Mettre fin à l’impunité d’Israél

*Vendredi 29 novembre:

Journée Internationale de Solidarité avec le Peuple Palestinien

La journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien

**********************************************La date du 29 novembre est célébrée comme la Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien depuis 1978. Cette date, choisie en raison de sa signification et de son importance pour le peuple palestinien, est basée sur l’appel de l’Assemblée générale des Nations Unies à la célébration annuelle de la résolution sur le plan de partage de la Palestine. Cette résolution, connue sous le nom de « Plan de partage ou Résolution 181 » destinée à créer un État arabe et un État juif, a été adoptée le 29 novembre 1947. Partout dans le monde, le 29 novembre est dédié à la solidarité avec la Palestine martyre , pays occupé en ce XXIème siècle, tout comme le Sahara Occidental

** « La Journée internationale de la solidarité offre traditionnellement à la communauté internationale l’occasion de concentrer son attention sur le fait que la question de la Palestine n’est pas encore réglée et que le peuple palestinien n’a pas encore atteint ses droits inaliénables tels que définis par l’Assemblée générale [de l’ONU], à savoir le droit à l’autodétermination sans ingérence extérieure, le droit à l’indépendance et à la souveraineté nationale, et le droit des Palestiniens de retourner dans leurs foyers et vers leurs biens, d’où ils ont été déplacés. »

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La politique d’apartheid israélien

A l’occasion de cette Journée de solidarité, il est utile de lire le philosophe camerounais Achille Mbembé, professeur à l’Université de Witwatersrand à Johannesburg qui traite, dans un magnifique ouvrage intitulé « Politiques de l’inimité » (Editions La Découverte, Paris, 2018) le terrible calvaire des Palestiniens sous la botte de l’occupant sioniste et en étudie les ressemblances et les buts avec l’apartheid sud-africain dans le chapitre du livre intitulé « La société de l’inimité ».

« Partout, l’érection de murs de béton et de grillages et autres « barrières de sécurité » bat son plein. Parallèlement aux murs, d’autres dispositifs sécuritaires font leur apparition : check points, clôtures, tours de guet, tranchées, toutes sortes de démarcations qui, en bien des cas, n’ont pour fonction que d’intensifier l’enclavement, faute de tenir une fois pour toutes à l’écart ceux que l’on estime porteurs de menaces. Ainsi, par exemple, des agglomérations palestiniennes littéralement encerclées par des zones sous contrôle israélien. »

C’est exactement ce que continue à faire Netanyahou.  Le 25 novembre 2020, il a lancé un appel d’offre pour la construction de nouvelles unités de logement à Jabal Abou Ghneim à Jérusalem-Est profitant encore de la présence de Donald Trump à la Maison Blanche pour quelques jours et enhardi par la provocante visite jeudi de Mike Pompeo, Secrétaire d’Etat américain à une colonie en Cisjordanie puis à une visite au Golan syrien occupé. Avec ces nouvelles colonies, il n’y a plus la moindre chance pour faire de Jérusalem-Est la capitale d’un Etat de Palestine. La solution à deux Etats – Biden et son Secrétaire d’Etat y seraient favorables- est morte et enterrée calcule Netanyahou. Mais l’humour tunisien enseigne… que celui qui calcule seul se croit toujours gagnant !

Rappelons-lui quand même que le prophète Isaïe demande qu’on laisse de la place dans la région à d’autres peuples par une formule bien moderne : « Malheur à vous qui annexez maison après maison, qui ajoutez champ après champ sans laisser un coin de libre, et prétendez vous implanter seuls dans le pays. » (Is 5, 8-9). Venus de Bessarabie, de France, de Roumanie, d’Ukraine, de Pologne….ils veulent bouter dehors les occupants légitimes : les Palestiniens.

L’occupation, laboratoire des techniques de surveillance

Mbembé relève que l’occupation israélienne des territoires palestiniens sert de laboratoire à de nombreuses techniques de contrôle, de surveillance qui sont vendus à l’étranger et pollue maintenant toute la planète au mépris des droits humains : « bouclages à répétition, limitation du nombre d’entrées des Palestiniens en Israël et dans les colonies, imposition de couvre-feux à répétition au sein des enclaves palestiniennes, contrôle des mouvements, emprisonnement de villes entières. » Notre auteur note que la journaliste bien connue Amira Hass affirme que cette « stratégie d’endiguement » (containment en anglais) est inefficace. Et Mbembé de détailler les techniques visant à rendre la vie impossible aux Palestiniens afin qu’ils partent comme en 1948 mais sans recourir aux massacres comme à Deir Yassine: « Check points permanents ou volants, blocs de béton et monticules de terre destinés à barrer les routes, contrôle de l’espace aérien et maritime, des flux d’importation et d’exportation de toutes sortes de produits, fréquentes incursions militaires [même de nuit et pour former et aguerrir les soldats], démolition de maisons [même les tentes et les écoles des bédouins du Néguev n’échappent pas à ce saccage], profanation de cimetières, arrachage des champs d’oliviers[ souvent sous les yeux des militaires israéliens complices], oblitération et réduction à la poussière d’infrastructures, bombardements à haute et moyenne altitude, meurtres ciblés [Cheikh Yassine tétraplégique, par exemple, et par utilisation de trois avions et trois missiles en 2004 sous le règne d’Ariel Sharon], arts de la contre-insurrection urbaine, profilage des corps et des esprits, harcèlements permanents, morcellement territorial, violence cellulaire et moléculaire, encampement généralisé, tout est mis en œuvre pour imposer un régime de séparation dont le fonctionnement dépend, paradoxalement de la proximité.

De tels dispositifs rappellent, à bien des égards, le modèle honni de l’apartheid, avec ses Bantoustans, vastes réserves d’une main-d’œuvre bon marché; ses zones blanches ; ses multiples juridictions et sa violence brute et atone. La métaphore de l’apartheid ne suffit cependant pas à rendre compte du projet israélien de séparation. D’abord, ce projet s’appuie sur un socle métaphysique et existentiel fort singulier. Les ressources apocalyptiques et catastrophistes qui le sous-tendent sont de loin plus complexes et plus enracinées dans un temps plus long que toutes celles que rendait possible le calvinisme sud-africain.

Ensuite, de par son caractère hi-tech, les effets du projet israélien sur le corps palestinien sont nettement plus redoutables que les opérations relativement primitives entreprises par le régime d’apartheid en Afrique du Sud entre 1948 et le début des années 1980. Il en ainsi de la miniaturisation de la violence, de sa cellularisation et de sa molécularisation ou encore des techniques d’effacement à la fois matériel et symbolique. Il en est également ainsi des procédures et techniques de démolition de presque tout- infrastructures, maisons, routes, paysages- et de la dynamique de destruction forcenée dont le propre est des transformer la vie des Palestiniens en un amas de ruines et en une pile d’ordures vouées au nettoyage. En Afrique du Sud, les monceaux de ruines jamais n’attinrent une telle dimension. »

Achille Mbembé note que le principe de séparation est au départ de l’entreprise coloniale et écrit : « Coloniser consistait en un travail permanent de séparation- d’un côté mon corps vivant et, de l’autre, tous ces corps choses qui l’entourent ; d’un côté ma chair d’homme par laquelle toutes ces autres chairs-choses existent pour moi ; d’un côté moi, tissu par excellence et point zéro d’orientation du monde et, de l’autre, les autres avec lesquels je ne peux jamais me fondre ; que je peux ramener à moi, mais avec lesquels je ne peux jamais véritablement entretenir des rapports de réciprocité ou d’implication mutuelle. »

Rejoignant Maxime Rodinson, qui affirmait qu’Israël est un Etat colonialiste- que protège aujourd’hui Donald Trump car il est l’auxiliaire de l’impérialisme américain- Mbembé  conclut : « Le monde colonial était un monde dont l’aptitude à s’accommoder de la destruction de ses objets- les indigènes y compris- était hallucinante. »

En cette Journée de Solidarité avec la Palestine, l’Union Européenne laisse Israël détruire la Palestine ; même quand il s’agit d’équipements qu’elle a payés. Il est vrai qu’aujourd’hui certains pays arabes lui prêtent main forte à cet égard ! -leaders.com- dimanche 29 novembre 2020

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Le 29 novembre est la Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien depuis 1978 sur la base de l’appel lancé par l’Assemblée générale des Nations Unies.
L’obtention par la Palestine de la place qu’elle mérite en tant que membre souverain et égal de la communauté internationale est le plus grand désir de la Turquie. Dans ce contexte, la Turquie demande la résolution du conflit israélo-palestinien conformément à la vision de la paix avec deux États existant côte à côte dans la paix et la sécurité, dans des frontières sûres et reconnues, sur la base des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité de l’ONU, le Feuille de route et l’Initiative de paix arabe. À cet égard, la Turquie soutient les efforts politiques en vue de la création d’un État palestinien indépendant et souverain avec Jérusalem-Est comme capitale.

La Turquie fournit un appui concret aux efforts de la Palestine pour la reconnaissance internationale de l’Etat de Palestine. Le Ministre des Affaires étrangères de la République de Turquie, M. Ahmet Davutoğlu a assisté en personne au vote organisé le 29 novembre 2012 à l’Assemblée générale des Nations Unies dans le but d’accorder à la Palestine le statut d’État observateur non-membre à l’Organisation des Nations Unies et a prononcé un discours de soutien à la Palestine. Finalement, la Palestine a obtenu ce statut avec les voix de 138 États membres de l’Assemblée générale de l’ONU, qui représente la conscience collective des peuples du monde. La Palestine a également acquis le droit d’être partie à des accords internationaux.

La Turquie soutient également la Palestine face à ses difficultés économiques, en développant des projets qui permettront d’améliorer la qualité de vie de la population palestinienne. Le montant de l’aide en nature et technique engagé par la Turquie dépasse 200 millions de dollars.

En outre, la Turquie a mobilisé ses ressources pour répondre aux besoins urgents face à la détérioration sérieuse des conditions humanitaires dans la Bande de Gaza. Dans ce contexte, en coopération avec le Bureau du Coordonnateur spécial des Nations Unies pour le processus de paix au Moyen-Orient et les autorités palestiniennes compétentes, une aide financière de 850 000 dollars a été transférée au gouvernement palestinien par l’Agence turque pour la Coopération et le Développement internationaux ( TIKA ) à être utilisé pour l’approvisionnement en carburant des groupes électrogènes de services essentiels tels que les hôpitaux de la bande de Gaza et les stations de pompage des eaux usées. En outre, répondant à un appel pour une aide alimentaire d’urgence de l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA), la Turquie fournit 10 000 tonnes de farine à Gaza. TIKA a également alloué 700 000 dollars pour la fourniture de médicaments et de matériel médical d’urgence à Gaza et effectue les préparatifs à cette fin.

La Turquie est déterminée à continuer de soutenir la cause palestinienne et de maintenir sa solidarité avec le peuple palestinien frère.*mfa.gov.tr/

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Des délégations de toute l’Europe se retrouveront la semaine prochaine devant la Cour Pénale Internationale (CPI) de La Haye, pour demander où en sont les dossiers de plaintes déposés par la Palestine et les Palestiniens, sachant que toutes les conditions sont réunies depuis plusieurs années pour que la Procureure Générale Fatou Bensouda s’en saisisse.

Mettre fin à l'impunité d'Israél

Le vendredi 29 novembre prochain, qui sera la Journée Internationale de Solidarité avec le Peuple Palestinien, nous serons à La Haye, devant la CPI, et nous vous y donnons rendez-vous !

A cette occasion, nous serons des centaines de militants européens et de Palestiniens de la diaspora à demander des comptes sur l’absence de toute ouverture d’enquête par Madame Bensouda, concernant les plaintes documentées déposées par la Palestine et les Palestiniens contre les crimes de guerre et crimes contre l’humanité commis par des responsables israéliens, ainsi que par l’Etat des Comores concernant l’assassinat de dix passagers turcs du Mavi Marmara le 30 mai 2010.

La société civile suit en effet attentivement les actions de la CPI, et s’étonne que depuis 2013 et 2014, Madame Fatou Bensouda ait bloqué toutes les demandes d’investigation, malgré l’avis de plusieurs juges de la CPI.

La CPI a été reconnue par 123 Etats (dont la Palestine). Les USA et Israël n’ont pas reconnu la Cour, mais cela n’empêche pas cette dernière de pouvoir mettre en cause et juger des criminels de guerre ou criminels contre l’Humanité de ces pays. La CPI juge en effet des personnes (en général des dirigeants), et non des Etats.

Elle s’appuie sur le droit international, tel que nous le connaissons (Résolutions de l’ONU, Conventions de Genève…), mais pour ouvrir une enquête ou se saisir d’une affaire, il faut que celles-ci soient rattachées à un conflit armé, international ou interne. Ce qui est bien évidemment le cas s’agissant des actions israéliennes contre la Palestine.

La CPI a même la possibilité d’ouvrir une enquête de son propre chef (de « s’auto-saisir »), en l’absence de dépôt de plaintes, après un examen préliminaire permettant de décider si l’enquête est « opportune » . Auquel cas, c’est la CPI qui peut aller elle-même à la recherche des victimes, ce qu’elle vient de faire pour l’Afghanistan.

Les juges de la CPI peuvent mener des enquêtes et rendre des jugements (y compris sur l’indemnisation des victimes), mais seulement à condition que le/la Procureur(e) Général(e) le leur demande. Donc actuellement, s’ils ne sont pas saisis par Fatou Bensouda, ils ne peuvent rien engager, même pas une enquête .

Fatou Bensouda, avocate gambienne, qui a exercé des fonctions de procureure en Gambie, puis a été à la tête de la banque de son mari Philippe Bensouda, de 2000 à 2002, est devenue procureure générale de la CPI le 12 décembre 2011, après avoir été procureure adjointe du procureur général précédent Luis Moreno Ocampo.

La Palestine a rempli les conditions nécessaires pour être habilitée à déposer des plaintes auprès de la CPI, l’AP ayant d’une part ratifié officiellement la CPI le 31 décembre 2014 et d’autre part déclenché une procédure, dite « referral » qui correspond à une demande d’ouverture d’enquête, le 15 mai 2018.

A noter, que l’absence de reconnaissance de la Palestine en tant qu’Etat par certains pays comme la France, n’empêche pas la CPI d’avoir accepté de prendre en compte les demandes de ses victimes car, contrairement à un Etat normal, qui est censé pouvoir juger lui-même des criminels de guerre, la Palestine est sous occupation militaire et ne peut pas se faire rendre justice par l’occupant.

De très nombreux dossiers de plaintes ont été également déposés à la CPI par des avocats représentant des victimes palestiniennes.

- Des plaintes concernant les massacres de l’été 2014,

 des plaintes en 2017 sur le blocus de Gaza, châtiment collectif et donc illégal au regard du droit international, et toutes ses conséquences désastreuses pour la population, alors qu’une puissance occupante est censée protéger la population qu’elle occupe…

- plaintes pour acquisition de territoires par la force —illégal tout comme le transfert de populations (les colons) sur le territoire occupé

- plaintes concernant les victimes des Marches du retour (en tout 650 plaintes personnalisées et documentées à ce jour dont celle concernant l’assassinat d’Ibrahim Abu Thuraya le 15 décembre 2017, alors qu’il était amputé des deux jambes)

- Et bien sûr, dès 2013, la plainte déposée auprès de la CPI concernant le Mavi Marmara, rejetée par Mme Bensouda, qui a déclaré que le crime « n’était pas assez massif » (seulement 10 passagers du bateau turc humanitaire assassinés !). Les Comores ont fait appel de cette décision, et les juges de la CPI ont demandé à la Procureure de réexaminer le dossier. Elle a jusqu’au 2 décembre prochain pour donner sa réponse.

Nous sommes bien entendu conscients que la plupart des Etats membres de cette institution n’ont pas une grande volonté de faire appliquer le droit international. Ainsi, quand Fatou Bensouda a été interdite d’entrer aux USA cette année, parce qu’elle souhaitait enquêter sur d’éventuels crimes de guerre commis en Afghanistan, pas un seul de ces 123 Etats n’a protesté. Et Madame Bensouda elle-même n’en n’a pas fait une histoire…

En fait, qu’il s’agisse de l’ONU, dont le conseil de sécurité est verrouillé par un droit de veto, systématiquement exercé par les USA quand il s’agit de sanctionner Israël, de l’UE, des gouvernements occidentaux, et de la plupart des dirigeants arabes, on retrouve la même complicité avec l’occupant israélien : quelques reproches ou manifestations d”inquiétude” de temps à autre, mais jamais la moindre sanction. Israël continue au contraire à bénéficier de privilèges exorbitants, notamment au niveau européen, comme la dispense de droits de douanes sur l’exportation de ses produits, y compris ceux qui viennent des colonies pourtant jugées illégales par ces mêmes pays européens.

Nous n’avons donc pas d’illusions sur toutes ces organisations, et nous pensons que seule la société civile peut faire pencher la balance, comme le préconise le mouvement BDS, Boycott, Désinvestissement, Sanctions.

Et notre action du 29 novembre, qui sera une première européenne, a pour but de faire savoir à la CPI, et notamment à Mme Bensouda, que cette société civile existe, qu’elle ne dort pas, qu’elle connait le droit international et les devoirs de la CPI.

C’est le “S” de BDS, qui est invoqué.

Nous montrerons par la même occasion que le mouvement européen de solidarité avec la Palestine est capable d’unité.
Des cars, désormais pleins, vont partir de Paris, de Lille, de Bruxelles, d’Amsterdam, de Rotterdam. Des Italiens, des Allemands, des Anglais et des Suisses, vont venir par la route, ainsi qu’en train et en avion.

Rejoignez-nous !

Rendez-vous devant la CPI de 13 H 30 à 17 H !

L’adresse exacte est la suivante : Oude Waalsdorperweg 10 , 2597 AK The Hague.

SIGNATAIRES DE L’APPEL ! :

PAYS-BAS : BDS the Netherlands, Het Palestijnse Huis, Palestijnse Gemeenschap – PGNL , DocP – Diensten en Onderzoek Centrum Palestina, Een Ander Joods Geluid (Une Autre Voix Juive), Stichting Palestina, Rotterdam, The Netherlands, Palestijnse gemeenschap in Nederland – PGN
BELGIQUE  : Plateforme Charleroi-Palestine, Campagne Européenne pour la levée du blocus de Gaza, Mouvement Citoyen Palestine, La Communauté Palestinienne de Belgique, Coordination Femmes Citoyennes, ESG ASBL – Engagés, Solidaires et Généreux, L’Association Belgo-Palestinienne de Liège, Le Comité Verviers Palestine, BACBI – Belgian Campaign for an Academic and Cultural Boycott of Israel, JOC Bruxelles (Jeunes Organisés et Combatifs), Belgian Committee for the Palestinian Prisoners – BCPP, Antwerp for Palestine, Campagne Free Ali Aarrass, GAPP-Gents ActiePlatform Palestina, Palestina Solidariteit, JOC Verviers, VREDE vzw,
FRANCE : Communauté Palestinienne du Nord (CPN), CAPJPO-EuroPalestine, Avec Naplouse, Collectif Palestine Nord Essonne, Collectif 69 de Soutien à la Palestine, Les Désobéissants, le Collectif Ni Guerre NI Etat de Guerre, Mgr Jacques Gaillot, Pr. Christophe Oberlin, Driss Ettazaoui, Adjoint au maire d’Evreux, Sarah Katz (ISM), Pierre Stambul, Campagne Unitaire pour la Libération de Georges Abdallah, ISM France, AFPS 59, Association des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture (ACAT), Droits Devant !! Campagne BDS France Montpellier, Collectif Palestine12-Millau, le Collectif BDS 57. ESSOR Langues & Partages culturels, Palestine Libre Haute Marne, Comité Poitevin Palestine, Association Couserans-Palestine (09), AFPS Paris Sud, AFPS Puy de Dôme, AFPS d’Albertville
ALLEMAGNE : Annette et Gûnter Groth, Institut für Palästinakunde e.V. Bonn, Salam Shalom Arbeitskreis Palästina-Israel Munich, Le Forum Démocratique Palestinien en Europe, Die Jüdisch-Palästinensische Dialoggruppe München, Palestinien community Deutshland, Union of Palestinien Communities Institutions and Aktivitis in Europe,
BDS-Gruppe Bonn, Deutsch-Palästinensischer Frauenverein (Karin Steinbrinker, Salwa Rashmawi, Amal Hamad), le groupe de travail de Die Linke pour une Paix juste au PO, Wolfgang Behr, Günter Wimmer.
ROYAUME-UNI : Dr Derek Summerfield (Institute of Psychiatry, Psychology & Neuroscience, London), Football Against Apartheid, The Palestinian, Expel Israel from Olympic Games (UK), ICAHD UK.
ITALIE  : NWRG-onlus Newweapons Research Group (Genova), Assopacepalestina, Cultura è Libertà, Angelo Baracca, Pr. of Physics University of Florence, Invictapalestina, Comunità Palestinese di Roma e del Lazio, Palestina Nel Cuore (Rome), Forum Palestina, Coordinamento Lombardo Palestina (CLC), Donne in Nero di Torino.
LUXEMBOURG : Comité pour une Paix Juste au Proche-Orient (CPJPO). ESPAGNE : Associación Madrid Solidaria Con Palestina.
FINLANDE : The Finnish-Arab Friendship Society.
SLOVENIE  : Gibanje za pravice Palestincev.
AUTRICHE  : Les Femmes en Noir de Vienne.
SUISSE  : Association Switzerland Palestine, ASP/GSP, BADIL Resource Center, Alternative Refugee Center, Collectif Action Palestine, Neuchâtel.
CANADA : Palestiniens et Juifs Unis (PAJU).
USA : Ann Wright, retired U.S. Army Colonel, Veterans for Peace.
SOUTH AFRICA : Palestine Solidarity Campaign (PSC).
SAMIDOUN Palestinian Prisoner Solidarity Network.

- L ’APPEL EN FRANÇAIS : Manifestons à la Haye pour que les crimes d’Israël soient enfin jugés par la CPI !

“La procureure générale de la CPI (Cour Pénale Internationale basée à La Haye), Fatou Bensouda se refuse à traiter les dossiers de plainte déposés contre les crimes israéliens, crimes de guerre et crimes contre l’humanité.

Récemment, la chambre d’appel de la CPI a été obligée de lui ordonner de revenir sur son refus de poursuivre l’enquête sur l’assaut sanglant de la piraterie israélienne du 31 mai 2010 contre le Mavi Marmara, bateau de la flottille humanitaire en route vers Gaza. Mme Bensouda a jusqu’au 2 décembre pour revoir sa copie, mais elle seule est décisionnaire. (En 2013, l’Etat des Comores, pays sous lequel le Mavi Marmara était enregistré, déposait une plainte pour crimes de guerre auprès de la CPI, mais Madame Bensouda a décrété qu’elle n’engagerait pas de poursuite contre Israël, car le crime n’était « pas assez massif » !)

Pour autant, même lorsque le caractère massif des crimes du régime d’apartheid saute aux yeux, comme c’est le cas avec les massacres de Gaza de l’été 2014 (plus de 2.400 Palestiniens tués, dont 600 enfants), Mme Bensouda n’est pas pressée : elle n’a toujours pas rendu ses conclusions sur ce dossier, « à l’étude » depuis plus de 4 ans maintenant.

Les ONG Al-Haq, Al Mezan, comme le Centre Palestinien pour les Droits Humains ont de leur côté collecté d’innombrables preuves de crimes de guerre et contre l’humanité commis par Israel (persécutions, apartheid, vol, destruction et pillage de biens palestiniens, et centaines d’assassinat en Cisjordanie et à Jérusalem Est depuis 2014. Elles ont déposé ces plaintes auprès de la Procureure Générale de la CPI, malgré les menaces de mort avérées qu’Israël fait peser sur ses membres.

De même, 650 dossiers de plaintes très documentées concernant les assassinats et blessures graves de manifestants lors des Marches du Retour à Gaza, ont été dûment déposées à la CPI.
Vont-ils être également enterrés par la Procureure Générale ?

*source:  oumma.com- mardi 26 novembre 2019

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Whatsapp bloque les comptes des journalistes palestiniens

WhatsApp a bloqué les comptes de nombreux journalistes palestiniens après les attaques, la semaine dernière, d’Israël dans la bande de Gaza. Il leur a été reproché de fournir des informations en direct lors de l’offensive israélienne !

WhatsApp explique que les numéros de téléphones des journalistes et activistes palestiniens sont bloqués pour « non-respect des règles d’utilisations et d’interactions de l’application ».

De même, Facebook, la maison mère de WhatsApp, avait procédé, elle aussi, à la fermeture de centaines de pages liées aux groupes palestiniens.

Les journalistes condamnent cette initiative et accusent WhatsApp d’être complice des crimes commis par Israël contre les Palestiniens. De son côté, le correspondant d’Anadolu à Gaza, Mustafa Habbus, indique que lui-même a été victime de cet acharnement. Son compte personnel a été également clôturé (au mois de mai, les locaux d’Anadolu avait été bombardés.). « Le but de cette opération est d’empêcher d’informer le monde entier des crimes commis par l’armée israélienne », commente-t-il.

Source : Mediiaturk Info - 21 novembre 2019

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* la Fédération internationale des droits de l’Homme l’affirme:

L’armée israélienne a commis des crimes de guerre et contre l’humanité lors de son agression en 2014 contre Ghaza

L’armée d’occupation israélienne a commis des crimes de guerre et contre l’humanité lors de son agression pendant l’été 2014 dans la bande de Ghaza, accuse dans un rapport publié hier la Fédération internationale des droits de l’Homme (FIDH). Après une mission sur le terrain menée en octobre 2014, la FIDH estime que l’agression israélienne a été marquée par «de sérieuses violations des lois internationales garantissant les droits humains», dans ce document titré «Piégée et punie, la population de Ghaza pendant cette agression. Dès le lancement de cette opération militaire israélienne, la FIDH a fermement condamné ce qui est immédiatement et de prime abord apparu comme des violations des lois internationales sur les droits humains commises par les autorités israéliennes et leur armée», rappelle le rapport. L’équipe d’enquêteurs de la FIDH qui s’est rendue dans la bande de Ghaza, composée d’un membre de la ligue belge des droits de l’Homme et du représentant permanent de la FIDH auprès de l’Union européenne, a pu se rendre dans plusieurs villes et quartiers sévèrement bombardés comme Rafah, Khan Younès, Beit Hanoun et Ghaza City, où elle a interrogé des témoins, des responsables et des membres d’ONG palestiniennes de défense des droits humains. L’armée d’occupation israélienne s’est, pendant les 50 jours de l’agression, rendue coupable des crimes suivants, accuse la FIDH: «attaques non ciblés sur des civils et leurs résidences, attaques contre des bâtiments médicaux, leurs moyens de transport et leurs personnels, attaques contre des structures abritant des personnes déplacées, attaques contre des objets et équipements indispensables à la survie des civils». Ce faisant, «l’armée israélienne a violé certains principes fondamentaux de la loi humanitaire internationale, applicable à la conduite des hostilités», selon le rapport. Selon le rapport annuel de l’Office des Nations unies pour la coordination des affaires humanitaires dans les territoires palestiniens occupés (Ocha), lors de cette agression israélienne contre l’enclave palestinienne, «plus de 1500 civils ont été tués, 11.000 ont été blessés et 100.000 déplacés, et des personnes qui n’avaient toujours pas retrouvé de domicile fin 2014» Au total, 2220 Palestiniens, dont des femmes et des enfants, ont été tués dans la bande de Ghaza. Parmi les victimes figurent 550 enfants, précise le document intitulé «Vies fragmentées».*L’Expression-Samedi 28 Mars 2015

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*L’AVENIR DU MONDE ET LE RAPPORT GOLDSTONE

Le Conseil des droits de l’homme de l’ONU, à Genève, composé de 47 Etats, dont des pays représentant le groupe arabe, de l’Organisation de la conférence islamique (OCI), des non-alignés, de pays africains et de puissances comme la Chine, ont voté en faveur de la résolution pour l’adoption du rapport Goldstone. Au total, 25 voix pour et 6 membres ont voté contre dont les USA, la Hollande et l’Italie, 11 se sont abstenus, parmi lesquels la France et le Royaume-Uni. La portée de cette résolution n’est pas que symbolique, elle comporte trois aspects principaux.
Elle soutient le rapport du juge sud-africain Richard Goldstone, qui accuse l’armée israélienne d’avoir commis «des crimes de guerre» et «de possibles crimes contre l’humanité» durant l’offensive israélienne à Ghaza de décembre-janvier. Elle approuve la demande d’enquêtes nationales indépendantes pour punir les responsables. Elle approuve que le Conseil de sécurité de l’ONU puisse saisir le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) en cas de blocage de ces enquêtes.
Ainsi, le dossier devrait être renvoyé aux instances onusiennes de New York: l’Assemblée générale de l’ONU et le Conseil de sécurité.
L’éventuelle saisine de la CPI constitue la principale divergence, notamment pour les Etats-Unis qui ont voté contre la résolution. Un veto de leur part au Conseil de sécurité risque de bloquer le processus. Le texte pourrait alors être examiné par l’Assemblée générale de l’ONU, et l’image négative de la superpuissance risque brutalement de ressurgir. L’avenir des relations internationales se reflète dans cette affaire. C’est un test grandeur nature pour Barack Obama.

L’impunité porte atteinte à la sécurité du monde
Le rapport Goldstone, du nom du juge Richard Goldstone, sous l’égide de l’ONU, au sujet des crimes commis par Israél à Ghaza, est donc en train de confirmer l’isolement d’Israël au sujet de l’occupation en Palestine. C’est une vraie occasion historique pour amener Israël et les USA de Barack Obama à prendre acte que l’impunité porte atteinte à la sécurité du monde et à la paix dans la région. L’attitude capitularde et immorale du président palestinien Mahmoud Abbas qui, dans un premier temps, avait accepté le report du vote sur ce rapport montre que les pressions exercées sur lui avaient pour but de mettre au placard la vérité historique.
Le retour au débat à l’occasion de la 12e session extraordinaire du Conseil des droits de l’homme de l’ONU sur la situation des droits de l’homme et l’adoption de la résolution démontre que la prise de conscience peut être en faveur de la manifestation de la vérité. Le soutien de pays arabes, musulmans, africains et du Mouvement des non-alignés, comme l’Algérie, au rapport Goldstone et la demande de mettre en oeuvre ses recommandations ne signifient pas qu’ils acceptent que les mêmes accusations soient portées contre les Palestiniens, les agressés, comme l’a affirmé le représentant permanent de l’Algérie auprès des Nations unies et des organisations internationales à Genève.
En effet, le débat sur la question palestinienne et les crimes de guerre et contre l’humanité perpétrés par la soldatesque israélienne tendent, sous l’influence de puissances occidentales, à ce que le prix à payer, en termes de neutralisation, est d’accepter que les mêmes accusations soient portées contre l’agressé, cherchant à renvoyer, dos à dos dans le meilleur des cas, l’oppresseur et l’oppressé, la victime et le coupable, ce qui perpétue l’aveuglement au sujet de l’injustice. C’est une approche qui contredit la morale et le droit. Tous ceux qui veulent vivre en paix doivent savoir qu’entre l’Occident et l’Orient, sans la libération du peuple palestinien, et la coexistence entre les Israéliens et les Arabes, l’avenir restera sombre. Le moment est venu de dire le droit et la justice, afin de réinventer une nouvelle Andalousie. Contre l’Etat raciste d’Israël, un mouvement, non négligeable, est en train de prendre forme dans le monde prônant le Boycott, le Désinvestissement, et des Sanctions. La décision de la Norvège de retirer ses fonds des sociétés israéliennes impliquées dans la construction des colonies représente le premier succès de cette campagne de résistance pacifique.
Il est important de construire une dynamique unitaire pacifique incluant la Résistance nationale palestinienne, les forces israéliennes hostiles à l’occupation, et le mouvement de solidarité internationale. La paix est souvent le résultat d’un rapport de forces dans lequel une partie ne peut imposer à une autre ce qu’elle considère comme ses privilèges.
Le but est de défendre sans exclusive le droit fondamental entre tous: celui de la liberté des peuples; sans quoi, il ne peut y avoir ni liberté individuelle, ni dignité.
En Palestine et dans le monde entier, un seul mot d’ordre: mettre fin à la domination, à l’oppression, à la décolonisation.
Certes, il faut tenter de convaincre la majorité de l’opinion israélienne et internationale, mais les mouvements de libération n’ont pas à demander l’aumône, ils n’attendent pas la permission des puissants pour combattre l’occupant.
A l’intérieur d’une société coloniale comme Israël, ou dans une société dominante comme les USA, les changements sont toujours le processus du débat et du combat pour la libération, et non l’inverse. Quand le prix de l’occupation ou de la domination devient trop élevé, les dominateurs et les agresseurs comprennent que c’est un échec.
Dialoguer, négocier, préférer la paix est un impératif, mais pour y parvenir, l’opprimé a besoin non pas de tendre l’autre joue, mais de montrer sa détermination à résister et se battre pour ses droits et sa liberté.
Comme le soulignent nombre d’analystes, la faillite du processus d’Oslo confirme une leçon de l’Histoire: toute tentative de paix et de réconciliation avant la réalisation des droits renforce le maintien de la relation de domination coloniale.
La leçon de la lutte de libération algérienne démontre que le langage de la dignité et de la lutte, contraint et forcé, est un chemin logique. Sans un prix à payer, les Israéliens ne voudront pas mettre fin à la colonisation.
Le prix à payer peut naître d’actes pacifiques, comme le boycott, le désinvestissement et les sanctions. Il s’agit de ne pas alimenter les extrêmes et de viser le vivre-ensemble dans la vérité. C’est pourquoi la campagne Boycott, Désinvestissement et Sanctions est stratégique. Elle met l’accent sur le cadre pacifique et international qui responsabilise tous les Etats et tous les peuples en vue d’aider le peuple palestinien à obtenir ses droits légitimes. Il n’est pas vain de boycotter et de sanctionner Israël qui a peur de ce mouvement, car comme pour l’Afrique du Sud il y a trente ans, il s’adresse à la communauté internationale pour le sanctionner en tant qu’Etat qui viole la loi internationale, les conventions de Genève, et les valeurs universelles. Tout le monde est concerné par ce mouvement de résistance, les masses et les élites. Il s’agit de dénoncer et boycotter les personnalités officielles, les institutions, les biens, qui représentent l’Etat colonial israélien.
Sous l’impulsion du rapport Goldstone, c’est une nouvelle étape pour les Palestiniens, la conscience universelle et les mouvements attachés au droit et à l’amitié entre les peuples. Agir sera un message et une pression légitime sur les peuples israélien et américain, les poussant à comprendre que l’occupation et la colonisation ont un prix, que la violation des règles du droit international mène à un suicide collectif.

Mettre fin à l’occupation
La fin d’Israël par isolement et implosion, ou la fin de l’occupation? Il faut choisir. L’Etat d’Israël, pays actuellement infréquentable, pris en otage par son extrême droite fascisante, demain au bord de la guerre civile, non admis dans la communauté des nations civilisées, sera obligé de choisir et mettre fin à l’occupation.
Les pays arabes ont déjà proposé la normalisation complète et de bons rapports de voisinage avec Israël, en cas de retrait des territoires occupés depuis 1967. C’est une position sage. La résistance pacifique, sous forme de Boycott,
Désinvestissement et de Sanctions est dans l’intérêt de tous, et s’adresse aux Israéliens et aux Américains qui gouvernent le monde.
Il s’agit de provoquer une rupture dans la vision qu’ont les dominants vis-à-vis des dominés et comprendre qu’il n’y a pas d’alternative au vivre-ensemble, dans le respect de la justice.
La campagne Boycott, Désinvestissement et Sanctions a été lancée par des réseaux de mouvements palestiniens et occidentaux attachés aux droits de l’homme.
Aucun citoyen dans le monde, qui affirme soutenir la démocratie, la liberté et le droit ne peut ignorer cette démarche, surtout pour ceux qui critiquent le chemin de la lutte armée. L’avenir du monde se joue sous les yeux de tous, nul ne peut dire qu’il ne savait pas.(L’expression-18.10.09.)

(*) Professeur des Universités
Par mustapha-cherif

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*les USA hostiles à l’ouverture d’une enquête sur les crimes sionistes en Palestine

Washington condamne la décision de la Cour pénale internationale (CPI) d’ouvrir un examen préliminaire de la situation en Palestine à la demande de cette dernière, a annoncé vendredi le porte-parole du département d’Etat américain Jeffrey Rathke dans un communiqué.

« Nous exprimons notre profond désaccord avec cette décision du procureur de la Cour. Comme nous l’avons déclaré à plusieurs reprises, nous ne considérons pas la Palestine comme un Etat souverain et n’estimons donc pas qu’elle dispose de fondements suffisants pour adhérer à la CPI », lit-on dans le communiqué.

M. Rathke a qualifié d’ »ironie tragique » la condamnation d’Israël par la Cour pénale internationale. « Nous continuons à nous opposer aux démarches de la CPI dirigées contre Israël »,  a souligné le porte-parole.

Le procureur de la Cour pénale internationale (CPI), Mme Fatou Bensouda, a ouvert vendredi un examen préliminaire de la déclaration déposée par l’Autorité palestinienne concernant les crimes de guerre perpétrés sur son territoire par Israël. Selon un communiqué de la CPI, l’examen portera sur les « crimes présumés commis dans les territoires palestiniens occupés, notamment à Jérusalem-Est, depuis le 13 juin 2014″.*WASHINGTON, 17 janvier – RIA Novost

 

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* Mettre fin à l’impunité d’Israél….Suite à l’agression israélienne contre la bande de Ghaza , une centaine d’organisations de divers horizon ont déposé le 14 janvier dernier devant la Cour pénale internationale (CPI), une plainte pour «crimes de guerre». Interrogé par le Courrier d’ Algérie, Me Gilles Devers, l’avocat lyonnais qui a rédigé le document, revient sur cette initiative .

 Courrier d’Algérie : Au jour d’aujourd’hui à quoi êtes-vous parvenu ? vos diverses démarches judiciaires en vue d’ester des responsables militaires et politiques israéliens en justice pour crimes de guerre à Ghaza sont elles bien mises sur rails ?
Gilles Devers : Le principe de cette action-un peu nouveau pour Israël mais il va falloir qu’il s’y habitue, est qu’il faut mettre fin à l’impunité. Nous allons utiliser tout les moyens et éléments possibles pour aller vers le meilleur résultat ; nous allons saisir la Cour pénale internationale et les différents tribunaux nationaux pour obtenir des jugements pour crimes. Nous avons lancé un appel aux militants des droits de l’Homme pour saisir la CPI, je crois que la réponse est tout à fait explicite puisque nous sommes à ce jour à 400 associations et ONG, et leur nombre augmente régulièrement, venant d’Europe, du Moyen Orient, d’Afrique du Sud et du Canada aussi . Nous sommes actuellement en réunion à Paris pour nous structurer et parvenir à la fin de l’impunité. Le but est d’obtenir le jugement des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité pour mettre fin à l’impunité. Trois principales actions sont donc conduites en ce sens : -Demande au chef de l’État de saisir le Conseil de sécurité ou l’Assemblée Générale (Tribunal ad hoc), et de porter plainte devant la CPI. Regrouper les plaintes individuelles devant le juge de droit commun, avec référence à l’article 6-1 de la Convention européenne des droits de l’Homme sur le « droit à un procès équitable », perspective solide mais qui suppose d’avoir tenté toutes les voies d’action. Il s’agit d’apporter la démonstration devant l’opinion que l’agression israélienne sur la population de Ghaza est un crime de guerre, au sens du droit international. Il est essentiel qu’un très grand nombre d’associations et de juristes partagent la même analyse et le fassent savoir..
Courrier d’Algérie : Comment comptez-vous poursuivre Israël, sachant que l’État sioniste n’a pas ratifié le traité instaurant la Cour pénale internationale ?
Gilles Devers : En effet, si Israël avait signé cela nous aurait simplifié les choses mais je crois que c’est déjà un premier renseignement que de savoir qu’ au delà de cette signature , l’ Autorité palestinienne en accord avec les principales mouvances politiques en Palestine a le droit de recourir à la Cour pénale internationale. Cet élément est absolument déterminant. L’Autorité palestinienne a donné compétence à la CPI..Une déclaration qui a un sens  politique considérable, et va poser le problème de la nature juridique de l’Autorité palestinienne, ce d’autant plus que pour un État, il peut y avoir une déclaration de compétence sans ratification. De plus, la Cour a pour vocation de protéger les populations et pas les États.
Courrier d’Algérie : Et comment admettre que la population la moins protégée, car n’ayant pas d’État, se trouve exclue de la juridiction de la CPI ?
Gilles Devers : Un débat majeur. Autre élément important : Beaucoup de soldats israéliens possèdent la double nationalité. Si un Israélien est mis en cause dans des massacres relevant de crimes de guerre possède également la nationalité française, il peut faire l’objet d’une poursuite. Dans ce cas, le procureur de la Cour pénale ouvre une enquête pour étudier les informations qui lui ont été transmises. S’il conclut qu’il existe une «base raisonnable», il fait une demande d’autorisation d’enquête. Mais attention : la CPI ne peut mettre en cause que des personnes et non des États.. Il y a une autre possibilité : Le Conseil de sécurité a la possibilité de saisir lui-même le procureur s’il estime que le crime remet en cause l’ordre international. L’ONU peut également créer des tribunaux spéciaux.
C’est très improbable compte tenu des équilibres internationaux, mais nous avons quand même déposé une demande à l’Élysée pour que la France, qui préside le Conseil de sécurité de l’ONU, prenne ses responsabilités.
Courrier d’Algérie : Pour que votre action soit le plus possible tranchante et sans équivoque, il, vous faut bien évidemment réunir des preuves matérielles et des témoignages humains.Concrètement à quoi êtes-vous parvenus ?
Gilles Devers : Le dépôt du dossier ne veut pas dire que l’enquête est ouverte.
Attention à ne pas faire de confusions qui soulèveraient des espoirs factices ! Nous avons pu expliquer notre démarche qui visait à déposer rapidement une plainte pour témoigner de l’évidence du crime, mais nous avons bien expliqué que ce n’était qu’une première phase. Il nous a été dit qu’aucune décision ne serait prise sans que nous ayons déposé nos autres preuves. Nous distinguons ainsi le cadre général (infos venant des organismes ONU et ONG) et les actes identifiés (Les premières équipes parties làbas reviennent ce week end – D’autres vont partir dans un esprit de travail pluridisciplinaire qui couvre le concept des crimes graves : juristes, médecins légistes, psychologues). L’Arab Medical Union a envoyé pendant l’agression des équipes de 147 médecins tous prêts à collaborer avec nos experts en Égypte et sur place, et nous les avons mandatés au nom de la coalition dans le cadre de la recherche de preuves (Art.15.2). Des plaintes individuelles rédigées par les familles seront déposées dans les jours qui viennent devant les tribunaux de droit commun en France et dans d’autres pays européens. Le Juge national est compétent pour enquêter sur le dommage subi par un ressortissant national, par exemple la famille française d’une victime palestinienne, même si le fait a eu lieu dans un autre État. La question qui se posera sera celle de l’immunité de juridiction des responsables politiques. Le problème s’analyse en droit européen à partir de l’arrêt Al-Adsani, mais il y a aussi la question de la double nationalité. Le ministère de la Défense israélien a retiré les noms de ces généraux… Démarche explicite, et bien faible car des militants avaient déjà relevé ces identités… D’autre part, la Bolivie a porté plainte. D’autres États devraient suivre.Très important pour la construction de la «  base raisonnable » condition des poursuites. De premières plaintes individuelles sont en préparation, devant le juge français et le juge belge par des nationaux ayant perdu un membre de leur famille sous les bombardements. Autre élément : Les associations et avocats belges préparent des recours adaptés à la question de la vente des armes en direction d’Israël. Notre problème aujourd’hui est d’amener suffisamment d’éléments de conviction au procureur pour engager définitivement la procédure.

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L’ex-procureur du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie et pour le Rwanda, Richard Goldstone, a été désigné pour enquêter sur «toutes les violations des droits de l’homme» présumées à Ghaza lors de la récente offensive israélienne, a annoncé vendredi le Conseil des droits de l’homme de l’ONU.
M.Goldstone, de nationalité sud-africaine, sera accompagné de la Britannique Christine Chinkin, spécialiste de droit international, de la Pakistanaise Hina Jilani, juge à la Cour suprême du Pakistan et ancienne experte de l’ONU pour les droits de l’homme, et d’un colonel irlandais à la retraite, Desmond Travers, précise le Conseil dans un communiqué. «Je suis confiant dans le fait que la mission sera en mesure d’évaluer de façon indépendante et impartiale toutes les violations des droits de l’homme et du droit humanitaire commises dans le cadre du conflit» du 27 décembre 2008 au 18 janvier 2009, déclare le président du Conseil des droits de l’homme Martin Ihoeghian Uhomoibhi dans un communiqué. De son côté, M.Goldstone a estimé qu’il était «dans l’intérêt des Palestiniens et des Israéliens que les allégations de crimes de guerre et de graves violations des droits de l’homme (commises) de tous les côtés fassent l’objet d’une enquête». Le 12 janvier, le Conseil des droits de l’homme réuni en session extraordinaire avait décidé, dans une résolution, l’envoi d’une «mission d’établissement des faits» sur les violations «commises par la puissance occupante Israël contre le peuple palestinien». Adoptée par 33 voix contre 1, la résolution avait suscité l’abstention de 13 membres du Conseil, essentiellement occidentaux, qui la jugeaient déséquilibrée, car ne couvrant pas les tirs de roquettes palestiniennes sur les civils dans le Sud d’Israël. Selon des sources diplomatiques, plusieurs personnalités sollicitées – dont l’ancien président finlandais Martti Ahtisaari et l’ancien Haut commissaire de l’ONU pour les droits de l’homme Mary Robinson – ont décliné l’offre de diriger cette mission d’enquête. (l’Expression – 04.04.09)

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* Sérieux retour de manivelle contre Israél…Alors que les raisons profondes, qui ont poussé Israël à lancer sa sauvage attaque contre les Palestiniens de Ghaza, restent à élucider, sa défaite est incontestable et n’en finit pas, plusieurs jours après l’arrêt du massacre, de s’aggraver. Officiellement, l’Etat hébreu avait avancé comme prétexte les tirs de roquettes contre ses villages pour déclencher sa «guerre» contre des enfants. Il se trouve qu’après en avoir tué des milliers, les soldats israéliens ont mis l’arme au pied sans que les tirs de roquettes ne cessent. Voilà pour le motif officiel. Certains observateurs voient une autre raison. Selon eux, le déclenchement de l’attaque contre Ghaza à la fin de l’année 2008 n’était qu’une réponse cynique destinée à l’administration Bush qui, rappellent ces mêmes observateurs, avait «exigé» à Annapolis un accord de paix précisément à la fin de la même année. Quoi qu’il en soit, il est certain aujourd’hui qu’Israël n’en finit pas de payer son «erreur». Le monde entier a été ébranlé devant la monstruosité des actes dont est capable Israël même si pour des raisons de rapports de force, des réactions ont été réfrénées. A commencer par l’administration Bush elle-même qui, avant de quitter la Maison-Blanche, n’a pas mis son veto, jusque-là systématique, à la résolution 1860 du Conseil de sécurité demandant un cessez-le-feu immédiat. Comme d’une réponse à la réponse. L’Europe, cet autre allié d’Israël, vient pour sa part de connaître une première fissure. La justice espagnole a décidé, jeudi dernier, d’ouvrir une enquête contre des personnalités israéliennes dont un ancien ministre de la Défense, actuellement ministre des Infrastructures pour «crimes contre l’humanité» qu’ils ont commis en 2002 lors du bombardement, toujours à Ghaza, qui a coûté la vie à une quinzaine de personnes et blessant quelque 150 autres, en majorité des enfants. Une première pour un pays occidental. Bien sûr, Israël et Ehud Barak en tête n’ont pas manqué de «menacer» l’Espagne mais rien n’y fait, la justice de ce pays maintient ses poursuites. Dans la même journée, au forum de Davos, le Premier ministre turc Erdogan claque la porte et regagne son pays où il y est acclamé par la foule satisfaite de sa décision. Le motif de la colère du Premier ministre turc est d’avoir été interrompu brutalement par l’animateur, quelques minutes après avoir pris la parole pour répondre au président israélien Shimon Peres qui venait de prendre tout son temps dans un long discours, en fait la colère contre le parti pris de l’animateur. Contre toute attente, c’est Shimon Peres qui présente peu après ses excuses à Erdogan. Ce qui n’a pas manqué de dévoiler le rôle du président israélien dans l’attitude de l’animateur, malgré le démenti tardif apporté par le porte-parole israélien. Juste après ce coup porté aux relations turco-israéliennes, est venue, hier, la condamnation d’Israël par l’Union africaine pour son attaque «massive et aveugle» contre Ghaza. Autant de revers subis après coup par Israël, qui ne sont pas forcément les derniers. Au contraire, le retour de manivelle semble bien sérieux cette fois pour Tel-Aviv.( L’Expression du 31.01.09.)

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* La justice espagnole enquête sur un bombardement à ghaza…

La justice espagnole a ouvert jeudi dernier une enquête pour «crimes contre l’humanité» visant l’ex-ministre israélien de la Défense Benjamin Ben-Eliezer et six hauts responsables militaires israéliens, pour un bombardement meurtrier à Ghaza en 2002. Cette annonce a provoqué la colère d’Israël, où le ministre de la Défense Ehud Barak a réagi en affirmant qu’il «ferait tout» pour obtenir l’annulation de cette enquête «délirante». De son côté, la ministre israélienne des Affaires étrangères Tzipi Livni a appelé son homologue espagnol Miguel Angel Moratinos pour l’informer qu’Israël considérait «avec le plus grand sérieux» l’ouverture de cette enquête, selon un communiqué de son ministère. Elle a également estimé, selon le texte, que la décision du juge revêtait un caractère «politique et non juridique». «La réaction d’Israël est la réaction d’Israël et la réaction du gouvernement espagnol est de respecter la justice», a déclaré pour sa part le ministre espagnol des Affaires étrangères, Miguel Angel Moratinos. «Nous allons tous continuer à travailler et nous aider les uns les autres à construire la paix» au Proche-Orient, a-t-il assuré à des journalistes en début de soirée. Le juge madrilène Fernando Andreu a jugé recevable une plainte du Centre palestinien pour les droits de l’homme sur le bombardement qui avait tué un dirigeant du Hamas, Salah Chehadeh et 14 civils palestiniens, «en majorité des enfants et des bébés», le 22 juillet 2002. Quelque 150 Palestiniens avaient également été blessés pendant cette attaque, par l’explosion d’une bombe d’une tonne larguée par un F-16 israélien à Ghaza, sur une maison du quartier Al Daraj. Le magistrat a pris cette décision en vertu du principe de juridiction universelle reconnu par l’Espagne en matière de crimes contre l’humanité, de génocide et de terrorisme.
Le juge espagnol estime que les faits dénoncés «présentent des indices de crimes contre l’humanité», dans son procès-verbal. «En effet, écrit-il, nous serions confrontés à l’existence d’une attaque contre la population civile, illégitime dès le départ, car ayant pour objectif un assassinat, celui de Chehadeh». Evoquant une «action qu’on devine clairement disproportionnée et excessive», le juge affirme qu’Israël ne pouvait ignorer «les conséquences possibles» du lancement d’une bombe de «grande puissance» sur une zone habitée. Outre l’ancien ministre israélien Benjamin Ben-Eliezer, la plainte vise six hauts responsables militaires.( L’Expression du 31.01.09)

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* Un livre noir sur les massacres d’IsraélDes écrivains et hommes de lettres arabes ont décidé de publier un livre noir sur les massacres et crimes commis par l’entité sioniste contre les peuples arabes durant plus d’un demi siècle depuis la boucherie de Dir Yacine en 1948 jusqu’au massacre de Ghaza en 2008. L’Union générale des écrivains et hommes de lettres arabes a appelé, mardi dans un communiqué rendu public à l’issue de sa réunion urgente au Caire sur l’agression israélienne contre la bande de Ghaza, à une conférence internationale en avril au Caire sous le thème “Al-Qods et la culture de la résistance…

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*Sharon, un « criminel » qui a échappé à la justice internationale

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Ariel Sharon (1928-2014)

L’ex-premier ministre israélien est décédé dans un hôpital de Tel Aviv à 85 ans, après huit années passées dans le coma suite à une attaque cérébrale. Les dirigeants palestiniens ont qualifié l’ex-Premier ministre israélien Ariel Sharon, décédé samedi 11 janvier 2014, de « criminel », déplorant qu’il n’ait pas été traduit devant la justice internationale. »Sharon était un criminel, responsable de l’assassinat d’Arafat et nous espérions qu’il comparaisse devant la Cour pénale internationale (CPI) en tant que criminel de guerre », a déclaré à l’AFP un dirigeant du Fatah, Jibril Raboub.* Source: Belga-11 janvier 2014

Il est mort le boucher de Sabra et Chatila

**Il est mort le criminel; il n’échappera pas à la justice divine

L’ancien Premier ministre israélien Ariel Sharon, responsable des massacres des deux camps de réfugiés palestiniens de Sabra et Chatila au Liban en 1982, est décédé hier à l’âge de 85 ans, ont rapporté les médias israéliens.Selon ces sources, Ariel Sharon est décédé dans un hôpital près de Tel-Aviv, après un coma de huit ans à la suite d’une attaque cérébrale en 2006. Ces fonctions vitales s’étaient détériorées ces derniers jours.
Le nom de Sharon reste étroitement lié aux massacres perpétrés contre la population palestinienne. Il fut le principal responsable des massacres commis dans deux camps de réfugiés palestiniens Sabra et Chatila au Liban en septembre 1982, faisant entre 1.500 et 3.500 morts. Son incursion en septembre 2000 dans la mosquée d’El Aqsa était à l’origine de la seconde intifadha à El Qods-Est occupée et dans les territoires palestiniens occupés, violemment réprimée par les forces d’occupation israélienne. C’est sous les ordres d’Ariel Sharon, partisan jusqu’au-boutiste de la colonisation, qu’a été lancée la construction du mur de séparation qui empiéta sur les terres palestiniennes et sépara les populations palestiniennes.Ce mur a également servi les projets d’implantation et d’extension des colonies juives rendant de plus en plus difficile l’établissement d’un Etat palestinien sur les frontières de juin 1967. «Ariel Sharon était un criminel, responsable de l’assassinat d’Arafat», a déclaré un dirigeant du mouvement palestinien Fatah, «Sharon était un criminel, responsable de l’assassinat d’Arafat et nous espérions qu’il comparaisse devant la Cour pénale internationale (CPI) en tant que criminel de guerre», a déclaré Jibril Rajoub. Jusqu’à la mort en novembre 2004 de Yasser Arafat, qu’il avait fait assiéger par les chars israéliens depuis décembre 2001, Sharon avait multiplié les menaces à son encontre, et accusé de son empoisonnement.Un porte-parole du Hamas, au pouvoir à Ghaza, Sami Abou Zouhri a qualifié dans un communiqué la mort de Sharon d’ «exemple pour tous les tyrans». «Notre peuple vit un moment historique avec la disparition de ce criminel aux mains couvertes de sang des Palestiniens et de leurs dirigeants», a dit le porte-parole du mouvement islamiste, dont le fondateur, cheikh Ahmed Yassine, a été assassiné en 2004 par l’armée israélienne sur ordre de Sharon.*L’Expression-Dimanche 12 Janvier 2014

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Les Anonymous attaquent des sites officiels israéliens, dont celui du Mossad

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Alors que le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou s’est enfin excusé auprès des turcs après le raid criminel des militaires sionistes de Tsahal sur la flotille pour Ghaza, une équipe de hackers turcs nommée « The Hack-Rouge», a pris pour cible, le site sioniste du Mossad. Un autre groupe, du nom de « 404 Sektor. », s’en est pris aux autres sites du gouvernement sioniste.

Il semble donc que, la cyber-guerre engagée par les Anonymous contre l’Etat sioniste d’Israël se poursuit. Par cette attaque, ils ont ainsi publié de milliers de noms, numéros d’identification, des adresses électroniques et des informations géographiques correspondant à des politiciens sionistes israéliens, des officiers de l’armée sioniste d’Israél.

Ils ont ensuite divulgué ces données sur les réseaux sociaux. Pour prouver leur acte, ils ont diffusé sur Twitter, l’image au dessus montrant le hacking du site du Mossad. Sur ce réseau social, ils s’expriment avec le hashtag  « # OpIsrael ». En pleine visite de Barack Obama le président américain en Israél, les Anonymous ont frappé dur, en ciblant les sites officielles sionistes et les domaines web israéliens. Ceci a évidemment causé des perturbations, notamment sur le site officiel de l’agence d’espionnage du Mossad, qui a « eu chaud », selon le jargon officiel…*source: allainjules.com-23.03.2013.

**Rayer « Israël » de la Toile

Depuis la nuit de vendredi a samedi-06.04.2013-, Israël subit l’une des plus grandes attaques sur la Toile.

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C’est la plus grande guerre électronique dans l’histoire de l’humanité, a titré le quotidien israélien Haaretz, rapportant les propos du groupe de pirate informatique Anonymos qui a revendiqué l’attaque.Tous les sites gouvernementaux israéliens ont été piratés, dont les pages du ministère israélien de la guerre et du Mossad, permettant de diffuser des documents top secrets. Ils comprennent les noms des agents recrutés par le Mossad, dont des Arabes, et les datas d’officiers et de colons.

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Les sites du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, du ministère du commerce, de l’industrie, de l’éduction et autres font aussi partie des cibles attaquées. La page du Bureau central des statistiques aussi.
Sans oublier aussi les pages de la bourse israélienne, et celles des affaires judiciaires du ministère de la justice, ainsi que celle de la police de Haïfa, de la police de Tel Aviv. Auxquels s’ajoutent 30.000 comptes bancaires, 19.000 comptes facebook et 4000 comptes tweeters qui ont subi le même sort.
Les portraits du prisonnier palestinien Samer Issaoui, grève de la faim depuis 259 jours ont remplacé la première page de la plupart de ces sites. Dans d’autres, une lecture du Coran sacré, ou les photographies de martyrs palestiniens, du martyr commandant de la résistance islamique au Liban Imad Moughniyé.

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5.000 hakers des 4 coins du monde

Samedi, le groupe « OpIsrael » d’Anonymos a lancé un ultimatum, par une vidéo, menaçant de rayer Israël du cyber-espace en riposte à ses crimes et ses exactions. Dans la soirée, il est entré en action, à partir de l’Afrique du sud selon des sources israéliennes. Puis il a été rejoint par plus de 5.000 hackers des quatre coins du monde : le Liban, la Palestine, la Syrie, l’Egypte, la Malaisie, l’Iran, et la France. Débordée, l’Unité de la guerre électronique dans l’armée israélienne chargée des opérations de piratages était dans l’incapacité de riposter à l’attaque.
Elle a demandé l’aide des alliés américains et français.

Signe de cette incapacité, les milieux officiels israéliens ont tardé à reconnaitre les faits, attendant jusqu’à ce dimanche pour en parler. Assistés par des medias internationaux et arabes, ils mènent une campagne
médiatique pour minimiser l’ampleur de l’attaque.D’ailleurs, la publication de l’information sur l’attaque a été occultée par certaines agences qui ont attendu jusqu’à ce dimanche pour la rapporter.

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Pourtant le constat des experts israéliens est décisif: «  Les sites internet israéliens subissent une « attaque importante » depuis plusieurs jours » assure Guy Mizrahi, co-fondateur de Cyberia, une agence de consultants en
protection de données pour la radio publique israélienne (cité par l’AFP).Et  d’ajouter : «  Hier (samedi), il y a eu une vraie tempête, pas mal de sites gouvernementaux piratés, avec des messages laissés sur certains et des données dérobées sur d’autres ».

Or, selon le fondateur du centre national contre la cybercriminalité qui dépend du bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahu, en fin de matinée «  les dégâts étaient lus ou moins inexistants ». »Anonymous n’a pas la capacité, ni l’objectif, de détruire les infrastructures essentielles du pays. Si cela avait été le cas, il ne l’aurait pas annoncé à l’avance », a argué Ben Israël, estimant que le groupe cherchait plutôt à relancer le débat sur le conflit
israélo-palestinien.Ben Israël reconnait que « cette fois-ci l’attaque est plus massive et plus intense» tout en arguant que le pays est bien mieux préparé qu’il y a un an, lors d’une vague d’attaques contre la Bourse et (la compagnie aérienne) El Al et d’autres sites.

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En novembre 2012, le groupe Anonymous avait lancé une attaque contre de nombreux sites israéliens, bloquant et vidant près de 700 sites. Le but était alors de protester contre l’offensive militaire israélienne contre la bande de Gaza.

Plusieurs médias arabes ont couvert ces faits en adhérant à la versionisraélienne.

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Ceci est constaté dans la chaine qatarie alJazira, qui dans une de ses éditions a mis en exergue les assertions officielles israéliennes qui minimisent l’ampleur de l’attaque.

Le journal officiel saoudien Ar-Riad a lui aussi adopté un ton similaire, se contentant de deux papiers, le premier très petit, rapportant l’attaque, et le second se contentant de relayer la dépêche très tardive des agences.

Pour sa part, le site « version beta » a publié la listes des sites israéliens hackés, rapportés par le site d’Anonymos
OpIsrael . *Divers médias-07.04.2013.

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quatre chefs de l’armée israélienne jugés en Turquie

Le procès de quatre ex-chefs de l’armée israélienne accusés d’avoir ordonné un assaut meurtrier contre un navire turc d’aide humanitaire à destination de Gaza en 2010 a débuté mardi 06.11.2012. devant un tribunal d’Istanbul en l’absence des accusés.

Le ministère public turc a requis la prison à vie contre l’ex-chef d’état-major de l’armée israélienne, Gabi Ashkenazi, les ex-chefs de la marine et de l’aviation, Eliezer Alfred Marom et Avishai Levi, et l’ex-chef des services secrets Amos Yadlin, pour leur implication dans l’assaut contre le navire Mavi-Marmara, au cours duquel avaient péri neuf ressortissants turcs. Le procès se déroule en l’absence des accusés,Israél a refusé d’extrader ses militaires…

La première audience a été l’occasion pour des centaines de manifestants réunis devant le tribunal de conspuer Israël et de réclamer justice pour la mort des humanitaires. «Allah est grand !» et «Maudit soit Israël», a scandé la foule, qui a déployé un grand drapeau turc et de nombreux drapeaux palestiniens.

«Pour l’instant, nous jugeons simplement quatre commandants, mais il peut y avoir une extension politique. Tout est entre les mains de la cour», a affirmé Hüseyin Oruç, le vice-président de l’ONG humanitaire IHH, qui avait affrété le Mavi-Marmara. Les poursuites portent sur l’assaut donné le 31 mai 2010 dans les eaux internationales par des commandos israéliens au Mavi-Marmara, navire amiral d’une flottille d’aide humanitaire qui tentait de rallier Ghaza, sous blocus israélien.

L’acte d’accusation reproche aux soldats israéliens d’avoir fait un usage largement disproportionné de la force contre les militants turcs, les accusant d’avoir «mitraillé des gens qui brandissaient des fourchettes, des cuillères ou des hampes de drapeau». En septembre 2012, le rapport Palmer de l’ONU avait jugé «excessive» et déraisonnable cette intervention militaire. Cette affaire a provoqué une grave crise diplomatique entre la Turquie et Israël, autrefois alliés.* Les Médias avec AFP-06.11.2012.

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6 réponses à “Mettre fin à l’impunité d’Israél”

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