Éducation sexuelle à l’école: Pour ou contre?
**Faut-il parler de sexe aux enfants?
L’éducation sexuelle, si elle reste l’apanage des parents, est néanmoins incluse dans les programmes de l’enseignement scolaire dans beaucoup de pays, notamment en France. Les textes officiels prévoient souvent plusieurs sortes de supports d’information sur la sexualité. Dans les faits, les actions dépendent de la volonté de chaque établissement et de chaque enseignant.
L’éducation sexuelle passe avant tout par une connaissance de la physiologie des organes sexuels et des mécanismes de la procréation.
Les programmes d’enseignements
Ces données biologiques sont intégrées aux programmes scolaires et évoquées notamment lors des cours de sciences de la vie et de la terre au collège.
- En primaire, le programme aborde ainsi les aspects généraux de la reproduction et de la procréation. Dans les petites classes, ce sont essentiellement des notions sur les caractéristiques et les différentes fonctions du vivant qui sont abordées, incluant la reproduction. En cours moyen, le programme de sciences et technologies prévoit la comparaison entre les divers modes de reproduction animale et la reproduction humaine ;
- Au collège, les cours de Sciences de la vie et de la terre abordent de manière plus précise les questions de procréation, contraception et prévention des MST, notamment en quatrième et troisième. Différents aspects sont ainsi abordés : les transformations liées à la puberté, le rôle des organes sexuels dans l’acte sexuel et la procréation, les techniques de contraception, de procréation médicalement assistée et d’interruption volontaire de grossesse. Les maladies sexuellement transmissibles sont également dans les programmes ;
- Au lycée, la procréation et les techniques de contraception sont approfondies dans les cours de biologie, notamment en terminale.
- Les séquences d’éducation à la sexualité
L’éducation sexuelle au sens propre est réellement abordée en classe de quatrième et troisième, dans les « séquences d’éducation à la sexualité ». Une séquence, d’une durée de deux heures minimum, est prévue par année scolaire. Elles sont censées réunir un nombre réduit d’élèves (si possible des groupes de dix à quinze) et ne doivent pas avoir la forme d’un cours mais plutôt favoriser le dialogue. Les thèmes abordés, d’après les textes, sont censés compléter l’enseignement classique en évoquant les aspects affectifs, psychologiques et sociaux de la sexualité. Ces séquences sont prises en charge par une équipe d’enseignants formés et peuvent faire appel à des intervenants extérieurs.
Les rencontres éducatives sur la santé
Les rencontres éducatives sur la santé sont une nouvelle composante de l’éducation, introduite en 1998 en France. Leur but est de faire réfléchir les élèves sur des situations en rapport avec la santé à l’aide notamment de différents supports (enquêtes, films…). Les sujets sont vastes (accidents, alimentation, environnement…) et la sexualité fait partie des sujets qui peuvent être abordés. Outre l’apport de connaissances, cette éducation vise à développer chez l’élève des attitudes autonomes, responsables et respectueuses à l’égard des autres. Ces rencontres éducatives ont une durée obligatoire de 30 à 40 heures, répartie sur les quatre années de collège.
Les activités complémentaires
En théorie, les textes de loi prévoient également des « activités complémentaires », c’est-à-dire la réalisation de projets et d’actions faisant intervenir les élèves, ainsi que l’ouverture à des intervenants extérieurs. Mais ces actions sont laissées à l’appréciation de chaque établissement et sont rarement mises en oeuvre.
Les actions de prévention
En dehors du cadre strictement scolaire, il existe différentes actions de prévention menées dans les écoles. Pour les primaires, une prévention, notamment sur les risques d’abus sexuels, est diffusée. Dans les lycées, les distributeurs de préservatifs sont obligatoires depuis 1992 et les adolescentes ont désormais la possibilité d’obtenir la pilule du lendemain auprès des infirmières de l’établissement. De plus, les campagnes nationales de communication (affiches, brochures) auprès des jeunes sur les problèmes de contraception ou de MST sont généralement relayées par les collèges et lycées.**Alain Sousa Doctissimo
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Arguments et contre-arguments au sujet de l’éducation sexuelle en classe
« Il y a pire à latélévision. » | La télévision à la maison est une chose facultative, l’enseignement scolaire une obligation. |
« C’est bien en groupe. » | Non chaque enfant a un besoin qui lui est propre, le groupe est une entrave à un enseignement pur, personnel et délicat. |
« Il faut éveiller la curiosité sur le corps, le sexe. » |
Il est dangereux d’éveiller des sentiments, des pensées qu’on ne peut maîtriser pour la suite. Tout n’est pas bon à dire, et si on le fait trop tôt cela risque d’entraver toute la vie affective future. |
« De toute façon l’enfant l’apprendra un jour. » |
Justement ! l’enfant l’apprendra bien un jour. Laissons-lui cette liberté de l’apprendre au bon moment. Une bonne information, au bon moment, est toujours profitable. |
« Il faut informer des risques de contamination par le SIDA. » |
Parler de contamination est une chose importante, mais très insuffisante. Il faut également informer sur les risques nombreux qu’entraînent les relations sexuelles avant l’âge: stérilité, transmission des maladies, complications médicales, dérèglements psychologiques, amère déception. Il faut bien le mettre en garde du grand danger que représente la sexualité pour lui. |
« Etre trop pudique renferme l’enfant sur lui même. » |
Non, un enfant pudique n’est pas forcément renfermé. Cela mon-tre qu’il sait apprécier la valeur des choses, et c’est une preuve d’équili-bre. Par contre, l’impudicité tue la sensibilité et souille la conscience. |
« On peut bien voir la nudité sans avoir de pensées malsaines. » |
Face à la nudité, l’adolescent se trouve dans deux positions :1 – l’effet de dépendance qui conduit tôt ou tard à la pornographie violente
2 – la banalisation de la nudité. Quand il se mariera, il considérera le corps de son conjoint au même niveau que les images ! Où sera l’amour ? |
« Il faut bien montrer ce qui existe, mais on n’est pas obligé de le faire » |
L’école doit être la norme, elle doit enseigner ce qui est à faire, le meilleur. Alors pourquoi s’étendre sur les détails de la perversion, enseigner ces cours depuis la primaire jusqu’à la faculté. Ce n’est plus de l’information, c’est de la formation ! |
« Il ne faut surtout pas moraliser. » |
L’enseignement de la sexualité est si intimement lié aux valeurs morales que l’on ne peut y participer sans devenir amoral. |
« La pureté, l’abstinence sont impossibles à vivre. » |
Pourquoi ? Si beaucoup le vivent, pourquoi pas les jeunes ? Pourquoi ne pas les encourager, les aider à combattre, leur montrer l’exemple ? Pourquoi vouloir se couler dans le moule de la facilité et de la démission ? |
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