Festival international de musique andalouse-Alger
*13ème Festival international de musique andalouse et des musiques anciennes-Alger
*du mardi 18 décembre au 25 décembre 2018 à l’opéra d’Alger
*La 13e édition du Festival international de musique andalouse et des musiques anciennes s’est ouverte, mardi soir 18 décembre 2018, pour huit jours de récitals andalous.
***c’est devant un public nombreux à l’Opéra d’Alger Boualem-Bessaïh que le coup d’envoi de la 13e édition du Festival international de la musique andalouse et des musiques anciennes a été donné, dans la soirée du mardi, par le ministre de la culture, M. Azzedine Mihoubi, en présence de plusieurs hauts cadres de l’Etat, du commissaire du Festival, Aïssa Rahmaoui, et de représentants diplomatiques accrédités en Algérie. Cette soirée inaugurale du festival a été entamée par la projection d’une vidéo retraçant l’histoire de la musique andalouse. Animée dans sa première partie par le rossignole du hawzi Hamidou et par la troupe espagnole Zyriab Calo dans la seconde partie, cette soirée d’ouverture a été labellisée algéro-espagnole. Venue nombreuse, l’assistance a été charmée par la prestation des plus attendues de Hamidou qui a donné le la de la soirée. Jetant ainsi les présents dans une tornade de mélodies inouïes avec les chansons «Ana alladhi biya», en enchainant avec le titre «Ya Lawn El Aassal» dans le genre Neqlab ou encore la chanson «Hal tara man naâchaq». Composés de jeunes, de familles ou encore d’enfants, les fans de cette grande icône de la musique traditionnelle l’a longuement applaudit pour son excellente prestation, son talent et sa bonne vivacité qui ne cessent de s’accroître. Lors de cette première soirée, les mélomanes ont pu découvrir, pour la première fois sur scène, l’ensemble espagnol Zyriab Calo. Venu de Grenade, ce groupe d’artistes espagnols est composé de poètes et de chercheurs spécialisés dans le dialogue musical des deux rives. Ils ont embarqué les présents de la prestigieuse salle Boualem-Bessaïah dans un voyage au-delà de la méditerranée, sans bagage et sans passeport. Fusionnant les traditions du flamenco des racines, qui se mêlent avec l’héritage musical arabo-andalous, ils instaurent ainsi un dialogue enrichissant entre les deux cultures, tout en mettant en valeur le patrimoine gitan.
Cette double fusion est traduite par le mélange d’instruments authentiquement flamenco, comme la guitare, avec le Oud (luth) comme instrument mélodique ou le timbre suggestif dans la combinaison des voix de l’andalous avec le chant flamenco, qui renforcent la profondeur et la spiritualité des deux traditions.
Le groupe a entamé son show en douceur, en interprétant «Darjat Istihlal» et la chanson «la danse de Gharnata». Ils entameront ensuite avec un brassage entre le Oud et la guitare pour interpréter «nostalgie» et «la Romba». Très charmés, les présents ont fortement salué les Zyriab Calo, par des applaudissements des plus nourris et des youyous qu’on entendait ici et là. Dédié à la période médiévale, ce festival, qui se tient du 18 au 25 du mois en cours, est placé sous le signe de «Music and Peace, vivre ensemble en paix». cette nouvelle édition se caractérise, comme à l’accoutumée, par une programmation des plus riches et une itinérance de quelques-uns de ses concerts à travers certaines wilayas du pays.
Ainsi, durant une huitaine de jours, les spectateurs pourront découvrir des artistes et des ensembles musicaux venant de 13 pays, aux côtés de l’Algérie, pays organisateur. Parmi ces derniers, citons, entre autres, l’Espagne, la Turquie, le Liban, la Suède, la Grèce, le Sénégal, la Hongrie, l’Argentine, le Maroc, la Tunisie et l’Egypte. L’Algérie, pour sa part, brillera avec la prestation de grands artistes et d’associations de musique andalouse de référence, dont Hamidou, Hamdi Benani, Nouri Koufi, Ptit Moh, Hasna El-Bacharia, Souad Asla, Lamia Aït Amara, ainsi que les associations andalouses, El Djazira de Kouba, Nassim El-Andalouse, de Tlemcen, et Dar El-Gharnatia, de Koléa.
Les pays invités devront présenter des programmes de musiques traditionnelles datant du moyen âge et exécutés avec des instruments anciens, fruit des influences entre les différentes cultures méditerranéennes.
Sihem Oubraham- elmoudjahid – jeudi 20 décembre 2018
****pas moins de trois pays ont animé la soirée du jeudi 20 décembre de la 13e édition du Festival international de la musique andalouse et des musiques anciennes. Cette soirée a été ouverte par la troupe El Djazira, dirigée par le Dr Nesma Mohamedi, qui a offert à l’assistance une première partie 100% andalouse avec Noubet Maya. Composée de cinq membres, dont quatre musiciens et une chanteuse lyrique, la compagnie Tarab, venue d’Iran, a enchanté les présents de l’Opéra d’Alger Boualem-Bessaïah venus nombreux. Ainsi, ce prestigieux ensemble a montré une des milles facettes de cet art antique et ouvre son spectacle avec un mode Mahur et poursuit avec un duo avec son «santûr» (sorte de cithare sur table de 72 cordes disposées sur 18 chevalets et qui se joue avec des baguettes métalliques d’environ 22 cm), étalant toute sa classe en interprétant des morceaux instrumentaux mettant en relief toute la sensibilité et la finesse de la musique traditionnelle persane, propulsant le public à l’époque de l’âge d’or de cet art légendaire qui occupait les cours royales les plus prestigieuses de l’ancien empire. Il termina son récital sous un flot d’ovations, pour cette voix sortie du tréfond de cette Perse mystérieuse. Sarah Hamidi, la dame en noir, captiva tous les regards du public ébahi par tant de grâce. Sarah, bercée par les douces et fines mélodies produites par ses musiciens virtuoses ainsi que la parfaite attention du public, a interprété Fervardi (une poésie pour le nouvel an perse). Personne ne pouvait rester insensible devant un spectacle aussi émouvant. L’ensemble iranien a interprété des morceaux lyriques avant de céder la scène à l’ensemble Levnon du Liban. La compagnie se leva pour saluer une dernière fois ce formidable auditoire, l’émotion atteint son paroxysme. La fin de cette troisième soirée a été 100% orientale avec cet ensemble libanais qui a su voler les cœurs du public avec l’hommage rendu à la diva Warda El Djazaïria, en interprétant sa célèbre chanson Batwaness Bik. Ainsi les quatre musiciens, dont Mustapha Namer à la clarinette, Tare Charbel au buzuq et Eline Neheme à la contrebasse ainsi que Souheil Elias au req, ont interprété neuf morceaux des plus célèbres interprètes, au grand bonheur des fidèles du Festival international de la musique andalouse et des musiques anciennes. Smaei Beyat, Fayen ya hawe, Radjeine ya hawa, Ya achikat el oud, Khedni maak, Akhadou rih, Chou ha e eyam, Edach kan fih nass, Sa’alouni nass, qamar ya qamar et Nassam alaya el hawa sont les titres qu’ils ont interprétés. Les applaudissements et les youyous interminables ont fusé d’un public qui lui a été totalement acquis. ** Sihem Oubraham - elmoudjahid – samedi 22 décembre 2018
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*12ème Festival international de musique andalouse et des musiques anciennes
*du mercredi 20 décembre jusqu’au 25 décembre 2017 à l’opéra d’Alger
**Connu également sous le nom de « FestivAlgérie », cet événement regroupe des master-classes, des expositions et des concours en plus des concerts quotidiens d’artistes venus du monde entier. L’an passé avait vu la participation de la plusieurs pays, le programme pour 2017 promet d’être tout aussi riche avec la venue d’orchestres d’Espagne, de France, Russie, Croatie, Japon, Pakistan, Madagascar, Égypte, en plus du Maroc, de la Tunisie et de la Turquie. Le public algérien pourra se délecter de musique andalouse interprétée par les plus grands noms de la scène nationale mais aussi découvrir les musiques anciennes de ces autres nations.*vinyculture.
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**site: m-culture.gov.dz
*Le Festival International de Musique Andalouse et des Musiques Anciennes revient pour sa 12ème édition du 20 au 25 Décembre à l’Opéra d’Alger. Durant six soirées, les mélomanes de musique andalouse et des musiques anciennes pourront se délecter de morceaux bien choisis. La programmation de cette édition 2017 a été dévoilée par le commissaire du festival, Aïssa Rahmaoui, lors d’un point de presse, animé au forum d’El Moudjahid à Alger. * 19 ensembles et formations, venus de 12 pays, se succéderont sur les planches de l’Opéra Boualem Bessaïeh. Le festival sera dédié, cette année, au défunt Mustapha Bahar. Ce virtuose de la mandoline était plus connu sous le nom de Mustapha El Hassar. Ce virtuose de la mandoline était plus connu sous le nom de Mustapha El Hassar. Cette 12e édition se caractérisera par deux nouveautés de taille :
- la participation, pour la première fois, de la Russie, de la Croatie et de l’Arménie ;
- la deuxième nouveauté réside dans l’implication du ministère du Tourisme et de l’Artisanat dans le FestivAlgérie.
Une exposition-vente d’objets artisanaux est, d’ailleurs, prévue, au hall de l’Opéra Boualem Bessaïeh. En outre, le calligraphe Salah El Magbad de Ghardaïa dévoilera aux convives sa collection de calligraphies intitulée «Musique des lettres».Si l’année dernière le festival n’a bénéficié d’aucune aide financière du ministère de la Culture, cette année, un budget a été alloué par l’Etat, ajouter à cela l’implication de quelques sponsors.
Aïssa Rahmaoui avoue que la préparation de cette 12e édition a été des plus difficiles, car, selon lui, «la mentalité des acteurs économiques reste la même quand il s’agit d’aborder le culturel. Ils hésitent à faire le premier pas. Je demeure convaincu qu’avec le temps, nous arriverons à convaincre certains d’entre eux, même si beaucoup de travail reste à faire dans ce sens-là». L’orateur avoue, également, que le budget alloué cette année est insuffisant, eu égard à l’ampleur du festival.
En tout, ce sont pas moins d’une dizaine de prestations algériennes qui seront données, dont, entre autres, les Ensembles nationaux, «féminin» et «andalou», de l’Opéra d`Alger, l’association Ichbiliya de Souk Ahras, ainsi que Lila Borsali et Hasna Hini. D’autres orchestres étrangers viendront proposer leurs programmes, dont l’Ensemble Venice de Croatie, le Sextet O. Osipov de Russie, le trio Templier d’Espagne, ou encore le duo Kalo de Madagascar. De belles fusions musicales sont attendues, avec notamment des musiciens algériens et arméniens, ainsi que l’orchestre multinational.
Le coup d’envoi du festival sera donné ce soir, à partir de 20h, avec le passage sur scène de l’Orchestre féminin de l’Opéra d’Alger accompagnant Imène Sahir et Nisrine Ghenim (dirigé par Naguib Kateb), l’Ensemble Venice (Croatie) et Sextet O. Osipov (Russie).
Comme il est de tradition pour ce festival, un hommage sera rendu à deux figures de proue de la musique algérienne, à savoir Cheikh Mustapha El Hassar, le 22 décembre, et la pianiste Salima Maâdini, le 25.
Comme chaque année, le commissariat a reconduit les master class organisés en faveur des jeunes musiciens algériens venus des quatre coins du pays. De même, des conférences, des ateliers et des concours sont prévus autour du rebab ud ârbi, violon/alto et kouitra. De l’avis du conférencier, l’ensemble des promotions sera baptisé.
Ainsi, la promotion du luth sera baptisée du nom de Zouaoui Fergani, celle de l’alto, Mustapha Kasdali, et celle du rebab, Mustapha Belkhodja. Il est à noter que le billet d’accès est fixé, cette année, à 400 da et que les navettes, qui étaient assurées l’année dernière pour le transport du public, à partir du Théâtre national d’Alger, ne le seront pas pour cette 12e édition. La société en question n’a pas voulu reconduire le partenariat avec le festival.
*Nacima Chabani / el watan / mercredi 20 décembre 2017
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*11ème Festival culturel international de musique andalouse et des musiques anciennes
*du mardi 20 décembre jusqu’au 25 décembre 2016 à l’opéra d’Alger, Boualem-Bessaïh.
*Une vingtaine d’ensembles musicaux, représentant huit pays, sont annoncés au 11e Festival international de musique andalouse et des musiques anciennes, «Festivalgérie» prévu du 20 au 25 décembre à l’opéra d’Alger, Boualem-Bessaïh, indiquent les organisateurs.
Une dizaine d’orchestres algériens de musique andalouse prennent part à cette édition dont Amel Brahim-Djelloul et l’ensemble «Amedyaz», la troupe «Anadel El Djazair», l’ensemble régional d’Alger ou encore l’Ensemble national de musique andalouse.
La soirée inaugurale de ce 11e Festivalgérie sera animée par la chanteuse andalouse Meriem Benallal qui se partagera la scène avec l’Ensemble Amedyaz, la troupe «Ksel Baktagir» de Turquie et finira en apothéose avec la belle Amel Brahim-Djelloul et l’Ensemble Amedyaz (Algérie). Le lendemain, 21 décembre ce sera le tour d’une compagnie française d’égayer la salle, à savoir la formation Outre Mesure, suivra un Trio Algéro-Japonais et enfin Mohamed Rouane, le poète du mandole qui revient avec un certain silence et disparition de la scène. La soirée du 22 décembre sera marquée par le passage d’un Trio grec, la troupe Anadel El Djazair et enfin l’ensemble Les Deux Rives (Angleterre – Italie – Algérie). La soirée du 23 décembre verra se produire sur les planches de l’opéra Boualem Bessaieh, l’ensemble Omar Zeyad (Irak), Kamel Belkhodja et l’Ensemble régional d’Alger et enfin Abderrahim Abdelmoumen du Maroc pour clôturer en beauté cette soirée. La soirée du 24 décembre pour sa part verra la participation de l’ensemble Buta (Azerbaïdjan), la troupe Dar El Gharnatia (Algérie) et enfin Abdallah Dhaouadi qui nous vient de Tunisie.
La soirée de clôture qui aura lieu le 25 décembre verra pour sa part se produire l’excellent orchestre Junior de l’Ensemble régional d’Alger. Suivront Brahim Hadj Kacem de Tlemcen, Toufik Touati de Constantine et le maestro et directeur de l’opéra d’Alger, Nourredine Saoudi qui n’est plus à présenter. Ces derniers seront accompagnés de l’Ensemble national de musique andalouse. Comme vous l’aurez constaté, les échanges musicaux sont à l’honneur de cette édition qui devra présenter au public un trio algéro-japonais, l’ensemble «Les deux rives» (Angleterre, Italie et Algérie) ainsi que l’Ensemble national de musique andalouse réunissant les trois écoles andalouses algériennes.
Le Maghreb avec l’Algérie, la Tunisie et le Maroc ont également droit de cité. Outre le patrimoine musical classique du Maghreb, les musiques anciennes d’Irak sont proposées au public par l’«Ensemble Omar Zeyad». L’Azerbaïdjan et la France prennent part au festival avec l’«Ensemble Buta» et la Compagnie «OutreMesure», respectivement, et l’Ensemble régional d’Alger devra présenter son nouvel orchestre junior lors de la soirée de clôture. Parallèlement aux spectacles, les organisateurs ont programmé la tenue de plusieurs expositions, mais aussi d’un symposium international sur le qanun, un instrument à cordes, répandu au Moyen-Orient et en Asie mineure, et remontant aux temps les plus anciens. Il se tiendra du 21 au 25 décembre. Tous les concerts débuteront à 19h. Le prix d’accès est de 300 DA. Ce qui est raisonnable et à la portée de tout le monde.*Par O. HIND - Dimanche 18 Decembre 2016 / L’Expression
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*10e édition du Festival culturel international de musique andalouse et des musiques anciennes (Fimama)
Du 20 au 26 décembre 2015 à la salle Ibn Zeydoun, de Riadh El Feth-Alger
*Hommage au regretté maître Sid-Ahmed Serri
***Des artistes du Maroc, de Tunisie, de Syrie, du Liban, de France, de Grèce, de Turquie, du Japon, du Mexique, d’Espagne, du Portugal et d’Iran se succéderont sur la scène de la salle Ibn Zeydoun, aux côtés de troupes algériennes représentant les trois grandes écoles, à savoir : malouf, sanaa et gharnati.
Le programme de cette dixième édition a été dévoilé à la presse nationale, hier matin, à la salle Frantz Fanon de Riadh El Feth, lors d’un point de presse animé par le commissaire du festival, Rahmaoui Aïssa.
L’orateur indique d’emblée que le Festival international de musique andalouse et des musiques anciennes est un rendez-vous incontournable et très attendu par les mélomanes. «Le meilleur hommage qu’on puisse rendre à la somptuosité de la musique andalouse, c’est d’offrir au public un florilège d’activités qu’a soigneusement programmé le commissariat de ce festival international, qui fête son dixième anniversaire, pour renouer avec un public connaisseur et avide de ce genre musical ancestral qui fait partie du riche patrimoine national».
Parmi les formations qui se produiront chaque soir à partir de 20h, citons entre autres l’association Cheikh Bouali de Tlemcen, l’ensemble Cherif Nasri de Constantine et la prestigieuse association des Beaux-Arts d’Alger. De même que des interprètes de musique andalouse, à l’instar Lamia Mâadini, Zakia Kara Terki et Salim Fergani, animeront les soirées.
Concernant les prestations étrangères, à noter la présence de l’ensemble Mudéjar d’Espagne, Anagham Al Rafideyn d’Irak, le groupe Polvadera du Mexique, l’ensemble Celina Quatuor du Portugal, l’ensemble Al Takht Al Arabi d’Egypte et le groupe du Patrimoine de musique sacrée du Maroc.
Des fusions seront aussi à l’honneur. Le Festival rendra un hommage au regretté maître Sid-Ahmed Serri, décédé le 15 novembre dernier à Alger. Le commissaire du festival rappelle que le défunt était parmi les invités du Festival, notamment avec «la programmation d’une conférence consacrée au rôle des associations dans la préservation de l’identité et de la mémoire, qui s’attendait à une présence active de sa part.
Cependant, le sort en a décidé autrement avec la disparition de ce grand maître. Mais ses élèves sont toujours présents. L’enseignant s’en va, mais il perpétue son immense héritage et ses grandes qualités».
Deux autres hommages seront rendus à des virtuoses du qanun : l’Algérien Boujemaâ Fargane et un artiste syrien, le regretté Hassan Tennari.
Il est à noter qu’un symposium international sur le qanun, un instrument de musique ancestral, et des master classes seront organisées à l’Institut national supérieur de musique.
De même que des conférences seront animées au niveau de l’auditorium Aïssa Messaoudi de la Radio nationale. Il est attendu une conférence portant sur le rôle et la contribution des associations à caractère culturel pour la préservation de la mémoire et de l’identité.*Nacima Chabani/ el watan/ 17 décembre 2015
*9e édition du Festival culturel international de musique andalouse et des musiques anciennes (Fimama)
Du 20 au 29 décembre 2014 à la salle Ibn Zeydoun, de Riadh El Feth-Alger
*Du legs ancestral aux expériences de fusion
Prévu du 20 au 29 décembre 2014 à la salle Ibn Zeydoun (Riadh El-Feth), cet événement musical réunira des artistes algériens s’illustrant dans le genre andalou, mais également des ensembles régionaux et des associations qui perpétuent cette tradition, ainsi que des formations internationales qui pratiquent des musiques anciennes ou s’inspirent de ce legs pour élaborer des projets, des airs et des rythmes inscrits dans l’air du temps.
Le commissaire du Festival international de la musique andalouse et des musiques anciennes (Festivalgérie), Aïssa Rahmaoui, a tenu, hier matin au Théâtre national algérien Mahieddine-Bachtarzi, une conférence de presse durant laquelle il a donné les grandes lignes de la 9e édition, qui se déroulera à la salle Ibn Zeydoun (Riadh El-Feth), du 20 au 29 décembre. Plusieurs artistes, associations et ensembles d’Algérie et d’ailleurs se produiront lors de cette édition : des associations récompensées lors des festivals nationaux de musique andalouse (Nedjm Kortoba de Constantine, la Slam de Tlemcen, El-Bachtarzia de Koléa), des chanteurs et ensembles professionnels algériens (ensembles régionaux d’Alger, Constantine et Tlemcen, Ensemble national algérien de musique andalouse – ENAMA, Beihdja Rahal, Brahim Hadj Kacem, Lamia Madini, M’barek Dekhla), ainsi que des artistes et ensemble étrangers qui réalisent des “fusions” ou des mélanges entre les musiques anciennes et les sonorités modernes (Juan Carmona Quartet, Mezdj de Marseille, Fusion de Séville à Tunis, etc.). En plus de l’Algérie et de plusieurs pays du monde (Irak, Turquie, Syrie, Tunisie, Egypte, France, Chine…), la Pologne participe pour la première fois à ce festival, qui “se veut un lien où chacun s’enrichit de la culture de l’autre, où chacun prend conscience du fabuleux trésor qu’il doit à l’autre. C’est également un lieu où le langage universel prend son sens et son envol au-delà de ses limites”, note le commissaire dans son “Mot”. Festivalgérie rendra hommage cette année à Saloua, à travers un spectacle musical qui sera animé par Nardjès, Imane Sahir et Nesrine Ghennime. Outre les soirées artistiques, une série de conférences thématiques sera organisée à la Bibliothèque nationale d’Algérie (BnA). “L’Histoire de la musique andalouse aux pays du Maghreb” est l’intitulé générique de conférences qui auront lieu les 22 et 23 décembre, et qui seront animées par Abdallah Hamadi, Fethi Salah, Manuela Cortes et Fazilet Dif. “Nouba Zidane” fera l’objet d’une conférence prévu le 24 décembre. Une rencontre portant sur la lutherie et la boyauderie en Algérie sera organisée les 27 et 28 décembre. A cela s’ajoute une exposition sur le luth, du 20 au 29 décembre, et un concours de “Violon alto”.*liberte-algerie-Par Sara KHARFI *18-12-2014
**PROGRAMME
- Samedi 20 décembre : Beihdja Rahal avec l’Ensemble régional d’Alger, Sounds of China (Chine), Juan Carmona Quartet (fusion).
- Dimanche 21 décembre : Outre Mesure (France), Ourania & Voulagris Duo (Grèce), Andalous Project (Allemagne, Maroc, Espagne).
- Lundi 22 décembre : Celina da Piedad Quartet (Portugal), Chouyoukh Salatin El-Tarab (Syrie), Hommage à la chanteuse Saloua (Nardjès, Imane Sahir, Nesrine Ghennime).
- Mardi 23 décembre : La Slam de Tlemcen, Al-Rachidia de Kelibia (Tunisie), Lamia Madini (Alger).
- Mercredi 24 décembre : Nedjm Kortoba de Constantine, Ensemble Mohamed Mohsen (Egypte), El-Bachtarzia de Koléa.
- Jeudi 25 décembre : Association El-Mizharia de Laghouat, l’Ensemble de Luth Bagdad (Irak), M’barek Dekhla avec l’Ensemble régional de Constantine.
- Vendredi 26 décembre : Trio Janusz Prusinowsky (Pologne), Ensemble du Sahara (Djelfa), Brahim Hadj Kacem avec l’Ensemble régional de Tlemcen.
- Samedi 27 décembre : Fusion de Séville à Tunis.
- Dimanche 28 décembre : Tarab d’Iran (Iran), Ensemble Mezdj (Marseille), Ensemble Bezmara (Turquie).
- Lundi 29 décembre : Ensemble national algérien de musique andalouse (ENAMA).
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*Le luth occidental et le fado enivrent le public algérois
7 édition du Festival international de musique andalouse et musiques anciennes-du 20.au.29.décembre 2012
Le public algérois avait rendez-vous dimanche avec les origines du luth occidental et le répertoire musical traditionnel portugais lors d’une soirée dédiée aux musiques anciennes.
Cette soirée organisée dans le cadre de la septième édition du Festival international de musique andalouse et musiques anciennes (Fimama) a mis en avant la place du luth dans l’histoire musicale européenne à travers les luths consort (ensemble d’instruments de la même famille) « Farewell ».
Composé de deux luths soprano, un luth mandore et un cistre, le quatuor de luths a revisité à Alger le répertoire d’un grand musicien et compositeur anglais du XVIIe siècle, John Dowland, en croisant ses œuvres vocales et instrumentales grâce à l’apport de la soprano Sarah Richards. Sur scène, l’ensemble Farewell a reconstitué l’ambiance musicale des cours royales européenne où le luth tenait une place importante jusqu’à la fin du XVIIIe
siècle. Après la musique baroque du compositeur britannique, le public a été entraîné par les Portugais Pedro Joia et Ana Sofia Varela dans un univers plus urbain et imprégné de mélancolie, celui de la « saudade » (expression de la
mélancolie et de la nostalgie).
Retraçant le répertoire musical portugais, Ana Sofia Varela, une des plus grandes chanteuses actuelles de fado, était
accompagnée sur scène par la guitare portugaise de Pedro Joia qui, en plus de sa maîtrise du fado classique, enrichit cette musique de ses influences de flamenco, tango et guitare brésilienne. Avec sa voix puissante et poignante,
la fadiste se permet aussi d’apporter sa touche personnelle au fado classique avec des apports d’autres musiques traditionnelles du Portugal et une touche contemporaine.
Inauguré jeudi, le 7e Festival international de musique andalouse et musiques anciennes (Fimama) se poursuit jusqu’au 29 décembre 2012 à Alger, avec une riche programmation en provenance d’Asie, d’Europe et du Maghreb. *APS-25.12.2012.
*Rarement interprète du répertoire arabo-andalou n’aura mis autant de passion dans l’exercice de son art. Beihdja Rahal, à la kouitra…
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*8e édition du Festival culturel international de musique andalouse et des musiques anciennes (Fimama)
Du 20 au 29 décembre 2013 à la salle Ibn Zeydoun, de Riadh El Feth-Alger
*Clôture du Festival
Après une programmation riche de dix jours, la 8e édition du Festival international de la musique andalouse et des musiques anciennes s’est clôturée, dimanche soir, à la salle Ibn Zeydoun.
Un monde des plus impressionnants est venu assister au baisser de rideau de cette 8e édition. L’affluence était telle que les travées et les allées étaient occupées par les mélomanes. Le coup d’envoi de la soirée est donné par la projection d’un documentaire d’une dizaine de minutes retraçant les moments forts du festival. Place ensuite à l’Ensemble maghrébin de musique andalouse, dirigé par le chef d’orchestre Samir Boukredera. Riche d’une soixantaine de musiciens, l’Ensemble maghrébin de musique andalouse est le fruit d’une résidence entre l’Ensemble de malouf de Sousse, l’orchestre de Mohamed Laribi Temsamani de Tétouan, et l’Ensemble national algérien de musique andalouse. L’Algérie ouvre la soirée avec quelques éléments des trois prestigieuses écoles d’Alger, de Tlemcen et de constantine.
Un extrait de la nouba Mezmoum est à l’honneur, suivi d’un enchaînement de trois insiraf, d’un betaîhi et de deux khlass. Les artistes Lamia Mâadini, Nesrine Ghenim, Imane Sahir, Hania Bekhti, Billel Bestani et Abbès Righi ont impressionné par leur tour de chants exceptionnels. Chapeau bas pour le jeune musicien constantinois Abbès Righi, qui a su donner naissance à une ambiance des plus entraînantes. Preuve en est avec les titres chantés dont Haramta bika nouassi ou encore Min hawa. Le public n’a point été avare en youyous et applaudissements. Constitué d’une douzaine de musiciens, l’Ensemble de malouf de Sousse a donné un aperçu de son talent à travers une wasla en mode esyain. Le Maroc a également brillé à travers l’orchestre de Mohamed Larbi Temsamani de Tetouan.
Ce dernier a exécuté dans la pure tradition marocaine un extrait de la nouba maya, suivi d’une série d’autres mouvements. Comme pour mieux sceller cette alliance musicale maghrébine, vers la fin du concert une improvisation était à l’honneur. Trois chanteurs de chaque pays ont offert un bouquet musical spécifique de leur répertoire ancestral. L’artiste marocain, Saïd Mechbel, a chanté de sa voix puissante Alfia El Fassiya» , Ralem Aoun de Tunisie a fredonné Y a layl y a layl, et Abbès Righi a excellé dans Haramtou nouassi. Au terme d’une heure et demie d’une belle performance, le commissaire du festival, Aïssa Rahmaoui, a annoncé la clôture de cette 8e édition. Il n’a pas manqué d’indiquer que des efforts plus considérables seront déployés pour l’année prochaine. «Nous comptons élargir la liste des têtes d’affiche pour l’édition 2014. Sans la présence du public, le festival ne saurait exister. Nous pouvons affirmer que l’édition de cette année a tenu toutes ses promesses. L’une de ces promesses est que nous progressions sur la même ligne avec laquelle nous avons commencé ce festival», conclura-t-il avec une pointe de satisfaction.*Nacima Chabani-El Watan-31.12.2013
**La musique de Tlemcen en avant-plan
En marge de la tenue du Festival international de la musique andalouse et des musiques anciennes, une conférence portant sur «Tlemcen, lieu d’écriture des discours poétiques et des musiques anciennes» a été animée par le professeur Tewfik Benghabrit, hier matin, à l’Institut supérieur de la musique.
Ala fois musicien et compositeur, Tewfik Benghabrit excelle également dans la musique tlemcénienne, présentant régulièrement des concerts de musique soufie et de poésie de Abi Medyene Choaïb. Avant de commencer sa communication, Tewfik Benghabrit a indiqué qu’il a compris, aujourd’hui, la signification du terme musique dans le dictionnaire stipulant que la musique est l’art de communiquer les sons agréables. «Quand la musique pénètre les âmes, elle ne peut être que belle. J’ai développé cette philosophie que la musique ne pouvait être une acceptation forcée», dit-il. Entrant dans le vif de sa conférence, Tewfik Benghabrit estime que l’écriture de la musique andalouse est à la fois merveilleuse et cohérente. Ce n’est pas un hasard, dit-il, si Tlemcen, cette vieille cité, fut l’habitacle de ce legs ô combien chargé d’histoire. Il existe une diversité lexicale et une dénomination du terme musique andalouse renvoyant à des références toponymiques diverses tels que l’andalou, le gharnata, essanâa. Le conférencier se pose la question suivante : d’où vient exactement ce lexique ?
Il a fallu attendre l’arrivée du poète Triki au XVIIe siècle pour constater que la musique andalouse s’appelait gharnata. Cette appellation a été reprise par Edmond Nefil en 1940. Au début du XXe siècle, Salah Boukli parle dans son livre de sanâa. Entre le VIIIe et le IXe siècles, la nouba, selon l’ensemble de Ziryab, est composée de plusieurs vers et de rimes différents, mais dont la composition musicale puise dans le même mode tels le zidane, le maya ou encore le mezmoum. Tewfik Benghabrit se demande si à l’époque on l’appelait la nouba. «On a toujours dit que Tlemcen était l’école de Cordoue.
Après la chute de Gordoue en 1236 et celle de Séville en 1249, Tlemcen a commencé à adopter ce genre musical qui, tout en gardant les structures de base, a su subir l’influence des musiques locales et certains parlent de ‘‘maghrébisation’’ de cette musique installée définitivement dans plusieurs villes», explique-t-il. Pour ce spécialiste, nous appelons nouba ce legs transmis de bouche à oreille. Celle-ci a subi des déperditions et des mutations. Ce phénomène est dû souvent à des facteurs multiples, dont les défaillances de la mémoire, l’absence volontaire ou involontaire d’enseignement du savoir aux générations suivantes, à la disparition brutale des maîtres, à l’instabilité des musiciens, à la mauvaise interprétation et à la confusion rythmique dans les trois premiers mouvements de la nouba. Dans le registre des modes, Abdelouahid Al Wancharissi, ayant vécu au XVe siècle évoque sous le terme de «Sadjaret» et «taba’» les modes et ses dérivés. Plus tard, au début du XIXe siècle, on a trouvé une qacida anonyme qu’on attribue au poète Ibn El Chahad, dans laquelle il cite 20 modes.
Pour Tewfik Benghrabit, l’authenticité de la nouba est une question posée : est-ce que la nouba telle qu’elle est exécutée actuellement est celle qui fut structurée par Ziryab et façonnée par Ibn Badju et ses disciples ? «Ce legs anadalou, soutient-il, a subi inévitablement l’influence des genres musicaux qui existaient déjà en Afrique du Nord.» Boumedienne Bensahla reste un personnage spécial. Né vers la fin du XVIIIe siècle, il était à la fois chanteur et compositeur. Il avait une imagination très riche et une grande mémoire. Il est l’auteur de la célèbre chanson Ya dow ayani. Dans cette dernière, on retrouve les 40 strophes, 40 noms de quartiers et 40 noms de femmes. L’une de ses qacidate lui a valu la prison. Le haoufi est un autre genre musical féminin, interprété par un sujet féminin, et ce, sur un rythme libre. La thématique est variée, couvrant un registre qui va de la description des charmes de Tlemcen et de ses environs au récit des amours entre voisins et cousins. *Nacima Chabani-El Watan-29.12.2013
*Le bal des musiques savantes à alger
*Du 20 au 29 décembre 2013 à la salle Ibn Zeydoun, de Riadh El Feth-Alger
Depuis sa création, cette grande manifestation artistique, qui se veut une vitrine la plus large de la musique andalouse ainsi que des musiques anciennes du monde entier, connaît chaque année la participation d’une pléiade d’artistes et de musiciens de renommée internationale. Des troupes algériennes et d’autres représentant 13 pays prennent part à la 8e édition du Festival international de musique andalouse et des musiques anciennes prévu du 20 au 29 décembre à la salle Ibn Zeydoun, de Riadh El Feth. Des troupes du Maroc, de Tunisie, de Syrie, du Liban, de France, de Grèce, de Turquie, du Mexique, d’Espagne, du Portugal, d’Iran, du Pakistan et, pour la première fois, d’Allemagne, participent à la 8e édition du festival de musique andalouse et des musiques anciennes aux côtés de troupes algériennes représentant les trois grandes écoles (Malouf, Sanaâ et Gharnati). Parmi ces formations, certaines dont «El Amraouiya» de Tizi Ouzou, El Inchirah de Constantine et l’association des Beaux arts d’Alger ont déjà été primées dans diverses manifestations dédiées à la musique andalouse. Les organisateurs de l’évènement qui se proposent de faire connaître les musiques classiques et les instruments, ont intégré, pour la présente édition, la troupe El Ferda de Béchar qui représente un ancien genre musical de la région de Kenadsa. Des interprètes de musique andalouse, à l’instar de Dalila Mekadir, Abbas Righi, Leïla Borsali et Mohamed Rouane, animeront les soirées du festival. Un hommage sera rendu pour l’occasion à Mohamed et Abderrezak Fakhardji, qui ont oeuvré en faveur de la promotion de la musique andalouse. L’interprète du Malouf constantinois, Mohamed Bouali et le fondateur de l’association Gharnatia de Tlemcen seront également à l’honneur. La 8e édition du Festival international de musique andalouse et des musiques anciennes a réuni des troupes d’Asie, d’Europe et du Maghreb.*L’Expression-21.12.2013
**Vendredi 20. Hommages aux cheikhs Mohamed et Abderrazak Fekhardji, Dalila Mekader et l’ensemble régional d’Alger, ensemble El Kindy (Syrie). Samedi 21. Compagnie Outre Mesure (France) et groupe El Ferda. Dimanche 22. Grifolklor (Mexique) et les Beaux-Arts (Alger). Lundi 23. Eduardo Paniagua (Espagne), Balanaviko (Grèce), Lila Borsali et Abbès Righi. Mardi 24. Association Mustapha Belkhodja Oran, Institut de musique de Toulouse (France) et Mohamed Rouane (Algérie). Mercredi 25. Hommage : Si Mohamed Bouali, ensemble régional de Tlemcen (ERT) et Orchestre Mohamed Temsamani (Maroc). Jeudi 26. Ensemble Manuel Morais (Portugal), Ahmed et Kadri Rizeli Ensemble (Turquie) et Inchirah de Constantine. A la salle Ibn Zeydoun (OREF).
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*Une sika inéditepour la soirée finale
Affluence record mercredi soir (30.12.09.) à la salle Ibn Zeydoun à Alger pour la clôture de la quatrième édition du Festival international de musique andalouse et des musiques anciennes.
Escaliers et allées étaient pris d’assaut par le public mélomane. La prochaine édition du festival pourrait se dérouler à la salle Atlas à Bab El Oued réputée plus grande que Ibn Zeydoun. « Il y a un public avide de qualité. Il a constaté qu’on prend le temps de fignoler les choses, d’aller en profondeur par respect pour lui et pour la musique. Le bouche à oreille a fini par faire son effet et les gens viennent. C’est un public connaisseur et exigeant. Pendant longtemps, on nous a complexés par rapport à l’élite en général. Or, il existe une élite pour l’écoute de la musique qui a trouvé son chemin », a estimé Rachid Guerbas, commissaire du festival qui a salué la parfaite entente avec l’équipe technique de la salle Ibn Zeydoun. Selon lui, la prochaine édition sera marquée par des spectacles en dehors d’Alger. « Je trouve regrettable qu’on invite des artistes étrangers pour donner un seul concert. Nous voulons élargir le festival et organiser des concerts en dehors d’Alger dans d’autres villes du pays pour que tout le monde en profite », a-t-il dit. La soirée de mercredi a commencé, avec 30 minutes de retard, avec le passage de cinq finalistes du concours de mandoline : Khaled Bensaïd, Amine Aït Kaci, Kermas Saïd et Aladdine Bensafir.
Le cinquième finaliste est le Tunisien Wahid Siout. Le président du jury l’Afghan, Khaled Armane, assisté de l’Iranien Hassan Tabar et de l’Algérien Hassan Benchoubane, n’a pas pu attribuer le premier prix. « Certains candidats ont des instruments qui ne sont pas à la hauteur de leur talent », a précisé Rachid Guerbas qui a annoncé que les cinq finalistes seront pris en charge par des joueurs de mandoline de niveau international. Finalement, un prix d’encouragement ex-aequo a été remis à Khaled Bensaïd et Aladdine Bensafir. L’Ensemble national de musique andalousie (Enama), composé par des membres des ensembles régionaux de Constantine, Alger et Tlemcen, a ensuite interprété une nouba sika complète revisitée par Rachid Guerbas avec de nouvelles compositions dans lesquelles les trois styles, malouf, sann’a et gharnati, sont respectés. « Nous avons pris des textes qui n’ont plus de mélodies sur lesquelles nous avons mis une succession de pièces comme Soltane el ghizlane, Nadhrat ghazali, etc », a expliqué le compositeur. Après la touchia et le mçadar, l’ensemble a joué des betyaïhi, des derj et des insraf Ya mahla kass errah, Hadha el ghram ladhi katmtou, Ya mendara, Selli houmoumek, Mchi ya rassoul, etc. Zerouk Mokdad, Mohamed Benmiloud, Imen et d’autres solistes ont, chacun et selon son style, interprété une partie de la nouba. « Dans un premier temps, l’expérience de l’Ensemble national a consisté à poser les jalons de telle manière à montrer les ponts naturels entre les trois styles (Alger, Tlemcen et Constantine) que nous continuons à appeler injustement écoles. La deuxième phase a consisté à insérer des compositions nouvelles dans un répertoire traditionnel. Les trois styles sont présents dans cet ensemble et chaque style doit garder sa spécificité et son originalité », a expliqué Rachid Guerbas.
Il a comparé l’Ensemble national de musique andalousie à l’équipe nationale de football qui est composée par les meilleurs de chaque club. « L’ensemble est un laboratoire dans lequel ont montre les passerelles. Les artistes ont voulu une autre forme d’expression et rompre avec la routine de jouer toujours les mêmes mélodies. Il faut du temps pour savoir si l’expérience a réussi ou non », a-t-il ajouté. Il a remarqué que la tradition de création n’a jamais été interrompue en Libye, en Tunisie ou au Maroc, pays qui partagent l’héritage andalou. Il est impératif, selon lui, de renouer avec l’esprit de création des ancêtres en Algérie. Interrogé sur l’absence, dans la manifestation de noms connus de la musique andalouse tels que Beihdja Rahal, Ahmed Serri, Zakia Kara Torki, Farid Khodja , Rachid Guerbas a estimé que le festival n’est pas le sien. « Les portes sont ouvertes à tout le monde à ce festival et pour la participation dans l’ensemble national. Celui qui veut nous apprendre est le bienvenu. Idem pour celui qui veut venir apprendre avec nous. Cela dit, les luttes de clochers ne datent pas d’aujourd’hui. Toute nouveauté dérange. Ce qui me gène c’est la mauvaise foi. Les gens ne font rien pour venir et se permettent de juger.
C’est inacceptable », a-t-il dit. Il a pris le soin de dire qu’il veut donner un caractère professionnel au festival et à la musique andalouse. « Des artistes étrangers nous contactent pour participer à ce festival qui commence à avoir une audience à l’étranger. Il faut amener notre musique, dite andalouse, dans le concert des autres musiques savantes et en même temps établir des connexions avec des musiciens habitués des festivals internationaux de telle sorte que notre musique trouve sa place sur la scène internationale », a-t-il dit. La quatrième édition de ce festival a été marquée par la présence de groupes et de musiciens venus d’Iran, du Maroc, de Grèce, d’Espagne, d’Autriche, de Tunisie, d’Afghanistan, de Libye, de France et du Japon. Des conférences ont été animées parallèlement aux spectacles par, entre autres, la Tunisienne Syrine Ben Moussa, l’Iranien Hassan Tabar et le Marocain Ahmed Aydoun. (El Watan-04.01.2010.)
***lire aussi…Festival international de la musique andalouse-Alger (suite)
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