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**Les salaires en Algérie, parmi les plus bas à travers le monde

*entre 160 euros et 260 euros par mois

*****une misère !!!  ******

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Selon une étude du Snapap

73 000 DA : minimum vital pour une famille

*on est loin du compte !

*****Le pouvoir d’achat des ménages s’est nettement dégradé. L’augmentation des prix des produits due à l’inflation ne permet pas aux salariés de subvenir décemment à leurs besoins.

Pour faire face à cette situation, le travailleur algérien devrait percevoir un salaire minimum vital de 73 000 DA par mois pour une famille constituée de 5 personnes. Le chiffre est avancé par le Syndicat national autonome des personnels de l’administration publique (Snapap) sur la base d’une étude réalisée en avril dernier.

«Notre simulation réalisée par un collectif de syndicalistes répartis à travers 30 wilayas démontre que le salaire minimum vital que devrait toucher un fonctionnaire est de 73 000 DA.

La commission nationale du Snapap qui a collecté les données n’a pas voulu exagérer ce montant calculé sur la base d’une famille de 5 membres, et des dépenses réduites au strict minimum, comme par exemple un poulet par mois», signale Abdelkader Fatmi, membre de la Confédération générale autonome des travailleurs en Algérie (CGATA/Snapap), chargé de la question des salaires. L’étude, dont El Watan détient une copie, précise que les dépenses réservées au logement (location) exigent la plus grande part du salaire (près de 35%), suit l’alimentation (30%). La part réservée à l’habillement est estimée à plus de 8%, alors que celle pour la santé est à près de 7%.

Selon l’étude, la différence entre le montant du SNMG qui est de 18 000 DA et le montant nécessaire calculé pour répondre à des besoins basiques (73 000 DA) laisse deviner qu’un grand nombre de familles vivent dans le dénuement. Ces familles «se débrouillent en s’appuyant sur la solidarité (familles nombreuses occupant le même logement), et ce, en réduisant au strict minimum leurs besoins (nutrition, santé, habillement, scolarité), sans prendre en compte le logement et les loisirs», lit-on dans l’étude.

Dégradation en vue

Membre du Snapap, Nabil Ferguenis constate que les dépenses des ménages sont très importantes et ne leur permettent pas de bénéficier de loisirs. «Les soins médicaux coûtent cher. Les examens sont à des prix prohibitifs et ne sont pas pris en charge par la Sécurité sociale. Un scanner coûte jusqu’à 15 000 DA. Avec la consultation spécialisée et la batterie d’analyses médicales prescrites, c’est
25 000 DA au minimum non remboursés. Et pour la carte Chifa, l’ordonnance ne doit pas dépasser les 3000 DA et certains médicaments ne sont pas remboursés.

Donc, j’estime qu’il faut au bas mot un revenu global de 80 000 à 90 000 DA minimum pour qu’un couple, avec 3 enfants, arrive à bien se nourrir et habiller les enfants et leur assurer une prise en charge correcte.» Selon le syndicat, cette situation catastrophique «va en s’aggravant» vu les différentes lois de finances (2016 et 2017) adoptées pour «faire payer à la population l’absence d’une réelle politique économique au service de cette même population».

«Il faut comprendre cela comme une violence sociale continuelle et quotidienne qui est imposée aux travailleurs et à leurs familles. Cette violence est intériorisée dans le silence et la douleur. Mais cette violence émerge parfois lorsque la colère déborde, et c’est à ce moment-là que les idéologues de ce régime interviennent pour dire que cela est dû au manque d’éducation, à l’incivisme, etc.», insiste-il.

L’étude, distribuée aux adhérents, indique que «malgré les promesses répétées, le SNMG reste fortement encadré et limité». «Nous devons cibler l’essentiel, c’est-à-dire revoir la grille de salaire et la valeur du point indiciaire, comme nous devons exiger de participer au Conseil national de la fiscalité qui est alimentée par les travailleurs à qui il est interdit de savoir où va cet argent. Nous devons apprendre à raisonner en termes de pouvoir d’achat et de coût de la vie et nous avons le droit de revendiquer une vie décente pour nous et nos enfants», poursuit-on. *Nadir Iddir / el watan / dimanche 14 mai 2017

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*Le revenu net moyen dépasse 2.200 euros par personne et par mois 

*un chômeur en Finlande touche 560 euros par mois

*****soit l’équivalent de 110.000 dinars par mois

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* une première au niveau national en Europe

*la Finlande teste le revenu universel

*Pendant deux ans, 2.000 chômeurs sélectionnés toucheront ainsi la somme de 560 euros par mois, et ce quelle que soient leurs autres rentrées d’argent. Depuis le 1er janvier 2017, la Finlande s’essaye à l’allocation universelle Pendant deux ans, 2000 chômeurs vont ainsi recevoir un revenu de base mensuel de 560 euros. C’est le pays est le premier en Europe à tester la mesure au niveau national.

La Finlande teste depuis le 1er janvier les vertus du revenu de base, également appelé « allocation universelle », une première au niveau national en Europe. Pendant deux ans, 2.000 chômeurs sélectionnés toucheront ainsi la somme de 560 euros par mois, et ce quelle que soient leurs autres rentrées d’argent. En 2017 et 2018, l’État finlandais comparera la trajectoire de ces 2000 chômeurs âgés de 25 à 58 ans, choisis au hasard et contraints de participer à l’expérience, avec celle d’un « groupe-test » de chômeurs touchant environ ce même montant en prestations sociales « classiques ». L’objectif est simple: savoir si les chômeurs recevant le revenu de base seront plus motivés à trouver un emploi ou à créer une entreprise sachant qu’ils garderont dans ce cas leur revenu de base. Le projet faisait partie des promesses électorales du Premier ministre centriste Juha Sipilä, en fonction depuis mai 2015. Le gouvernement espère ainsi « promouvoir l’emploi » et « réduire la bureaucratie et simplifier le système complexe des aides sociales ». Ancien homme d’affaires à la tête d’un gouvernement de centre-droit pro-austérité, Juha Sipilä est convaincu qu’il inciterait les Finlandais à être plus entreprenants et mobiles, et que la réforme répond aux évolutions du marché du travail, plus instable.  L’opposition a estimé que le test était d’ampleur trop limitée, dans un pays de 5,5 millions d’habitants, pour livrer des enseignements décisifs. Sans compter qu’une allocation de 560 euros ne permet de vivre que très chichement en Finlande, où le revenu net disponible moyen dépasse 2.200 euros par personne et par mois selon l’OCDE.**samedi 05 janvier 2017 –Christophe Da Silva (avec AFP) 

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*Le revenu universel, une solution au casse-tête des subventions en Algérie ?

L’idée est simple et de plus en plus en vogue : distribuer un revenu de base à tous les citoyens qu’ils soient adultes ou mineurs afin de garantir un minimum vital à tous. Ce schéma remplacerait le système actuel complexe d’aides (allocations, aides et autres). Il remplacerait aussi le système de subventions aux produits de première nécessité qui, aujourd’hui, n’encourage pas la production nationale en subventionnant massivement des importations (essentiellement de lait et de blé) ainsi que des ressources non  renouvelables (l’énergie et l’eau). Pour l’énergie et l’eau, le système actuel, ne permet pas le développement des grandes compagnies nationales, comme Sonelgaz et l’Algérienne des Eaux (ADE) car il force les prix à des niveaux trop bas et le recours à l’endettement subventionné par les banques publiques n’est pas une solution pérenne à ce déséquilibre et induit des risques pour notre système financier. Un simple revenu universel serait-il la solution à toutes ces distorsions ? Un moyen d’assurer une redistribution équitable et exhaustive de la richesse en évitant les erreurs inévitables et la fraude potentielle liées au ciblage ? Un moyen de ne pas oublier les femmes, rétribuant ainsi justement un travail essentiel qui n’a jamais fait l’objet de rétribution : élever la prochaine génération d’Algériens ? Un moyen de tenir compte de la taille des familles en n’oubliant pas les enfants ? Un moyen de protéger les personnes âgées, assurant ainsi un minimum de retraite pour toutes les personnes âgées, dont le besoin de prise en charge ira en grandissant (en 2030, 14% de la population aura plus de 60 ans) ? L’idée de ce revenu universel est née du dilemme auquel font face les économies modernes mais aussi bientôt les pays émergents qui font le saut de la désindustrialisation précoce, passant de la case agricole à la case service sans avoir développé la productivité via l’industrie du fait notamment du progrès technologique qui fait que l’industrie est de plus en plus automatisée et robotisée et de moins en moins créatrice d’emplois. L’industrie représente 5% du PIB algérien, et même si cette part croît en investissant dans les filières pertinentes, elle ne sera pas nécessairement pourvoyeuse d’emplois : soit l’industrie sera à fort contenu capitaliste (comme la pétrochimie) soit elle sera manufacturière et robotisée. Le dilemme de la création massive d’emplois est aussi d’actualité pour l’Algérie tout comme l’est le problème de la désindustrialisation précoce pour les pays émergents (l’industrie créant moins d’emplois, ce sont aujourd’hui les services qui drainent le gros de l’emploi). Par ailleurs, les mutations de notre économie prendront du temps : la promotion de l’employabilité notamment des jeunes exigera de gros efforts d’accompagnement et de formation que la disponibilité d’un revenu universel rendra plus aisé. L’inefficacité et les gaspillages de notre modèle social actuel basé des subventions “universelles” tous azimuts et la difficulté, depuis plusieurs années, à lancer ne serait-ce qu’un pilote pour les subventions ciblées plaident pour une solution innovante qui sorte notre pays de l’impasse dans laquelle il se trouve. Par ailleurs, ce système part du principe que tout citoyen peut se rendre utile à sa communauté. Chacun d’entre nous s’occupant des membres de sa famille ou de son entourage via des actions bénévoles. Aussi rendre le bénévolat possible et attractif permettrait de débloquer tout un pan de services non rendus aujourd’hui et que nos concitoyens pourraient exercer pour se rendre utile et se réaliser socialement. Qu’il s’agisse de s’occuper de personnes âgées, de l’organisation ou l’animation de son quartier ou de structurer une démocratie participative au niveau de sa localité, par exemple. L’avantage de cette formule réside dans sa simplicité mais elle n’est pas sans écueils. L’un de ces écueils vient du taux insuffisant de bancarisation de la population algérienne, à moins de 50%, empêche ce système d’atteindre toute la population. Néanmoins la mise en œuvre de ce “Revenu universel” peut constituer un levier pour la bancarisation. Ainsi, par exemple, une des conditions à la perception de ce revenu pourrait être la détention d’un compte bancaire. Un autre écueil réside dans la détermination du montant optimal qui garantit à la fois un minimum vital à tous et qui ne contient pas de risque inflationniste trop important. En effet, à production constante, distribuer du revenu supplémentaire augmente le revenu de la population et par conséquent sa demande et les prix des produits. Cependant, les analyses préliminaires de ce nouveau système -aussi bien théoriques que tirées d’expériences pilotes- montrent que le risque inflationniste n’est pas avéré. Nous nous garderons de nous prononcer définitivement sur ce sujet, mais quelques éléments peuvent commencer à nous éclairer. En effet, pour une partie de la population, ce revenu viendrait se substituer aux subventions et aides ciblées. Il servirait à acquérir des produits aux prix libres et non administrés. Il suffira d’ajuster le montant du revenu universel pour compenser toute inflation naturelle. Une telle libéralisation des prix sera une incitation forte à produire compte tenu de l’attrait de revenus supérieurs pour les producteurs et par conséquent stimulera la production nationale. Pour la partie la plus pauvre de la population, ce nouveau revenu pourrait stimuler une nouvelle gamme de produits à bas prix pour répondre à une nouvelle catégorie de demande solvable et durable mais à petit budget. On peut penser à des meubles pas chers en kit produits localement avec des produits locaux comme la palme de dattier par exemple. Pour les catégories les plus aisées, un impôt progressif pourra lisser le surplus de revenu induit par ce revenu universel et par définition leur sera également attribué. Ce lissage du revenu via les impôts est plus simple et plus précis et évite de gaspiller le budget de l’État dans des subventions aux carburants ou à l’eau qui serviraient à des biens de luxe. Quelques simulations préliminaires, en utilisant le montant des subventions alimentaires, au logement et énergétique, ont permis de situer ce revenu autour de 7 500 DA par habitant et par mois (en faisant l’hypothèse que ce revenu concernerait les plus de 15 ans), ce qui pourrait réduire l’incitation à arrêter les études à cet âge, et que les revenus élevés ne seraient pas concernés par ce revenu universel qui sera écrémé via une taxation progressive). Il n’est pas encore certain que cette solution soit la panacée mais elle mérite que nos économistes et notre gouvernement se penche dessus. Un pilote en la matière serait le bienvenu, et pourquoi ne pas mettre l’Algérie à l’avant-garde de l’innovation économique et sociale ? Et si nous commencions à adopter une approche humble et innovante qui consiste à tester les politiques publiques avant de les généraliser ? À bon entendeur…*Nabni / contribution parue dans Liberté / jeudi 30 mars 2017

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*de grands écarts entre les privilégiés et les laissés pour-compte

 le salaire moyen net mensuel en Algérie (hors secteurs agriculture et administration) a évolué de 4,8% durant l’année 2014 pour s’établir à 37.800 DA (contre 36.104 DA en 2013), selon les dernières statistiques de l’Office national des statistiques (ONS) rapportées par l’APS.

*que peut-on faire avec de tels salaires face aux prix qui augmentent constamment

*** le salaire moyen mensuel net a été de 52.700 DA dans le secteur public et de 31.000 DA dans le secteur privé national en 2014.*ceci reste à vérifier Les plus importantes augmentations ont concerné les secteurs de la santé (14,6%), commerce et réparation (12,4%), les services (9%) et l’immobilier (7,2%). En revanche l’ONS a noté une «faible augmentation» dans les secteurs hôtels et restaurants (2,1%) et dans la section construction (2,5%). Deux indicateurs assez probants sur l’état du secteur du tourisme en Algérie. En effet la moyenne des salaires reste également faible dans les secteurs de l’immobilier et de la restauration avec un montant de 31.181 DA pour l’immobilier (29.092 DA en 2013) et 31.608 DA pour l’hôtellerie et restauration (30.948 DA en 2013). Les augmentations profitent aux cadres désignés pour leur allégeance et non pour leur compétence Autre observation, la hausse des salaires pour le secteur de la construction a profité surtout aux cadres (augmentation de 14,3%), comparativement aux agents de maîtrise (+6,6%) alors que le salaire moyen des agents d’exécution a progressé de 0,3% seulement. L’ONS a précisé que le salaire, qui correspond au montant effectivement perçu par le salarié, prend en compte le salaire de base, les primes et indemnités ainsi que les différentes retenues (IRG, sécurité sociale et retraite). Le salaire de base reste la principale composante de la rémunération brute totale à hauteur de 63%, alors que les primes et indemnités en représentent 37%, relève l’enquête.

on est mal payé dans le bâtiment 

** les pétroliers sont la catégorie professionnelle la mieux servie en terme de salaires. Le secteur des activités hydrocarbures est de loin le plus rémunérateur avec un niveau moyen de salaire qui s’élève à 98.000 DA, suivi par le secteur financier (banques et assurances) avec 57.800 DA. **A l’inverse, les salaires dans le secteur de la construction demeurent les plus faibles dans la structure salariale avec un montant mensuel moyen de 28.722 DA en 2014 contre 28.021 DA en 2013, selon les mêmes données.*c »est minable «Par qualification, les écarts des salaires sont, dans certains cas, assez élevés » souligne l’ONS. Ainsi, le salaire des agents d’exécution dans les activités liées aux hydrocarbures est de 68.700 DA, soit presque trois fois le salaire dans la section santé qui est de 23.400 DA, selon la même enquête. *** Il faut dire que la revalorisation qu’a connue le SNMG en janvier 2012 en passant de 15.000 DA à 18.000 DA ainsi que les augmentations salariales intervenues en 2010 et 2011 ont contribué à la hausse du salaire moyen de toutes les catégories. Aussi, la suppression de l’article 87bis va certainement se faire ressentir favorablement dans les fiche de paie des smicards. Mais cette « embellie » risque de ne plus se renouveler cette année voire l’année prochaine dans ce contexte grave marqué par la contraction drastique des recettes pétrolières et la dilapidation des ressources financières par une faune de prédateurs bien introduits dans le système…*médias-mardi  08/09/2015 | ********************  

Les Français ont de plus en plus de mal à joindre les deux bouts.

  ils estiment qu’il leur manque 464 euros par mois pour «vivre confortablement»

Illustration d'un achat en ligne

Ce n’est pas vraiment une surprise. Les Français ont de plus en plus de mal à joindre les deux bouts. Selon un sondage CSA pour le groupe de crédits Cofidis, ils estiment qu’il leur manque 464 euros par mois pour «vivre confortablement». Car la crise est passée par là. Premier effet, les Français sont désormais plus nombreux à voir leur compte en banque se retrouver «à découvert». Quelque 47% des sondés indiquent ainsi avoir été à découvert au moins une fois sur l’année écoulée, soit une hausse de 8 points par rapport à l’an dernier. Surtout, un Français sur cinq est dans ce cas de figure chaque mois. L’alimentaire sacrifié Alors que 63% des sondés assurent que leur pouvoir d’achat a baissé, les Français n’hésitent plus à sacrifier des postes de budget essentiels pour s’en sortir. 21% d’entre eux indiquent ainsi qu’ils font une croix sur certains produits alimentaires et 17% sur l’énergie pour joindre les deux bouts. Face à cette tendance lourde de la vie pauvre, le «système D» a, quant à lui, le vent en poupe. Toujours selon cette enquête, 68% des Français indiquent avoir déjà acheté un produit d’occasion sur Internet et même 21% expliquent qu’ils ont déjà fabriqué, eux-mêmes, leurs produits cosmétiques ou d’entretien. *20minutes.fr/ 15/09/2014

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* le salaire moyen net mensuel en Algérie a atteint les 36.104 DA, en 2013

  **moins de 240 euros: une misère

*Les hommes politiques qui applaudissent au système touchent entre 400.000 et 500.000 dinars.Plus des indemnités de toutes sortes et des privilèges. Sans rien rapporter au pays en contrepartie! Durant l’année 2013, le salaire moyen net mensuel en Algérie (hors secteurs agriculture et administration) a atteint en 2013 les 36.104 DA, a annoncé, dimanche, l’Office national des statistiques (ONS), alors qu’en 2012, il était de 31.755 DA. L’évolution positive du salaire moyen mensuel de l’Algérien est liée aux augmentations salariales décidées en 2012 mais qui a effectivement été appliquée en 2013.

Par secteur juridique, l’évolution globale des salaires en 2013 a été de 13,4% dans le secteur public et de 13,9% dans le secteur privé, indiquent les résultats d’une enquête annuelle sur les salaires réalisée par l’ONS en mai 2013 auprès de 1.025 entreprises dont 351 privées nationales, représentant toutes les activités hormis l’agriculture et l’administration. Plus précisément, le salaire moyen mensuel net a été de 51.000 DA dans le secteur public et de 29.200 DA dans le secteur privé national en 2013. Les plus importantes augmentations ont concerné les secteurs des services (+18,9%), BTP (+18,5%) et celui de la production, distribution d’électricité gaz et eau (+18,1%), mais il est constaté que ces secteurs ont les salaires les moins élevés. Dans le secteur de l’immobilier, la moyenne des salaires reste également faible avec un montant de 29.092 DA, en dépit d’une hausse de 14,5% en 2013, selon cette enquête. Il est observé que cette hausse est légèrement au profit des moins qualifiés, c’est-à-dire le personnel d’exécution (augmentation de 14,4%), et ce, comparativement aux agents de maîtrise (+12,2%) alors que le salaire moyen des cadres a été augmenté de 14%. Il est à préciser que le salaire, qui correspond au montant effectivement perçu par le salarié, prend en compte le salaire de base, les primes et indemnités ainsi que les différentes retenues (IRG, sécurité sociale et retraite). Le salaire de base reste la principale composante de la rémunération brute totale à hauteur de 61,6% alors que les primes et indemnités en représentent 38,4%, relève l’enquête. Le secteur pétrolier paye mieux Les résultats de l’enquête ont confirmé, une fois encore, que le secteur le plus rémunérateur est celui des activités pétrolières (production et services d’hydrocarbures) avec un niveau moyen de salaire qui s’élève à 94.000 DA, suivi par le secteur financier (banques et assurances) avec 55.200 DA.

A l’inverse, les secteurs de la construction, de l’immobilier et services aux entreprises se distinguent avec des salaires inférieurs à la moyenne avec, respectivement, 28.000 DA et 29.100 DA. Ces écarts de salaire s’expliquent principalement par la particularité des entreprises appartenant à ces secteurs d’activité. Par qualification, les écarts des salaires sont, dans certains cas, assez élevés : globalement, un cadre perçoit un salaire net moyen de 67.700 DA contre 41.200 DA pour le personnel de maîtrise et 26.800 DA pour un salarié d’exécution, selon la même enquête. Cette disparité des salaires par qualification est plus marquée dans certaines sections. Ainsi, le salaire des cadres est plus élevé dans les industries extractives avec 116.800 DA. Celui de la santé est de 69.100 DA dans le secteur privé (le secteur de la santé publique étant inclue dans l’administration laquelle n’a pas été touchée par cette enquête de l’ONS). Par contre, dans les secteurs « production, distribution électricité, gaz et eau » et « services collectifs sociaux personnels », les cadres perçoivent, respectivement, 56.400 DA et 54.800 DA.*Par Kaci Haider | 26/10/2014/ .algerie1.com/

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*Algérie: une loi du code du travail va être amendée pour moins d’entraves aux augmentations de salaires L’article 87 bis du code du travail sera amendé lors de la prochaine tripartite.

Le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Tayeb Louh, a affirmé que cet article 87 bis, qui régit les relations de travail, sera soumis à la prochaine tripartite pour amendement. Le ministre a expliqué, en marge d’une tournée de travail jeudi à Alger, que l’article 87 bis du code régissant les relations de travail fera «l’objet d’un débat entre les partenaires sociaux, le patronat et le gouvernement à l’occasion de la prochaine tripartite, afin de prendre les décisions nécessaires à son amendement». «Trois groupes de travail ont été installés en 2011 pour l’examen de certains dossiers conformément aux décisions prises par la tripartite qui tenait sa 14e session en septembre 2011 en présence du gouvernement, l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA) et du patronat, l’article 87 bis du code du travail figurant à l’ordre du jour de la session», a-t-il rappelé. Les propositions émanant de ce groupe de travail vont dans le sens de la révision de l’article 87 bis du code du travail. Le ministre a indiqué que «l’article 87 bis doit être amendé pour qu’il soit conforme à la politique des salaires en vigueur actuellement et avec la réforme de la Fonction publique. Son maintien en l’état entrave ladite politique des salaires, d’où l’impératif de le réviser». Pour rappel, l’article 87 bis stipule que «le salaire minimum national garanti (SMNG) doit comprendre le salaire de base, les primes et les indemnités, quelle que soit leur nature, à l’exception des indemnités versées pour payer les dépenses assumées par le travailleur». De nouvelles facilitations pour les micro-activités Lors de cette même visite, M. Louh a annoncé que le remboursement des médicaments en Algérie est au-delà des normes mondiales. «Le remboursement a largement dépassé le seuil fixé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Il n’y a même pas lieu de comparer avec d’autres systèmes de sécurité sociale dans les pays développés», a-t-il expliqué. Ce dernier a rappelé «les réformes initiées par le secteur pour sa modernisation et l’amélioration de la qualité des prestations tout en préservant les équilibres financiers du système de sécurité sociale et en recherchant de nouvelles ressources autres que les cotisations». Par ailleurs, et selon un document remis à l’APS lors de cette tournée d’inspection, le ministère du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale affirme que «de nouvelles mesures sont prévues pour encourager l’investissement et la micro-activité», qui viendront s’ajouter à une batterie de facilitations et d’exonération d’ores et déjà instaurées. «Pour les investissements, il est prévu l’allégement des procédures d’agrément en faveur des projets d’investissement avec suppression des dispositions spécifiques (modalités d’octroi des avantages)», indique l’APS. «Quant à la micro-activité, l’encouragement prévoit la prorogation à 6 ans dans les wilayas des Hauts-Plateaux et à 10 ans dans les wilayas du Sud, des périodes d’exonération au profit des micro-entreprises Ansej-CNAC en matière d’IRG, IBS et TAP», est-il ajouté. Idem en matière de taxe foncière, pour laquelle il est prévu une prorogation des périodes d’exonération au profit des micro-entreprises Ansej-CNAC à 6 ans pour les Hauts-Plateaux et à 10 ans pour le Sud. *El Watan-20.07.2013.

gif-anime-scintillant-etoile-etoiles-angel-paradisegif-anime-scintillant-etoile-etoiles-angel-paradise **Ce 1er mai, les salaires ont augmenté au Québec Le taux général du salaire minimum horaire est porté à 10,15 $ à compter de ce 1er mai au Québec, en hausse de 0,25 $. Le Conseil des ministres a donné son aval à cette augmentation en décembre dernier. Le taux du salaire minimum payable aux salariés au pourboire passe de 8,55 $ à 8,75 $ l’heure, alors que le taux minimal des salariés oeuvrant dans certains secteurs de l’industrie du vêtement est majoré de 0,25 $ l’heure, à 10,15 $.

Le salaire minimum des cueilleurs de petits fruits payés au rendement est lui aussi augmenté: il passe de 0,77 $ à 0,79 $ du kg pour les cueilleurs de fraises et de 2,91 $ à 2,98 $ du kg pour les cueilleurs de framboises. La ministre du Travail, ministre de l’Emploi et de la Solidarité sociale et ministre responsable de la Condition féminine, Agnès Maltais, estime que la hausse du salaire minimum profite à plus de 365 300 personnes, dont plus de 208 800 femmes.*Presse-ca-01.05.2013.

**33.000 da, le salaire moyen en Algérie, selon l’Institut national du travail Selon des enquêtes menées par l’Institut national du travail, le salaire moyen en Algérie est passé de 22.925 DA, en 2002, à plus de 33.000 DA actuellement, soit une augmentation de 40%». C’est ce qu’a indiqué, hier, le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, M. Tayeb Louh, qui s’exprimait sur la radio chaîne 3. «La masse salariale des fonctionnaires est passée de 1.126 milliards de dinars en 2008 à 2.850 milliards de dinars en 2012», indique le ministre. Ce dernier souligne que «malgré ces augmentations, l’inflation est maintenue à un niveau supportable de 3 à 4,3 %, grâce à l’augmentation de l’offre et au soutien de l’Etat des biens de consommation. » M. Louh rappelle que le patronat et l’UGTA avaient signé, en 2010, un accord-cadre en vue d’une revalorisation des salaires dans le secteur privé. Le ministre s’est dit aussi satisfait de la hausse du SNMG. «Le SNMG est passé de 6.000 DA en 1999 à 18.000 DA en 2012», souligne M. Louh. Tous les travailleurs des entreprises économiques publiques et privées et fonctionnaires percevant des salaires mensuels inférieurs à 18.000 DA seront concernés par l’augmentation du SNMG, a souligné le ministre. Cette augmentation est effective à compter de ce mois de janvier 2012. «En application de la législation en vigueur, tous les employeurs sont tenus d’appliquer le SNMG, faute de quoi, ils seront passibles des sanctions prévues par la loi», a-t-il dit, expliquant, en outre, que le SNMG sert de «référence » pour l’assiette des cotisations de la sécurité sociale de certaines catégories comme les étudiants et les personnes handicapées. Le ministre a souligné que l’augmentation n’est pas conditionnée par l’abrogation de l’article 87 bis du code du travail. Interrogé sur une éventuelle abrogation de cet article pour impacter positivement sur les salaires, le ministre indique qu’«un groupe de travail issu de la tripartite s’attelle à proposer des variantes pour redéfinir le salaire minimum garanti et d’en évaluer les incidences». Une redéfinition qui sera intégrée dans la prochaine révision du code du travail. L’abrogation de cet article est l’une des principales revendications de l’UGTA et de tous les syndicats autonomes. «Le projet du nouveau code du travail sera soumis pour son adoption durant la prochaine législature», affirme M. Louh. Le ministre estime que cette programmation répond à un souci d’«élargir la concertation avec tous les partenaires sociaux afin d’aboutir à un code consensuel qui recueille une large adhésion». Dans la foulée, ce membre du gouvernement indique qu’«un autre groupe de travail évaluera le pacte économique et social et formulera des recommandations pour son enrichissement et sa reconduction ». Trois groupes de travail ont été installés, en application des décisions de la dernière tripartite tenue les 29 et 30 septembre dernier. M. Louh précise que ces groupes de travail, qui ont un délai de six mois, remettront leurs copies vers la fin du premier trimestre 2012». Sur la question des retraites, le ministre qualifie d’«historique» la mesure «exceptionnelle prise par le président de la République de revaloriser les allocations et pensions». Une valorisation qui profitera à 2,4 millions de retraités et ayants droit aux pensions de réversions. En plus des relèvements annuels qui se font chaque mois de mai, il y a une valorisation exceptionnelle. «Entre l’an 2000 et 2011, les pensions de retraites ont bénéficié de 65% d’augmentation », souligne M. Louh. «Un groupe de travail chargé de proposer des solutions pour améliorer les ressources financières du système national de retraite pour assurer des recettes supplémentaires à la CNR continue sa mission», indique le ministre. «Le principe de l’amélioration du pouvoir d’achat des retraités a été retenu avec toutefois la prise en compte de la préservation des équilibres financiers de la CNAS», précise M. Louh. Le groupe en charge du dossier du financement du système des retraites s’attelle à compléter les procédures de réformes engagées auparavant pour mieux protéger ce système. «La CNR avait connu beaucoup de difficultés financières marquées par une situation de cessation paiement en 1997», rappelle l’invité de la radio. «Depuis 2008, la caisse a retrouvé ses équilibres qu’il faudra consolider », prône le ministre. L’Etat prend en charge plusieurs opérations liées aux retraites au titre de la solidarité. «Le président de la République avait pris la salutaire décision, en 2006, de créer un fonds de réserve des retraites alimenté par 3 % de la fiscalité pétrolière», affirme M. Louh. Ce fonds dispose actuellement de 146 milliards de dinars. Aussi, le ministère du Travail et de la Sécurité sociale a ficelé un avant-projet de loi visant la création de mutuelles dans le cadre d’un système complémentaire à la couverture universelle. Le gouvernement a également pris un certain nombre de mesures visant à améliorer le financement de la CNAS et donc sa pérennisation. Jusque-là limité aux seules cotisations des salariés, le financement de la CNAS a bénéficié, à la faveur de la réforme, d’autres ressources à l’image de la taxe sur le tabac et d’une autre taxe fixée à 5% tirée sur les bénéfices de toutes les opérations d’importation des médicaments, mais aussi d’un impôt sur toute acquisition d’un bateau de plaisance. Par ailleurs, M. Louh indique que «la liste des médicaments remboursables comprend désormais 1.365 dénominations commerciales internationales (DCI), soit 4.500 marques commerciales» sur les 5.000 enregistrées. «Une nouvelle liste de 22 médicaments a été rajoutée en 2011 à cette liste des produits remboursables par la sécurité sociale», rappelle-t-il. Enfin, interrogé sur les sociétés privées de placements des travailleurs, le ministre fait savoir que six établissements ont été nouvellement agréés pour s’ajouter à une dizaine déjà en activité dans 6 wilayas. «Ces sociétés sont soumises à des contrôles périodiques », assure-t-il. *03 Janvier 2013-Le Quotidien d’Oran

**Collusion du syndicat officiel avec l’administration

«L’avancement de grades est seulement pour les membres du syndicat.»

la direction et le syndicat sont complices face aux revendications des travailleurs

Touaibia Houari, 43 ans, travaille à Algérie Poste d’Oran depuis 1992. Après 21 ans de service, il touche, aujourd’hui, un salaire de 38 000DA. (moins de 380 euros). Ouvrier professionnel de 3e catégorie, il a été, pour Algérie Poste, un «touche-à-tout» qui a fait le tour de tous les services. Il fait partie de ceux ayant décidé de «braver» à la fois la direction et la section syndicale d’Oran (UGTA) et de mener une grève illimitée jusqu’à obtenir gain de cause. Ses revendications, comme celles de ses camarades, se résument en 17 points. Parmi lesquels on trouve le rappel rétroactif depuis 2008, l’avancement du grade et le repositionnement. «Alors qu’Algérie Poste génère un argent monstre, la direction dit qu’elle est déficitaire !», ironise-t-il. Et d’ajouter : «L’avancement de grades est seulement pour les membres du syndicat.» «A Oran, nous a-t-il affirmé, la direction et le syndicat sont complices. Où est la raison, quand le directeur est à la fois syndicaliste ?» Exemple patent : «Si le chef de centre te fait un PV, tu vas te plaindre au syndicat. Or, au syndicat, tu trouveras ce même chef de centre !» Il nous assure également qu’«il existe, au niveau national, 600 directeurs au service d’Algérie Poste. «Comment se fait-il que tous ces directeurs aient bénéficié de tous les avantages, ont été augmentés, ont touché leur rappel ? Dès lors qu’il s’agit de nous, travailleurs, on nous dit qu’il n’y a pas d’argent !» Il nous parle aussi de sa collègue, 54 ans, qui doit bientôt partir en retraite après avoir «mariné» dans ce métier depuis 1979 sans pour autant bénéficier d’un quelconque avancement de grade.*El Watan-07.01.2012.

***J’ai connu des membres du syndicat, sans qualification, sans certificat d’études primaires, donc sans niveau culturel, devenir administrateurs ou même adjoints de directeur avec des salaires faramineux, dans plusieurs entreprises nationales qui ont fini par couler ou être vendues au privé avec  »le dinar symbolique »…et la complicité occulte de beaucoup de gens…*M.N.

**Education : Prime d’amélioration des performances pédagogiques.

Elle est élargie aux directeurs et inspecteurs

Bonne nouvelle pour les personnels de direction des établissements d’enseignement et les personnels d’inspection du secteur de l’éducation nationale. La prime d’amélioration des performances pédagogiques calculée au taux variable de 0 à 40% du traitement leur a été élargie. Le décret exécutif n°10-78 du 24 février 2010 instituant le régime indemnitaire des fonctionnaires appartenant aux corps spécifiques de l’éducation nationale a été modifié. C’est précisément et uniquement l’article 3 du décret suscité qui a été amendé et le nouveau texte portant n°12-403 du 1er décembre 2012 a été publié au Journal officiel n°65 du 5 décembre 2012. L’ancienne disposition n’accordait cette prime trimestrielle qu’aux personnels enseignants, personnels d’éducation, de l’orientation et la guidance scolaire et les personnels de l’alimentation scolaire. Selon l’article 3 du nouveau décret, cette nouvelle mesure en faveur des directeurs et inspecteurs de l’éducation prend effet à compter de la date de publication du décret exécutif du 29 mai 2012 modifiant et complétant le décret 08-315 du 11 octobre 2008 portant statut particulier des corps spécifiques de l’éducation nationale. Autrement dit, le 3 juin 2012, puisque le nouveau statut a été publié à cette date sur le JO n°34. Cet unique amendement risque de soulever, une fois de plus, le courroux des syndicats du secteur notamment ceux représentant certains personnels qui réclament depuis longtemps la révision du régime indemnitaire. C’est le cas notamment pour le Syndicat national des corps communs et des ouvriers professionnels de l’éducation nationale (Snccopen) qui a paralysé les établissements depuis septembre dernier par une série de grèves. Le dernier débrayage devait avoir lieu le 24 novembre dernier mais a été gelé à la suite des engagements pris par la tutelle. Le département de Baba Ahmed ‘a montré sa bonne foi », avait justifié le Snccopen. Mais moins d’un mois après, le décret portant régime indemnitaire a été certes révisé mais une seule et unique disposition à savoir l’article 3 sus-cité a été modifié.*liberte-algerie. 03.01.2013.

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*Le salaire d’une animatrice-journaliste en France

Alessandra Sublet révèle combien elle gagne:

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« J’ai commencé à 8.000 euros net par mois, j’en suis à 12.000 euros ( soit environ 156 millions de centimes)

Dans une interview accordée à Paris Match, l’animatrice de C à vous a dévoilé le montant de son salaire mensuel sur France 5: « J’ai commencé C à vous à 8.000 euros net par mois, j’en suis à 12.000. Des chaînes m’ont proposé trois fois plus. L’argent n’est pas un moteur. » Alessandra Sublet confie avec franchise qu’elle prépare de moins en moins sa quotidienne, en cours de 4e saison. « La première année, j’étais au bureau de 9 heures à 21 heures, désormais, j’arrive à 15h30. J’ai une rédaction bien organisée. Je suis responsable du contenu. On ne peut pas parler de tout n’importe comment. » « Je n’étais pas une fille très cultivée avant de prendre C à vous », confesse la maman de 36 ans. « Maintenant, je mets un point d’honneur à lire et à voir les films, les pièces. Parfois, je n’arrive pas à finir les livres, mais ça me permet de poser la question qui tue: qui lit 550 pages de philosophie? » * 7s7-24/01/2013

**Le Belge moyen gagne 3.192 € brut par mois

D’après les chiffres récemment publiés du Service Public Fédéral Economie, le montant du revenu moyen des Belges varie fortement en fonction des régions. Où reçoit-on le salaire le plus élevé? L’analyse des données de 2011 du SPF économie vient de sortir: le salaire brut mensuel belge moyen est de 3.192€! Une petite augmentation par rapport à 2010, où celui-ci s’élevait à 3.103 €. Le groupe le plus important, qui représente 50% de tous les salariés, gagne entre 2.000 et 3.000 euros par mois. 10% des salariés gagnent moins de 2.000 euros mensuels tandis que 9% d’entre eux affichent une rémunération mensuelle d’au moins 5.000 euros. La Belgique : dans le peloton de tête européen La Belgique est aussi le cinquième pays européen en termes de salaires moyens. Elle se classe ainsi derrière le Danemark, le Luxembourg, l’Irelande et la Finlande. Elle est par ailleurs le troisième pays européen au niveau de l’écart entre les gros et les petits salaires (qui est donc minime chez nous). Enfin, « seuls » 6% des travailleurs belges touchent le salaire minimum, alors que la moyenne européenne est de 17%. Là aussi, les Belges s’imposent comme des bons élèves décrochent la quatrième place.*references.be-20.12.2013

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*Le carnet de chèques roses (CCP) en vigueur sera  retiré « définitivement » avant la fin de l’année et remplacé par un chéquier  interbancaire.

C’est ce qu’a annoncé dimanche le directeur général d’Algérie Poste, Mohamed Laid Mehloul.

Le chèque rose CCP qui ne sert que pour le retrait d’argent « aura disparu  d’ici la fin de l’année 2012 , il sera remplacé totalement et globalement par le chèque jaune sécurisé interbancaire », a indiqué M. Mehloul sur les ondes  de la chaîne III de la Radio nationale. Le nouveau chèque sera utilisé pour toutes les opérations et les transactions financières, à savoir, le retrait, le virement et le paiement, a-t-il expliqué. La décision de remplacer le chèque postal actuel a été dictée aussi par le souci de raccourcir les délais des transactions interbancaires effectuées à partir de la poste qui est reliée au système interbancaire. Ainsi, avec le nouveau chèque, un versement CCP vers un compte bancaire se fera dans un délai de 3 jours.* El Watan avec APS-18.11.2012.

**Nouveau système moderne de paiement CCP opérationnel en 2013

Un nouveau système « moderne » de paiement et d’exploitation pour les chèques postaux (CCP), permettant de « meilleures » opérations  postales, sera opérationnel dans le courant du premier semestre 2013, a indiqué  dimanche le directeur général d’Algérie Poste, Mohamed Laid Mehloul.       

Algérie Poste « travaille depuis une année » avec des experts algériens et français sur la mise en place d’un système d’information et des équipements  centraux « aussi bien pour le traitement de l’information que pour la transmission  et la circulation de l’information financière comptable », a précisé M.Mehloul  sur les ondes de la chaîne III de la Radio nationale.         Ce système « en phase de test », d’un coût de 10 millions d’euros, permettra  de réduire le délai d’attente des citoyens et les charges importantes que supporte  la poste qui reçoit plus de 10 millions de salaires et autant de transactions  de retrait, a-t-il affirmé.         L’opération, qui permettra de disposer de logiciels à même de répondre  à la demande croissante des citoyens, « assurera la sécurité de l’information,  améliorera sensiblement la qualité du service ainsi que de l’archivage », a-t-il  ajouté.    
   M. Mehloul a relevé que près de 2 millions de transactions sont exécutées  chaque jour, sans compter les périodes spéciales (approche des jours fériés)  ou ce chiffre dépasse 2,2 millions par jour.        « Chaque jour, un minimum de 10 milliards DA est retiré et un pic de 27 milliards DA a été atteint les journées les plus chargées, particulièrement  la période des achats du mouton de l’Aid », a expliqué le directeur général d’Algérie  Poste.        Rappelant qu’un retrait dépassant les 30.000 DA est soumis au contrôle  de la signature et l’identité du client sur le système informatique et des archives,  il a indiqué que le nouveau système qui sera dimensionné sur 20 ans « règlera  les désagréments » que connaissent les services de la poste, notamment la lenteur  dans le traitement des transactions.    
    Algérie Poste dispose de 30.000 employés, plus de 10.000 guichets, 3.462  bureaux de poste et 15 millions d’abonnés.   
      M. Mehloul a annoncé qu’environ 300 nouveaux bureaux de poste seront  mis en service chaque année jusqu’à horizon 2020, afin d’atteindre une moyenne  de 3 bureaux de poste par commune à l’échelle nationale.         Quant au projet de la banque postale, le directeur général, qui a déclaré  ne pas être en mesure de fournir un délai pour sa réalisation, a souligné que  « les chantiers de cette banque ont été lancés » en attendant l’aspect juridique  qui permettra le dépôt de la demande d’agrément.Par ailleurs, estimant à 700 le nombre d’automates (distributeurs automatiques)  existants, il a annoncé que 500 autres seront installés par Algérie Poste à  travers le territoire national au cours du premier trimestre 2013.   
      Il a rappelé que la poste a déjà remis 6 millions de cartes monétiques  à titre gratuit et que plus de 1,5 million n’ont jamais été utilisées, ce qui  a incité Algérie Poste a décider de la remettre dans un délai d’une demi journée,  « exclusivement à ceux qui la demande ».       
    A une question sur le « manque de liquidité », M. Mehloul a affirmé que  « ce terme a disparu complètement du langage professionnel d’Algérie Poste,  qui n’a enregistré aucune insuffisance de liquidité depuis plus d’un an à travers  son réseau sur tout le territoire national ».         M. Mehloul a enfin appelé à la mise en place d’une législation permettant  les transactions du commerce à distance qui exige le paiement électronique,  afin de sécuriser l’argent qui y circule.*APS-18.11.2012.

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* Algérie: Ce que payent les travailleurs à l’Etat

*L’IRG rapporte près de 5,5 milliards de dollars

Les dernières augmentations salariales de l’ordre de 679 Mds de DA ont rapporté au Trésor public 422,6 milliards (Mds) de DA (environ 5,5 milliards de dollars), pour les neuf premiers mois de l’année, à travers l’Impôt sur le revenu global (IRG), retenu à la source.

Une augmentation conséquente par rapport aux deux dernières années qui ont enregistré un recouvrement de 380,3 Mds de DA pour 2011 et 239,3 Mds de DA en 2010. Par contre, l’Impôt sur le bénéfice des sociétés (IBS), soumis au système déclaratif, n’a rapporté aux caisses de l’Etat que 190 Mds de DA pour la même période, c’està- dire entre janvier et fin septembre 2012 contre 245,8 Mds de DA en 2011 et de 255 Mds de DA, une année plus tôt, selon un récent bilan publié par le ministère des Finances. Cette hausse notable de l’IRG est expliquée par les augmentations salariales appliquées cette année avec une enveloppe de 317 Mds de DA supplémentaires consacrée par le gouvernement pour voir le SNMG passé de 15.000 DA à 18.000 DA ainsi que pour les révisions des statuts et régimes indemnitaires des fonctionnaires et la revalorisation exceptionnelle des pensions et allocations de retraite. La Fonction publique qui compte actuellement près de 3 millions d’agents coûte à l’Etat 2.850 Mds de DA alors que le département de Karim Djoudi fait l’impasse sur les chiffres relatifs aux salariés déclarés au secteur privé indisponibles en raison notamment du caractère informel qui prédomine le secteur. Toujours selon le même bilan, l’IRG appliqué sur d’autres revenus a de son côté avoisiné 49 Mds de DA durant la même période. Les autres impôts directs totalisaient près de 4 Mds de DA à fin septembre alors que le recouvrement de «l’enregistrement et timbres» rapportait 40,52 Mds de DA. Les impôts sur les affaires étaient de près de 470 Mds de DA dont 1,64 Md de DA résultant de la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA) dont près de la moitié vient de la TVA sur les importations totalisant 264,4 Mds de DA en trois trimestre contre 293,8 Mds de DA en 2011 et 252 Mds de DA en 2010. La TVA sur la consommation intérieure a baissé à 157,6 Mds de DA durant la même période contre 205 Mds de DA et 190,8 Mds de DA respectivement en 2011 et 2010. Les «produits des douanes» ainsi que ceux des «domaines» ont rapporté au Trésor public respectivement 225,8 et plus de 17 Mds de DA. La fiscalité ordinaire recouvrée jusqu’à fin septembre a quant à elle fait rentrer 1.426,3 Mds de DA dans les caisses de l’Etat contre 1.548,5 Mds de DA en 2011 et de 1.309,3 Mds de DA en 2010, rappelle le ministère. Quant à la fiscalité pétrolière et de loin la plus importante, elle grimpe à 3.166,14 Mds de DA, contre 2.920,2 Mds de DA à la même période de 2011, dont 1.519 Mds de DA ont été versés au budget de l’Etat et 1.647,1 Mds de DA versés au FRR (Fonds de régulation des recettes). Rappelons que la loi de finances complémentaire de 2012 projette des recettes de la fiscalité ordinaire de l’ordre de 1.894 Mds de DA et une fiscalité pétrolière, basée sur un baril de pétrole à 37 dollars, à 1.561,6 Mds de DA.*28 Novembre 2012-Le Quotidien d’Oran

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*Les expatriés les mieux payés vivent en Asie

La Chine offre également de belles perspectives de carrière

L’Asie est la destination la plus économiquement attractive pour les expatriés, selon la dernière étude HSBC. L’Europe, et en particulier la France, reste plébiscitée pour sa qualité de vie.

Les expatriés les mieux payés vivent en Asie

Pour doper sa fiche de paie, mieux vaut décoller pour l’Asie. Plus de la moitié des expatriés à Singapour gagnent ainsi plus de 200.000 dollars par an, contre 7% pour la moyenne mondiale. Le pays arrive d’ailleurs en tête des pays préférés des 5.339 expatriés interrogés par HSBC, à l’occasion de son étude annuelle Expat Explorer sur près de 100 destinations. Les principaux critères de sélection sont les niveaux de revenus et la capacité à s’offrir des produits de luxe. La Chine offre également de belles perspectives de carrière. Elle se hisse à la 7ème place de ce palmarès mondial, grâce à des rémunérations en hausse de 50% pour ceux qui se sont installés dans l’Empire du Milieu et des conditions de vie désormais équivalentes à leur pays d’origine. Le Moyen-Orient reste une destination financièrement attractive. Les séjours y demeurent cependant de courtes durées. Plus d’un tiers de ceux qui résident en Arabie Saoudite, au Qatar ou à Oman cherche à quitter la région, en raison de difficultés d’intégration, principalement dues à la barrière de la langue. Les 10 pays où les expatriés sont les mieux payés 1. Singapour 2. Bermudes 3. Thaïlande 4. Hong-Kong 5. Iles Caïmans 6. Mexique 7. Chine 8. Suisse 9. Bahreïn 10. Vietnam La France, destination favorite des retraités Si l’Europe propose des salaires moins attrayants et des perspectives économiques en berne, elle est en revanche plébiscitée pour sa qualité de vie. A commencer pour l’Espagne au 3ème rang mondial pour son savoir-vivre. La France, elle, ne figure qu’au 27ème rang mondial. Principales sources d’insatisfaction : l’incertitude de la zone euro, et plus étonnant, la scolarisation des enfants. Près d’un parent sur 10 se plaint de l’organisation compliquée de la scolarité de leurs chérubins. L’Hexagone occupe, cependant, une belle 13ème place pour sa qualité de vie. Près de la moitié de ceux qui viennent s’installer dans notre pays ont plus de 55 ans et sont retraités (contre 22% au niveau mondial) pour la météo clémente, la richesse culturelle, les meilleurs soins de santé et… le fameux mode de vie à la française.*Capital.fr – lun. 8 oct. 2012

**Les métiers les plus rémunérateurs en 2012

En partenariat avec le cabinet d’évaluation salariale, People Base CBM, Capital.fr publie les rémunérations moyennes de 100 métiers dans 10 secteurs d’activité. Idéal pour vous situer dans une grille de salaires.

Sans surprise, l’heure est au gel des salaires. « Cette année, les augmentations ne devraient pas dépasser 1,1% en moyenne », pronostique Cyril Brégou, associé du cabinet d’études salariales People Base CBM (Compensation and Benefits Management), qui propose une évaluation en ligne sur Capital.fr. Mais tous les métiers ne sont pas logés à la même enseigne.Pour savoir qui sont les mieux payés, Capital.fr publie, en exclusivité, les émoluments de 100 fonctions de cadres et de techniciens dans 10 secteurs. A partir de plus de 200.000 fiches de paie passées au crible par People Base, nos tableaux présentent le salaire brut annuel moyen (variable et avantages connexes comme l’intéressement ou la participation compris), la part de variable, les écarts de salaires hommes-femmes et le niveau d’expérience moyen pour chaque métier.Principal enseignement de cette étude : la rémunération variable progresse dans tous les métiers. A l’heure des coupes budgétaires, les employeurs misent sur les primes individuelles pour fidéliser les meilleurs. Si les métiers de la banque et de la finance restent parmi les mieux rémunérés, ils sont talonnés par les ingénieurs en informatique et les fonctions commerciales. « Ces fonctions sont au cœur du développement de l’activité des entreprises », justifie Cyril Brégou.
La moyenne des salaires 2012 dans 10 secteurs
Secteur Salaire moyen en euros (brut annuel) Rémunération moyenne en euros (brut annuel)Hommes       Femmes Ecart de salaire (%) Part de variable (%)
Fiscalité – Juridique 53 024 62 674 47 304
-24,52
11,00
Finance d’entreprise – Comptabilité – Gestion 50 229
58 183
42 185
-27,50
10,90
Informatique
49 547
50 076
46 434
-7,27
7,40
Banque 48 323
53 940
40 493
-24,93
19,20
Commercial – Vente 48 058
52 415
37 736
-28,01
18,80
Marketing – Communication 47 934
54 345
43 790
-19,42
10,60
Production – Ingénierie – R&D
47 517
49 160
44 789
-8,89
8,40
Logistique – Achats 45 807
48 534
40 161
-17,25
10,10
Ressources Humaines
41 908
50 046
38 710
-22,65
10,02
Assistant – Relation Clients – Services Généraux
33 147
39 003
31 160
-20,11
6,40
Source : People Base CBM 2012.
Peu d’amélioration, en revanche, du côté des inégalités hommes-femmes. « Plus la gent féminine grimpe dans la hiérarchie, plus l’écart constaté de salaire à poste identique est élevé », constate Cyril Brégou. Sans compter que celle-ci peine encore à accéder aux fonctions à responsabilités, quel que soit le métier ou le secteur. A croire que les différentes mesures en faveur de la mixité n’ont pas permis de briser le plafond de verre…Capital.fr –06/09/2012

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*Dans quel pays faut-il travailler pour toucher un gros salaire ?

Dans le monde, il y a deux sortes de gens : ceux qui cachent leurs feuilles de salaire et ceux qui ont honte de la montrer. Mais tous aimeraient, un jour, le voir augmenter. Seulement, dans sa dernière étude, Hay Group estime que les entreprises seront, partout dans le monde, un peu plus dures dans leurs négociations sur les augmentations salariales. La société internationale de conseil en management, qui a étudié les cas de 15 millions de salariés dans 22 000 entreprises disséminées dans 100 pays dans le monde, table sur une hausse moyenne de 3,1 % (contre 3,3 % en 2014). C’est dans les pays émergents que les salariés peuvent espérer les plus fortes augmentations. En Russie et en Turquie, ce sera en moyenne, 7,8 % et 7,7 %. Mais c’est surtout en Chine (+8,6 %) et en Inde (10,9 %), que les salariés devraient voir leurs revenus augmenter sensiblement. Sans doute, l’euro a-t-il été inventé pour rendre le salaire des riches un peu moins indécent… Mais c’est au Royaume-Uni, pourtant accro à la livre, que les salaires sont les plus hauts. À titre d’exemple, les grandes entreprises y offrent en moyenne une rétribution de 4,71 millions d’euros à leur CEO, contre 1,98 million d’euros chez nous, selon l’étude annuelle de l’Executive Remuneration Research Centre de la Vlerick Business School. L’Allemagne n’est pas en reste avec 3,10 millions d’euros, suivie des Pays-Bas avec 2,47 millions d’euros et de la France (2,29 millions d’euros). Mais c’est dans les plus petites entreprises cotées en Bourse que les salaires augmentent le plus. Ainsi, les salaires des managers du Bel-Small ont augmenté de 31 % contrairement à ceux du Bel-20 qui ont diminué de 11 % et ceux du Bel-Mid qui ont perdu 12 %. Auprès des jeunes diplômés européens, par contre, les espérances de salaires varient du simple au quintuple selon leur nationalité. En passant au scan 109 000 jeunes diplômés en commerce et ingénierie, le cabinet Universum révèle des attentes très différentes en termes de salaires. Les étudiants suisses ressortent comme les plus gourmands avec 5 350 € de salaire mensuel moyen espéré, devant les Allemands et leurs attentes à 3 260 €. Français et Britanniques se contenteraient respectivement d’une rémunération de 2 800 € et 2 760 €. La force de la crise est passée par là : les jeunes Italiens et Espagnols attendent un salaire de seulement 1 500 €, tandis que les étudiants venus de l’Est se révèlent encore plus réservés. Les jeunes Polonais comptent ainsi obtenir 700 €. En revanche, les étudiants européens sont unanimes sur un point. Leur premier objectif est d’assurer l’équilibre entre leur vie privée et leur vie professionnelle.*references.be-13.12.2013

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