Tlemcen: si le Méchouar m’était conté
* De l’antique pomaria, aux zyanides… «un musée à ciel ouvert»
Mechouar…Edifié en 1145 à l’emplacement de la tente du roi almoravide Youssef Ibn
Prédestiné pour voir naître une grande cité, le site de Tlemcen a un cachet particulier, ayant à ses pieds le tapis changeant des vallées de la Tafna est de Saf Saf, dominée au sud par un vaste plateau rocheux dont le rebord découpe ses escarpements roses vers la ville. Tlemcen occupe le degré intermédiaire d’une sorte d’escaliers formé de trois marches géantes, » étendue comme une fiancée sur son lit nuptial » aux dires historiographe de ses rois, elle occupe une des plus admirables positions que puisse choisir un faiseur de villes.C’est aux abords de l’oued Metckana que l’antique Pomaria fut bâtie ; avec l’arrivée des Berbères, on lui a donné le nom d’Agadir qui signifie rocher abrupt et par extension citadelle. La grandeur de Tlemcen eut sa source dans la situation de la ville au croisement entre les deux voies les plus importantes du Maghreb, qui fut si longtemps la route de l’or, tant d’avantages naturels firent d’elle un vieux site d’implantation humaine, de forteresse naturelle, en lui assurant une histoire dont on connaît la richesse. Du haut du plateau de Lalla Setti, dominant d’une centaine de mètres la ville, le voyageur peut embrasser d’un coup d’oeil l’histoire de Tlemcen. A travers un rideau d’arbres, il découvre à ses pieds les deux anciennes cités : Pomaria – Agadir, puis Taghrart fondée par les Almoravides, et la Tlemcen actuelle. A l’ouest il devine Mansourah dont l’imposant minaret se dresse au-dessus de la plaine.
LA PÉRIODE ALMORAVIDE
En 1O79, la ville est conquise par les Almoravides qui venaient de loin, de la Mauritanie , et du bas du Sénégal, et ce n’était qu’un chef énergique et un apôtre qui avait regroupé ces grands nomades Sahariens et leur avait enseigné les vérités de l’Islam.Youssef Ben Tachfine fera de ces chameliers des combattants qui portèrent la lutte jusqu’en Espagne, ou ils rétabliront la situation compromise par l’effondrement du Califat de Cordoue. Le royaume de Ben Tachfine devait s’étendre de l’Atlantique jusqu’à Alger. La ville de Tlemcen tomba entre leurs mains, et c’est à cette époque que s’érigea Taghrart. Quoi qu’il en soit avec la fondation de Taghrart, s’ouvre un nouveau chapitre dans l’histoire de Tlemcen. Le palais almoravide Qsar el Quadim a disparu mais la mosquée subsiste encore.
TLEMCEN, CAPITALE D’UN NOUVEAU ROYAUME
Le début du XIVè siècle voit en effet s’établir un nouvel ordre au Maghreb. Les Empires Almoravides, et ceux qui leur ont succédé les Almohades s’affaiblissent et s’écroulent, laissant la place à trois dynasties : en Tunisie, les Hafsides ; au Maroc, les Mérinides et en Algérie les Banou Abd-El-Wad ou Zeiyanides Tlemcen est alors élevée ; au rang de ville royale, et le royaume de Tlemcen, ne se constitua pas sans difficulté, car il eut à lutter contre la double prétention des Hafsides de Tunis et les Mérinides du Maroc. A ses débuts, la dynastie dut sans doute sa survie et son développement au grand fondateur Yaghmoracen, qui était un personnage fascinant, qui a eu à vivre sous la tente jusqu’ à la trentaine, au milieu des troupeaux, en dirigeant les guerres de sa tribu. Il léguera à son fils Othmane un pouvoir plus fort il a donné à sa capitale la prospérité économique et le rayonnement intellectuel et religieux. Au printemps de 13O7, Tlemcen devait succomber à l’occupation Mérinide, mais qui ne fut pas définitive ; les Abd-El-Walides sous la conduite de Abou Hammou II reprirent possession de la ville ; Tlemcen devait subsister et faire encore figure de cité royale jusqu’ à l’aube du XVI siècle.
TLEMCEN ET LA RÉGENCE (16E – 19E SIÈCLES)
En 1517, le royaume était menacé à la fois par les Espagnols qui venaient de prendre Oran et les Turcs, maîtres d’Alger avec les deux frères Arroudj et Kheireddine. Dans la ville, le sultan Abou Hammou III, qui devait son trône à l’éviction de son neveu Abou Zyane, choisit de se placer sous la protection des Espagnols, mais son neveu fit parvenir un appel aux Turcs. Après maintes péripéties qui marquèrent la lutte entre Turcs et Espagnols, la ville et son territoire sont rattachés en 1555 à la Régence d’Alger par Salah Rais qui y investit un premier gouvernement Baba Safir, mais la période turque de Tlemcen reste la plus obscure, et il semble pourtant probable en particulier que les caractéristiques actuelles de la population de Tlemcen se forment pour l’essentiel durant cette période
TLEMCEN À L’ÉPOQUE D’ABDELKADER
Tlemcen, reparaît sur le devant de la scène pendant l’épopée de l’Emir Abdelkader en lutte contre l’envahisseur. En 1836, l’Emir était maître de la ville qui l’accueillait avec empressement. Après diverses péripéties, il reprit possession de la ville en vertu du traité de la Tafna , et comme le grand résistant était aussi un poète sur lequel opéra une fois de plus le charme de l’ antique cité, il célébra ainsi sa conquête » en me voyant,, Tlemcen m’a donné sa main à baiser, j’enlevai le voile qui, couvrait son visage et je palpitai de bonheur, ses joues étaient rouges comme un charbon ardent ; l’ennemi même, en s’en séparant, a dû verser des larmes amères…Tlemcen a eu des maîtres mais elle ne leur a montré que l’indifférence ; elle baissait ses longs cils, en détournant la tête. A moi seul elle a souri et m’a rendu le plus heureux des rois » Tlemcen, capitale du Maghreb central, a connu la période la plus brillante et la plus féconde de son histoire ; elle le doit aux Banou Abd-El-Wad un rayonnement intellectuel qui n’a cessé de se manifester même dans les périodes les plus sombres faisant de Tlemcen une des cités où la vie culturelle est la plus intense et la plus enracinée dans la population. En fait depuis l’avènement de l’Islam, elle fait figure de métropole religieuse et culturelle. Les origines de Tlemcen musulmane comme celles de tant d’autres villes célèbres, baignent dans la majesté des légendes, source de poésie populaire la plus ancienne. Quelques années plus tard, l’armée française occupait la ville et sur l’emplacement du Mechouar, elle fit construire un important poste militaire. Les deux tiers de la superficie de la ville furent occupés par des casernes, ce qui fut bien entendu une catastrophe pour l’établissement d’un plan d’urbanisme. Pendant la période coloniale, Tlemcen résista à l’entreprise de dépersonnalisation des autochtones et soutenue par son prestigieux passé, elle sut tenir en respect les partisans zélés de l’assimilation des autochtones, les contraignant souvent à la considérer comme thème d’études ethnographiques. (Le Courrier d’Algérie-22.08.09.)
****************************
*Tamima, fille de Youssef Ibn Tachfin: femme de lettres et gestionnaire
Elle est la fille de Youssef Ibn Tachfin, appartient à la tribu berbère sanhadjienne des Lemtouna, dont le berceau était dans l’Adrar. Les Lemtouna, nomades, parcourent surtout les régions désertiques qui s’étendent des oasis du Sud marocain et algérien jusqu’au « pays des Noirs », le Soudan. Elle est également la soeur du deuxième calife Ali Ben Youssef. Tamima devient célèbre avec le surnom d’Oum Talha (la mère de Talha). Si elle a passé sa vie dans la ville de Fès, certaines sources historiques rappellent qu’elle a également résidé en Andalousie. Tamima a suivi de longues études et reçu une éducation qualifiée. En effet, elle est connue comme une femme de lettres doublée de chef politique, qui a soutenu le califat almoravide et participé à son déploiement et son maintien par un comportement de droiture et de loyauté. Personne affranchie de toute entrave tribale ou familiale, Tamima a administré seule ses affaires financières. Administrateur de grande rigueur, elle a, dit-on, géré de manière efficace ses employés et comptables, se rapprochant d’eux afin de réussir la gestion de ses entreprises. Il est accepté par certains historiens le fait que Tamima est l’une des premières féministes en Islam. (Horizons dz-13.08.2012.)
*Youssef Ibn Tachfin (1009-1106)
* la citadelle d’El-Mechouar (construite au XII siècle, qui fût jadis la résidence des princes Zianides)…la Grande mosquée (construite en 1136 par Youssef Ibn Tachfin).
*El Mechouar…Edifié en 1145 à l’emplacement de la tente du roi almoravide Youssef Ibn Tachfine, la vieille ville citadelle était à l’origine destinée à abriter les gouverneurs almoravides puis almohades. Elle est devenue palais quand yaghmoracen, le roi zianide, a décidé de quitter sa résidence de Qasr-El Qadim pour ce rechangle simple de 200 m
sur 150 m. Embelli au cours des siècle suivants, le Mechouar doit son nom à la salle ou se réunissaient les ministres autour du roi de Tlemcen. La mosquée a été élevée vers 1317 par
le prince zianide Abou hammou Moussa 1er et les murailles extérieures ont été édiffiées par Abou Abbès Ahmed. et c’est pendant le règne de Abou Hammou que le Mechouar a connu une vie de cour la plus fastueuse. Pendant la période ottomane, inaugurée par l’occupation des frères Aroudj et Kheiredinne » Barberousse » Mechouar s’est dégradé et s’est vu enlever quelques- uns de ses bâtiment, notament pendant la révolte tlemcenienne contre le bey Hassan en 1670. Après le traité de la tafna(1837), les troupes d’Abdelkader, alors gouverneur de l’ouest algérien, ont occupé la forteresse pendant quatre ans avant que les français le reprennent et y apportent quelques motifications en le transformant en caserne avec l’hôpital
militaire.Fermé au public jusqu’en 1986 parce qu’appartenant à l’armée qui y avait ouvert l’école des cadets de la révolution.
Lire à ce propos l’Ecrivain de yasmina khadra le Mechouar retrouve peu à pe sa place au centre de Tlemcen. Eujourd’hui, les murailles plusieurs fois restaurées et percées de deux
portes dont la principale se trouve à l’ouest dans la rue du commandant-Farradj protègent une vaste esplanade et des carrés de verdure et de fleurs entourés de bâtiments administratifs pour la plupart dont le bureau du parc national de Tlemcen, commerciaux avec la maison de l’artisanat et le restaurant El Assila, etc, seul le minaret haut de 30 m, rénové, rappelle l’ancienne splendeur du palais. Tout au bout de l’esplanade , la mosquée et la koubba de
Sidi Brahim, toutes les deux édifiées par Abou Hammou Moussa, sont les restes d’un ensemble architectural qui comportait également la medersa yacoubia et une zaouia. (source:mon algérie.net)
photo: plage Mouscarda- Larbi BenMhidi, dans la wilaya de Tlemcen
**Musée de Tlemcen: Ouvert tous les jours sauf le vendredi et le samedi matin. La mosquée de sidi Bel hassan a été édifiée en 1297 par Abou said Othman, le premier fils de yaghmoracen, en l’honneur de l’Emir Abou Amar Ibrahim même si elle porte le nom
d’Abou El hassan Ben yekhlef, un savant qui vécut sous le règle d’Abou said Othman. A l’origine, la mosquée a certainement été un aratoire princier mais elle a servi de grange au début de la conquête française, avant de devenir une école et enfin un musée en 1901. Le bâtiment a perdu de son lustre mais abrite d’intéressantes expositions de pièces issues de l’artisanat florissant des Almoravides et des zianides ainsi que des vestiges romains découverts lors des fouilles de siga entre autres. On y trouve également une plaque de marbre
trouvée dans le quartier de la kissaria et indiquant la longueur de la coudée royale calculée à partir du bras de youssef Ibn Tchfine.
**Bassin de Tlemcen: En avant de la ville est le type même des bassins intérieurs de l’Oranie qui se répétent avec ceux de sidi bel abbès et de Mascara: bassins bien individualisés au fort potentiel agricole celui de Tlemcen est riche en sources et vergers et est structuré par un réseau dense de petites villes et villages.
**Hammam Chigueur: A 7 km au Nord de Maghnia: station thermale: eaux chlorurées sodiques recommandées pour le traitement des affections urologiques, piscine, belle chute des eaux vers l’oued
**El ourit: A 7 km a l’Est de Tlemcen sur la RN 7 Torrent en provenance du barrage du Mefrouch crique de hauts escarpements de roches rouges, 7 cascades.
**********************************************
Hollande attendu à Tlemcen pour une visite touristique en compagnie de Boutéflika
Le président français François Hollande qui effectuera une visite, les 18, 19 et 20 décembre prochain en Algérie, se rendra en compagnie du chef de l’Etat, Abdelaziz Bouteflika, à Tlemcen, a-t-on appris de sources sûres. Le président français se rendra dans la wilaya de Tlemcen, dans le cadre d’une visite touristique, pour découvrir cette région réputée pour la diversité de ses sites touristiques et la richesse de son patrimoine historique. Ce sera la première visite officielle en Algérie du Président Hollande depuis son élection, en mai dernier. Rappelons que François Hollande a évoqué, le 13 novembre 2012, sa prochaine visite d’Etat en Algérie. « Ce voyage est attendu et espéré comme un grand moment, compte tenu de la relation, à la fois entre les deux pays et entre les deux présidents », a expliqué M. Hollande lors de sa conférence de presse depuis son élection à l’Elysée. Ainsi, à l’approche de la visite des deux présidents Abdelaziz Bouteflika et François Hollande à Tlemcen, une course contre la montre est engagée pour l’embellissement de la ville.
Les autorités locales sont à pied d »uvre pour rendre accueillante la capitale des Zianides que l’on entend insérer dans le programme de la visite du président français. Des travaux d’aménagement, de réfection de l’éclairage public et de badigeonnage des trottoirs y sont déjà lancés. A noter, que le sénateur et chargé du suivi des investissements français en Algérie, Jean-Pierre Raffarin, a rencontré, récemment plusieurs représentants du gouvernement ainsi que des milieux d’affaires algériens.*lequotidien-oran, 04.12.2012.
*******************************************
**record de visiteurs au plateau de Lalla Setti
Depuis plus de 2 décennies, Tlemcen n’avait connu pareil engouement de la part des visiteurs, et le bilan statistique fait état de plus de 17000 touristes étrangers ce qui dépasse les 1O OO visiteurs venus des quatre coins du territoire national, qui ont séjourné à Tlemcen durant le mois de Juillet, ces chiffres sont en nette augmentation, et cela est visible dès que l’on rentre au centre-ville, où les terrasses des crémeries affichent complet. Mais le site qui a été le plus visité, est sans contexte le plateau de Lalla Setti. De nombreux visiteurs rencontrés lors de notre virée nocturne sur le site, ont affirmé avoir été émerveillés par ce site paradisiaque. Il est vrai qu’avec les réaménagements réalisés, cet endroit est devenu le lieu privilégié des visiteurs étrangers et même des autochtones qui y veillent tard dans la nuit, rassurés par la présence des services de sécurité assurant leur quiétude. Doté d’un cadre naturel bucolique, et situé à la lisière de la forêt des petits perdreaux, le Plateau du haut de ses 1O36 mètres d’altitude, a retrouvé de sa superbe, après avoir été longtemps délaissé. On y trouve de tout, du lac artificiel, aux jets d’eau en passant par les aires de jeux pour enfants, les espaces verts, à l’esplanade et des kiosques qui ont ajouté une beauté, et un plus au décor. Ce haut lieu de villégiature a connu cette année, des affluences qui battent tous les records, et cela grâce à la mise en service du téléphérique, qui permet même au citoyen moyen d’amener ses enfants pour une promenade nocturne qui ne s’achève qu’à une heure tardive, et pour ceux qui ont les moyens, et bien ils dînent sur le site, du fait que les responsables avaient pensé à y installer des tables et des chaises au milieu même de la forêt. Et ce n’est pas tout puisque d’autres projets sont inscrits pour la seconde tranche dont l’enveloppe financière est estimée à 5O milliards, et dont les travaux démarreront incessamment. (22.08.09.)
************************
**Mille et un jours au Mechouar
(Un livre écrit avec les tripes)
Livre de mémoire, Mille et un jours au Mechouar, de Mme Rafia Mazari, édité à Dar El Gharb, se laisse lire d’un trait. L’histoire narrée dans ce roman de 265 pages se déroule à la manière d’un conte, un conte de grand-mère, un conte de nana la prodigieuse tisseuse de mots.
C’est prenant, car lié, dès les premières pages, à un territoire, un terroir et des personnages qui alternent sans accros entre mythes anciens et vérités pérennes. L’auteur ne fait pas de démonstration, ne formule pas d’hypothèses, ne se complique pas l’existence, Rafia structure ses souvenirs pour les coucher sur papier, mais ne structure pas son cœur. Il y a la liberté de dire ses sentiments, ses ressentis, ses appels, ses vagues à l’âme et ses tristesses. Il y a de la passion avant toute chose, de l’envie de dire autrement ses envies, avec des partis pris, le parti pris de l’amour de la ville du premier cri. Mechouar oscille entre imaginaire ennobli et réalité crue. Le livre s’insinue très souvent dans la chronique intimiste d’une époque, de quelques époques enveloppées (petites et grandes) dans la marche vers l’avant du pays des ancêtres. Il y a comme des allers retours sans permission, avec l’unique permission des sens, entre vie réelle concrète et vie symbolique, des retours d’écoutes cités en berceuses. Le récit existe dans l’inscription de quelques faits, mais l’épopée n’est jamais loin pour embellir la terre, la terre des aïeux. Dès le départ, on sent que l’auteur, Rafia Mazari, est captive, amoureuse des histoires qu’elle raconte, des histoires mises bout à bout pour raconter la grande histoire d’une ville qui a beaucoup donné à l’humanité. On suit pas à pas les personnages (Ayad, Sibey, Leylazed, Baya, Si Mouley, Soltana, Fares, Adrâ, L’bya, Saïd, Abdou) et d’autres qui impriment la chair et le sang aux sagas qui irriguent le conte, lui donnent ses moments de sincérité et ses élans nostalgiques, ses accélérations de l’histoire et ses légendes adossées au mystère, ses pudeurs et ses vacuités. De bout en bout hantée par l’héritage spirituel de ses ancêtres, Rafia retourne d’un pas respectueux sur les traces du souvenir enfoui dans la mémoire, ravive le souvenir jusqu’à l’adoration, revisite avec insistance des pans entiers de sa ville confondue avec sa vie, nous convie à une promenade subjective dans le Tlemcen de la légende tissée sur ses murailles. De temps en temps, l’auteur se retire du récit, s’éclipse pour laisser parler les ancêtres, sans intermédiaires et sans voiles, dans leur nudité. Ecrit entre confidences et reconnaissance, le roman livre par moment des commentaires précis sur des segments de l’histoire politique de cette ancienne perle du Maghreb, mais il ne faut pas croire que Mille et un jours au Mechouar réécrit l’histoire. On n’est pas dans l’officiel ; on est dans l’humain, dans sa sincérité et ses lacunes. L’approche de Mazari est une approche plus sensuelle, intime, une approche qui tente à l’envoûtement à travers des itinéraires croisés d’hommes et de femmes qui, à travers leurs actions, ont pérennisé l’histoire d’une ville, d’un mode de vie, d’une appartenance. Une histoire « …de la vie actuelle…au Colisée de l’Histoire, du Puritanisme d’un Terroir Authentique jusqu’aux confins du mirage sur des tapis que seule Nana savait tisser ». (El Watan-10.05.08.)
**************************************
photo: tableau du peintre de Bachir Yelles représentant une Fête à Tlemcen
Le palais royal d’El Mechouar à Tlemcen
Les secrets d’un site historique
Les fouilles archéologiques, entamées depuis quelques semaines sur ce site historique par les équipes du Centre national de recherches archéologiques d’Alger (CNRA), sont venues rappeler aux âmes oublieuses l’ingéniosité et le savoir-faire de ces grands bâtisseurs que furent les Zianides.Initiées dans le but de reconstituer ce palais, elles ont révélé beaucoup de traces de diverses époques (almoravide, almohade, zianide, ottomane…), à en croire le responsable de ce chantier, Deriess Mohamed. Des structures entières enfouies sous des tonnes de terre ont été mises au jour, laissant apparaître les traces d’un des quatre palais d’El Mechouar, à savoir Dar el moulk, Dar Abi Fahr, Dar essourour et Dar erraha. Les recherches effectuées à ce jour ne peuvent démontrer lequel de ces palais a laissé apparaître ce qui restait de ses merveilles, mais les structures médiévales prouvent néanmoins toute la richesse de l’ornement et le savoir-faire des Algériens pendant le règne des Zianides, analyse ce spécialiste. L’entrepreneur en charge de la restauration et de la reconstitution de ce palais, M. Mesmoudi, s’est déclaré impressionné par la beauté et la précision notamment des sols et des murs couverts de petits morceaux de « zellidj » taillés et posés à la main. En effet, les fragments de poterie, de bouts de colonnes, de zellidj et de stuc ainsi que les épitaphes confirment clairement le génie des constructeurs de l’époque. Les structures du palais qui sont organisées autour d’un grand bassin et leur répartition spatiale prouvent également le goût architectural très développé des concepteurs de cet édifice.
Ces fouilles ont par ailleurs permis, selon le conservateur du patrimoine archéologique, historique et muséal de Tlemcen, Chenoufi Brahim, de mesurer l’ampleur des dégâts occasionnés par les forces coloniales du fait de la démolition, la juxtaposition et la superposition des structures de leurs bâtiments « dans l’espoir, a-t-il commenté, d’effacer un pan entier de l’histoire de Tlemcen et du pays ». Des blocs entiers de cet imposant site situé en plein cœur de la ville de Tlemcen ont été endommagés à la fois sur la superstructure et sur l’infrastructure. Des pierres tombales musulmanes ont été d’ailleurs découvertes utilisées comme dalots pour les réseaux d’eaux usées, a encore fait remarquer ce spécialiste. Les fouilles, qui se poursuivent à un rythme soutenu, ont également révélé des passages souterrains allant au-delà des limites connues du palais jusqu’à l’actuel restaurant traditionnel Assila, près de la porte principale du Mechouar, et à l’est, jusqu’au-dessous de l’école d’arts culinaires de Tlemcen, une bâtisse post-coloniale qui « ne colle pas » avec le mode architectural de ce site considéré comme un haut-lieu de l’histoire de Tlemcen et du Maghreb, de l’avis des spécialistes du secteur de la culture. Une solution « définitive et appropriée », suggère-t-on, devrait être dégagée afin de rectifier les erreurs du passé et redonner à ce site sa vocation d’origine, c’est-à-dire historique, culturelle et touristique, surtout que la manifestation « Tlemcen, capitale de la culture islamique », en 2011, n’est plus si loin.(ElWatan-22.03.2010.)
**Une danse de Tlemcen exécutée par la troupe du Ballet National Algérien
************************************************************
This post gives me an idea to create a new site. Thanks!
you have an interesting post on ELAyam-2 » Tlemcen: si le Méchouar m’était conté..I’ll bookmark http://niarunblog.unblog.fr/lieux-touristiques-algerie/tlemcen-si-le-mechouar-metait-conte and check back again for more new stuff..thanks from Blue Buffalo Coupons:)
the website is very good. i very like it. you are my my god… come here
What is here it is a great article. But first of all I must salute all every one. Salve. And second I must say that I will post http://niarunblog.unblog.fr/lieux-touristiques-algerie/tlemcen-si-le-mechouar-metait-conte on my Facebook profile. And this because at last I found what I was looking for. What you share here is really very good information. When I saw this tittle, ELAyam-2 » Tlemcen: si le Méchouar m’était conté, on google search I was very glad. I think I found something that have the same ideea here http://www.xfly.ro, I’m not sure but I thing it was the same. All the best
This is my first time i visit here. I found so many interesting stuff in your blog especially its discussion. From the tons of comments on your articles, I guess I am not the only one having all the enjoyment here! keep up the good work.
What is here it is a great article. But first of all I must say all every one. Hello. And now I must say that I will post http://niarunblog.unblog.fr/lieux-touristiques-algerie/tlemcen-si-le-mechouar-metait-conte on my Twitter profile. And this because finally I found what I was looking for. What you give us here is really nice information. In the second I saw this tittle, ELAyam-2 » Tlemcen: si le Méchouar m’était conté, on my google search I was very happy. It is possible I found something like this here http://www.bluffaway.com, I’m not sure but I thing it was the same. My regrds
What is here it is a great article. But first of all I must salute all the visitors. . And second I must say that I have post http://niarunblog.unblog.fr/lieux-touristiques-algerie/tlemcen-si-le-mechouar-metait-conte on my Hi5 profile. And this because at long last I found what I was looking for. What you post here is really good information. In the second I saw this tittle, ELAyam-2 » Tlemcen: si le Méchouar m’était conté, on google search I was very happy. It is possible I found something that have the same ideea here http://www.writte.com, I’m not sure but I thing it was the same. Thank you
What is here it is an interesting piece of information. But first of all I must say all the visitors. Bounjour. After this I must say that I m thinking to post http://niarunblog.unblog.fr/lieux-touristiques-algerie/tlemcen-si-le-mechouar-metait-conte on my Hi5 profile. And this because at last I found what I was looking for. What you post here is really good post. In the minute I saw this tittle, ELAyam-2 » Tlemcen: si le Méchouar m’était conté, on my google search I was very glad. It is possible I found something like this here http://ivauk.com, I’m not sure but I thing it was the same. All the best
you have an interesting post on ELAyam-2 » Tlemcen: si le Méchouar m’était conté..I’ll bookmark http://niarunblog.unblog.fr/lieux-touristiques-algerie/tlemcen-si-le-mechouar-metait-conte and check back again for more new stuff..thanks from Iodine Supplements:)
I really like your writing style, excellent info, regards for posting :D. « I will show you fear in a handful of dust. » by T. S. Eliot.
You will discover absolutely many particulars like that to take into consideration. That is an incredible point to bring up. I provide the thoughts above as common inspiration but clearly you can find questions like the one you bring up where essentially the most critical thing will likely be working in honest great faith. I don?t know if greatest practices have emerged around things like that, but I’m positive that your job is clearly identified as a fair game. Each boys and girls really feel the impact of just a moment’s pleasure, for the rest of their lives.
Thank you for making the sincere effort to speak about this. I believe very sturdy approximately it and wish to read more. If it’s OK, as you gain more in depth knowledge, may you mind adding more articles very similar to this one with more information? It would be extremely helpful and useful for me and my friends.