la gazelle… la plus belle
-espèces menacées..la gazelle… la plus belle
Quatre personnes ont été arrétées dans le sud algérien, pour braconnage de gazelles. Ils ont été déférés devant la justice. Une loi adoptée en 2006,prévoit pour les contrevenants, une peine de un à trois ans d’emprisonnement et une amende de 200.000 da à 500.000 da.La wilaya d’El Bayed est connue par la présence assez fréquente de la gazelle Leptocère, et la gazelle Darcas, qui sont classées parmi les 163 espèces protégées. Parmi ces animaux en danger et menacés de disparition, on peut citer en plus,la gazelle de Cuvier, la gazelle à longues cornes, le cerf de barbarie et la gazelle Dama, qui sont confrontés à une dégradation du milieu ou à une perte de l’habitat, au braconnage et à la contrebande. Le commerce internationnal des cornes, des peaux, de la viande et des trophées provenant de ces animaux, a causé des dégats considérables parmi ces espèces devenues des cibles faciles par des chasseurs armés d’armes automatiques et de puissants véhicules tout terrain. Sans une action décisive et soutenue, le pays et la région d’Afrique du nord risquent de perdre ce précieux héritage naturel. Il faut rappeler que la gazelle Dama, l’une des plus grandes gazelles et sans conteste, la plus belle, est considérée aussi comme la plus rare et la plus menacée; il n’en reste probablement, selon certaines estimations, qu’un nombre inférieur à 500 unités dans toute la ceinture subdésertique du nord de l’Afrique, de l’Atlantique jusqu’au Nil, vivant dans des poches isolées dans le sud algérien, au Mali, au Niger et au Tchad.
************************************
*Plusieurs gazelles de cuvier ont été aperçues au sud-ouest de Chlef
Plusieurs gazelles de cuvier ont été aperçues, le mois de janvier 2014, dans la région de Gueraba, au sud-ouest de la localité de Ouled Ben Abdelkader, dans la wilaya de Chlef, a-t-on indiqué à la Conservation des forêts.
Ce mammifère, une espèce rare dans les régions du nord du pays, a été signalé pour la première fois dans la région en 2007, avant de disparaître puis de réapparaître de nouveau en 2012, a indiqué Mesdour Djilali, chef de service de la flore et de la faune à la Conservation des forêts. Cet animal proviendrait probablement du nord de la wilaya de Tiaret et s’est faufilé dans la wilaya de Chlef à travers Djebel «Karoun» via le couloir forestier Tissemsilt-Relizane, limitrophe de Chlef, a-t-il précisé. Le 8 janvier dernier, un groupe de gazelles, constitué de quinze individus, a été aperçu et filmé par les gardes forestiers dans la même région de Gueraba, au sud-ouest de Ouled Ben Abdelkader, a indiqué le responsable, qui explique cette présence par la nature et la quiétude des lieux.
Considéré comme une espèce rare, ce mammifère de la famille des bovidés évolue en petits groupes de trois à cinq individus et parfois jusqu’à huit. Les zones de montagne et les plateaux désertiques pierreux constituent le milieu naturel le plus favorable de la gazelle de cuvier, appelée également la gazelle de «montagne», a fait observer la même source. D’un poids variant entre 15 et 35 kg et d’une longueur de 95 à 115 cm et d’une hauteur de 60 à 70 cm au garrot, ce mammifère fait partie des animaux non domestiques protégés par la loi 04/07 du 14 août 2004 relative à la chasse des animaux non domestiques et le décret exécutif 83/509 du 20/08/1983 portant protection des espèces animales non domestiques.
Dans ce cadre, le centre cynégétique de Tlemcen s’est vu confier par la Direction générale des forêts (DGF) le dossier en vue de prendre en charge et de réhabiliter ce mammifère dans la région, a assuré la même source. Sur le terrain, la Conservation des forêts a entrepris plusieurs actions en direction des habitants de la région en vue de les sensibiliser sur la nécessité de préserver ce mammifère et de lutter contre le braconnage, a affirmé la même source, en faisant état de l’adhésion des habitants de la région aux actions de protection de cette espèce animale et de l’intérêt qu’ils accordent à la diversification du patrimoine faunistique.*APS-23.02.2914
***La Gazelle de Cuvier est une gazelle de taille moyenne, son poids est d’environ 35 kg. Le mâle se différencie de la femelle par son poids légèrement supérieur, mais les deux sexes possèdent sensiblement les mêmes mensurations (70 cm au garrot).
C’est l’une des gazelles les plus sombres, son pelage, assez fourni, est de couleur gris-brun, avec une large bande sombre qui court tout le long du flanc, séparant le dos de couleur foncée et le ventre de couleur blanchâtre. La queue est relativement fine et de couleur noire sur toute sa longueur. La face, comme celle des autres gazelles, est caractérisée par deux traits noirs qui vont du coin interne de l’œil jusqu’à la bouche, par contre ce qui distingue l’espèce, c’est la présence d’une large tâche brune et de forme ovale. La présence de tons obscurs est probablement une stratégie de camouflage vis à vis de ses prédateurs.
Les oreilles sont longues et étroites et de couleur pâle. Les cornes présentent un aspect droit, de profil, elles sont plus longues et plus rugueuses chez le mâle avec une longueur de 25 à 37 cm.
La Gazelle de Cuvier est considérée comme l’une des espèces de gazelles les plus rares, car c’est l’unique gazelle autochtone et survivante de l’aire située au nord du Sahara. Sa deuxième originalité vient du fait qu’elle met fréquemment au monde deux petits, phénomène très rare chez les autres gazelles africaines.*source:.naturevivante.org
*réactionternaute:meteorologiste le 24.02.14 | 15h47
SOUCI DE SAUVEGARDE INTERNATIONAL
La gazelle de Cuvier, originaire d’Afrique du Nord, est une espèce endémique de la région de l’Atlas (Algérie, Maroc, Tunisie). Le braconnage et la dégradation des habitats qu’elle occupe ont conduit à des populations considérablement fragmentées. Dans le cadre du projet « Amélioration des capacités de conservation des espèces dans la région méditerranéenne », partiellement financé par la Fondation MAVA, la Junta de Andalucía, et l’ Organismo Autónomo de Parques Nacionales et la Fundación Biodiversidad du Ministère de l’Agriculture, de l’Alimentation et de l’Environnement de l’Espagne, le Centre de Coopération pour la Méditerranée de l’UICN (UICN-Med) a organisé une réunion de travail pour démarrer la préparation d’une stratégie régionale pour la conservation de la gazelle de Cuvier (Gazelle cuvieri) au Maghreb.Dans cette réunion, qui a eu lieu à Almeria (Espagne) du 14 au 15 novembre 2013, plus de 15 experts du domaine scientifique, des représentants des administration compétentes et de la société civile du Maroc et de la Tunisie, ainsi que le Responsable scientifique et technique de la CMS (Convention de Bonn) ont activement participé à la définition d’une feuille de route pour développer une stratégie régionale de conservation de la gazelle de Cuvier. Cette réunion a été l’occasion de démarrer un engagement à un processus de partage des connaissances sur la situation actuelle de cette espèce en Afrique du Nord et de développement d’une stratégie conjointe.Durant les prochains mois, les experts travailleront sur un projet de stratégie, qui comptera avec l’aval des spécialistes de la Commission de la Sauvegarde des Espèces (SSC) de l’UICN et sera soumise à consultation et validation de part des principaux acteurs des pays impliqués. La version finale de cette stratégie régionale sera présentée avant la fin de 2014.Lors de la réunion, les participants ont pu visiter les installations de la Station Expérimentale de Zones Arides (EEZA), associée au Conseil Supérieur de la Recherche Scientifique (CSIC) d’Espagne et spécialisée dans un programme d’élevage en captivité d’une série d’espèces d’ongulés nord-africains en danger d’extinction. Le but de ce programme d’élevage en captivité est d’atteindre, pour chacune des trois espèces d’antilopes et un capriné, une taille de population et une variabilité génétique qui assure leur viabilité future et permet de réaliser des projets de réintroduction de leurs habitats naturels: AUTEUR M.SAHRAOUI BOUALEM CLIMATOLOGUE
**Les gazelles sont là depuis au moins sept ans et n’ont jamais, comme vous le dites, disparu puis réapparu. M.Djillali Mesdour le sait d’ailleurs très bien. D’ailleurs c’est un un tout petit troupeau ne dépassant pas la dizaine. Est-ce là une façon de les protéger que d’indiquer à tout le monde, y compris donc les braconniers, l’endroit où elles se trouvent? Au lieu de les laisser tranquilles.
*********************************
Saut de gazelle
*Disparue en 1894, la gazelle rousse a trop longtemps été chassée pour sa fourrure
*******************************************************************
Utterly pent subject matter, thanks for entropy.