Andaloussiate El Djazaïr au théâtre de verdure

Placé sous le thème «Nouba printanière», cet événement se déroule du 4 au 29 mai.

                           

Placée sous le thème «Mémoire, patrimoine et raffinement», la 6e édition des Andaloussiate El Djazaïr, sera célébrée cette année sur le mode de «la Nouba printanière», a expliqué M.Mohamedi, directeur de l’établissement Arts et Culture, l’organisateur de l’événement.
«Elle se déclinera grâce à vous tous, associations, solistes, conférenciers, hommes de culture, amoureux de la belle musique, engagés de la sauvegarde patrimoniale sous ses différents rythmes. Les absents seront présents. Les tonalités et les sonorités des noubas les accueilleront durant tout le mois. Des hommages leurs seront consacrés», a t-il encore ajouté hier, lors d’une conférence de presse tenue à l’auditorium du complexe culturel Laâdi- Flici du Théâtre de verdure devant un parterre composé de journalistes mais aussi de musiciens émérites et de présidents d’associations musicales et d’artistes.
Comme chaque année, c’est la crème des associations de toutes les régions du pays qui prendra part à cette fête qui appelle à la célébration de la musique andalouse.Pour de plus amples connaissances avec cette musique de l’Andalousie, des conférences seront organisées, animées par des spécialistes de la question, programmées chaque vendredi les 13, 20 et 27 mai, à l’auditorium.
Parmi eux, on peut citer Saâdani Maya, Nasreddine Baghdadi, Youcef Touaïbia, Abdelhakim Meziani, Haïchour Boudjemaâ et bien d’autres. Ces derniers tenteront de répondre à la problématique suivante: quelle démarche entreprendre pour l’harmonisation d’un passé glorieux et un avenir prometteur. Au programme aussi, des hommages à quatre maîtres de la musique andalouse. Il s’agit de Sadek Bedjaoui, Benkrizi Benkhodja, Boualem Bennabi et Mamad Chaouèche.
Cette 6e édition des Andaloussiate El Djazaïr a pour objectif, nous dit-on, de pousser à la réflexion autour de la musique andalouse, de partager le plaisir que peut procurer cette musique tout en étant un enrichissement pour les mélomanes, chercheurs et autres connaisseurs. Coïncidant avec la tenue du Mois du patrimoine, cette manifestation est une opportunité pour mieux apprécier ce «patrimoine immatériel» à sa juste valeur. (L’Expression – 05.05.09.)

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* Dar El Gharnatia de Koléa …..

                 

Dar El Gharnatia de Koléa, une association musicale et artistique, organise depuis le 30 avril et jusqu’au 14 mai, une série de concerts, intitulés «Andaloussiate Koléa» L’association célèbrera le 37e anniversaire de sa création en 1972 à l’initiative des mélomanes de la musique classique andalouse algérienne. Ses activités tournent autour de la sauvegarde, de la vulgarisation et de la promotion du patrimoine artistique andalou algérien. Dar El Gharnatia a su surmonter avec le temps beaucoup de difficultés et d’embûches lors d’un très long parcours au cours duquel elle a pu accumuler une grande expérience et une connaissance des secrets de ce merveilleux patrimoine qu’est la musique andalouse. Avec ténacité et grâce aux dons de matériels et surtout d’instruments d’éminents musiciens à l’époque et de formation, une école est créée, laquelle a fait l’objet d’une soutenance de thèse par deux étudiants. Plusieurs ministres de la Culture (Chine, Tunisie, Soudan, l’ensemble des membres de l’ Académie arabe de musique à leur tête Mme Hafnaoui, l’ambassadeur de Turquie, ont visité cette école. Celle-ci a vu défiler Mohamed Mazouni le pionnier qui a donné aux élèves des cours et leur a appris les premiers rudiments de la musique, mais aussi Houari, Bourahla, Tidjani, Ferrah Ahmed, Keffane Benaouda, Dr Dziri Loth etc. Ces derniers ont formé la relève en les personnes des Saoudi, Mazouni, Bellouti et Larbi. Cette école n’a de cesse depuis de rafler des prix et compte à son actif plusieurs participations ici et à l’étranger dans des festivals et autres. Placée sous le patronage de la ministre de la Culture, du wali de Tipaza, avec la collaboration de l’APC de Koléa, Andaloussiate Koléa prévoit l’organisation de plusieurs concerts, notamment à l’Ecole nationale des impôts de Koléa et un concert ce jeudi, à partir de 19h30, à la salle Ibn Zeydoun où se produiront l’ensemble Dar El Gharnatia de Koléa et l’ensemble du conservatoire de Tétouan (Maroc) sous la direction du maître Mehdi Chaechoue. Le printemps se veut andalou…( L’Expression du 06.05.09.)

* L’Association a pu accumuler une grande expérience et une connaissance des secrets de ce merveilleux patrimoine qu’est la musique andalouse. Les pionniers étaient conscients que la réalisation d’un tel projet entendait évidemment une bonne organisation et une méthode dans le classement des priorités. Ainsi, il fallait par ordre de priorité trouver un local, sensibiliser les enfants et les parents, trouver un encadrement adéquat et se procurer des instruments musicaux. Deux prospections furent envisagées. La première consistait à recenser certaines personnes qui possédaient des instruments de musique et leur demander de les prêter à l’école. Des personnes mirent ainsi à la disposition de la jeune école des instruments ; en plus de cela, ils se proposèrent de dispenser les premiers cours. Pour rappel, le défunt Mohamed Mazouni, Haouati, Bourahla, Tidjani, Ferrah Ahmed, Keffane Benaouda, Dziri Loth… ont été les premiers à apprendre les rudiments de la musique andalouse aux enfants. La deuxiéme prospection était axée sur la recherche de parents susceptibles d’autoriser leurs enfants à fréquenter une école de musique. Pour le président de l’association, Kherrous Boualem, la prospection était hasardeuse, car rares étaient les parents qui ne voyaient pas en la musique une façon de distraire l’enfant de ses études. Certaines personnes partisanes de l’immobilisme stérile voyaient d’un mauvais œil cette intrusion dans un ordre établi, surtout quand il s’agit d’un recrutement mixte. Une fois les assises mises en place, l’école ouvrit ses portes avec des inscriptions à la hausse. Chemin faisant, des relations se tisseront entre d’autres écoles andalouses. De grandes figures de la musique andalouse ont eu l’opportunité de visiter l’école, à l’image entre autres de Abdelkrim Dali, Ahmed Serri, Cheikh Sadek El Béjaoui. Il est à noter que les ressources financières de Dar El Gharnatia proviennent des dons de ses bienfaiteurs institutionnels et privés, de ses sympathisants et des mélomanes qui lui sont traditionnellement attachés. L’Ecole musicale andalouse de Koléa est représentée dans toutes les manifestations extérieures, locales, régionales, nationales et internationales. Forte de son professionnalisme, l’association a participé à plusieurs manifestations en Algérie et à l’étranger. Primée à plusieurs fois, elle compte à son actif deux enivrants albums. Le concert de jeudi prochain permettra aux profanes et aux esthètes d’apprécier à sa juste valeur un répertoire des plus agréables. (El Watan)

 

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*La musique, un langage universel..

L’Orchestre symphonique national donnera mercredi prochain au Théâtre national algérien (TNA) et le lendemain jeudi à Mostaganem, deux concerts sous la baguette du maestro égyptien Nayer Nagui, a-t-on appris auprès du directeur de l’Orchestre symphonique algérien, M. Bouazzara, durant la conférence de presse organisée au niveau de ladite institution. Convaincu que le pouvoir de la musique classique réside essentiellement dans sa capacité à unir les traditions du passé et les rêves du futur, tout en enchantant le public grâce à des moments forts en émotion, l’Orchestre symphonique national ne ménage aucun effort pour continuer son petit bonhomme de chemin, et ce pour atteindre son public, améliorer ses performances et prouver, une fois encore, que la musique est un langage universel qui traverse toutes les barrières, aussi bien de l’espace que du temps. Le concert, dont le programme comprend des oeuvres universelles variées, verra la participation de la mezzo-soprano Imane Mostafa Marie. Le maestro Nayer Nagui, n’est pas à sa première expérience en Algérie où il a déjà dirigé à l’occasion de la 19e session du Congrès international de musique arabe, deux concerts de musique classique.
En outre, il a dirigé l’Orchestre symphonique du Caire, à l’auditorium de la Radio nationale. En marge de cet événement, une résidence de création algéro-égyptienne fut organisée entre les deux orchestres (égyptien et algérien) au siège de l’Institut national supérieur de musique. Pour cette fois, un programme un peu plus romantique est proposé afin d’offrir une nouvelle expérience à l’orchestre, a-t-il indiqué. Il a toutefois reconnu, que jouer des oeuvres musicales du terroir par un orchestre symphonique «pourrait» contribuer à rendre universelles les musiques traditionnelles et les faire connaître à travers les continents. Jouer, écouter ou apprécier une musique, ne nécessite pas de comprendre la langue du pays d’origine de cette musique, car elle véhicule un langage universel, a-t-il estimé. Constitué d’une soixantaine de musiciens professionnels diplômés des grandes écoles et conservatoires algériens et étrangers, l’Orchestre symphonique national est une institution créée en 1992 par le ministère de la Culture, mais son activité artistique et musicale a été lancée en 1997 sous la baguette du regretté Abdelwahab Salim.
La direction actuelle de l’orchestre est assurée par le musicien Abdelkader Bouazzara. «La revalorisation du patrimoine musical national sous sa forme symphonique et la diffusion de la musique universelle à travers tout le territoire national, représente la mission principale de l’orchestre», a souligné le directeur de l’orchestre algérien. «Notre mission qui se veut une « culture de proximité », tente de plus en plus d’élargir son champ d’animation artistique en étant souvent présent dans diverses manifestations culturelles à travers tout le territoire national. Dans un souci de décentralisation quelque part et par là, toucher un plus grand public et gagner de nouveaux adeptes et fans éparpillés dans nos multiples wilayas», a-t-il ajouté. (L’Expression du 05.05.09.)