les salaires.1
**Nouvelle grille des salaires des journalistes
*55.000 dinars pour un journaliste débutant
**Mieux vaut tard que jamais! Les journalistes sont enfin estimé à leur juste valeur. En effet, un accord collectif portant sur la grille des salaires des journalistes et assimilés a été signé avec les directeurs des entreprises de la presse publique, sous le parrainage du ministère de la Communication.
«L’accord collectif signé lundi à Alger portant grille de salaires de référence des journalistes et assimilés de la presse publique constitue un début de remise à niveau de la profession», indique un communiqué conjoint des conseils syndicaux des journalistes de la radio, de la télévision et de l’APS. «En plus de la nomenclature des postes et la réhabilitation de la carrière des journalistes, cet accord constitue un début de remise à niveau d’une profession qui a consenti d’énormes sacrifices durant ces deux dernières décennies», se félicitent les conseils syndicaux. Les salaires des journalistes de la presse publique vont connaître une augmentation des plus conséquentes. Désormais, un journaliste débutant (rédacteur stagiaire) touchera plus de 50 mille dinars. Dans l’entretien accordé à la presse nationale au début de l’année en cours, l’ex-directeur général de la Radio nationale, Toufik Kheladi, avait donné la nouvelle grille des salaires sur laquelle s’était accordées les deux parties (syndicats-tutelle). Cet accord fixe un salaire mensuel net de 54 641 dinars pour un rédacteur stagiaire, soit 57,37% d’augmentation par rapport au salaire perçu actuellement. Si le rédacteur stagiaire est confirmé, son salaire net passe à 59.855 dinars, soit une hausse de 61,47% du salaire actuel. Le salaire mensuel net du rédacteur-reporter atteindra 68.420 dinars, soit 65% du montant perçu actuellement, selon les dires de l’époque de M.Khelladi. «Le reporter spécialisé percevra un salaire mensuel net de 80.000 dinars, soit 64% d’augmentation, et l’éditorialiste classé à l’échelon 32 aura un salaire mensuel net de 140.000 dinars, soit 98% d’augmentation par rapport à ce qu’il perçoit actuellement», avait-il ajouté. La grille des salaire est-elle la même que celle donné il y a 3 mois par Toufik Kheladi? En tous les cas, les trois conseils syndicaux assurent que cet accord comporte plusieurs acquis, dans la mesure où il va dans le sens d’une revalorisation conséquente des salaires des journalistes et assimilés. «Notre action couronnée par cet accord obtenu au prix d’un travail de longue haleine, est devenue une réalité grâce à la sagesse de notre corporation, continuera pour d’autres réalisations dans l’intérêt de ce métier noble et pour la réhabilitation du service public dans le secteur de la communication», souligne la même source. Les trois conseils syndicaux saluent également «l’engagement des pouvoirs publics, à leur tête la tutelle notamment le ministre de la Communication, M.Nacer Mehal, la centrale syndicale, à sa tête, M.Abdelmadjid Sidi Saïd, ainsi que les entreprises de la presse publique». Ils ont aussi exprimé «leur satisfaction quant à l’engagement de la tutelle pour la mise en oeuvre de la revalorisation des salaires des autres corps de métier de nos entreprises». Mais que signifie véritablement cet accord? L’accord collectif porte sur la grille de salaires de référence des journalistes et assimilés et comporte la nomenclature des postes de travail ainsi que le nouveau régime indemnitaire y afférent pour l’ensemble des journalistes et assimilés de la presse publique. Il porte également sur le point indiciaire arrêté à 40 DA d’un commun accord entre les sections syndicales des entreprises de la presse publique et le ministre de la Communication, M.Nacer Mehal, ainsi que les directeurs des entreprises publiques du secteur de la communication. «Le Gouvernement a approuvé cet accord collectif qui prend effet à partir du 1er janvier 2012», a assuré M.Mehal à l’issue de la signature de l’accord. Le ministre de la Communication a garanti à cette occasion que la commission installée au niveau du ministère, chargée de la révision de la grille de salaires dans son volet relatif aux autres corps de métiers des entreprises de presse publiques continuera son travail. Le même point indiciaire des salaires référentiels fixé à 40 DA sera appliqué à tous les travailleurs des entreprises publiques relevant du secteur de la communication. Voilà donc que la presse nationale commence à voir le bout du tunnel… mais le chemin reste encore long pour qu’elle atteigne la place que devrais être la sienne…(L’Expresion-17.04.2012.)
**La nouvelle grille de référence des salaires des journalistes et assimilés, permettant d’entrevoir une cohérence dans les secteurs des médias publics, a été «le résultat d’une large concertation», a indiqué, hier à Alger, le ministre de la Communication, Nacer Mehal.
«Dès l’installation de la commission (commission de la grille de référence des salaires), j’ai appelé à un dialogue entre les journalistes, leurs représentants syndicaux, afin de se réunir autour d’une table en présence de la tutelle, de représentants de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA), du Syndicat national des journalistes (SNJ), ainsi que du ministère du Travail, de la Sécurité sociale et de l’Emploi», a souligné le ministre de la Communication dans un entretien à l’APS. «Nous avons placé le mérite et la compétence comme des critères fondamentaux dans l’évolution de la carrière du journaliste», a-t-il encore expliqué. S’agissant de la valeur du point indiciaire du projet de la nouvelle grille de référence des salaires des journalistes et assimilés, le ministre a rappelé que «lors de la réunion de la commission, lundi passé, le ministère avait avancé une valeur de 40 DA qui est, a-t-il estimé, le résultat d’un travail «extraordinaire» obtenu grâce à des calculs faits au niveau des entreprises».
Il s’est interrogé, dans ce cadre, si le traitement proposé n’était pas honorable, à savoir une grille dans laquelle un journaliste qui commence avec un salaire net de 56 000 DA et qui termine sa carrière avec un salaire net de près de 140 000 DA. «Le point indiciaire est évolutif et peut augmenter dans des négociations futures», a-t-il encore fait remarquer. Répondant à une doléance formulée collectivement par les représentants des sections syndicales de l’ENTV, l’ENRS et l’APS, lors de la dernière réunion de la commission, à savoir la réévaluation du point indiciaire de 40 à 45 DA, le ministre de la Communication a estimé qu’il est du droit le plus absolu des syndicats de revendiquer, mais l’approbation d’une telle doléance dépend du Premier ministère. (El Watan-26.01.2012.)
Précisions :
Suite à l’article publié dans notre édition d’hier, portant sur la nouvelle grille des salaires des journalistes de la presse publique, le SG de la section syndicale de l’APS tient à apporter les précisions suivantes : «Il n’y a aucun clivage entre les sections de l’APS et celles de l’ENTV et de la Radio. Les trois sections de la presse publique (ENTV, Radio, APS) avaient transmis une plateforme de revendications à la tutelle pour demander un salaire de base de 75 000 DA, pour un journaliste stagiaire. Le ministère avait proposé un point indiciaire d’une valeur de 40 DA, soit un salaire net de 56 000 DA pour un débutant. Les trois sections avaient refusé cette offre, proposant une valeur de 45 DA du point indiciaire, soit un salaire net de 60 000 DA pour un initié. » Mustapha Ait Mouhoub
**Augmentation de 25% des salaires à Sonatrach
les parties ont convenu d’une augmentation des salaires de base à un taux de 25%, à compter du 1er décembre 2011, selon une note interne diffusée hier au sein de l’entreprise.
Les travailleurs de Sonatrach devraient bénéficier d’une augmentation de 25% de leurs salaires, selon une note interne diffusée hier au sein de l’entreprise à tout le personnel. Ce document, qui rend compte d’un cycle de réunions de travail organisées depuis le 2 janvier entre la direction générale de l’entreprise et le syndicat national, indique que «sous réserve de l’approbation du conseil d’administration de la société, les parties ont convenu d’une augmentation des salaires de base à un taux de 25%, à compter du 1er décembre 2011». Si la direction générale a signé cette note d’information avec le syndicat national, cela veut dire que le principe de l’augmentation a déjà reçu l’aval des autorités.
On sait que l’assemblée générale, qui est présidée par le ministre de l’Energie et des Mines, Youcef Yousfi, s’est réunie récemment, juste avant la fin de l’année 2011, pour approuver le plan de développement de l’entreprise à moyen terme. En plus du ministre de l’Energie, l’AG compte parmi ses membres les ministres des Finances, de la Prospective et des Statistiques, le gouverneur de la Banque d’Algérie et le représentant de la présidence de la République. Le conseil d’administration, présidé par le PDG, Abdelhamid Zerguine, est composé de plusieurs représentants de ministères, de la Banque d’Algérie, des principaux dirigeants de Sonatrach et de représentants de travailleurs.
La revendication a été avancée par les travailleurs à plusieurs reprises lors des regroupements.
En plus de cette augmentation, le communiqué a annoncé plusieurs mesures qui ont fait l’objet de revendications au début de l’année 2011. On peut citer l’application, à compter du 1er janvier 2008, de l’unification du taux de revalorisation des salaires des fonctions soutien/support et cœur de métiers (fixés initialement à 8%,10%, 13% et 15%) à 18%, l’octroi d’une échelle à titre exceptionnel au personnel en activité et n’ayant pas bénéficié d’une promotion durant cinq années et plus de travail effectif et ce, pour l’exercice 2010. Une augmentation individuelle (AI) de 6% du salaire de base pour 33% de l’effectif au 31 décembre 2011 a été retenue au titre de l’exercice 2011 et ce en application du système de rémunération, la mise en application de la circulaire relative à l’extension du bénéfice de l’indemnité compensatoire/IZCV (IC/IZCV) à toutes les formes de retraite, la mise en application de la décision de régularisation des titulaires de DEUA et de diplôme de technicien supérieur et la régularisation du personnel dit «faisant fonction».
Ces mesures étaient en négociation depuis le début de l’année 2011.
Les deux parties ont décidé d’assainir la situation socioprofessionnelle des travailleurs par la mise en vigueur effective des accords salariaux conclus antérieurement, selon le document, et elles considèrent qu’elles ont été prises «pour répondre aux attentes et préoccupations des travailleurs» et sont issues du plan d’action approuvé par la 9e conférence pour le renouvellement du syndicat national. (El Watan-19.01.2012.)
**Les petits salaires passent à 18.000 DA à compter de janvier prochain
Le gouvernement a décidé une augmentation de 20% du salaire national minimum garanti (SNMG), à compter de janvier 2012. Celui-ci passe de 15000 à 18000 dinars algériens.Le salaire national minimum (SNMG) a augmenté de 20% après avoir augmenté de 30% en décembre 2009, a affirmé le Premier ministre Ahmed Ouyahia à la presse, à l’issue de la réunion de la tripartite ayant regroupée le gouvernement, l’UGTA et le patronat. (Ennahar-01.10.2011.)
*Augmentation de 20.000 da pour les officiers supérieurs de l’armée
Les officiers supérieurs de l’armée nationale populaire (ANP), bénéficieront d’une augmentation pouvant atteindre 20.000 dinars algériens, avec effet rétroactif, à compter de janvier 2008. Une instruction a été transmise à toutes les unités, selon des sources concordantes, par le ministère de la défense nationale, concernant une indemnité mensuelle de 20.000 dinars au profit des officiers supérieur. Le ministère de la défense nationale a décidé l’octroi de certaines primes à ses fonctionnaires parmi les officiers supérieurs de l’armée qui bénéficieront d’une importante compensation à compter du mois d’octobre prochain.A noter que cette catégorie de fonctionnaires de l’armée nationale populaire n’a pas connue d’importantes augmentations des salaires. (Ennahar-01.10.2011.)
**Les syndicats autonomes unanimes:
«La tripartite a profité aux hauts fonctionnaires et au patronat»
Les syndicats autonomes n’ont pas été tendres avec les participants à la tripartite. Certains qualifient cette réunion de «monologue et de non-événement», d’autres de «mono partite, de mascarade et de fiasco».
Les décisions rendues publiques dans la matinée de vendredi, à l’issue des travaux de la tripartite (gouvernement-patronat-centrale syndicale), ne laissent pas indifférents les syndicats autonomes. Même s’ils bénéficient d’une représentativité et d’une légitimité incontestables auprès des travailleurs dans leurs secteurs respectifs, ils n’ont pas été invités à prendre part à cette réunion, comme l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA). Ainsi, à en croire les propos tenus par les représentants des syndicats autonomes, ils sont unanimes à déclarer que la tripartite a beaucoup plus profité aux hauts cadres et au patronat, mais n’a en rien bénéficié à l’ensemble des travailleurs. Pour Meziane Meriane, coordinateur national du Snapest, cette tripartite ne répond aucunement aux attentes des travailleurs.
«C’est la montagne qui accouché d’une souris. Le relèvement du SNMG ne va pas à l’avantage du simple travailleur. Ce sont les hauts cadres, indexés au SNMG, qui bénéficieront de cette augmentation. Un haut fonctionnaire qui perçoit un salaire de 200 000 DA aura une augmentation de 40 000 DA. Donc, on voit clairement la différence avec le simple fonctionnaire qui subira à coup sûr les effets de l’inflation», a-t-il affirmé. De son côté, le SNPSSP qualifie les résultats de la tripartite de «non-événement» et de réunion «gouvernement-gouvernement».
Pour le coordinateur du SNPSSP, Dr Yousfi, dès le départ, il y avait comme une fausse note, du fait que les véritables représentants des travailleurs ont été exclus de cet événement. Ce qui a été décidé était connu à l’avance. «Les deux mesures phare (baisse de l’IRG et abrogation de l’article 87 bis) qui devraient profiter réellement aux travailleurs ont été sciemment évacuées des travaux de la rencontre. Pourquoi ? Pour faire bénéficier uniquement le patronat et les hauts cadres de l’Etat de ces mesures», a-t-il appuyé.
«De la poudre aux yeux»
Pour sa part, le CLA considère que la tripartite, tenue le jeudi dernier, est une véritable «monopartite». C’est de la poudre aux yeux pour afficher sa soi-disant bonne volonté de se concerter avec les partenaires sociaux. En effet, selon le porte-parole, Idir Achour, le gouvernement a discuté et débattu avec lui-même et rendu des décisions de manière unilatérale, sans s’en référer aux véritables représentants des travailleurs. «D’ailleurs, les conclusions de cette tripartite vont à l’avantage des hauts fonctionnaires et du patronat qui a été gratifié dans ses investissements», a-t-il révélé.
Le SNPSP affiche sa déception et se désole de la maigre augmentation qui a été accordée aux travailleurs. «Le gouvernement a fait de la politique de l’exclusion son cheval de bataille. Ça nous réconforte quelque part sur les craintes que nous avions quant à l’ouverture annoncée. Dans les résultats de cette tripartite, l’essentiel n’a pas été accordé. On est même loin des études menées par l’UGTA (syndicat qui roule pour le pouvoir). En somme, cet événement a été un rendez-vous entre partenaires qui courent après les mêmes intérêts», a assuré le Dr Merabet.
«Mascarade et fiasco»
Pour le SNTE, les résultats de la tripartite confirment une fois de plus le fossé qui sépare les travailleurs de l’éducation et les catégories les plus nanties du système. Selon le chargé de la communication de ce syndicat, Aït Hamouda, cette tripartite était une véritable «mascarade», un vrai «fiasco» à tous les points de vue. «Le travailleur est toujours condamné à cause de l’IRG. Il n’y a aucune amélioration. L’avenir des travailleurs a été très mal négocié», a-t-il tonné. Pour le Cnapest, ce conclave s’apparentait à un «monologue», une discussion à sens unique. Et au passage, il n’a pas manqué de tirer à boulets rouges sur l’UGTA qui, à ses yeux, n’a en aucun cas joué son rôle de représentant et de défenseur des intérêts des travailleurs.
«On sait maintenant pourquoi les syndicats autonomes ont été écartés de cette tripartite. Le gouvernement voulait s’assurer qu’il n’y aura pas de voix discordante, il s’est réuni avec un syndicat (UGTA) qui appuie sa politique», a argué son coordinateur Larbi Nouar. «Normalement à la fin des travaux, il devrait dire que c’est l’UGTA qui a proposé cette augmentation. Mais il n’en était rien. Ils ont annoncé que c’est le gouvernement qui en a fait la proposition. Quelle humiliation pour le monde syndical», tempête-t-il.
Enfin, pour l’Unpef, la tripartite, qui s’est tenue ce week-end, n’a pas été représentative. Selon le chargé de la communication de ce syndicat, Messaoud Amraoui, les décisions de la tripartite ne sont pas surprenantes. «De notre côté, franchement on ne s’attendait à rien de cet événement. Comment pourrions-nous attendre quelque chose de vraiment concret, alors que nous étions exclus de cette rencontre et ces décisions étaient prises à l’avance», s’est-il interrogé. «La cherté de la vie sera toujours de mise», a-t-il ajouté. (El Watan-02.10.2011.)
*Les syndicats de la santé qualifient la tripartite de « pièce théâtrale »
Les syndicats autonomes du secteur de la santé ont critiqué la manière par laquelle s’est tenue la dernière tripartite ainsi que ses résultats, notamment, leur exclusion de ce genre de rencontres cruciales et les pressions exercées sur elles, notamment, le refus des autorités de leur accorder les agréments pour se constituer comme une confédération avec l’ensemble des autres syndicats autonomes.
Le président du syndicat national des spécialistes de la santé publique, M. Mohammed Yousfi, a qualifié la tripartite d’un « non événement », suite à l’exclusion des syndicats autonomes qui sont plus représentatives des employés par rapport à l’UGTA. Il a qualifié ce qui s’est passé lors de la dernière réunion de la tripartite de dialogue « gouvernement-gouvernement », du moment que les membres de l’UGTA appartiennent au gouvernement.
« Avec tous les respects que je dois à l’UGTA en tant qu’institution qui a des lois, toutefois, elle représente avec ses représentants actuels, un pompier, que le gouvernement utilise au moment adéquat pour apparaître devant le grand public tout en méprisant les vrais représentants des employés.
En évoquant les résultats de la tripartite, M. Yousfi a indiqué qu’ils étaient attendus et que l’augmentation du SNMG à 18 mille dinars ne profitera pas à l’ensemble des employés. Il a, dans le même sillage, regretté qu’on n’ait pas réduit l’impôt sur les salaires des employés.
Idem pour le président du syndicat des praticiens de la santé publique, M. Lyes Merabet qui a indiqué que le président Bouteflika a appelé au dialogue avec les partenaires et à organiser des sessions de concertations. Toutefois, en réalité est tout le contraire, du moment que l’on marginalisé les syndicats autonomes. Une chose, a-t-il ajouté qui renforcera le fossé entre le gouvernement et les travailleurs et le maintien de l’ « effervescence » dans tous les secteurs.
M. Lyes Merabet a, enfin, qualifié de pièce théâtrale, les images diffusées sur la tripartite dans lesquelles l’UGTA a été mis dans une situation embarrassante vis-à-vis des syndicats. Il a, dans le même cadre, regretté la marginalisation des retraités qui portaient de grands espoirs en cette tripartie. (El Khabar-01.10.2011.)
**Le gouvernement augmente les salaires de la main droite pour les réduire de la main gauche
Est-il vrai que le gouvernement ne peut pas réduire l’impôt sur le revenu global IRG. Une réduction que le premier ministre a qualifiée d’impossible, lors de la dernière réunion de la tripartite ?, ou que le gouvernement aurait choisi la solution facile, notamment, la soustraction de cette impôt directement des salaires des employés et fonctionnaires, bien avant qu’ils ne perçoivent leurs salaires, et éviter ainsi de courir derrière les évadés fiscaux.
M. Ahmed Ouyahia a justifié la position du gouvernement réfusant de réduire l’IRG ne serait-ce que d’un centime, justifiant que l’IRG en Algérie couvre moins de 50% des salaires des employés. Un argument dont les employés ne sont concernés ni de près ni de loin, pour la simple raison qu’ils ne sont pas responsable de l’échec des organismes de l’Etat et ses institutions de contrôle à lutter contre la fraude fiscale et les fausses déclarations des entrepreneurs, commerçants et importateurs. On se demande si le gouvernement refuse de réduire la valeur de l’IRG parce qu’il ne dispose pas de ressources financières nécessaires pour couvrir les charges de cette réduction sur les fonctionnaires ? Toutes les donnes font état du contraire et montrent que le gouvernement dispose de mille et une solutions permettant de réduire cet impôt. Toutefois, il a choisi de faire pression sur le maillon faible parmi les payeurs d’impôts, qui ne sont autres que les fonctionnaires et employés au lieu de déranger ou lutter contre les fraudes fiscales, exercées par les lobbies des containers, les importateurs et les barons du marché noir, dont les transactions sont estimées à plus de 14 milliards de dollars, en dehors du cercles de l’Etat. (El Khabar-01.10.2011.)
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*les salaires en Algérie sont parmi les bas dans le monde
Classement 2022 des salaires moyens : l’Algérie très mal classée
Par Farid L. –mardi 23 août 2022 - algerie360
Parmi toutes les variables économiques qui servent à mesurer la richesse des nations, le critère qui parle le plus au citoyen lambda est sans doute le salaire moyen.
Pour savoir où situe l’Algérie par rapport au reste du monde en ce qui concerne le paramètre du salaire moyen en 2022
L’étude du CEOWorld Magazine a recensé les montants du salaire net mensuel moyen (après déduction d’impôts) perçu dans 105 pays. La comparaison des données aboutit à l’établissement de la liste des pays qui offrent les salaires les plus hauts et celles des pays qui versent les salaires les plus bas.
Selon les données de l’enquête du CEOWorld Magazine, le salaire moyen net en Algérie s’élève en 2022 à 249,7 $/mois, soit 35 420 DA/mois (taux de change officiel, cotation du mardi 23 août 2022). Un chiffre qui place notre pays en queue de classement. Sur les 105 pays de la liste, l’Algérie occupe en effet une triste 98e place.
Fait surprenant, même des pays en guerre ou en proie à de crises économiques graves offrent des salaires moyens supérieurs à ceux de l’Algérie. Ainsi le Liban, avec 837,19 $/mois, arrive à la 47e place ; la Palestine avec 778,81 $/mois occupe la 52e place ; l’Irak avec 583,06 $/mois figure à la 62e place.
Du côté du monde arabe, l’écart entre le salaire moyen des Algériens et celui des citoyens des autres pays est encore plus flagrant. Dans la liste qui compte 14 pays, l’Algérie figure à l’avant-dernière place, devançant uniquement l’Égypte (209,7 $/mois). En tête du classement, on retrouve logiquement les pétromonarchies du Golf : les Émirats arabes unis (3663,27 $/mois), le Qatar (3168 $/mois), l’Arabie Saoudite (1888,68 $/mois), le Koweït (1854,5 $/mois) et le Bahreïn (1728,7 $/mois).
**Quels sont les pays les plus hauts salaires moyens en 2022 ?
Au niveau mondial maintenant, les pays qui offrent les plus hauts salaires moyens nets sont : le Suisse (6142,1 $/mois), Singapour (4350,79 $/mois), l’Australie (4218,89 $/mois), les États-Unis (3721,64 $/mois) et les Émirats arabes unis. Dans le reste du top 10, on retrouve la Norvège, le Canada, le Danemark, l’Island et les Pays-Bas. Dans tous ses pays, le salaire moyen net dépasse les 3000 $.
En revanche, les trois pays qui ont les populations les plus pauvres dans le monde et qui occupent les dernières places du classement reviennent au Sri Lanka (143,62 $/mois), au Pakistan (163,17 $/mois) et au Nigéria (166,33 $/mois).
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*Directeurs centraux des ministères et des wilaya
Les salaires atteindront jusqu’à 200.000 DA
La générosité de l’Etat n’a pas de limites et les augmentations salariales se multiplient ces derniers mois. Cette fois-ci, ce sont les directeurs centraux au niveau des ministères, les membres des exécutifs locaux (directeurs de wilaya et chefs de daïra) qui raflent la mise. De source ministérielle, on a appris que les salaires de ces derniers seront revus à la hausse. Suite à cette décision, le salaire d’un directeur de wilaya qui est selon la grille actuelle de 80.000 dinars sera tout simplement doublé pour atteindre les 160.000 DA. Plus encore, selon la même source, ces salaires pourront dans certains cas atteindre la barre des 200.000 DA. «C’est selon le nombre d’échelons» ajoute la même source. D’autre part, cette générosité ne s’arrêtera pas uniquement aux salaires puisque ces mêmes fonctionnaires auront désormais droit à des lignes de crédits sans intérêts pour acheter un véhicule et un logement qui atteindront jusqu’à 7 millions de dinars. Comme un bonheur n’arrive jamais seul, cette augmentation sera accompagnée d’un effet rétroactif. (L’Expression-01.09.2011.)
*Les hauts fonctionnaires grassement servis
Leur régime indemnitaire prévoit des augmentations de salaire conséquentes
Au moment où les employés de la Fonction publique revendiquent un salaire digne et une augmentation conséquente, les pouvoirs publics ont décidé de revoir à la hausse les rémunérations des hauts fonctionnaires de l’Etat à travers l’introduction de deux nouvelles indemnités dans leur grille de salaires.Les titulaires de fonctions supérieures de l’Etat ont eu droit à une indemnité de responsabilité et à une indemnité spécifique d’astreinte. En effet, dans une note classée «confidentiel», adressée par le ministère des Finances à l’ensemble des secrétaires généraux des ministères et aux walis, relative au règlement du régime indemnitaire des titulaires des fonctions supérieures de l’Etat, il est demandé aux concernés la création au sein de la nomenclature des budgets de fonctionnement de chaque institution ou administration publique concernée, deux articles pour abriter les crédits destinés à la prise en charge des deux nouvelles indemnités. Celles-ci seront servies aux hauts fonctionnaires mensuellement sur la base du traitement, à des taux variables entre 40% et 65%, alors que l’indemnité de responsabilité varie entre 40% et 60% pour la seconde indemnité, et ce, selon les grades et les sections allant de A1 jusqu’à G.
C’est en exécution des dispositions du décret présidentiel n°11-41 du 7 juillet 2011 instituant le régime indemnitaire des cadres titulaires de fonctions supérieures de l’Etat (non publiable), lit-on dans la note ministérielle, que les hauts fonctionnaires bénéficient de ces nouvelles indemnités. Faut-il préciser que l’indice de base majoré en fonction des années d’exercice est de 2900 pour les catégories A1, alors que pour la catégorie G, qui est une section unique, il est de 4700. Dans la note ministérielle, les responsables de la direction générale du budget et de la comptabilité informent les destinataires de la décision que le paiement des sommes dues au titre de l’année 2011 est servi sur l’exercice en cours. Mais s’agissant du rappel couvrant la période allant du 1er janvier 2010 au 31 décembre 2010, il sera servi en deux tranches : 50% sur l’exercice 2011 et le reste sur l’exercice 2012.Une question que d’aucuns se posent : pourquoi une réévaluation des salaires des hauts fonctionnaires de l’Etat en ce moment, d’autant qu’ils ont bénéficié d’une augmentation au même titre que les autres fonctionnaires, en 2007, avec la promulgation de leur régime indemnitaire ? Les avis divergent sur ce point. De l’avis de certains observateurs, l’augmentation des salaires des hauts cadres s’imposait eu égard aux augmentations opérées dans plusieurs secteurs. «Des médecins, des magistrats… ont été augmentés. Il fallait bien discerner entre les hauts fonctionnaires et les bas fonctionnaires», réplique ironiquement un syndicaliste. Pour d’autres observateurs, ces deux nouvelles indemnités, octroyées aux cadres de l’Etat, vont inévitablement doubler, voire tripler leur salaire, et l’écart entre les hauts et les «bas» fonctionnaires se creusera davantage. Rappelons que les premiers et les seconds ont des grilles de salaire totalement différentes et n’ont aucun lien.La valeur du point indiciaire n’est pas la même, celle des «simples» fonctionnaires est de 45 DA et est restée à 19 DA pour les hauts fonctionnaires, contrairement au nombre de points indiciaires du salaire de base qui a gonflé. «La valeur du point indiciaire des hauts fonctionnaires n’a pas subi de changement sans doute pour esquiver les comparaisons entre les deux distinctes grilles en question», notent nos sources. Ces derniers expliquent que le régime indemnitaire des hauts cadres de l’Etat a été immédiatement et systématiquement revalorisé. «Dans l’ancienne grille des hauts fonctionnaires, les indemnités s’exprimaient en pourcentage par rapport au traitement variant de 40 à 50% ; lorsqu’on les translate par rapport au salaire de base, le taux se métamorphose par miracle entre 40 et 83%. Cela relève de l’aberration», s’offusque notre source.
Pour ce qui est de l’Indemnité d’expérience professionnelle (IEP), les hauts fonctionnaires de l’Etat bénéficient d’un échelon supplémentaire tous les 2 ans, soit les 12 échelons en 24 ans. Pour les «simples» fonctionnaires, ce sont trois durées réparties entre 2 ans et demi et 3 ans et demi, soit 12 échelons en 42 ans au maximum ; presque deux carrières en une. (El Watan-20.07.2011.)
**Plus de 2 millions de retraités en colère Les retraités, qui ont mis beaucoup d’espoir en cette tripartite, sont déçus Hier matin, le jardin de la place Meissonnier est bondé de…retraités. Ils feuillettent les journaux à la recherche du moindre indice les concernant dans les comptes rendus de la presse sur la tripartite.
«Il n’y a rien pour nous», lance un retraité à son camarade. Ce dernier pousse un soupir profond avant de répliquer: «C’est décevant. Quand ils ont décidé de prélever 2% de la recette fiscale pétrolière pour la verser dans la Caisse de retraite, je me suis attendu à une revalorisation conséquente de notre pension. Or, apparemment, on nous promet du vent.» Puis un autre retraité, chaussant ses lunettes, lit à haute voix un passage du communiqué de la tripartite.
«La tripartite a convenu de confier à un groupe de travail l’examen des possibilités d’augmenter le taux de cotisation de la branche retraite pour assurer à la caisse les recettes supplémentaires nécessaires à la prise en charge durable de ses obligations envers les retraités», lit-il. «Encore une patience», souffle un vieux, la mine défaite. «En tout cas, on n’a pas de choix, on doit attendre pour voir», répond un autre. Des débats et des échanges chauds entre ces retraités ont eu lieu. Au niveau du jardin jouxtant la Grande-Poste, c’est la même ambiance. Les retraités parlent de leur situation et de leur déception de la tripartite. Ils doivent prendre leur mal en patience. C’est le message que leur livrent les résultats de la tripartite tenue les 29 et 30 septembre. Ni suppression de l’IRG ni revalorisation de la pension: la tripartite est sanctionnée par une demande d’attente aux retraités. Cette demande se traduit dans l’installation d’un groupe de travail qui aura pour mission d’examiner les possibilités d’augmenter la pension. Ils sont alors déçus.
Un peu partout en Algérie, les retraités sont en colère. Malek Addour, retraité de banque, exprime son mécontentement. «Nous n’arrivons pas à comprendre les raisons pour lesquelles les membres de la tripartite ont attendu la date du 29 pour annoncer que le dossier sera de nouveau revu par un groupe de travail alors qu’il aurait fallu que ce groupe soit installé avant la tripartite pour qu’à ce rendez-vous, on prenne des décisions pour solutionner ce problème au lieu de nous demander patience», s’écrie-t-il. «La patiente c’est la mort», interrompt Sadek Benidir, retraité d’une entreprise parapétrolière. Pourtant, ajoute M. Addour, lors de la manifestation des retraités, Sidi Saïd avait promis de s’occuper personnellement des points soumis tels que le relèvement de la pension, l’augmentation de l’indemnité de la femme au foyer et la suppression de l’IRG.
«On nous a coincés et trahis», a-t-il tranché, estimant que les résultats de la tripartite sont décourageants.
Benidir a le moral à plat et ne se sent guère représenté dans cette rencontre. Il estime que cette tripartite est une mise en scène qui répond à des enjeux beaucoup plus politiques. «Il nous appartient à l’état actuel des choses d’imposer de nouvelles démarches comme la création d’un syndicat autonome pour défendre au mieux nos revendications et nos intérêts», a-t-il estimé. Cette idée commence déjà à faire son chemin parmi les retraités qui estiment que la Fédération affiliée à l’Ugta a démontré toutes ses limites et devient non représentative. Un autre retraité exprime tout son désespoir après ces résultats décevants de la tripartite.
«Je suis déçu car je m’attendais au minimum à une revalorisation même insignifiante de la pension», a-t-il déploré.
«Avant cette rencontre, on nous a dit que notre dossier sera parmi les priorités. Le Premier ministre et le patron de l’Ugta se sont même laissé aller à des promesses. Aujourd’hui, avec un zéro acquis pour nous, on se rend compte que ce n’était que des mensonges et cette tripartite nous a beaucoup trop déçus», clame, Saïd, retraité de Sonatrach. La déception et la colère se lisent, en effet, sur les visages des retraités qui ne savent plus à quel saint se vouer. (L’Expression-02.10.2011.)
*Les salariés des banques publiques vont bénéficier d’une hausse des salaires de 32%
Un alignement sur les hausses enregistrées dans d’autres branches d’activités. Mais les banques publiques doivent réfléchir également au moyen de retenir des personnels formés qui migrent vers les banques étrangères. Un début de rattrapage salarial qui ne devrait pas faire l’économie d’un «changement de culture» dans le secteur public bancaire.Les fiches de paie des employés des banques publiques vont prendre des couleurs au mois de juillet. Une hausse de 20%, soit 10 dinars de plus sur le point indiciaire, sera effective. Le reste de la hausse, soit 6 dinars sur le point indiciaire ou 12% du salaire entrera en vigueur au début de l’année prochaine. Les personnels des banques vont également bénéficier d’une revalorisation de la prime de panier qui passera de 4 000 DA à 5500 DA. Outre l’application de cet accord collectif, chaque banque et établissement financier devra apurer, graduellement, les retards cumulés dans l’avancement à travers le versement des PBI (points de bonifications) qui sont normalement alloués annuellement. D’après certaines sources, des établissements bancaires cumulent parfois des retards d’une douzaine d’années. Les augmentations de salaires devraient être suivies par la mise en application d’un nouveau système de primes. Celui-ci est en cours de finalisation au niveau des l’Association des banques et établissements financiers (ABEF). Selon une source bien informée, le nouveau système va encourager particulièrement les chargés de clientèle. Le nouveau système entend stimuler la performance et aller vers le paiement au mérite pour les agents qui sauront faire fructifier leurs réseaux de clients. Une amélioration globale des salaires adossée au « changement de culture » qui paraît, aux yeux de certains analystes, comme l’unique parade à la migration, massive et réelle, de compétences chèrement formées par les banques publiques. Il s’agit, estime-t-on, de ne pas perdre l’investissement engagé en matière de formation de la ressource humaine. Il faut dire que cela fait des années que le problème de l’hémorragie de cadres dans le secteur bancaire public est posé. L’ABEF a déjà dans le passé mis en garde contre la migration massive, vers les banques étrangères installées en Algérie, des compétences des établissements publics.
Des compétences aspirées par la concurrenceA ce problème s’ajoutait le fait que de nombreux diplômés dont la formation a été financée par les banques publiques ne rejoignaient pas leur poste. Des banques étrangères leurs avançaient l’argent pour « racheter » le prix de la formation. Il est évident que la présence de banques étrangères qui offrent « mieux » ne pouvait qu’aspirer les compétences. Un changement dans la gestion de la ressource humaine et une rétribution de la performance paraissent une réponse évidente.A signaler par ailleurs que les banques publiques entament ou finalisent des plans de formations pour l’écrasante majorité des cadres. Il s’agit, indique une source bancaire, de les préparer à faire face aux besoins de plus en plus importants de l’économie nationale. Il est aussi question de compenser les départs en attendant l’arrivée des promotions envoyées dans les écoles spécialisées comme l’Ecole supérieure des banques (ESB) ou l’IFID (Institut de Financement du Développement du Maghreb Arabe) de Tunis. (Quotidien d’Oran-05.07.2011.)
*les salaires des médecins algériens..Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Djamel Ould Abbès, prétend que les médecins algériens sont les mieux payés au Maghreb. «Les praticiens algériens figurent en tête de liste des meilleurs salaires dans cette même région», a-t-il déclaré lors d’une visite de travail et d’inspection dans la wilaya de Annaba, dont l’information a été rapportée par Tout sur l’Algérie. Pour étayer ses propos, M.Ould Abbès a indiqué que l’Algérie réserve une cagnotte importante de son PIB au secteur de la santé. «L’Algérie est le seul pays du Maghreb à engager 8% de son PIB pour la santé de sa population», a-t-il estimé.Quels sont les salaires du corps médical en Algérie? Selon le personnel de la santé, le salaire d’un praticien de la santé publique (médecin généraliste), est estimé à 34.000 DA. Cette somme équivaut à 350 euros. Le salaire d’un médecin spécialiste varie entre 50.000 et 70.000 DA, cette somme équivaut entre 450 et 600 euros. Quant au professeur en médecine, il touche un salaire de 90.000 DA. Cette somme équivaut à 900 euros. Pour faire une comparaison concernant la politique salariale dans les pays du Maghreb, il suffit juste de comparer les salaires des médecins algériens avec ceux de leurs confrères marocains et tunisiens. En Tunisie, un médecin généraliste commence dans la santé publique avec un salaire de 1000 dinars tunisiens ce qui équivaut approximativement à 650 euros.
Dans ce sens, il y a lieu de relever que le salaire d’un médecin Tunisien est exactement le double de son confrère algérien. Le médecin spécialiste touche 1500 dinars tunisiens (environ 1000 euros) dépassant le salaire des spécialistes algériens de 400 euros. Le professeur agrégé arrive jusqu’à 2000 dinars tunisiens, ce qui équivaut à environ 1500 euros. Et là l’écart est grand par rapport au salaire du professeur algérien qui touche 600 euros de moins que le Tunisien. Concernant le Maroc, les médecins de ce pays sont également mieux payés que ceux de l’Algérie. Le salaire d’un médecin généraliste au Maroc varie entre 7500 et 8700 DH, (750 euros) dépassant en effet, de loin le salaire d’un médecin algérien. Sur un autre plan, le ministre de la Santé a affirmé que son département est prêt à engager un dialogue avec les syndicats autonomes de la santé publique. «Nous avons ouvert grandes les portes avec les syndicats pour dialoguer et pour mieux nous imprégner de la réalité du terrain», a-t-il indiqué. Les syndicats du secteur de la santé, rappelle-t-on, ont, à plusieurs reprises, engagé un dialogue avec leur tutelle. Mais, ces entrevues n’ont abouti à rien. Par ailleurs, il convient de signaler que l’Algérie compte 40.000 praticiens de la santé publique. 97% d’entre eux évoluent dans les wilayas du Nord. Le Centre se taille la part du lion avec 55% du personnel, suivi de l’Est avec 22% et de l’Ouest avec 20%. Seulement 2% des effectifs travaillent dans le Sud-Est. Le Sud-Ouest arrive au bas de l’échelle avec un taux dérisoire de 1%. (L’Expression-09.09.2010.)
**Qu’est-ce que le SNMG ? Comment le calculer ?
Le texte note que le SNMG est «fixé par décret, après consultation des associations syndicales de travailleurs et d’employeurs les plus représentatives». Le code du travail précise aussi que la détermination du SNMG tient compte de trois variables : productivité moyenne nationale ; indice des prix à la consommation ; conjoncture économique générale.
L’article 87 bis du code du travail stipule que le SNMG comprend le salaire de base, les indemnités et primes de toute nature, à l’exclusion des indemnités versées au titre du remboursement de frais engagés par le travailleur.M’hamed Hamidouche, économiste auprès de la Banque mondiale, pense que cette définition souffre de quelques lacunes. En premier lieu : la base de calcul du SNMG s’appuie sur des indicateurs méconnus. Il s’agit plus précisément de la moyenne de la productivité qu’on ne connaît pas et de la conjoncture économique avec les facteurs inhérents à son calcul. Reste donc l’indice des prix à la consommation, lequel s’exprime en taux d’inflation, en glissement annuel. Là encore, l’économiste de la BM met en avant le fait que la loi ne définit aucun seuil à partir duquel la révision du SNMG devient inéluctable.Prenant exemple sur la France, M. Hamidouche rappelle que la hausse de l’inflation au-dessus de 2% donne lieu à une révision automatique ; ce qui n’est pas le cas en Algérie. L’augmentation du SNMG donne lieu à chaque fois à des tractations tripartites et dépend de la démarche gouvernementale de l’heure. Elle est aussi enjolivée dans le cadre d’un «discours positif». Ce qui explique, selon lui, le fait qu’on se penche à chaque fois sur la révision du SNMG comme revendication sociale. Quant à la révision du 87 bis, l’économiste attribue la revendication aux travailleurs du secteur public. Il précise que sur les 8 millions de salariés enregistrés, 6 millions travaillent dans le secteur public : Fonction publique et secteur économique public. Ce qui donne tout le poids à la revendication d’augmenter les salaires de base ; le SNMG actuel concerne les salaires de poste.M. Hamidouche estime que les travailleurs du secteur privé s’intéressent beaucoup plus à ce qu’ils touchent réellement qu’à ce genre de considérations. Il a précisé que dans le secteur privé, il est plus judicieux de s’intéresser à la représentation syndicale indépendante et au travail informel. Beaucoup de travailleurs du privé ne sont pas déclarés aux caisses de Sécurité sociale. (El Watan-01.10.2011.)
**le régime indemnitaire
Le détail sur les salaires des professeurs d’université
Les enseignants et chercheurs universitaires recevront, à partir du mois de décembre, une prime de documentation variant de 3 000 à 5 000 dinars, une prime d’encadrement oscillant entre 20 et 60% et une prime de compétence pédagogique comprise dans une fourchette de 10 à 40%. Le nouveau régime indemnitaire a un effet rétroactif depuis 1er janvier 2010.
Les enseignants du supérieur et les chercheurs universitaires ne s’attendaient certainement pas à ce que les promesses données par le président de la République à l’occasion du lancement officielle de l’année universitaire 2010-2011 soient concrétisées si vite. “J’avais insisté sur la nécessité d’offrir aux enseignants et aux chercheurs un climat social et professionnel qui leur permette d’accomplir leur mission dans les meilleures conditions, à travers l’adoption de régimes indemnitaires plus attractifs et plus motivants en vue de renforcer les capacités scientifiques et techniques nationales, d’attirer les meilleures énergies et d’éviter le phénomène de l’exode des compétences. J’ai donné instruction au gouvernement pour concrétiser cette tendance sur le terrain”, a déclaré, mercredi à Ouargla, le chef de l’État Abdelaziz Bouteflika. Le lendemain, le ministre de l’Enseignement supérieur, Rachid Harraoubia, a convoqué, pour l’après-midi, une réunion avec les délégués des syndicats autonomes (Conseil national de l’enseignement supérieur, Cnes, Syndicat des chercheurs universitaires, Syndicat national des professeurs et docents en sciences médicales, SNPDSM, Syndicat national des maîtres-assistants en sciences médicales, SNMASM, et Syndicat national des enseignants universitaires, Sneu) et l’UGTA, avec un seul point à l’ordre du jour : donner le détail des dispositions prises par le gouvernement en faveur de la revalorisation des salaires des enseignants et chercheurs universitaires. Au terme de la rencontre, qui aura duré plusieurs heures, les représentants syndicaux ont exprimé leur entière satisfaction concernant le nouveau régime indemnitaire proposé par le ministère de tutelle et qu’ils ont immédiatement adopté. “Nous avons quasiment doublé nos salaires”, nous a déclaré un hospitalo-universitaire ayant assisté à la réunion avec le ministre et son staff. En clair, les universitaires, toutes catégories confondues, verront leur bulletin de salaire agrémenté d’une prime de documentation variant de
3 000 à 5 000 dinars, d’une prime d’encadrement oscillant entre
20 et 60% et d’une prime de compétence pédagogique comprise dans une fourchette de 10 à 40%. Les taux sont calculés sur le salaire de base. Afin d’accorder le temps nécessaires aux cadres financiers de mettre en œuvre la nouvelle grille salariale, les augmentations salariales seront appliquées à partir du mois de décembre 2010. Les enseignants et chercheurs universitaires recevront, néanmoins, un rappel de plusieurs dizaines de milliers de dinars par effet rétroactif du nouveau régime indemnitaire, à partir du 1er janvier 2010. C’est donc le cœur léger et l’esprit apaisé qu’ils retrouveront, dans quelques jours dans les amphithéâtres et les classes de travaux dirigés, leurs étudiants, auxquels ils ont fait subir, l’année dernière, des grèves cycliques. D’ailleurs, le Cnes a menacé, au mois de juillet dernier, de perturber considérablement le déroulement de l’année universitaire si le ministère de tutelle tardera encore à satisfaire les revendications socioprofessionnelles des enseignants et chercheurs universitaires. Celles-ci s’articulent autour de trois points essentiels, à savoir la mise en place d’un régime indemnitaire motivant, des facilitations d’accès au logement socio-participatif et l’amélioration de la gestion des universités. Finalement, les autorités nationales n’ont réglé jusqu’alors que la question salariale, en dopant le régime indemnitaire par des primes variables. Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a d’ailleurs soutenu récemment que “le régime indemnitaire ne sera pas forfaitaire, mais plutôt un pourcentage calculé par rapport au traitement global”. Il a expliqué que “ce mécanisme permettra d’augmenter la valeur de l’indemnité à chaque fois qu’il y aurait une augmentation du traitement global à travers les changements d’échelons et/ou de grade ou une éventuelle augmentation de la valeur du point indiciaire”. Une proposition que semblent agréer les futurs bénéficiaires, qui ont multiplié, pendant des années, les mouvements de protestation dans l’unique objectif de rehausser leur pouvoir d’achat pour améliorer leur qualité de vie. (Liberté-30.10.2010.)
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Rémunération en France: Les grands patrons gagnent plus de 150 fois le Smic
Les patrons du CAC 40 ont gagné en moyenne 152 fois le Smic en 2010, soit 2,46 millions d’euros. Un écart qui pourrait relancer le débat sur le plafonnement des rémunérations patronales, en plein essor des revendications salariales et recul du pouvoir d’achat des Français. Selon Les Echos, les rémunérations des dirigeants des quarante plus grandes entreprises cotées à la Bourse de Paris ont atteint 98,3 millions d’euros en 2010, en hausse de 24% par rapport à 2009, où elles avaient reculé de 20%.En moyenne, les patrons du CAC 40 ont perçu 2,4 millions d’euros en 2010 d’émoluments en espèces (fixe et variable, hors stock-options et actions gratuites), soit 208.300 euros par mois, soit plus de 152 fois le Smic. A titre de comparaison, le salaire moyen d’un dirigeant de PME est de 50.000 euros par an et celui d’un dirigeant d’une entreprise moyenne est de 200.000.Plafonnement les salaires des dirigeants des entreprises dont l’Etat est actionnaire?
Alors que les Français sont confrontés à une érosion de leur pouvoir d’achat provoquée par l’inflation, qui les affecte dans leurs dépenses quotidiennes les plus essentielles, ces chiffres ne devraient pas manquer de relancer le débat sur le plafonnement des rémunérations des dirigeants. Le Parti socialiste a proposé, dans son projet pour 2012, de plafonner les salaires des dirigeants des entreprises dont l’Etat est actionnaire. «Le principe me choque», a réagi la ministre de l’Economie Christine Lagarde, appelant plutôt à renforcer la «transparence» dans ce domaine.En 2008, après plusieurs scandales autour d’indemnités de grands patrons, le Medef et l’Association française des entreprises privées avaient adopté un code éthique, qualifié de «révolution» par la patronne des patrons Laurence Parisot. Mais pour Pierre-Yves Gomez, président de l’Institut français de gouvernement des entreprises, ce code a bien plutôt contribué à rendre «normale» et «naturelle» une situation qui ne l’est pas.«Avec la sortie de crise, on a mis en place un système où le dirigeant peut dire: « Je prends 1,5 million et c’est normal ». Ce n’est plus lié à la question de la valeur du dirigeant», dit l’économiste, déplorant que cela ne fasse même plus débat au sein du patronat. A ses yeux, un dirigeant fait exception: Michel Rollier, gérant de Michelin, dont la rémunération, qui consiste uniquement en un «bonus» versé en cash, est entièrement indexée sur la performance de l’entreprise. Après une chute de 300% en 2009, sa rémunération a rebondi de 505% en 2010, en raison du bond de 1.000% du bénéfice du fabricant de pneumatiques.«L’autocensure ne fonctionne pas»Avec 4,5 millions d’euros perçus en 2010, M. Rollier est en tête des patrons les mieux payés du CAC 40, devant Frank Riboud, PDG de Danone, et Bernard Arnault, PDG de LVMH, qui s’octroient respectivement 4,4 et 3,9 millions d’euros. Pour Pierre-Henry Leroy, président de la société de conseil aux investisseurs Proxinvest, «l’autocensure ne fonctionne pas: les patrons trouvent normal» de gagner autant d’argent et «ils se comparent tous avec le marché américain, qui est la référence».Cette «grave défaillance de l’élite» n’est pas sans rappeler l’attitude de «l’aristocratie» d’avant 1789, selon M. Gomez, citant l’anecdote d’une comtesse qui avait «vendu une terre pour s’acheter un miroir». «S’il n’y a pas d’autorégulation, c’est à la puissance publique de prendre ses responsabilités pour le bien commun», assène l’économiste. D’autant que les inégalités ont «fortement» progressé en France, en raison de l’augmentation rapide des salaires «au plus haut niveau de hiérarchie», souligne le sociologue Olivier Godechot dans une étude. Les 100 cadres les mieux payés de la finance ont ainsi vu leur salaire multiplié par 8 entre 1996 et 2007, contre 3,3 pour les 100 PDG les mieux payés, un multiple équivalent à celui des sportifs.(AFP-26.04.2011.)
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**Salaires dans le secteur public (Algérie)
Pour faire bref, dans le secteur public industriel de la zone industrielle de Rouiba, un travailleur marié, un enfant, perçoit un salaire net (après retenues IRG, retraite et Sécurité sociale) : pour le bas de l’échelle, environ 14 000Da/mois,
- personnel de maîtrise : 18 000 Da/mois ;
- cadre moyen : 20 000 DA/mois.
Cadre supérieur, ingénieur débutant : 30 000 DA/mois.
Les anciens ingénieurs bénéficient de l’IEP qui fait la différence entre eux et les nouvelles recrues.
Les salaires des cadres dirigeants sont régis par un décret particulier : ils peuvent atteindre 10 fois le SNMG, sans compter les primes diverses dont la somme peut atteindre 100% du salaire.
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Salaires dans la fonction publique
Premier ministre : 50 millions de centimes par mois
Ministre : 30 millions de centimes
Député : 30 millions de centimes
Médecin spécialiste : entre 5 et 7 millions de centimes
Ingénieur : entre 25 000 et 30 000 dinars
Medecin : 4 millions de centimes
Enseignant : 4 millions de centimes
Directeur central dans une institution publique : 12 millions de centimes
Ouvrier professionnel : 1,1 million de centimes
(ils sont 500 000 travailleurs à toucher des salaires en dessous du Snmg) … (Liberté-26.04.2010.)
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** Les nouveaux salaires en chiffres
Le salaire du professeur d’enseignement fondamental passe de 25 117 DA à 42 010 da, (soit 7 360 DA de plus à compter du 1er janvier 2008 et 9 533 DA de plus à compter du 1er mars 2010). Le professeur d’enseignement moyen voit son salaire évoluer de 25 117 à 44 603 DA, soit une progression de 77,58% (8 821 DA de plus à compter du 1er janvier 2008 et 10 665 DA de plus à compter du 1er mars 2010). Le salaire du professeur d’enseignement secondaire progresse de 30 017 DA à 48 452 DA, (soit un plus de 7 530 DA à compter du 1er janvier 2008 et un plus de 10 905 DA à compter du 1er mars 2010). Les enseignants percevront des rappels cumulés issus de l’effet rétroactif de l’application du nouveau régime indemnitaire allant de 225 524 DA pour le maître d’école primaire à 283 530 DA pour le professeur d’enseignement secondaire. Ce cumul atteindra 247 858 DA pour le professeur d’enseignement fondamental et 277 290 DA pour le professeur d’enseignement moyen. (Liberté-26.04.2010.)
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* Quel est le salaire maximum garanti ?
Bonne nouvelle : le salaire minimum vient de passer à 15 000 DA, même si c’est toujours moins que le Maroc (150 euros, soit 18 000 DA) ou juste un peu moins que la Tunisie (130 euros, soit 15 600 DA). Mais maintenant que c’est fait et sans tomber dans l’égalitarisme primaire, on peut se poser la question à propos du salaire maximal. Quel est-il ? Combien touche un importateur de médicaments, un commissionnaire en pétrole, un acheteur d’armes pour le compte du ministère de la Défense, le comptable personnel ou le chauffeur du PDG de Sonatrach ? Combien peut-on gagner au maximum en Algérie ? Pour un citoyen ordinaire peu à l’aise avec les chiffres, on peut gagner 1 milliard de dollars sur un simple coup de téléphone.
Pour Ahmed Ouyahia, bien placé pour le savoir, on peut gagner des milliards de dollars juste en faisant parler les gens, ce qui explique qu’il veut que Djezzy paye d’abord ses impôts avant de continuer à s’enrichir. Pour un économiste bien au courant de l’ampleur du marché informel, on peut gagner 3 milliards de dollars par an, soit la commission sur la facture d’importation globale du pays. En dessous de table, bien sûr, puisque paradoxalement, la seule personne qui ne sait pas qui gagne le plus d’argent est le directeur des impôts parce que les gros bénéfices ne sont pas déclarés.
Mais réellement, qui a le plus haut salaire en Algérie ? Un homme d’affaires, mais lequel ? Mehri, Kouninef, Rebrab ? La brigade financière du DRS le sait-elle ? On ne sait pas. On se rappelle juste que Khalifa avait failli devenir le plus riche et c’est certainement l’erreur qu’il a dû commettre, dans un pays où il faut gagner de l’argent sans le déclarer et afficher des signes extérieurs de richesse sans jamais avouer l’origine de sa fortune. Aujourd’hui, l’ex-milliardaire en est réduit à se payer l’avocat le plus cher de Londres. Ce qui n’est déjà pas mal. (05.12.2009.)
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Ce que viennent d’endurer les enseignants de l’éducation nationale me rappelle la situation vécue par les enseignants du supérieur au moment des augmentations de 1996 sous la tutelle du toujours inamovible ministre lorsque leurs salaires étaient placardés partout dans les unes des journaux de la presse écrite comme les célèbres «Wanted» du Far-West américain.
On faisait beaucoup plus dans le sensationnel et le tapage médiatique que sur la résolution des problèmes posés. Plus de quatorze années se sont écoulées sans que cette revendication essentielle des enseignants universitaires ne puisse encore trouver des oreilles attentives au sein des pouvoir publics pour une clôture définitive de ce dossier. Les enseignants du supérieur n’ont cessé de se battre jusqu’à nos jours pour aspirer à une vie décente. Les plus déterminés sont aux portes de la retraire s’ils n’ont pas encore quitté la baraque pour d’autres cieux.
Comme quoi, c’est la même politique assidue qui sévit depuis des années. L’ère de faire du neuf avec du vieux a fait ses catastrophiques preuves. Ainsi, les salaires de la misère des délabrés enseignants sont étalés sur la scène publique comme ceux de vulgaires voleurs attrapés la main dans le sac. On dirait des salaires de la « Djifa », de l’illicite. Ce qui révolte le plus, ce sont ces chiffres virtuels en deçà de la vérité, loin de la réalité comme viennent de l’annoncer les syndicats du secteur de l’éducation nationale. La prime du rendement, qui d’habitude est perçue tous les six mois, semble cette fois-ci incluse soigneusement dans le salaire.
On veut ainsi naviguer continuellement dans les eaux troubles. En tant que responsable du secteur de notre éducation nationale, le ministère aurait dû au moins inviter ces syndicats à une réunion ne serait-ce qu’informelle pour leur dévoiler les chiffres dans leurs moindres détails, les analyser ensemble, les discuter avant de les transmettre à la base. N’ont-ils pas travaillé depuis longtemps sur ce dossier pour être marginalisés à la dernière minute de cette façon indigne, en voulant les livrer soi-disant à la vindicte populaire ? Je crains pour celui qui sème le vent ne va croiser sur son chemin que la tempête.
Cette façon lamentable de communiquer est en train de produire un effet contraire. La preuve, mon fils vient d’être renvoyé de leurs écoles en ce matin du mercredi à cause d’une grève annoncée qui débute. La seule vue de l’enseignant du primaire me donne un aperçu rapide de la situation alarmante de ses collègues. Qu’il vente ou qu’il pleuve, ils s’habillent indéfiniment de la même façon avec les mêmes vêtements, usés et décolorés par le temps. C’est leur dignité qui leur défend d’invoquer leur pénible état. Ils feintent de paraître à l’abri mais l’intérieur brûle à petits feux. Pire, il y a ceux qui font leur boulot dans des extrêmes situations, lointaines en errant de douars en douars.
Les enseignants constituent, à l’instar de la santé publique, la colonne vertébrale de la fonction publique de pays. Le ministère devait être en principe tranquillisé d’avoir en face de lui des syndicats qui défendent avec acharnement l’un des acquis de l’Algérie indépendante qu’elle l’école. On sent qu’ils représentent qu’un fardeau de plus sur les épaules du ministère, ressemblant inlassablement à des adversaires qu’à des partenaires sociaux servant toujours d’alibis.
Un syndicat n’est pas qu’un synonyme de grèves comme on le laisse entendre et en tentant de le faire croire par tous les moyens. C’est aussi une force de propositions et de réflexions. Je ne pense pas un instant que l’on fasse grève pour le plaisir. A mon modeste avis, c’est le dernier moyen auquel adhèrent les enseignants lorsque les voies du dialogue sont obstruées.
A ma connaissance, ces enseignants disposent de syndicats qui les représentent et qui se battent sur la scène syndicale à la recherche d’une digne reconnaissance sociale dans leur pays, pas uniquement salariale, pour pouvoir mener à bien la mission à laquelle ils sont appelés et qu’ils ont choisie par amour à la profession.
Ce que gagne un enseignant du secondaire ou un enseignant universitaire pendant un mois est engrangé en quelques fractions de secondes par ceux qui vivent sous les mamelles de maman la république ou sous la tutelle de l’informel. Les scandales sont légendaires et noircissent tous les jours notre mémoire collective.
Est-ce que l’affichage des seuls salaires des enseignants peut prouver quelque chose de palpable si nous ne pouvons pas les comparer, point par point, à d’autres rétributions. Ils n’ont aucune valeur pécuniaire s’ils ne sont pas étalonnés convenablement à des repères bien définis (missions, diplômes, responsabilités,…). Est-ce qu’une étude, sérieuse et officielle, a un jour éclairé nos lanternes sur les non-dits sur ce gros dossier ? Le salaire d’un enseignant ne veut absolument rien signifier si nous ne le soumettons pas d’abord aux normes internationales pour un pays qui se veut être à l’avant-garde des pays du tiers monde ou en voie de développement lorsque cela arrange ses promoteurs. A quoi sert alors un SNMG s’il ne sert pas d’indicateur à nos salaires ? On ne peut pas résoudre un malaise à la va-vite en le substituant à un autre plus grave, dans la précipitation pour réparer une injustice des salaires qui n’a que trop duré. Un enseignant, tel qu’on avait connu à notre époque d’écolier, était quelqu’un de très respectable dans la société. Il avait un statut social des plus enviables, toujours bien tenu, bien habillé et cravaté.
Entre un enseignant d’hier et d’aujourd’hui, un grand fossé s’est davantage creusé par la faute d’une politique salariale indécente qui n’a fait qu’appauvrir financièrement et intellectuellement les enseignants laminés par tant d’années de galère. Un seul achat vestimentaire, un simple pantalon pour ne pas dire un costume, et voilà que le budget mensuel est percé de partout.
Plus des 75% du salaire, voire la totalité, sont engloutis dans le budget alimentaire. Même les lentilles et les pois cassés, accessibles aux petites bourses il n’y a pas si longtemps, ne peuvent plus subvenir aux besoins alimentaires du nécessiteux enseignant. Evoquer les protides devant lui, relève du miracle. Lui parler de fruits, cela le fait transposer dans le monde imaginaire. Les prix sont en constante évolution, cause d’une inflation non maitrisable. Le décret régissant l’évolution la valeur du point indiciaire n’a pas encore vu le jour alors que depuis septembre 2007, date de la promulgation du la grille des salaires des fonctionnaires. Les 45 dinars de l’époque ne sont plus les 45 dinars de février 2010. Deux années et demie se sont éteintes, sans que cela bouge nonobstant le prix du sucre qui a connu les plus sauts dévastateurs vertigineux.
Paradoxalement, tout le monde constate que le niveau scolaire de nos enfants s’est dégringolé de manière inquiétante. Il est naturellement proportionnel aux salaires des éducateurs. Plus ces derniers sont bien dans leur peau, plus nos enfants sont en meilleures conditions.
Là où le bât blesse, c’est le « deux poids, deux mesures » affiché par le représentant des pouvoirs publics à l’éducation nationale. Les Algériens, du chômeur en passant par le smicard jusqu’au sommet de la hiérarchie, auraient été enchantés de découvrir le salaire de tous.
De l’entrepreneur qui ne sait lire ni écrire mais auquel le monde des affaires juteuses et douteuses lui sont grandement ouvertes par miracle de la corruption et des connaissances jusqu’au responsable dont la charge est une véritable sinécure. S’il existe un sacré chez nous, ce sont bien les salaires dissimulés, acquis et non divulgués qui peuvent heurter le commun des citoyens. N’en parlons pas des à-côtés tels que les voitures à la disposition de madame et des petits, l’essence à gogo, la villa gratos, les voyages et les vacances aux frais de la princesse, les hôtels chics, les salons VIP, etc.… Comme nous le constatons fort malheureusement, il subsiste dans ce pays un réel déficit de la politique salariale. Ce qu’est licite pour les uns, est banni pour les autres. Nous nous rappelons toujours du mois d’octobre 2008 lors des fameuses augmentations des indemnités des parlementaires, aucune institution n’avait daigné envoyer officiellement les fiches de paie de nos députés aux médias. Comme quoi, il y a les salaires qui sont publics et les salaires qui resteront à jamais tabous. (Q.d’O.25.02.2010.)
par Mohammed Beghdad (*) Universitaire et syndicaliste
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***Le salaire, première source d’insatisfaction au travail.
Seuls 3% des salariés estiment juste la rémunération qu’ils perçoivent, révèle une étude de l’Insee publiée ce mardi.
Les motifs de mécontentement des salariés ne se situent peut-être pas là où l’on croit. Quand les risques psycho-sociaux occupent le devant de la scène médiatique, c’est en réalité le salaire qui reste la première source d’insatisfaction au travail, loin devant la stabilité de l’emploi, les conditions ou le temps de travail, selon une étude de l’Insee publiée ce mardi matin (08.12.09.).
En moyenne, les salariés évaluent l’écart entre leur salaire et celui qu’ils jugeraient «normal» d’obtenir à plus de 330 euros. Si cet écart est d’autant plus important que le salaire perçu est faible, il varie très peu en fonction de l’âge ou du sexe. L’augmentation de salaire estimée juste par les femmes est ainsi proche de celle envisagée par les hommes (elle est même légèrement supérieure chez les hommes)… alors même qu’elles sont moins bien payées qu’eux à fonction identique. Indice que les femmes ont peut-être intériorisé l’écart de salaire. Autre constatation révélatrice: à salaire égal, les enfants de cadres jugent le salaire qu’ils méritent légèrement supérieur à celui envisagé par les enfants d’ouvriers.
Alors que la moitié des entreprises envisagent de baisser le budget des hausses salariales, le niveau d’étude et l’expérience sont souvent considérés comme n’étant pas suffisamment récompensés. Un tiers des personnes interrogées jugent ainsi leur rémunération faible au regard des diplômes qu’ils possèdent, et ce de façon d’autant plus marquée qu’ils sont plus diplômés. Conséquence de la faible progression salariale en France, la non-reconnaissance de l’expérience est une insatisfaction partagée par tous, quelque soit le niveau d’expérience. Un sentiment peu enclin à être modifié, compte tenu de la prudence actuelle des politiques salariales.(Le Figaro-08.12.09.)
***Salaires ou profits : la contradiction explose
Aujourd’hui, dans l’Humanité, analyse des résultats des principaux groupes financiers et industriels du CAC 40, en regard des revendications salariales du monde du travail.
L’Insee annonce un fort redressement du taux de marge des entreprises en 2010, au détriment des salaires.
Dans sa note de conjoncture de décembre dernier, l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) note qu’au premier semestre 2010 le taux de marge des entreprises, c’est-à-dire la part des profits dans la valeur ajoutée des entreprises non financières, dans la richesse qu’elles créent, progresserait de nouveau : « au deuxième trimestre, il serait supérieur de 1,4 point à son niveau de la fin 2009 ». Ce redressement s’expliquerait à la fois par les gains de productivité obtenus grâce aux suppressions d’emplois effectuées, et par la suppression de la taxe professionnelle « qui soutiendrait à hauteur de 0,8 point le taux de marge ».
Que s’est-il passé au cœur de la récession, à la fin 2008 et en 2009 ? Les entreprises, confrontées à la baisse d’activité, ont certes engagé rapidement des procédures de réduction de leurs effectifs mais celles-ci n’ont pu aboutir qu’un peu plus tard. De ce fait, en 2008, la part des profits dans la valeur ajoutée s’est effritée avant de se redresser une fois les licenciements réalisés.
Á l’inverse donc, début 2010, selon l’Institut, la part des salaires reculerait, le chômage et la hausse des prix exerçant une pression à la baisse. La part des profits approcherait ainsi l’un des plus-haut historiques, celui de l’année 1998. 412 000 emplois ont été supprimés en 2009 dans le secteur marchand, ceci expliquant cela. Pour 2010, l’Institut estime que l’emploi dans les secteurs marchands devrait diminuer à nouveau de 126 000 postes au premier semestre. (L’Humanité-20.02.2010.)
***7,8 milliards de profits
Et la crise dans tout cela ? Sans doute est-elle trop grave pour qu’on la fasse partager par tous.
« En France aujourd’hui, quand il y a une grève, personne ne s’en aperçoit. » Cette phrase de Nicolas Sarkozy avait fait rire l’aréopage de dirigeants européens invité à fêter l’entrée en fonction du « président de l’Europe », ainsi que s’était lui-même un peu naïvement proclamé le président de la République au printemps 2008. C’était l’époque de la forfanterie, des propos de comptoir érigés en philosophie politique, des bras d’honneur adressés aux syndicats, sur le registre : « Faites grève tout le monde s’en fout… »
Moins de deux ans plus tard, le ton a changé, non point que le monde du travail jouisse de plus de considération et de respect de la part du chef de l’État. Mais le gouvernement ne peut ignorer les conséquences prévisibles de la décision du groupe Total de fermer l’une des six raffineries, qui soulève l’indignation des travailleurs du site, qui se battent avec la dernière énergie pour sauver l’activité pétrolière en Flandre. La solidarité ouvrière fonctionne à plein régime depuis la Provence (La Mède) à la région lyonnaise (Feyzin), de la Normandie (Gonfreville) aux Pays de Loire (Donges) et à l’Île-de-France (Grand-Puits.). Toute la géographie pétrolière est soulevée par une même colère, une même détermination. Les petites manœuvres visant à opposer l’ouvrier qui conduit sa voiture à l’ouvrier qui produit le carburant ont toutes les chances de faire flop. Chacun sait très bien que les invocations utilisées pour justifier la fermeture d’un site industriel ne manqueront d’être répétées quasiment au mot près pour les autres secteurs. En période de crise économique, avec quels arguments peut-on sérieusement soutenir que l’on doive en rajouter sur les hécatombes sociales et industrielles en jetant des centaines de salariés dans les files d’attente de Pôle emploi, en dévitalisant encore le Nord-Pas-de-Calais, déjà si éprouvé par les restructurations-destructions et les délocalisations dans les pays low cost ?
Total perd-il de l’argent ? Le groupe a enregistré « seulement » 7,8 milliards d’euros de profits en 2009. C’est vrai que si l’on agite, comme le fait M. de Margerie, le record de 2008 qui culminait à 13,8 milliards, on en viendra à partager les affres de l’angoisse de mesdames et messieurs les actionnaires…. Sauf que ces derniers touchent pour 2009 les mêmes dividendes que lors de l’année record précédente. Et la crise dans tout cela ? Sans doute est-elle trop grave pour qu’on la fasse partager par tous. Cela suffit déjà bien avec les salariés de Dunkerque ! Il faut au moins être communiste pour penser à faire payer les actionnaires pour préserver le potentiel industriel ! Voilà ce que l’on doit penser dans le petit monde de la tour de la Défense. Exagération ?
Á peine. Alors que les négociations se prolongeaient hier à Paris en l’absence notable de M. de Margerie, le député PCF Alain Bocquet, tête de liste du Front de gauche qui participait à un débat télévisé avec d’autres candidats aux régionales, était bien seul à défendre l’activité de raffinage, sur le site, le travail et la dignité des hommes. La politique n’est jamais loin. (L’Humanité-22.02.2010.)
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** Alger-(10.11.09.)-Les députés roulent sur l’or !!
Des documents officiels obtenus par Echorouk dévoilent que le président de l’Assemblée Populaire Nationale Abdelaziz Ziari perçoit un salaire mensuel de plus de 96 millions de centimes. Le parlement consacre par ailleurs plus de deux milliards et demi pour couvrir les consommations téléphoniques des députés sur le budget 2010.C’est la première fois de son histoire que la chambre basse du parlement publie, bien que dans un cadre restreint, le salaire mensuel du troisième homme de l’Etat. C’est dans le cadre du budget 2010 de l’Assemblée, approuvé la semaine dernière par la chambre, en attendant sa soumission au débat et à l’approbation les prochains jours au niveau de la commission finances et budget, parallèlement au projet de loi de finances. Le document qui détaille le salaire mensuel d’Abdelaziz Ziari indique que le décret relatif à la détermination du salaire du troisième homme de l’Etat n’est pas publié, mais en estime les points indiciaires à 24 864 points, ce qui donne un salaire de 5623 millions de centimes par an, soit 52 millions de centimes par mois. En y ajoutant les différentes primes, dont la prime de responsabilité, le salaire perçu par le président de l’APN passe à 96 millions de centimes par mois. Le salaire des députés est calculé sur la base de 15 505 points indiciaires, ce qui donne un salaire de 38,8 millions de centimes par mois, ajouté à une indemnité complémentaire de l’ordre de 7,7 millions de centimes.La part du lion du budget de l’APN est revenue à l’enveloppe consacrée au titre de couverture des salaires des députés avec 307,6 milliards de centimes alors que les 750 employés à l’Assemblée n’ont eu droit qu’à 90 milliards de centimes, sur le budget total excédant les 475 milliards de centimes.Les députés bénéficient d’autres avantages, dont la prime du logement équivalant à 6,5 millions de centimes par mois pour chaque député, la prime du panier de 2 millions de centimes par mois, en plus de billets d’avion sur les lignes intérieures ou internationales, selon les députés.Ce qui attire l’attention dans le document, c’est l’enveloppe de 5,2 milliards de centimes consacrée au titre du téléphone, ajoutée à la prime du véhicule. Le budget de l’Assemblée pour l’année prochaine prévoit 1,7 milliards de centimes au titre de missions à l’étranger, un milliard de centimes au titre de l’habillement, près de 3 milliards de centimes pour la participation à des rencontres internationales et 3 autres milliards de centimes au titre des conférences, expositions et activités culturelles.(Echorouk-10.11.09.)
salaires des chefs d’Etats et hauts responsables dans le monde.
– Aux États-Unis d’Amérique (régime présidentiel), la loi oblige chaque personne élue, à déclarer tous ses biens et propriétés, et tout citoyen américain peut donc, sur la base de la taxe figurant sur la déclaration d’impots, connaître le montant du salaire du président.. Ainsi, le droit américain, octroie au président de bénéficier de 640 hectares, d’une valeur comprise entre 1 et 5 millions de dollars, de bons de trésor d’une valeur de 3,11 millions d’euros, du droit d’exploitation d’une mine en propriété évaluée à 11.685 euros, et d’une surface boisée de la taille d’une forêt, d’une valeur de 467.417 euros, outre le salaire mensuel de plus de 45 mille dollars. (16.10.08)
* Dans la plupart des pays occidentaux, les salaires des présidents et des ministres, sont calculés sur la base des salaires les plus élevés octroyés aux juges. En Australie, (régime parlementaire) le salaire d’un ministre au gouvernement, est calaculé sur la base de ce que touche le membre du Parlement, alors que le Premier ministre reçoit l’équivalent de 160 % de ce que perçoit le parlementaaire.
Au Canada, la fixation de la rémunération des responsables élus, est déterminée par les citoyens depuis 2001, sur la base des salaires dans le secteur privé. Dans le Royaume de Norvège (Europe du Nord) les dépenses du Roi et de la Reine, effectuées par le Trésor, peuvent atteindre sept millions et 770 milles couronnes (environ 10 milliards de centimes). Au Japon, les dépenses annuelles de la famille impériale, peuvent atteindre 324 millions de yens. (soit l’équivalent de22,6 milliards de centimes).
* Par contre, les normes caractérisant les salaires des présidents et des hauts fonctionnaires des pays du tiers monde et les pays en développement demeurent vagues, malgrès que ces pays aient ajouté une touche de démocratie, et promulgué des lois, obligeant les responsables à déclarer leurs biens, mais la transparence reste absente, selon la règle de la logique : « Je suis l’État et l’État, c’est moi. »
** En Algérie,combien perçoit par mois, le Président de la République Abdelaziz Bouteflika? Avant les récentes augmentations dans les salaires des ministres et du Premier ministre et les Hauts responsables de l’État, le Président de la République avait un salaire de 26 millions de centimes net, sans tenir compte des primes pour un montant de plus de 40 millions par mois, ainsi que 700 euros par jour pour la représentation de l’Etat à l’extérieur.. ce qui représente représentés l’équivalent de 252 milles euros par an (2,52 milliards de centimes). Toutefois, après les récentes hausses des salaires, la rémunération nette du Président de la République, peut atteindre 57 millions de centimes par mois, sans tenir compte des diverses allocations et subventions représentent l’État à l’extérieur.
* Le salaire du président algérien apparait minime, en comparaison avec celui du premier homme du Royaume marocain, le Roi Mohammed VI, dont le montant mensuel du salaire( selon l’hebdomadaire marocain »Tel Quel), s’élève à 36 milles euros(soit l’équivalent de 360 millions de centimes), mais ce chiffre reste uniquement pour la personne du roi, sans compter les salaires et les dépenses de la famille royale, estimés à 216 millions d’euros (soit l’équivalent de 2100 milliards de centimes) qui sont à la charge de la trésorerie marocaine, selon les données de 2004, sommes partagées par les frères et sœurs du roi, les princes, les princesses.
* Nicolas Sarkosy….19 331 € nets mensuel …
* George W.Bush….400 000 $ par an, soit environ 23 000 € par mois..
*Angela Merkel…23 000 € par mois
* Vladimir Poutine….4 500 € mensuels
* José Luis Zapatero…. 7 600 € par mois..
* Gordon Brown..22 000 € par mois
* Tarja Halonen, (présidente finlandaise), bénéficie d’un revenu mensuel de 10 500 €, fixé par le Parlement, plus 171 000 € par an pour ses frais de représentation.
*Mohammed VI ….35 000 € par mois..d’autres dépenses du roi du Maroc sont aussi prises en charge par l’Etat : du personnel du palais royal (plus d’un millier de salariés) aux pensions versées à sa famille en passant par la nourriture de ses chevaux et jusqu’à la générosité du monarque, qui entre dans la case « subventions » du budget marocain. Le budget global de la monarchie dépasserait les 200 millions d’euros.
Le plus haut salaire au niveau mondial, c’est pour le roi saoudien
2 millions de dollars par mois
Le professeur Herman Mathewguss, professeur d’économie à l’Université de Bruxelles et auteur de la première étude sur les salaires des rois et des présidents du monde, a conclu que « le roi d’Arabie saoudite propriétaire des
plus grandes richesses du monde sachant qu’il bénéficie d’énormes allocations pouvant atteindre un milliard de dollars, gagne par mois prés de 2 millions de dollars. Le roi saoudien est suivi par l’émir du Qatar qui jouit du deuxième plus haut salaire au monde suivi alors que le monarque espagnol Juan Carlos gagne 175 000 euros par an, ce qui est inférieur aux salaires des rois de l’Europe » selon la chaîne satellitaire iranienne arabophone alAlam.
Selon l’agence d’information aljazira alarabya , cité par alAlam, l’étude de l’Université internationale de Bruxelles sur les salaires et les biens des rois et des présidents du monde, a souligné que « le salaire du roi de Norvège est le
plus élevé en Europe, avec un million et 200 mille euros par an, alors que le roi des Pays-Bas reçoit 829 000 euros par an suivi par le duc de Luxembourg avec 645 000 euros ».
L’étude a révélé que « parmi les présidents qui reçoivent les moindres salaires figurent le président égyptien Mohamed Morsi à la tête de la liste ».
Le président des États-Unis Barack Obama reçoit chaque année l’équivalent de 355 milliers d’euros, tandis que la chancelière allemande reçoit 277 000 euros par an et le président français 273 000 euros ».*
Source: Médias+Al Manar-09-05-2013
* le salaire mensuel d’un député (Algérie)… Plus de 30 millions de centimes à partir de décembre prochain, soit environ le triple du salaire actuel.. Les pauvres députés estiment qu’ils sont mal payés.. et ils ont le privilège de fixer eux-mêmes leurs salaires. les veinards !
- un médecin spécialiste dans le service public…moins de 7 millions de cts- (la différence est énorme)..après plus de 20 ans d’études, il faudrait attendre encore 15 ans pour prétendre à une petite augmentation… Et l’on ne comprend pas pourquoi, ils vont chercher une situation ailleurs.
- un professeur d’enseignement.. moins de 4 millions de cts.
- un ingénieur… moins de 4 millions de cts..( à Sonatrach, c’est à peu près le double).
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* Ségrégation dans les salaires..-Des chiffres officiels émanant de la banque d’Algérie révèlent que les entreprises étrangères opérant en Algérie ont réussi à réaliser d’importantes marges de bénéfice grâce aux maigres salaires attribués aux algériens par rapport à ceux versés à leurs homologues dans leurs pays d’origine. Et cela, à cause de l’écart important dans le prix local du dinar par rapport aux principales monnaies étragères, comme l’euro ou le dollar. Le gouvernement sait bien que le dinar faible permet aux entreprises étrangères de transférer d’importantes sommes d’argent, en profitant de l’actuelle politique salariale qui est très faible par rapport aux salaires appliquées en Europe et en Amérique, et même dans les pays voisins.Ainsi, les faibles coùt de production en Algérie permettent à ces entreprises de faire d’importantes marges de bénéfice qui ont atteint 60% dans certains secteurs, contre 7 % seulement en Europe , ce qui explique le transfert de sommes imaginaires vers l’étranger. Des ingénieurs algériens travaillant dans ces entreprises, perçoivent des salaires mensuels qui n’excèdent pas les 700 euros tandis que les ingénieurs étrangers sont payés à des salaires allant de 8 000 à 25 000 euros, en plus d’une prime quotidienne de l’ordre de 6000 dinars.. et d’autres commodités encore…! (14.09.08)
* France - le salaire médian annuel d’un cadre se situe à 45 000 euros aujourd’hui – la moitié des cadres gagne plus, l’autre moins – et le salaire moyen est à 51 000 euros. le salaire fixe médian à l’embauche, qui atteignait 33 000 euros en 2007, partant de 28 000 pour les jeunes diplômés avec un an d’expérience à 40 000 pour ceux ayant dix ans d’expérience. Quant au salaire moyen, il est de 2 000 euros supérieur au médian, tiré vers le haut par les 10 % des salaires les plus élevés à l’embauche (au-delà de 50 000 euros). (22.10.08)
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- * Le salaire mensuelle minimum en Egypte a été fixé en 1978 à 35 livres égyptiennes, alors qu’aujourd’hui, le prix d’un kilo de viande a atteint 40 livres. Les salaires restent bien en deça du coùt de la vie.
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