Les garçons, sexe faible à l’école
Sauvons les garçons !, publication de Jean-Louis Auduc, s’inscrit non pas contre mais dans le droit-fil d’Allez les filles ! (Seuil, 1992) et de Quoi de neuf chez les filles ? (Nathan, 2007), des sociologues Christian Baudelot et Roger Establet.
Après s’être penché sur les problèmes des filles, il était juste et urgent de s’intéresser à ceux, plus lourds, des garçons. Sur 150 000 jeunes qui sortent chaque année sans qualification du système éducatif, 100 000 sont des garçons. Un mauvais score qui perdure du primaire au supérieur, puisque sept femmes sur dix ont un bac ou un diplôme postbac, contre six hommes sur dix. Selon des chiffres 2008-2009 du ministère de l’éducation, les filles – prétendument peu scientifiques – sont 31 % à décrocher une mention bien ou très bien au bac S, contre 24 % de garçons.
Pourquoi un tel écart et un tel échec ? « Les filles, peu ou mal reconnues dans la maison, ont surinvesti dans l’école et elles y sont reconnues, explique l’auteur, directeur adjoint de l’IUFM de Paris-XII-Val-de-Marne à Créteil. A l’inverse, les garçons sont souvent reconnus dans leur famille, mais ils vivent une crise identitaire à l’école. (…) La conviction de leur supériorité confronte les garçons à des contradictions insolubles en ne se traduisant pas par une supériorité intellectuelle sur les filles de leur classe. »Résultat : les garçons sont amenés à dévaluer les savoirs scolaires et à se rebeller contre l’école. La spirale de l’échec est amorcée. Elle se vérifie jusque dans l’orientation, où les filles sont sous-représentées dans les filières dites courtes (CAP, BEP, bac STI, bac pro, etc.). En revanche, elles sont surreprésentées dans le supérieur, à l’exception des filières d’excellence, où les garçons repassent devant elles.En effet, en dépit de parcours scolaires plus brillants, les filles choisissent moins fréquemment qu’eux les filières de l’élite. Une situation liée à un atavisme culturel qui empêche de « bousculer les frontières du masculin et du féminin à l’intérieur de la famille ». Selon une étude (de mars 2009) de la Caisse nationale d’allocations familiales, les deux tiers du travail parental et ménager reposent sur les femmes.
La famille – celle qui élève et celle qu’on reproduit -, la voilà, la grande fautive… « Les discriminations professionnelles ne trouvent plus leurs racines dans les inégalités institutionnelles, que ce soit à l’école ou dans les lois, mais dans l’intimité des foyers et des consciences », écrit l’auteur. Des discriminations qui reposent sur des images stéréotypées des deux sexes et qui ont de fortes répercussions sur la scolarité des uns et des autres. Le fait de moins stimuler oralement que physiquement les garçons (qu’on souhaite plus forts) a une influence directe sur une acquisition du langage plus lente chez les enfants de sexe masculin. Et donc sur leur scolarité.
Beaucoup de garçons « ne se relèvent jamais du stéréotype que concrétise souvent l’éducation parentale selon lequel la communication verbale est une compétence essentiellement féminine », remarque Jean-Louis Auduc. A l’opposé, l’image de la femme, véhiculée dans certains milieux, « contribue à développer chez les filles des capacités d’écoute et d’ordre qui seront des atouts à l’école ». Un constat d’autant plus vrai à mesure que l’on descend dans l’échelle sociale, et finalement plus préjudiciable aux garçons des milieux défavorisés. Rois chez eux, ils sont désavoués à l’école, où la mentalité machiste les place en position de rebelles, donc de refus et d’échec.
Comment sortir de cette situation ? En luttant contre les stéréotypes machistes et en limitant la mixité, propose l’auteur, qui ne milite pas pour autant en faveur du retour des classes unisexes, mais s’interroge « sur la pertinence de quelques activités où, pour mieux gérer la totalité de la classe, garçons et filles seraient séparés ».
Hypothèse pessimiste mais pas irréaliste : on peut aussi imaginer que l’écart entre les genres diminuera avec la poursuite de la montée en puissance des filles. A force de se rapprocher des positions sociales des garçons, elles en adopteront aussi les codes et développeront à leur tour les aspects pervers encore propres aux stéréotypes du sexe « fort ». Mais s’agirait-il d’une victoire pour elles ? (Le Monde-11.11.09.)
* « Sauvons les garçons ! », de Jean-Louis Auduc, Descartes & Cie, 106 pages, 13 €.
**Pourquoi les garçons réussissent moins bien à l’école ?
les garçons paient le prix fort pour leur indiscipline
Pourquoi, malgré des capacités égales, les garçons réussissent moins bien à l’école ? Une chercheuse américaine spécialiste de la critique du féminisme s’appuie sur une étude récente pour dénoncer les causes profondes de la sous-performance masculine dès les petites classes. Les garçons ne devraient leurs moins bonnes notes qu’à leur indiscipline et à une stigmatisation des profs. Mais que fait-on pour eux ? s’interroge Christina Hoff Sommers dans le New York Times.
On croit ne pas bien comprendre, à la lecture de cet article du New York Times signé Christina Hoff Sommers, qui lance un appel au sauvetage des garçons, opprimés, selon elle, de l’école élémentaire. Cette ancienne professeure devenue chercheuse résidente à l’American Enterprise Institute commente en effet les résultats d’une étude parue dans le Journal of Human Resources en janvier 2013. Intitulée « Compétences non cognitives et disparités de genre dans les notes des professeurs : des preuves dès l’école primaire », cette étude démontre que les notes délivrées par les enseignants ne correspondent pas aux scores réalisés par les élèves lors de tests standards. Si les filles surpassent les garçons en lecture, ceux-ci réussissent au moins aussi bien qu’elles en maths et en sciences. Pourtant, dans toutes les matières, les garçons n’obtiennent pas des notes à la hauteur de leurs aptitudes réelles. L’étude met en lumière des critères détachés des compétences cognitives justifiant cet écart de notation : l’attitude des garçons.
Sous-notés car indisciplinés
L’attention en classe, la curiosité, l’assiduité, la capacité à rester tranquille et à être autonome : toutes ces compétences expliqueraient la différence de notes entre filles et garçons. Plus turbulents, ces derniers seraient pénalisés implicitement par les professeurs, contrairement aux filles, qui développent en général ces qualités beaucoup plus tôt et plus naturellement que les garçons. Les enseignants auraient d’une certaine façon intégré dans leur notation le présupposé qui veut que les garçons soient plus dissipés et moins assidus. « Aucune étude n’avait démontré que l’écart bien connu entre filles et garçons à l’école commençait aussi tôt et qu’il était presque entièrement attribuable à des différences dans le comportement », écrit Christina Hoff Sommers.
Pour l’auteur de l’essai remarqué « The War against boys » (« La guerre contre les garçons ») paru en 2001, ce constat révèle une inégalité entre filles et garçons entretenue par le système éducatif. Pourquoi ne fait-on rien pour enrayer un phénomène qui prend racine dès l’âge de 5 ans ?, s’interroge-t-elle. « Il y a quelques dizaines d’années, quand nous avons constaté que les filles étaient à la traîne derrière les garçons en maths et en sciences, nous avons mis en place des efforts concertés pour les soutenir, avec un succès significatif. Ne devrions-nous pas faire la même chose aujourd’hui pour les garçons ? »
Des classes unisexes et plus de récré
L’auteur propose ainsi de suivre l’exemple des politiques britanniques, canadiennes ou australiennes visant à lutter contre la sous-performance des garçons à l’école. Des programmes les aideraient à devenir plus organisés, plus concentrés et attentifs. « Ils proposent par exemple des thématiques de lecture plus attirantes pour les garçons (science-fiction, sports, espionnage, guerre), plus de temps de récréation (où les garçons peuvent s’adonner à la bagarre pour alterner avec la routine de la classe), plus de classes unisexes et plus de professeurs masculins. »
Des méthodes à inventer
S’il semble nécessaire de s’atteler à réduire les écarts de réussite scolaire entre filles et garçons avec autant d’énergie que pour combatte les écarts de salaires entre hommes et femmes, les méthodes proposées devraient plutôt lutter contre les stéréotypes de genre, et non les encourager. Ce sont précisément ces injonctions de virilité, qui incitent les garçons à se bagarrer pour se défouler et à être indisciplinés pour se faire respecter, qui pénalisent au final leurs relevés de notes. *terrafemina.com-7 février 2013
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*Les filles meilleures à l’école depuis toujours
Dans toutes les matières.
« Les filles ont de meilleurs résultats que les garçons dans toutes les matières, et ce depuis au moins 100 ans », peut-on lire sur le site de Slate ce vendredi, qui relaye le Smithsonian. Les chercheurs Daniel et Susan Voyer ont compilé toutes les données qu’il ont pu trouver sur le sujet depuis 1914, ce qui représente plus d’un million d’écoliers et étudiants dans une trentaine de pays.
Toutes les matières, y compris les math et les sciences
La supériorité des filles sur les garçons se vérifie dans toutes les matières, « y compris les mathématiques et les sciences (traditionnellement considérés comme des matières masculines), et avec un avantage encore plus grand en lecture et en langues », précise Slate. L’écart entre les deux sexes est le plus marqué entre 11 et 14 ans. Il diminue ensuite en secondaire et à l’université.
La « crise récente » des garçons n’a jamais existé
Les chercheurs écrivent en conclusion de leur travail: « Le résultat qui montre que l’avantage féminin dans les notes à l’école est resté stable au cours des années étudiées (entre 1914 et 2011) mérite que l’on s’y attarde car il contredit les affirmations d’une crise récente des garçons dans les performances à l’école. » **Par: Catherine Delvaux –7sur7–02/05/2014
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Puberté : pourquoi les garçons aussi sont de plus en plus précoces ?
L’American Academy of Pediatrics constate dans une étude parue le 20 octobre 2012 que les jeunes garçons entrent dans l’âge adulte plus tôt qu’avant. Comme chez les filles, l’âge de la puberté a avancé de 6 mois à 2 ans par rapport aux enquêtes précédentes. Un phénomène souvent négligé par les spécialistes.
On parle beaucoup de la puberté des petites filles et de leur hypersexualisation de plus en plus jeune, mais des scientifiques de l’American Academy of Pediatrics (AAP) viennent de démontrer que les garçons aussi ont une puberté plus précoce, de l’ordre de 6 mois à 2 ans plus tôt que lors des précédentes études sur la question. Les résultats se fondent sur les données de 4 131 garçons américains fournies par 212 spécialistes.
Les garçons afro-américains sont de loin les plus précoces, avec plus d’un an d’avance sur les hispaniques et les Blancs non-hispaniques. Ces résultats, obtenus grâce au réseau de recherche américain PROS, étaient attendus, selon l’auteur principal de l’étude, le Dr. Marcia E. Herman-Giddens, pédiatre à l’université Chapel Hill de Caroline du Nord : « Ces données contemporaines sur l’âge de la puberté chez les garçonsétaient nécessaires non seulement pour les pédiatres, les experts en santé publique, mais aussi pour les parents. »
Pourquoi cette évolution ?
L’étude ne révèle pas précisément pourquoi la puberté a avancé chez les garçons. Elle évoque des changements d’habitudes alimentaires, une activité physique plus réduite ou des facteurs environnementaux non précisés. Pourtant, chez les filles, les causes sont connues : la prise de poids est liée à la production d’œstrogène, l’hormone sexuelle de la femme. Chez les garçons, des études devraient être lancées pour découvrir les causes de cette précocité.*le 22 octobre 2012-terrafemina.com
**Adolescentes précoces : les lolitas du CM2
Elles ont entre 8 et 10 ans et veulent déjà ressembler à des collégiennes, s’habillent comme leur mère et regardent les émissions pour ados. Psys et pédiatres sont unanimes : l’adolescence arrive de plus en plus tôt. Premières concernées, les filles gagnent-elles à brûler les étapes ?
Jean slim ou short moulant, sac à main de marque, bijoux ou piercings : à la sortie des écoles primaires, la silhouette des petites filles a subi quelques métamorphoses. Les psychiatres et sociologues le constatent depuis une dizaine d’années : l’adolescence commence de plus en plus tôt, en particulier chez les filles. Alors que celles-ci quittaient le monde de l’enfance vers 11 ou 12 ans dans les années 60, elles commencent désormais à modifier leurs centres d’intérêts bien avant le collège, vers 9 ans voire 8 ans. Dans son dernier essai*, le sociologue Michel Fize dresse le portrait de cette génération: « J’emploie le terme de « jeune adolescence » pour désigner ce phénomène de rajeunissement. Ce qui est intéressant c’est que bien souvent cette adolescence n’est pas pubertaire, elle est culturelle. En 2011, on est adolescent avant d’être pubère. » En effet l’âge de la puberté –c’est-à-dire l’âge des changements physiques liés à l’adolescence-, même s’il a avancé depuis les années 60, évolue moins vite que l’âge de l’adolescence en tant que phénomène psychique. Grâce à des médias de plus en plus présents dans leur quotidien – Internet a remplacé la télé et s’est incrusté dans les foyers voire même les chambres- les petites filles s’imprègnent de la culture ado, imitant son langage, ses codes vestimentaires, ses goûts musicaux et ses comportements. Selon une enquête de 2002 citée par Michel Fize, 35% des enfants de 7 à 11 ans veulent se faire tatouer. « Le désir de sortir de l’enfance est beaucoup plus fort aujourd’hui, constate Michel Fize, et cela est dû à un environnement sociétal qui crée cette envie de grandir et d’accéder rapidement à la tranche d’âge supérieure. » Chez les filles, cette accélération se traduit par un changement de leur rapport au corps et à leur image.
*« Les Nouvelles adolescentes » (Armand Colin).
Etre ou Paraître
Cette génération serait-elle moins pudique ? Pour le psychiatre J.-D. Nasio, c’est évident : « les filles s’intéressent plus tôt à leur apparence, elles entrent dans des préoccupations de séduction, et la pudeur, qui se développe vers l’âge de 7 ans, semble moins ancrée dans leur morale.» Une tendance à l’impudeur qui pourrait être responsable de comportements à risques au tout début de l’adolescence : « Je reçois des jeunes filles d’à peine 12 ans, déguisées en femmes, traumatisées par leur premier rapport sexuel, avec des hommes beaucoup plus âgés qu’elles. Elles croient qu’elles sont prêtes et se confrontent à d’immenses déceptions. » La faute à la pub et aux images sexuellement connotées ? Evidemment. Pour la psychanalyste Geneviève Djénati, le marketing qui s’est développé autour des jeunes ados provoque une hyperstimulation sexuelle : « Il y a quelques années on a vu des strings vendus pour des filles de 8 ans, aujourd’hui les campagnes de mode encouragent de plus en plus le style mère/fille : on transforme la petite fille en objet de séduction, obsédée par le paraître, à un âge où elle est censée intégrer le socle des valeurs morales. » La psychanalyste explique que cette période d’accalmie – entre 7 et 11 ans-, appelée « temps de latence », est essentielle pour l’enfant qui est censé développer sa connaissance du bien et du mal et apprendre à fixer son attention.
Enfances en danger ?
Pour Geneviève Djénati, des difficultés scolaires –notamment des problèmes de concentration- pourraient résulter de préoccupations trop artificielles, mais aussi un manque de confiance en soi pour ces petites filles et une relation complexe avec leur corps. Le remède, comme lors de l’adolescence, tient dans le dialogue : « il faut aider nos filles à décrypter les images et le discours ambiant, et développer leur esprit critique. » Le psychiatre J.-D. Nasio* évoque l’importance du grand frère ou de la grande sœur, plus aptes à gagner la confiance de leur sœur : « le plus important est d’apprendre aux filles à valoriser l’amour plutôt que le désir, et les encourager à s’aimer, parce qu’à cet âge-là, elles se dévalorisent sans cesse. » Michel Fize, sociologue, constate pour sa part un rajeunissement des conduites à risques : le jeu du foulard qui a fait irruption dans certaines cours de récréation, et les gestes sexuels autres que la pénétration sont pratiqués plus tôt. Mais pas question pour autant de porter un jugement sur une métamorphose inéluctable : « La vraie question est familiale : si la relation se détériore avec les parents, cela devient compliqué. Parent d’enfant ou d’adolescent, ce n’est pas le même métier, le changement doit s’opérer des deux côtés. »
*Auteur de « Comment agir avec un adolescent en crise ? » (Payot).* le 17 janvier 2011-terrafemina.com
**Les filles sont des petites malignes
Les choses étranges que les filles font en secret
Les filles sont des petites malignes: au quotidien, elles posent des gestes honteux ou en tout cas inavouables, mais en toute discrétion. On ne les repère donc pas au premier abord. Une vidéo publiée ce week-end sur le site de Buzzfeed va attirer l’attention sur ces petits gestes quotidiens secrets.
Si vous observez une demoiselle se tortiller à tout va sur sa chaise de bureau, c’est probablement parce que son string lui lacère le sillon interfessier et qu’elle essaie de l’en déloger sans devoir glisser sa main sous sa jupe. Le sac à main est, lui, une formidable échappatoire quand on croise quelqu’un qu’on voulait justement éviter. Il suffit de plonger son nez dedans d’un air extrêmement concentré. Pour les autres petits trucs typiquement féminins, cliquez sur la vidéo ici.*Weird Things Women
*source: 7sur7—28/04/2014
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**Ados : le maquillage est-il de leur âge ?
12-13 ans : l’âge fatidique de l’adolescence fait naître autant de petites femmes prêtes à tout pour avoir l’air adulte. Premier artifice à leur portée : le maquillage. Des cours ont même été créés pour leur enseigner l’art du make-up ! Du naturel au vulgaire il n’y a qu’un pas, pour cette génération hypersexualisée et abreuvée de médias. En tant que parents, doit-on s’inquiéter ou laisser faire ?
Des cours de maquillage dès 12 ans
L’entrée au collège marque le début de l’adolescence. Les jeunes filles vont progressivement manifester l’envie d’être plus féminines, de paraître plus grandes, plus âgées. Le maquillage est l’un des artifices utilisés, parfois à l’excès. Et la tendance s’accélère, avec une féminisation qui débute de plus en plus tôt. Des cours de maquillage pour ados ont même vu le jour.
Après avoir remarqué chez les jeunes filles une importante demande pour commencer à se maquiller, Cathy Wagner, maquilleuse professionnelle, a créé des ateliers « Eveil au maquillage » en 2005. Elle reçoit chez elle les adolescentes accompagnées de leur mère ou de leurs copines. « Les cours débutent dès l’âge de 12 ans pour apprendre à se faire un joli teint. Ensuite, dès 16 ans, j’enseigne un maquillage un peu plus soutenu », explique la maquilleuse. Le but n’est pas de se féminiser à outrance mais plutôt d’apprendre aux adolescentes à mettre leur visage en valeur.
Les jeunes filles victimes de l’acné vont apprendre à nettoyer, soigner leur peau mais Cathy leur explique aussi que l’acné peut laisser des traces et qu’il faut donc bien la traiter. « L’aspect psychologique et pédagogique va de pair, je fais comprendre aux ados qu’il est important de se sentir bien dans sa peau », explique-t-elle. « Nous ne sommes pas toutes des tops modèles mais tout le monde a quelque chose à mettre en avant », se réjouit Cathy Wagner. Il existe également des cours pour mères et filles : « l’esprit est créatif, émotif, et l’on sent le partage entre la mère et la fille. Les mères ne savent pas toujours se maquiller, alors elles offrent un cours pour l’anniversaire de leur fille », explique la maquilleuse. Le maquillage est comme une signification de passage vers l’âge adulte.
L’appropriation de son corps par le maquillage
Dès le début de la puberté, les jeunes filles ont envie de s’affirmer, de se forger leur propre identité. Copiant leurs mamans, elles testent alors le maquillage, laissant derrière leur enfance en s’ouvrant au monde des adultes.
Selon le Dr Elena Perez-Crim, pédopsychiatre, le maquillage peut cacher une insécurité : « un maquillage discret pour cacher l’acné permettra de moins faire souffrir l’adolescente, mais un maquillage voyant est fait pour être vu et c’est là que peuvent commencer les problèmes ».
La pédopsychiatre souligne le fait que toutes les jeunes filles ne se maquillent pas, néanmoins « le commerce et la publicité influencent nombre d’entre elles ». Les cours proposés par Cathy Wagner ne seraient pas une si mauvaise chose, selon le Dr Perez-Crim : « si les jeunes filles veulent se maquiller, autant que cela soit bien fait, et les jeunes filles maquillées ne sont pas mal perçues par la société», à condition bien sûr que le maquillage ne soit pas accompagné d’attitudes trop suggestives.
Les dangers de l’hypersexualisation
Hanches et poitrine : voilà deux nouveaux atouts que les adolescentes découvrent avec la puberté, qui arrive de plus en plus précocement. Certaines adolescentes se maquillent de façon exagérée, pensant paraître plus féminines. Pour les spécialistes de l’adolescence, le maquillage trop souligné et les attitudes aguicheuses relèvent de « l’hypersexualisation », que l’on définit comme l’usage excessif de stratégies axées sur le corps dans le but de séduire. Yeux charbonneux, joues rouges, décolleté, vêtements moulants et string apparent sont autant d’artifices derrière lesquels se cachent certaines jeunes filles pour se montrer femme.
L’industrie cosmétique profite de cette tendance pour proposer des produits de plus en plus ciblés : aux Etats-Unis, une ligne de maquillage pour les 8-12 ans, composée d’une centaine de produits, Walmart, a été créée. « Il s’agit d’un faux besoin que l’industrie cosmétique crée pour les jeunes filles. Je leur recommande de ne pas s’atteler à l’art du maquillage avant l’âge de 14 ans » explique la pédopsychiatre, qui ajoute, « il est vital de laisser grandir les jeunes filles à leur rythme ». Un conseil qui n’a pas encore été entendu par tout le monde : un Kid Spa vient d’ouvrir ses portes à Paris, proposant aux moins de 15 ans manucure, épilation et soins en tous genres.* le 5 juillet 2011-terrafemina.com
**Adolescentes et femmes : même sexualité ?
Les petites filles, les préadolescentes et les adolescentes sont depuis longtemps déjà des cibles chéries des marketeurs. Leur apprendre à consommer tôt laisse présager d’un avenir idéal. Soit.
Mais récapitulons notre situation actuelle :
- Un grand nombre de femmes grognent et enragent lorsqu’époux ou conjoints partent convoler avec des créatures de 20 ans plus jeunes.
- Entre crèmes antirides, séances de Botox, peeling, laser, liposuccions, liftings, sport intensif et autres alternatives douces des médecines parallèles, nous luttons farouchement pour rester dans la course et profiter le plus longtemps possible de notre épanouissement sexuel, qui, avouons-le, est souvent meilleur passé la trentaine.
Alors quelle mouche du coche nous pousse à accélérer l’éveil sexuel de nos filles ?
Passons outre la nouvelle tendance qui consiste à entraîner avec nous nos filles, dès l’âge de 6 ans dans des salons de massage : c’est un éveil au plaisir. Mais doit-on vraiment encourager ces spas dans leurs folies marketing en acceptant aussi la pose de vernis pour ces fillettes ou le nettoyage de peau ? Doit-on vraiment leur acheter des maillots de bains, brassières ou premiers soutiens-gorge avec des bonnets rembourrés ? Tolérer la crème anti-âge à partir de 8 ans ?
Autoriser nos filles à être nos amies ou confidentes, à se glisser dès l’enfance dans leurs futures peaux de femmes les prive de leur enfance et rend difficile le passage à la vie d’adulte.
Les pousser dans cette direction envoie aussi de bien curieux signaux aux hommes. Ne seront-ils pas tentés de croire que jeunesse et sexualité vont de pair ? Allons-nous ainsi encourager leurs fuites vers toujours plus jeunes ? Sommes-nous en train de baisser les bras et de passer le flambeau ?
Il faut profiter du renouveau du printemps pour prendre la bonne résolution de s’occuper avant tout de nous. A bien gérer notre plaisir, nos orgasmes, on envoie des signaux positifs partout : aux hommes qui auront toujours du plaisir à faire l’amour avec des expertes, à nos filles à qui nous transmettons ainsi la jouissance qu’elles auront à être femme plus tard et enfin à nous-mêmes. Rien ne rend nos journées plus faciles et légères que les molécules de l’amour (dopamine et ocytocine) libérées en grand nombre par l’hypophyse pendant l’orgasme.
Alors laissons de côté les dieux du marketing qui sont tombés sur la tête, et reprenons la place qui est nôtre : celles de femmes épanouies, confiantes et volontaires.*le 19 avril 2011-terrafemina.com
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