L’habit traditionnel algérien
**Festival national de l’habit traditionnel est de retour du 7 au 12 décembre 2012
C’est parce que le costume traditionnel algérien renferme un pan de notre histoire qu’il doit être sauvegardé à travers ce genre de festival.
Le Festival national de l’habit traditionnel est de retour, cette fois-ci au Bastion 23, avec pour thème choisi cette année «Coutumes et costumes en ville». Ainsi, plus d’une vingtaine de stylistes, brodeurs et couturiers viendront, du 7 au 12 décembre 2012, montrer leur savoir-faire en matière de costumes traditionnels, femmes et hommes. Au cours d’un point de presse animé mardi en fin de journée, la commissaire du festival, Mme Aziza Aïcha Amamra, a eu du mal à reconstituer le costume masculin dans son intégralité. Comme il est d’une extrême rareté, elle s’est rabattue sur d’anciennes photos de tenues prêtées par des célèbres familles, à l’image de la famille de Hadj M’hamed El Anka, ou encore Hamoud Boualem.
Façon singulière d’exhumer et de réhabiliter le costume d’antan. La conférencière a expliqué que si ce festival en est à sa deuxième édition, «ce second pas vient conforter notre espoir et notre volonté d’inscrire durablement cette manifestation dans le paysage culturel national. Notre ambition s’attache particulièrement aux jeunes générations qui n’ont que rarement vu ces costumes, en tentant de les intéresser à ce lien avec l’histoire sociologique de notre pays. C’est d’ailleurs dans cet esprit que la présente édition a comme titre »Costumes et coutumes » pour souligner les interactions existant entre les manières de vivre et les manières de s’habiller. Inventorier ces modèles de vêtements, promouvoir leur beauté, c’est éventuellement rendre service aux arts et particulièrement au cinéma et au théâtre, où les costumiers participent activement à la véracité des scènes illustrant le passé», dit-elle.
Le festival en question a donc pour but essentiel de faire connaître un pan de notre patrimoine et par-là même réhabiliter ce costume prestigieux. Cette manifestation, dédiée au costume traditionnel, se déclinera sous la forme de trois axes : exposition, ateliers et conférences. Le Bastion 18 accueillera une exposition de costumes prêtés par de grandes familles, datant des XIXe et XXe siècles. Quant au Bastion 23, il abritera les travaux de certaines grandes stylistes et artisanes, venues de plusieurs wilayas du pays, entre autres Alger, Blida, Oran, Tlemcen, Constantine, Miliana, Annaba et Laghouat.
La sélection des participantes s’est faite sur la base de l’esthétique. Les prestigieuses maisons de haute couture, Nassila, Majda et l’Algéroise seront présentes avec tout leur savoir-faire. La commissaire reconnaît que plusieurs stylistes femmes se sont tournées vers le costume homme. Le public pourra aller également à la découverte d’une imposante documentation photographique sur le costume traditionnel, de même que certains tableaux, prêtés pour l’occasion par certains artistes peintres de référence, seront accrochés. On retrouvera ainsi une ‘uvre jamais exposée auparavant par l’artiste Souhila Belbahar.
Le programme prévoit deux intéressantes conférences sur l’habit masculin et sur les changements survenus dans l’habit traditionnel. Le volet animation ne sera pas en reste. Un concert sera animé, ce samedi, à partir de 16h, par le chanteur chaâbi Didine Karoum. Un deuxième après-midi musical est programmé pour le mardi 11 décembre, à partir de 15h, avec l’artiste Goussem et sa troupe féminine, ainsi que des bouqalate. Il est à noter, par ailleurs, que le public pourra visiter le Festival de l’habillement traditionnel algérien tous les jours de 10h à 18h, week-ends compris. Les participants comptent consacrer la dernière journée du festival à la vente. Les portes du festival se refermeront par un défilé de mode qui se déroulera au palais de la culture, Moufdi Zakaria de Kouba.*El Watan-06.12.2012
**El melhfa, tenue des femmes du Sahara
Long et large voile que les femmes du Sud-Ouest algérien enroulent sur elles à la manière du haïk, « El melhfa » redevient à la mode ces derniers temps y compris chez les jeunes filles qui l’arborent comme le signe d’un retour déterminé aux habits traditionnels.
Cet effet vestimentaire très ancien, long généralement de 4 mètres et large d’environ 1,5 m, est nettement dominant à Tindouf et dans les régions du Touat et de Gourara, mais aussi dans les lointaines Adrar, Reggane ou encoure Ain Sefra. Il revient comme un sérieux concurrent de la djellaba ou du hijab, après l’abandon définitif du haïk, l’autre voile séculaire.
La « melhfa », qui ressemble, à s’y méprendre, au sari indien, se caractérise par sa grande variété. Il y a celles simples que l’on consacre aux jours ordinaires et celles que l’ont ne sort que pour les grandes occasions familiales ou religieuses et qui se distinguent par leur différents tons et couleurs ainsi que par un certain raffinement.
Cet habit, qui protège à la fois du froid et de la chaleur, se porte toute l’année, par les jeunes et moins jeunes femmes, chacune selon son style, sa préoccupation du moment ou, plus simplement, son goût.
Il va sans dire que les plus jeunes préfèrent les couleurs les plus vives et les plus attrayantes, celles qui, croient-elles, les feraient immanquablement sortir du lot.
Par le passé, dames et jeunes filles du sud-ouest portaient une tenue unique : une large gandoura (abaya), composée de deux pièces en deux couleurs, le bleu et le noir. Désormais, dès qu’elles atteignent leur majorité, les jeunes filles portent la « melhfa » et la gardent pour toujours.
Dans l’ensemble, il n’existe pas de différence majeure dans la façon de porter cet habit. La seule différence réside dans le type de tissu utilisé pour sa fabrication. Aujourd’hui, il existe sur le marché local différentes sortes de tissus et de très haute qualité. Cependant, on constate, selon plusieurs couturières de Bechar, des nouveautés dans la fabrication des « Mlahef » introduites en fonction de l’évolution des goûts. A l’évidence, les goûts des jeunes filles de vingt ans ne sont pas ceux d’une dame de la soixantaine.
Le retour à cet habit traditionnel favorise, par conséquent, le développement de sa fabrication. Il symbolise également un attachement aux us et coutumes, de même qu’il met en exergue la richesse et la diversité du patrimoine culturel et social local.
Il y a lieu de citer également le vêtement traditionnel « Izar », une sorte de robe large, sans voile avec ou sans manches suivant les saisons, de même que les tuniques composées d’une chemise et d’un long pantalon de différentes couleurs vives, ainsi que bien d’autres robes de cérémonie.*surce:Dziriya.net
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*Festival de l’habit traditionnel à Alger
La «blousa» de l’Oranie sous toutes ses formes
Désormais, Alger aura, chaque année, son Festival de l’habit traditionnel. En effet, le ministère de la Culture a décidé, depuis avril 2010, d’institutionnaliser cette manifestation, avec, pour chaque année, un thème. La présente édition a pour slogan
«Bloust’na» : une façon singulière de revendiquer la paternité de ce vêtement séculaire algérien. Le choix de l’Ouest algérien pour organiser cette première édition se veut un hommage à la ville de Tlemcen, qui, rappelons-le, abrite la manifestation «Tlemcen capitale de la culture islamique». Lors de l’inauguration du festival, jeudi dernier en fin de journée, la ministre de la Culture, Khalida Toumi, a insisté sur l’importance de préserver ce patrimoine culturel et artistique, insistant sur le rôle de la formation afin d’assurer la pérennité de cet héritage. Selon la ministre, ce festival est l’occasion idéale pour faire connaître l’habit traditionnel algérien, reflétant ainsi les coutumes et traditions des différentes régions du pays. De son côté, la commissaire de ce festival et directrice du Musée national des arts et traditions, Mme Amamra, a indiqué que la «blousa» est connue dans sa région d’origine, mais méconnue et moins portée dans d’autres wilayas. «Le but de cette manifestation est de faire connaître un peu plus ce patrimoine de la ‘‘blousa’’ et de la ‘‘chedda’’ de Mostaganem», dit-elle.
Le festival est organisé dans deux espaces distincts, soit deux salles d’exposition d’une superficie totale de 800 m2. Dans le premier espace, attenant à l’entrée principale du Palais de la culture, se tient une mini-exposition de pièces anciennes.
Dans des vitrines sont agencés, un caftan datant d’un siècle, des empiècements, des manches en dentelles, une ceinture et des morceaux de tissu brodés et perlés. La deuxième salle d’exposition se décline sous la forme d’une chorégraphie assez bien structurée. A travers un couloir en forme de «L», le visiteur est invité à faire un voyage initiatique pour découvrir les différentes facettes de la «blousa» de l’Oranie. Accrochées aux murs, chaque «blousa» se différencie d’une styliste à une autre, mais avec toutefois ce même cachet ancestral. En tout, ce ne sont pas moins d’une trentaine de tenues, venant d’Oran, de Mostaganem et Tlemcen qui sont exposées, pour le plus grand bonheur des visiteurs. Pour la circonstance, quatre stylistes ont présenté leur collection, dédiée à la «blousa» dont, entre autres, Nacéra Hamida, M’Barka Touati et Saouli Fatiha.
En outre, cette exposition peut se targuer d’offrir au regard des pièces datant parfois d’un siècle. En effet, certaines dames, propriétaires de «blousas» anciennes, ont accepté de prêter, le temps de ce festival, leurs tenues. Parmi ces tenues, citons cette «blousa» de fête de Nedroma, à Tlemcen, de Fatma Zerhouni. La robe est en soie imprimée. L’encolure est perlée et pailletée. La propriétaire, Mme Nouacer, est venue avec deux robes de fête de couleurs vert d’eau et marron, conçues en tulle, entièrement pailletées en forme d’écailles de poisson. Pour sa part, Mme Benalouane a exhibé une robe ancienne en tulle et à empiècement pailleté. Mme Trigui propose une robe de fête typique de la ville de Tlemcen. La robe est en tissage de soie argentée «mensoudj» avec des manches agrémentées de petites gouttes transparentes. Yetta Fatiha, de Mascara, elle, propose une «blousa» avec une encolure brodée avec des perles cannetille et strass. Si les tenues de fête occupent une place de choix, il n’en demeure pas moins que le public découvrira des tenues portées en cas de deuil.
Mais, incontestablement, la tenue qui retiendra le plus l’attention est la «chedda» de Mostaganem, où les deux comparses, en l’occurrence la styliste Nacéra Hamida, et la designer Sebah Khouira se sont attelées à présenter la mariée de leur région. Dans une longue vitrine se dresse cette mariée enveloppée dans des tissus nobles et brillants et parée de bijoux anciens, notamment faits de pièces anciennes. Comme en témoigne cette chéchia «soltani», de cent ans, incrustée de petits louis d’or, de cette «khabaya» (gilet) remontant à la même date et de cette robe brodée au mensoudj. La tête est cintrée dans une «choucha» (pompon), et «khit el rouh (collier). La tenue de fête de petite fille n’est pas en reste, puisque sur le mannequin on peut apercevoir tout l’attirail adéquat dit «El Cheddah Fertous».
Il est à noter que cette manifestation, qui se poursuivra jusqu’au 29 de ce mois, comportera plusieurs autres activités, dont un atelier de dessin et de collage en après-midi, pour les enfants les 24, 26 et 27 décembre, des visites guidées et des contes pour enfants, une conférence, portant sur le costume traditionnel en général, le 14 décembre à 11h et un défilé de mode, prévu le 29 décembre, à 16h30. (El Watan-24.12.2011.)
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La kachabia, reine « incontestée » de l’hiver dans plusieurs régions d’Algérie
Depuis près d’un mois, un engouement particulier est constaté pour les pardessus traditionnels en pure laine, notamment pour la kachabia, « reine » incontestée de l’hiver dans les zones de la wilaya de M’sila où ce vêtement traditionnel est produit à Boussaâda et Maârif notamment.
Selon des revendeurs ayant pignon sur rue dans ces localités, le nombre de kachabias vendues durant ces quatre dernières semaines « dépasse de loin » celui qui avait été écoulé durant la même période de l’année dernière.
Ce sont surtout les kachabias en laine ou en flanelle, dont le prix de l’unité oscille entre 2.000 et 3.000 DA, qui se vendent le mieux, assurent ces marchands qui notent que les kachabias en « oubar » (poil de chameau) restent réservés aux catégories sociales aisées en raison de leur prix qui dépasse allégrement les 50.000 DA.
Un autre facteur à « effet dopant » sur les ventes de kachabias est lié, selon des consommateurs locaux, aux prix élevés des manteaux et autres pardessus d’importation qui caracolent à plus de 10.000 DA.
Le burnous en laine ou en flanelle reste surtout l’apanage des personnes du troisième âge, les jeunes trouvant que ce vêtement réduit significativement leur mobilité. Toutefois, ces derniers ne rechignent pas le porter à l’occasion des fêtes et cérémonies.
Les deux dernières années ont connu dans le Hodna une reprise des activités de tissage traditionnel, favorisée, entre autres, par l’attribution de 200 microcrédits par l’Agence nationale de gestion du microcrédit (ANGEM à des tisserandes et à des productrices de fils de laine et de « oubar ».
La relance de cet artisanat est également confortée par l’ouverture, à Boussaâda, d’une unité de statut privé spécialisée dans la production de kachabias et de burnous en laine, écoulant ses produits dans toute la région, selon le directeur de l’industrie, de la PME et de la promotion de l’investissement.*APS-10.02.2013.
**Ouled Naïl, la patrie de la kachabia et du burnous en poils de chameau
D’aucuns ne peuvent contester aujourd’hui que la kachabia et le burnous en poils de chameau, objets présentement d’un salon national à Djelfa, sont des produits authentiques du terroir des Ouled Naïl, dont le territoire s’étend sur de vastes steppes favorisant l’élevage camelin et par la même le tissage traditionnel de tous types de vêtements et autres tissus.
Toutefois, dans cette grande diversité caractérisant l’activité artisanale dans cette partie du pays, où la confection des tapis, du haik (voile pour femmes) ou du flik (tissu pour la tente), côtoie les habits traditionnels en tous genres et formes, il n’est de secret pour personne que le tissage de la kachabia et du burnous en poils de chameau occupe une place de choix dans le coeur de bon nombre d’artisans locaux qui les considèrent comme le principal legs de leurs aïeux, qu’il convient de prémunir contre la déperdition.
La qualité incontestable de la kachabia et du burnous des Ouled Nail est surtout liée à la matière première dont ils sont confectionnés : de la « pure laine de chameau » en l’occurrence, selon les spécialistes, qui semblent ainsi justifier les prix onéreux de cette matière, dont le kg oscille, bon an mal an, entre 8.000 et 10.000 Da. « Sans laine de chameau, point de kachabia des Ouled Nail« , insistent-ils. La kachabia et le burnous en poils de chameau ont de tout temps été l’apanage de Messaad, région du sud de Djelfa, où l’artisanat du poil de chameau est un patrimoine encore bien préservé par la population locale, en dépit des multiples mutations sociologiques survenues dans la société nailie.
Dans cette contrée, le génie créatif de la femme s’est mêlé à celui de l’homme pour conférer à ces habits traditionnels la double fonction vestimentaire d’apparat et de protection contre le froid mordant des steppes.
La confection d’une kachabia ou d’un burnous en laine de chameau est un travail de longue haleine, dont la principale condition réside dans la « bonne sélection de la laine » qui sera utilisée. Cette tâche est confiée aux femmes, qui une fois leur choix fait, elles procèdent à son lavage et sa purification de toutes les impuretés, avant de la filer en de longues fibres de couleur brune jaunâtre. Cette opération est généralement réalisée par de nombreuses femmes, qui se réunissent en une sorte de « touiza » (solidarité collective), afin d’accélérer l’opération de filage de la laine, qui peut durer de 20 jours à un mois.
Une fois cette étape franchie, des artisans hommes, connus pour leur dextérité et talent, sont appelés à prendre le relais pour donner forme aux fils tissés, qui se transformeront en belles kachabias ou beaux burnous sous les doigts habiles de ces artistes anonymes.
Matière première et commercialisation du produit contraintes majeures
L’insuffisance de cette matière première constitue, cependant, la hantise principale de ces artisans, qui font, également, face à la problématique de la commercialisation de leurs produits. Ils (les artisans) estiment, de ce fait, qu’ils sont dans « l’obligation d’acquérir la laine de chameau, même à des prix exorbitants », car il y va « de la qualité et de la notoriété de leurs produits », assurent-ils. Mais cela ne se fait pas sans répercussion sur le prix de la kachabia qui oscille entre 35.000 et 90.000 DA, alors que celui du burnous est estimé, en moyenne, à 60.000 DA.
L’important cheptel ovin et camelin de la wilaya de Djelfa a participé, dans une grande mesure, au capital de connaissances et de savoir-faire accumulé par la population locale dans la préparation de la laine, tout en la destinant, en outre, à détenir la place de réservoir national de cette matière, dont la disponibilité demeure la seule garante de la pérennité et de la promotion de cette tradition artisanale séculaire. Selon les connaisseurs de cet artisanat, la laine de chameau (ou de dromadaire) est une ressource particulièrement disponible dans les steppes de Messaad (Djelfa), dans la région de Djemmaa (El Oued) et dans la wilaya d’Adrar.
On l’obtient après la tonte manuelle des dromadaires, vers la fin du printemps et le début de l’été. Celle-ci est réputée pour sa légèreté et sa solidité. Elle est plus douce et plus souple que celle du mouton, d’après les connaisseurs, qui expliquent que ces poils sont « vides à l’intérieur », ce qui permet à la bête de garder une température constante. Mieux, cette laine « isotherme » protège contre les accès de froid et de chaleur, repousse l’eau, absorbe l’humidité, retient l’air et résiste même à la pollution.
Le recul observé, ces dernières années, dans l’élevage camelin, conjugué à une réduction du cheptel de la région, ont malheureusement causé une « raréfaction » du poil de chameau sur le marché, ayant abouti à une hausse de ses cours.
La production du poil ou laine de chameau revêt un intérêt économique certain, particulièrement pour les sociétés nomades, qui les emploient, entre autres, dans la confection du tissu des tentes, car assurant solidité et imperméabilité contre la chaleur, le froid et la pluie. La grande solidité de cette matière est, également, à l’origine de son usage dans la confection des cordes, au même titre que dans les fils de la Sedoua (métier à tisser traditionnel).
La wilaya de Djelfa, et la ville de Messaad en particulier, ont une grande part dans la notoriété mondiale, aujourd’hui acquise par la kachabia et le burnous en poil de chameau, qui ont de tout temps symbolisé la « noblesse d’âme » et la « virilité des hommes » de ces régions, pour qui ces deux produits représentent fierté et orgueil, et sont considérés comme les plus beaux et plus chers cadeaux pouvant être offerts en gage d’amitié.
Selon les statistiques fournies par la direction du Tourisme et de l’Artisanat de la wilaya, au moins 1.603 artisans activent, actuellement, dans l’industrie artisanale de la kachabia et du burnous, dont 1.060 dans le tissage, 38 dans la préparation et tonte de la laine, et 19 autres dans le tissage et le filage de la laine. Le reste des artisans sont des couturiers et tailleurs. L’Etat a consacré de grands efforts pour la promotion de l’industrie artisanale dans la région, selon la direction locale du secteur, qui souligne les multiples facilitations accordées aux artisans locaux, par le biais, entre autres, du dispositif de l’Agence nationale de gestion du micro-crédit (ANGEM), qui a boosté la filière grâce aux crédits accordés pour l’acquisition de la matière première.
L’existence à Djelfa d’une Maison de l’Artisanat est, par ailleurs, un atout de taille dans le développement de cette filière, en ce qu’elle constitue un espace idoine en matière de formation des artisans, d’exposition et de vente de leurs produits, selon la même source qui cite aussi l’ouverture récente d’un Centre de valorisation des talents locaux, à Messaad, comme un autre facteur majeur qui contribuera à la promotion de l’artisanat du poil de chameau, considéré comme un cachet de la région.*APS-18.12.2012.
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