Tipaza-ruines romaines
*Ruines romaines à Tipaza
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*La directrice générale de l’Unesco: Irina Bokova subjuguée par Tipasa
Accompagnée de Khalida Toumi, ministre de la Culture, Mme Irina Bokova, directrice générale de l’Unesco, a quitté Tipasa lundi dernier, après y avoir visité le musée et le Parc national archéologique, un site classé au Patrimoine mondial de l’Unesco, en 1982, avant la création du chef-lieu de wilaya.
Les arguments et les explications de Mme Khalida Toumi ont convaincu Mme Irina Bokova, déjà ébahie par la clairvoyance de Mme Zebda, nouvelle conservatrice du site de Tipasa, archéologue de formation, qui s’est révélée «narratrice de luxe», en accompagnant la DG de l’Unesco le long du Parc archéologique, jusqu’à l’espace des résidences, implanté face au gigantesque mont du Chenoua et au bord de la mer. La végétation et les meubles qui jonchent le parc archéologique dégageaient des couleurs naturelles, ne laissant pas indifférente la DG de l’Unesco et son staff qui l’accompagnait.
L’incontournable artiste, Djelloul, un sans domicile fixe qui vit uniquement du produit de son art, se trouvait comme à l’accoutumée le long du parcours touristique. Il était occupé à redonner une nouvelle vie à un autre arbre déjà mort. La sculpture faite sur le tronc de cet arbre a subjugué la DG de l’Unesco. «C’est incroyable, s’exclame-t-elle, c’est la 1re fois dans ma vie que je vois cela au sein d’un site archéologique», déclare Mme Irina Bokova. Le chef de l’exécutif de la wilaya, Ayadhi Mostéfa, a, pour sa part, donné des informations sur les efforts engagés par les pouvoirs publics au niveau des zones rurales de sa wilaya, notamment la construction d’établissements scolaires, de cantines et des blocs d’internat d’une part, et d’autre part, le suivi des élèves à travers les unités de dépistage et de suivi de la santé scolaire, la gratuité du transport scolaire et l’attribution des aides financières au profit de 87 000 élèves de familles démunies. L’amie du peuple algérien, la Bulgare Irina Bokova, a estimé que ses efforts ne seront pas vains. «Je félicite Tipasa, ce site du patrimoine mondial de l’Unesco qui est un exemple extraordinaire de culture et de brassage des différentes civilisations dont l’Algérie est si riche», tels sont les mots qui resteront gravés sur le registre du musée de Tipasa, après le départ de la DG de l’Unesco. (El Watan-11.04.2012.)
**Mme Irina Bokova soutient les réformes engagées par l’Algérie
La directrice générale de l’Unesco, Mme Irina Bokova, a exprimé, hier à Alger, le soutien de son organisation aux réformes engagées par l’Algérie dans tous les domaines.«Nous allons tout mettre en œuvre pour accompagner l’Algérie dans les réformes qu’elle a initiées», a indiqué Mme Bokova dans une allocution devant les cadres de l’université d’Alger 1. Elle a exprimé le souhait que «l’Algérie poursuivra ces réformes en vue de produire une société plus équilibrée, plus prospère, dans le respect des droits de l’homme et de l’égalité homme-femme». Dans ce contexte, elle a salué la décision «importante» relative à la représentation de la femme aux assemblées élues à hauteur de 30%. Evoquant la liberté de la presse, Mme Bokova a indiqué que «l’Algérie dispose de journalistes très dynamiques, actifs et libres dans leur expression», affirmant que la nouvelle loi sur l’information en Algérie «accorde de nouvelles libertés».
Sur le plan culturel, Mme Bokova, qui considère l’histoire de l’Algérie comme «un trésor à préserver», a mis en exergue les potentiels touristiques et civilisationels de ce pays, indiquant qu’il comporte certains des plus beaux sites archéologiques de la période romaine tels ceus de Djemila, Tipasa et Timgad. Auparavant, Mme Bokova avait été distinguée du titre de docteur honoris causa en sciences humaines par l’université d’Alger 1 pour ses efforts visant à renforcer et promouvoir la préservation du patrimoine mondial et pour ses éminents travaux dans les domaines de la politique, de l’éducation, de la culture et de la science. Suite à son entretien avec le président de la République, la directrice générale de l’Unesco a indiqué avoir abordé avec le président Bouteflika le renforcement de la coopération dans le domaine de la recherche scientifique ainsi que la liberté d’expression, de la presse et la formation des journalistes. (APS-11.04.2012.)
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*Rencontre autour des ruines romaines à Tipaza
Un groupe de journalistes passionnés de tourisme a organisé samedi dernier une sortie à Tipasa. Une manière de mieux s’imprégner de l’atmosphère de sites magiques et pittoresques. Le passage par le tombeau de la chrétienne vaut le détour. Dominant la mer, ce tombeau ocre aux multiples colonnes se compose de quatre grandes portes indiquant les points cardinaux. Il garde son mystère qui reste bien caché dans les strates de l’histoire. Il constitue une véritable attraction touristique. Sur le site des ruines romaines, on repart sur le même chemin parcouru par les hommes il y a plusieurs siècles.
Entre le promontoire au-dessus des ruines, la stèle à Camus dit : «Je comprends ici ce qu’on appelle gloire : le droit d’aimer sans mesure». Une citation que semble partager le groupe de journalistes qui a décidé après un «Eductour» organisé l’été dernier en Oranie par l’ONT de se structurer pour faire la promotion de ce secteur. Le guide Nounou a toujours le mot qu’il faut à la bouche pour relancer notre attention ou nous taquiner. Le groupe a compris une chose fondamentale : la communication est devenue une réalité et non un luxe. D’autres diront même que c’est devenu une nécessité, voire une fonction vitale dans toute organisation qui concourt à l’atteinte des objectifs. C’est dans cet état d’esprit que la visite a été programmée. La beauté se répand comme une lumière mystérieuse…
Les ruines racontent une histoire. Il suffit de s’arrêter juste un instant et de tendre l’oreille. Le temps tisse sa trame dans la roche… Si les hommes passent, les ruines ne meurent pas. Elles sont les témoins immuables de nos errances. Les ruines ne meurent pas. Elles vibrent. Elles clament l’existence d’un monde à refaire. Le rire des enfants résonne sur le chemin colorant de rêve les pierres endormies. Promouvoir le tourisme, c’est d’abord vivre des moments d’harmonie et de les transmettre pour inciter les gens à venir sentir les mêmes effets. Pour être dans l’air du temps, le groupe a investi les réseaux sociaux à travers Facebook (Eductour Ontourisme). Le phénomène Facebook trace la voie à une nouvelle réalité : il y a tant d’internautes qui commentent activement les marques par l’entremise des réseaux sociaux que sa réputation sur le Web devient un enjeu majeur, particulièrement dans le tourisme. Les hôtels, les compagnies aériennes et d’autres acteurs de l’industrie du tourisme sont massivement présents sur les médias sociaux comme Facebook et Twitter pour construire la fidélité à leurs marques. Les médias sociaux sont intégrés à un rythme rapide dans toutes les phases de conception d’un voyage, pour réaliser une réservation ou pour trouver un restaurant.
Un objectif clé de la présence dans les médias sociaux est de construire une base de partisans dévoués qui reviennent régulièrement. La plupart des professionnels du voyage sont effectivement à la recherche d’autre chose que d’une transaction. Ils cherchent la fidélité, ce qui signifie un engagement à long terme. (El Watan-30.11.2011.)
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Le tombeau dit de la Chrétienne (Tipasa Algérie)
Ce tombeau est un vaste amas de pierres présentant à l’intérieur des couloirs et des chambres dont la disposition a été reconnue à la suite des fouilles faites en 1865-66 par Berbrugger et Mac-Carthy, sous le patronage de Napoléon III .L’entrée est fort étroite et se trouve dans le soubassement , sous la fausse porte de l’Est. De là un petit couloir donne accès à une chambre voûtée dans laquelle se trouve sur un de ses murs, sculptées grossièrement un lion et une lionne. Au-dessous de ces bas-reliefs s’ouvre un autre couloir qui mène à un escalier de 7 marches, puis à une large galerie circulaire de 150 m de longueur. En la suivant on arrive à un 3ème couleur et à deux salles voûtées qui se trouvent au centre même du monument . La première salle paraît avoir été un vestibule La seconde offre 3 niches qui étaient destinées à contenir des urnes cinéraires. On peut supposer que le caveau funéraire se trouve à un niveau plus bas. C’est un auteur latin, au 1er siècle après J.C qui constata son existence entre Alger et Cherchell. Ce mausolée a servi de sépulture à une famille de rois maures » monumentum commune regiae gentis « . On admet qu’il aurait été construit par le roi Juba II . (source: frenda-org)
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