroristes ont été, avant leur neutralisation, localisés par les forces de sécurité qui progresseront de nuit vers la position des criminels.
Les injonctions des militaires lancées aux terroristes pour se rendre n’ont pas abouti. Les terroristes ont tenté d’user de leurs armes, mais la riposte leur sera fatale. Le groupe sera entièrement anéanti et ses armes récupérées. Des milliers de soldats sont mobilisés de jour comme de nuit, que ce soit au niveau des maquis ou au niveau des frontières.
Ils procéderont à préserver l’intégrité territoriale durant le mois du Ramadhan avec le même rythme et la même cadence que les autres jours. Faisant face à la menace terroriste, ces mêmes forces sont confrontées à la contrebande et aux narcotrafiquants auxquels s’ajoutent le trafic d’armes, de munitions et des explosifs, ainsi que les tentatives d’infiltration. Un début de Ramadhan qui s’annonce a priori chaud.*L’Expression-09.07.2013.
**Khenchela-commune de Chechar :
Un journaliste algérien tué dans l’explosion d’une bombe artisanale enfouie sous terre
Le quotidien arabophone El Bilad annonce la mort de l’un de ses journalistes, provoquée par une bombe dans la commune de Chechar. Agé de 26 ans, Toumi Amine est décédé ce vendredi 12 juillet 2013 aux alentours de 2h du matin.
Dans la nuit de jeudi à vendredi, le jeune homme et quatre de ses amis étaient sur la route, revenant d’une partie de pêche. Vers deux heures du matin, une bombe artisanale a explosé au moment à l’endroit où passait leur voiture. L’accident a eu lieu dans la commune de Chechar, située dans la wilaya de Khenchela, à l’est du pays.
L’explosion a provoqué la mort de Toumi Amine, correspondant local du journal El Bilad, et de l’un de ses amis. Les trois autres personnes présentes dans le véhicule ont quant à elles étaient blessées.
Le journal soupçonne les terroristes présents dans les Aurès d’être à l’origine de la mort de leur journaliste. « La région est connue pour la présence d’éléments terroristes qui posent des bombes le long des routes, visant les forces de sécurité ou les citoyens », peut-on lire sur le site internet d’El Bilad. *algerie-focus.com.2013/07/12/
**Magistrale opération des forces de l’ANP
10 terroristes éliminés en Kabylie
Ces opérations ont été menées à Tizi Ouzou, précisément à Aghribs, Mizrana, Boumerdès et Bouira. Coup dur pour Al Qaîda en Kabylie. Pris dans l’étau des services de sécurité, les éléments de cette nébuleuse terroriste sont sur le point d’être décimés.
Les unités de l’Armée nationale populaire (ANP), chargées de la lutte antiterroriste ont réussi, dans deux opérations menées durant la nuit de mardi dernier, (avant-hier, Ndlr) à éliminer sept criminels et la récupération de six armes automatiques.
C’est ce qu’a indiqué, hier, un communiqué du ministère de la Défense nationale transmis à notre rédaction. Selon le communiqué, la première opération qui s’est déroulée à Aghribs (Tizi Ouzou) s’est soldée par l’élimination de quatre terroristes et la récupération de trois fusils de type kalachnikov.
Durant la seconde opération, ajoute la même source, trois autres sanguinaires ont été abattus et trois armes automatiques récupérées ainsi qu’une importante quantité de munitions. Cette seconde opération a été menée dans la région de Bouhmidane, située entre les wilayas de Boumerdès et Bouira.
«A travers ces deux opérations menées avec succès, l’Armée nationale populaire réitère sa fermeté et l’engagement irrévocable de ses unités à poursuivre sans relâche la lutte antiterroriste sur l’ensemble du territoire national pour anéantir tout agissement menaçant la sécurité du pays et la quiétude des citoyens», lit-on dans le communiqué du MDN.
L’axe Mizrana-Boumerdès
D’autre part, trois autres terroristes ont été abattus la nuit de mardi à mercredi à Mizrana, une commune située à une cinquantaine de kilomètres au nord du chef-lieu de la wilaya de Tizi Ouzou.
Suite à des informations faisant état de la présence suspecte d’individus dans les parages, les forces de sécurité ont tendu une embuscade qui a abouti à leur élimination après un violent accrochage. Trois armes de type kalachnikov ont également été récupérées.
L’accrochage, qui a duré près de deux heures, s’est soldé par la mort de deux militaires. La riposte du groupe terroriste composé, vraisemblablement de plus d’une dizaine d’individus lourdement armés, a été d’une grande violence. Hier, les opérations de ratissage déclenchées se poursuivaient encore.
Le massif forestier est encerclé par les forces de sécurité qui ont vraisemblablement serré l’étau sur les éléments terroristes qui ont réussi à s’exfiltrer de l’embuscade. Les corps des trois terroristes se trouvent actuellement au niveau de la morgue du chu de la ville de Tizi Ouzou pour les besoins d’identification.
A signaler, par ailleurs, que la région littorale qui se trouve au milieu d’un massif forestier densément boisé a connu une période d’accalmie qui a suivi une décennie d’horreur terroriste. Mais, ces derniers mois, l’activité terroriste commence à réapparaître. Plusieurs attentats ont été perpétrés rien qu’en ce début de l’année alors que les forces de sécurité, basées dans la région, ont abattu près d’une vingtaine de terroristes dans la même période.
Au début de l’année, le 29 janvier dans la nuit, un terroriste a été abattu près du village de Mazer situé justement dans le massif forestier du Mizrana. Son arme a également été récupérée. L’élimination de ce terroriste sera suivie de plusieurs autres opérations durant les mois de mars et avril.
L’axe Mizrana-Boumerdès semble être privilégié par ces groupes terroristes qui tentent de se réinstaller dans ce massif forestier très boisé qui fait jonction entre la Kabylie et la capitale via la RN24 fermée en 2002 et rouverte en 2012 à cause de l’activité terroriste.
En mars dernier, un émir sera en effet abattu à Makouda, commune qui fait partie de ce massif, avec trois de ses acolytes. Le corps de Saïd Badache sera identifié au CHU de Tizi Ouzou, quelques jours plus tard.
Cet émir est originaire de Dellys et serait derrière l’attaque où ont été tués 14 militaires le 15 avril 2011.
Le 23 du mois d’avril dernier, un terroriste a été abattu dans la même région, à Iflissen dans une embuscade tendue par les forces de sécurité.
Après identification au CHU Nédir de Tizi Ouzou, l’enquête de la police scientifique établira que c’est le corps de l’émir de la sériat de Timizart, Bouayache Ammour. Originaire de Médéa, le terroriste âgé de 45 ans serait derrière plusieurs attaques ayant visé les forces de sécurité dans sa zone qui s’étend de Ouaguenoun, Azeffoun, Azazga et Aghribs.
Plusieurs revers
Ce n’est pas le premier revers que subissent les terroristes en Kabylie depuis ces derniers mois.
L’année 2013, précisément, le 1er janvier, sept terroristes ont été abattus à Boumerdès, par des unités de l’ANP, suite à une opération de recherche effectuée dans la région de Boulezazen dans la localité d’Oued Bahara.
Un mois plus, le 23 février, une autre opération spectaculaire, menée toujours par les forces de l’ANP, a conduit à l’élimination de 12 terroristes à Chlef et à Boumerdès dans deux opérations distinctes durant lesquelles une importante quantité de munitions a été récupérée.
Acculée dans ses derniers retranchements Aqmi accuse de grandes pertes dans ses rangs. Rien que pour l’année 2012, le bilan des pertes a été lourd: pas moins de 193 terroristes ont été abattus et 230 autres individus accusés de soutien logistique aux terroristes ont été arrêtés.
Ces terroristes ont été éliminés, notamment à Bouira, Boumerdès, Bordj Bou Arréridj, Tébessa, Tipasa, Aïn Defla, Tissemselt, Médéa, Blida,Al Bayadh, Annaba, Constantine, Tizi Ouzou, Jijel, Skikda, Batna, Khenchela, Sidi Bel Abbès.
Par ailleurs, 41 islamistes armés se sont rendus aux services de sécurité et parmi eux des émirs. Al Qaîda compte ses morts, la peur a réellement changé de camp en 2012. Parallèlement, les activités terroristes ont été fortement réduites. Même si Al Qaîda a fait une tentative d’attaque à Alger.
Des sources crédibles rapportent que les services de sécurité ont déjoué des attaques spectaculaires au niveau de la capitale.
Les terroristes avaient, notamment projeté de commettre un attentat kamikaze contre le siège de l’APN et d’enlever des touristes étrangers. Si l’ANP mène des actions sur le front interne, les zones frontalières n’ont pas été abandonnées pour autant.
Ainsi, au moins 40 éléments d’Aqmi, qui cherchaient à s’infiltrer en territoire algérien pour y commettre des attaques, ont été arrêtés aux frontières algéro-libyennes et tunisiennes.
Pour ces dernières, les opérations de l’armée tunisienne se poursuivent toujours sur les hauteurs du mont Chaâmbi à Kasserine, à 25 km de la frontière algérienne. A ce niveau, les combats font rage.*L’Expression-09.05.2013.
**Sept terroristes éliminés à Tizi Ouzou et Boumerdes
Sept terroristes ont été éliminés par les forces de l’ANP dans deux opérations menées dans la région d’Iflissen à Tizi Ouzou et de Keddara à Boumerdes.
Quatre éléments d’un groupe terroriste ont été abattus mardi 7 mai 2013 vers 20h30 dans une embuscade tendue par l’ANP dans un maquis près du village Timliline, dans la commune d’Iflissen, à une cinquantaine de kilomètres au nord de Tizi Ouzou, a-t-on appris de sources locales.
Trois militaires ont été blessés lors de cette opération, indique-t-on de mêmes sources. Quatre armes automatiques de type kalachnikov ont été récupérées à l’issue du violent accrochage, ajoute-t-on également.
Un important groupe terroriste est pourchassé dans cette localité par les services de sécurité depuis plusieurs semaines. Un terroriste avait été abattu et un militaire a été blessé lors d’une précédente embuscade tendue par les éléments de l’ANP dans ces maquis considérés encore comme un repaire des islamistes armés.
Trois terroristes abattus dans les maquis de Keddara
Trois terroristes ont été éliminés au cours d’une opération de ratissage menée par les forces de l’ANP mardi dans les maquis de Keddara, à 30 km au sud de Boumerdès, a-t-on appris de source locale. Les cadavres des trois sanguinaires ont été acheminés mercredi vers la morgue de l’hôpital de Thénia pour identification.
Trois armes automatiques ont été récupérées par les forces de sécurité à l’issue de l’opération, a indiqué la même source. Les terroristes mis hors d’état de nuire seraient ceux qui avaient perpétré l’attentat de lundi dernier dans la région. Un attentat qui s’est soldé, pour rappel, par deux morts et trois blessés parmi les agents de sécurité d’une carrière d’agrégats sise sur les hauteurs de la localité. Au total, 12 terroristes ont été neutralisés dans la région de Boumerdes depuis le début de l’année en cours après. *El Watan-08.05.2013.
**la police algérienne est la 5eme meilleure au monde, selon interpol
L’inspecteur régionale du corps sécuritaire pour l’est du pays, Mohamed Belaifa, a déclaré, le mardi 25 juin 2013, lors d’une conférence de presse à Jijel pour clôturer les journées d’information sur la Direction générale de la Sûreté Nationale, que les forces de l’ordre algériennes ont été classées par Interpol au 5ème au rang des polices du monde.
Ce haut responsable de la sûreté nationale qualifie ce classement de « tout à fait mérité », mettant en exergue « l’efficacité de la police algérienne sur le terrain et les efforts qu’elle déploie pour se développer et se moderniser ». Au cours de cette conférence de presse, Zinedine-Farid Bencheikh, chef de la sûreté de la wilaya de Jijel, est intervenu afin d’ajouter que la police algérienne représente le continent Africain pour la 3ème année consécutive mais aussi que la police scientifique algérienne est classée deuxième en Afrique, devancée seulement par l’Afrique du Sud. Ces deux responsables ont aussi tenu à mettre en valeur « la grande efficacité des jeunes éléments de la Sûreté nationale » ainsi que leur « solide formation dans les différents domaines de lutte contre la criminalité ».
La police algérienne, qui jouit de plus en plus de responsabilités ces dernières années, notamment avec sa nomination au comité exécutif d’Interpol pour la région Afrique, communique de plus en plus, par exemple via sa page facebook, surtout pour les campagnes de recrutement. Cependant, ce métier ne fait pas tant rêver les jeunes, pour l’instant, à en croire le nombre de candidats.**algerie-focus-27.06.2013
.** des avantages sociaux pour les policiers, tels que l’accès au logement et diverses primes.
plus de 25.000 logements au profit des agents de la DGSN.
40.000 da de prime pour les policiers dont les enfants ont obtenu le bac
La direction générale de la Sûreté nationale veut mettre ses agents dans de bonnes conditions sociales. La DGSN veut faire d’une pierre deux coups : donner de meilleures conditions de vie à ses agents et les mettre à l’abri du besoin et de la tentation.
Le Directeur général de la Sûreté nationale, le Général-Major Abdelghani Hamel, a indiqué, lors d’une interview accordée mercredi au quotidien arabophone Echourouk, que son administration vise à « mettre les policiers dans de bonnes conditions » à travers notamment des avantages sociaux, tels que l’accès au logement et diverses primes. Ainsi, la DGSN a prévu, pour les mois à venir, de construire plus de 25000 logements au profit des agents de la DGSN. 10 000 autres habitations ont déjà été distribuées.
En plus de ces « avantages », la direction des œuvres sociales de la Sûreté nationale prévoit des « aides » et primes diverses. Il s’agit par exemple d’une prime allant de 10 000 à 40 000 DA pour les fonctionnaires dont les enfants ont obtenu le baccalauréat, selon les mentions. Les policiers qui se marient bénéficient également d’une prime de 150 000 DA.
L’autre grand avantage accordé aux policiers concerne les agents qui travaillent dans le Sud. Ces derniers bénéficient d’une prime à hauteur de 40 à 50% du salaire de base. Mieux encore, les policiers ont un abattement de 50% sur l’Impôt sur le revenu global (IRG). Un avantage qui n’est pas accordé aux autres fonctionnaires de l’Etat, notamment les médecins.
La DGSN prévoit, selon Abdelghani Hamel, de porter le nombre de policiers à 200 mille agents d’ici 2015. Le nombre actuel de policiers est de près de 180 mille agents. La police a entrepris, il y a quelques jours une campagne de recrutements de personnels civils assimilés dans les régions du Sud du pays. En quelques jours, 12 mile jeunes ont été recrutés lors de portes ouvertes organisées par la DGSN dans certaines villes du Sud.*El Watan-03.07.2013.+ A.F
**un numero vert pour dénoncer les comportements irrespectueux des policiers
La DGSN a apparemment décidé de nettoyer devant sa porte. Les responsables de la Sûreté nationale auraient décidé de sévir contre les policiers qui ne respecteraient pas les citoyens dans les barrages routiers. D’après le quotidien arabophone Echourouk, la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) a décidé d’envoyer, dès la semaine prochaine, des commissions d’inspection pour surveiller l’attitude des policiers dans les barrages routiers et autres lieux publics. Les inspecteurs de la police s’intéresseront notamment au degré d’application des consignes de la direction, de l’habillement et du comportement des agents de la police. Par ailleurs, il est désormais interdit aux policiers d’utiliser leurs téléphones portables lorsqu’ils sont en service. La DGSN a mis également en place un numéro vert (115) à travers lequel des citoyens peuvent se plaindre d’un comportement jugé indélicat ou irrespectueux d’un policier pendant les contrôles effectués au cours des barrages routiers. Une autre circulaire, signée par Abdelghani Hamel, le premier responsable de la DGSN, enjoint également les policiers de cesser les harcèlements que subissent les femmes au volant de la part de certains policiers. Ce comportement est devenu de plus en plus inquiétant ces derniers temps. *algerie-focus-16.05.2013
**des policiers sommes de s’expliquer sur l’origine de leur richesse
Les policiers «riches» doivent s’expliquer sur l’origine de leur argent. Selon une information parue dimanche dans les colonnes du quotidien arabophone El Khabar, la Direction générale de la police nationale (DGSN) vient d’ordonner une enquête contre les agents et officiers de la police qui ont acquis, voitures, logements, terrains et affichent des signes de richesse.
Désormais, ces policiers devraient justifier l’origine de leur patrimoine. Les responsables de la police ont décidé ainsi de mener une bataille contre l’enrichissement illicite. Dans le cas où le policier en question ne soit pas convaincant en ce qui concerne l’origine de sa richesse, il sera poursuivi en justice. La DGSN espère, ainsi, combattre surtout la corruption. Ces dernières années, plusieurs cadres de la police ont été impliqués dans ces affaires louches. Certains d’entre eux se sont retrouvés en prison.
C’est face à la prolifération de ce phénomène, au sein de la police, que son premier responsable, le général major Abdelghani Hamel, a décidé de mener une campagne de « moralisation ». Celui-ci a insisté enfin sur la lutte contre la corruption en n’épargnant personne quelque soit son grade. Il faut dire que, comme dans tous les autres secteurs, de plus en plus d’Algériens n’ont plus «honte» à exhiber leur richesse.*algerie-focus-02.06.2013
*3 militaires tués lors d’une opération de ratissage à Ahnif et Sidi Yahia (Bouira)
Lourd bilan dans les rangs de l’ANP en opération de ratissage lancée depuis jeudi dernier dans les maquis de Tamelaht relevant de la commune d’Ahnif, 40km à l’est de Bouira. Trois militaires ont été tués dans la nuit de mardi dernier au cours d’un violent accrochage opposant des unités d’élite de l’armée nationale et un groupe terroriste, dans la vaste forêt de cette région, selon une source sécuritaire.
Les militaires engagés dans cette opération de ratissage ont utilisé de gros moyens dont des hélicoptères. L’opération de ratissage s’est intensifiée depuis hier mercredi. Les militaires, épaulés par d’autres corps des forces de sécurité, sont sur le pied de guerre pour traquer le groupe terroriste dans cette zone de repli, connue pour être le fief des terroristes.
Le groupe terroriste ciblé par cette opération est composé, selon nos informations de plusieurs éléments. Il est toujours encerclé par l’armée qui a mobilisé du matériel lourd, y compris des hélicoptères qui continuent de bombarder ces maquis en vue de déloger les sanguinaires. Un vaste périmètre est également bouclé. Par ailleurs, une autre opération de ratissage a été lancée depuis ce matin (jeudi) du côté des maquis de la localité de Sidi Yahia dans la région de Ain Bessem à l’ouest de Bouira.
Les militaires en renforts ont bouclé tous les accès vers les monts de cette région. Ces deux opérations qui se poursuivent visent, précisent nos sources, à attaquer les bases arrière des groupes terroristes toujours en activité.*El Watan-16.05.2013.
**Un terroriste abattu à Iflissen-Tizi ouzou
L’islamiste armé éliminé, mercredi, 24 avril 2013, par les forces spéciales de l’ANP, dans une opération de ratissage dans la commune d’Iflissen, à 50 kilomètres au nord de Tizi Ouzou, était un émir de l’ex GSPC.
Il a été identifié comme le responsable des groupes terroristes qui activent dans la région nord-est de la wilaya de Tizi Ouzou. Il s’agit de Bouayache Aamour qui était âgé d’une quarantaine d’années.
Il est monté au maquis, selon des informations recueillies auprès des sources concordantes, au milieu de la décennie 90. Ce chef terroriste est originaire de la wilaya de Médéa.
Notons que depuis la mise hors d’état de nuire de l’émir de la zone de Beni Douala, Ramdane Mohand Ouramdane, alias El Khechakhach, et de l’un de ses adjoints, le 2 janvier 2012, les forces de sécurité ont réussi à venir à bout de plusieurs autres chefs terroristes qui écumaient les maquis de la Kabylie, comme Bekaï Boualem, alias Khaled EL Mig, chargé des relations extérieures au sein de l’ex GSPC, qui a été éliminé, en octobre dernier, à Yakourène.
Quelques semaines plus tard, un autre adjoint d’Abdelmalek Droukdel, a été abattu dans la commune d’Adekar, à la limite entre la wilaya de Bejaia et Tizi-Ouzou.
Il s’agit de Cheikh Nacer qui avait été abattu avec deux de ses acolytes dans une embuscade tendue par des militaires. Un autre émir de l’ex GSPC a été mis hors d’état de nuire, fin mars dernier, dans une opération des forces de sécurité dans la commune de Makouda, à 20 kilomètres au nord de Tizi Ouzou.*EL Watan-26.04.2013.
**Attentat près de Teniet El Had (Tissemsilt)
Selon une source sécuritaire, un groupe de terroristes dont le nombre reste inconnu a fait exploser samedi 20.04.2013-aux environs de 17 heures trente minutes, au lieu dit Sidi Berradjaa à quelques encablures de Teniet-El-Had au nord de Tissemsilt, une bombe lors du passage d’un convoi de la gendarmerie nationale dans une région forestière causant des blessures à trois gendarmes. La même source a précisé que le camion qui transportait des gendarmes pour une sortie de routine a sauté sur un engin explosif dissimulé sur son chemin, bilan, trois blessés graves qui avaient nécessité leur transfert vers l’hôpital de la ville d’Oran, d’autre part, une autre source non officielle nous a confirmé que les gendarmes étaient en mission pour escorter des ressortissants italiens de la wilaya d’Ain-Defla vers El-Bayadh et c’est en traversant le territoire de la wilaya de Tissemsilt que le groupe terroriste leur avait tiré des projectiles « Habhabe » dont l’un a touché un des véhicules de la gendarmerie nationale affirme la même source.*reflexiondz.net-22.04.2013.
**Neuf terroristes abattus aux frontières algériennes du Sud.
De nationalités libyenne, nigérienne, burkinabée et malienne, ces terroristes ont tenté de s’infiltrer dans le territoire algérien.
La foudre s’abat sur les terroristes tentés par l’aventure de s’ap- procher aux frontières algériennes du Sud.
Une magistrale opération vient d’être réussie par les éléments de l’ANP. Neuf terroristes au moins ont été abattus par les forces de sécurité à la frontières algéro-maliennes lundi derniers, rapportent des sources bien informées.
De nationalités différentes, ces terroristes tenaient de s’infiltrer dans le territoire algérien à bord de deux véhicules tout-terrain.
Les mêmes sources précisent qu’avant l’arrivée des forces héliportées, l’accrochage entre les éléments de l’ANP et le groupe terroriste identifié comme une phalange du Mujao, aurait duré plus d’une heure.
Les terroristes sont d’origine libyenne, nigérienne, burkinabé et malienne. C’est au niveau de la région de Disdérine, connu aussi sous le nom du triangle frontalier entre l’Algérie, Mali et Mauritanie, que cette action a eu lieu.
Les forces de l’Armée nationale populaire avaient agi sur la base de renseignements. Nos sources confient que de la littérature subversive, de la documentation sur Al Qaîda au Maghreb islamique et une importante somme d’argent en devises africaines ont été récupérées. Nos sources sont catégoriques quant aux insertions de ce groupe anéantis: il aurait un lien direct avec les terroristes qui ont été chargés le transférer les diplomates enlevés depuis le nord du Mali vers le Sahara mauritanien. Par ailleurs, et sur la base de renseignements, un autre terroriste de nationalité tunisienne a été arrêté à Sakiet Sidi Youcef à la frontière algéro-tunisienne, par les services de sécurité tunisiens qui concordent les renseignements collectés avec leurs homologues algériens.
Un autre a été abattu au niveau de la frontière sud-est non loin de Tébessa. Ces résultats probants accomplis par l’ANP, interviennent avec la neutralisation de trois terroristes abattus en début de semaine à Tizi-Ouzou. Il s’agit de l’emir qui dirigeait la seriat Otman Ben Affane, qui répond au nom de Baâdache Saïd, âgé de 40 ans et de deux de ces collaborateurs, Amrouche Noueddine, 24 ans, et Masrour Karim, 33 ans.
Cela concourt également avec l’identification de deux terroristes canadiens impliqués dans l’attaque contre la base de vie du site gazier de Tiguentourine à In Amenas, abattus lors de l’assaut des forces spéciales pour libérer les otages.
L’ANP, ne fait plus face à un terrorisme local, mais affronte des mercenaires internationaux qui n’obéissent qu’au dollar.
Sous la bannière d’Al Qaîda au Maghreb islamique, ceux là tentent depuis 2011 d’infiltrer le sol algérien en profitant du chaos instauré en Libye pour s’y installer et s’assurer une base arrière.
L’épreuve terrible à laquelle fait face l’Armée Nationale Populaire est gérée dans des conditions extrêmement complexes, mais avec un dévouement et une détermination exemplaire. L’opération de Tiguentourine est la plus grande démonstration des performances de l’ANP qui, en peu de temps réussissait, en janvier dernier, un assaut spectaculaire avec un minimum de pertes humaines contre la plus grande prise d’otages de l’histoire.
Une opération qui, à ne pas en douter, aux ennemis que l’Algérie ne négocie pas avec les terroristes et ne cède pas au chantage. La lutte est sans répit, et elle ne compte que sur l’expérience et les compétences des forces armées. *L’Expression-04.04.2013.
**Deux agents de sécurité tués et trois autres blessés dans une attaque terroriste à Keddara (Boumerdès)
Deux agents de sécurité d’une carrière d’agrégats ont été tués et deux autres blessés par un groupe terroriste, lundi vers 20h, sur les hauteurs de Keddara, à 30 km au sud de Boumerdès. Selon des sources locales, l’attaque a été perpétrée par un groupe d’une dizaine d’individus armés. Ces derniers ont ciblé les agents de sécurité de ladite carrière d’agrégats d’Azrou en tuant deux parmi eux sur le coup.
Les assaillants ont pris la fuite peu après la riposte énergique des soldats de l’ANP, dont le campement se trouant non loin de la carrière, ajoutent nos sources. Le dernier attentat commis dans la région remonte au mois de mais 2012, et s’est soldée par la mort de deux officiers de l’ANP. Il est à rappeler que 9 terroristes ont été abattus au début de l’année en cours par les forces de sécurité dans les maquis de région. *El Watan-07.05.2013.
**Nouvelles stratégies sécuritaires au Grand-Sud
pour lutter contre la contrebande et le crime organisé
Les récentes visites du patron de la DGSN à Ouargla et du chef d’état-major de l’ANP à Tamanrasset, il y a quelques semaines, reflètent les inquiétudes au sommet du pouvoir quant à l’instabilité dans le Grand-Sud.
La DGSN a décidé d’ouvrir deux écoles de police à Ouargla et à Tamanrasset pour encourager les jeunes du Sud à rejoindre ses rangs, alors que l’ANP à inauguré, il y a quelques années déjà, un centre d’entraînement d’infanterie spécifique au combat dans le Sahara, à In Mguel (wilaya de Tamanrasset) pour former le maximum de militaires issus des régions sud. Car, selon des officiers à la retraite, le Grand-Sud nécessite le déploiement de quelque 10 000 nouveaux gendarmes, militaires et policiers. Sans compter qu’il faudra aussi ouvrir des aéroports militaires et mettre sur pied des brigades mobiles de la police judiciaire pour lutter contre la contrebande et le crime organisé le long des 3777 km de frontières (plus que les frontières entre les Etats-Unis et le Mexique, 3169 km), jugées peu sécurisées.
D’autant que la guerre en Libye a déjà mobilisé des forces pour surveiller les 982 km de frontières avec le voisin, fragilisées par l’instabilité au Mali (1376 km). C’est ce qui a provoqué une réunion, en mars dernier, présidée par le chef de l’Etat, rassemblant de hauts responsables de l’armée, des services de renseignements, de la police et de la gendarmerie. Il a été décidé, d’abord, d’augmenter les effectifs dans les régions Sud, tous corps confondus, de se doter de matériel de surveillance aérienne, d’installer des pistes d’atterrissage pour les hélicoptères et les avions de détection et enfin, de renforcer la coordination entre les différentes forces de sécurité à long terme à travers le lancement de centres de formation et des bureaux de sélection d’officiers du Sud. L’autre objectif est à caractère social, afin de résorber le chômage et de fixer les populations sur place. En six mois, à titre d’exemple, 1500 militaires sont sortis formés du centre d’entraînement de In Mguel.
La stratégie est donc de compter sur les éléments issus de ces régions sud pour lutter contre la criminalité et le terrorisme, car cette mission est plus difficile concernant des militaires ou des policiers venant du Nord vu qu’ils ne connaissent ni la nature du terrain ni les subtilités sociales du Grand-Sud. D’ailleurs, l’ANP et la gendarmerie mobilisent déjà des éléments assimilés du Sud en tant que guides, alors que les garde-frontières déploient des gardes communaux issus des régions sahariennes.*El Watan-26.04.2013.
**Scandale des faux détecteurs d’explosifs vendus par un fournisseur londonien
L’Algérie a-t-elle aussi acheté de faux détecteurs de bombes auprès d’un fournisseur londonien qui a fourgué des «jouets» à de grands pays comme les Etats-Unis, le Canada, le Japon, la Belgique et le Mexique. De sources militaires, notre pays a bel et bien acheté des détecteurs d’explosifs de type Advanced Detecting Equipment (ADE 651) qui sont utilisés par les éléments de l’ANP, de la Gendarmerie et de la Sûreté nationales.
La condamnation de l’homme d’affaires britannique James McCormick à dix ans de prison par un tribunal londonien a fait l’effet d’une bombe dans plusieurs pays. En Algérie aussi. Car cet homme d’affaires a été emprisonné pour avoir vendu de faux détecteurs d’explosifs à une dizaine de pays. Des appareils de détection de produits explosifs et de bombes ont été acquis par l’Algérie après les fameux attentats à la bombe ayant ciblé, le 11 avril 2007, le Palais du gouvernement et, le 11 décembre de la même année, le siège du Conseil constitutionnel et la représentation des Nations unies à Alger. Bien qu’on ne connaisse pas leurs caractéristiques, ces équipements dits de détection avancée, actuellement utilisés dans les barrages de police et de gendarmerie, sont censés être d’une technologie théoriquement identique à la description des produits fournis par ce Britannique à ses nombreux clients.
Ces appareils qu’on voit partout entre les mains des policiers fonctionnent-ils réellement ? Sont-ils utiles ? Nombreux sont ces Algériens qui se posent cette question et veulent connaître l’origine et la qualité du matériel acquis ces six dernières années par notre pays pour faire face au risque d’attentats à l’explosif. L’Algérie a-t-elle aussi acheté de faux détecteurs de bombes auprès de ce fournisseur qui a fourgué, sans scrupules, des «jouets» à de grands Etats comme les Etats-Unis, le Canada, le Japon, la Chine, la Belgique et le Mexique ? Selon le quotidien français Le Monde, l’Algérie est également sur la liste des clients de ce fournisseur. Selon des sources militaires, le ministère algérien de la Défense a bien acheté des ADE 651 dans les années 2000 (lire encadré). Côté officiel, on se mure dans un silence étrange.
Aucune réaction n’a été enregistrée, du moins pour le moment, sur ce sujet. Ni la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) ni le commandement de la Gendarmerie nationale n’ont voulu commenter cette information qui a fait le tour de la planète. Contacté par nos soins, Djilali Boudalia, chargé de la communication à la DGSN, n’était pas disponible. Ses collaborateurs se bornent à dire que l’affaire dépasse leurs prérogatives. Des appareils de ce genre sont utilisés dans les aéroports, les ports, les points de contrôle des institutions étatiques, de la police et de la gendarmerie. Leur bonne qualité reste à vérifier. L’inquiétude de ces Algériens est justifiée par le risque accru d’attentats terroristes auquel est toujours exposé notre pays, situé dans une région totalement bouleversée.
En ces temps de terrorisme international, acquérir du matériel de sécurité défectueux est synonyme de crime, en ce sens que des vies humaines sont exposées à tous les dangers. L’Algérie, qui a vécu les affres du terrorisme, continue à être une cible privilégiée des groupes djihadistes de l’intérieur comme de l’extérieur. Le sanglant attentat de Tiguentourine a ravivé les souvenirs des longues années de plomb et de sang. Les Algériens cherchent ainsi à savoir s’ils sont bien protégés par ces équipements qui auraient coûté beaucoup d’argent au Trésor public. Ou pas. Et si l’Algérie a pris les dispositions nécessaires pour ne pas tomber entre les mains d’un escroc du même genre. *El Watan-07.05.2013.
LE MDN a acheté des ADE 651 dans les années 2000 :
L’Algérie a bel et bien acheté des détecteurs d’explosifs type Advanced Detecting Equipement (ADE 651) et sont utilisés par les éléments de l’ANP, de la Gendarmerie et de la Sûreté nationales, assurent des sources militaires.
«Le marché a été conclu dans les années 2000 par le ministère de la Défense nationale, car les achats des équipements militaires sont centralisés», affirment les mêmes sources sans déterminer le nombre d’appareils acquis, encore moins le montant du marché.
«En pratique, il faut dire que ces engins ne sont pas tels qu’ils ont été présentés en grande pompe par le fournisseur. En moyenne, sur les 10 essais, l’ADE ne peut en détecter que 2», assurent par ailleurs des sources spécialisées dans les opérations de déminage.
Ainsi, le britannique James McCormick a fourni des détecteurs d’explosifs au ministère de la Défense nationale comme à plusieurs autres pays de par le monde qui, selon la justice britannique, se sont avérés obsolètes. M.-F. G.
**Attaque terroriste à Mezghena, à 80 Km de Médéa
Le wali de Médéa visé par des terroristes
Le bilan de l’attaque s’est soldé par la mort d’un policier et deux autres blessés.
Un groupe terroriste dont le nombre n’a pas été déterminé a perpétré une attaque, au courant de la journée d’hier, contre le convoi du chef de l’exécutif de la wilaya de Médéa. Un policier a été tué et deux autres ont été blessés. C’est ce qu’on a appris de sources sécuritaires. L’attaque a eu lieu quelques minutes avant l’arrivée du wali, Brahim Merad. sur le lieu de la visite qu’il devait effectuer à Mezghenna (à 80 km d’Alger). Les policiers, en faction sur un tronçon de la route nationale n°8, ont été surpris par des tirs nourris déclenchés par un groupe terroriste, qui était embusqué dans les maquis environnants, a-t-on indiqué, précisant que l’un des policiers a été tué sur le coup, alors que les deux autres ont été blessés. L’attentat terroriste, perpétré aux environs de 13h00, coïncidait avec le déplacement du chef de l’exécutif de la wilaya qui s’était rendu dans la matinée dans la ville de Tablat pour assister à la cérémonie de clôture d’un tournoi de football dédié au regretté Abdelkader Tidjani, fondateur de l’équipe locale de football décédé en 1997. Cette attentat terroriste intervient dans un contexte particulier, marqué par un climat sécuritaire tendu qui suscite l’inquiétude des forces de sécurité. Nos sources rapportent que des mouvements suspects sont pressentis au niveau de certains maquis qui servent encore de refuge pour les terroristes. Néanmoins, l’on croit savoir par des sources concordantes, que le nombre de terroristes activant encore dans les régions du Centre et Centre-Est ne dépasse pas les 500 éléments. Dans nos articles précédents on s’est interrogé sur la sécurisation des installations stratégiques. Une interrogation logique qui découle des graves incidents sécuritaires qui ont lieu depuis ces deux derniers mois.
En janvier, on a assisté à l’attaque du site gazier de Tiguentourine par une groupe terroriste lourdement armée et qui a parcouru des milliers de kilomètres sur le territoire national sans soulever le moindre soupçon. Il y a une semaine, un repris de justice – selon la version officielle -, a pu pénétrer dans l’une des institutions les plus sensibles du pays, à savoir la cour d’Alger pour subtiliser du matériel informatique en toute quiétude.
Il y a trois jours, un véhicule anonyme a été garé devant le siège de la 5e Région militaire et ce n’est que 24h plus tard, que l’on s’est rendu compte. Il y a trop d’incidents inquiétants en quelques semaines. La situation est d’autant plus inquiétante que l’on s’attaque maintenant aux commis de l’Etat.*L’Expression-04.04.2013.
**un terroriste abattu à Damous-Tipaza
30 mar, 2013–Un terroriste a été abattu par les forces de l’Armée nationale populaire (ANP), dans la nuit de jeudi à vendredi, dans la région de Damous, à l’ouest de Tipaza, a-t-on appris hier de source sécuritaire. Une arme automatique de type Kalachnikov a été récupérée, lors de cette opération, menée par les éléments de l’ANP au lieudit “Tachta”, dans la daïra de Damous, limitrophe avec la wilaya de Aïn Defla, a précisé la même source. Les forces de l’ANP avaient abattu, en décembre dernier, dans deux opérations distinctes dans la région de Damous, deux autres terroristes et récupéré deux armes.*lecourrier-dalgerie
**Trois terroristes ont été éliminés et deux autres capturés, lundi soir 25.03.2013., par les forces de sécurité, dans la localité de Makouda, à une vingtaine de km au nord de Tizi Ouzou, a-t-on appris mardi de source sécuritaire.Agissant sur renseignements, les forces combinées de l’Armée nationale populaire (ANP) ont tendu une embuscade à un groupe terroriste, signalé entre les villages de Boumhala (commune de Sidi Naamane) et celui de Attouche, (commune de Makouda), avant de le neutraliser vers 19h, au lieudit « Afeham » dans la commune de Makouda, a-t-on précisé.Cinq armes de type Kalachnikov, ont été récupérées lors de cette opération, a ajouté la même source.*Ennahar-26.03.2013.
**L’unité aérienne de la Sûreté nationale a effectué 611 sorties en 2012
L’unité aérienne de la Sûreté nationale a effectué 611 sorties en 2012, indique un communiqué de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN). Ce qui fait un total de 562 heures de vol.
La mission de cette unité consiste en la couverture et la sécurisation de tous les axes routiers ainsi que le suivi de près des manifestations culturelles ou sportives. Le rôle de cette unité est de superviser aussi la circulation routière. Cette dernière est dotée de moyens permettant l’identification des véhicules et le signalement de certaines «grandes» infractions. 8000 véhicules sont surveillés et contrôlés quotidiennement.
«Cette unité peut suivre des véhicules suspects, procéder à une évacuation urgente ou intervenir sur les lieux des opérations lors de manifestations publiques», explique la même source. L’unité dispose de deux catégories de personnels. Le personnel navigant composé de 8 pilotes et 11 observateurs aériens qui ont été formés dans des écoles spécialisées à l’étranger.
Le personnel technique est composé de 3 ingénieurs, dont une femme est chargée de la mise en œuvre des hélicoptères, de 11 opérateurs sol qualifiés. Ce personnel est chargé de l’exploitation et de la maintenance du système de télésurveillance héliporté.
Le personnel technique en maintenance aéronautique est, quant à lui, composé de 28 techniciens, dont 16 techniciens en avionique et de 6 aides techniciens, explique-t-on également.
A rappeler qu’en 2011, les activités de l’unité concernent les manifestations sportives, la réglementation routière, les visites officielles, le transport de matériels et les accompagnements et escortes. La création de cette unité répond au souci de la police algérienne de se mettre aux normes d’une police moderne et efficace.
L’unité aérienne de la police nationale se dotera prochainement, annonce-t-on, de 10 nouveaux appareils de type Agusta A 109 LUH, de fabrication italienne. Par ailleurs, 25 pilotes et 25 techniciens viendront renforcer les rangs de cette unité à l’horizon 2014-2015, a annoncé la DGSN.
L’unité a été dotée, début 2012, de deux stations de transmission vidéo en temps réel pour assurer la couverture optimale de la capitale. Quatre autres stations sont attendues en 2014 pour les unités régionales est et ouest.*El Watan-06.02.2013.
**Spectaculaire attaque terroriste contre une caserne militaire à Khenchela
Munis de lance-roquettes antichars, une cinquantaine de terroristes ont attaqué mercredi soir une caserne militaire située à Khenchela, à 470 Km à l’est de la capitale, Alger. Le groupe terroriste avait tenté de pénétrer à l’intérieur de la Caserne pour assassiner le plus grand nombre de soldats. Et pour ce faire, les terroristes, armés de RPG, ont enlevé de deux civils, dont le chauffeur d’un camion qui ravitaillait la caserne en produits alimentaires. Selon le quotidien arabophone El Khabar, le camion a été rempli d’armes lourdes par les assaillants et a été utilisé pour forcer l’accès à la caserne. Pendant ce temps-là, un second groupe terroriste échangeait des tirs intensifs avec les militaires.
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