Tapis du « vieux ksar » et d’ailleurs
**50e édition de la fête du tapis à Ghardaïa
**du 17 au 22 mars 2018
Magnifique», «superbe», «c’est passé trop vite» et «on aurait souhaité une petite prolongation de deux ou trois jours, c’est vraiment une belle fête à laquelle nous venons de participer.
D’ailleurs, d’ores et déjà, je vous annonce que je suis partante pour l’année prochaine si Dieu me prête vie». Telles sont les premières impressions de quelques participants à la 50e édition de la Fête du tapis de Ghardaïa, qui a fermé ses portes mercredi soir, après une intense activité économico-culturelle, qui a été incontestablement une réussite sur tous les plans.
Que ce soit sur celui de l’organisation, de l’animation, de la participation, ou de l’affluence, les organisateurs, et ce, tout au long des 5 jours qu’aura duré cette manifestation économique, sont à créditer d’un professionnalisme avéré. Mais, indubitablement, ce qui a grandement contribué à cette réussite reste indéniablement la parfaite maîtrise sécuritaire et l’extraordinaire déploiement de centaines d’agents de la sûreté de wilaya de Ghardaïa au niveau du palais des Expositions, mais aussi sur tous les parcours menant vers ce lieu, ainsi que la parfaite maîtrise du défilé d’ouverture, la parade de chars et la visite de Hassan Marmouri, ministre du Tourisme et de l’Artisanat.
C’est certainement cette belle démonstration de maîtrise sécuritaire qui a influé et incité énormément de familles à se déplacer avec leurs bambins. Il faut saluer aussi, cette année, la présence d’esprit des organisateurs, qui ont programmé cette grandiose fête pendant les vacances de printemps, et c’est ce qui justifie cette belle marée humaine qui s’est agglutinée dès la matinée tout au long du parcours de la parade de chars, qui a été une véritable fresque multiculturelle, témoignant de la richesse du patrimoine matériel et immatériel de notre grand et vaste pays. Plus de 35000 spectateurs ont assisté à la parade, selon les estimations de la police.
Pour ce qui est des touristes étrangers, nous avons croisé des Européens, des Asiatiques et des Sud-Américains, membres des missions diplomatiques accréditées en Algérie, ainsi qu’une diplomate canadienne, qui a tout fait pour rester anonyme parmi la foule. «Je veux profiter de ce moment de fête. Je ne suis pas diplomate en ce moment. Non, je ne suis qu’une petite touriste ébahie et admirative devant ce tableau grandeur nature de la richesse culturelle de votre beau pays», nous a-t-elle dit, presque en murmurant, pour ne pas être «débusquée» par la presse, qui «lui aurait, sans aucun doute, gâché ce plaisir qu’elle n’aurait raté pour rien au monde», selon elle. **Djamel K. / elwatan / samedi 24 mars 2018
**vidéo: fête du tapis à Ghardaïa
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*Exposition de tapis… dans le cadre de la semaine culturelle de Ghardaia à Oran
Le tapis du vieux Ksar de la commune d’El Ménéa qui ornent la gaada saharienne, attire l’attention du visiteur oranais à l’exposition de l’artisanat, organisée dans le cadre d’une semaine culturelle de la wilaya de Ghardaia à Oran.
Ces tapis, de véritables tableaux reflétant le talent artistique et le doigté de la femme menaie, introduisent une touche esthétique aux murs du hall de la « Médiathèque d’Oran » qui abrite depuis mardi soir cet événement d’échanges culturels coincidant avec la célébration du cinquantième anniversaire de l’indépendance.
Le visiteur se trouve émervéillé devant la gamme variée de tapis du « vieux ksar » où les femmes ménaies excellent dans le tissage de différentes figures et des symboles riches en couleurs, telles des fresques artistiques faisant la gloire de l’artisanat algérien.
Le tapis « du vieux Ksar constitue un des plus anciens qu’a connu la région de Ménéa datant de 1920 et portant entre les brins coordonnés une longue histoire de la tapisserie faite de graphiques et de styles d’art donnant du plaisir de les contempler, a souligné Mme Aboukacem Messaouda qui dirige la coopérative « Banat El Djanoub » (Filles du Sud) depuis près de 16 ans.
Ce genre de tapis est l’un de 13 modèles célèbres dans la région de Ménéa, connus pour leurs couleurs inspirées par la nature du Sahara, la plupart en vert, marron, jaune, vert, parsemée de bleu foncé formées à bases de plantes, a indiqué cette femme qui assure la formation des jeunes filles et emploie un nombre d’artisans.
Pour promouvoir ce type de métiers traditionnels, Mme Aboukacem suggère d’intensifier les expositions dans diverses wilayas du pays, notamment celles situées dans les zones côtières, ainsi que créer un point de vente de matières premières à Ménéa, distante de 270 km du chef-lieu de wilaya de Ghardaia.
Cette exposition constitue également une occasion pour les oranais de découvrir d’autres tapis de pure laine et de suivre à travers des séquences filmées la vente aux enchères des tapis qui se tient à la place « Beni Isguen » de Ghardaïa.
La semaine culturelle de la wilaya de Ghardaïa organisée jusqu’à 7 juillet courant est une occasion de faire connaitre les coutumes et les traditions de la région, ses savants, ses monuments et son art cullinaire et son habit traditionnel. (APS-Oran.05.07.2012.)
*Ghardaïa : marché aux tapis. La vie d’un marché est toujours agréable
*Ghardaia: La formation réservée à la femme au foyer suscite un engouement
Les filières de formation professionnelle réservées à la femme au foyer suscitent un engouement prononcé chez les femmes Ghardaouies sans emploi, révèlent des statistiques de la direction de la formation et de l’enseignement professionnels.
Pas moins de 217 femmes au foyer se sont inscrites pour acquérir une formation qualifiante de courte durée, notamment dans l’art culinaire, l’habit traditionnel, le tissage traditionnel, la broderie, la couture et la coiffure-dames, précisent ces statistiques affichées lors de la cérémonie de la rentrée professionnelle de septembre 2017.
L’engouement des femmes au foyer pour la formation s’explique par les possibilités de développer par cette catégorie une activité pour subvenir aux besoins de leurs familles et créer dans le cadre des dispositifs de soutien à l’emploi une micro-entreprise, a indiqué à l’APS le directeur du centre de formation de Daya Ben Dahoua, Brahim Ouled Kouider.
De nombreuses femmes au foyer ayant suivi une formation dans les établissements de formation ont réussi à créer leurs propres micro-entreprises, notamment dans les créneaux de l’art culinaire et la pâtisserie, la confiserie traditionnelle et le tissage, a-t-il précisé, en relevant toutefois le peu d’intéressement des jeunes à la formation professionnelle.
Ce peu d’engouement a été confirmé par le nombre d’inscrits pour la rentrée en cours qui avoisine les 2.520 apprenants, tous modes de formation confondus, sur un nombre de plus de 6.750 postes pédagogiques proposés et cela malgré les portes ouvertes et les séances de sensibilisation organisées dans le but de permettre aux jeunes de prendre connaissance des filières ouvertes dans les différents centres de la wilaya.
Un total de 6.751 postes de formation a été prévu à Ghardaia pour cette rentrée, dont 1.664 en apprentissage et 2.730 en formation résidentielle, a-t-on encore fait savoir avant de signaler que 240 postes pour la formation-passerelle et 300 pour les cours du soir sont également ouverts pour accueillir dix nouvelles spécialités introduites dans la formation pour cette session, dont la mécanique et la réparation d’engins agricoles, la soudure-tuyauterie, l’électronique automobile, l’hôtellerie, la sécurité industrielle, l’électrotechnique, la gestion et économie de l’eau ainsi que le marketing.
Au plan des infrastructures, la wilaya dispose actuellement de 27 établissements de formation professionnelle, à savoir un institut national spécialisé de la formation professionnelle (INSFP), 20 centres de formation professionnelle et d’apprentissage (CFPA), une annexe et cinq écoles privées, offrant au total 4.850 places pédagogiques.
Un nouveau INSFP à El-Menea, deux CFPA à Oued N’chou et Métlili El-Djadida et un institut de formation à Oued N’Chou ainsi que deux internats de 60 lits à Hassi-Lefhel et 120 lits à Guerrara sont en cours de réalisation afin de renforcer et d’améliorer les conditions d’accueil des effectifs stagiaires. *APS / Dimanche, 24 Septembre 2017
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*Elles tissent des merveilles au quotidien, pour perpétuer un patrimoine.
Elles tissent des merveilles au quotidien, même si parfois elles ont envie de fermer leurs ateliers en raison du manque de considération à leur égard. Portrait de femmes qui souffrent pour perpétuer un patrimoine.
Un salaire de 4000 à 6000 DA par mois pour un tapis qui en coûte au moins… 100 000 pour le client ! A Babar, à 25 minutes du chef-lieu de la wilaya de Khenchela, le plus grand village au sud de la wilaya connu pour la production artisanale de tapis chaouis, les artisanes délaissent de plus en plus leur métier au profit de la couture. Se résigner à l’idée que ce patrimoine disparaisse, Sadika Amamri, patronne d’un atelier de tissage, s’y refuse : «L’Agence nationale de l’emploi n’a accepté l’insertion professionnelle qu’à deux de mes employées. L’une touche 8000 DA, l’autre 4000 DA.
Je suis dans l’obligation de compléter l’aide de la seconde pour qu’elle ait le même salaire que la première. Tandis que les deux autres que le Dispositif d’aide et d’insertion professionnelle (DAIP) n’a pas insérées, je les paye 4000 DA, parfois 6000 DA, sachant que la vente est occasionnelle.» Dépendant des salons et des événements pour la production artisanale, les tisseuses ne trouvent pas d’autre endroit pour commercialiser leur tapis. «J’ai plusieurs tapis pliés et rangés chez moi», regrette Zoubida Boutaba, présidente de l’association Kamar pour l’artisanat et le tapis.
Sur un marché étouffé par la contrefaçon et les produits étrangers, surtout chinois, la production algérienne est négligée : «On a besoin d’une véritable politique de commercialisation de notre produit. Et qu’on nous aide à en faire la promotion. Les Algériens ne savent même pas que leur pays produit des tapis. Je ne parle même pas des étrangers.»
Intermédiaires
Les artisanes se plaignent aussi des intermédiaires qui représentent le produit à la place de la tisseuse. En achetant le produit moins cher, l’intermédiaire, qui connaît les règles du marché, revend le produit à des prix faramineux. «Un grand tapis qui exige deux mois de travail est vendu de 100 000 jusqu’à 150 000 DA.
Mais on nous l’achète à 70 000 DA, 50 000 pour un petit tapis», s’indigne Sadika Amamri. Choisie par la Chambre nationale de l’artisanat et des métiers, l’artisane a été prise en charge en novembre 2014 par l’ambassade de Chine pour un séjour de formation dans la production du tapis mandarin. Elle confie «avoir juste parfois envie de fermer l’atelier», Nora Salmi qui, contrairement à la majorité des tisseuses, est universitaire et diplômée d’un master en anthropologie.
Elle envisage même de faire des recherches en doctorat sur le tapis de Babar et relève : «On tisse encore parce qu’on ne veut pas perdre le savoir-faire de nos ancêtres, autrement on ne gagne rien !» Dans ce village, toutes les femmes tissent leurs tapis ou celui de leurs enfants prêts à se marier. Elles font du «azeta» en tamazight. Aïcha Cid, une femme qui a formé plus de trois générations après son père, dans un petit atelier qui appartient à l’APC, a toute au long de sa carrière travaillé dans le cadre du filet social. «L’argent m’importait peu, je voulais transmettre le savoir que mon père m’a appris et pour lequel j’ai quitté l’école, ce que je regrette.
Si j’avais suivi des études, un revendeur ne m’aurait pas représentée à Constantine, capitale de la culture arabe !», se désole, amère, Aïcha. «J’ai donné toute ma vie à cette profession, qui représente toute ma famille et son attachement à nos traditions. J’ai mal de voir le tapis de Babar représenté à Constantine par un revendeur qui n’a rien à voir avec la profession.» Son mari commente encore : «Ce sont d’ailleurs ces pratiques-là qui ont ruiné notre production du tapis. Allez voir dans le musée de Khdaoudj El Amia (Musée national des arts et traditions populaires), vous trouverez le nom de Ahmed Cid.»
Dragua
La famille Cid, dont le père de Aïcha, Mohamed, et ses oncles, Si Ahmed et Homma, étaient les inventeurs du fameux Dragua, un tapis de laine léger, qui permet d’être porté et lavé facilement par les femmes, contrairement à l’autre tapis «zerbia, tazarbaït». Le nom Dragua vient de la darija du verbe «ideregue» (cacher et séparer les femmes des hommes pendant les événements). Le premier tapis a été inventé en 1913. Depuis cette date, les artisanes assurent toutes les étapes de la production.
D’abord, elles tondent le mouton pour en extraire la laine, ce qui s’achète aujourd’hui à 150 DA le kilo. Après le lavage, la laine a besoin d’être cardée puis filée à la main et teintée. Autrefois, on utilisait des pigments naturels pour la teinture, ce qui était plus efficace et même moins salissant. A l’aide du khoul, henné ou épluchures de grenades. Aujourd’hui, on utilise la teinture industrielle qui perd sa couleur rapidement, pour 200 DA le kilo, la couleur noire est à 500 DA.
«Notre teinturier a quitté le village de Babar, on est contraints d’acheter le fil de laine prêt, ou de se déplacer jusqu’à Tébessa», raconte Sadika Amamri. La fabrication se termine par le nouage, étape finale de la confection du tapis. «On fait toutes ces étapes seules, et on assume même les maladies qui en résultent, comme l’asthme et les maladies du dos. Si seulement on nous aidait à persévérer», soupire Djamila Salmi, une jeune artisane sans statut, payée à 5000 DA.
Des femmes chefs d’association d’artisanat affirment avoir été aidées financièrement par la Chambre nationale d’artisanat et des métiers (CNAM) qui dépendait de l’APC, «mais ce n’est pas suffisant si nos tapis ne sont pas commercialisés» soulignent-elles. De son côté, Abdelhamid Bouallag, le maire de Babar, affirme que le tapis a longtemps été négligé. Mais il s’engage personnellement à lui rendre la place qu’il mérite.
L’atelier ,qui dépendait de l’APC, où travaillaient près de 33 tisseuses dans le cadre du filet social va être revalorisé. «Je me suis engagé à en faire une SPA, elle est déjà en rénovation, il y aura même un nouvel équipement, affirme le maire. On a enfin trouvé l’endroit où construire le musée du tapis qu’a promis l’ancienne ministre de la Culture, Khalida Toumi, le projet est débloqué et on a déclaré cette année que le 16 mars sera la Journée nationale du tapis et ça se passera à Babar !»*Hanane Semane-El Watan–vendredi 24 avril 2015
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