La paisible oasis de Taghit

**L’une des plus belles oasis du Sahara

Des vues superbes sur les dunes de sable magnifiques et une réputation dépassant  les frontiéres

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Malgré le lourd déficit palpable en matière de structures d’accueil, la paisible oasis de Taghit s’apprête à recevoir, comme chaque année, ses touristes de fin d’année 2012.

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L’agglomération aux dunes de sable doré, paradoxalement à la palmeraie desséchée, s’est forgée, au fil des années, une réputation dépassant ses capacités d’accueil et continue pourtant d’attirer à la même saison des centaines de visiteurs. Une situation qui est loin de correspondre aux  commodités et conditions requises d’accueil. L’écart entre celles-ci et le nombre de touristes, qui débarquent, fuyant pour quelques jours les nuisances urbaines, ne fait malheureusement que se creuser.

D’ailleurs, l’unique hôtel étatique de 58 chambres, créé au début des années 1970, surplombant la palmeraie et géré depuis quelque temps par l’hôtel El Djazaïr (ex-Saint George), est toujours en chantier pour rénovation, et ce, depuis deux ans, alors que théoriquement, l’établissement devait ouvrir ses portes en janvier 2012. On indique qu’à son ouverture prévue dans le courant de l’année 2013, l’hôtel sera enrichi de deux chambres supplémentaires seulement et d’une nouvelle salle de conférences. Néanmoins, une petite pension de dix chambres a récemment vu le jour à Taghit, propriété d’un investisseur privé algérien résidant à l’étranger, croit-on savoir. 

Les chambres de la petite pension ont une superbe vue sur les dunes de sable magnifiques, où règne un calme absolu, maître des lieux,  mais le prix d’une nuitée est tellement jugé excessif que seule une catégorie de clients aisés financièrement est en mesure de fréquenter le lieu. Les investisseurs privés ne se bousculent pas au portillon pour investir dans des projets touristiques, sans doute frileux à se lancer dans le secteur, car découragés par une bureaucratie toujours tatillonne qui a été d’ailleurs portée à la connaissance du nouveau ministre du Tourisme, lors de sa visite dans la région, il y a deux mois.

Le haut commis de l’Etat avait promis d’alléger les procédures pour faciliter les démarches en vue d’une relance du secteur qui peine à démarrer. En attendant, la demande reste très forte et les visiteurs, au courant du déficit des infrastructures, ont déjà réservé, il y a plus d’un mois, dans des hôtels à Béchar (80 km de Taghit) ou des locations de logements individuels, grâce à des contacts chez quelques propriétaires résidant à Taghit. Mais le pessimisme, quant à une relance effective de l’activité touristique, gagne malheureusement plusieurs agents en charge du secteur, puisque les promesses qui ont été faites dans un passé récent aux personnes qui veulent réellement investir dans le tourisme n’ont pas été concrétisées. Un secteur déficitaire pourtant susceptible de générer de multiples retombées économiques pour la région, notamment la création de milliers d’emplois.*El Watan-29.12.2012.

**vidéos: oasis de taghit

un méchoui a Taghit

Jour de l’an dans le désert

Taghit et sa beauté 

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Taghit

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**Sur les traces du  dinosaure de l’Atlas saharien

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	Abbas et Ahmed Bahous en train de chercher des &eacute;critures rupestres sous un rocher &agrave;&nbsp;Bradif, pr&egrave;s d&rsquo;Oulakak  » src= »http://www.elwatan.com/images/2016/03/31/sans-titre-1_2613864_465x348.jpg » /></p>
<p><strong><span style=Les Algériens l’ont appelé Chebsaurus algeriensis. Mais ce «Géant des kseurs», dont les ossements ont été trouvés en 2000 par une équipe de chercheurs de Sonatrach, près de Aïn Sefra au sud-est de Naâma, reste un grand mystère. Depuis 16 ans, aucune étude n’a été publiée sur cette découverte. Sur place, le musée qui devait le célébrer reste vide.

«Le dinosaure découvert dans l’Atlas saharien par une équipe de chercheurs de Sonatrach en 2000 appartient à la famille des Sauropodes. C’est une espèce herbivore qui a vécu pendant la période du Jurassique Moyen, il y a de cela 161 à 175 millions d’années.» Emilie Lang, paléontologue au Muséum de Genève, en Suisse, la dernière à faire des études sur «le Géant des kseurs» entre 2005 et 2010, jointe par téléphone par El Watan Week-end, précise : «Il a un long cou et une longue queue. Il a quatre pattes et ressemble un peu au diplodocus.

Il mesure 12 m de longueur et a même un nom. Les scientifiques algériens l’ont baptisé Chebsaurus Algeriensis.» C’est à l’équipe du Centre de recherche et développement (CRD) de Sonatrach et à un groupe d’universitaires d’Oran que l’on doit cette découverte. Plus de 300 ossements dinosauriens ont été trouvés près d’Oulakak, à Sfissifa, relevant de la daïra de Aïn Sefra, au sud-est de Naâma. Accompagnés par Philipe Taquet, paléontologue français et ancien directeur du Muséum de l’histoire naturelle de Paris, c’est lui qui leur a affirmé qu’il s’agissait bien d’un dinosaurien. La nouvelle s’est vite répandue. Les dinosaures ont bel et bien vécu en Afrique du Nord.

«Nos chercheurs ont fini par trouver 250 à 350 vertèbres caudales, dorsales, lombaires, cervicales, griffes, métapodes et côtes», annonce Sonatrach dans sa revue une année plus tard. Depuis, les informations sur «le géant des kseurs» se font rares. Les experts, les paléontologues et certains directeurs de parcs culturels existant en Algérie, ont tous donné des réponses différentes. Personne ne sait exactement où sont entreposés les ossements du «géant des kseurs» ! Les habitants de Sfissifa et de Aïn Sefra, à qui a été promis entres autres, la construction d’un musée et la réalisation de plusieurs projets touristiques, n’ont rien vu jusqu’à aujourd’hui.

*Rouis El Djir

Près des frontières algéro-marocaines, à 20 km de Oulakak. Dans cette région déserte, les plaines donnent l’impression qu’elles frôlent l’horizon. Très loin, entre les montagnes qui dominent la région, apparaît une construction étrange de couleur blanche. «C’est le musée du dinosaure. Il a été construit à l’endroit où ‘‘le géant des kseurs’’a été découvert», indique Abderrahmane, natif de la région. Les portes du musée, dont la forme évoque celle d’un dinosaure, sont fermées. Tout près, Afra Faiçel, la trentaine, blouson noire et cartable, s’approche. Enseignant à l’école primaire d’Ouzeght, un village voisin à Oulakak, il nous conseille de ne pas attendre.

«Le gardien vient rarement ici, car il n’y a rien à l’intérieur», avoue-t-il. Oulakak compte une cinquantaine de maisons, une annexe d’état civil, un dispensaire et une poste nouvellement installés. «En dehors de ça, rien n’a changé depuis la découverte des dinosaures», assure Abbas, 22 ans, maçon de profession, résident de la colline de Bradif qui domine le village.

En compagnie de Ahmed Bahous, chef de service de l’organisation et des affaires sociales et culturelles de la commune de Sfissifa, Abbas nous propose de visiter les rochers qui surplombent Bradif. «Certains rochers, creux, sont utilisés comme des cavernes, explique Abbas. Nos ancêtres en profitaient pour s’y abriter.» Une maison construite sous un rocher creux témoigne de cette époque. Son propriétaire a fait du rocher un toit et n’a construit que des murs autour.

«C’est la maison d’un voisin, Mohamed Boubaker, décédé en 2002. C’est ici qu’il s’est marié et a vécu longtemps avec son épouse», raconte Abbas. A Rouis El Djir où les fouilles ont eu lieu, l’excavation est recouverte de terre. Elle fait environ deux mètres de diamètre et cinq mètres de longueur. Le site, lui, est libre d’accès. Il ne reste que quelques bouts de sachets enterrés sous les décombres. «Les ossements trouvés à Sfissifa forment la colonne vertébrale d’un dinosaure», avoue le paléontologue algérien, Mahboubi Mohamed, rencontré dans son laboratoire à l’université d’Oran 2 (voir interview).

*Joseph iliot

Cette découverte n’est pas la première à Sfissifa, car une autre a été faite, en 1989, par un ancien archéologue amateur, Abdemadjid Benyakoub. Actuellement directeur local de la réglementation et des affaires générales (Drag) à Sidi Bel Abbès, Abdemadjid Benyakoub, joint par téléphone, affirme avoir «ramassé environ 50 kg d’ossements qu’il a légués, onze ans plus tard, à l’équipe des chercheurs de Sonatrach contre une simple décharge». «J’ai eu des informations m’indiquant qu’ils ont été transférés en France pour études. Je n’ai plus de nouvelles depuis», regrette-t-il. Ici, pas besoin de chercher partout pour trouver des vestiges ou d’anciens objets. Sur un rocher plat, un dessin à la forme d’un taureau en miniature portant une longue queue est soigneusement préservé par la nature.

«Notre région regorge de matériaux fossilifères. Nous avons grandi avec tous ces vestiges. Si l’Etat décide de les valoriser un jour, notre région sera submergée par les touristes», s’enthousiasme Ahmed Bahous. Avec sa bague portant le signe amazigh fièrement brandi, Faiçel natif des tribus berbères habitant dans la région, nous conseille de nous rendre à Aïn Sefra où l’histoire des découvertes paléontologiques a commencé. Ici, les gens se disent mécontents. «La délégation de Sonatrach, qui a récupéré les ossements, nous a promis plein de projets pour la région, mais elle n’a rien fait», s’indigne Mohamed Bourezk, 52 ans, ancien enseignant, rencontré à Aïn Sefra. Mohamed a quitté l’enseignement en 1996 et se consacre désormais à la recherche sur l’histoire locale.

«Depuis que le dinosaure est devenu une réalité scientifique, j’ai entamé plusieurs séries d’expositions et d’interventions dans la région afin de sensibiliser les habitants et la nouvelle génération sur l’importance des richesses de notre région depuis des millions d’années», raconte-t-il. Si Mohamed est porté sur l’histoire et l’archéologie, il doit cela à un coopérant technique français connu dans la région de Aïn Sefra, dont les travaux témoignent, aujourd’hui, de ses nombreuses découvertes archéologiques à Naâma. «Il s’appelle Joseph Iliot. Il a consacré toute sa vie à l’étude de l’histoire de notre région. Il était le premier à affirmer l’existence de dinosaures et d’autres reptiles à Aïn Sefra et à Sfissifa pendant les années 1960», confie-t-il.

*Mausolée

Joseph Iiot s’installe à Aïn Sefra en 1963 puis à Boussemghoun, à l’est d’El Bayadh, où il devient directeur d’une école primaire et enseignant de français entre 1966 et 1972. Il se consacre durant sa vie en Algérie à l’inventaire et à l’étude de l’art rupestre au sud-ouest et s’intéresse plus particulièrement à la paléolimnologie et au mégalithisme. Il découvre plus de 300 stations de gravures et peintures rupestres. C’est lui qui décèle les premiers gisements des vertébrés de dinosaures, crocodiles, tortues, poissons, etc. Youcef Iliot est décédé en février 2001 à Brest, en France, et fut enterré, selon son souhait, au cimetière Sidi Boudjemaâ à Aïn Serfa.

Les habitants commémorent sa disparition jusqu’à aujourd’hui. «Il a contribué à la formation de beaucoup de jeunes dans l’archéologie et la préservation du patrimoine. Même ceux qui n’ont pas bénéficié de cette formation en ont été certainement inspirés», affirme Mohamed.

Quelques jours déjà passés dans cette région, et toujours pas de traces du Chebsaurus algeriensis. Nos demandes répétitives pour joindre les responsables du Centre de recherche et de développement  (CRD) de la division laboratoires de Sonatrach n’ont rien donné. Jointe par téléphone, Samaya Ramdane, la chargée de presse du Muséum d’histoire naturelle de Paris, dirigé jadis par Philipe Taquet, nous affirme que leurs chercheurs ignorent le sujet. «M. Taquet est en retraite et nous ignorons où se trouve ‘‘le géant des kseurs’’. En tout cas pas dans notre musée, assure Soumaya Ramdane.

Mais j’ai trouvé les traces d’une paléontologue au nom d’Emilie Lang qui a travaillé sur lui en Algérie.» Seule Emilie Lang avait travaillé sur cet aspect au CRD de Boumerdès. Mais elle aussi, contactée par téléphone, ignore s’ils sont toujours là ou pas. En 2008, le parc culturel de l’Atlas saharien (ONPCAS) est né.

Il regroupe cinq wilayas, dont Naâma. Interrogée pour savoir si l’ONPCAS a demandé à récupérer les ossements auprès de Sonatrach, la responsable de sa division à Naâma, Louiza Belkhiri, archéologue d’art, explique : «C’est dans le programme mais il faut que nous sachions d’abord où ils sont entreposés.» De tout ce qui a été découvert jusque-là dans cette région, les habitants n’ont pu garder que quelques objets exposés au musée de l’association Tnant-Oumniat culturelles, au centre-ville de Sfissifa. Ici, on trouve d’anciens fusils datant de la guerre de Libération, de vieilles jarres, quelques ossements de dinosaures récupérés après le départ des chercheurs de Sonatrach… Mohmed Bourezk fulmine : «Ils n’ont construit que le musée actuellement vide. Ils n’auraient pas dû l’appeler musée mais mausolée du dinosaure !» 

**L’existence humaine en Algérie, selon le Pr Mohamed Mahboubi

Le plus ancien homme découvert au monde date de 7 millions d’années. Il s’appelle Toumaï. Son crâne a été découvert en 2001 au Tchad. Il faut savoir que l’existence humaine sur terre est plus récente que celle des dinosaures.

Au Maroc, les études menées sur des fragments de mâchoire d’hommes fossiles ont montré que l’humain a existé depuis plus de 500 000 ans dans ce pays. En Algérie, la découverte d’un crâne d’homme a battu tous les records d’Afrique du Nord. Baptisé «L’homme de Tighenif», du nom de la région où il a été trouvé, à 25 km à l’est de Mascara, son existence date de plus de 700 000 ans.

Ce n’est pas tout, car les pierres taillées, datant d’une époque bien précise, découvertes à Aïn El Hanech et à Aïn Boucherit à Sétif, prouvent que la présence humaine en Algérie remonte à plus d’1,8 million d’années.*Meziane Abane / el watan/ vendredi 01 avril 2016/ 

***Mohamed Mahboubi. Professeur en géologie et paléontologie à l’université d’Oran 2

Il est inconcevable d’interdire aux chercheurs algériens de faire leur travail

*Quelles sont les régions algériennes où les dinosaures sont découverts ?

–La première découverte de dinosaures en Algérie remonte à 1898, lors d’une mission scientifique dirigée par Foureau et le commandant Lamy dans le Sud algérien. Ils ont trouvé plusieurs ossements de dinosaures et de poissons à Tinrhert, au nord d’Illizi. Les autres, elles ont été faites du côté de Timimoune en 1925 puis, plus récemment dans les années 1960, dans l’Atlas saharien. Il faut savoir que la région d’In Salah recèle d’importants matériaux archéologiques et paléontologiques.

Lors d’un passage d’une tranchée de gazoduc, une société pétrolière est tombée sur des restes de dinosaures dont les ossements ont été bien gardés dans cette région. Mais la plus grande découverte a été faite à Aïn Sefra, en 2000.

Dans cette région, deux personnes ont réalisé des recherches entre 1965 et 1975. Il s’agit de Youcef Iliot (Joseph Illiot) et de Jean-Paul Bassoulet, géologue français. Quant aux empreintes de pas de dinosaures, nous ne connaissons que celles trouvées dans l’Atlas saharien à Aïn Sefra (Naâma), El Bayadh et Djelfa. Il faut dire que c’est la région d’El Bayadh qui a eu la plus grande part en matière de découvertes.

*A quelle période ont-ils vécu en Afrique du Nord et en Algérie plus particulièrement ?

–Les études ont démontré que les dinosaures ont existé il y a plus de 200 millions d’années. Ils ont vécu plus de 160 millions d’années et ont disparu de manière brutale il y a plus de 65 millions d’années. Nous n’avons jamais découvert de dinosaures ayant vécu après cette période. Cela veut dire que la terre a connu une catastrophe, un cataclysme qui a ravagé complètement cette espèce. On parle d’une comète de 8 km de diamètre qui a frappé la Terre. Nous appelons l’époque où les dinosaures ont vécu sur Terre l’ère secondaire ou mésozoïque (entre 252 et 66 millions d’années). Concernant l’Algérie, le plus ancien dinosaure trouvé jusque-là date de plus de 100 millions d’années. Ceci nous permet de comprendre que le climat de l’Atlas était favorable à cette espèce.

Il était chaud et humide et ressemble au climat équatorial avec, en plus, beaucoup de verdure. Actuellement, nous connaissons l’existence de 601 espèces de dinosauriens. Mais nous savons qu’il y a certainement cinq fois plus, car on ne fait généralement que 1/5e ou 1/10e des découvertes. Nous pensons qu’ils mesuraient de 1 à 5 mètres mais pouvaient être gigantesques, jusqu’à 30 ou 35 mètres de longueur.

*Qui a autorité sur ces découvertes ?

–Le patrimoine appartient au ministère de la Culture. Malheureusement, il y a un fossé entre les universitaires et le ministère. Nous ne comprenons plus. Nos responsables doivent savoir qu’il y a une différence entre l’archéologie et la paléontologie. Ce qui est archéologique se rapporte à l’homme. La préhistoire, elle, ne le concerne que lui. Mais quand on parle de millions d’années, ce n’est plus la préhistoire, mais la paléontologie. Il ne faut pas mettre dans le même sac la paléontologie et l’archéologie.

Nous peinons à obtenir des autorisations pour circuler, entamer des recherches et permettre à nos étudiants de faire de même dans ces régions. Je pense que le ministère de la Culture et celui de l’Enseignement supérieur ne comprennent pas tout à fait ce qu’est la paléontologie. Il faut laisser les chercheurs faire leur boulot comme c’est le cas en Europe, où ces derniers jouissent de beaucoup liberté. Difficile de se battre pour un laboratoire. Il faut savoir que nous travaillons actuellement dans le seul laboratoire de paléontologie des vertébrés existant en Algérie.

*La paléontologie est-elle valorisée en Algérie ?

–Je ne le pense pas. Nous trouvons beaucoup de difficultés à travailler sur le terrain. Nous n’avons été épaulés qu’une seule fois par l’ancien wali d’El Bayadh, actuellement wali de Saïda. Il a mis tous les moyens à notre disposition lors d’une fouille que nous avons réalisée en 2004. C’était extraordinaire. Les portes, qui nous ont été ouvertes par ce dernier, nous ont été fermées par le directeur de la culture juste après le départ du wali. C’est grâce à cette personne que nous avons pu sortir 150 à 200 empreintes de pas de dinosaures sur lesquelles travaillent nos étudiants et les chercheurs de l’université d’Oran.

*Qu’avez-vous à dire aux responsables ?

–Nous ne sommes que des chercheurs. Nous ne voulons pas d’argent. Nous voulons juste mener nos travaux de recherche. L’Etat doit nous faciliter la réglementation. Nous dépendons de l’humeur des responsables des différentes régions. Cette situation est inadmissible. Il est inconcevable d’interdire aux chercheurs algériens de faire leur travail. J’espère que la situation va changer dans l’avenir.*Meziane Abane/  el watan/ vendredi 01 avril 2016/ 

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*Ghardaïa la ville magique et le charme de la vallée du M’Zab

Le charme de la vallée du M’Zab ne s’estompera jamais au vu du constat de l’important flux de touristes étrangers de diverses nationalités rencontré partout dans la ville et ses ksour environnants et ce, à une semaine des fêtes de fin d’année.

Que ce soit dans les dédales de la vieille ville, la légendaire place du marché, dans les palmeraies ou sur les boulevards, ils sont là en groupe ou en solo, reconnaissables à leurs tenues, souvent colorées ou bigarrées, avec des chèches chatoyants, visitant les rares échoppes proposant des produits artisanaux qui ont, envers et malgré tout, survécu à la tentation de la reconversion en pizzérias et autres fast-foods.

Ce qui procure une ambiance festive et joyeuse à la ville millénaire, qui se relève et panse ses blessures dues aux derniers événements, dont les stigmates ont été effacés grâce à la conjugaison des efforts et de la solidarité de tout le pays qui s’est mobilisé pour lui venir en aide. Le retour de la sécurité ainsi que le merveilleux patrimoine matériel et immatériel de la région, classé au patrimoine universel de l’humanité par l’Unesco, a certainement beaucoup influé dans le choix de Ghardaïa pour les innombrables fêtards venus ici enterrer l’année 2016.

Au bonheur des marchands

Les commerçants de la ville se félicitent de ce retour des touristes qui contribuera à relancer l’activité touristique dans la région et à redynamiser les activités artisanales qui ont grandement besoin de débouchés pour survivre à la concurrence déloyale des produits asiatiques sans âme et sans valeur. Le seul point noir quant à la prise en charge de ces hôtes, les capacités d’hébergement très en deçà des standards, tant en qualité qu’en quantité. En effet, le seul hôtel 3 étoiles de la région, en l’occurrence El Djanoub, est dans un état de décrépitude et de délabrement avancé et serait en voie d’être en partie fermé pour restauration, à l’instar de l’hôtel Rustumides, entre-temps débaptisé en catimini hôtel M’Zab, lui-même fermé depuis des lustres, après avoir “ingurgité” plus de 50 milliards de centimes pour sa rénovation.

Le M’Zab à l’honneur

Heureusement que des investisseurs privés, amoureux du métier et de leur féerique région ont suppléé le déficit chronique en matière de lits en aménageant des sortes de petits résidences et gîtes en pleine palmeraie, très appréciés par la clientèle étrangère, tant touristiques que membres des missions diplomatiques installées en Algérie. Ces havres de paix et de bonheur architectural tendraient à être encouragés par les pouvoirs publics qui devraient se pencher sur leur désenclavement en bitumant les pistes y accédant, notamment dans la splendide palmeraie du merveilleux ksar de Béni Izguène. Ce qui ne serait qu’une contribution à l’essor du tourisme local et au développement de ce créneau d’hébergement dans des habitations traditionnelles en milieu naturel.*K. Djamel -el watan / 28 décembre 2016

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491 réponses à “La paisible oasis de Taghit”

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