Le rapport Goldstone
*crime de guerre et crime contre l’humanité…
Dans son rapport sur l’agression israélienne contre la bande de Ghaza, le juge sud-africain, Richard Goldstone, avait estimé que l’opération «Plomb durci» contre Ghaza, pouvait être assimilée à un crime de guerre et à crime contre l’humanité. Se fondant sur ce rapport, l’Assemblée générale de l’ONU avait donné, le 5 novembre dernier, trois mois à Israël et au Hamas (qui gouverne Ghaza) pour créer des commissions d’enquête «crédibles» sur la «conduite» du conflit. Israël s’estimant au-dessus – sinon non concerné – des lois internationales, a carrément refusé de créer une telle commission, ce qui, normalement, devrait ouvrir la voie à une saisine de la Cour pénale internationale (CPI) – habilitée à connaître de ce genre de contentieux – par le Conseil de sécurité de l’ONU. Toutefois, cela reste, à l’évidence, du domaine de la théorie et ce n’est sans doute pas demain que la communauté internationale, ou les Nations unies, qui auront le courage d’exiger d’Israël des comptes sur les innombrables crimes qu’il a commis dans les territoires palestiniens occupés. Or, non seulement l’Etat hébreu fait fi des exigences des instances internationales, mais il va jusqu’à accentuer la colonisation juive en Cisjordanie. Israël se place ainsi, délibérément, au-dessus des lois censées gouverner le monde mais qui, en réalité, ne s’appliquent pas à une frange de pays qui se sont autoproclamés «intouchables». Des Etats, mais aussi des dirigeants qui estiment ne pas devoir justifier leurs actes qui, pourtant, mettent en danger la stabilité de la planète. Il en est ainsi de l’ancien Premier ministre britannique, Tony Blair, qui justifie la dévastation d’un Etat, l’Irak, par sa «conviction» que ce qu’il a fait était «juste» affirmant devant la commission Chilcot – mandatée pour clarifier les raisons qui ont fait entrer la Grande-Bretagne en guerre contre l’Irak -: «Je n’aurais pas fait la guerre à l’Irak si je n’avais pas pensé que c’était juste.» Rien que ça! Dieu le Père qui estime que ce que son armée a fait en Irak, «était juste». De la suffisance? Même pas, tant le personnage est convaincu – au même titre d’ailleurs que son mentor américain, George W. Bush – que c’était de son destin de décider du sort de pays étrangers, voire du monde. Ce n’est en fait que la loi du talion, la loi du plus fort que permettent les arsenaux terrifiants dont disposent ces pays. De fait, Tony Blair a justifié, vendredi devant la commission Chilcot, sa décision controversée d’entrer en guerre aux côtés des Américains, par la menace que feraient courir au monde des armes «terrifiantes» aux mains de «fanatiques». Et Blair de soliloquer: «Il n’était pas question de prendre le moindre risque», qui ajoute: «Tout cela devait s’arrêter.» Cela sonne comme un couperet, puisque ce qu’il «décide» pour les autres ne peut être que «juste». Avec en prime, cette arrogance toute «british», héritée de l’âge d’or de l’Empire britannique. Ainsi, autant Israël se juge non concerné par les lois communes qui gouvernent le monde, des dirigeants, tels Blair et G.W.Bush, estiment de leur droit de décider des grandes et petites choses qui agitent notre planète. M.Blair justifie d’autre part, l’invasion de l’Irak par le fait que ce pays ne se serait pas conformé aux résolutions de l’ONU et aurait refusé les inspections de l’Aiea (agence de sûreté nucléaire de l’ONU). Pourquoi l’ancien Premier ministre britannique, lorsqu’il était au pouvoir, ne s’est-il jamais inquiété du fait qu’Israël a foulé aux pieds toutes les résolutions de l’ONU et reste, à ce jour, l’unique pays au monde à ne pas adhérer au TNP (Traité de non-prolifération nucléaire)? Mais des pays qui imposent leur diktat et la loi du talion au monde, peuvent-ils obéir ou se laisser guider par ces mêmes lois qui régissent le monde? Israël, en refusant de créer une commission d’enquête, Blair en ne regrettant pas la destruction de l’Irak, disent combien les lois et le droit internationaux sont dévoyés par ceux-là mêmes censés les protéger. (L’Expression-31.01.2010.)
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**Le rapport Goldstone approuvé par l’Assemblée générale de l’ONU…..La résolution, présentée par les pays arabes, approuve les conclusions du rapport sur l’intervention militaire israélienne de l’hiver dernier dans la bande de Gaza. Il est demandé aux Israéliens et aux Palestiniens d’ouvrir – dans les trois mois – des enquêtes indépendantes sur les graves violations des droits de l’homme signalées dans le rapport.Cette résolution n’est pas juridiquement contraignante. Elle ne forcera pas Israël et le Hamas à procéder à des enquêtes crédibles sur les allégations de crimes de guerre. Mais pour les pays arabes, le texte a le mérite de garder en vie le rapport Goldstone. L’Assemblée générale demande au secrétaire général de l’ONU de surveiller les enquêtes des deux camps, et le cas échéant, de ramener le dossier devant le Conseil de sécurité. Le poids de la résolution est symbolique et politique. Sur les 192 pays membres de l’ONU, 114 pays l’ont soutenue. Seuls 18 pays ont voté contre, avec parmi eux les Etats-Unis et Israël. Jusqu’à la dernière minute, les pays de l’Union européenne ont essayé d’obtenir des concessions qui leur auraient permis de voter en faveur de la résolution. Mais les pays arabes les plus fermes ont eu le dernier mot. Ils ont tenu à ce que le texte fasse référence à un rapport du Conseil des droits de l’homme, jugé par beaucoup d’Européens injuste envers Israël. Du coup, le bloc européen a implosé. La plupart des pays de l’UE comme la France ou le Royaume-Uni se sont abstenus. Certains, comme l’Irlande, ont voté pour la résolution, et d’autres, comme l’Allemagne ou l’Italie, ont voté contre, faisant voler en éclat toute illusion d’une position commune sur ce dossier. (RFI-06.11.09.)
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**Rapport accablant de l’ONU sur les crimes d’Israël
«D’habitude on parle de tuer le messager qui porte la mauvaise nouvelle. Ici, il s’agissait de tuer dans l’oeuf le message avant même qu’il ne soit entendu.» Le juge Goldstone auteur du rapport accusant Israël
Fin septembre 2009, un coup de tonnerre aux Nations unies est venu rompre la monotonie de ce «grand machin» pour reprendre l’expression du général de Gaulle. Est-ce l’annonce qu’Obama allait assister à une session du Conseil de sécurité ou encore les gesticulations pathétiques du leader libyen avec sa «tente à roulettes» ou avec son voeu pieux de déplacer le siège de l’ONU? Non! C’est beaucoup plus, en l’occurrence, le Rapport Goldstone, sur ce qui s’et passé à Ghaza. Ce brûlot est un réquisitoire unique, pour la première fois dans l’histoire de la création par les Occidentaux de l’Etat d’Israël, comme solde de tout compte de Juifs massacrés en Europe. La mission d’enquête n’eut pas la tâche facile, Israël ayant refusé de coopérer.
«Anticipant une campagne de dénigrement, écrit Robert James Parson, la Mission d’enquête du juge Goldstone a livré ses accusations de «crimes de guerre» à la presse bien avant le débat au Conseil des droits de l’homme. Son caractère explosif et dévastateur pour Israël n’en a été que plus affirmé. Le ton de cette attaque en règle avait été donné la semaine dernière à New York par l’ONG «Eye on the UN», qui avait qualifié par avance toute critique contre Israël de «calomnie onusienne sanguinaire contre l’Etat juif. Le catalogue de crimes attribués à Israël – de guerres et éventuellement contre l’humanité -, ainsi que de violations du droit international, est long et détaillé. Le rapport constate que «les forces armées israéliennes ont une capacité significative à effectuer des frappes de précision (…) Compte tenu de la capacité de planifier, des moyens d’exécution des plans en utilisant la technologie la plus poussée qui soit, et des communiqués des militaires israéliens affirmant qu’il n’y eut presque aucune erreur, la mission conclut que les incidents et la configuration des événements examinés dans le rapport sont le résultat d’une planification et de décisions politiques délibérées». M.Goldstone a également déploré le refus de coopération des autorités israéliennes, qui a obligé la mission à tenir des auditions de Palestiniens et d’ONG israéliennes à Genève.» (1)
Les euphémismes du juge
«Le problème, pour Israël, est simplement la béante disparité entre les dégâts causés par ces missiles artisanaux et la destruction colossale des infrastructures civiles. Le rapport mentionne entre autres que 14 466 maisons ont été endommagées – dont 3 354 détruites – par les forces israéliennes. Pis, selon l’enquête, les autorités auraient appelé à la destruction de cent maisons pour chaque missile déjà tiré. Les chiffres des victimes font écho à cette disparité. Du côté palestinien, le rapport estime les décès entre 1387 et 1417 morts (1444 selon l’Autorité palestinienne; 1166 selon Israël). En face, l’Etat hébreu parle de quatre morts causées par des tirs de missiles dans le sud du pays. A Ghaza, neuf militaires auraient péri, dont quatre victimes de tirs «amis». De surcroît, Israël doit trouver fort inquiétant le cadre temporel du rapport, qui commence le 19 juin 2008, moment où le gouvernement d’Ehud Olmert et le Hamas concluent un cessez-le-feu. Le récit du conflit intègre donc le blocus et relève qu’il constitue une violation grave des Conventions de Genève.(1)
Tapis au fond des presque six-cents pages du Rapport Goldstone, quatre paragraphes traitent des armes utilisées par Israël contre les Ghazaouis. Ils parlent du phosphore blanc, «qui doit être interdit». «La mission a également reçu une information qui prétendait que l’analyse d’un filtre à air d’une ambulance qui roulait dans la région de Beit Lahia pendant les opérations militaires montrait des niveaux inhabituellement élevés d’uranium non appauvri et de niobium dans l’air. Le Rapport Goldstone fait remarquer: «Les tactiques utilisées par les forces armées israéliennes à Ghaza sont conformes aux pratiques précédentes, plus récemment pendant la guerre au Liban en 2006. A l’époque, un concept connu comme la «doctrine Dahiya» en a émergé, qui implique l’application d’une force disproportionnée et la provocation de gros dégâts et destruction à la propriété et à l’infrastructure civiles ainsi qu’une grande souffrance aux populations civiles.» (1)
Les termes de ce rapport auraient, semble-t-il, été adoucis. En effet, Nicole la fille du juge Goldstone juif de confession, dit que son père a beaucoup réfléchi pour ne pas trop accabler Israël. Et pourtant, il est qualifié de juif «obséquieux» dans les journaux israéliens. Ecoutons-la: «La participation de mon père a adouci (Softened) le rapport sur Ghaza. Si Richard Goldstone n’avait pas pris la tête de l’enquête de l’ONU sur la guerre de Ghaza, les accusations contre Israël auraient été bien plus dures», a affirmé Nicole, la fille de Goldstone qui est une inconditionnelle d’Israël à tel point qu’elle envisage d’y venir habiter. Dans une interview menée le 23/09 en hébreu sur la Radio de l’Armée israélienne, elle déclare: «Mon père s’est attelé à ce job parce qu’il pensait faire de son mieux pour la paix, pour tout le monde mais aussi pour Israël.» (2)
La singularité d’Israël est que c’est le seul pays du Moyen-Orient où la démocratie, la liberté de la presse est une réalité quand il s’agit d’affaire touchant les Israéliens. Ainsi Ehud Olmert va comparaître en justice, un président est condamné par la justice. Quand il s’agit de ses relations avec les Arabes, Israël pratique un racisme et un déni d’existence pour le peuple palestinien. Olivier Bonnet raconte comment des journalistes israéliens courageux défient le pouvoir en prenant position pour la justice notamment dans ce Rapport. Ecoutons- le: «Gideon Levy, éditorialiste et membre de la direction du quotidien Haaretz, que Le Monde a surnommé «une épine dans le flanc d’Israël», est l’honneur du journalisme israélien. Il a signé dans l’édition électronique d’Haaretz du 17 septembre dernier un texte poignant, traduit en français par Info-Palestine sous le titre d’Eviter la honte à La Haye. Nous le publions à notre tour, en le dédiant à ceux des nombreux juifs de notre pays si aveugles dans leur défense inconditionnelle de l’Etat hébreu. Aux dirigeants du Crif, aux Bernard-Henri Lévy, Alexandre Adler ou autre André Glucksmann, ainsi qu’à nos gouvernants complices, nous proposons de méditer la proposition suivante: les Justes d’aujourd’hui sont aux côtés du peuple palestinien opprimé. «Il y a un nom sur chaque balle, et un responsable pour chaque crime. (..) Il est maintenant superflu de demander si des crimes de guerre ont été commis à Ghaza, car la réponse nette et qui fait autorité a déjà été donnée. Aussi, la question qui doit être posée maintenant est: qui est responsable? Des crimes de guerre ont été commis à Ghaza, il s’ensuit qu’il y a des criminels de guerre en liberté parmi nous. Ils doivent en être tenus responsables et punis. Telle est la conclusion rigoureuse qu’il faut tirer du rapport concis des Nations unies.» (3)
«Depuis presque un an, Israël essaie de soutenir que le sang versé à Ghaza n’était que de l’eau. Un rapport suit un autre rapport, avec les mêmes résultats effroyables: un siège, du phosphore blanc, le mal fait à des civils innocents, une infrastructure anéantie; des crimes de guerre, dans tous les rapports sans exception. (…) Cette agression aurait dû soulever un tollé immédiat en Israël. Elle fut un Sabra et Chatila, perpétré cette fois par nous-mêmes. Mais s’il y eut une tempête de protestations dans le pays après Sabra et Chatila, après «Plomb durci», on a décerné des citations. (…) Il aurait dû suffire de regarder la disparité effroyable dans les victimes – 100 Palestiniens tués pour chaque Israélien – pour secouer la société israélienne tout entière. Sous couvert de médias engagés, d’analystes et spécialistes criminellement partiaux – qui, tous ont empêché les informations de paraître – avec un lavage de cerveau d’une opinion publique sans vigilance, Israël s’est comporté comme si rien n’était arrivé.» (3)Pourquoi Israël nargue la communauté internationale?
«Les frontières d’Israël sont celles d’Auschwitz» disait Aba Eban ancien ministre des Affaires étrangères d’Israël. La culpabilisation ad nauseam de l’Occident pour ses massacres de Juifs, lui assure un statut d’intouchable constamment conforté par ses lobbys aux Etats-Unis et en Europe. Il faut savoir que malgré la pression internationale, Israël qui a bafoué une centaine de résolutions dont les fameuses 242 et 198 exigeant la restitution de toutes les terres prises lors de la guerre de 1967, s’apprête, allègrement, à ignorer superbement le Rapport Goldstone. Mieux, Benyamin Netanyahu persiste et signe en déclarant poursuivre les implantations malgré les supplications de «tout le monde» Etats-Unis compris qui ont perdu la face. Mieux: Alain Gresh rapporte que selon Héléne Cooper et Mark Landler du New York Times (23 septembre), «In Mideast Peace Bid, Obama Pivots in His Demands», le président Obama aurait prévenu ses interlocuteurs palestiniens «qu’il ne pourrait pas obtenir un gel de la colonisation, mais qu’il pousserait Israël à s’engager rapidement dans des négociations sur le statut final». En d’autres termes, il demande aux Palestiniens d’accepter la reprise des négociations alors que la colonisation continue, même à un rythme ralenti.(4)
Au contraire, Netanyahou du haut de la tribune désigne l’ennemi de l’humanité en la personne d’Ahmadinejad de l’Iran et faisant injonction aux Occidentaux (Etats-Unis, Grande-Bretagne et France) de mettre la pression sur Téhéran. Résultat des courses: Téhéran semble mettre un genou à terre en acceptant que l’enrichissement de l’uranium puisse se faire à l’étranger, s’interdisant du même coup d’être une nation capable de produire de l’uranium enrichi mais s’arrêtant à ce stade, comme l’est le Japon. Israël restera alors le seul détenteur du feu nucléaire au Moyen-Orient. Les potentats arabes ont beau faire voter par «accident» une résolution demandant la dénucléarisation du Moyen-Orient et l’appel à Israël pour coopérer, lui qui n’a pas voulu signer le TNP. René Naba s’interroge, à juste titre, si Obama n’est pas otage du lobby juif. (…) Mais la récente promotion d’un inconditionnel d’Israël, Dennis Ross, l’un des dirigeants du Washington Institute for Near East Policy (Winep), un think tank satellite de l’Aipac. Dennis Ross est tout à la fois l’auteur du discours de M. Obama devant l’Aipac au lendemain de sa confirmation comme candidat démocrate à la compétition présidentielle et l‘un des co-auteurs d’un rapport prônant la manière forte à l’égard de l’Iran. Sa désignation pourrait être interprétée comme la marque de la gratitude présidentielle à l’égard d’un collaborateur efficace dans la collecte de voix juives durant la campagne électorale.(5)
L’Aipac a bien placé ses relais. Il faut savoir que le secrétaire général de la Maison- Banche est un ancien réserviste de l’armée de l’air israélienne De plus, l’Administration Obama avait choisi, début mars, le diplomate Charles W.Freeman pour occuper le poste de président du «National Intelligence Council». Il vient de renoncer à ce poste en accusant les lobbys pro-israéliens d’avoir mené une violente campagne contre lui. Il n’y a que la Suède à avoir tenu tête à Israël malgré les pressions intolérables pour censurer le journal suédois confirmant le commerce d’organes pratiqué contre des martyrs palestiniens.
En France, le Crif actuel, depuis Roger Cuckermann, est un inconditionnel d’Israël. Représente-t-il tous les Juifs ou les a-t-il pris en otage? Dans le journal Marianne, Jean Daniel s’en prend au Crif et à sa soi-disant «représentativité». «Cela fait désormais trop longtemps que le CRIF s’autoproclame une représentation, qui est infondée et souvent nocive. Quelle que soit la qualité de certains qui en font partie et qui se déclarent à regret minoritaires, il faut bien constater que les dérapages communautaristes du Crif deviennent de plus en plus nombreux et alimentent un antisémitisme à la fois insidieux et secret.» (6)
Une autre analyse va plus loin, elle parle d’une colonisation de la France par le Crif: «Il est manifeste que les groupes d’influence qui défendent les intérêts de la Communauté juive en France, sont plus actifs qu’ailleurs. De nombreux Juifs, néanmoins, contestent sa représentativité, allant jusqu’à remettre en cause sa légitimité. D’un mot, Abraham Burg résume: «Israël vit par l’épée». Violence d’Etat intolérable! Et les Palestiniens continuent de payer, injustement, pour ce que les Juifs ont subi…Comment le Crif pourrait-il être crédible, alors qu’il soutient un gouvernement criminel, violant constamment le Droit, les résolutions internationales. (…) C’est ce pays qui a eu des dirigeants comme M. Begin, prix Nobel 1978, déclarant sans ambages: «Notre race est la race des maîtres. Nous sommes des dieux divins sur cette planète. Les autres races sont comme l’excrément humain. Notre destin doit être de régner sur ces races inférieures.» La politique intérieure de la France porte également la marque du Crif. (…) Aujourd’hui, nous vivons dans un pays où règne la peur, l’intimidation, l’insinuation, la délation, la flagornerie, le chantage… Voilà la France d’aujourd’hui, méconnaissable, hideuse, repoussante… Le Crif et ses amis ont colonisé l’esprit des Français! Israël a une spécialité, celle de se débarrasser sans scrupules de ceux qui le gênent. Je prétends qu’à défaut, Israël tenta de tuer politiquement le Général. Comment? En imaginant une situation pouvant le déstabiliser. Et en envoyant un homme, un Allemand, un drôle de rouquin, Cohn-Bendit, fomenter en France une révolution. Celle de Mai 68! Le même rouquin fut à nouveau envoyé en 2009 pour abattre le soldat Bayrou, dangereux rival potentiel de Sarkozy.(…). Qui rendra à la France sa liberté, sa dignité, son honneur? Des Juifs clairvoyants, comme Théo Klein ou Sophie Ernst? Un autre général de Gaulle, un Chevènement? Ou nous-mêmes, dans un sursaut salvateur?»(7)
Pendant ce temps, les gouvernants arabes s’en remettent au sort et laissent les Palestiniens inexorablement disparaître à moins que le Rapport Goldstone ne constitue un coup d’arrêt à l’impunité d’Israël au nom de tous les droits de l’Homme, de tous les Hommes.(L’Expression-05.10.09.) Par le Pr Chems Eddine CHITOUR1.Robert James Parson: Le Courrier http://www.lecourrier.ch/index.php?…
2.http//.fonzibrain.worldpress.com/ 2009/09/18/ www.haretz.com/Hasen/spages/5017/html
3.Olivier Bonnet: Agression de Gaza: «un nom sur chaque balle» Agoravox 24 09 2009
4. Alain Gresh: Israël-Palestine, que peut Obama Le Monde Diplomatique. 23 09 2009
5.René Naba: Barack Obama, otage du lobby juif? 18 Septembre 2009
6.Jean Daniel: La «nocivité» du Crif. Journal Marianne.19 août 2009
7.J’accuse le Crif d’avoir colonisé la France http://r-sistons.over-blog.com 18 09 2009
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*Accablant est le rapport d’enquête de l’ONU sur les crimes commis par Israël dans la bande de Ghaza entre le 27 décembre 2008 et le 18 janvier 2009 lors de l’agression militaire contre la population de Ghaza. La commission d’enquête de l’ONU, dirigée par le juge sud-africain, Richard Goldstone, a rendu public, mardi soir, son rapport sur l’agression israélienne contre la bande de Ghaza. Le moins qui puisse être dit est que le rapport de la commission de l’ONU est accablant contre l’Etat hébreu: les enquêteurs n’hésitant pas à indiquer que l’offensive israélienne est «assimilable à des crimes de guerre et peut-être, dans certaines circonstances, à des crimes contre l’humanité». C’est sans doute la première fois qu’un organisme officiel, mandaté par les Nations unies, dévoile aussi clairement les soubassements de la politique de terreur qu’Israël pratique depuis 60 ans contre la population palestinienne. Le rapport Goldstone ne manqua pas de souligner ce fait indiquant: «Des attaques ont aussi été lancées par Israël avec l’intention délibérée de répandre la terreur parmi la population (…) Les opérations militaires d’Israël à Ghaza ont visé la population de Ghaza dans son ensemble, en application d’une politique globale visant à la punir et par l’utilisation d’une force disproportionnée.» Le rapport précise d’autre part qu’«il y a eu de nombreux cas d’attaques délibérées contre des civils ou des édifices civils (individus, familles, maisons, mosquées) en violation du principe de distinction inscrit dans le droit humanitaire international, avec pour résultat des morts et des blessures graves». Il fallait bien qu’un jour quelqu’un montre, enfin, le véritable visage qui est celui d’Israël, un Etat créé de toutes pièces par les Nations unies au détriment du peuple palestinien. Cela d’autant plus que la «communauté internationale» est au fait de ces pratiques mais n’a jamais eu le courage politique de dénoncer les brutalités et crimes commis par Israël à l’encontre de la population palestinienne, de crainte d’être accusée d’antisémitisme. C’est le mot code qui, depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, tétanise l’Occident qui absout tous les crimes d’Israël, depuis le partage de la Palestine historique.
De fait, Israël n’a pas manqué de brandir hier cette accusation d’«antisémitisme» contre le «juif de service» que serait M.Goldstone. Effectivement, la classe politique, les médias, les parlementaires israéliens ont fait chorus, qui n’avaient pas hier de mots assez durs pour fustiger et brocarder le juge sud-africain, qui rejoint la longue liste de ceux mis au pilori car ils ne se laissent pas intimider par les pratiques israéliennes et disent les vérités sur ce qui se passe dans les ghettos que sont devenus les territoires palestiniens occupés. Aussi, cette intimidation est telle que la fille du juge Goldstone, Nicole, interrogée par la radio militaire israélienne, assurait hier que son père était «un juif sioniste», comme s’il y avait lieu de défendre la probité d’un homme de loi, reconnue internationalement. Maintenant que les choses sont claires – le rapport très explicite de l’agression israélienne contre Ghaza est sur le bureau du secrétaire général de l’ONU -, les instances internationales, singulièrement la CPI, vont-elles appliquer aux dirigeants israéliens ce qu’elles font sans état d’âme à l’encontre d’autres dirigeants dans le monde à l’instar, justement, du président soudanais Omar El Bechir, contre lequel la Cour pénale internationale a lancé un mandat d’arrêt international. La réponse est vivement attendue. Durant de longues décennies, Israël a bénéficié de l’impunité, conjuguée à la mansuétude, que lui ont octroyées les puissants, faisant de l’Etat hébreu l’unique pays au monde qui n’obéit pas au droit international et n’applique pas ses lois, faisant d’Israël un Etat hors des lois communes au reste des Etats du monde. (L’Expression-17.09.09.)
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La mission a constaté que, pendant la période qui a précédé l’attaque militaire israélienne contre Ghaza, Israël a imposé un blocus équivalent à un châtiment collectif et a mené une politique systématique d’isolement du territoire.
Israël a ouvert les hostilités hier contre les conclusions de la commission Goldstone de l’ONU l’accusant de crimes de guerre durant son offensive militaire à Ghaza l’hiver dernier. «Nous mobiliserons nos amis à l’ONU, notamment les Etats-Unis et divers pays européens, pour que ce rapport soit purement et simplement enterré», a déclaré à la radio militaire le vice-ministre des Affaires étrangères, Danny Ayalon. Le porte-parole des Affaires étrangères, Ygal Palmor, a expliqué qu’Israël allait déployer des efforts tous azimuts «pour bloquer et contrer les effets nocifs et pervers du rapport de la commission Goldstone».
Dans un document de 574 pages publié mardi à New York, une mission d’enquête de l’ONU, présidée par le juge sud-africain Richard Goldstone, accuse les forces armées israéliennes «d’actes assimilables à des crimes de guerre et peut-être, dans certaines circonstances, à des crimes contre l’humanité». La mission a entendu 38 témoignages au cours de deux audiences publiques distinctes tenues à Ghaza et à Genève, qui ont été diffusées dans leur intégralité sur Internet.
La décision d’entendre des participants venant d’Israël et de Cisjordanie, à Genève, plutôt que in situ a été prise après qu’Israël ait refusé l’accès de la mission aux deux endroits. Israël n’a également pas répondu à une liste complète de questions posées par la Mission. Les autorités palestiniennes à Ghaza et en Cisjordanie ont coopéré avec la Mission. La mission a constaté que, pendant la période qui a précédé l’attaque militaire israélienne con-tre Ghaza, Israël a imposé un blocus équivalent à un châtiment collectif et a mené une politique systématique d’isolement progressif et de privation de la bande de Ghaza.
Au cours de l’opération militaire israélienne, du nom de code «Opération Plomb durci», des maisons, des usines, des puits, des écoles, des hôpitaux, des postes de police et autres bâtiments publics ont été détruits. Les familles vivent encore dans les décombres de leurs anciennes maisons, longtemps après la fin des attaques, puisque la reconstruction a été impossible en raison de la poursuite du blocus. Plus de 1400 personnes ont été tuées au cours de l’opération militaire. Un traumatisme important, aussi bien immédiat qu’à long terme, a été subi par la population de Ghaza. Le rapport note des signes de profonde dépression, d’insomnie et des effets tels que l’énurésie chez les enfants. Les effets sur les enfants qui ont été témoins des massacres et des violences, qui pensaient mourir et qui ont perdu des membres de leur famille dureront longtemps, constate la mission, en notant dans son rapport que 30% des enfants rencontrés dans les écoles de l’Unrwa souffrent de problèmes de santé mentale. Le rapport conclut que l’opération militaire israélienne était dirigée contre la population de Ghaza dans son ensemble, pour servir une politique globale et continue, visant à punir la population de Ghaza, dans une politique délibérée d’utilisation de la force disproportionnée contre la population civile.
La bande de Ghaza a été la cible d’une offensive dévastatrice de Tsahal du 27 décembre 2008 au 18 janvier 2009 censée faire cesser les tirs de roquettes par des groupes armés palestiniens contre le territoire israélien. Israël craint qu’à l’initiative de pays arabes, ce rapport accablant soit soumis au Conseil de sécurité de l’ONU, et que ce dernier décide ensuite de le transmettre à la Cour internationale de Justice (CIJ) de La Haye, indique un officiel anonyme cité par le quotidien Haaretz. Dans ce cas de figure, la CIJ pourrait vouloir juger des dirigeants politiques ou des chefs militaires israéliens impliqués dans l’opération «Plomb Durci» contre Ghaza et émettre à cette fin des mandats d’arrêts internationaux. «Nous allons faire tout notre possible pour empêcher qu’il y ait des suites juridiques à ce rapport en démontrant qu’il est malhonnête et politiquement biaisé», a affirmé à la radio publique Gabriela Shalev, l’ambassadrice d’Israël auprès de l’ONU. Dès le début, Israël a refusé de coopérer avec la mission Goldstone….(L’Expression-17.09.09.)
*********La fin de l’impunité pour Israël?
Le rapport très critique du juge sud-africain, Richard Goldstone, va-t-il, enfin, sonner le glas pour Israël? Tout le laisse croire, encore qu’il y a lieu d’être prudent en l’occurrence tant l’Etat hébreu a su, ces dernières décennies, tirer jusqu’à l’usure sur la corde de l’antisémitisme, parade qui le mit à l’abri de toute condamnation et le sortit, indemne, des pires massacres commis dans les territoires palestiniens occupés. Crimes qui tous pouvaient être assimilés à des crimes de guerre et de crime contre l’humanité. C’est exactement la conclusion à laquelle arrive le rapport Goldstone. Le juge sud-africain espère que le dossier sera déposé par le Conseil de sécurité auprès de la Cour pénale internationale (CPI) pour que l’affaire de l’agression contre la bande de Ghaza suive son cours. Fort de l’impunité que lui ont assurée les grandes puissances occidentales, Israël a fait peu cas de la vie des Palestiniens massacrés sans état d’âme tout au long des quarante dernières années. Dans une déclaration expliquant le rapport de la commission d’enquête de l’ONU, le juge Richard Goldstone a ainsi dénoncé le fait qu’«une culture de l’impunité prévaut dans la région (du Proche-Orient, Ndlr) depuis trop longtemps» et ajoute: «L’impunité pour crimes de guerre et de possibles crimes contre l’humanité a atteint un point critique» Le juge estime, d’autre part, que «l’absence actuelle de justice mine tout espoir d’un processus de paix et renforce un environnement qui favorise la violence». Sans qu’Israël soit cité nommément, il est patent que le juge onusien faisait référence à l’Etat hébreu, le seul pays au monde qui jouit d’une curieuse mansuétude de la part des grands qui se sont autoproclamés «gendarmes» du monde. Des «gendarmes» qui ne se sont jamais intéressés aux exactions d’Israël, exactions partout ailleurs condamnées.
Ainsi, la vie de 1400 Palestiniens tués entre le 27 décembre 2008 et le 18 janvier 2009, lors de l’agression contre la bande de Ghaza, n’a pas pesé lourd et n’a pas fait réagir la «communauté internationale» de la même manière qu’elle le fait promptement pour d’autres conflits dans le monde. Ces dernières années, toutes les tentatives de présenter Israël et/ou ses dirigeants, devant une juridiction internationale, pour les crimes commis contre le peuple palestinien ont échoué, singulièrement du fait des pressions qui ont pesé sur la Belgique et l’Espagne, notamment, dont les cours étaient compétentes pour connaître des crimes de guerre. Mais aujourd’hui, l’étau semble se resserrer autour d’Israël mis sur la sellette, tant par le récent rapport de la commission de l’ONU que par les rapports d’ONG internationales des droits de l’Homme. En fait, si la CPI pouvait lancer un mandat international contre un dirigeant en exercice (cf; le président soudanais Omar El-Bechir), pouvait-il en être autrement pour des dirigeants israéliens coupables d’avoir ordonné des représailles contre les Palestiniens? Exactions assimilées ou qualifiées de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité par les ONG et M.Goldstone. Si Israël est un Etat comme les autres, la justice internationale doit s’appliquer à ses dirigeants avec la même sévérité qu’à l’encontre d’autres pays ou dirigeants dans le monde. Mais, il y a comme un retour de bâton. C’est ainsi que le ministre israélien de la Défense, Ehud Barak, directement impliqué dans les crimes commis contre les Palestiniens de Ghaza, a été menacé d’arrestation, hier à Londres, à la suite d’une requête d’un groupe d’avocats représentant des Palestiniens, devant le tribunal de Westminster à Londres. La requête a été rejetée. C’est là un avertissement à Israël et à ses dirigeants, lesquels risquent de ne plus être en sécurité dans le monde après avoir, durant des décennies, bénéficié de l’impunité et s’être placés au-dessus des lois et du droit international.(Le Courrier d’Algérie-01.10.09.)
******* l’Etat hébreu sur la défensive
Le rapport Goldstone sur les massacres de Palestiniens dans la bande de Ghaza lors de l’agression de décembre-janvier met mal à l’aise et sur la défensive l’Etat hébreu.
Embarrassé, Israël cherche une parade diplomatico-judiciaire aux pressions internationales déclenchées par le rapport très critique de la commission onusienne du juge Richard Goldstone, l’accusant de «crimes de guerre» durant son offensive dans la bande de Ghaza fin 2008. Selon un haut responsable israélien, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a procédé hier à des consultations ministérielles sur la création d’une commission d’enquête israélienne indépendante sur le conflit de Ghaza. M.Netanyahu pourrait proposer de créer cette commission aujourd’hui à l’occasion d’une réunion du cabinet, a précisé la radio publique. Interrogé par l’AFP, Mark Regev, le porte-parole de M.Netanyahu, n’a ni démenti ni confirmé ces informations. Le ministre des Affaires sociales, Yitzhak Herzog, a pour sa part suggéré de mettre sur pied une instance chargée de traiter des conséquences juridiques internationales du rapport Goldstone. «Les acteurs et les règles du jeu ont changé. Il faut créer un organisme étatique qui puisse gérer les effets du rapport Goldstone qui nous plonge dans une situation nouvelle au niveau international», a-t-il affirmé à la radio. M.Herzog a accompagné mardi le ministre de la Défense Ehud Barak en Grande-Bretagne où ce dernier a été menacé d’arrestation à la suite d’une requête d’un groupe d’avocats représentant des Palestiniens devant le tribunal de Westminster à Londres. La requête a été rejetée. M.Barak était ministre de la Défense au moment de l’offensive israélienne contre la bande de Ghaza, du 27 décembre 2008 au 18 janvier 2009, qui a fait plus de 1400 morts palestiniens, selon des sources médicales palestiniennes. «N’importe quel Palestinien peut porter, n’importe où dans le monde, des accusations à tort et à travers contre nous. Il est temps que le bureau du Premier ministre, les ministères de la Justice, de la Défense et des Affaires étrangères s’entendent pour prendre les devants», a plaidé le ministre du Commerce et de l’Industrie, Binyamin Ben Eliezer. «Le juge Goldstone a fixé les risques auxquels Israël est exposé en demandant que son rapport soit transmis au Conseil de sécurité de l’ONU, qui pourrait ensuite le confier à la Cour pénale internationale (CPI) de La Haye», a expliqué Ruth Lapidot, professeur de droit à l’Université hébraïque de Jérusalem.
«Si le rapport est effectivement transmis au Conseil de sécurité, Israël n’aura alors pas d’autre recours que de compter sur le veto d’un des Etats membres de cette instance», a-t-elle souligné. Selon le professeur Lapidot, Israël devra par ailleurs tenter de convaincre les pays étrangers de renoncer à poursuivre ses ressortissants non protégés par l’immunité diplomatique. Elle a spécifiquement mentionné la Grande-Bretagne, l’Espagne et la Belgique qui défendent le principe de compétence universelle.
Pour Mme Lapidot, le meilleur moyen pour Israël de couper court à une éventuelle vague de procès intentés à l’étranger contre ses ressortissants, serait de créer une commission d’enquête indépendante. «Ce serait le parfait antidote, lavant Israël de toute responsabilité en tant qu’Etat pour d’éventuelles bavures graves commises à titre individuel par des militaires à Ghaza», renchérit Roland Roth, expert israélien en droit public. Pour le juriste Ouriel Reichman, Israël «serait ainsi en mesure non seulement d’assurer son droit à l’autodéfense contre le terrorisme mais aussi le respect des règles éthiques de la guerre et de la morale juive».(L’Expression-01.10.09.)
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