Festival national du théâtre amateur-Mostaganem

Festival national du théâtre amateur-Mostaganem

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48e édition du Théâtre national amateur- du 27 août 2015 au 02 septembre 2015

**Des femmes, pieds nus, en quête du mâle protecteur !

Akdam Hafiya, la nouvelle pièce de la troupe La scène d’or, présente l’homme comme «le rêve suprême» de la femme.

Akdam hafiya (Pieds nus) est le curieux titre de la nouvelle pièce de la troupe La scène d’or de Sidi Bel Abbès, présentée vendredi soir 28 aout 2015 à la maison de la Culture Ouled Abderrahmane Kaki de Mostaganem à la faveur de la compétition, catégorie A, du 48e Festival national du théâtre amateur qui se déroule jusqu’au 2 septembre.

Mise en scène par Bouadjadj Ghalem Lyès, d’après un texte du dramaturge irakien Kacem Matroud, adaptée par Mohamed Amine Dahou et traitée dramatiquement par Driss Guergoua, la pièce raconte l’histoire d’une jeune fille plutôt branchée, d’une femme au foyer et d’une intellectuelle.

Les trois femmes (Amina Bahlouli, Mokhtaria Khenouche, Manel Messaoudi) ont une obsession commune : trouver un homme. L’homme est-il le rêve absolu de la femme ? Son seul univers ? Son unique avenir ? Telle que construite, la pièce semble le suggérer amplement et d’une manière maladroite. Sorti de nulle part, l’homme (Abdelghani Belabassi), qui n’a pas de nom, débarque dans le lieu indéfini dans lequel vivent les femmes et entre comme s’il était dans son salon. Il est ivre pour cacher des blessures.

Mais, brusquement, et comme par magie, l’homme, habillé en bleu Shanghai, retrouve sa lucidité, parle avec des mots bien soignés, joue le jeu de la séduction. «Il arrive souvent qu’un homme ivre se ‘‘réveille’’ lorsqu’il est mis face à une situation intense», a justifié le metteur en scène lors du débat qui a suivi la présentation. «L’homme ivre symbolise la situation actuelle du monde arabe marquée par une certaine errance et par une certaine quête éperdue de solutions», a appuyé Driss Guergoua. Les trois femmes ont eu chacune des histoires dramatiques par le passé autant que l’homme désiré.

Au début de la pièce, elles étalent leurs douleurs en s’exprimant en arabe classique. «C’est une manière de suggérer la tragédie», a expliqué Driss Guergoua. Le dialogue se fait ensuite en arabe dialectal, créant une sensation de cassure dans le rythme de la représentation.

Chaque femme veut avoir l’inconnu à elle pour tourner la page d’un passé douloureux.

D’où des disputes, des échanges vifs, des attaques… Bref, des femelles à la recherche du mâle ! Quelle image pénible ! Le metteur en scène fait appel à la voix de Mohamed Benhabib pour tenter d’accentuer le propos, suggérer les souffrances féminines ou forcer l’émotion. Tel qu’interprété sur scène, le chant a perdu toute fonction dramatique.

Le metteur en scène a été incapable d’expliquer l’usage plus qu’abusif du chant, y compris le recours à Remitti et Warda pour illustrer une situation banale. Le texte à forte teneur tragique de Kacem Matroud a été vidé de sa substance dans l’adaptation qualifiée de libre de Mohamed Amine Dahou. Affaibli à outrance, le texte s’est figé autour d’une seule idée : la femme en quête du mâle protecteur.

«La pièce évoque la douleur de gens qui ont besoin de souliers pour pouvoir marcher», a expliqué Bouadjadj Ghalem Lyès. L’homme serait-il un soulier pour la femme ? Se cachant derrière le concept vague de «l’image mentale» et de «l’image visuelle», le metteur en scène a voulu expliquer ses choix dans la conception d’une comédie qui porte la tare du surdosage satirique. Le but évident est de faire rire le public coûte que coûte. «Nous faisons du théâtre pour le grand public. Nous ne pouvons pas frapper aux portes des médecins, par exemple, en leur demandant de venir assister à des spectacles», a-t-il dit parlant de «théâtre contemporain» et parfois de «théâtre-laboratoire».

L’amour qu’a laissé le train, la pièce de l’Association Itran de Aït Lahcène de Tizi Ouzou, a été présentée durant l’après-midi de vendredi.

La pièce, mise en scène par Lyès Mokrab, plonge dans l’univers d’Anton Tchekhov, d’après une adaptation de Jugurtha Saïdoun. Mais, l’univers du dramaturge russe n’est pas restitué, les jeunes comédiens n’ayant pas pu porter les caractères des personnages, desservis par une mauvaise diction, des capacités vocales limitées et une incompréhension du texte, écrit dans un contexte particulier.

C’est l’histoire de Micha, un cheminot, qui a perdu son épouse. Comment l’informer ? Son voisinage est en émoi.

Une femme, qui a vécu une histoire d’amour avec Micha, se porte volontaire pour le mettre en courant… Le metteur en scène a brisé le quatrième mur et invité le public à participer à la recherche de Micha. Le débat qui a suivi la présentation de la pièce s’est articulé sur «la langue» au théâtre (la pièce a été jouée en tamazight), sur l’adaptation ou pas du texte de Tchekhov au contexte social algérien, sur l’exploitation de l’espace scénique et sur le jeu des comédiens.

Dans la matinée de vendredi, l’universitaire Lakhdar Mansouri a animé une conférence-débat sur la  mise en scène au théâtre après avoir enregistré une multitude de questions de la part de jeunes comédiens et metteurs en scène amateurs autour de cette thématique.

Lakhdar Mansouri vient de publier un ouvrage sur l’expérience de mise en scène de Abdelkader Alloula, publié par l’université d’Oran. *Fayçal Métaoui / el watan/ dimanche 30/08/2015

**Danses folkloriques et compositions musicales contemporaines étaient au menu de la cérémonie d’ouverture, jeudi soir à la maison de la culture Ould Abderrahmane Kaki de Mostagnem, de la 48e édition du Festival national du théâtre amateur (FNTAM).

Cérémonie animée par le groupe musical Agora et la troupe de danse El Assa al dhahabi de Sidi Bel Abbès. Mohamed Takiret, le nouveau commissaire du festival, a exprimé, lors d’une brève allocution, sa détermination, avec la jeune équipe qui l’entoure, de donner un nouveau souffle au plus ancien festival d’Algérie et d’Afrique. «Je suis fier d’être jeune commissaire à la tête de cette pyramide. Je rends hommage aux pères fondateurs de ce festival.

Merci Djillali Benabedelhalim ! Soutenez-moi pour que ce festival reprenne son élan tel un cheval au galop ! Nous devons nous adapter aux exigences du troisième millénaire», a-t-il souligné. Mohamed Takiret, qui est comédien et metteur en scène, a déclaré à la presse, à la fin de la cérémonie, qu’il assiste au festival de Mostagnem depuis sa 25e édition. «Nous voulons que cette édition soit consacrée prioritairement à la formation des jeunes.

Les troupes présentes ici à Mostaganem sont favorables à ce que nous faisons. Nous voulons revenir à l’idée originale du théâtre amateur en ouvrant les portes à tout le monde, sans exclusion», a-t-il soutenu.

En soirée, la scène ouverte du théâtre El Moudja, livrée aux airs marins, a abrité le premier spectacle en compétition catégorie B, Mohand ou Chaavane de la troupe Ibturen de Tizi Ouzou. La pièce, mise en scène par Djamel Belounis, est construite d’après l’adaptation de Mohand Ou Yahia (Mohya) du texte de l’écrivain chinois Lu Xun,Le ressuscité. Très critique à l’égard de la société chinoise du début du XXe siècle, Lu Xun s’est inspiré des contes antiques pour interroger le présent, remuer les eaux dormantes et ouvrir les voies du futur.

Il avait notamment publié des textes devenus célèbres tels que La fête du Solstice d’été, Tempête dans une tasse de thé et Le journal d’un fou… Mohya s’est intéressé au texte de Lu Xun pour sa valeur symbolique et pour sa teneur ironique vive.

Mohand Ou Chaavane trouve un jour un os, sollicite l’aide de Sidi Abdelkader El Djilani pour ressusciter l’homme à partir de l’os. Le jeune homme revient cinq siècles plus tard pour chercher un parapluie et une valise ! Un autre homme à l’allure rappelant Hitler s’interpose entre Mohand Ou Chaavane et le revenant d’outre-tombe.

La situation se complique alors. Un puits, un muret et un temple en pierres constituent la scénographie simple de la pièce, imaginée par Ferhat Messaoudi. Les pierres sont supposées marquer le territoire, autrement dit la Kabylie à une certaine époque.

Djamel Belounis s’est donné la liberté d’allonger le texte de Mohya, faisant perdre à la pièce une grande partie de sa valeur philosophique. Le jeu des comédiens amateurs a été au-dessous de la moyenne avec une gestuelle exagérée, des élévations de voix inexplicables et des déplacements sur scène sans intérêt. La musique n’a pas été d’une grande utilité artistique.

La pièce a donné lieu à un débat qui, pour les organisateurs, se veut un exercice de formation pour les troupes participantes. Il a été demandé aux présents de s’intéresser à la manière avec laquelle le texte est interprété, mis en scène, scénographié, mis en lumière…

Tous les spectacles en compétition (catégories A, B et C) sont suivis de débat à la maison de la culture et au théâtre El Moudja. Des ateliers de formation sont également prévus : actorat, expression corporelle, mise en scène et scénographie.*Fayçal Métaoui / el watan/ samedi 29/08/2015

17 troupes sont au programme

**Le Théâtre El Moudja retrouve ses lettres de noblesse

 

Le commissariat du 48e Fnta entend donner un signe fort sur sa volonté de «revenir aux fondamentaux» avec pour priorité absolue la formation.

Le coup d’envoi artistique du 48e Festival national du théâtre amateur de Mostaganem (Fnta) a été donné jeudi soir par la troupe de l’Association culturelle «Iburen» de Tizi Ouzou, au Théâtre El Moudja, lieu chargé d’histoire qui retrouve ainsi ses lettres de noblesse après avoir été le tremplin de plusieurs générations d’artistes. Préférant pour le premier jour du festival, réserver la salle de spectacles de la Maison de la culture Ould Abderrahmane-Kaki uniquement à l’annonce officielle de l’ouverture, faite par le représentant du wali de Mostaganem en présence des autorités locales, le commissariat du 48e Fnta entend donner un signe fort sur sa volonté de «revenir aux fondamentaux» avec pour priorité absolue la formation. «Mohand U Châabane», première pièce à entrer en compétition dans la catégorie B, composée de cinq troupes, desquelles une seule sera retenue pour participer au concours final avec les formations de la catégorie A, est une tragi-comédie marquée par une quête de soi très prononcée.
Mise en scène par Belounis Djamel sur un texte de Mohia, Mohand U Yahia de son vrai nom, le spectacle d’une durée d’une heure, raconte les mésaventures de Mohand U Châabane (campé par Ibrahim Chaba) qui, après avoir trouvé un os, se posa un tas de questions sur son appartenance et ses origines. Tourmenté de savoir d’où il vient, Mohand U Châabane implore le saint Sidi Abdelkader Djillali pour que le propriétaire de l’os trouvé (incarné par le jeune Hadbi Massinissa), mort déjà depuis cinq siècles, soit ressuscité, ce qui fut… Les deux comédiens, complétés par Lateb Amrane dans le rôle du gendarme, ont réussi à porter le texte et exploiter les différents espaces de la scène au décor presque nu, suggérant un puits, le mausolée de Sidi Abdelkader Djillali et une sorte d’escabeau fait de petits troncs d’arbre coupés et attachés de manière à permettre le jeu. A travers la programmation de spectacles dans les théâtres El Moudja et El Ichara, deux lieux mythiques dans l’histoire du théâtre en Algérie, la volonté de préserver l’identité du festival et la résolution de repartir sur de bonnes bases sont ainsi exprimées. «Nous avons élaboré un programme de formation de plusieurs mois en prévision du cinquantenaire du festival», a déclaré le nouveau commissaire du Fnta, Mohammed Takkiret, également metteur en scène. Insistant sur le volet formation, le directeur artistique du festival Ahmed Belalem a pour sa part évoqué des «contacts» pris par le commissariat du Fnta avec le Festival international du théâtre amateur de Monaco (France), montrant son souci «d’arriver à la cinquantième édition avec des comédiens formés et capables de présenter un travail de niveau suffisant». 17 troupes théâtrales sont au programme du 48ème Festival national du théâtre amateur de Mostaganem qui se poursuit jusqu’au 2 septembre prochain, avec au programme de la journée de vendredi deux associations de Tizi Ouzou, «Ithran» et «Igawawen» ainsi que la coopérative «El Khachaba Ed’Dhahabiya» de Sidi Bel Abbès qui présenteront respectivement: «Tayri tedja tamacite», «Huska» et «Akdam Hafia».*L’Expression- samedi 29/08/2015

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**46e édition du Théâtre national amateur- du 24 au 31 août 2013

Une clôture en apothéose

Berceau du théâtre national, Mostaganem recèle un riche patrimoine culturel et diversifié inestimable.

El Moudja a séduit

Ville du 4e art par excellence depuis l’avènement du défunt Abderrahmane Kaki, la 46e édition du Théâtre national amateur qui s’est tenue du 24 au 31 août, vient de baisser rideau à Mostaganem.
Timimoune, Adrar, M’sila, Khemis Miliana, Sidi Bel Abbès, Tizi Ouzou, Constantine, ainsi que la ville d’accueil qui s’est présentée avec trois troupes locales, l’ensemble des pièces qui ont été présentées sous un chapiteau au fameux quartier les Salamandres, ont eu des moments d’écueil et de distractions assez remarquables. Le cas de la coïncidence du passage d’une création théâtrale avec le climat naturel qui s’est détérioré soudainement dans la soirée de jeudi dernier vers 23h, de la pièce Les nuits d’horreur primé en 2010, a été longuement commenté par l’assistance. Les localités de la ville de Abderrahmane Kaki, tels que Mezaghrane, Lakhdar Sidi Benkhelouf, Stidia et plus, ont été animées de plus belle. 12 troupes théâtrales hors compétition, et 12 autres amateurs, qui ont participé à cet événement culturel, dont trois troupes de Mostaganem n’ont pas démérité, notamment par le nombreux public mostaganémois qui s’est retrouvé en symbiose avec bon nombre de sujets qui ont été abordés, à commencer par la médiocrité et autres ignorance et inculture qui prennent le dessus sur l’intelligence. La qualité de la sonorisation laissait à désirer, afin de mieux avancer dans ce genre d’organisations qui doit harponner tout son temps et moyens pour répondre aux besoins, selon des observateurs interrogés sur les lieux.
S’exprimant dans une conférence-débat sur les différentes productions, notamment les deux pièces théâtrales, Les nuits d’horreur, de Boudouaou et une deuxième pièce du genre comédie, Silmoukridj (le réalisateur) de Khemis Miliana qui ont été présentées durant la soirée de jeudi dernier, metteurs en scène et comédiens amateurs se sont exprimés, tout au long de cet événement sans pour autant hésiter à rappeler que si des lacunes et insuffisances ont été enregistrées, ce sont des amateurs qui veulent apprendre et avancer dans le domaine du théâtre pour la plupart du temps.
Par ailleurs, le devoir de conscience n’a pas échappé à certains hommes de lettres et spécialistes en la matière à relever l’hérésie du monde artistique en allant jusqu’à attirer l’attention sur l’idéologie de la doctrine chiite qui a utilisé le théâtre pour faire passer des messages à n’importe quel prix.  Khiat Ahmed, enseignant spécialisé à l’Université Mouloud-Mammeri à Tizi Ouzou, s’est dit étonné par l’adaptation du texte La nuit d’horreur vers le théâtre, dont le texte a été primé en 2010 par le prix Kaki d’or à Mostaganem, alors qu’il s’agit d’une oeuvre philosophique pas facile à comprendre, même par les plus avertis.
«Sans porter de jugement de valeur, je dirai que c’est un texte philosophique très lourd qui n’a pas été adapté sur scène dans son originalité», a-t-il dit, tout en se limitant à la critique du texte. La nécessité de faire la part des choses, notamment lorsqu’il s’agit de citations des versets coraniques dans la création théâtrale, est une très lourde responsabilité morale, intellectuelle et artistique, ajoute-t-il. S’il y a une critique à faire contre les projets en question, c’est aux réalisateurs d’assumer leurs responsabilités et non pas aux comédiens de répondre sur des questions qui les dépassent et ne les concernent pas, a-t-on indiqué. Notons que le réalisateur de la pièce, La nuit d’horreur n’a pas daigné se présenter pour répondre aux différentes questions qui ont été posées sur le sujet. Le suivi des bons exemples en matière de choix des textes, prononciation des messages dans un environnent artistique adéquat, revient à tout un chacun d’assumer ses responsabilité afin d’améliorer le rendement artistique qui doit investir dans l’intérêt général et l’éducation des enfants. La mise en valeur du patrimoine national, tout en étant ouverte sur le monde, est de mise. La distinction des lauréats est attendue pour l’après-midi de la journée.*L’Expression-01.09.2013

*Sept prix ont été attribués lors d’une cérémonie de clôture

Les 7 prix attribués lors de la cérémonie de clôture – agrémentée par un spectacle des jeunes talents de Mostaganem qui ont joué des morceaux choisis empruntés à l’œuvre complète de Kaki,  mise en scène par Med Takirette –, sont allés récompenser la troupe Ech Chemaa de Constantine pour le prix du meilleur spectacle, doté de 500 000 DA. Le prix de la meilleure mise en scène est allé à Tichoudad Chafik de la coopérative Mahfoud Touahri de Miliana (doté de 150 000 DA).

Le meilleur texte a échu au metteur en scène Abderrahmane Houche de Tizi Ouzou, avec une dotation de 120 000 DA. Doté d’une somme de 100 000 DA, le prix de la meilleure scénographie est tombé dans l’escarcelle de la troupe «Rissala» de M’sila. Pour récompenser les meilleurs rôles, le jury a jeté son dévolu sur  Med Tahar Tassalite de Miliana et Imane Ouslimani de Boudouaou, avec, à la clé, la modique somme de 50 000 DA.

Enfin, le spectacle qui a totalement emballé le public, celui offert par les très appliqués acteurs et actrices d’El Moudja, n’a pas été du goût de la commission d’examen qui ne lui a attribué que le si déprécié prix du jury, encombré de la modeste enveloppe de 80 000 DA. Cette disgracieuse distinction est venue rappeler une ancienne blessure commise à l’égard d’El Moudja et son tempétueux metteur en scène. C’était lors de la 28ème édition qu’abritait l’Institut de Technologie Agricole, durant la terrible décennie noire. A côté de la manifestation, s’est tenu un atelier de formation animé par l’ingénieuse Aït Ali Tounès qui a réussi la prouesse d’animer, en des heures impromptues, la verdoyante et très odorante esplanade d’El Moudja.*El Watan-05.09.2013

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   «Al Masrah al djadid» remporte le Grand Prix

Sid Ahmed Draoui de Tizi Ouzou et Kada Chabani d’Oran ont été sacrés ex aequo meilleurs metteurs en scène.

A Boumerdès la meilleure pièce théâtrale

La troupe «Al Masrah al djadid» de Boumerdès a remporté mardi soir le Grand Prix du 45e Festival du théâtre amateur de Mostaganem, récompensant la meilleure pièce théâtrale, lors d’une cérémonie présidée par le commissaire du festival, Rachid Djerourou, et la directrice de la culture de Mostaganem, Hlima Hankour. Le jury a primé la pièce «Houb Al Bakaa» de la troupe «Al masrah al djadid» de Boumerdès concourant parmi douze troupes de différentes régions d’Algérie lors d’une cérémonie à la Maison de la culture Ould Abderahmane-Kaki où plusieurs autres prix ont été décernés. Le Prix spécial du jury est revenu à la coopérative du théâtre de Sétif pour la pièce «Feraoun» tandis que Sid Ahmed Draoui de Tizi Ouzou et Kada Chabani d’Oran ont été sacrés ex aequo meilleurs metteurs en scène respectivement pour les pièces «SDF mais» et «Houb fi khodâa». Hamza Djaballah s’est quant à lui, vu décerner le Prix de la meilleure scénographie pour la pièce «Al mouhakama» présentée par la troupe «Masrah al Ghad» de Baraki (Alger).
Le Prix du meilleur texte théâtral a été attribué à Salah Eddine Kheilifi pour la pièce «Wa sakata al kinaâ» de la troupe Mohamed Touri de Aïn Defla. Les comédiens Rafik Fetmouche de la coopérative «Esindjab» de Bordj Menaïel et Kouider Zoheïr de la troupe «Djil adahra wa anaouares» de Relizane se sont partagé de le Prix de la meilleure interprétation masculine pour leurs rôles dans les pièce «Al Hamla» et «Ghadr Imaraa». Amina Lakroune, qui a joué dans «Fadjr Ibliss» de la troupe «Arrissala al fannya» de Sidi Bel Abbès, a remporté le Prix de la meilleure interprétation féminine aux côtés de Houda Bent Ahmed Boukourras de la troupe «Al Afrah al fannya» de Médéa pour son rôle dans la pièce «Madrassat al abaa».
La comédienne Kamila Boulekroune, de la troupe «Imenyaen» de Tizi Ouzou a été sacrée meilleur espoir féminin, une distinction qu’elle partage avec Ben Hellal Fatma pour son rôle dans «Harb al gharaïz» de la troupe «Athakafia lihaouaa atalq» de Boudouaou. Le jury de la 45e édition du Festival du théâtre amateur était composé de Bouziane Ben Achour, Khaled Belhadj, Al Arbi Bouzidane, Youcef Taâaounit et Bahfid Senoussia.
Un jury qui a salué le «choix judicieux» des thèmes présentés par les concourants, tout en leur recommandant la «nécessité de pas tomber dans certains errements» et en soulignant le manque de formation de certains acteurs. Le jury a en outre émis un nombre de recommandations à l’adresse des organisateurs dont celles d’établir pour la prochaine édition un commissariat national, de réduire le nombre de pièces en lice, d’encourager la mise en place d’ateliers de formation et d’introduire pour la prochaine édition des débats ouverts sur les pièces présentées.
Le 45ème Festival du théâtre amateur de Mostaganem, qui s’est tenu du 26 août au 3 septembre, a vu la participation de douze troupes théâtrales de différentes wilayas du pays, mises en compétition pour briguer le Grand Prix récompensant la meilleure oeuvre.
En marge des représentations théâtrales, le public de la Maison de la culture de Mostaganem a été convié à d’autres activités, dont des conférences dédiées aux grandes figures du 4e Art algérien (Kateb Yacine, Abdelkader Alloula, Ould Abderahmane Kaki, Si El Djilali Benabdelhalim) des expositions sur l’évolution du théâtre national, et des «halqate» autour de récitals poétiques déclamés sous une kheima dressée pour l’occasion.
D’autres troupes amateurs participent à une tournée «hors compétition» prévue dans les espaces culturels de différentes communes de la wilaya de Mostaganem.
Le prix du Kaki d’Or 2012, récompensant le meilleur texte théâtral avait été attribué à Nacer Ali d’Oran pour son texte «Achiquat al battal». *L’Expression-08.09.2012.

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**L’œuvre  du fils

Dans le cadre du Festival du théâtre amateur de Mostaganem, la troupe théâtrale  « Essinjab » de Bordj Menaïel s’est distinguée vendredi soir par sa remarquable prestation.

 envoyée spéciale d’algerienews, Nabila Sendjak

Rafik Fetmouche, acteur et metteur en scène, a présenté, en compagnie de ses comédiens au talent prometteur, une pièce intitulée  «El Hamla» traitant des folies qu’engendrent le déni identitaire, la pauvreté et l’injustice n’épargnant aucune classe sociale dans notre pays provoquant ainsi une onde d’émotion dans la salle. Beaucoup scrutaient impatiemment l’arrivée du fils du dramaturge Omar Fetmouche, président de la coopérative « Essinjab », directeur du Théâtre régional de Béjaïa et commissaire du festival international de théâtre, qui s’est déplacé en personne à Mostaganem pour admirer la première présentation de son fils Rafik  à l’occasion de ce festival.

Agé de 17 ans, Rafik Fatmouche n’a pas suivi le parcours universitaire classique mais rêve plutôt de devenir un jour metteur en scène confirmé. Il a réussi tout au long de sa présentation à démontrer des capacités scéniques encourageantes. Ses expressions  sur scène épousaient parfaitement les rôles dramatiques,  se transformant parfois en humoriste aux traits enfantins, « lâchant sa folie »,  et d’autres fois revêtant le masque d’un mafieux ou encore un sans-abri, au cœur endurci par la misère.

Cependant Rafik n’a pas été la seule surprise, en cette soirée de vendredi. Il y a eu aussi la présentation d’Adel Azazni, Islam Rebaï, Walid Djebel, Ismael Dichou et Yacine Slimane qui ont réussi à créer une ambiance conviviale, malgré des parcours très différents. Cette formation théâtrale s’est avérée être une troupe solide et parfaitement organisée avec une harmonie notamment perceptible dans l’accomplissement de  divers chorégraphies sur scène. Malgré des défaillances techniques qui ont interrompu la musique, la troupe a continué sa chorégraphie, ce qui a particulièrement plu au public. Ce dernier a décidé de remplacer la musique par des applaudissements rythmés créant ainsi une interaction avec les comédiens. Notons cependant que ces erreurs techniques se sont répétées à maintes reprises, durant les représentations et cela sans raisons évidentes.

L’histoire de la pièce prend place dans une grande ville où habitent Mourad et son père, suite au décès de la mère. Une nouvelle vie dans laquelle le jeune homme éprouve des difficultés à s’adapter à la mentalité rigide de son père qui veut qu’il quitte l’école pour s’occuper du commerce familial. Les difficultés s’aggravent entre le père et le fils et la communication finit par se rompre. Dans un moment de colère, le père ordonne à son fils de quitter le domicile familial, ce que Mourad se dépêche de faire. Il se retrouve dans un quartier inconnu, dont il méconnaît les règles de vie, jusqu’à ce qu’il rencontre un gang prénommé « Moh el Finka » (Yacine Salim) et ses membres « Bourakba » (Rafik Fetmouche) et « Skiratchi » (Ismael Dichou). Le jeune Mourad sombre dans la déchéance et se met à consommer des drogues et de l’alcool. Il se voit, malgré lui, embarqué dans une histoire d’agression.

Le texte écrit par Rafik Fetmouche est empreint d’un ton moralisateur et de conseils, mais on ne peut s’empêcher de retrouver l’empreinte du père, notamment dans la contestation du système. Le langage utilisé dans la pièce est très académique emprunté d’un dictionnaire des années 1970. Toutefois le texte comporte une prise de conscience politique remarquable à travers lequel on ressent clairement l’engagement et l’expérience du père, acquise au fil des années, suscitant au passage des questionnements sur la capacité du jeune comédien à maîtriser les techniques de la mise en scène. En abordant des thèmes comme l’injustice, le désespoir, le suicide des enfants, l’héroïsme des jeunes, l’oppression des femmes et la pauvreté, la présentation de cette pièce a joué sur les cordes sensibles de notre société et n’a cessé de taquiner les nerfs du public.*algerienews-2 septembre 2012

**La 45e édition du Festival national du théâtre amateur de Mostaganem s’est ouverte dimanche soir (26.08.2012.) par une cérémonie haute en couleur, en sonorités et en expressions scéniques, devant un public nombreux à la maison de la culture Ould-Abderrahmane-Kaki.

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Dans son allocution prononcée à cette occasion, le représentant du ministère de la Culture, Mohamed Bouchahlata, a insisté sur l’importance de cette manifestation qui constitue « une opportunité pour la valorisation de tous les métiers liés au 4e Art ». M. Bouchahlata, qui est responsable du suivi des festivals culturels, a également mis en exergue les efforts déployés par la tutelle à travers le soutien des activités culturelles et la prise en considération des besoins exprimés par les artistes et les travailleurs du secteur. La cérémonie inaugurale a vu la montée sur scène de l’Orchestre de la Protection civile d’El-Hamiz (Alger) qui a exécuté l’hymne national et d’autres compositions musicales patriotiques sous les ovations du public. Cette soirée a été également marquée par la première présentation de la pièce Tarikh bladi, mise en scène par Mohamed Takirane d’après la célèbre ‘uvre 132 ans du regretté dramaturge Ould Abderrahmane Kaki (1934-1995).

Cette pièce théâtrale, riche en dialogues, en musique et en chorégraphie, a permis à une vingtaine de jeunes comédiens issus de quatre troupes de Mostaganem de faire valoir leur talent à travers cette fresque relatant les grandes étapes de la lutte de Libération nationale. Ce 45e festival théâtral se poursuivra jusqu’au 3 septembre prochain avec la participation de douze troupes théâtrales de différentes wilayas du pays, mises en compétition pour briguer le Grand Prix récompensant la meilleure ‘uvre complète ou au moins un des autres prix prévus (interprétation masculine, féminine, mise en scène, texte, scénographie). En marge des représentations théâtrales, le public de la Maison de la culture de Mostaganem est également convié à d’autres activités, dont des conférences dédiées aux grandes figures du 4e art algérien, des expositions sur l’évolution du théâtre national, et des « halqate » autour de récitals poétiques déclamés sous la traditionnelle kheïma dressée pour la circonstance. D’autres troupes de théâtre amateur participent quant à elle à une tournée « hors compétition » prévue dans les espaces culturels de différentes communes de la wilaya de Mostaganem. La cérémonie d’ouverture de cette manifestation culturelle s’est tenue en présence du commissaire du festival, Rachid Djerourou, et du président du jury, Bouziane Benachour.
Ce festival sera mis à profit pour promouvoir l’écriture théâtrale à travers la 5e édition du Kaki d’Or, concours récompensant les auteurs des meilleurs textes parmi les 46 en lice pour les prix Kaki d’Or, d’Argent, de Bronze et le Prix du jury. (APS-28.08.2012.)

**Considéré comme le plus ancien festival de théâtre après celui d’Avignon, le Festival national de théâtre amateur de Mostaganem dont l’inauguration est prévue pour ce soir, célébrera cette année sa 45e édition, une édition qui veut être celle de toutes les nouveautés et tous les défis. La manifestation qu’abritera la Maison de culture Ould Aberrahmane-Kaki du 26 août au 3 septembre, verra cette année la participation de douze troupes théâtrales venues de neuf wilayas du pays, à savoir, Sidi Bel Abbès, Médéa, Sétif, Tizi Ouzou, Alger, Boumerdès, Relizane, Oran et Aïn Defla. A tout seigneur tout honneur, l’ouverture du festival sera avec la pièce 132 ans de Kaki, qui est le père fondateur du 4e art dans cette ville. Le festival rendra également hommage aux monstres du 4e art, à savoir les regrettés Abdelkader Alloula et Kateb Yacine. On retrouve également au programme  des ateliers de formations qui seront animés par des professionnels, des expositions qui relateront l’histoire du théâtre et son évolution à travers le temps ainsi que les traditionnels débats qui suivent chaque représentation théâtrale pour permettre aux jeunes créateurs de se confronter à leur public.

Nouveauté cette année, le festival se délocalisera. Les pièces inscrites en hors compétition sillonneront plusieurs communes de Mostaganem pour permettre aux habitants de ces villages excentrés et relativement isolés culturellement de découvrir le théâtre et prendre part aux festivités. Pour les bambins, des spectacles pour enfants se tiendront quotidiennement  à la Maison de la culture à partir de 10 heures tandis que des spectacles de halqa se tiendront sur les places publiques de Mostaganem. Par ailleurs, une kheïma serra dressée durant tout le festival pour accueillir les poètes venus des quatre coins d’Algérie et qui y animeront des récitals poétiques.Autre nouveauté, la tenue du Kaki d’or durant le festival. Ce concours qui récompense les meilleurs textes dramaturgiques se tiendra du 31 août au 2 septembre. Au programme, on prévoit la lecture des meilleurs textes choisis d’entre les 46 reçus par le jury ainsi que la cérémonie de remise des prix, les Kaki d’or, d’argent et de bronze. Avec à sa tête un nouveau commissaire, Rachid Djrourou, qui est directeur du Théâtre régional de Mascara mais aussi enfant de Mostaganem et du théâtre, le Festival national du théâtre amateur aspire à redorer son blason et cela en arborant un cachet professionnel et en introduisant des nouveautés en vue de toucher un plus grand nombre d’intéressés. Délaissé durant des années par des institutions qui confondent toujours amateur et amateurisme, le festival vieux de 45 ans se doit de revenir sur les devants de la scène culturelle en générale et théâtrale en particulier. Ses organisateurs ont la lourde tâche de lui ouvrir cette voie et de réécrire son histoire en lettres d’or. (La Tribune-25.08.2012.)

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**44ème édition du Festival national du théâtre amateur de Mostaganem,

 « Massrah el bahr » s’adjuge le premier prix

 La troupe mostaganémoise « Massrah el bahr » a remporté le premier prix de la 44ème édition du Festival national du théâtre amateur de Mostaganem, avec sa pièce « El Intiqam » (La Vengeance), une adaptation du metteur en scène H’mida Elâalem, d’après une oeuvre du dramaturge grec Sophocle.

La cérémonie de clôture de cette édition qui s’est déroulée, dans la soirée de mercredi à la maison de la culture de Mostaganem, a été une occasion de décerner le prix de la meilleure mise en scène à la troupe « El Anouar » de Hammam Bouhdjar pour sa pièce « Bahr el Hob » (La mer de l’amour), alors que la coopérative Amar pour la culture et le tourisme de Sétif s’est vue octroyer le prix du meilleur texte pour sa pièce « Le retour d’El Hadjadj ». D’autre part, le prix de la meilleure scénographie a été attribué à la troupe « Foursane Rokh » d’Adrar pour sa pièce « El hob el mamnoue » (L’amour interdit). La jeune comédienne Arouache Akila de la troupe « Ennahda » de Bordj Menaïel a été sacrée meilleure interprète féminine, alors son collègue Daoudi Sorhane de la troupe « Nebrass » de Constantine a remporté le prix de la meilleure interprétation masculine.  Enfin, la troupe « Tatlate » de Tizi-Ouzou a remporté le prix de la meilleure interprétation collective pour sa pièce « Nassij El Aqdar » et la formation « Halqat Mohamed Touri » de Blida s’est vue décerner le grand prix du jury pour sa pièce « Cauchemar ». Un prix d’encouragement a été attribué à la troupe « Taourirt Amokrane » de Tizi-Ouzou pour sa pièce « Hob wa nar ». La cérémonie de clôture du festival, qui s’est déroulée en présence des autorités locales, d’un grand nombre d’artistes et de familles mostaganémoises, a été marquée par une remarquable prestation de l’orchestre symphonique national, dirigé par la maestro Rachid Saouli. Cette formation musicale a invité le public présent à un véritable voyage à travers les musiques et rythmes puisés du patrimoine national. Un extrait de la pièce « Raoui Okacha » du défunt dramaturge Ould Abderrahmane Kaki et d’un documentaire sur cette 44ème édition ont été présentés également à cette occasion. Dans son allocution de clôture, le commissaire du Festival, Djamel Bensaber, a appelé les troupes participantes à déployer davantage d’efforts pour promouvoir le 4ème art et élever leurs niveaux technique et artistique. « Le grand vainqueur de cette 44ème édition de notre festival est le théâtre algérien », a-t-il indiqué. Djamel Bensaber a également annoncé la publication par le ministère de la Culture, d’un ouvrage regroupant les textes primés lors de la 10ème édition des « Kaki d’or ». « Cet ouvrage est un acquis inestimable pour les férus de l’art des planches », a encore précisé le même responsable. La 44ème édition a vu la participation de 14 troupes venues de diverses régions du pays pour briguer les prix en compétition. (Echorouk-30.06.2011.)

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*43éme Festival national du théâtre amateur-Mostaganem

*Une ouverture en grande pompe

La coquette ville de Mostaganem a renoué, et pour la quarante-troisième fois, avec le Festival national du théâtre amateur (Fnta). L’ouverture populaire et officielle, de cette nouvelle édition du Fnta, qui se poursuit jusqu’au 27 du mois en cours, a eu lieu dans la soirée du samedi dernier, conjointement au niveau du siège de l’APC et dans la salle bleue de la Maison de la culture Ould Abderrahmane-Kaki. Le nom que porte cette institution culturelle, à lui seul, conte et raconte l’histoire non seulement de cette ville et sa relation avec le quatrième art, mais encore l’histoire du théâtre algérien. Ould Abderrahmane Kaki, cet artiste qui a tant donné aux arts de la scène. Celui même qui a abreuvé les planches de notre théâtre avec les gouttes, ô combien nobles, de sa sueur! Et si l’art des planches demeure encore debout, c’est grâce au sacrifice consenti par cet homme, aux côtés de tant d’autres, à l’instar de Alloula, Mustapha et Yacine Kateb, Benguettaf, Rachid Ksentini, Sirat Boumediene, Rouiched, Kelthoum et la liste est, fort heureusement, longue pour l’étaler dans cet espace. Pour revenir, maintenant, à l’ouverture de la présente édition du Festival national du théâtre amateur de Mostaganem, et comme nous l’avons souligné plus haut, c’est par une parade que le «la» a été donné. Un début qui a fort impressionné et charmé les habitants de Mostaganem et ses hôtes. Du baroud à en avoir le tournis, des airs de la zorna et du bendir joué par des artistes maîtrisant à merveille le chant traditionnel, tout cela et plein d’autres choses encore a suscité l’émerveillement des spectateurs venus massivement assister à l’ouverture du festival qui, désormais, est ancré dans la mémoire de leur ville. D’autant que la fête de Mosta en est à sa quarante-troisième édition. Soit un peu plus d’une génération. La soirée d’ouverture a également vu la représentation d’un spectacle, joué par la troupe palestinienne, El Aouda Ii Etourath (retour au patrimoine).
Aussi, la nouvelle édition de ce Fnta est une occasion propice pour rendre un vibrant hommage aux quinze membres fondateurs de ce festival, dont: Boudraf Charef, Bachali Abdelkader, Ben Riati Hadj Laredj, Boudraf Abdelkader, Belkhlouf Belkacem, Belmokadem Abdelkader, Tamasquett Abdelkader, Abbou Bouasria, Haddad Mohamed, Khelil Madjid, Benaïssa Abdelkader, Osmane Fethi, Bourouka Mohamed et Bennacer Ahmed. Ils ont, certes, tous quitté ce bas monde (si bas), mais leurs noms demeurent à jamais gravés dans la mémoire de tous, notamment les amateurs du quatrième art algérien. Et si ce festival a survécu aux divers soubresauts de l’Histoire, c’est grâce à ces gens qui ont donné et sans compter pour que vive cet évènement à l’aura internationale. Par ailleurs, la 43e édition du Festival national du Théâtre amateur de Mostaganem verra la participation de onze (11) troupes nationales, venues de: Blida, Boumerdès (03 troupes), Alger, Batna, Tipasa, Relizane, Mostaganem (02 troupes) et Tamanrasset. A ces troupes nationales, s’ajoutent sept (07) troupes étrangères en provenance de Tunisie, Espagne, Croatie, Chine, Lituanie, Palestine et une troupe venue de Belgique. Il convient de noter, enfin, que, outre les représentations théâtrales qui se dérouleront au niveau de la Maison de la culture Ould Abderrahmane-Kaki de Mostaganem, le Commissariat du festival a prévu, dans son programme, des ateliers de formation, une exposition de livres, arts plastiques et artisanat, ainsi que des soirées artistiques. En somme, une pure semaine de plaisir et de détente. Avis donc aux amateurs du quatrième art.(L’Expression-19.07.2010.)

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*42éme Festival national du théâtre amateur-Mostaganem

Sous le charme de l’imzad

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Sur la belle esplanade de l’ITA, le décor de la 42e édition du festival du théâtre amateur est déjà planté depuis plusieurs jours. C’est dans l’antre de l’université que les organisateurs de la manifestation recevront leurs invités pour une cérémonie d’ouverture qui se veut somptueuse. Placé sous le signe de la profondeur africaine, le spectacle d’ouverture au titre révélateur, Noire, blanche, révoltée Afrique, est une adaptation de l’œuvre de Ould Abderrahmane Kaki, mise en scène par la troupe El Ichara de Djamel Bensaber. Le spectacle est également au programme du 2e festival panafricain de la jeunesse d’Alger 2009. Pour cette 42e édition, le festival de Mostaganem recevra pas moins de 14 troupes, dont seules 10 concourront officiellement jusqu’au 28 juin. Les 4 autres troupes – dont 2 venues de La Marsa (une agglomération chatoyante de la banlieue de Tunis) et de Fez, la plus prestigieuse des capitales impériales – animeront la version « off ». C’est ainsi que dans la version « in », ce seront les troupes El Gouala (Relizane), Ech Chems Oua El Kamar et Hamid Bentayeb (Tizi Ouzou), Numidia Founoune (Constantine), Mouvement théâtral (Koléa), Concerto (Boumerdès), Halquat Mohamed Touri (Blida), El Khachaba Ed Dahabia (Sidi Bel Abbès), El Aqouas (Médéa) et El Kalima (M’sila).

Dans le cadre de la version « off », du festival, outre les deux troupes maghrébines, on compte deux troupes nationales ; Nadi Errouk’h de Tamanrasset et Badis Foudhala d’Alger. Cette dernière aura l’insigne honneur de jouer une pièce qui avait été primée dans le cadre du Kaki d’Or, lors de sa première édition. C’était il y a à peine une année et le texte Arroussate Ech Chibani avait reçu le 3e prix. Rappelons que le concours du Kaki d’Or pour l’écriture théâtrale est organisé depuis deux ans par le commissariat du festival du théâtre amateur de Mostaganem. Si l’on constate tout l’intérêt des organisateurs à favoriser la production de textes destinés au théâtre, on apprécie d’autant le fait que les textes primés soient montés et présentés au public. Les initiateurs de ces opérations concrétisent dans les faits leur soutien à l’action culturelle.

L’une des attractions de cette édition sera incontestablement la troupe de la lointaine Tamanrasset. Les sociétaires de Nadi Errouk’h feront certainement un séjour des plus bénéfiques sur les bords agités de la grande bleue. Outre la pièce El Haïla, les valeureux Targuis se feront relayer par une troupe féminine qui animera les soirées « gaâda », au niveau de l’hôtel El Mountazah, lieu de séjour pour les 350 participants. Coté organisateurs, on nous assure que ce sera sous la tente traditionnelle et sous le charme envoûtant de l’imzad que les participants pourront veiller jusqu’à l’aube. (El Watan-21.06.09.)

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*Le Palmarès…Le verdict de la 42ème édition du festival national du théâtre amateur aura consacré deux troupes qui se partagent le premier prix. Il s’agit de l’association « Mouvement Théatral » de Koléa pour la pièce « El Haïla » et l’association « Concerto » pour la pièce « El Inkilab ». Le meilleur texte a été attribué à Abed Boukhezra de Relizane. Le prix de la mise en scène est revenu à Ahmed Belaâlem pour le spectacle « El Ghoula » interprété par la troupe « Aqouasse » de Médéa. Ghaleb Toufik et Ahmed Mahouas ont reçu le prix de la scénographie. La meilleure interprétation collective est revenue aux comédiens de la troupe « Numidya « de Constantine, tandis que le prix du jury est revenu aux jeunes d’Iferhounène (Haute Kabylie). Le premier rôle masculin a été attribué à Youcef Soualhi de Médéa et à Ghaleb Toufik de M’sila, alors que le prix d’interprétation féminine a été attribué à Fériel de Blida dans « le rêve perdu ». Ainsi, Ghaleb Toufik, très en verve aura reçu une double consécration : celle de la scénographie et celle du premier rôle masculin. Au total, ce sont pas moins de 9 prix qui ont été attribués dont deux ex aequo pour le grand prix et pour le premier prix masculin, soit un total de 12 consécrations. Médéa, M’silaet Sidi Bel Abbès auront été consacré deux fois, tandis que la troupe de Chems oua kamar de Maatkas (Tizi Ouzou) n’aura reçu aucune distinction.(El Watan-29.06.09.)

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* La 42e édition du Festival national du théâtre amateur s’est ouverte dimanche 21.06.09.en début de soirée dans l’enceinte de l’université de la ville de Mostaganem, en présence des autorités locales et d’hommes du théâtre algérien. Lors de la cérémonie d’ouverture de cette manifestation, organisée par le commissariat du festival en collaboration avec le ministère de la Culture, et qui s’inscrit dans le cadre du Festival panafricain prévu du 5 au 25 juillet prochain à Alger et de la manifestation «El Qods, capitale de la culture arabe», a été présentée une épopée intitulée Blanche, Noire mais Rebelle Africa avec la participation de 80 comédiens des groupes amateurs des wilayas de Mostaganem, Relizane, Adrar et Aïn Témouchent. Le spectacle nous propose un voyage dans le temps avec des fresques traduisant la face brûlée de l’Africain depuis le Moyen Age. Avec des cris, des danses et des mots, les chorégraphes, nous relatent la supériorité du Nord de la planète en tant que mythe qui a traversé l’histoire des trois derniers siècles. Une matrice cognitive qui structure les catégories avec lesquelles les pays industrialisés se représentent eux-mêmes et représentent d’autres peuples et cultures. L’Afrique comme victime privilégiée du mythe du Nord et de ses conséquences opérationnelles. En passant par la déportation que les Portugais, les premiers, ont ramenée de leurs voyages au-delà du Cap blanc, des Africains de couleur noire «nègres», une population matière, dont on arracha d’abord quelques échantillons et que l’on réduisit à une marchandise commensurable. Ce sont des faits qui à l’évidence, réduisirent ces humains-là au statut de bétail et rapprochèrent l’homme de l’animal. Après l’abolition de l’esclavagisme, on croyait à la soumission au mépris de l’esclavagisme. Mais quelque temps après, la révolution industrielle arrive, et l’homme blanc ne laisse rien au hasard. Cependant, alors que les terres d’Afrique restaient méconnues, les hommes du Nord se sont mis à la conquête du continent africain pour s’offrir la matière première avec tous les moyens possibles, même au détriment des millions de vies humaines. Sachant que la liberté ne s’offre pas, et qu’on n’est mieux servi que par soi-même. Et pour obtenir leur indépendance, les peuples colonisés se sont mis à la lutte armée. La décolonisation fut donc un long processus.
Le sujet de cette réflexion concerne ce que l’on pourrait définir comme la sauvagerie des hommes du Vieux Continent. La richesse du patrimoine africain et de la culture algérienne a été présentée au public qui a également découvert, à cette occasion, des portraits géants des précurseurs et de personnalités qui ont façonné le Mouvement de libération tels les héros de la lutte de Libération nationale algérienne et celle contre le racisme, en l’occurrence Mandela. Ce rendez-vous annuel est aussi une opportunité aux organisateurs pour honorer quelques hommes du 4e art. Cette année, le choix est fait pour ces hommes de l’ombre qui s’occupent de la technique, tels que les machinistes ou encore les techniciens du son. «Sans ces gens-là, il n’y aurait pas de théâtre, car ils sont très importants dans un spectacle», nous déclare M.Bessaber. Et toujours selon le commissaire de l’événement, ce festival qui a pêché, lors des précédentes éditions, par un manque d’organisation, a acquis une expérience avec le temps et il sera à l’avenir mieux pris en charge, c’est du moins, le voeu des organisateurs qui travaillent à cet effet, d’autant qu’ils escomptent donner à la 43e édition une envergure internationale, avec l’accueil de troupes d’Amérique latine, d’Asie, d’Europe et du Monde arabe. En effet, nombre de spécialistes étrangers du 4e art sont conviés à cet événement ainsi que quelques troupes de Belgique, d’Espagne et du Maroc, qui donneront à cette manifestation une dimension internationale qu’il s’agira de conforter et de confirmer dans les prochaines éditions. Pour les participants, les choses sérieuses commenceront le lendemain de la soirée dans le cadre du concours devant être sanctionné par les 6 Prix du festival (prix texte, représentation, réalisation, interprétation féminine et masculine et Prix du jury). Alors, séduisez-nous! (L’Expression-23.06.09.)

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*Mostaganem fidèle à la tradition… du 21 au 28 juin 2009 

Mostaganem abrite du 21 au 28 juin la 42e édition du Festival national du théâtre amateur qui se déroulera avec la participation de 350 participants issus de 10 groupes de théâtres amateurs des différentes wilayas du pays, a indiqué le commissaire du festival, M.Djamel Ben Saber. Cette édition verra la présentation de 14 pièces dont 10 dans le cadre du concours devant être sanctionné par les 6 Prix du festival (meilleurs texte, représentation, réalisation, interprétation féminine et masculine et le Prix du jury). Quatre représentations sont programmées hors compétition, à savoir ‘’El Aib Kari ‘’ du groupe El Mirat de Fès (Maroc), Dynamite du groupe El Wafa de Tunisie et la folle et Aroussat Chibani (mariée du vieillard) des groupes Fous du théâtre de Tamanrasset et Badis Foudala d’Alger. Parmi les pièces qui entreront en compétition dans cette 42e édition qui se tiendra à la salle bleue de la Maison de la culture Ould Abderrahmane-Kaki, on retient la pièce L’exilé, Moi c’est moi, La prison des révolutionnaires, Le renversement, Le message d’un être humain, La folle, Le rêve perdu, Ghoula, produites par des associations de théâtre des wilayas de Relizane, Sidi Bel Abbès, Tizi Ouzou, Boumerdès, Constantine, Tipaza, Blida, Médéa et Msila.
En marge de cette édition pour laquelle un montant de 9,5 millions de DA a été dégagé, il est prévu selon le commissaire du festival l’organisation d’une Qaâda, ou cercle culturel, à l’intérieur d’une tente où des conférences seront animées sur «La tragédie grecque» et «Le théâtre algérien contemporain», en plus d’une session de formation sur l’art du cirque.
A l’ouverture de cette manifestation culturelle, qui s’inscrit dans le cadre des festivités du Festival panafricain prévu du 5 au 25 juillet prochain à Alger et la manifestation «El Qods, capitale de la culture arabe», sera présentée une épopée intitulée Blanche, noire mais révolutionnaire africain avec la participation de 80 comédiens des groupes amateurs des wilayas de Mosta-ganem, Relizane, Adrar et Aïn Témouchent. Cette édition est préparatoire de la 43e édition internationale du théâtre amateur prévue pour 2010 et à laquelle sont attendus 12 groupes étrangers dont deux de l’Amérique latine, d’Europe et de pays arabes aux côtés de quatre troupes nationales. Le commissaire du festival a indiqué en outre qu’un accord de principe a été obtenu de la part des pouvoirs publics pour la réalisation de la citadelle ou la «Kalaâ» du Festival national du théâtre amateur pour laquelle un terrain d’assiette de 2 hectares a été réservé au niveau du pôle touristique des Sablettes dans la commune de Mezeghrane. Ce pôle, qui sera prêt au cours des prochaines années, abritera deux salles de théâtre, dont une en plein air, un hôtel, des bungalows, un restaurant, un siège pour le commissariat du festival et une médiathèque.
Ce projet va générer selon le même responsable, 66 postes d’emploi. Pour rappel, 54 troupes du théâtre amateur parmi les 65 postulantes ont participé aux éliminatoires régionales qui ont eu lieu dans la wilaya de Naâma, Guelma, Adrar, Médéa, Boudouaou (Alger) et Maghnia (Tlemcen).- L’Expression.17.06.09.

 

26 réponses à “Festival national du théâtre amateur-Mostaganem”

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