La situation sécuritaire-3

**Deux des assaillants dans l’attaque de Larbaâ abattus

Les terroristes à la recherche de coups médiatiques

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le 04.06.17 |

Au-delà des pertes en vies humaines et des blessures qu’ils ont causées, les deux derniers attentats terroristes contre les forces de sécurité à Larbaâ, wilaya de Blida, et à Bir Al Ater, wilaya de Tébessa, sonnent comme des coups d’éclat aux effets médiatiques garantis.

En effet, les circonstances dans lesquelles ils ont été exécutés montrent que leurs auteurs ne sont plus dans la stratégie de confrontation avec les forces de sécurité, comme ils le faisaient il y a quelques années. A une soixantaine de kilomètres de Bir El Ater, des militaires en patrouille ont été surpris par la déflagration d’un engin explosif déclenché à distance, qui a fait deux morts et quatre blessés.

C’était dans la nuit de vendredi à samedi, dans une région très difficile d’accès surplombée par des montagnes rocheuses, traversée par des tunnels et  parsemées de grottes. Une planque idéale aussi bien pour les terroristes qui en avaient fait leur terrain de repli durant les années 1990, mais aussi pour les contrebandiers en tout genre, qui leur sous-traitent la sécurité des convois.

Se trouvant à quelques kilomètres à vol d’oiseau de la frontière tunisienne, elle constitue un no man’s land, où il est très dangereux de s’aventurer. Des sources bien informées estiment «qu’il y a nécessité de rester vigilant à ce qui se passe dans cette région frontalière avec la Tunisie, d’autant qu’au mois de février dernier, un militaire avait été tué et trois autres blessés dans la même zone.

Les auteurs ne sont pas nombreux. A peine une dizaine, qui veulent marquer leur présence par des coups d’éclat sans prendre le risque d’aller vers leurs cibles. Leur élimination est une question de temps, comme cela a été le cas pour les auteurs des tirs contre les gendarmes à Oued Djemaa, à Larbaâ, dont une partie a été localisée et neutralisée». En effet, quatre gendarmes,   en patrouille durant la nuit du 31 mai dernier, ont été la cible de coups de feu tirés par des terroristes embusqués un peu plus loin, qui leur ont causé de multiples blessures. L’attaque n’a duré que quelques minutes, avant que les terroristes, dont un aurait été blessé lors de la riposte, ne prennent la fuite.

L’alerte fût immédiatement donnée alors que des renforts sont arrivés sur les lieux pour boucler tout le périmètre. Les recherches ont permis de localiser, 24 heures plus tard, deux des assaillants dans la région de Bougara, plus précisément dans la localité de Ben Sari, qui ont été abattus à lors d’un accrochage. Selon le communiqué du ministère de la Défense nationale, il s’agit de Charef Abderrahmane, dit El M’sili, et Nouari Mohmed Bachir, terroristes notoirement connus pour avoir été cités dans de nombreux attentats, depuis des années.
Lors de cette opération, deux pistolets-mitrailleurs de type kalachnikov et une quantité de munitions, ainsi que deux paires de jumelles ont été récupérés, alors que trois sacs à dos avaient été abandonnés sur les lieux du repli.

Ce qui pourrait indiquer que les auteurs de l’attaque contre les gendarmes étaient au moins trois. Jusqu’à hier soir, les unités de l’Anp étaient toujours en opération dans cette région pour neutraliser le reste du groupe, alors qu’à Tébessa, un dispositif impressionnant, nous dit-on, avait été dépêché à Bir El Ater. Il est clair que le mois de Ramadhan a toujours été celui où les groupes terroristes multiplient les attentats, parce que considéré, pour eux bien sûr, comme étant le mois du «djihad». Mais l’offensive militaire sur le terrain a affaibli lourdement leurs capacités de frappe et réduit sensiblement leurs effectifs, déjà affectés par les redditions et le manque de recrutement.

Depuis le début de l’année en cours, les phalanges de la mort évitent la confrontation avec les forces de sécurité. Les tentatives d’attentats kamikazes à Constantine ont échoué en ce début d’année, alors qu’à Bouira, 14 terroristes, composant le noyau dur du groupe qui activait sur l’axe Boumerdès, Bouira, Tizi Ouzou et la partie ouest de Béjaïa, ont été décimés, et leurs zones de repli nettoyées.
 **Salima Tlemçani / el watan / dimanche 04 juin 2017

***Les trois terroristes arrêtés à Tébessa reconnaissent leur implication dans l’attentat contre une patrouille militaire

Les trois terroristes arrêtés samedi à Tébessa ont reconnu leur implication dans la pose de la mine de confection artisanale qui a explosé vendredi au passage d’une patrouille militaire, a indiqué hier un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN). «Dans le cadre de la lutte antiterroriste et suite à l’enquête et aux investigations des services de la Gendarmerie nationale de Bir El Ater, wilaya de Tébessa (5e Région militaire), les trois terroristes, R. Hamid, R. Saddam et M. Mahiou, arrêtés le 3 juin 2017, ont reconnu être derrière la pose de la mine de confection artisanale qui a explosé lors du passage d’une patrouille militaire le 2 juin 2017», précise-t-on de même source. «Ces criminels seront présentés devant la justice», ajoute le communiqué.*source: APS / lundi 05 juin 2017

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*Retour des faux barrages

 | vendredi 18 Novembre 2016 | algerie1.com
Plusieurs usagers de la route sont tombés, vendredi à l’aube, dans un faux barrage dressé par des terroristes sur le chemin de Wilaya reliant Miliana à Ain Defla, selon des sources locales. Les automobilistes, interceptés par les auteurs de  ce faux barrage, ont été délestés de leurs biens notamment de leur argent. Le faux barrage a été dressé à hauteur du lieu dit Arioua, une zone non habitée. L’intervention des membres des forces de sécurité alertées par des citoyens a fait fuir les terroristes vers une direction inconnue. Depuis plusieurs années, aucun faux barrage n’a été signalé dans aucune  région du pays. *Par Mourad Arbani | vendredi 18 Novembre 2016 | algerie1.com

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*Saisies d’armes : Du jamais vu dans l’histoire de l’Algérie

Les dernières saisies d’armement dévoilées par le ministère de la Défense montrent que le trafic laisse passer des armes de plus en plus lourdes et en quantités de plus en plus importantes. Elle sont le signe d’une nouvelle stratégie des groupes terroristes pour s’installer dans la région.

Les faits sont inédits, depuis le début du terrorisme et l’acheminement des premières cargaisons d’armes en 1992, jamais autant d’armes de gros calibre n’ont été saisies en Algérie qu’entre février et aujourd’hui. Même lors de l’attaque terroriste contre la caserne de Boughezoul en mars 1993, quand les djihadistes avaient pu mettre la main sur une importante quantité d’armes après avoir tué 41 militaires, la quantité d’armes, dont le calibre dépasse les 7,65x54mm, n’a jamais été significative.

Hormis l’apparition d’un canon antiaérien DShK en 2008 aux mains d’un groupe lié à Aqmi lors d’une attaque contre une patrouille des Douanes dans le désert et consécutivement à la création du groupe Djound Al Khilafa en septembre 2014 dans le massif d’Aït Ouabane, les canons antiaériens étaient complètement absents de l’arsenal terroriste. Depuis début février et l’affaire des «faux Stingers», pas moins de 11 canons antiaériens entre DShK de 12,7mm et KPV de 14,5mm ont été saisis, principalement, dans la wilaya d’El Oued et dans l’extrême Sud, dans les wilayas d’Adrar et Tamanrasset.

Pis encore, ce sont une soixantaine de kalachnikovs, 17 mitrailleuses FMPK et deux mortiers qui sont tombés dans les filets des gendarmes et des militaires dans ces régions frontalières. «De quoi bien équiper une compagnie d’infanterie, surtout si l’on compte les véhicules qui vont avec», déplore une source militaire. Selon lui, il est possible que les armes aient précédé une infiltration d’hommes, toujours plus facile sans équipements lourds.

Comment interpréter donc cette multiplication d’armes lourdes dans le Sud algérien et quel impact sur la sécurité en Algérie ? Nous avons posé la question à Abelhamid Larbi Cherif, ancien officier  supérieur de la lutte antiterroriste. «Les saisies faites dans l’extrême Sud, en particulier celle du 12 avril au sud d’Adrar, sont probablement liées au groupe de Mokhtar Belmokhtar, qui parierait sur un éventuel relâchement de la sécurité au Sud-Ouest pour s’attaquer à des cibles spectaculaires, comme la Minurso ou les humanitaires dans les camps de réfugiés ou même les champs pétroliers d’Adrar.»

Dissémination sahélienne

Cette différentiation faite par l’expert s’explique par la nature et la qualité, voire l’origine des armes retrouvées dans l’extrême Sud comparées à celles saisies à El Oued. Les premières venaient probablement du Sahel, avec des équipements usés jusqu’à la corde, dont certains font figure d’armes de collection, comme les fusils Mosin Nagant retrouvés au sud d’Adrar le 12 avril et qui datent d’avant la Seconde Guerre mondiale.

Ils correspondent aussi aux armes que saisissent régulièrement l’ANP et la Gendarmerie nationale depuis trois ans, et le renforcement des mesures de sécurité dans le Sud. Ce que beaucoup attribuaient à de la dissémination des arsenaux de Kadhafi n’était en fait que la circulation d’armes des conflits soudanais et tchadiens. Ce qui n’est pas le cas des armes saisies à El Oued qui, en très bon état, font partie des équipements militaires de l’ancienne armée libyenne, ou dans le cas des six lance-roquettes antichars, des armes importées illégalement par la milice Fadjr Libya, via des Etats du Moyen-Orient.

Pour Abdelhamid Larbi Cherif, le plus alarmant est qu’un réseau de contrebande «ne s’établit dans la durée que quand ses chances de succès sont modérément grandes. Au-delà d’un taux d’échec de 15 ou 20%, le réseaux change automatiquement de point de passage». Cela implique donc que les quantités d’armes saisies ne sont qu’une petite partie de l’iceberg et qu’il existerait probablement des caches d’armes déjà bien pourvues. A quoi correspond ce type d’armement ? A deux configurations, nous répond un officier  : à la volonté de tenir un siège long ou de lancer des attaques sur des infrastructures militaires importantes pour récupérer encore plus d’armement.

Petits maquis

«Si durant la prise d’otages de Tigentourine les terroristes avaient disposé de canons antiaériens en quantité et de mortiers, ils auraient empêché les hélicoptères de l’armée d’intervenir et d’utiliser avec précision leur armement dans un environnement aussi sensible. Ils auraient aussi, en parallèle, mis en difficulté les troupes qui encerclaient la base en élargissant le périmètre de leur présence jusqu’à la limite de portée des mortiers, soit 3 km au moins.» Selon notre interlocuteur, les quantités introduites sont trop importantes pour de simples actions d’éclat. Elles sont plutôt là pour fixer de petits maquis avec une puissance de feu considérable dans le Sud, car il reste très dur d’imaginer qu’autant de matériel puisse être acheminé vers le Nord.

A qui profiterait le crime ? «Si les organisations terroristes classiques du type Aqmi ou Etat islamique sont en guerre ouverte avec l’Algérie, il est aussi possible que certains acteurs gouvernementaux de la région ou de la sous-région y voient une opportunité pour déstabiliser l’Algérie. Un royaume voisin de l’Algérie, grand pourvoyeur de terroristes en Libye, au Moyen-Orient et même en Europe, qui a récemment distribué de grosses quantités d’armes à la Mauritanie, semble avoir passé un marché avec les organisations djihadistes et demeure étonnamment préservé.

Des monarchies du Golfe, excédées par l’attitude d’Alger et très impliquées militairement en Libye, seraient aussi intéressées par la fragilisation de l’Algérie et le sabotage de son industrie pétrolière, estime notre source. Et puis il y a les forces qui ont fait basculer la Libye et la Syrie dans le chaos, qui ont compris qu’il serait difficile de parier sur une dislocation de l’Algérie, l’effondrement de son armée et la dispersion de ses armements et qui seraient en train d’y pallier en injectant un important potentiel en puissance de feu en attendant le moment propice.»*Akram Kharief / el watan/ vendredi 15 avril 2016

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*Un satellite russe livré à l’Algérie pour surveiller les frontières avec la Tunisie, la Libye, le Mali et le Niger

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 Récemment, la Russie a livré à l’Algérie un satellite qui permettra de surveiller la situation aux frontières avec la Tunisie, la Libye, le Mali et le Niger » a révélé ce lundi le site russe Sputnik, corroborant ainsi des informations parues en mars de l’année en cours indiquant que la Russie aurait fourni à l’Algérie quelque 500 photos mettant en scène des mouvements des groupes terroristes au niveau de ses frontières avec la Tunisie, la Libye, le Maroc, le Mali, le Niger et la Mauritanie.

Ces photos auraient permis aux forces armées algériennes de déjouer plusieurs attentats et de mettre en échec plusieurs opérations de trafic d’armes de guerre, rapporte des sources médiatiques tunisiennes.

De nombreux terroristes, dont un émir d’AQMI, opérant sur les territoires algérien et tunisien, auraient été abattus près des frontières tuniso-libyennes révèlent les mêmes sources, pour lesquelles, ce satellite serait strictement dédié à l’usage militaire. L’Algérie partagerait même les images avec la Tunisie qui est confrontée aux mêmes menaces terroristes souligne t-on.

Notons qu’afin de faire face à la menace terroriste, l’Algérie et la Russie se sont engagés en 2013 sur un partenariat militaire et cette aide satellitaire, en vue de déterminer les mouvements des terroristes sur le territoire national, est une illustration de la coopération militaire entre les deux pays.*Par Mourad Arbani | 30/05/2016 | algerie1.com/

**Les premiers hélicoptères de combat russes Mi-28NE livrés à l’Algérie

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Deux des 42 hélicoptères d’attaque russes Mi-28NE achetés par l’Algérie ont été livrés la semaine dernière selon le site russe Sputnik qui précise que « Le 26 mai, deux hélicoptères d’attaques Mi-28NE ont été livrés sur une base aérienne dans le sud de l’Algérie par un avion-cargo Antonov 124. Les hélicoptères sont actuellement en cours de montage, indique Sputnik qui reprend une information de SecretDifa3.

Et de rappeler que pour « faire face à la menace terroriste, l’Algérie et la Russie ont signé le 26 décembre 2013 un contrat portant sur la livraison de 42 hélicoptères d’attaque russes Mi-28NE. »

Sputnik précise que « l’année dernière, le pays a également acheté une douzaine de chasseurs-bombardiers russes Su-32 et Su-34 pour un montant d’environ 600 millions de dollars ainsi que des avions de transport Il-76MD-90A. »

​Et de révéler que « Récemment, la Russie a livré à l’Algérie un satellite qui permettra de surveiller la situation aux frontières avec la Tunisie, la Libye, le Mali et le Niger. »

Cet hélicoptère, surnommé, «Night Hunter» (chasseur de nuit) est considéré, par des experts d’armement, comme le meilleur et le plus puissant au monde, dans sa catégorie. Il est capable d’effectuer des missions, de jour comme de nuit et dans des conditions météorologiques défavorables en particulier dans le désert lors de tempêtes de sable.*Par Djamil Mesrer | 30/05/2016 | algerie1.com/

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*Les dessous de l’attaque avortée de la base gazière de Khrechba

Le cerveau de l’attaque de la base gazière de Khrechba, vendredi matin, s’appelle Abou Mohamed el-Tergui, de son vrai nom Salam Ghinan. Selon des sources militaires, ce djihadiste algéro-malien, né à Kidal en 1984, appartient à la katiba el-Fourkane.

La situation est réellement préoccupante

Cette katiba, dirigée par l’émir Talha al-Ansari appelé aussi Talha al-Libi, est dans les faits, sous le commandementde son ex-chef, Djamel Okacha, alias Yahia Abou al-Hammam, nouvel homme fort d’Aqmi dans sa branche « Sahara-Afrique ». AQMI a revendiqué l’attaque le soir-même dans un premier communiqué où était mentionné sa cible : la compagnie britannique BP, « dont se servent les croisés pour piller nos ressources dans la zone d’In Salah ».

Que sait-on du groupe d’assaillants ? Selon des sources sécuritaires, leur nombre est estimé à six et il s’agit pour l’essentiel de Mauritaniens. « Nous savions qu’une attaque se tramait car des écoutes téléphoniques à Bord Badji Mokhtar nous ont indiqué qu’Abou Mohamed el-Tergui, localisé jusque là au Mali, du côté de Tombouctou, le fief de la katiba el-Fourkane, était passé en Algérie »,précise un cadre des renseignements de l’armée. Mais son rôle dans l’opération n’est pour l’instant pas clair. On ne sait pas s’il a participé ou s’il a simplement servi de guide.

Reste que le groupe a réussi à parcourir 1000 kilomètres en Algérie sans se faire repérer.« Ils ont emprunté des pistes sahariennes. Ils n’ont pas pu passer par les grand axes car nous avions renforcé le dispositif de sécurité dans tout le sud », poursuit notre source. En particulier sur les axes routiers, la RN1 reliant In Salah à Ménéa et la RN51 reliant Adrar à Ménéa. « Nous avons également modifié la sécurité aux abords des base. Nous changions les plans toutes les 72 heures. C’est la raison pour laquelle les terroristes n’ont pas pu approcher la base comme ils l’avaient prévu car une patrouille était là. Ils ont donc été obligés de tirer de plus loin, et donc, de rater leur cible. »

Le dernier communiqué d’AQMI, publié ce samedi sur le compte Twitter d’Al-Andalus, canal de communication de l’organisation, donne sa version des faits. Selon les djihadistes, les deux roquettes qui ont été tirées « n’étaient pas armées » et ne devaient servir que « d’avertissement ». Ils affirmaient hier aussi détenir les enregistrements des appels téléphoniques passé à BP et Statoil avant l’attaque pour leur demander « d’évacuer les travailleurs ».

L’attaque, qui n’a pas fait de victimes, visait le troisième plus grand champ de gaz en Algérie. Plus de 2000 militaires, des 4e et 5e régions militaires, ont été mobilisés avec des hélicoptères et des blindés pour retrouver les terroristes qui ont pris la fuite dans le désert.*Info El Watan./ Aziz M et Mél. M / el xatan/ samedi 19 mars 2016

*Le groupe terroriste auteur de l’attaque au mortier du site gazier de Khrechba a été accroché, hier en fin de journée, par les éléments de l’ANP.

Quatre terroristes ont été abattus, samedi, près de Krecheba dans la wilaya de Ghardaïa non loin du site gazier cible d’une attaque terroriste menée hier aux obus de mortier. Alors que trois autres individus armés blessés ont été capturés au cours de la même opération menée par les éléments de l’Armée Nationale Populaire (ANP)-Selon des sources sécuritaires, quatre des éléments du groupe, dont le nombre est estimé à sept, ont été tués dans leur véhicule (un 4×4) dès les premiers moments de l’assaut. Trois autres, occupant un deuxième véhicule, ont été blessés.*samedi 19 mars 2016

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*6 terroristes éliminés lundi matin 21 mars dans la région d’El-Oued.

Le Ministère de la défense Nationale (MDN) a annoncé, lundi, l’élimination de six terroristes ce lundi matin par les éléments de l’Armée Nationale Populaire (ANP) au cours d’une opération menée dans la région d’El-Oued.

Le MDN écrit dans un communiqué mis en ligne sur son site web que « dans le cadre de la lutte antiterroriste et grâce à la permanente vigilance, un détachement de l’Armée nationale populaire a abattu, ce matin du 21 mars 2016, six (06) terroristes à El Oued/4e RM. Cette opération de qualité, qui est toujours en cours, a permis de récupérer cinq (05) pistolets mitrailleurs de type kalachnikov, trois (03) fusils mitrailleurs (FMPK), un pistolet automatique, deux (02) véhicules tout-terrain et un important lot de munitions de différents calibres » selon la même source.

Le bilan actualisé consiste en plus de la neutralisation de six terroristes,  la récupération de huit pistolets mitrailleurs de type kalachnikov.

L’opération s’est soldée également par la récupération de « trois (03) fusils mitrailleurs (FMPK), deux (02) pistolets automatiques, dix (10) grenades, une ceinture explosive, un important lot de munitions de différents calibres (3485 balles), 46 chargeurs de munitions, quatre (04) moyens de communication, six (06) paires de jumelles et deux (02) véhicules tout-terrain », ajoute le communiqué.*Par Kaci Haider | 21/03/2016 | algerie1.com/

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*Le pétard mouillé de Belmokhtar

La tentative d’attaque contre le site de raffinage de gaz de Krechba a été aussi un échec. Les informations disponibles à l’heure où nous mettons sous presse font état d’un groupe composé de deux terroristes. Il a tiré trois obus au moins. L’objectif des sanguinaires n’a pas été atteint, du fait que les obus ont fini sur un périmètre hors circuit. Le site est situé à 200 km au nord de la ville d’In Salah, non loin de la région d’El Ménea ex-El Goléa. Et c’est entre cette ville et la ville de Timimoun que MBM agit avec ses nombreux complices pour l’acheminement de sa marchandise, notamment la drogue, confient des sources très bien informées.
MBM emprunte des chemins et détours pour échapper à la vigilance des militaires qui veillent sur la sécurité de la région. Nos sources sont formelles quant à l’exploitation par MBM de cette région où il a gardé de grandes connivences. On reconnaît à ce chef terroriste investi dans la contrebande également sa grande connaissance du désert, surtout quand il est dans son fief dans la région d’Adrar. Ce sinistre criminel voulait a priori gagner un coup médiatique, mais ne réussira pas à provoquer de dégâts, encore moins l’inquiétude souhaitée. C’est seulement par prévention qu’on a ordonné l’arrêt de la production de gaz dans la région d’exploitation des sites Krechba, Teg, Reg et HassiRmel.
A noter que le site en question est une exploitation Statiol, BP et Sonatrach. Le site abrite plus d’une centaine d’employés dont des étrangers. Nos sources rassurent que le site connaît actuellement un renforcement sécuritaire important. Des témoins locaux rapportent que l’Armée nationale populaire a aussitôt dressé un dispositif sécuritaire draconien quoiqu’il n’y avait aucun risque pour que le groupe terroriste puisse approcher le site ou s’aventurer à pénétrer à l’intérieur des installations. Une unité spéciale de l’ANP a pris les choses en main et c’est d’ailleurs la présence de l’armée qui a permis d’agir d’une manière rapide et magistrale. Au moment où l’ANP est en train de contrôler la base, le groupe terroriste est actuellement pourchassé. Nos sources n’écartent pas le fait que ces criminels soient entrés sur le territoire depuis la Libye. Mais souvent aussi, les terroristes traversent les frontières nigéro-libyennes, pour pénétrer au Mali où des complices, notamment des fraudeurs acceptent de les acheminer vers le territoire national via les frontières algéro-maliennes. C’est depuis Tamanrasset qu’ils avancent avec l’aide des narcotrafiquants et les contrebandiers avec qui ils agissent de concert. MBM qui a signé une trêve avec son ancien rival le présumé numéro un d’Al Qaîda au Maghreb islamique, Abdel Malek Droukdel alias Abou Mossaâb Abdel Wadoud sous une seule bannière El Mourabitoune, renonçant à son organisation les Signataires par le sang, s’est vu peut être plus capable d’agir. C’est clair que l’on veut s’attaquer à l’économie du pays en visant sa sécurité et sa production en ressources naturelles. Mais qui a intérêt à voir une Algérie à l’image d’un pays comme la Libye? Assiégée par des pays qui vivent au rythme de la violence, l’Algérie qui a su affronter tous les risques et menaces, demeure le seul pays dans la région qu’on n’a pas réussi à détourner de sa paix chèrement payée. Les filets du complot portent bien une identité et à l’origine de ces tentatives de déstabilisation des mercenaires payés avec les dollars des monarchies dont l’une n’est pas aussi loin, vraisemblablement avec la complaisance de ses pairs du Golfe. On veut détruire l’Algérie en ciblant l’essentiel de son économie et ses sources de production. Les tentatives de soulèvement n’ont pas trouvé une oreille bien attentive et la sagesse a bien pris le dessus. C’est alors qu’on décide d’être plus aveugle. Les manoeuvres sont d’un mode d’emploi très connu. On veut la guerre par des parties interposées. Frapper l’investissement, déloger les entreprises pétrolières et gazières et installer l’insécurité. On voulait le même scénario de janvier 2013, à Tiguentourine, mais de mémoire courte, le message de l’ANP suite à l’assaut d’une unité spéciale qui a mis fin à cette attaque, la plus grande du genre dans l’histoire et en un temps record avec la neutralisation de plus d’une trentaine de terroristes «dont des vivants», ne semble pas avoir été bien saisi par les assaillants. On tente encore une aventure caricaturale, pour essuyer un autre revers.*Par Ikram GHIOUA - Samedi 19 Mars 2016 / L’Expression

*****Après l’attaque de Ben Guerdane en Tunisie, les groupes terroristes agissant dans la région ont tenté de lancer une autre attaque en Algérie. Ainsi, après les coups de filet des services de sécurité dans plusieurs endroits du pays et notamment au sud du pays, des éléments armés ont réussi à traverser les mailles du filet sécuritaire et tirer des roquettes contre une installation gazière à Ménea, plus précisément dans la localité de Krechba, à 850 kilomètres au sud d’Alger. Selon des sources sécuritaires reprises par l’APS. Le nombre de terroristes qui ont organisé l’attentat était de deux seulement. Quant à l’arme utilisée, il s’agit d’un lance-roquettes de fabrication artisanale (habhab). C’est-à-dire très peu performante pour que les assaillants espèrent faire mal au site ciblé.
Il reste néanmoins que contrairement à ce qu’avancent certaines personnalités de l’opposition qui parlent de «chantage à la sécurité», la situation est réellement préoccupante dans le sud du pays et notamment aux abords des sites gaziers. Tout le monde conserve encore en mémoire l’attaque de Tiguentourine qui a failli tourner au drame national, n’était-ce la prompte réaction des éléments de l’ANP qui ont mis fin rapidement à une gigantesque prise d’otages qui allait finir dans un bain de sang insoupçonnable. Il faut dire que depuis cette attaque, l’armée a renforcé sa présence dans et autour de l’ensemble des sites de production d’hydrocarbures, ce qui rend la tâche extrêmement difficile aux groupes terroristes. Le caractère artisanal de l’attaque d’hier illustre assez bien l’incapacité des criminels de se rapprocher des sites-cibles en nombre important et bien armés.
La pression sécuritaire imposée par l’ANP rend leur déplacement très problématique dans toute la région, mais l’épisode de Ménea montre néanmoins une grande détermination de ces groupes à mettre l’Algérie sur la liste des pays à déstabiliser. C’est dire que si l’impact des actions terroristes dans le Grand Sud est dérisoire, c’est certainement parce que l’Armée populaire nationale suit un plan de défense très performant et non pas que la menace est assez faible, comme le disent certains.
En fait, cette attaque au «habhab» est tout ce que les terroristes peuvent faire actuellement pour nuire à l’économie du pays. Mais cela ne veut pas dire qu’un plan d’attaque autrement plus sophistiqué n’est pas ourdi quelque part contre une autre installation gazière ou pétrolière. La menace est réelle et ce ne sont pas ces deux terroristes et leur armement qui réduirait de l’état d’alerte de l’armée au niveau des frontières du pays et autour des sites de production d’hydrocarbures, notent les observateurs. Abdelhamid Larbi, ancien officier du DRS et spécialiste de la lutte antiterroriste estime en effet, que cette attaque ne visait pas prioritairement à faire des victimes. «Je pense que c’est une diversion de la part des groupes terroristes. Ils veulent détourner l’attention des services de sécurité.»
Qui dit diversion dit que le gros de la troupe est retranché et attend le moment opportun pour passer à l’action. Cette thèse est certes, inquiétante, mais elle figure sur les tablettes des services de sécurité comme une option très probable que l’ANP prend certainement très au sérieux.
Mais cette explication n’est pas la seule. Abdelhamid Larbi développe une autre théorie qui suppose que cette attaque peut également être interprétée comme «une mise en garde d’une puissance étrangère qui a intérêt à l’affaiblissement de l’Algérie. Le message pourrait dire ceci: si vous persistez dans votre politique, vous ne serez pas à l’abri d’un autre Tiguentourine», affirme notre interlocuteur.
Quelle que soit la thèse, il reste évident que la menace terroriste n’est pas du tout négligeable, bien au contraire. Une menace qui ne faiblira pas de sitôt, tant que «la Libye voisine, actuellement zone de repli et d’entraînement des terroristes, demeure sans gouvernement et sans plan de lutte efficace contre le terrorisme», ajoute Abdelhamid Larbi.
Enfin, le ministère de la Défense a, dans un communiqué rendu public hier, relevé que «2 obus de fabrication artisanale sont tombés, hier matin, près du poste de contrôle d’un site de la Société nationale Sonatrach, à Kerichba à 200 kilomètres au sud-ouest d’El Ménea, sans causer de perte humaine ou matérielle, a indiqué le ministère de la Défense nationale».
Le même communiqué souligne que «la réaction rapide du détachement de l’Armée nationale populaire en charge de la protection du site a mis en échec cette tentative d’attentat terroriste et il a été procédé immédiatement au bouclage de la zone et une opération de recherche et de fouille a été déclenchée avec emploi des moyens appropriés, dont des hélicoptères».*Par Saïd BOUCETTA - Samedi 19 Mars 2016 / L’Expression

**l’attaque au mortier du site de Kherchba, dans le sud du pays, a induit à un important redéploiement sécuritaire dans la région

estimé à quelque 5000 nouveaux militaires, un renforcement des mesures de contrôle des frontières avec la Libye, le Mali et le Niger, ainsi qu’une implication renforcée des forces aériennes dans les diverses opérations menées depuis vendredi dernier à la recherche des auteurs de cet attentat qui a coûté la vie à 4 personnes et poussé les Norvégiens et les Anglais à envisager le rapatriement de leur personnel.

«En janvier 2013, au lendemain de l’attentat de Tiguentourine, près d’In Amenas où un soixantaine de personnes avaient été tuées suite à une prise d’otages de plusieurs jours, les compagnies étrangères avaient demandé aux autorités algériennes de confier à chacune d’elles le soin d’assurer leur propre sécurité et celle de leurs employés», explique un employé du secteur. «Ce que les autorités ont refusé. Depuis le mois de janvier, une série d’incidents ont provoqué la crainte des habitants et travailleurs dont certains ont frôlé la mort.

Des employés rentrés de chantiers proches de Teg et Reg près de Kherchba ont d’ailleurs préféré s’éloigner de la région pour un laps de temps». L’employé d’une entreprise de sécurité, en plein cœur de Ouargla, témoigne d’un événement qui s’est déroulé le 7 mars dernier, soit une dizaine de jours avant l’attentat de Kherchba. Huit personnes entièrement couvertes de chèches et de gandouras auraient brusquement fait irruption dans la base logistique de cette entreprise dont le mur d’enceinte, peu élevé, et la proximité de conteneurs ont permis aux assaillants de s’introduire par effraction dans la cour avant que l’alerte ne soit donnée par les agents de sécurité, tombés nez à nez avec ces hommes armés.

«Nous n’avons pas d’armes et notre sort s’est joué en une fraction de seconde lorsqu’un des collègues a ouvert le portail, ce qui a offert aux assaillants une issue directe sur l’extérieur sans qu’il y ait heureusement effusion de sang», témoigne cet employé qui se dit «encore choqué par cet incident au cours duquel je me suis blessé au pied et dont je garde encore les séquelles.». Les éléments de la gendarmerie qui ont poursuivi le groupe terroriste ont perdu leur trace à la sortie de la zone d’activités économiques de Ouargla.

Le lendemain, l’équipe de relève aperçoit la présence d’un gros sac noir près du mur de la base. «Un agent est monté sur le mur, il a lancé une perche d’acier pour tenter d’ouvrir doucement le sachet, croyant à une bombe, avant de constater qu’il s’agissait de déchets mis dans un carton», raconte M.T. Plusieurs mesures ont été prises depuis, notamment le renforcement des effectifs au poste de garde et l’amélioration de l’éclairage dans l’enceinte de la base, le rétablissement de la liaison téléphonique fixe avec l’armée et la gendarmerie et la mise à disposition de deux soldats en guise de sentinelles et un appel à plus de vigilance par rapport aux entrées et aux murs d’enceinte des bases. Cet événement rappelle à un autre témoin l’alerte donnée, il y a une vingtaine de jours, à propos «d’une dizaine d’hommes dissimulés sous des chèches qui auraient forcé le barrage fixe de la Gendarmerie nationale au niveau de Haoudh Berkaoui, à une dizaine de kilomètres de Ouargla».

Leur signalement a été diffusé avec une mise en garde simultanément avec la relance d’enquêtes qui ont conduit à l’interpellation, dix jours plus tôt, d’un jeune de Mekhadma. Il s’agit d’un adolescent de 15 ans qui avait fait l’objet d’une première enquête en 2012 suite à l’attentat kamikaze sur le groupement régional de la Gendarmerie nationale de Ouargla. Cet attentat qui avait fait deux morts, dont un gendarme et le kamikaze, a permis d’identifier un complice toujours en fuite et l’adolescent en question qui était en contact téléphonique avec le groupe. Il était sous surveillance policière depuis.

D’autres sources parlent également d’un acte de sabotage qui aurait été commis mardi sur une ligne de pipeline aux environs du champ gazier de Rhourde Echouf, à une cinquantaine de km de Rhourde Nouss, soit à 270 km de Hassi Messaoud. Il s’agit d’une fuite sur le pipeline qui a dégénéré en un incendie dont l’alerte a été donnée par des gendarmes qui effectuaient une ronde dans les parages.

La thèse de l’accident a été retenue par la direction du transport par canalisation dont relève cette zone, mais une patrouille militaire a été dépêchée sur les lieux simultanément à la réparation effectuée sous les yeux d’un encadrement de haut niveau qui s’y est rendu le jour même. Fin janvier dernier, un incident similaire s’était produit à Haoudh Berkaoui, à 30 km de Ouargla, dans les parages où ont été aperçus les hommes en chèche, où une fuite sur un pipeline a provoqué une flaque spectaculaire qui s’est étendue jusqu’à la route. Un communiqué du ministère de la Défense nationale annonce l’arrestation, mercredi matin à Ouargla, d’un terroriste recherché par les services de sécurité.*Houria Alioua/ el watan/ vendredi 25 mars 2016

12 militaires périssent dans le crash d’un hélicoptère  à Tamanrasset

****12 militaires ont perdu la vie et 2 autres ont été blessés dimanche 27 mars 2016, lors du crash d’un hélicoptère militaire survenu au sud du pays. L’accident est causé par une panne technique. Le ministère de la Défense Nationale explique que « lors d’une mission programmée menée près de Reggane au secteur opérationnel d’Adrar en 3erégion militaire et suite à une panne technique, un hélicoptère de transport de troupes de type Mi-171 des forces Aériennes Algériennes s’est écrasé aujourd’hui, dimanche 27 mars 2016 à 18h » Le chef d’état-major de l’armée a ordonné la désignation d’une commission d’enquête afin de déterminer les circonstances de l’accident.*el watan.com/  dimanche 27.03.2016 | **L’ambassade des États-Unis en Algérie a présenté ses condoléances aux familles des 12 militaires tués hier dans le crash d’un hélicoptère de transport de troupes près de Reggane. La première responsable de la représentation diplomatique américaine à Alger Mme Joan Polaschik a posté sur son compte Twitter dans lequel elle écrit « Mes condoléances aux familles des soldats algériens tués dans le crash d’hélicoptère d’hier. Allah Yerhamhum ».*algerie1.com/ 28/03/2016 | 

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***Les Algériens n’ont pas cessé depuis hier soir à l’annonce de la triste nouvelle du décès tragique de 12 éléments de l’Armée Nationale Populaire (ANP) lors du crash de leur hélicoptère près de Regagne alors qu’ils rentraient d’une mission de surveillance des frontières de leur rendre hommage.Sur la toile des photos des certains de ces « martyrs » du devoir national ont été postées. Alors d’autres envoient des messages de condoléances à l’ANP et aux familles des militaires tués dans cet accident pendant qu’ils veillaient sur la sécurité du pays et du peuple face aux menaces d’atteintes à cette stabilité et intégrité du territoire.*Par Lila Ghali | 28/03/2016 | algerie1.com/

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*Un émir parmi les sept terroristes tués par l’armée à Tizi Ouzou

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Deux autres terroristes parmi les sept abattus par l’ANP dans l’opération antiterroriste en cours à Aghrib dans la wilaya de Tizi Ouzou ont été identifiés, a-t-on appris de sources sécuritaire. Il s’agit d’un autre émir dénommé Ourab Ahmed, né en 1967 et natif de Dellys dans la wilaya de Boumerdès. Il avait pris le maquis en 1995, précisent nos sources. L’autre terroriste serait Ouadhir Merzak, responsable des finances du groupe originaire de Ouled Aissa, dans la wilaya de Boumerdès, ayant pris le maquis en 2010. Selon nos sources, les analyses ADN permettant l’identification définitive des deux terroristes sont toujours en cours. Les deux terroristes étaient connus des services de sécurité. Ils avaient été condamnés par contumace à la peine capitale à plusieurs reprises par la justice pour « appartenance à un groupe armé, détention et pose d’explosifs sur les lieux publics et homicide volontaire ».

Un autre terroriste s’appelle Nour Mohamed, 39 ans, également originaire de Dellys et ayant pris le maquis en 2005 . L’identification des autres terroristes est toujours en cours, précisent nos sources.Depuis le 29 novembre 2015, l’ANP mène une vaste opération de ratissage dans la région d’Aghrib. Sept terroristes ont été déjà tuéset le ratissage se poursuit toujours, selon le MDN.*vendredi 04 décembre 2015

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*Ex-chef de la lutte antiterroriste au sein du DRS : Le général Hassan mis en prison

L’information s’est répandue comme une traînée de poudre.

*Le général Hassan remis en liberté: information démentie par sa famille

**La famille Ait Ouarabi a pris contact avec la rédaction d’el watan, pour démentir l’information sur la libération du général Hassan.Le Général Hassan est toujours détenu à la prison militaire de Blida, depuis son arrestation, jeudi dernier vers 21h30, affirme sa famille. Une source sûre avait confié à El watan, lundi soir, que le général avait été remis en liberté, information qui s’est avérée finalement fausse.*El watan-mercredi 02 septembre 2015

***le ministère de la Défense, resté muet sur le sujet.

Interdit de visite, son avocat dénonce une «détention arbitraire»

Une semaine, jour pour jour, depuis la mise sous mandat de dépôt du général Hassan, chargé de la lutte contre le terrorisme, la subversion et le contre-espionnage dépendant du Département du renseignement et de la sécurité (DRS) et aucune information officielle n’a été rendue publique par le ministère de la Défense, resté muet sur le sujet.

Pourtant, le mis en cause n’est pas un simple officier. C’est le général-major le plus décoré, le plus titré et le plus reconnu pour services rendus à la République à travers les missions spciales délicates qu’il a eu à mener avec une unité spéciale de jeunes officiers, parmi lesquels plusieurs ont payé de leur vie leur attachement au pays.

Il croupit à la prison militaire de Blida, coupé du monde, privé de  contact avec sa famille et surtout avec son avocat récemment constitué.

Contacté, ce dernier, sous le couvert de l’anonymat «dans l’intérêt du général-major et du secret de l’instruction», se déclare «offusqué» par les conditions dans lesquelles «a été exécuté le mandat d’arrêt, hors des heures prévues par le code de procédure pénale».

Selon lui, «le général était très serein depuis sa première convocation, il y a près de 20 mois. Il était tout le temps serein parce qu’il n’avait rien à se reprocher. Il n’a jamais été placé sous contrôle judiciaire. Durant toute cette période, il a voyagé à l’étranger sans aucun problème. Son arrestation a été un choc pour lui et sa famille». L’avocat évoque une «violation caractérisée du code de procédure pénale qui stipule clairement que dans les 48 heures qui suivent l’exécution d’un mandat d’arrêt, le mis en cause doit être informé des faits qui lui sont reprochés, mais aussi qu’il a le droit d’informer sa famille et de faire appel à un avocat qui doit être présent lors de son audition. Or, cela n’a pas été le cas.

Et à ce jour (hier) je n’ai toujours pas réussi à le voir ni à connaître les charges retenues contre lui, et encore moins à comprendre pourquoi il est en prison».

L’avocat est formel : «Il n’y a aucune plainte, que ce soit de son département qui est le DRS ou du ministère de la Défense nationale, seuls habilités à actionner la justice contre un militaire, de surcroît officier supérieur.

Alors pourquoi celui-ci est-il est en prison ?» L’avocat exprime sa «crainte de voir ses détracteurs aller chercher ce qu’ils n’ont pas trouvé à ce jour», arguant du fait qu’«à cet instant, il n’y a rien qui puisse justifier ce qu’il subit».

Et d’ajouter : «Il est regrettable que des hommes aussi intègres et engagés que lui soient salis de la sorte. Tout le monde sait que c’est grâce à lui et à l’équipe qu’il dirigeait que les Services algériens sont devenus une référence en matière de lutte antiterroriste, reconnus d’ailleurs par les plus grandes puissances de ce monde.» Sur le contenu des chefs d’inculpation reprochés au général Hassan, l’avocat dit les «ignorer totalement».

Il explique : «Après m’avoir refusé la visite à sa cellule, le juge a été incapable de me donner le dossier que j’attends toujours. Je ne comprends pas ce qui se passe. Nous sommes devant une flagrante violation du code de procédure pénale. Tous les droits du prévenu ont été foulés aux pieds. Cette affaire est vraiment contreproductive pour l’institution militaire et pour le pays, surtout que le mis en cause souffre de maladies très lourdes dues à son travail.» Le général Hassan, qui jouit de la réputation «d’homme intègre», a rejoint les rangs de l’ANP à l’âge de 16 ans, en 1963, ainsi que l’a obligé son père, ancien officier de l’ALN. «Tout le monde sait que cette affaire n’est que le résultat d’un règlement de compte qui vise en réalité le premier responsable du DRS et les raisons ne relèvent pas du secret d’Etat.

C’est son refus de cautionner le 4e mandat. Dès le retour du Président du Val-de-Grâce, où il était hospitalisé, des officiers fidèles au patron du DRS, le général Toufik, ont été pour la plupart sommés au départ à la retraite, souvent à un âge ne dépassant pas les 45 ans, après une carrière irréprochable», révèle une source bien informée.

Ces propos sont partagés par nombre de collègues du général Hassan qui, eux aussi, affirment que son arrestation «sent le règlement de compte». Pour eux, ce qui est certain, c’est que le général n’est pas parrainé par l’oligarchie qui entoure le Président et qui a la mainmise sur toutes les affaires de l’Etat.

«Son seul appui, c’est son patron. Pour preuve, il habite un logement de fonction dans une cité militaire et sa famille risque de se retrouver à la rue. Si c’était un homme corrompu, il aurait pensé à un toit pour sa femme et ses enfants», lance amèrement un ancien élément de l’unité du général, en congé spécial pour raison de santé. Ce dernier n’hésite pas à rappeler les nombreuses opérations extrêmement importantes menées notamment aux frontières avec le Mali, la Libye et le Maroc.

Il affirme que le général a fait avorter des attentats même en France et aux USA, grâce à des informations recueillies par ses éléments, mais aussi par des terroristes qu’il a réussi à récupérer pour aider au démantèlement des cellules et des groupes qui approvisionnent AQMI en armes à partir de la Libye, du Mali et du Niger. «Un tel général est difficile à contenir.

Il faut un sérieux coup pour le neutraliser. La prison en est un», lance un de ses anciens éléments. Pour lui, cette incarcération risque d’être fatale au général-major Hassan en raison des graves problèmes de santé dont il souffre, qui sont liés à son métier.*Salima Tlemçani/  jeudi 03 septembre 2015

Toujours en prison, selon sa famille/

La famille du général Hassan sort de son mutisme.

Elle affirme, dans un message envoyé au site d’El Watan (elwatan.com), que l’ancien chef du service de lutte contre le terrorisme au sein du DRS est toujours en prison.

Le général Hassan est toujours détenu à la prison militaire de Blida depuis son arrestation, jeudi dernier vers 21h30, affirme sa famille.

C’est la première fois que la famille du militaire, mis à la retraite en 2014, s’exprime de cette façon.

Une source proche du général indique que lors de l’arrestation, jeudi, le général Hassan «revenait d’un voyage», ce qui écarte la thèse de la mise du concerné sous contrôle judiciaire.

Pour l’heure, ni le ministère de la Défense ni le service de la justice militaire ne communiquent sur cette affaire.*A. Boukhlef

****Le général Hassan, ex-chef de la lutte antiterrorisme au sein du DRS, a été libéré lundi de la prison de Blida où il était détenu depuis 5 jours. Aucune charge n’a été retenue contre lui, a appris Elwatan.com. Le général Hassan, «Monsieur antiterrorisme» au sein du DRS, a été placé sous mandat de dépôt par le juge du tribunal militaire de Blida, jeudi dernier. Les circonstances de son arrestation restent troubles. **Elwatan.com/ lundi 31 aout 2015

*******Le général Hassan, «Monsieur antiterrorisme» au sein du DRS, a été placé sous mandat de dépôt par le juge du tribunal militaire de Blida, jeudi dernier après des heures d’interrogatoire, apprend-on de source judiciaire, qui précise que les faits qui lui sont reprochés sont «nombreux» et vont «de l’insubordination à la création d’une organisation armée en passant par la rétention d’informations et la détention d’armes à feu» pour lesquels la peine encourue est la plus lourde et peut aller jusqu’à la condamnation à mort.

Celle réservée aux chefs terroristes que le général a combattus durant des années,  alors qu’il dirigeait l’unité d’élite du service de lutte contre le terrorisme et la subversion dépendant du DRS, laissée entre les mains d’un intérimaire depuis février 2014, après son brutal limogeage alors que de nombreux autres cadres des Services, notamment ceux qui se sont illustrés dans la lutte contre le terrorisme, se sont retrouvés sur la listes des retraitables à un âge compris entre 38 et 50 ans en vertu d’un texte de loi régissant la carrière des militaires promulgué en 2006, dont l’exécution n’a concerné, bizarrement, que les «indomptables», nous dit-on.

Les circonstances du départ du général Hassan restent troubles. Néanmoins, certaines sources militaires affirment que l’affaire remonte au début de l’année 2014, «celle des règlements de comptes».

«Le général a dépêché  à la frontière algéro-malienne quelques-uns de ses éléments pour avorter une opération d’infiltration sur le territoire algérien d’un groupe de terroristes avec un arsenal d’armement.

Accomplie dans la discrétion, la mission est entourée d’une totale discrétion. L’arsenal est récupéré. Mais sur le chemin du retour, l’équipe est arrêtée à un point de contrôle par des militaires.

Ces derniers donnent l’alerte à leur supérieur, lequel leur donne l’ordre de les mettre aux arrêts. Le général Hassan saisit son chef, le général-major Toufik, qui était informé de la mission.

Deux ou trois jours après, ordre est donné de relâcher l’équipe, défendue corps et âme par le général Hassan. Pour tout le monde, l’affaire était close. Mais, quelques mois après, celle-ci resurgit et est utilisée pour pousser le général à quitter son poste.

Celui-ci exige une passation de consignes en raison des dossiers qu’il gère, mais l’état-major veut sa tête.

Ce qui n’était au pire qu’une probable erreur professionnelle se transforme en une affaire de complot.

Au mois de juillet 2014, un dossier ficelé est remis au tribunal de Blida, devant lequel le général est déféré.  Le juge d’instruction le place sous contrôle judiciaire, alors que le procureur requiert le mandat de dépôt. Jeudi dernier, le mandat de dépôt a été mis à exécution.

Pourquoi ? Dans quel but ? Aucune réponse claire n’est possible à ce stade», expliquent nos interlocuteurs. Si ces derniers n’ont pas trouvé de réponses à leurs interrogations, d’autres sources n’hésitent pas à évoquer les «luttes de clans» au sommet de l’Etat et la situation politique actuelle. Pour elles, «le général Hassan subit les dommages collatéraux» de cette guerre des tranchées entre El Mouradia et le DRS.

Une arrestation et des interrogations

C’était prévisible. Trois colonels de la gendarmerie ont été mis à la retraite, dont le colonel Chater qui aurait été pris dans une affaire de trafic de sable. Tous sont connus pour leur proximité avec le premier responsable de la Gendarmerie, qui lui-même reste un fidèle des fidèles du Président et de son frère.

Le limogeage précipité de ses officiers de confiance ne pouvait rester sans conséquences. Réactiver l’affaire du général Hassan en ce moment précis, à l’approche de la rentrée sociale, est un coup dirigé contre le patron du DRS, à l’origine des enquêtes sur la corruption au centre desquelles se trouvent les hommes les plus proches du clan présidentiel, mais aussi de nombreuses autres investigations…

Pour l’instant, aucune réaction n’a émané des proches et de la famille du général, qui espèrent que cette affaire «se dénoue rapidement et ne soit qu’un mauvais cauchemar».

En tout état de cause, quelles que soient les raisons qui ont suscité l’arrestation du général Hassan, il n’en demeure pas moins que ce dernier a été, révèlent nombre de ses collègues,  «une des figures de proue» de la lutte contre le terrorisme, mais aussi du contre-espionnage. «Son parcours est jalonné de nombreux succès qui ont valu à son unité des récompenses de la hiérarchie, notamment dans le domaine du contre-espionnage.

Certains Services, comme ceux de la France ou du Maroc, sont certainement en train de jubiler aujourd’hui», déclare amèrement un de ses anciens cadres.

En attendant, l’institution militaire reste muette sur cette affaire, qui risque d’aggraver le climat délétère qui pèse sur les troupes, au moment où elle a le plus besoin de renforcer les rangs pour mieux se consacrer à la protection du pays de toutes les menaces qui le guettent. Noureddine Aït Hamouda, ancien député RCD et chef patriote, est catégorique.

Pour lui, l’arrestation du général Hassan «n’est qu’une suite logique de toutes les autres décisions prises depuis 2013.

Il y a quelque temps, deux brillants colonels sortis de grandes universités européennes, héros de la lutte antiterroriste, ont été mis à la retraite à l’âge de 45 ans par des généraux-majors de 85 ans, sous prétexte qu’ils ont atteint l’âge limite de la retraite».

Il n’hésite pas à revenir sur le limogeage des deux responsables de la garde présidentielle et de la Garde républicaine en disant qu’«ils ont été subitement limogés pour incompétence.

Comment peut-on les déclarer incompétents alors qu’ils ont été décorés du grade de général-major ?» Aït Hamouda estime en outre  qu’«au-delà de ce qu’on peut reprocher au général Hassan, son arrestation sent le règlement de comptes.

Il fait partie de la longue liste des départs à la retraite, limogeages et, pourquoi pas, poursuites judiciaires et arrestation.

Dans ce milieu, quand on cherche, on trouve. Lorsqu’on veut chercher des choses, on trouve.

Cela a été le cas lors du limogeage des chefs de la garde présidentielle et de la Garde républicaine». L’ancien député met l’accent sur l’étrange coïncidence entre ces décisions et la sortie du chef terroriste Madani Mezrag.

Pour lui, l’arrestation du général Hassan au moment où Madani Mezrag annonce la création d’un parti «n’est pas fortuite».

Et d’ajouter : «Rien ne m’étonne si demain j’apprends que ce terroriste est décoré du grade de général pour diriger le service du général Hassan. Nous avons atteint une étape très grave.

D’abord, la liquidation des Patriotes, après leur désarmement, puis la neutralisation de toutes les figures de la lutte antiterroriste et surtout les largesses accordées aux anciens terroristes qui sont mis au-devant de la scène politique, pour être utilisés comme un épouvantail afin de faire peur à la population.

Ce qui s’est passé ces derniers jours en Kabylie est révélateur.

Des pyromanes veulent allumer la mèche de la violence dans cette région et ailleurs. Ils veulent que le pays reste entre leurs mains quel qu’en soit le prix à payer. Madani Mezrag et ses compères ne pourraient pas agir aussi librement s’ils n’avaient pas la caution des dirigeants.

Ces derniers les utilisent pour terroriser le peuple et le pousser à les voir comme les uniques sauveurs.»**Salima Tlemçani / watan/ dimanche 30/08/2015

*******Le général-major Abdelkader Aït Ouarabi, dit Hassan, ex-chef de la direction de la lutte contre le terrorisme, au sein du Département du renseignement et de la sécurité (DRS), a été arrêté, jeudi soir 27 aout 2015, en son domicile à Chevalley (Alger), a appris Algérie1 de bonnes sources.

Le tribunal militaire de Blida avait déjà le 8 février 2014, placé sous contrôle judiciaire le général Hassan avant de poursuivre l’enquête d’usage qui a abouti hier à son arrestation suite à un mandat d’arrêt délivré par le même tribunal.

Le général Hassan est poursuivi pour constitution de bande armée, fausses déclarations concernant le stock d’armes en sa possession, détention et rétention d’armes de guerre, rétention d’informations et mensonge, à la suite d’interrogatoires de trois terroristes capturés à Tiguentourine, selon les mêmes sources.

De graves accusations qui peuvent lui valoir la peine de mort, s’il est reconnu coupable par les juges du tribunal militaire en vertu de l’article 86 du code pénal algérien, précisent nos sources.

C’est au cours d’un contrôle effectué par un barrage militaire dans le sud du pays, du coté de Ouargla, que des individus armés ont été arrêtés. Au cours de leur interrogatoire, les enquêteurs ont été surpris par les aveux des personnes qui ont affirmé que c’est le général Hassan qui les a armées.

Son procès, qui se déroulera certainement à huis clos, pour des raisons évidentes, promet néanmoins d’être riche en rebondissements.

Le général Hassan est un proche parmi les proches du général de corps d’armée, Mohamed Lamine Médiene, alias Toufik, patron du DRS.

Pour rappel, le DRS a subi un large lifting en septembre 2013, décidé par le président de la république Abdelaziz Bouteflika, qui a fait couler beaucoup d’encre. En effet, le général-major Rachid Lallali, dit Attafi, en charge de la Direction de la documentation et de la sécurité extérieure (DDSE) et le général-major Athmane Tartag, dit Bachir, responsable de la Direction de la sécurité intérieure (DSI) ont été admis à la retraite, alors que ce dernier est de nouveau opérationnel au sein de la présidence de la république.

Outre les généraux Attafi et Tartag, le mouvement a concerné aussi le général-major M’henna Djebbar qui était à la tête de la Direction Centrale de la Sécurité de l’Armée (DCSA), le général-major Abdelkader Aït Ouarabi, dit Hassan, ex-chef de la direction de lutte contre le terrorisme et le colonel Fawzi qui dirigeait le Centre de Communication et Diffusion (CCD) qui a été dissous au même titre que le Service de la Police Judiciaire (SCPJ).

La DCSA, quant à elle, est passée depuis sous le contrôle du chef d’état-major Ahmed Gaïd Salah. Elle est désormais dirigée par le général-major Lakhdar Tirèche.

On se rappelle que fin juillet 2015, un autre proche du chef du DRS, le général-major Djamel Mejdoub, patron de la Direction générale de la sécurité et de la protection présidentielle (DGSPP), a été limogé de son poste et sa direction rattachée à la garde républicaine (qui avait également changé de titulaire); toutes ces informations ont été annoncées en exclusivité par Algérie1.

La DSI a encore une fois changé de titulaire, puisque le  général Boura Rezigue alias Abdelkader, a été nommé début août 2015 comme nouveau directeur de la Direction de la sécurité intérieure, en remplacement du général-major Abdelhamid Bendaoud alias Ali.*Par Khidr Ali | 28/08/2015 | algerie1.com/

**Le service de l’intelligence économique -DRS- dissout

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Le service de l’intelligence économique, dépendant du Département du Renseignement et de la Sécurité (DRS) a été dissout, a appris Algérie1 de bonnes sources.

Ce service a été dissous ce lundi officiellement par décret présidentiel selon les mêmes sources.

Dirigée jusque là par le général Achour Ouadahi, cette structure avait pour mission la surveillance des entités économiques, sociétés, banques, assurances, le centre national du registre de commerce, les entreprises nationales et privées etc…

Cette dissolution survient après celles du service de la presse (Centre de Communication et Diffusion), de la justice (Service de la Police Judiciaire), ainsi que celle du GIS (groupe d’intervention spécial), alors que la Direction Centrale de la Sécurité de l’Armée (DCSA) est passée, quant à elle, sous la coupe de l’état-major de l’ANP et la sécurité présidentielle sous l’autorité de la garde républicaine.*Par Khidr Ali | lundi 31/08/2015 | algerie1.com/

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**Louisa Hanoune dénonce l’arrestation du général Hassan

Encore une fois, Louisa Hanoune n’y est pas allée du dos de la cuillère pour commenter les derniers soubresauts qui ont marqué ces derniers jours la scène politique.

A propos de l’arrestation du général Hassan, révélée en exclusivité par Algérie1, elle l’a considérée comme « dangereuse », pouvant aussi « déstabiliser l’institution militaire ».

Pour la chef du parti des travailleurs, la mise aux arrêts de cet officier supérieur du Renseignement est révélatrice de « la guerre des clans » au sommet de l’Etat, dans la perspective de la succession, ajoutant qu’elle est de nature à donner aussi une »image négative » du pays.

Au sujet de l’annonce de Madani Mezrag, de la création d’un parti politique sur les décombres de l’ex-FIS, elle l’a qualifiée de « gesticulation » participant de l’opacité du climat politique actuel.

Au sujet des dernières mesures annoncées par Abdelmalek Sellal, lors de la réunion des walis, elle conteste et revendique « un large débat national » sur les orientation économiques du pays.

Louisa Hanoune exprime aussi sa crainte de voir les nouvelles lois sur le foncier « profiter exclusivement à l’oligarchie qui est entrain de saigner notre pays » ajoute t-elle.*Par Abbès Zineb | 31/08/2015 | algerie1.com/

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	&quot; L’appel &agrave; l’organisation d’une &eacute;lection anticip&eacute;e, qu’elle soit pr&eacute;sidentielle ou l&eacute;gislative, ne rel&egrave;ve pas d’un acte d’h&eacute;r&eacute;sie &quot;.  » src= »http://www.elwatan.com/images/2015/08/31/hanoune-ph_2607326_465x348.jpg » /></p>
<p><strong><span style=**Louisa Hanoune vient de marquer un grand tournant dans ses positions politiques qui convergent désormais avec celles des partis et personnalités politiques réunis dans le cadre de la CLTD.

La secrétaire générale du PT, Louisa Hanoune, a relancé, aujourd’hui lundi, le débat sur la tenue d’élections anticipées en Algérie. « L’appel à l’organisation d’une élection anticipée, qu’elle soit présidentielle ou législative, ne relève pas d’un acte d’hérésie ni d’une tentative de renversement », a déclaré Mme Hanoune, à l’ouverture des travaux du bureau politique de son parti.

Cette proposition  « émane d’une lecture politique dictée par la conjoncture actuelle », a-t-elle expliqué, en faisant référence aux difficultés d’ordre sécuritaire, économique et sociales auxquelles est confrontées le pays. Cela au moment où l’incapacité du président Bouteflika -victime d’un AVC en avril 2013- à assumer pleinement ses fonctions ne souffre plus aucun doute.

La semaine dernière, Mme Hanoune avait évoqué la même question, mais prudemment, lorsqu’elle a déclaré que « le président de la République peut être amené à convoquer des élections anticipées ».

De ce fait, Louisa Hanoune, ancienne fidèle de Bouteflika, vient marquer un grand tournant dans ses positions politiques. Des positions qui convergent désormais avec celles des partis et personnalités politiques réunis dans le cadre de la Coordination pour les libertés et la transition démocratique CLTD. L’organisation des élections anticipée constitue l’une des principales revendications inscrites dans la plateforme politique de la CLTD, adoptée en juin 2014 à Zéralda. Louisa Hanoune était en lice pour la présidentielle d’avril 2014. La CLTD a, en revanche, fait campagne pour le boycott de ce scrutin qui a permis à Bouteflika de briguer un 4eme mandat à la tête du pays.*Farouk Djouadi / el watan/  31/08/2015 |

**Le Maroc impliqué dans un trafic d’armes depuis la Libye vers l’Algérie

Les services des renseignements marocains seraient impliqués dans une affaire de trafic d’armes depuis le sol libyen vers l’Algérie.

Leurs plans consistait à introduire des armes en Algérie depuis la Libye avec la complicité de leurs collaborateurs sur le sol libyen. Ces armes seront remises à leurs « agents » se trouvant en Algérie pour commettre des attaques contre des installations sécuritaires et stratégiques.

A en croire le journal national Echourouk, qui révèle, dimanche, l’information en s’appuyant sur une correspondance confidentielle échangée entre les services secrets marocains avec des conseillers du roi Mohamed VI, les collaborateurs « algériens » du Makhzen seraient des activistes des groupes armés affiliés à Al-Qaeda au Maghreb Islamique (AQMI).

La découverte récente par les éléments de la gendarmerie nationale  dans le Sud du pays d’armes introduites  depuis le sol libyen  confirme si besoin les tentatives d’inonder l’Algérie par des armes depuis la Libye.*Par Mourad Arbani | 30/08/2015 | algerie1.com/

**Batna : attaque terroriste au habhab contre une caserne de l’armée

*Batna/ dimanche 26 juillet 2015**Des terroristes ont attaqué, dans la nuit du samedi à dimanche, une caserne de l’armée dans la localité de Oued Chaaba, située à plus d’une dizaine de kilomètres du chef-lieu de Batna, a-t-on appris d’une source sûre. L’attaque a été menée au habhab (mortier artisanal) vers minuit par un groupe important de terroristes contre une caserne. Ils ont touché des câbles d’électricité. Il y a eu trois blessés légers. L’armée a riposté. Le ratissage est toujours en cours », a précisé la même source. Selon des habitants, l’armée a utilisé des hélicoptères pour traquer les terroristes. Des tirs nourris ont été entendus et l’électricité a été coupée dans la zone.*TSA/ dimanche 26 juillet 2015

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élimination de 13 terroristes, dans une riposte de l’ANP

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A la suite de la lâche attaque terroriste qui a coûte la vie à 9 vaillants soldats de l’armée nationale populaire (ANP), dans le Mont Ellouh, dans la wilaya de Ain Defla, une offensive de l’ANP a été enclenchée et a permis l’élimination de 13 terroristes, selon plusieurs sources sécuritaires.

Ces criminels terroristes ont été abattus dans une vaste et fulgurante offensive lancée par les éléments de l’Armée Nationale Populaire (ANP) juste après l’embuscade de vendredi jour de l’Aid al-Fitr.

Selon les mêmes sources, les terroristes ont été éliminés au cours de cette opération menée dans la commune de Techta (Ain Defla) alors que dans les monts de la wilaya de Médéa limitrophes avec Ain Defla plusieurs autres criminels ont été abattus ces dernières heures.

Le bilan avancé fait état de pas moins de 32 terroristes qui auraient été éliminés au cours de ces opérations qui se poursuivent toujours alors que nous parviennent des images des criminels abattus (photos) en particulier celle du chacal à la barbe rousse qui a été montré hier dans une photo publiée par AQMI où on le voit entrain de fouiller dans les affaires des martyrs de l’Aid.

Coté officiel, aucune information n’a été communiquée à l’heure où nous mettons en ligne sur cette offensive de l’armée nationale.*Par Mourad Arbani | 20/07/2015 | 14:53/ algerie1.com/

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**Après l’attentat meurtrier d’Ain Defla, l’armée à la poursuite des terroristes

Les secteurs militaires opérationnels de Chlef, Tissemsilt, Aïn Defla, Médéa et Blida sont engagés dans ce dispositif d’envergure qui entoure le lieu de l’attaque dans un rayon de 50 km.

L'ANP, un bouclier infranchissable

Quatre jours après l’embuscade qui a ciblé un convoi de militaires à Aïn Defla, tuant neuf d’entre eux et en blessant deux autres, la région est sous contrôle total de l’armée. Selon des sources sécuritaires, un dispositif d’un millier d’hommes a été déployé autour de la région pour prendre part à l’opération de recherche déclenchée après l’embuscade. «Plusieurs secteurs opérationnels, notamment de Aïn Defla, Chlef, Médéa, Tissemsilt et Blida, sont engagés dans cette opération pour permettre un bouclage dans un rayon de plusieurs dizaines de kilomètres.

Au nombre d’une vingtaine, les terroristes auteurs de cette attaque ne peuvent pas avoir quitté la zone ; ils sont dans les alentours.» Leur neutralisation n’est qu’une question de temps. Les recherches avancent bien en raison des traces retrouvées et des informations collectées sur les lieux. L’étau se resserre autour de lui», révèlent nos sources, précisant que le renforcement de ce dispositif concerne aussi bien «les troupes que les moyens de combat comme les hélicoptères et l’artillerie».

A propos des photos prises par les terroristes lors de l’embuscade et postées sur les réseaux sociaux, nos interlocuteurs indiquent que «les éléments qui apparaissent à visage découvert sont connus des services de sécurité. Il s’agit d’anciens terroristes enrôlés dans les années 1990 dans les rangs du GIA. Les spécialistes sont en train de travailler dessus pour savoir qui les a postées et d’où cela a été fait». En attendant la neutralisation des auteurs de cette attaque criminelle, les réseaux sociaux restent enflammés par des campagnes de solidarité et de compassion avec les familles des victimes.

Des gerbes de fleurs sont déposées quotidiennement au Maqam Echahid à Riadh El Feth (Alger), des selfies (photos prises avec les militaires) sont postés sur les réseaux sociaux pour leur rendre hommage et aussi des regroupements de citoyens sont tenus en signe de solidarité avec les victimes à travers le pays, comme à Oran. Même si, dans le même temps, les réactions de la classe politique et des officiels restent très timides, pour ne pas dire inexistantes. A l’exception d’Ennahda, du RND et de Talaie El Houriat (de Ali Benflis), aucun parti n’a fait de déclaration.

Ni Amar Saadani du FLN, l’animateur des journaux électroniques aux déclarations souvent sulfureuses, ni le trublion Makri du MSP, encore moins les responsables des autres formations politiques, qu’ils soient proches du pouvoir ou de l’opposition, n’ont daigné se manifester. Le président de la République, prompt à réagir quand il s’agit d’un attentat commis à l’étranger, le dénonçant de la manière la plus énergique, s’est muré dans un silence de marbre.

Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, semble déjà parti en vacances, alors que le ministère de la Défense nationale a attendu 48 heures pour rendre public un communiqué sur l’attaque. Pendant ce temps, des photos de l’embuscade avaient fait le tour des réseaux sociaux, suscitant au sein de l’opinion publique angoisse et inquiétude. Mais aussi faisant courir les plus folles rumeurs aux dégâts incommensurables sur le moral des troupes engagées sur le terrain et leurs familles qui les attendaient pour fêter l’Aïd comme tous les Algériens.*Salima Tlemçani / el watan/ mardi  21/07/2015 |

**A part Sellal qui a publié un communiqué sur facebook, ce qui en dit long sur la démarche, aucun officiel algérien n’a pour l’instant condamné l’attaque contre le convoi militaire, contrairement à la Tunisie qui a rapidement réagi et condamné. Etrange comportement, comme celui des télévisions qui ont passé sous silence l’événement pour ne donner l’information que deux jours plus tard, rattrapées par la réalité.

Il y a bien sûr une logique à la base, celle de ne pas faire de publicité au terrorisme, quitte à masquer la vérité, mais ce serait imaginer que les Algérien(ne)s n’ont pas de sources d’information autres que les télévisions et radios officielles. Pour la non-condamnation, c’est le même principe : condamner serait reconnaître le terrorisme, ce qui explique que le président Bouteflika a condamné l’attentat de Sousse mais pas celui de Aïn Defla.

D’autres vont plus loin et estiment que le régime est embarrassé dans sa gestion de l’islamisme et de son bras armé, ainsi que dans le management des courants d’air créés par les portes de la réconciliation et du repentir, toujours grandes ouvertes. Pourtant, l’ordonnance 2006-01 du 27 février 2006 portant mise en œuvre de la charte pour la paix et la réconciliation, approuvée par référendum, est claire : les terroristes ont un délai maximum de 6 mois pour se rendre, à compter de la publication de cette ordonnance.

Une décennie est passée et l’on attend toujours que les terroristes descendent tous seuls les mains derrière le dos, visage baissé par la honte et la culpabilité. Faut-il sceller les portes du repentir ou mettre un videur devant ? La question mérite un nouveau référendum sur le sujet, afin de pouvoir aller chercher les terroristes dans les maquis. L’armée en a les moyens : 13 milliards de dollars de budget, soit 7% du PIB, premier budget d’Afrique. Elle pourrait même couper le haut des montagnes et les envoyer par DHL à Riyad.*Chawki Amari-  el watan/ mardi  21/07/2015 |

*Soufiane Djilali :

« l’armée ne peut pas échapper au chaos crée par lr système

 

Le président de Jil Djadid, Soufiane Djilali, considère que la persistance des attentats terroristes et les provocations de l’ex-président français à l’encontre de l’Algérie sont encouragés par le délitement généralisé occasionné par le 4eme mandat de Bouteflika. Soufiane Djilali a évoqué aussi l’avenir de la CLTD, suite à la rencontre du président du MSP avec Ouyahia. Entretien.

***L’attentat de Ain Defla a soulevé une polémique au sujet des équipements des soldats de l’ANP. Un commentaire ?

Je ne suis pas un expert en la matière mais je pense que le problème ne réside pas au niveau des équipements. Il me semble que le problème se situe au niveau de la volonté politique. Le 4eme mandat a crée une situation de délitement et de désordre palpables. Après les élections présidentielles, M. Bouteflika est rentré pour s’occuper de lui-même. L’armée ne peut pas échapper au chaos crée par M. Bouteflika. Un chaos qui a touché l’ensemble des institutions, après 16 ans de prédation. Mais il ne faut pas endosser toute la responsabilité à une seule personne. Sellal, Ouyahia, Belkhadem, les ministres et les soutiens de Bouteflika sont tous complices. Nous n’avons ni institutions, ni Etat de droit. Tout le monde est occupé à « bouffer », à négocier des pourcentages dans les contrats et à s’acheter des appartements dans les capitales européennes.

Les déclarations de l’ex-président français Nicolas Sarkozy, lundi dernier à Tunis, ont soulevé l’indignation des Algériens. Quelle est votre lecture ? 

C’est l’Algérie qui prête le flanc. Certains viennent prendre l’argent et d’autres pour collecter des voix. C’est nous les fautifs. Le monde ne fonctionne pas sur la base de sentiments mais sur la base des intérêts. C’est la règle du jeu. Malheureusement, l’Algérie ne sait pas disposer de ses richesses. *Farouk Djouadi-El Watan-22 juillet 2015

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**L’Algérie face à ses démons

L’ANP poursuit ses investigations sur la trace des groupes terroristes sévissant encore au niveau d’une douzaine de maquis.

Les opérations de ratissage sont signalées à Bouira, Aïn Defla, Tizi Ouzou, Boumerdès, Médéa, Sidi Bel Abbès, Jijel, Skikda, Tébessa et Khenchela pour ne citer que ces lieux. Les sanguinaires ayant été à l’origine du lâche attentat ayant coûté la vie à neuf militaires sont encerclés sachant que plusieurs d’entre eux ont été abattus comme rapporté dans notre édition d’hier. Plus d’une vingtaine selon le premier bilan. La nouvelle situation, et contrairement à ce qui pouvait donner un espoir aux assaillants, a unifié le peuple autour de son armée, d’où la détermination hargneuse de cette dernière à poursuivre son combat contre cette horde sauvage qu’on cherche à réveiller par tous les moyens. A défaut de soulever le peuple contre son Etat pour inscrire l’Algérie dans la liste des pays où le vent du printemps arabe a soufflé, les monstres tentent de provoquer les anciens démons. Le but est évident, déstabiliser le pays sur le plan économique et sécuritaire, faire de l’Algérie un pays identique à la Libye. Il ne s’agit pas seulement de puiser dans ses richesses, mais surtout d’anéantir son armée au profit d’une nouvelle carte mondiale, qui se précise déjà en Irak, en Syrie et au Yémen.
Les enjeux sont très graves et la locomotive de ce complot aux desseins perfides est déjà en marche. L’Etat et l’armée sont en somme conscients de ce qu’on tente de préparer, mais le peuple aussi qui a marqué une solidarité extraordinaire et fabuleuse contre l’hydre sauvage et ses promoteurs suite à l’attentat d’Aïn Defla. Le message a été clair comme il l’a été lors de l’attaque du site gazier de Tiguentourine aussi bien de la part de l’armée qui a donné une leçon de professionnalisme à ses détracteurs que par le peuple qui a soutenu sans réserve la décision de cette institution qui joue jusqu’à présent un rôle irrépréhensible. Cependant, l’ennemi d’ailleurs, qui jouit de complices d’ici est autant décidé à imposer son schéma dévastateur usant de toutes les ruses pour mettre à genoux le seul pays qui a réussi à garder son intégrité, son union et sa force dans les pires moments des années quatre-vingt-dix où le terrorisme soutenu battait son plein, et l’un des rares cas qui aujourd’hui détient la plus grande expérience contre ce fléau dominant par le fait du renseignement qui reste le nerf vif de la lutte antiterroriste. Il est peut être trop tôt de dire que l’Algérie a retrouvé totalement la paix, notamment qu’on cherche à instaurer l’esprit du communautarisme comme ce fut le cas en Kabylie et actuellement à Ghardaïa, mais il sera certainement impossible de diviser le peuple qui a eu une prise de conscience suite à ce qui se passe au Moyen-Orient et en Libye.
La menace ne vient pas que du terrorisme, mais aussi des pays qui voient leur appétit s’agrandir sans limite.
Le danger s’est précisé d’ailleurs suite au déploiement des GI dans le sud de la Méditerranée. Les Américains sont passés à une nouvelle étape en y renforçant leur présence en vue d’opérer en Afrique du Nord. Comme publié dans L’Expression, les Etats-Unis et l’Espagne ont paraphé un accord permettant de stationner en permanence une force d’intervention rapide en Afrique, de 2200 marines américains basés dans le sud de l’Espagne. Quelque 800 marines sont déjà à Moron de la Frontera près de Séville. Ils avaient été déployés temporairement après la mort de l’ambassadeur des Etats-Unis en Libye dans une attaque contre la mission américaine à Benghazi. De nombreuses critiques s’étaient alors élevées pour dénoncer l’incapacité de déployer très rapidement des troupes dans cette partie du monde pour faire face à ce type de situation d’extrême urgence. Outre les 2200 fusiliers-marins, la force disposera de 26 appareils ainsi que du soutien de 500 civils.
La force aura pour tâche principale de «protéger les ambassades américaines en Afrique, d’évacuer des civils en cas d’urgence ou d’intervenir dans des conflits ou crises humanitaires».
Cette unité (Special-Purpose Marine Air-Ground Task Force Crisis Response Africa) sera placée sous l’autorité du Commandement Afrique de l’armée américaine, basé en Allemagne. De même, un journal britannique rapporte une information prouvant que le Pentagone a bel et bien l’oeil sur l’Afrique du Nord. Selon le journal The Times les Américains déploient leur armada en Méditerranée.
Des centaines de marines et trois avions militaires seront déployés sur le porte-hélicoptères britannique Océan en Méditerranée afin de contrer une éventuelle «agression russe» sur des pays de l’Europe de l’Est, selon un quotidien britannique. Les soldats américains seront «stationnés, également, sur des navires espagnols, français, italiens et néerlandais» a précisé la même source.
«Le Pentagone est contraint de compter sur ses alliés afin de déployer des fusiliers-marins américains en Méditerranée», car il ne dispose pas actuellement de capacités de ce type dans une région qui attire une attention élevée compte tenu de la situation actuelle au Proche-Orient, a noté la même source. Selon le journal, l’objectif initial de ces initiatives américaines est de «répondre de manière adéquate à une éventuelle agression russe contre les pays membres de l’Otan en Europe orientale». Les premières divisions de marines seront déployées sur les navires alliés cet automne afin de participer à l’exercice militaire Trident Juncture qui se déroulera du 28 septembre au 6 novembre en Italie, en Espagne et au Portugal. Des unités terrestres, aériennes, navales et des forces spéciales de 33 pays seront impliquées dans le plus grand exercice de l’Otan depuis la fin de la Guerre froide.
A cela il faut ajouter le fait que les Américains opèrent déjà en Libye puisqu’ils ont reconnu avoir effectué des bombardements sur des sites de Daesh.
Les USA espèrent aussi convaincre le gouvernement tunisien pour installer une base au Sud de la Tunisie. L’Algérie s’est opposée à ce projet qui obligera le leader d’El Nahdha à se déplacer en Algérie pour tenter de convaincre à son tour l’Algérie pour ce projet. Reste à dire que l’Algérie intervient pour sa sécurité en Etat averti des enjeux dangereux à son encontre d’où sa stratégie de prévention anticipée pour protéger sa sécurité.*L’Expression/ mardi  21/07/2015 |

**L’important ratissage déclenché par l’Armée nationale populaire en réaction à l’attentat terroriste perpétré le premier jour de l’Aïd El Fitr a produit des résultats exceptionnellement positifs. En effet, le dispositif militaire mis en place a coupé la retraite des terroristes en deux points. Le premier groupe de terroristes a été accroché au lieudit Tachta, dans la wilaya de Aïn Defla. 13 criminels y ont été abattus. Le second groupe qui a pris la direction de la wilaya de Médéa a été intercepté par les éléments de l’ANP dans la région de Kasr El Boukhari. Les combats ont abouti à l’élimination de 19 terroristes. Ce bilan, obtenu par L’Expression de source bien informée, n’était pas encore confirmé par le ministère de la Défense, au moment où nous mettions sous-presse. Par ailleurs et contrairement à ce qui a été rapporté par ce qu’on appelle Al Qaîda au Maghreb islamique, dans un communiqué non authentifié faisant état de l’assassinat de 14 soldats de l’ANP par cette horde sauvage, un communiqué du ministère de la Défense nationale, rendu public hier, précise que le nombre de soldats tués a été établi à 9. Deux blessés sont également à déplorer. Le chiffre des martyrs tombés au champ d’honneur se contestait alors, jusqu’à l’établissement de ce communiqué. Dans ce contexte, la même source souligne dans sa correspondance que «suite à une opération de recherche et de ratissage dans la localité de Djbel Elouh à Souk El Attaf, wilaya d’Aïn Defla, 1ère Région militaire, un détachement de l’Armée nationale populaire a été ciblé, le 17 juillet 2015 à 19h00mn, par un groupe terroriste. On déplore le décès en martyrs de neuf soldats et la blessure de deux autres». Comme indiqué dans notre édition d’hier, le MDN confirme «les éléments de l’Armée nationale populaire ont aussitôt procédé au bouclage de la zone et ont déclenché une grande opération de ratissage pour débusquer ces criminels et les abattre». Pour l’ANP, «ce genre d’actes criminels qui survient suite aux lourdes pertes subies par les groupes terroristes ces derniers mois ne fait que renforcer la volonté et la détermination des éléments de l’Armée nationale populaire à neutraliser les résidus de ces criminels». Pour ce faire, de gros moyens ont été mobilisés allant jusqu’à l’artillerie lourde. Les forces héliportées sont entrées en action pour immobiliser le groupe terroriste à l’origine de ce lâche attentat survenu dans la nuit du samedi à dimanche. Par son communiqué, le MDN vise quand même à corriger des attitudes qui, pour le moins que l’on puisse dire, ne répondent pas tout a fait à la déontologie, rassurant que cette attaque était prévisible, notamment après le coup raté de la bête immonde contre des policiers à Bouira. Une provocation qui renseigne sur la logique criminelle des groupes terroristes sévissant encore dans les maquis. Des mouvements suspects ont été d’ailleurs signalés dans la région d’Aïn Defla depuis quelques semaines, mais aussi du côté de Médéa. Chose pour laquelle l’ANP avait lancé une opération de ratissage sur la trace des criminels. A l’heure où nous mettons sous presse aucun bilan n’a été communiqué. Ce sont de hauts responsables de l’ANP qui supervisent l’opération en cours sur le terrain. L’Armée nationale populaire est décidée à neutraliser tout le groupe, comme pour le groupe de Bouira où l’ANP avait mis hors d’état de nuire 25 terroristes, mais aussi pour le groupuscule ayant prétendu être une branche de Daesh à Boumerdès.*L’Expression/ lundi  20/07/2015 |

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*Une bombe explose dans les environs de Sidi Bel-abbès

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Ce dimanche jour de fête de l’indépendance, au milieu de la journée, une bombe placée par des terroristes sanguinaires, a explosé au passage de trois personnes qui se trouvaient dans le lieu de villégiature appelé Dhaya. Les trois victimes, deux blessés légèrement alors que le troisième, un père de famille, a été grièvement atteint et évacué au CHU de la ville.

Ces sanguinaires terroristes aux abois, continuent à vomir leur haine contre la population algérienne, n’ayant aucun respect pour cette commémoration de l’indépendance et de la liberté chèrement acquises au prix du très lourd sacrifice d’un million et demi de martyrs. Ces nouveaux harkis, ces traitres à la nation, à son drapeau et à ses institutions, ont voulu provoquer un carnage dans une ville qui s’est parée de ses plus beaux atours pour fêter le 53ème anniversaire de l’indépendance.*Par Mohamed Ibn Khaldoun | 05/07/2015 |algerie1.com/

*accrochage avec des terroristes, juste avant minuit, dans la soirée de lundi dans la ville de Bouira 

**Bouira-lundi 06 juillet 2015**Un violent accrochage a opposé les forces de sécurité à un groupe armé terroriste, juste avant minuit, dans la soirée de lundi dans la ville de Bouira causant des blessures à au moins 4 policiers, a appris Algérie1 de sources locales. Les assaillants en nombre indéterminé, roulaient à bord de deux véhicules légers, sans compter sur la vigilance des forces de sécurité qui les ont localisés avant de les pourchasser à hauteur du pôle universitaire de la ville de Bouira. Selon un premier bilan, au moins 4 policiers ont été blessés au cours de ce violent accrochage.

Les terroristes s’apprêteraient à commettre un attentat dans la région. Immédiatement après cet accrochage, les assaillants ont été pourchassés et encerclés dans une zone habitée où ils se seraient retranchés.*Par Mourad Arbani | 07/07/2015 |algerie1.com/

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* 25 terroristes éliminés à Bouira

*Alger– mardi 19 mai 2015** Le ministère de la défense nationale (ANP) a confirmé l’information révélée par Algérie1 sur l’opération de ses éléments qui ont frappé un grand coup ce mardi en éliminant plus d’une vingtaine de criminels.

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« Lors d’une opération qualitative conjointe, menée près de la localité de Ferkioua (wilaya de Bouira), des détachements de l’ANP, relevant respectivement des secteurs opérationnels de Bouira, de Blida et de Boumerdes (1ère région militaire), ont abattu dans l’après-midi d’aujourd’hui 19 mai 2015, vingt-cinq terroristes », précise le communiqué du MDN. 

« Ils ont également récupéré « onze (11) pistolets mitrailleurs de type kalachnikov, un (1) fusil mitrailleur de type (FMPK), huit (8) fusils semi-automatiques de type Simonov, un (1) fusil à lunette, un (1) fusil à pompe, un fusil lance-grenades, un fusil de chasse à canon scié, un (1) pistolet automatique, une quantité de munitions et d’autres objets », ajoute  la même source. Le MDN a souligné enfin que « l’opération est toujours en cours ». *Par Khidr Ali | 19/05/2015 |algerie1.com

***Ces terroristes ont été éliminés dans la commune de Khémis el Khechna, située à cheval entre Boumerdés et Lakhdaria (wilaya de Bouira). Selon les mêmes sources, ces terroristes étaient en conclave pour planifier des attentats à Alger. L’Armée, précédemment informée de cette réunion, a donné le temps aux terroristes de prendre possession des lieux pour lancer une offensive surprise. Bilan 25 terroristes abattus et deux . Un arsenal de guerre a été également récupéré :  Une vingtaine de kalachnikovs, des bombes artisanales et des téléphones portables.***Selon une source sécuritaire, parmi les terroristes abattus lors de l’opération de l’armée – qui se poursuit toujours dans les monts de Boukram – figure un des chefs terroristes. Il s’agit, selon notre source, du nouveau chef de Jund El Khilafah (les soldats du califat), le successeur de Gouri Abdelmalek alias Abou Souleymane, abattu en décembre 2014, dans une embuscade tendue près de la ville des Issers, dans la wilaya de Boumerdès. Bachir Kherza, alias Abou Abdellah Al Assimi, âgé de 41 ans, a été identifié par les services de sécurité. Ce terroriste notoire a succédé à Gouri Abdelmalek, responsable de l’assassinat du guide de haute de montagne français, Hervé Gourdel, en septembre 2014 en Kabylie. Par ailleurs, nous avons appris de la même source que deux autres terroristes ont été également identifiés. Il s’agit de deux frères, Badaoui Mohamed surnommé Haïdara et Badaoui Saïd dit Abou Al Walid. Ces deux terroristes, qui ont rejoint le maquis depuis plusieurs années, sont natifs de la commune de Tablat, dans la wilaya de Médéa. *21.05.15 | El Watan

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***L’élimination de 25 terroristes à Bouira est une « opération audacieuse » et de « bond qualitatif » qui reflète la capacité de l’Armée nationale populaire (ANP) et les services de sécurité à contrôler et à éradiquer les cellules terroristes, a déclaré, jeudi, le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra.

Pour Lamamra, qui s’exprimait devant la presse, à l’issue de son entretien avec la présidente de l’Assemblée nationale de la République Serbe, Maja Gojkovic, a indiqué que « les observateurs considèrent à juste titre que ce qui a été réalisé constitue un bond qualitatif ». Dans le même sillage, il n’a pas manqué de souligner qu’il « ne reste que des résidus de terrorisme en Algérie ».

Le chef de la diplomatie algérienne s’est félicité de la capacité de l’ANP et des services de sécurité à contrôler et à éradiquer ces cellules (terroristes), précisant que « cela confirme plus que jamais que l’Algérie est pionnière dans la lutte antiterroriste ». Lamamra a mis en exergue « l’écho » qu’a trouvé cette opération » en affirmant que « le monde entier est désormais convaincu qu’il y a des pays pionniers dans la lutte antiterroriste et l’Algérie est en tête de ces pays ». Ce genre d’opérations « exige la mobilisation de forces spéciales », a-t-il poursuivi avant d’ajouter que le citoyen algérien « participe à sa manière à l’action visant à mettre un terme au phénomène du terrorisme en Algérie ».*Par Mourad Arbani | 21/05/2015 |algerie1.com

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*Les premières photos des 25 terroristes éliminés à Bouira

Les premières photos des 25 terroristes, éliminés par les éléments de l’Armée Nationale Populaire (ANP) mardi et mercredi dans les monts de Ferkioua dans la wilaya de Bouira, ont été mises en ligne, jeudi, sur les réseaux sociaux.

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L’offensive antiterroriste menée par des détachements de l’ANP des secteurs opérationnels des wilayas de Bouira, de Boumerdès et Médéa a permis de neutraliser un important groupe armé composé d’une trentaine dont 25 ont été abattus et quatre autres ont été capturés. Alors qu’un important lot d’armes et de munitions a été récupéré au cours de cette opération qui se poursuit toujours pour le 3e jour.*Par Lila Ghali | 21/05/2015 |algerie1.com

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** un important arsenal militaire découvert dans deux abris 

Poursuivant leur opération antiterroriste dans les monts de Ferkioua dans la wilaya de Bouira ayant permis d’éliminer 25 criminels et la capture de quatre autres, les éléments de l’Armée Nationale Populaire (ANP) ont découvert deux abris et un important arsenal militaire constitué de fusils de différents types et des explosifs a annoncé, vendredi, le Ministère de la Défense Nationale (MDN) dans un communiqué.

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Selon le MDN, c’est « dans la continuité des opérations de ratissage menées par des détachements de l’ANP aux alentours de la localité de Ferkioua dans la wilaya de Bouira, lieu de déroulement de l’opération conjointe des forces de l’ANP relevant des secteurs opérationnels de Bouira, de Blida et de Boumerdès (1ère région militaire) que deux abris ont été découverts contenant une mitrailleuse de type (PKT), une mitraillette de type (MAT-49), quatre fusils de chasse et un fusil à répétition ».

« Un lance roquette de type (RPG7), deux canons de fusils semi-automatiques, 6 obus RPG7, 8 charges d’obus, 38 téléphones portables prêts à exploser, 13 bombes de confection artisanales, 4 paires de jumelles, une importante quantité de munitions de différents calibres, 24 kilogrammes de TNT, 12,5 kilogrammes d’explosifs, 170 litres d’acide nitrique, 31 détonateurs, 6 mètres de mèche de détonation, un groupe électrogène, deux panneaux solaires, des vêtements, des denrées alimentaires et autres objets », ont également été découverts, toujours selon la même source.

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*Un lieutenant-colonel de l’Armée nationale populaire (ANP), l’adjoint du chef du secteur opérationnel et leur chauffeur ont été tués, hier matin vers 5h, par l’explosion d’une bombe au mont Chlaâlaâ, situé à la périphérie sud de la ville de Batna. Plusieurs hélicoptères sillonnent la région depuis lors. Une région qui a été passée au peigne fin par quatre sections à la suite de l’assassinat particulièrement sauvage de quatre patriotes, le 12 mai 2015, dans la région de Merouana. La bombe aurait été placée là récemment, selon des sources militaires. Toujours selon les mêmes sources, le chef de secteur de la 5e Région militaire devrait rapidement rejoindre Batna pour une réunion urgente avec le commandement sécuritaire.*El Watan–vendredi 05 juin 2015

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Les Aurès sous le choc

Embuscade meurtrière tendue par un groupe terroriste à quatre patriotes de la région de Batna

Une embuscade meurtrière a été tendue hier par un groupe terroriste à quatre patriotes de la région de Batna, jetant l’émoi au sein de la population.Les corps des malheureuses victimes ont été brûlés et retrouvés calcinés dans le véhicule qui les transportait.

El Achi Rabah, 72 ans, Iîch Tayeb, 59 ans, Seddouk Lekhmissi, 72 ans et M’rah Mohamed, 60 ans, tous patriotes, ont été découverts calcinés à l’intérieur de leur véhicule de marque Renault Mégane, et ce, dans la matinée d’hier non loin de la commune de Hidoussa à une trentaine de kilomètres à l’ouest de la ville de Batna. Les quatre patriotes étaient en faction au poste de police communale du lieudit Agradou, situé à 3 km du chef-lieu de commune de Merouana, devaient rentrer chez eux à El Hassi, daïra de Aïn Djasser, lorsque vers 5h, ils ont été surpris par des inconnus qui ont ouvert le feu sur leur véhicule au lieudit Chel Amellal, non loin de Merouana.

L’un des patriotes a pu sauter de la voiture sans pour autant pouvoir échapper à la mort, alors que les trois autres, certainement criblés de balles, ont péri dans la Mégane en feu. Les quatre malheureux étaient des compagnons inséparables. Selon leur entourage, ils auraient travaillé ensemble comme gardiens dans une exploitation agricole et c’est en tant que retraités qu’ils ont rejoint les rangs des patriotes durant la décennie noire. Alors qu’aucune source n’a voulu nous livrer des informations sur l’éventuelle provenance du groupe terroriste auteur de ce carnage, des sources locales nous ont indiqué que le commandant de la 5e Région militaire s’est déplacé en personne sur les lieux de l’attentat.

La commune de Merouana, signale-t-on, n’a connu aucun acte de ce type depuis la fin des années 1990. Les derniers groupes terroristes signalés dans cette région montagneuse remontent à l’an 2000, notamment le groupe ayant perpétré l’attentat contre le président de la République lors de sa visite à Batna en 2006 et qui a été tout de suite après démantelé. L’embuscade d’hier fait craindre la réapparition de cellules actives dans la région, d’autant que le modus operandi, le mitraillage puis l’incendie du véhicule avec ses occupants n’est pas habituel. Les chances que cet acte criminel soit l’œuvre d’un groupe islamiste ne sont cependant pas plus importantes que d’autres pistes. C’est du moins ce qui se susurre dans la région.*El Watan-13 mai 2015

***La situation sécuritaire fragile prévalant en Tunisie et en Libye fait craindre une contamination à l’Algérie. Des informations relayées par des médias font état d’un déploiement important des troupes algériennes pour mettre en échec des tentatives d’attentats terroristes.

Dans une de ses livraisons, le journal El Khabar avait fait état de l’interception, par les autorités sécuritaires algériennes, d’une correspondance secrète entre le porte-parole de Daech, Abou Mohamed Al Adnani, et Abou Aisha Al Tounsi, Massoud Saqqam de la katiba Okba Ibn Nafaâ, ainsi qu’avec des dirigeants d’Ançar Charia activant en Libye.

Cette information, attribuée à une source anonyme et non démentie par les autorités sécuritaires algériennes, avance que cette correspondance concernerait «des opérations de transfert de centaines de terroristes, entraînés dans les montagnes de Tunisie, venant d’Irak, de Syrie et de Libye pour se diriger vers l’Algérie». Ce redéploiement servirait, selon le même article, à créer un nouveau front et faire baisser ainsi la pression sur les troupes essentielles de Daech en Irak et en Syrie. Le même El Khabar ajoute que les forces sécuritaires tunisiennes et algériennes travaillent de concert pour stopper cet «exode».

La chaîne de télévision iranienne, Al Alam, a repris cette information en ajoutant qu’une source sécuritaire algérienne assure que «les forces terrestres et aériennes algériennes ont lancé, lundi dernier, une vaste opération militaire dans une zone située à 350 km à l’est de la capitale (Nord constantinois) contre un bataillon dénommé Al Ihtissam d’Al Qaîda au Maghreb affilié à Daech». Ceci et d’évaluer le nombre des activistes appartenant à ce groupe à pas moins de 500 éléments. L’opération militaire lancée contre ces «camps terroristes» devrait s’étaler sur plusieurs semaines, indique la source anonyme d’Al Alam.

Dans un communiqué daté du 8 mai, le ministère de la Défense nationale avait précisé qu’un détachement du secteur opérationnel de Tizi Ouzou relevant de la 1re Région militaire a découvert huit casemates contenant deux bombes de confection artisanale, des explosifs et des produits chimiques. Un autre détachement de l’ANP relevant du secteur opérationnel de Skikda, 5e Région militaire, a découvert et détruit, lors d’un ratissage au lieudit Boulehchiche, une casemate contenant 25 bombes de confection artisanale. *El Watan-13 mai 2015

**Deux terroristes abattus au sud d’Ain Defla

Deux terroristes ont été abattus et un pistolet  mitrailleur de type Kalachnikov, un fusil semi-automatique de type Simonov et  une quantité de munitions ont été récupérés, mardi après-midi, par les forces  de l’Armée nationale populaire (ANP) suite à une embuscade tendue près de la  localité d’Amrouna au sud de la wilaya d’Ain Defla, indique un communiqué du  ministère de la Défense nationale.         

« Dans le cadre de la lutte antiterroriste, un détachement de l’Armée  nationale populaire relevant du secteur opérationnel d’Ain Defla (1ère région  militaire) a abattu deux (02) terroristes, aujourd’hui 12 mai 2015 à 15h00,  suite à une embuscade tendue près de la localité d’Amrouna au sud d’Ain Defla »,  a relevé la même source, a joutant que l’opération « a permis de récupérer un  (01) pistolet mitrailleur de type Kalachnikov, un fusil semi-automatique de  type Simonov et une quantité de munitions ». *APS–mardi 12 mai 2015

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9 réponses à “La situation sécuritaire-3”

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