Un bon salaire fait le bonheur

**Les employés heureux font les entreprises rentables

CHRONIQUE - Frédéric Joignot

Rapport d’étonnement. Great Place to Work vient de distinguer 79 entreprises françaises œuvrant au bien-être de leurs collaborateurs – gage d’efficience, selon ce cabinet de conseil. Le message peine à passer.

Un endroit agréable où travailler, c’est ce que chacun de nous souhaite. Tout employé rêve de trouver la boîte accueillante où il fait bon faire son ouvrage. Filiale française d’un réseau international de cabinets de conseil en ressources humaines, un label au nom plaisant identifie ces entreprises : Great Place to Work, basé à San Francisco. Le 27 mars, comme chaque année depuis seize ans, ils ont distingué 79 sociétés « pour leur engagement quotidien, concret et durable en faveur du bien-être de leurs collaborateurs par la création d’environnement où il fait bon travailler ».

**L’importance du bien-être au travail
Quelles sont ces perles ? Deux cent quarante-quatre entreprises ont concouru pour être certifiées. Parmi elles, 12 mastodontes de plus de 5 000 salariés. C’est peu. Le directeur du label, Patrick Dumoulin, fait justement remarquer : « Les très grands groupes n’ont pas encore pris la mesure de l’importance du bien-être au travail. » En effet ! Seuls 4 géants ont été validés : Decathlon, Kiabi, Leroy Merlin, McDonald’s. En revanche, en dépit d’un ticket d’entrée d’au moins 3 000 euros, 64 sociétés moyennes (de 500 à 5 000 employés) et 168 petites (de 50 à 500) étaient candidates à la certification. Soixante-quinze d’entre elles ont été retenues – parmi celles-ci : Adidas, le site d’annonces ­Leboncoin, Hyatt France, Dell Technologies, quelques start-up…Pour Patrick Dumoulin, ces résultats sont révélateurs : « Une bonne qualité de vie au travail se reflète dans la qualité du service apporté aux clients (…) si l’on en croit notre palmarès, dans lequel on retrouve de nombreux acteurs de la distribution spécialisée (Kiabi, Adidas), de l’hôtellerie (Hyatt) ou de services aux particuliers (L’Olivier assurance auto, Leboncoin). » Vous l’aurez compris : le label Great Place to Work entend faire passer un message – et du conseil rétribué – aux entrepreneurs : le bien-être au travail est le gage d’une entreprise plus efficiente.« Bore-out », « burn-out », « brown-out »Un discours encore trop peu entendu, à en croire le baromètre national du bonheur au travail publié, fin 2017, par La ­Fabrique Spinoza, « think tank du bonheur citoyen » spécialisé dans les études de l’émergente « économie du bonheur ». On y apprend qu’un salarié sur deux éprouve un ressenti négatif au travail, que 26 % se déclarent en « bore-out » (ennui), 24 % en « burn-out » (surmenage), 44 % en « brown-out » (perte de sens de sa mission). L’étude fait état d’une France divisée : si 23 % se disent « très satisfaits » au travail, 18 % ne le sont pas du tout. Sur les vingt déterminants corrélés au bonheur au travail – mission, attitude du management, salaire, conditions de travail, convivialité, etc. –, aucun n’emporte une satisfaction majoritaire. Si 51 % ont malgré tout le sentiment d’être « reconnus » pour ce qu’ils font, 58 % disent ne pas l’être dès qu’ils prennent une décision – or, la reconnaissance morale d’une personne en tant que sujet actif, souligne le philosophe allemand Axel Honneth, devrait être au cœur de la relation sociale.*Le Monde- Publié le 09 avril 2018 

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**20 idées pour augmenter la reconnaissance au travail

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Fidéliser les employés et créer un environnement de travail performant requiert bien plus qu’un salaire élevé, des avantages sociaux ou même le traiteur sur l’heure du midi.

La rémunération est essentielle pour attirer les meilleurs talents, mais ce n’est pas ce qui les fera rester dans l’organisation. Ils pourront dans la plupart des cas obtenir ces mêmes conditions chez votre compétiteur. Il faut plutôt mobiliser les employés et cela passe entre autres par la confiance, l’honnêteté et la reconnaissance des employés.

Une étude mondiale menée par Boston Consulting Group sur plus de 200 000 employés rapporte que l’élément le plus important dans leur travail est de se sentir apprécié :

Le salaire fixe n’arrive qu’au 8ième rang. Fait encore plus étonnant : Le travail en tant que tel n’arrive qu’au neuvième parmi les 26 éléments considérés dans l’étudeD’ailleurs, 83 % des employés disent que la reconnaissance au travail est plus satisfaisante qu’une récompense ou des cadeaux.Voici donc 20 idées originales pour revoir votre programme de reconnaissance au travail.
1  Souligner un bon coup en réunion d’équipe
Lors de réunions avec votre équipe, profitez-en pour souligner le bon coup d’un employé.  Expliquez avec détails et sincérité pourquoi l’employé s’est démarqué. Plus vous êtes précis, plus la reconnaissance sera appréciée.Avant la réunion, demandez à d’autres collègues seniors de soumettre des noms d’employés qui se sont démarqués dans la dernière semaine. De cette façon, vous aurez une vue plus globale des efforts de chacun (c’est-à-dire retirer votre biais comme vous pourriez possiblement travailler plus étroitement avec certains employés).
2  La reconnaissance par les petits gestes
Montrez que vous êtes présent pour vos employés. Prenez quelques minutes pour supporter un employé avec un projet stressant, le connecter avec les bonnes personnes lorsqu’il a un problème technologique ou même lui rapporter ses papiers de l’imprimante. Cela démontre que vous vous souciez de lui.
3  Le dîner individuel
Prenez le temps de dîner avec un employé différent une fois par mois. Prenez une heure ensemble pour aborder des sujets qui l’interpellent et qui vous feront mieux le connaître :

  • Quelle est sa passion? Trouvez ce qui le motive dans sa vie personnelle pour mieux le connaître.
  • Où rêve-t-il de voyager? Quels sports aime-t-il?
  • Comment aime-t-il les projets que vous lui confier?
  • Y a-t-il des membres de l’équipe avec qui il préfère travailler?
  • Quelles sont ses ambitions de carrière? Comment pourrez-vous l’aider dans son cheminement de carrière?

Idéalement, allez dîner à l’extérieur pour être isolés du reste du groupe. Si ce n’est pas possible, rencontrez-vous dans un coin paisible de la cafétéria à une heure moins achalandée.

Ce temps de qualité permet de développer des liens personnels entre gestionnaires et employés. Vous démontrez ainsi l’importance qu’a l’employé dans l’équipe et pour vous. Ces liens favorisent l’entraide et la performance.

4  Reconnaissance sociale
Lorsqu’un employé fait un travail remarquable, qu’il participe à une bonne cause ou qu’il accomplit quelque chose de d’important dans sa vie personnelle, faites-lui un clin d’oeil sur vos réseaux sociaux d’entreprise! Identifiez-le dans une publication en indiquant pourquoi vous le reconnaissez publiquement. Profitez-en pour démontrer la reconnaissance au travail et ce qu’est votre culture d’entreprise à votre clientèle.
5- Dire Bonjour le matin
Plusieurs gestionnaires oublient l’importance de tout simplement saluer les employés en arrivant. Perçu comme anodin pour certains, ce geste a une grande importance pour d’autres. Cela ne vous engage pas à avoir une conversation tous les matins et à demander comment se sent l’employé ou ce qu’il a fait la veille. Il s’agit d’abord de montrer que vous appréciez sa présence en lui disant un petit bonjour jovial.
6  Prendre part à la décision
Invitez les employés à décider ensemble du prochain projet que chacun s’occupera. Ceci démontre votre confiance en leur jugement et les responsabilise quant au résultat du projet. Cela montre aussi l’importance que vous accordez à leur développement de carrière.
7  Le ratio de rétroactions positives vs constructives
La rétroaction est primordiale pour aider les employés à améliorer leurs compétences. Mais faut-il faire du renforcement positif ou plutôt donner des critiques constructives?Une étude rapportée par HBR)) démontre l’importance de rehausser le ratio de rétroactions positives par rapport aux rétroactions constructives pour augmenter la performance des équipes.Les équipes les plus performantes donnent 5 fois plus de commentaires positifs que de commentaires constructifs ou négatifs. À l’inverse, les équipes les moins performantes donnent presque 3 critiques constructives ou négatives pour chaque rétroaction positive.

Les résultats de l’étude mettent en perspective l’importance du positivisme par rapport à la performance d’une équipe. La rétroaction positive motive les employés à continuer de faire ce qu’ils font bien. Ils comprennent que ce trait de caractère est apprécié alors ils ont envie de développer cette force encore davantage. Par exemple; lorsque vous recevez deux propositions différentes, dîtes « j’adore la proposition 2! » plutôt que « j’aime moins la première idée, mais la deuxième me convient bien ». Cela donne envie d’être créatif.Gardez en tête les deux règles d’or pour offrir de la reconnaissance au travail :

Soyez spécifique

Évitez les phrases générales comme « Très bon travail! ». Expliquez clairement ce que l’employé a fait pour qu’il sache quel comportement il devrait répéter dans le futur. Par exemple : « « J’ai écouté le dernier appel reçu au service à la clientèle et tu as très bien abordé la plainte du client. Les options que tu lui as offertes ont peu d’impact sur la profitabilité du produit et la situation a été réglée en moins de 8 minutes. ». Ce commentaire est très positif et il indique clairement le comportement à reproduire.

Le bon moment
N’attendez pas avant de donner vos commentaires. Vous pourriez oublier des détails et la reconnaissance de l’employé risque d’être moins précise, donc de moins bien renforcer le comportement souhaité. Si vous n’avez pas le temps de discuter de vive voix, envoyez un courriel d’appréciation (spécifique et détaillé). Offrez vos commentaires le plus près possible du moment où l’événement est survenu.

8  Offrez des beignes pendant les périodes intenses
Trouvez une petite gâterie qui démontre votre appréciation des employés lorsqu’ils doivent rester plus tard un soir pour livrer un projet dans les temps. Les gâteries ne coûtent presque rien, mais c’est une belle façon de reconnaître une contribution.Pensez à des beignes, un café au resto du coin, une pizza, un jus fraîchement pressé…
9  Le quizz à la Trivia
Pour divertir l’équipe, achetez une carte cadeau de 10 $ au Starbucks et faites la tirer lors d’un petit jeu questionnaire sur l’entreprise ou l’équipe.Demandez par exemple « En quelle année ACME a été fondée? » ou posez des questions pour se rappeler des bons souvenirs comme « En revenant de la convention 2017 au palais des congrès, qui dans le département de finance s’est trompé d’autobus, s’y est endormi et s’est réveillé au terminus de Laval au lieu de Chambly? ». C’est une belle façon de faire découvrir l’équipe aux nouveaux et de créer de nouveaux liens entre employés.
10  Écrivez une carte d’anniversaire à la main
Saviez-vous que le PDG de Snack Nation écrit personnellement une carte d’anniversaire à chacun de ses 100+ employés? Il y souligne les efforts de l’employé et il ajoute même une note personnelle sur les accomplissements récents. Cette forme d’appréciation est vieille, mais hô combien appréciée!
11  Applaudissements spontanés [TypeForm]
Chez Typeform, on applaudit spontanément un employé pour un travail bien fait. Tout le bureau se met à applaudir au même moment. « La beauté de la chose, c’est que la plupart des gens n’ont aucune idée pourquoi ils applaudissent, mais la personne qui se fait applaudir le sait. C’est une belle pause momentanée pour célébrer. »(Forbes, traduit de l’anglais), selon le directeur marketing de l’entreprise.
12  Laisser une note autocollante sur son poste
Inscrivez un petit mot de remerciement à un employé sur une note autocollante le soir avant de partir et collez-la à son poste de travail. Ce sera une belle surprise lorsqu’il arrivera au bureau le lendemain matin.
13  La table de reconnaissance
Chez SnackNation, une tradition s’opère depuis sa fondation. Les employés se placent en cercle et ils indiquent tour à tour pourquoi ils veulent reconnaître un employé. Cela les aide à mieux travailler entre les départements. Voyez comment ils s’y prennent :
14  La reconnaissance par les pairs
76 % des employés trouvent la reconnaissance par les pairs très ou extrêmementmotivante. C’est un geste gratuit qui crée une atmosphère de travail engageante.Encouragez vos employés à reconnaître les bons coups d’un collègue lorsqu’il les aide ou qu’il impressionne par la qualité de ses travaux. Trop de gens croient encore que la reconnaissance au travail doit provenir du gestionnaire. Elle est essentielle évidemment, mais les collègues sont aussi importants dans l’appréciation des employés.Pensez entre autres aux employés introvertis qui travaillent peu avec leur gestionnaire immédiat. Leurs bons coups passent inaperçus, et pourtant, ils font un excellent travail.D’où l’importance de souligner la contribution des collègues à travers un programme de reconnaissance par les pairs pour donner de la visibilité aux gestionnaires et mieux reconnaître la contribution des employés.

Idées pour encourager la reconnaissance par les pairs
Recensez le nombre de reconnaissances mensuelles envoyées par employé et faites tirer au hasard un dîner au resto pour deux collègues aux frais de la compagnie. 1 reconnaissance offerte = 1 bulletin de participation.

15  Organiser une journée de reconnaissance des employés
La plupart des entreprises offrent une journée au cours de l’été pour faire des activités d’équipe et créer des liens entre les employés. Pourquoi ne pas dédier cette journée à la reconnaissance des employés pour leurs efforts?Créez un message d’appréciation autour de cette journée et montrez aux employés que vous êtes reconnaissant. Par exemple, la compagnie d’assurance TD organise « la semaine des employés ». Chaque année, plusieurs activités sont proposées au cours de la semaine pour prendre du bon temps entre collègues et développer un esprit d’équipe. Certaines activités ne durent qu’une heure (mini-pot d’intérieur ou potlock) alors que d’autres durent un après-midi (chambre d’évasion ou salon de quilles).
16  Envoyer une note à la maison
Envoyez une lettre directement au domicile de votre employé avec un mot de remerciement écrit à la main. N’y a-t-il pas quelque chose de plus personnel que de recevoir un mot de remerciement de son patron pour se faire dire qu’il apprécie vraiment notre travail?
17  Billets de tirage pour les bons coups
Lorsqu’un employé se démarque (que vous l’ayez remarqué ou qu’il ait reçu une nomination d’un collègue), offrez-lui immédiatement un billet pour une participation à un tirage trimestriel. Faites tirer un souper au restaurant, une carte-cadeau de cinéma ou une paire de billets pour un spectacle d’humour parmi ceux qui auront accumulé des billets de tirage.
18  Hackathon
Un vendredi après-midi, permettez aux employés de travailler sur un projet spécial pour optimiser un procédé ou concevoir un plan pour un nouveau produit. Offrez-leur le choix de travailler en groupe ou individuellement puis demandez-leur de présenter leur projet le lundi suivant. Ce type de projet est très motivant et aidera à augmenter la productivité par la suite. Voyez un exemple de succès pour Google au point #10 de cette liste d’idées pour motiver les employés.
19  Victoire quotidienne publique
Reconnaissez immédiatement la contribution d’un collègue lorsqu’il termine un grand projet avec brio ou qu’il a aidé un autre collègue de façon exceptionnelle. Avec Amélio, vous pouvez nominer l’employé et partager la reconnaissance à votre équipe ou l’entreprise. Si vous ne possédez pas l’application, créez une liste de distribution pour votre équipe et envoyez un courriel spontané quand un employé se démarque. N’attendez pas une semaine avant de le faire.
20  Surprise – On termine plus tôt!
Si votre travail vous le permet, prenez votre équipe par surprise et renvoyez-la à la maison à 14h plutôt que 17h lors d’une chaude journée d’été. Bonheur assuré et ils n’en seront que plus productifs le lendemain lorsqu’il reviendront. *source: /amelio.co
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*En Algérie, une famille a besoin de 81 000 DA/mois minimum pour vivre dignement

Selon une étude menée par le Snapap et la CGATA, un ménage algérien composé de cinq personnes a besoin de 81 751.14 DA/mois pour subvenir à ses besoins, contre 73 027 DA/mois en 2017, soit une évolution de 12%. Face à la cherté de la vie, doublée des incertitudes économiques et de la dévaluation constante du dinar, l’érosion du pouvoir d’achat en Algérie a plongé des milliers de familles dans la paupérisation.

Un constat que le syndicat national autonome des personnels de l’administration publique (Snapap) et la Confédération générale autonome des travailleurs en Algérie (CGATA) ne veulent plus occulter, notamment à l’approche du mois de ramadan, où la propension moyenne à consommer (PMC) se heure aux phénomènes inflationnistes.

Dans le détail, l’étude élaborée conjointement par les deux organisation, publiée mardi dernier, montre que l’approvisionnement en denrées alimentaires et les frais de logement et des charges (location ou autre) s’accaparent la part du lion du budget mensuel estimé, respectivement avec 31 100 DA/mois et 22 630 DA/mois, en moyenne. Il faut également débourser l’équivalent de 5 271 DA/mois en soins de santé et 1 250 DA/mois pour la scolarité des enfants.

Dans un autre registre, l’étude a révélé que 70% des salariés relèvent du secteur privé, dans lequel la part réservée au secteur informel reste importante, avec environ 6 million de personnes, ce qui représente 50% du niveau global.

A noter que ce phénomène touche principalement les métiers de l’agriculture, du bâtiment, du transport et du commerce. *médias – jeudi 04 mars 2021

Un bon salaire fait le bonheur d-le-snapap-pointe-la-pauperisation-avancee-des-familles-cc785

****Alors que la pandémie a accentué l’érosion du pouvoir d’achat des Algériens, notamment ceux qui ont perdu leurs sources de revenu, la flambée des prix, enregistrée depuis plusieurs semaines, a aggravé la paupérisation de beaucoup de familles. La tendance inflationniste de rigueur à l’approche de chaque ramadhan prend ainsi une toute autre dimension, mise en relief par une récente étude menée par le Syndicat national autonome des personnels de l’administration publique (Snapap) et la Confédération générale autonome des travailleurs en Algérie (CGATA), sur ce que l’on appelle “le panier de la ménagère”.

Cette étude rendue publique, mardi dernier, décortique toutes les dépenses, mais en ne prenant en compte que les seuls besoins essentiels pour une famille de 5 personnes (les parents et 3 enfants). Ainsi, avant d’en aborder les détails, l’étude montre qu’un salaire minimum de 81 751,14 DA est indispensable dans notre pays pour assurer ce minimum. Sauf qu’un tel niveau de “revenu est assez rare”, soulignent les auteurs de l’étude.

En matière d’alimentation, sachant qu’il ne s’agit que de moyenne, (viande rouge, viande blanche, légumes frais, produits de base tels que l’huile, la farine, le sucre…), les ménages de 5 personnes doivent dépenser mensuellement 22 630 DA, alors que les dépenses en santé atteignent mensuellement 5 271,15 DA. Pour ce qui est du logement, de l’entretien et des charges quotidiennes, là encore, le total des dépenses est de 31 100 DA.

Pour la scolarité des enfants, les familles doivent débourser 1 250 DA mensuellement. Les auteurs de l’étude précisent que 70% des salariés relèvent du secteur privé, ce qui, là aussi, est la confirmation d’une évolution par rapport aux années 80. Il reste que la part de l’informel est très importante, précise ledit document, qui souligne que “50% des emplois sont informels, et plus de 6 millions de personnes travaillant dans les secteurs de l’agriculture, du bâtiment, de la transformation ne sont pas déclarées et n’ont pas de couverture sociale”.

Par rapport à cette frange de la population, l’étude explique en annexe que “les aides exceptionnelles du gouvernement octroyées aux petits métiers durant la pandémie n’ont été touchées que par 5% des concernés”. Par ailleurs, cette étude du “panier de la ménagère” montre l’évolution des dépenses des ménages, ces dernières années, du fait de l’inflation et de la dépréciation du dinar. Si en 2017, un ménage avait besoin d’un salaire minimum qui devait être de 73 027 DA pour faire face à ses besoins, aujourd’hui, il a besoin, pour assurer ce minimum vital, de plus de 81 000 DA, soit une augmentation de 12%. Selon cette étude, le Snapap est arrivé, en 2015, à la conclusion qu’il fallait un salaire de 62 734 DA pour faire face aux besoins essentiels. *D. Loukil – Liberté- jeudi 04 mars 2021

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*55.000 dinars par mois, minimum vital

***Pour seulement 15 jours par rapport à la réalité du terrain!

Un salaire minimum de 55 000 DA est «nécessaire» pour subvenir aux besoins d’une famille composée de cinq membres. Tel est le résultat d’une enquête rendue publique par le Syndicat national autonome des personnels de l’administration publique (Snapap, aile Malaoui).

L’étude traite de plusieurs volets : la nutrition, le logement, l’énergie, l’habillement, la santé, la scolarité et la communication. Cette consommation «minimale» s’étale sur une période d’un mois. Pour le volet «nutrition», l’étude fixe une consommation moyenne de viande à 1400 DA et celle de poulet à 700 DA (soit un kilo de viande et deux petits poulets par mois). Pour l’achat de 5 baguettes de pain par jour, le tarif mensuel est estimé à 1500 DA. Dans le détail, le Snapap évalue l’achat de 4 litres d’huile de table à 480 DA, 2 kg de tomates en conserve à 310 DA, 30 œufs à 335DA, 8 paquets de pâtes à 400 DA, des féculents à 700 DA, un sac de semoule de 25 kg à 1050 DA, 2 sachets de lait par jour à 1500 DA, un kilo de café à 580 DA, un kilo de thé à 120 DA, trois kilos de sucre à 270 DA, des produits laitiers à 540 DA, de l’eau et des sodas à 1000 DA.La part belle des dépenses est consacrée aux légumes, qui absorbent 6000 DA mensuellement.

En ce qui concerne le logement, l’étude table sur une moyenne de 15 000 DA le loyer par mois, et ce, pour un F3. C’est une moyenne nationale. Cependant, il est utile de préciser que dans les grandes villes, telles qu’Alger, Oran et Constantine, le loyer dépasse les 25 000 DA. Dans la capitale, il peut atteindre les 40 000 DA, toujours pour un F3. Pour l’électricité et le gaz, la moyenne fixée est de 1500 DA par mois. Relevons que l’étude n’a pas inséré les dépenses de carburant. S’agissant de l’habillement, le prix d’une tenue par personne, mais cette fois-ci par an, est fixé à 1166 DA, et pour les enfants entre 6000 et 10 000 DA. L’étude s’étale sur le volet santé/soins. Elle évalue trois visites chez le médecin, par personne et par an, de 50 à 1000 DA, du secteur public au privé. Une visite chez le dentiste est estimée à 250 DA.

Le prix des médicaments dépasse les 1250 DA et les produits d’hygiène 1500 DA. Quant à la scolarité, l’achat des fournitures est évalué à 1000 DA. Là aussi, c’est un référent national. Les frais de transports sont estimés à 3000 DA, la communication (téléphone de domicile et portable) à 2000 DA. En tout, l’Algérien devrait percevoir au minimum un salaire de 55 415 DA pour pouvoir répondre aux besoins élémentaires de la famille. Notons également que les auteurs de l’étude n’ont pas abordé le volet «loisirs».

Abroger le décret n°65-75 du 23 mars 1965

Le Snapap soutient que «si le calcul semble exagéré, puisque rares sont ceux qui bénéficient de cette entrée d’argent, c’est parce que les besoins théoriquement incompressibles sont réduits au strict minimum, alors que d’autres besoins ne sont pas pris en compte vu la difficulté, sinon l’impossibilité de les satisfaire (logement), sans parler du fait que les loisirs deviennent presque inabordables». Le syndicat estime que «devant ces éléments d’informations, nous devons interpeller l’opinion publique, la société civile et le pouvoir sur le décalage entre les besoins et la réponse fournie par ce système économique».

Le Snapap appelle, par ailleurs, à l’abrogation du décret exécutif n°65-75 du 23 mars 1965 relatif aux indemnités à caractère familial. «Ce texte n’est plus d’actualité», soutient Fatmi Abdelkader, membre du conseil national du syndicat. Le décret stipule dans son article 1 que «le taux annuel de la majoration de l’indemnité familiale et résidentielle, pour les enfants âgés de plus de 10 ans, est fixé conformément à 135 DA par enfant. Cette majoration ne peut s’appliquer au-delà de trois enfants. Le troisième point indique que le taux annuel de l’indemnité pour situation de famille est fixé à 66 DA».  Enfin, le Snapap est convaincu que «ces problèmes sociaux doivent être quotidiennement rappelés».

Et de conclure : «Nous devons répéter que les problèmes sont d’ordre politique. Parallèlement à cette situation désastreuse qui touche la majorité, une minorité s’accapare de toutes les richesses dans l’ombre de la corruption financière. Si la dynamique syndicale a pu arracher des acquis, elle devra maintenant arracher des réponses qui permettent aux Algériens de sortir de ce cycle infernal en s’appuyant sur cette dynamique syndicale et en s’investissant personnellement pour construire une autre alternative économique.»

Le sondage a été opéré auprès de salariés. «Chaque responsable syndicaliste a livré un questionnaire aux travailleurs, employés dans divers secteurs d’activité. L’échantillon concerne plus de 600 personnes. Les prix sont ceux affichés par les commerçants», explique M. Fatmi, l’un des auteurs de l’enquête.*Bsikri Mehdi-El Watan-Lundi 29 septembre 2014

*Réactions des internautes:

endouba   le 29.09.14 | 14h30

ico_reac_doublequote L’étude de la survie !

L’étude qui détermine 55 000 DA de salaire , ne peut que couvrir seulement 15 jours par rapport à la réalité du terrain! il faut doubler ce montant, çad 55000 DAx2, nécessaires, pour subvenir aux besoins du mois,d’une famille composée de 5 à 6 personnes!Cela exclu tout excès et ne nous permet pas d’aller au restaurant en famille au moins 1 fois tous les deux mois, ou même se permettre un voyage en famille 1 fois par An! C’est tout juste pour survivre, inutile de songer à construire un toit ou effectuer des travaux d’aménagement de son appartement, alors si on est Locataire, ceci nous pousse à serrer, serrer et toujours continuer à serrer la ceinture jusqu’où elle saute!!! C’est l’avis d’un Citoyen qui vit la réalité du terrain et rien que de son salaire مايحس بالجمرة كان اللى عافس قوقها

 Le Pacificateur   le 29.09.14 | 13h19

ico_reac_doublequote pas assez…

55.000 dinars moi je dirais pour un couples sans enfants, et avec leur propre logement,et une petite voiture… mais un couple avec 05 enfant ils leur faudra 120.000 dinars avec leur logement personnel pour qu’ils puissent vivre dans la dignité…et n’oublier pas messieurs les journalistes les décalage flagrante de classe socioeconomiques, les gens ils sont pas bétes,ils ya des algeriens qui brule 55.000 dinars en une seul soirée!!!??? et pour reglé c décalages je crois qu’il faut imposé des taxe pour les plus riches, et des taxe pour les propriétaire de plusieurs villas et appartements, et méme les voitures de luxes qui dépasse un certain prix, et transformé c taxe en allocations, aides et dans l’education et la santé publique…sinon le pays sera dans l’incertitude…dailleur il est deja!!!!!…et pour terminé je pense que un partage des richesses national equitable est nécéssaire pour la survie du pays, sinon c richesse un jour c les occidentaux qui vont les prendre, et de force…

flag   le 29.09.14 | 10h22

ico_reac_doublequote DESINFORMATION

L’art.87 bis qui a fait couler beaucoup d’encre n’a pas prioritaire quand au SNMG, car il ne fait que définir les éléments constituants le SNMG, mais là n’est pas le vrai problème !!! le problème se situe un peu plus haut : c’est l’article 87 lui même, car il définit les bases d’estimation du SNMG à savoir :
1- de la productivité moyenne nationale enregistrée,
2- de l’indice des prix à la consommation,
3- de la conjonction économique générale.
si cet article 87 aurait été mis en application, le minimum de 55000 DA de votre article serait largement dépassé.

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*Un bon salaire (hallal) aide à faire le bonheur (490.000 DA par mois) 

*L’argent fait le bonheur… jusqu’à 4.900 euros par mois

Gagner plus rendrait plus heureux, selon une étude menée par deux économistes américains. Mais ce n’est plus vrai au-delà d’un seuil qu’ils fixent à 75.000 dollars par an, soit 4900 euros par mois.

La très sérieuse revue américaine Proceedings of the National Academy of Sciences vient de publier une étude qui dément en partie le proverbe selon lequel l’argent ne fait pas le bonheur. Réalisée par Daniel Kahneman, Prix Nobel d’Economie en 2002, et son collègue de l’université de Princeton, Angus Deaton, l’étude porte sur le bien-être de 450.000 Américains interrogés en 2008 et en 2009 pour l’indice Gallup-Healthways.

Les auteurs en viennent à la conclusion que l’argent fait bien le bonheur… mais jusqu’à un certain point. Le seuil est défini à 75.000 dollars par an (environ 58.600 euros), soit près de 4900 euros par mois, sans que l’étude ne distingue le nombre de personnes qui composent le foyer. Si, comme 10% des Américains, votre revenu est supérieur à cette somme, inutile de vous évertuer à gagner plus et donc, inutile pour l’Etat de chercher à vous donner plus. D’après les deux économistes, vous n’en serez pas plus heureux.

«Au-delà de 75.000 dollars dans les Etats-Unis contemporains (…), une augmentation du revenu n’amène ni à ressentir du bonheur ni à être soulagé du malheur ou du stress, même si cette hausse des revenus continue à améliorer l’évaluation que les individus font de leur vie», écrivent les deux économistes. Autrement dit, gagner toujours plus d’argent renforce le sentiment d’avoir réussi sa vie mais ne rend pas nécessairement plus heureux.

«Peut-être que 75.000 dollars est un seuil au-delà duquel des hausses de revenus n’améliorent plus la capacité des individus à faire ce qui compte le plus pour leur bien-être émotionnel, comme de passer du temps avec ceux qui leur sont chers, éviter la douleur et la maladie, et profiter de leurs loisirs», ont encore avancé les auteurs.

Pour tous les autres, soit la vaste majorité de la population dont le revenu ne dépasse pas ce seuil, leur bien-être émotionnel est bridé par leurs préoccupations financières. A plus forte raison, la pauvreté fait le malheur: «la faiblesse des revenus exacerbe la douleur émotionnelle qui accompagne des malheurs comme le divorce, ou le fait d’être en mauvaise santé ou seul», écrivent Daniel Kahneman et Angus Deaton.

Rassurants, les auteurs ajoutent tout de même dans un entretien : «comme les autres études sur le bien-être, nous avons constaté que la plupart des gens sont plutôt heureux et satisfaits de leurs vies». (Le Figaro-07.09.2010.)

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**Quel est le salaire du bonheur?

Bonheur : un mot fragile, évanescent, léger, surtout. Mais pas incalculable… Si associer économie et bonheur n’est pas évident, il faudrait pourtant gagner 10 416 € net par mois, soit près de 125 000 € par an, afin d’être « parfaitement heureux ».

C’est ce que démontre une étude internationale conduite par la compagnie d’assurance suédoise Skandia International, sur un panel de 5 000 personnes vivant en Asie, au Moyen-Orient, en Amérique latine et en Europe. En Orient, on fait monter les enchères : les habitants de Dubaï chiffrent le salaire annuel du bonheur à plus de210 000 € ; les Singapouriens à 175 000 € et les Hongkongais à environ 150 000 €. Les Européens semblent globalement moins gourmands : les Britanniques aspirent en moyenne à un salaire d’un peu plus de 100 000 €(soit près de 8 333 € net par mois), les Français à 90 000 € et les Allemands à environ 65 000 €.

L’appréciation que chacun a sur sa vie augmente constamment en suivant les revenus. Le bien-être émotionnel monte également, écrivent le prix Nobel d’Économie 2002 Daniel Kahneman et son collègue de l’Université de Princeton, l’économiste Angus Deaton. Mais au-delà d’un revenu de 75 000 $ par an, une augmentation du revenu n’amène ni à ressentir du bonheur ni à être soulagé du malheur ou du stress. C’est ce qu’a relevé une étude de l’institut américain Gallup qui, chaque année, mesure l’évolution du bien-être sur la planète.

L’argent ne fait donc pas le bonheur. Mais le salaire influe sur notre état d’esprit. Et… nos prouesses physiques. C’est en tout cas la surprise que révèle une étude britannique. Une équipe de chercheurs de l’Université de Cambridge s’est en effet amusée à comparer des courbes de salaire aux rythmes des rapports sexuels. Le résultat est éloquent. À la suite de l’analyse de 8 000 dossiers de sujets âgés de 26 à 50 ans, les scientifiques ont conclu que les individus ayant au moins quatre relations sexuelles et plus par semaine gagnent en moyenne 5 % de plusque les autres. Voilà pourquoi le bonheur est une habitude à cultiver.*references.be/ 23/03/2015

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*Le prix du bonheur: un revenu annuel de 55.000 €uros, selon certains

Selon une étude menée par un psychologue américain et un économiste de l’université de Princeton auprès de 450.000 de leurs compatriotes, le bonheur ne peut être atteint qu’avec ce revenu annuel. Ce revenu serait donc le minimum obligatoire pour être heureux. Au-delà, tout dollar supplémentaire permet d’acquérir davantage de choses et d’augmenter encore son bonheur, mais de façon nettement moins significative….cliquer ici: Références

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*****15 métiers où l’on gagne plus de 6.000 euros par mois

Nous souhaitons évidemment tous recevoir un bon salaire pour le travail que nous faisons. Malheureusement, les métiers qui rapportent plus de 6.000 euros net par mois ne sont pas tellement nombreux…

La grande Enquête des Salaires, l’enquête bisannuelle de Références et de la K.U.Leuven, a néanmoins fournit cette liste. *Référence.Be-22.11.2012.

Fonction Salaire net mensuel
Directeur des opérations

12.500

Directeur marketing

12.200

Directeur international

10.679

Chief operating officer (COO)

10.000

Directeur des ventes

9.000

Manager IT

8.667

Spécialiste de la bourse

8.000

Directeur général

7.947

Banquier

7.481

Manager RH

7.400

Directeur financier

7.200

Capitaine (au long cours)

7.000

Product manager

7.000

Contrôleur de gestion

6.188

Directeur des achats

6.020

Source : Enquête des salaires Références/Vacature/KU Leuven, 2012

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*le pouvoir d’achat au cœur des préoccupations des cadres en France..

En février, leur moral a brutalement chuté, selon le dernier baromètre réalisé par Viavoice pour HEC, Le Figaro et France Inter. 

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Cliquez sur l’aperçu pour agrandir l’infographie.

Comme pour une majorité de Français, le pouvoir d’achat sera au cœur des préoccupations des cadres cette année. Interrogés par Viavoice sur ce qu’il faudrait améliorer «en priorité» dans leur entreprise, un sur deux répond «les rémunérations», soit presque deux fois plus que fin 2009, où la même question leur avait été posée à l’époque.

Outre ce fait marquant, on assiste, d’une année sur l’autre, à une évolution en profondeur de leurs priorités vis-à-vis de leur employeur. Ainsi, l’organisation générale du travail, la motivation, la considération, le respect ainsi que les évolutions de carrière font un bond dans le classement.

A contrario, tout ce qui concerne la santé économique des entreprises (croissance de l’activité, relations avec les clients, rentabilité) est jugé moins prioritaire par les cols blancs, bien placés pour constater le redressement de nombre de sociétés. Une santé retrouvée, illustrée par les dividendes importants, voire records, versés par des groupes du CAC 40, au titre de l’exercice 2010.

«Les cadres, qui, depuis le déclenchement de la crise à l’automne 2008, ont fait des efforts, veulent aujourd’hui en recueillir les fruits, souligne François Miquet-Marty, président de Viavoice. Mais il existe un redoutable effet de ciseau entre les discours sur la sortie de crise économique et financière, et leur situation personnelle, qui ne s’améliore pas.»

Côté moral, après deux mois marqués par un net réchauffement, une vague de froid s’est abattue en février. L’indice synthétique (-38) a perdu 8 points et tous les indicateurs, macro ou micro­économiques, sont dans le rouge. Désormais, plus de la moitié des cadres pensent que le niveau de vie va se dégrader en France au cours des prochains mois, et six sur dix s’attendent à une augmentation du chômage. Ce pessimisme tient à deux facteurs : la forte hausse des prix de nombreuses matières premières agricoles, qui va se répercuter sur le coût du panier de la ménagère, et la flambée des prix du pétrole, liée aux événements dans les pays arabes, qui devrait avoir des conséquences sur la croissance.(Le Figaro-07.03.2011.)

**Les salaires des cadres en hausse, en France

 Comme les entreprises peinent à fidéliser leurs cadres, elles prévoient de les augmenter…

Une bonne nouvelle en ces temps d’austérité. Selon l’enquête de l’Apec sur les salaires des cadres, rendue publique ce jeudi matin, ils seront plus nombreux à être augmentés en 2011. Interrogés sur leurs intentions, 59% des entreprises déclarent qu’elles ont distribué ou vont distribuer d’ici à la fin de l’année des augmentations à leurs cadres.

Elles étaient 56% l’année dernière. Une décision due à «l’amélioration de la conjoncture en 2011 et des résultats des entreprises», selon Pierre Lamblin, directeur du département études et recherches de l’Apec. Autre facteur qui a joué selon lui: «Le dynamisme du marché de l’emploi cadre en 2011 qui incite les entreprises à fidéliser leurs cadres, car un turnover élevé leur coûte cher.»

Bonnes perspectives pour 2012

Du coup, l’enveloppe globale des augmentations sera aussi en hausse cette année: «Elle sera de plus de 1,5% pour les augmentations générales et de plus de 3% pour les individuelles», prévoit Pierre Lamblin. Les chefs d’entreprise devraient cependant avoir encore du fil à retordre avec leurs cadres car 77% d’entre eux jugent négative la communication de leur entreprise en matière de politique de rémunération: «Les règles d’évaluation de la performance demeurent floues pour eux», souligne Pierre Lamblin.

Quant à l’année prochaine, elle devrait aussi être porteuse. Car selon une étude d’Aon Hewitt, publiée mardi, et portant sur l’ensemble des salariés (pas seulement les cadres), les fiches de paie devraient évoluer positivement en 2012. Les entreprises tablent ainsi sur un budget d’augmentations générales de 1,7% et individuelles de 2,7%. Soit une enveloppe globale de 3% contre 2,8% en 2011. Reste à patienter pour voir si la crise des dettes ne remettra pas en cause leurs belles intentions. (20Minutes-08.09.2011.)

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* manières d’être plus heureux grâce à l’argent.

*Que faut-il acheter pour être heureux?

« L’argent ne fait pas le bonheur » dit le dicton… Mais souvent, on ajoute que ne pas avoir d’argent du tout, ne rend pas très heureux non plus.

Le fait est que l’argent permet d’acheter des choses qui peuvent rendre la vie plus agréable. Daniel Gilbert, professeur de psychologie de l’Université de Harvard et auteur du livre Stumbling on Happiness a mené une nouvelle étude dans laquelle il dresse une liste de huit manières d’être plus heureux grâce à l’argent.

1. Acheter plus d’expériences et moins de biens matériels

Vaut-il mieux se payer un grand voyage plutôt qu’une voiture ? D’après l’étude de Daniel Gilbert, 57 % des sondés sont devenus plus heureux en achetant une expérience, alors qu’à peine 34 % étaient plus heureux d’avoir fait l’acquisition d’un produit concret.

L’explication est simple : on trouve assez rapidement qu’un bien matériel « va de soi », alors que c’est moins évident pour une expérience. De plus, on se réjouit plus longtemps à l’avance des expériences, et on peut y repenser avec plaisir plus longtemps après.

2. Utiliser son argent pour les autres et pas pour soi

C’était déjà inscrit dans la Bible : « Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir » (Actes des Apôtres 20, 35), et Gilbert le confirme. Donner consolide les relations sociales et les relations sont la clé du bonheur. Si nous offrons quelque chose à quelqu’un, cela nous procure le sentiment que notre relation avec cette personne va durer, ce qui nous rend plus heureux.

3. Mieux vaut acheter plusieurs petits plaisirs qu’un grand

En termes de bonheur, mieux vaut la fréquence que l’intensité. Un achat unique et palpitant peut être très chouette, mais contribue moins à un sentiment constant de bonheur que plusieurs petits achats. Ainsi, un seul tour dans une montagne russe spectaculaire aura à long terme moins d’effet qu’une visite mensuelle à la fête foraine.

4. Ne pas acheter de garanties prolongées ou d’autres formes d’assurances chères

Cette étude montre également que nous faisons plus facilement face aux événements désagréables que ce que nous ne pensons. Ainsi, il est souvent plus raisonnable de remplacer simplement un produit cassé plutôt que de payer pour une assurance chère, qui grimpe parfois jusqu’à la moitié de sa valeur d’origine.

5. Retarder sa consommation

La joie anticipée peut, dans beaucoup de cas, être plus excitante que le moment même dont on se réjouit. Enretardant certaines choses, on sera donc plus heureux. Si on consomme tout de suite, on perd une partie du plaisir.

6. Examiner de manière approfondie comment certains achats influencent notre vie

Si des événements sont situés dans un futur lointain, nous les appréhendons comme abstraits. Mais en prenant le temps d’en imaginer tous les aspects et les détails, nous pouvons vraiment nous en faire une réelle image.

Ainsi, acheter une maison de vacances dans un pays ensoleillé peut sembler être une bonne idée, jusqu’à ce que l’on commence à penser à tous les tracas et à l’entretien qu’elle va nécessiter. Mieux vaut donc se demander si une chose va réellement nous rendre plus heureux avant de l’acheter.

7. Ne pas comparer trop d’options lors de l’achat d’un produit

Si nous hésitons entre différents produits dans un magasin, ne nous laissons pas induire en erreur par lesnombreuses options et possibilités. On pense souvent que les petites différences auront un grand impact mais, finalement, il n’y a que les caractéristiques fondamentales d’un produit qui influencent la manière dont on va en profiter.

8. Observer ce qui rend les autres heureux

N’essayez pas de chercher l’alternative à tout prix en fuyant tout ce qui est un tant soit peu populaire. Bien sûr, certaines choses sont très populaires car une arsenal marketing se cache derrière. Mais cela ne signifie pas pour autant que tout ce qui a du succès est par définition mauvais. Dans beaucoup de cas, les gens aiment les choses parce qu’elles leur procurent effectivement du plaisir. Ne vous interdisez pas ce plaisir. *Source : bakadesuyo.com +references.be/ 25-05-2015

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*USA, pays le plus riche mais pas le plus heureux !

L’argent ne fait pas le bonheur, dit-on souvent. L’institut Gallup a réalisé une étude mondiale dont les résultats semblent confirmer l’adage. D’après cette étude, publiée dans la revue américaine Journal of Personality and Social Psychology et dont les conclusions sont dévoilées par le Christian Science Monitor, les Etats-Unis sont peut-être le pays le plus riche du monde, mais ils sont loin d’être le plus heureux.

Cette étude mondiale a été menée auprès de 136.000 personnes dans 132 pays différents, entre 2005 et 2006. Son postulat de départ : il existe deux définitions du bonheur. D’un côté, le bonheur lié à un sentiment de bien-être général. De l’autre, celui que l’on tire de moments spécifiques de joie. Si la première définition dépend largement des revenus personnels et de la richesse de l’Etat dans lequel on vit, la seconde répond plutôt à la façon dont les besoins psychologiques et sociaux de chacun sont comblés, expliquent les chercheurs de Gallup.

Pourtant dotés d’un des plus grands PIB par habitant du monde (46.400 dollars, selon la CIA), les Etats-Unis n’arrivent qu’en 16e position du classement établi par Gallup en ce qui concerne le bien-être général, et seulement en 26e position sur 132 en termes d’instants de satisfaction. Les Américains se font voler la vedette par les Danois, qui sont les plus heureux d’un point de vue général, et par les Néo-Zélandais, qui sont les champions des moments de joie. Loin des Etats-Unis, le Danemark est 31e mondial en termes de PIB par habitant (36.000 dollars en 2009) et la Nouvelle-Zélande est 51e (à 27.300 dollars), selon les données de la CIA.

L’importance des relations sociales

«S’il est vrai que s’enrichir procure un sentiment de satisfaction général sur sa vie, cela n’a peut-être pas un impact aussi grand qu’on l’imagine sur la façon dont on en apprécie chaque moment», résume Ed Diener, chercheur à l’Université d’Illinois et au sein de l’institut Gallup. Le chercheur insiste sur l’importance de la «qualité des relations sociales» dans la vie de chacun. Il cite, par exemple, le Costa Rica qui, malgré des niveaux de revenus inférieurs à ceux de la Corée du Sud, aurait une population plus heureuse.

Une question qui a également fait son chemin en France. Afin de déterminer les limites du PIB en tant qu’indicateur du progrès social, le président Nicolas Sarkozy a mandaté en 2008 une commission présidée par le professeur Joseph Stiglitz, le prix Nobel d’économie. Son rapport, remis fin 2009, estime qu’il existe souvent «un écart prononcé entre, d’une part, les mesures habituelles des grandes variables socio-économiques comme la croissance, l’inflation, le chômage, etc., et, d’autre part, les perceptions largement répandues de ces réalités». La commission remet également en cause «la pertinence de ces données en tant qu’outils de mesure du bien-être sociétal».

L’adage a des limites

Ainsi, l’Europe du nord et les pays anglo-saxons ont beau se situer en haut de l’échelle économique mondiale, ces régions n’ont rien à envier à l’Amérique latine, qui est relativement bien positionnée dans les classements de Gallup. Ce raisonnement a pourtant des limites. «Beaucoup voire la plupart des gens désirent et courent après l’argent durant la majeure partie de leurs journées», admettent en effet les auteurs de l’étude. Sans surprise, les pays d’Afrique les plus pauvres arrivent en queue de peloton, et ce, dans les deux classements du bonheur ! (Le Figaro-08.07.2010.)

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**Le smic horaire en France passerait à 9 euros au 1er janvier 2011

Selon les calculs des Echos, le salaire minimum augmenterait de 1,6% en début d’année prochaine et ne bénéficierait probablement pas d’un coup de pouce du gouvernement.

coeur- Le chiffre définitif ne sera pas annoncé avant la mi-décembre, mais selon les calculs des Echos, le salaire horaire minimum en France devrait probablement passerde 8,86 euros à 9 euros brut le 1er janvier prochain.Pour obtenir cette estimation, le quotidien s’appui sur les données déjà disponibles qui servent de base à la revalorisation: le salaire de base ouvrier et l’évolution de l’inflation. Le premier a augmenté de 0,3% au troisième trimestre 2010 d’après les statistiques provisoires publiées par le ministère du Travail. La variation a été de 1,7% sur un an. Quant à l’inflation – qui ne sera officiellement dévoilée pour le mois de novembre qu’au 14 décembre – elle avait augmenté de 1,5% sur un an au mois d’octobre dernier et devrait rester stable. Ces données permettent de déduire que l’on se dirigerait vers une augmentation probable du Smic de 1,6% en début d’année prochaine… soit trois fois plus qu’en 2009 l’inflation ayant notamment été faible l’année dernière.

Le coup de pouce du RSA et de la PPE

A ceci pourrait s’ajouter un coup de pouce du gouvernement. Scenario auquel le quotidien ne croit pas. Le gouvernement n’a en effet plus opter pour ce geste politique depuis 2006. Un coup de pouce imposerait une augmentation des bas salaires dans les entreprises mais aussi dans la fonction publique, ce qui grèverait les comptes de l’Etat souligne le quotidien. Par ailleurs, une note du Trésor montre que le revenu disponible des smicards a fortement augmenté ces dix dernières années, mais surtout grâce au RSA (revenu de solidarité active) et à la prime pour l’emploi (PPE). Pour les ménages qui travaillent à mi-temps, le salaire en lui même ne représente même qu’un tiers des revenus. De quoi remettre en cause la revalorisation annuelle comme seul moyen de progression des bas salaires.  (Le Figaro-17.11.2010.) 

**Les salaires plus dynamiques en Allemagne qu’en France

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La dégradation du marché du travail et la faiblesse de l’inflation ont pesé sur la revalorisation des rémunérations l’année dernière en France et en Allemagne.

coeur-Les salaires mensuels de base ont été «légèrement plus dynamiques» en Allemagne qu’en France en 2009, sur fond de ralentissement salarial dans les deux pays lié à un marché du travail dégradé et à une quasi-stagnation des prix, selon une étude publiée lundi par l’Insee. Dans le secteur marchand non agricole, le salaire mensuel brut de base a progressé en moyenne annuelle de 2,2% en France et de 2,7% en Allemagne (inflation non comprise), soit un rythme moindre qu’en 2008 (+3% dans les deux pays).

«Ce ralentissement s’explique par la dégradation du marché du travail en 2009 et la quasi-stagnation des prix, qui ont freiné les négociations salariales dans les deux pays», selon l’Insee, qui utilise des données statistiques françaises et allemandes. Illustration de ce ralentissement, la hausse du Smic a été de 1,3% au 1er juillet 2009 en France, contre 3% en moyenne en 2008, observe l’Institut national de la statistique et des études économiques.En Allemagne, des réductions du volume horaire de travail et des suspensions temporaires d’augmentation ont pesé sur les salaires, mais le ralentissement du salaire de base n’a été que de 0,3 point en 2009 comparé à 2008.

Comme les conventions salariales peuvent être pluri-annuelles, certaines grilles indiciaires avaient en effet été négociées avant la crise économique. Les nouvelles augmentations décidées au second semestre 2009 ont cependant été «bien moins importantes» que les années passées et il y a eu très peu de nouveaux accords salariaux pendant cette période, note l’Insee.

Inflation quasiment nulle en 2009

Si l’on tient compte de l’inflation, «quasiment nulle en 2009 dans les deux pays», le salaire de base a «nettement progressé» des deux côtés du Rhin, mais là encore davantage en Allemagne (+2,5%, après +0,2% en 2008) qu’en France (+2,1%, après -0,2% en 2008).

Cette comparaison entre les salaires en France et en Allemagne intervient alors que le pays s’est vu reprocher par certains de ses partenaires, dont la France, de favoriser les bas salaires pour renforcer sa compétitivité aux dépens de ses voisins.

L’Allemagne rétorque que les pouvoirs publics n’ont pas d’influence sur l’évolution des rémunérations – il n’y a pas de salaire minimum généralisé en Allemagne – et qu’elle n’a aucune intention de freiner la compétitivité de ses entreprises. (Le Figaro-28.06.2010.)

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«L’accès au capital doit être démocratisé»

INTERVIEW – Maria Nowak, la fondatrice de l’Association pour le droit à l’initiative économique (Adie) qui a financé 85 000 chômeurs et travailleurs pauvres dans la création d’entreprise grâce au microcrédit, explique pourquoi il est possible de construire une économie de marché qui bénéficie aux plus pauvres.

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Le Figaro – Pourquoi avoir écrit «L’espoir économique» édité chez Lattès ?

Maria Nowak - La crise est à l’origine de ce livre. J’ai voulu expliquer quels étaient les ferments du renouveau en remontant aux sources de l’économie de marché, en analysant la situation actuelle de la France.

On ne peut pas réduire Adam Smith, le premier à avoir théorisé l’économie de marché, à la seule main invisible du marché. Il estimait que l’état devait aussi protéger les plus faibles. Or la situation des personnes en dessous des seuils de pauvreté se dégrade de façon dramatique. L’écart entre les plus riches et les plus pauvres est de plus en plus grand. La classe moyenne disparaît. Les Français sont inquiets. Cette situation explique que la société française fasse preuve de peu de dynamisme face aux difficultés. Elle est enfermée dans ses peurs.

Comment sortir de cette situation de blocage ?

Les ferments du renouveau sont là. La création d’entreprise connaît une véritable explosion avec 580 000 créations en 2009. C’est un signe très positif face aux 360 000 emplois détruits par la crise. Cela montre qu’il est possible de créer des emplois en partant de la base.

Le microcrédit est également un outil du renouveau en permettant à des personnes sans ressources de créer leur propre emploi. Mais le renouveau ne sera possible que si le pouvoir économique est mieux réparti entre les acteurs économiques, en démocratisant l’accès au capital. Ce qui est possible dans une économie basée sur les services, qui ne nécessite pas des grandes unités de production.

L’entrepreneuriat social appelé aussi social business a-t-il un rôle à jouer dans ce renouveau ?

Bien entendu. Le social business ne se limite plus à des organismes d’économie solidaire comme l’Adie qui a distribué 85 000 microcrédits depuis sa création. De grands groupes comme Danone, Essilor, Veolia mettent en place des politiques marketing qui s’adressent aux consommateurs les plus pauvres. Ces consommateurs représentent 4 milliards de personnes dans le monde. Ils sont 8 millions en France. Il est intolérable que des gens achètent des produits périmés pour se nourrir.

Etes-vous optimiste ?

Je suis optimiste car nous pouvons construire une nouvelle économie de marché basée davantage sur l’offre et la demande de biens essentiels qui s’adressent aux plus pauvres. Le capital doit également être accessible au plus grand nombre. Le travail doit être respecté. Les entreprises peuvent adapter leur organisation à leurs collaborateurs et non l’inverse. Il faut aussi simplifier au maximum des réglementations de plus en plus complexes et baser notre société sur la confiance. Car la confiance est la recette la plus efficace contre la complexité administrative. Le capitalisme doit accomplir sa perestroïka.

La mondialisation est-elle une chance ?

La mondialisation est une chance si elle bénéficie aux quatre milliards de pauvres qui sont aujourd’hui exclus du marché. Si l’homme est non seulement au sommet de la pyramide mais aussi réintroduit au cœur de l’économie. L’époque du patriotisme économique est révolu.

Qui peut changer les choses ?

Chacun d’entre nous peut contribuer à changer les choses. Il faut arrêter d’accuser les banques ou les Etats d’être les seuls responsables de la crise. Chacun est à la fois consommateur, salarié ou entrepreneur, épargnant. Il faut être plus cohérent dans son comportement. On ne peut pas à la fois demander des investissements qui rapportent 15 % par an et des crédits à 3 %, acheter des produits fabriqués en Chine et protester contre la délocalisation. Chacun doit faire ce qui est en son pouvoir pour construire un monde plus humain. (Le Figaro-29.10.2010.)

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*Le patron le plus généreux du monde

Gary Bertch est certainement le patron le plus généreux du monde

*ioffre une semaine de croisière dans les Caraïbes à ses 800 salariés

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–y a-t-il d’autres patrons généreux comme lui?

Ce dirigeant d’une entreprise de meubles, a offert une semaine de croisière dans les Caraïbes à l’ensemble de ses 800 salariés pour les récompenser du travail accompli pendant l’année. Sur Facebook, l’entreprise a ainsi annoncé sa fermeture du 9 au 13 janvier prochain. « Ce voyage n’aurait pas été possible sans le travail acharné de nos incroyables associés », a précisé « Bertch Cabinets ». Dans The Courier, le patron a assuré que quatre avions seront affrétés et conduiront les 800 employés à Miami où ils séjourneront pendant une journée dans un hôtel cinq étoiles. Les vacanciers prendront ensuite part à une croisière d’une semaine sous le soleil des Caraïbes.*mardi 03/janvier/2017 -Source: The Courier

**vidéo: The boss is taking all of his employees on a week-long Caribbean cruise

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**Les salaires en Algérie, parmi les plus bas à travers le monde

*entre 160 euros et 260 euros par mois

*****une misère !!! 

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*Le revenu net moyen en Finlande dépasse 2.200 euros par personne et par mois 

*un chômeur en Finlande touche 560 euros par mois

*****soit l’équivalent de 110.000 dinars par mois

* une première au niveau national en Europe

*la Finlande teste le revenu universel

Depuis le 1er janvier 2017, la Finlande s’essaye à l’allocation universelle Pendant deux ans, 2000 chômeurs vont ainsi recevoir un revenu de base mensuel de 560 euros. C’est le pays est le premier en Europe à tester la mesure au niveau national.*cliquer ici:  les salaires.2

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Voici les 10 patrons les plus appréciés par leurs salariés en 2019

Spécialisée dans le recrutement, la plateforme Glassdoor réalise régulièrement des classement portant sur diverses sujets tels que les questions les plus improbables posées en entretien ou les entreprises offrant le meilleur salaire en France.

Cette fois-ci, celle-ci s’est attelée au classement des patrons les plus appréciés par leurs salariés. Pour ce faire, Glassdoor s’est appuyée sur les évaluations et les commentaires que les employés ont laissés entre mai 2018 et 2019. Un minimum de 20 évaluations de l’entreprise ont été pris en compte, pour 20 avis sur le PDG et 20 sur l’équipe de direction.

Christian Sutherland-Wong, PDG et Directeur Général de Glassdoor, a déclaré au sujet de ce top : « C’est un privilège de récompenser des leaders exceptionnels qui, du point de vue de leurs employés, se démarquent de par leur vision unique, leur confiance et leur communication. Le prix du Top des PDG de Glassdoor est de plus en plus compétitif chaque année, et je félicite chaque gagnant pour leur victoire ».

Comme le montre le classement, les PDG les plus appréciés sont issus d’entreprises aux secteurs divers comme le conseil, les télécoms, la recherche et autre. Les patrons Jean-Paul Agon (L’Oréal)et Stéphane Richard (Orange) avaient tous deux été élus dans un classement similaire quelques années auparavant, là où les autres PDG figurent dans un tel top pour la première fois. Cette année, une seule femme fait partie de ce classement, contre neuf hommes, il s’agit d’Isabelle Kocher (ENGIE).

**Qui sont les 10 patrons les plus appréciés par leurs employés ?

10. Jeff Bezos (Amazon) — Approbation : 97%

9. Isabelle Kocher (Engie) — Approbation : 97%

8. John Flint (HSBC Holdings) — Approbation : 97%

7. Stéphane Richard (Orange) — Approbation : 97%

6. Antoine Frérot (Veolia) — Approbation : 98%

5. Emmanuel Faber (Danone) — Approbation : 98%

4. François Jacq (CEA) — Approbation : 98%

3. Nicolas Dufourcq (BpiFrance) — Approbation : 98%

2. Jean-Pierre Letartre (EY) — Approbation : 99%

1. Jean-Paul Agon (L’Oréal) — Approbation : 99%

*source: presse-citron.net/mercredi 19 juin 2019

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145 réponses à “Un bon salaire fait le bonheur”

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