Le Mossad, une organisation criminelle

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En 1951, David Ben Gourion, chef du premier gouvernement de l’État d’Israël, fonde le Mossad. Il fixe au nouvel Institut sa directive prioritaire : « Pour notre État qui, depuis sa création, ne cesse d’être assiégé par ses ennemis, le renseignement constitue la première ligne de défense (…). Nous devons apprendre à analyser ce qui se passe autour de nous ». La devise du Mossad est «Par la tromperie, la guerre mènera…», ça donne déjà une idée de l’hypocrisie des agents israéliens qui s’infiltrent dans le monde entier et trahissent sans problème ceux qui les hébergent. Dans son livre consacré au Mossad, Victor Ostrovsky (1) écrivait : « Venant d’un milieu sioniste ardent, je m’étais vu enseigner que l’État d’Israël était incapable de mauvaise conduite. Que nous étions le David dans l’éternel combat contre le Goliath toujours grandissant. Qu’il n’y avait personne pour nous protéger à part nous-mêmes –un sentiment renforcé par les survivants de l’Holocauste qui vivaient parmi nous (…) Les commandants » de notre armée étaient appelés champions, pas généraux. Nos dirigeants étaient les capitaines à la barre d’un grand navire. Je fus transporté de joie lorsque je fus sélectionné et que je reçus le privilège de rejoindre ce que je considérais comme l’équipe d’élite du Mossad. Mais ce furent les idéaux pervertis et le pragmatisme autocentré que je rencontrai dans le Mossad, associés à l’avidité, la soif de pouvoir et le manque total de respect pour la vie humaine dans cette soi-disant équipe, qui me motivèrent à raconter cette histoire (…) Le Mossad – croyez-le ou non – a seulement 30 à 35 officiers traitants, ou katsas, opérant dans le monde au même moment. La principale raison pour ce total extraordinairement faible, est que, à la différence des autres pays, Israël peut exploiter le cadre important et loyal de la communauté juive mondiale endehors d’Israël. Cela est réalisé à travers un système unique de sayanim, auxiliaires juifs volontaires (…) Il y a des milliers de sayanim dans le monde. Rien qu’à Londres, il y en a environ 2 000 qui sont actifs, et 5 000 autres sur la liste (.) Ensuite, il y avait l’important lobby pro israélien. Il mobiliserait la communauté juive dans un effort forcené dans la direction que le Mossad lui indiquerait. Et enfin il y avait la B’naï B’rith. On pouvait faire confiance aux membres de cette organisation pour se faire des amis parmi les non juifs et dénoncer comme antisémites tous ceux qu’ils ne pouvaient pas gagner à la cause israélienne. Avec ce genre de tactique un deux trois, rien ne pouvait nous résister… » Le Mossad est le service de renseignement israélien. La sécurité intérieure (équivalent du FBI) est de l’ordre du Shin Beth (Shaback). Le Shin Beth ou Shaback Service de sécurité intérieure possède 4 centres de torture, dont un au coeur du quartier russe d’El Qods. L’association israélienne des droits de l’Homme Betselem accusait fin 1998 ce service de torturer près de 1000 Palestiniens chaque année. Méthodes utilisées dites de «pressions physiques modérées», rendues totalement légales : privation de sommeil, d’hygiène pendant plusieurs mois, changements de température, maintien pieds et mains liés sur une chaise, la tête dans un sac imbibé d’urine ou d’excréments, menottes coupant la circulation sanguine, mutilations etc. (2)

LE MOSSAD SOUS LES CIEUX DE L’OCCIDENT
Wayne Madsen (3) Report a publié des informations concernant les activités d’environ 120 «étudiants en art » israéliens qui se trouvaient aux États-Unis avant les attentats du 11 Septembre , WMR y révélait qu’un vétéran du Mossad, les services secrets israéliens, confirme que les étudiants en art israélien faisaient en réalité partie d’une importante opération israélienne de renseignement et qu’ils étaient chargés de surveiller les faits et gestes des individus qui ont détourné les avions le 11 Septembre. Après la diffusion de la nouvelle concernant les étudiants et leur réseau d’espionnage dans les médias, dont l’AP et Fox News, l’ambassade israélienne de Washington et le Washington Post ont dit qu’il s’agissait d’une « légende ». Cependant il s’est avéré, plus tard que John Miller, le journaliste d’ABC News qui avait fait un reportage sur les déménageurs dans le cadre de l’émission 20/20, concluant que les déménageurs n’étaient pas impliqués dans les attentats, a occupé le poste de porte-parole du FBI. (4) L’ancien trésorier de la campagne présidentielle de Bill Clinton, puis son directeur politique, actuellement SG à la maison blanche Rahm Emmanuel fut l’un des principaux artisans de l’Accord de libre-échange des Amériques et aurait joué un rôle dans les négociations de Wye River sur le Proche-Orient. D’origine israélienne, Rahm a acquis la nationalité états-unienne à l’âge de 18 ans. Engagé volontaire lors de l’opération Tempête du désert (1991), ce dernier (alors âgé de 32 ans) a servi pour la défense d’Israël contre une éventuelle attaque irakienne. Accusé par la suite d’être officier de l’armée de l’État hébreu et d’être soumis à une double allégeance, Emmanuel a fait valoir qu’il n’avait pas servi sous l’uniforme. En réalité, selon des informations diffusées par le réseau Voltaire, il serait membre d’Amal, le service de renseignement militaire de l’armée israélienne. Aussi, Tzipi Livni, a été agent du Mossad en poste à Paris au début des années 1980, quand ce service menait une série de missions d’exécution de palestiniens dans des capitales Européennes. Certains de ses anciens collègues affirment que Tzipora était en service actif lorsque Mamoun Meraish, responsable de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), a été assassiné par un commando du Mossad à Athènes, le 21 août 1983. En 1978 le gouvernement de Menahem Bégin décide de briser l’isolement relatif de l’État hébreu. Paris est un partenaire important, Israël ne veut plus être ébranlé par un revirement diplomatique français, identique à celui qui a suivi la décision du Général De Gaulle en 1967, de ne plus lui livrer d’armes. Rafael Eytan est alors chef d’État major des Forces de Défense Israéliennes. Il demande au Mossad de préparer une opération qui consiste à infiltrer le parti gaulliste pour tenter de rendre ce courant politique français favorable à Israël. Le chef de la centrale de renseignement Israélienne Yitzhak Hoffi va accepter l’idée d’une telle opération. De jeunes militants et sympathisants de la droite parlementaire française à fort potentiel d’influence sont ciblés. Trois citoyens français prédisposés à collaborer sont recrutés et formés par les services Israéliens, pour mener en France une mission politique. En 1980 le premier groupe d’agents du Mossad commence son travail. Il est composé de Patrick Balkany, Patrick Devedjian, et Pierre Lellouche. Charles Pasqua met alors en place à cette époque, une nouvelle génération de responsables gaullistes, sous l’étiquette du RPR. (5). Spécialiste du monde de l’espionnage, Gordon Thomas a publié à ce jour plus de 37 enquêtes traduites dans le monde entier. Les documents confidentiels auxquels il a accédé lui ont permis de faire des révélations inédites, dont ce passage croustillant: « Les années 80 représentèrent une époque bénie pour le grand safari africain du Mossad. Tout en dressant les Chinois contre les Russes, les Israéliens réussirent à compliquer la vie à la CIA, au MI-6 et à d’autres services secrets européens opérant sur le continent. Chaque fois que quelqu’un menaçait la position du Mossad, celui-ci dévoilait ses activités occultes. Un agent du MI-6 fut ainsi démasqué au Kenya. Au Zaïre, le réseau français fut démantelé. En Tanzanie, une opération d’espionnage ouest-allemande fut annulée en hâte après avoir été dénoncée par le Mossad grâce à l’indiscrétion d’un journaliste local… ».

DU MACHREK AU MAGHREB
En 1953 le Mossad a lancé une campagne d’attaques à la bombe en Égypte. Ces attentats touchaient les représentations diplomatiques des États-Unis, en laissant sur place des « preuves » qui «démontraient» l’implication des Arabes. Le plan visait à provoquer la rupture des relations diplomatiques entre les États- Unis et l’Égypte. Lorsque les cibles furent les chefs palestiniens, le Mossad a su le plus souvent produire de parfaites balivernes. La faute était rejetée sur une fraction palestinienne rivale. Les attentats à la voiture piégée font partie des moyens habituels du Mossad. Pendant les années 1970 et 1980, quand les forces israéliennes sont entrées au Liban, les attentats aux voitures piégées avaient lieu à peu près chaque jour, et nombreux sont ceux que l’on peut attribuer au Mossad. En janvier 2002 a été perpétré contre Elie Hobeika, l’ancien ministre libanais chrétien. Hobeika et trois de ses gardes du corps sont morts tués par une bombe dans une rue de Beyrouth. Elie Hobeika avait participé en 1982 au massacre des Palestiniens de Sabra et Shatila, mais en 2002 il annonçait qu’il allait déposer comme témoin à Bruxelles sur le rôle d’Ariel Sharon (en 1982 ministre de la défense d’Israël) dans ce massacre. En mai 2002, le Mossad a été accusé d’avoir organisé l’assassinat de Mohamed Jihad Jibril, fils d’Ahmed Jibril, le leader de la fraction palestinienne « FPLP commandement général », dont les leaders les plus anciens ont été formés à Moscou au cours des années 1950. Le ministre de la Défense d’Israël, Benjamin Ben Eliezer, commenta ainsi l’incident : «On ne peut pas attribuer à Israël tout ce qui explose à Beyrouth». En août 2003, Ali Hassan Saleh, un chef du Hezbollah, a été assassiné à Beyrouth. Israël a nié toute implication, mais plus tard il a été prouvé que l’assassinat était une opération secrète du Mossad. Il est dit que l’ex-Premier ministre Sharon aurait demandé de remettre à l’honneur les méthodes traditionnelles du Mossad des années 1950- 1960, parmi lesquelles l’assassinat à l’étranger, l’assassinat dissimulé sous d’autres drapeaux.(6) Le Mossad a également joué un rôle capital dans la guerre contre et en Irak et contribué à la traque de Saddam Hussein, dont ils avaient planifié au préalable l’assassinat. Les services secrets israéliens, malgré leurs échecs, sont toujours considérés parmi les plus violents et les plus criminels du monde, puisque le Mossad est le seul organisme officiel d’un État dans le monde entier et dans l’histoire de l’humanité à officiellement exercer les procédés des exterminations physique des opposants ou des résistants à son État! Aujourd’hui basé à Tel-Aviv, le Mossad emploierait quelque 1 500 personnes depuis ses quartiers généraux, dont près de 20% de femmes. Parmi les plus célèbres des James Bond girls du Mossad, Cindy, de son vrai nom Cheryl Hanin Bentov. Cette dernière est parvenue à piéger Mordechaï Vanunu, israélien d’origine marocaine converti au christianisme, et ancien technicien à la centrale nucléaire de Dimona (construite au début des années 60 dans le désert du Néguev). Celui-ci avait révélé au Sunday Times, le célèbre quotidien britannique, l’existence d’ogives nucléaires dans les sous-sols de la même centrale. Pour avoir accepté, le 30 septembre 1986, l’invitation à Rome de cette belle plante croisée dans une rue londonienne, Mordechaï Vanunu, traître pour les uns, héros pour les autres, se retrouvera, drogué, kidnappé puis expédié clandestinement en bateau vers Israël. Avant d’être incarcéré pendant 18 ans à la prison de Shikma, près d’Ashkelon. (7)

LE MOSSAD ET NOS VOISINS DE L’OUEST
L’intérêt du Mossad pour “l’objectif Maroc” ne date pas d’aujourd’hui. Non sans raison. De par sa situation géographique, le Maroc, trait d’union entre l’Afrique et l’Europe, mais aussi entre le Maghreb arabo-musulman et le Vieux Continent. C’est en outre au Maroc que, sont venus se réfugier les Israélites chassés d’Andalousie lors de la Reconquista chrétienne en 1492. Au fil des siècles, la communauté judéo-marocaine est allée grandissante, atteignant environ 270 000 âmes en 1948. C’est vers cette époque, date de la naissance d’Israël, que certains analystes et historiens font remonter les premières relations entre le Royaume chérifien et le Mossad, créé en 1951.Avec l’avènement de l’indépendance du Maroc, des agents du Mossad auraient ainsi conclu un accord tacite avec le Royaume pour permettre aux Juifs Marocains de quitter leur terre natale vers Israël. Dans «Hassan II et les Juifs», Agnès Bensimon raconte ainsi les activités clandestines de l’Institut au Maroc pour défendre les communautés juives et organiser leur départ en Israël, «officiellement» interdit, au début des années 1960. On y apprend que les services secrets israéliens entretenaient des relations privilégiées avec Hassan II qui était le véritable agent du Mossad au Maroc! Chaque année, la diaspora judéo-marocaine et ses enfants (plus d’un million de membres en tout dans le monde et environ 800 000 résident actuellement en Israël) vient en pèlerinage chez leurs saints enterrés au Maroc. Ou en simples touristes nostalgiques. Autant d’éléments socioculturels susceptibles de faciliter l’entrée au Maroc d’éléments des services secrets israéliens. Il ne faut pas oublier non plus que le Maroc a joué un rôle majeur dans le rapprochement d’Israël avec le monde arabe en général. (8) Quoi qu’il en soit, le Mossad n’est fort que dans notre imaginaire collectif, une sorte de mythe construit de toutes pièces, un service qui n’est aujourd’hui même pas capable de libérer le « petit » soldat Gilad Shalit… Le Mossad n’est en fait rien d’autre que cela : une organisation criminelle se gargarisant d’assassinats. (Le Courrier d’Algérie-14.09.09.)

RÉFÉRENCES :
1-Victor Ostrovsky:” The other side of déception”, Éditions Harper&Collins, New York1994. 2http://www.ksurf.net/~biladi/mossad.ht ml 3- Wayne Madsen est journaliste d’investigation, auteur d’éditoriaux, d’articles et de livres publiés aux États Unis. Depuis 1994, il enquête sur des sujets tels la politique de Washington, la sécurité nationale et le monde du renseignement. Il a écrit pour The Village Voice, The Progressive, CAQ, Counterpunch, et pour l’Intelligence Newsletter (basée à Paris) 4-11/9 : «Le Mossad surveillait depuis longtemps les pirates qui ont détourné les avions » par Wayne Madse 5- http://www.lefigaro.fr/ Sources Islamic Intelligence 6- « À qui profite la déstabilisation du Liban ? » par Vladimir Alexe 7-Mouna Izddine : «Espionnes Marocaines du Mossad » 8http://www.marochebdo.press.ma/MH internet/Archives_750/PDF/Page30à 34.pdf

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*YIGAL BIN NUN EX AGENT DU MOSSAD AU COURRIER D’ALGÉRIE :

 «Nos contacts avec le Maroc datent de la guerre des Sables»

Historien pour certain, ancien agent du Mossad pour d’autres, Yigal Bin – Nun, d’origine Marocaine, chargé de cours à l’Université de Paris VIII, étudie depuis plusieurs années les relations secrètes entre le Maroc et Israël.
C’est dans ce cadre qu’il a, entre autre, reconstitué les modalités de l’émigration de la communauté juive, d’abord clandestine, organisée par le tout jeune Mossad, puis officialisée par ce qui fut sobrement appelé « l’accord de compromis » entre Hassan II et Israël.
Ses liens déclarés avec Meir Amit, l’ancien patron du Mossad, lui ont certainement été très utiles.
Bin Nun répond aujourd’hui aux questions du Courrier d’Algérie Courrier d’Algérie : À quel moment la coopération officielle entre le Maroc et Israël a t-elle commencé ?
Et à quel moment les relations deviennent elles officielles ?
Yigal Bin-Nun : La coopération officielle entre le Maroc et Israël, sans rapport avec le sujet de l’émigration, débuta exactement le début février 1963.
Elle fut précédée par « l’accord de compromis » conclut au début août 1961, sous couvert de l’organisme humanitaire d’émigration HIAS (Hebrew Sheltering and Immigrant Aid Society).
Contrairement aux publications de Ahmed Boukhari et d’Agnès Bensimon (*) , ces relations n’ont jamais commencé en 1959 (mais en février 1963) et le premier directeur du Mossad, Isser Harel, disparu dernièrement, n’a jamais effectué de voyage officiel au Maroc et n’a jamais rencontré Hassan II.
Ce n’est que son successeur, Meir Amit, qui effectua un voyage officiel au cours du mois d’avril et fut reçu par le général Mohamed Oufkir et par Hassan II dans un petit pavillon du palais de Marrakech.
De quelle façon l’intrusion du Mossad au Maroc s’est-elle faite ?
Les autorités marocaines en étaient-elles informées?
La première rencontre officielle s’effectua entre le bras droit de Isser Harel – Y.C.
et le général Mohamed Oufkir à la rue Victor Hugo à Paris, au domicile du commissaire de police français, délégué à l’Interpol, Emil Benhamou, d’origine algérienne (né à Tlemcen), suivie d’une série de rencontres entre Oufkir et l’agent du Mossad D.Sh.
Dans les hôtels genevois Beau Rivage (quai du Mont-blanc 13) et Cornavin (23 boulevard James-Fazy).
Oufkir avait reçu précédemment le feu vert de Hassan II.
À la mi-février, Ahmed Dlimi, l’adjoint d’Oufkir à la Sécurité Nationale, effectua un voyage en Israël pour des rencontres de travail avec le Mossad.
Le 12 avril 1963, l’ambassadeur d’Israël à Paris Walter Eitan, rencontra son homologue l’ambassadeur marocain en France, Mohamed Cherkaoui.
Est-il vrai qu’Israël aurait soutenu le Maroc dans la «Guerre des sables» avec l’Algérie en livrant des blindés ?
(Israël aurait aussi aidé «technologiquement» le Maroc au Sahara, notamment dans la construction du Mur !!) La visite officielle du chef du Mossad le général Meir Amit et de son adjoint Y.C.
au palais de Marrakech avec le roi et Oufkir s’effectua à la suite de l’échec des négociations entre Hassan II et le président algérien Ahmed Ben Bella à Alger concernant les problèmes frontaliers.
Effectivement en 1980, le général Yitshak Rabin, futur Premier ministre, conseilla à Ahmed Dlimi la construction du mur protégeant « le Sahara utile » et les mines de Boucar‘a.
Quelle fut la plus importante rencontre ?
À partir de ces premières rencontres, tous les agents qui se succédèrent au Mossad arrivèrent au Maroc et rencontrèrent le roi, Oufkir, Dlimi et d’autres personnalités marocaines.
Peut-on citer des cas similaires, à l’image des relations entre le Royaume et Israël, par ailleurs dans le monde arabe ?
Oui selon « la politique de la périphérie » préconisée par le président David Ben Gourion, des contacts très étroits furent établis surtout avec le roi Hussein de Jordanie, avec l’Irak de Qassem, ainsi qu’une alliance spéciale (Kalil) entre Israël, l’Iran et la Turquie, et une autre alliance entre Israël, l’Éthiopie et le Soudan.
Sans compter les relations avec les pays d’Afrique occidentale.
Vous êtes arrivé à reconstituer les relations secrètes entre le Maroc et Israël en les reconstruisant.
Comment y êtes-vous parvenu ?
À l’aide de documents d’archives publiques et privées ainsi que des témoignages de diplomates et d’anciens agents du Mossad… Y a-t-il eu des éléments que vous avez vous même refusé de rendre publics Je compte tout publier petit à petit, y compris des révélations sur le sort de Mehdi Ben Barka, ceux qui l’ont tué, ceux qui l’ont enlevé, et l’endroit de sa dépouille …(Le Courrier d’Algérie-14.09.09.)

(*) Contactée par nos soins Agnès Bensimon, auteur de « Hassan II et les juifs», nous dira que : «c’est parce que les services secrets israéliens ont fourni des renseignements très précis quant à un complot visant à tuer le prince héritier en février 1960 que les relations entre le Maroc et Israël ont débuté. Cependant, il faut attendre la période des accords d’Oslo mais l’aspect officiel reste limité. Aujourd’hui il y a une représentation israélienne diplomatique à Rabat. Je ne crois pas qu’il y ait un représentant du Maroc en Israël comme il y a un représentant de l’Égypte, à travers cette relation le Maroc gagnait dans le domaine du renseignement … »

141 réponses à “Le Mossad, une organisation criminelle”

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  1. 24 02 2023
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