La lecture, clé de voùte de la réussite
Les adolescents, la lecture et le spectre de l’illettrisme.
La littérature de jeunesse est devenue un secteur phare de l’édition en l’espace d’une trentaine d’années, l’un des plus dynamiques, et l’un des moins sinistrés, mis à part celui des ouvrages primés, en terme de ventes. En donnant à de bons et authentiques auteurs les moyens de se faire connaître elle a également su rallier à sa cause le Ministère de l’Education Nationale.(en France).Sur fond de polémique quant à l’illettrisme présumé de la population, estimé entre 1 et 12%, selon le sens que l’on donne à ce terme, la lecture est devenue, aux yeux d’une large majorité d’acteurs du système éducatif et des parents, la clé de voute de la réussite future des enfants. En effet, au travers de la lecture on se cultive, on mobilise ses facultés de concentration tout en se divertissant, on sollicite l’imagination, on apprend à structurer sa pensée, on exerce son esprit critique, on apprend à s’intéresser aux autres. Au final, on comprend mieux le monde (y compris les énoncés de problèmes mathématiques !), et se faisant on se comprend mieux soi-même.C’est une littérature du devenir, du devenir grand, pourrait-on dire, car elle accompagne les jeunes dans l’intimité de leur croissance sans être intrusive ni invasive. Elle est à l’esprit ce que l’eau est aux cellules du corps, et on n’a pas plus conscience de la manière dont s’opère l’enrichissement de la personnalité par la littérature qu’on a conscience de comment l’eau bue s’intègre à notre chair. Elle est également ce qu’on pourrait appeler un viatique, au sens propre, à savoir ce qu’on emporte avec soi en voyage, dans le voyage incessant de la vie en l’occurrence, en rendant la traversée plus agréable dans ses moments obscurs. Voilà probablement les raisons de son succès auprès des parents et des institutions mais aussi une manière de comprendre le plébiscite des jeunes eux-mêmes qui, après avoir averti qu’ils n’aiment pas lire, se plongent avec délice dans la vie presque réelle des personnages des oeuvres de littérature de jeunesse.Cependant, on ne fait pas boire un âne qui n’a pas soif disait Keynes, et on ne fait pas facilement lire un garçon en classes de 5ème ou de 4ème, disent les professeurs en soupirant. Alors, au-delà même de savoir si un livre est bon, il est déjà remarquable, quand cela se produit, qu’il ait atterri entre les mains d’un adolescent. Rassurez-vous la plupart du temps le dialogue aura cette tournure : - Quoi ? Toi mon fils ? Tu lis un livre ? Et tu en es déjà à la page 20 !
- Ouai, le prof mettra zéro à ceux qui ne l’auront pas lu, demain…
Alors, avant d’en arriver là, -mieux vaut prévenir que guérir-, il est très important que les parents eux-mêmes puissent concevoir la littérature comme une source de plaisir et non comme une obligation scolaire ou une lubie de profs. Car la littérature n’appartient pas plus aux professeurs de lettres que les lois physiques de l’univers n’appartiennent aux professeurs de sciences ! A cet égard, et contre de nombreuses idées reçues, signalons que la bande dessinée possède autant de vertus qu’un livre écrit en interlignes serrés ; de même pour la littérature policière ou fantastique. Votre enfant, de lui-même, ouvre un livre, et c’est cette finalité que vous devez viser par-dessus tout.
Il est intéressant à ce point de vue de revenir à la fameuse notion d’illettrisme, qu’il ne faut pas confondre avec l’analphabétisme, dans le premier cas, les personnes ont appris à lire, mais par manque de pratique n’ont pas d’aisance à le faire, dans le second cas, comme dans de nombreux pays en voie de développement, les personnes n’ont pas eu, ou pas suffisamment eu accès à la formation scolaire. Ainsi, on pourrait tout aussi bien parler d’illettrisme scientifique chez celui qui n’a plus l’aptitude de faire des opérations simples ou du calcul mental par manque de pratique. L’illettrisme dont on parle chez nous est bien celui de la non fréquentation de l’écrit par l’enfant à un moment où se mettent en place certains automatismes de lecture et de captation de l’information véhiculée par le texte. On perçoit alors bien l’enjeu de la lecture tant à l’échelle du développement de la personne que de celui de la société…
Il apparaît donc que fréquenter assidument les oeuvres de la littérature par des jeunes, au travers de ce qu’il est convenu d’appeler la lecture plaisir, est le meilleur moyen de lutte contre ce phénomène. Cependant, le plus difficile dans cette tâche, pour l’adulte et le pédagogue, est de trouver des propositions de lecture qui soient favorables à l’appropriation de ce plaisir par les jeunes, qu’il devienne naturel et agréable de se lancer dans une nouvelle histoire, d’aller à la bibliothèque municipale comme l’on allume le lecteur de DVD. Et là encore, puisqu’il est question de faire sienne une histoire, un écrit, un style, il peut être judicieux d’acquérir et d’offrir des livres pour que la possession de l’objet livre devienne le prélude à l’appropriation de son contenu.
Une autre méthode, n’excluant pas la première (offrir des livres) est de constituer une mini bibliothèque personnelle ou familiale contenant une variété d’ouvrages suffisamment grande pour que le jeune lecteur puisse aller y butiner avec plaisir quand il le souhaite.(Kibodio)
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**L‘adolescence sujet littéraire : Comment écrire la réalité ?
L’adolescence est l’âge de l’incertain et du paradoxe. On ne peut pas dire avec certitude quand elle commence, d’autant que cela varie bien évidemment d’un jeune à l’autre, mais on peut dire avec encore moins de certitude quand elle finit et parfois même se demander si elle a une fin. L’appariation récente du terme «d’adulescent», contraction des mots «adulte» et «adolescent», ainsi que le succès du film Tanguy le montrent et dévoilent au passage qu’il existe dans notre société une crainte, pour ne pas dire une hantise, de l’adolescence dont le spectre brumeux gripperait les rouages ancestraux. Les anthropologues désignent comme responsable la fin des rites de passage qui matérialisaient la fin de l’enfance et le début de l’âge adulte ; les sociologues montrent, eux, la construction d’un culture lycéenne en marge des valeurs adultes, d’autant plus prégnante que les jeunes -grands utilisateurs des nouvelles technologies de la communication- y tissent un étroit réseau complexe et autoréférentiel qui échappe aux adultes, même si ceux-ci demeurent néanmoins les pourvoyeurs de ces outils.
Exemple extrême mais riche d’enseignements, les émeutes de 2005 dans un grand nombre de banlieues françaises ont mis en évidence qu’une partie de la population adulte a peur d’une partie de la jeunesse, qui elle-même rejette le monde des adultes, le foulant aux pieds dans une violence impressionnante. Comment cela est-il devenu possible ? D’où vient ce cloisonnement qui semble désormais exister entre les différents âges de la vie par lesquels paradoxalement, une même personne passera pourtant ?
Aux périodes difficiles que traversent l’individu adolescent, l’école n’apporte pas de réponse, -à supposer que ce soit son rôle- pas plus que la justice, l’entreprise, l’armée et toutes les institutions. Et c’est une bonne chose, car le préalable du fonctionnement de nos vieilles institutions est le renoncement à un degré de liberté individuelle devenu l’exigence première des nouveaux adolescents. Institution et liberté n’ont jamais fait bon ménage ailleurs qu’en théorie, mais le décalage entre l’assujettissement de l’individu qu’elles requièrent et le niveau de liberté auquel celui-ci prétend n’ont sans doute jamais autant divergé. Ainsi, une question essentielle de l’adolescence selon nous est : comment se socialiser en demeurant libre ? Quel compromis faire, sans compromission ?
Restent la famille et le réseau amical : dans la première naissent les conflits, dans le second ils trouvent l’essentiel de leur résolution, réelle ou figurée, tandis que la transgression et la prise de risques au sein du groupe amical récréent les conditions d’un passage vers une autre dimension de soi, mais qui n’est pas encore l’âge adulte…
D’après ce rapide tour d’horizon, volontairement pessimiste, en plaçant l’accent davantage sur ce qui fâche et inquiète que sur ce qui est consensuel, on peut déduire les thèmes majeurs de la littérature de jeunesse destinée aux adolescents :
- Relation à l’autre : amitié, amour, haine, chagrin
- Découverte de soi : désir ; conduites à risques, (addictions, vitesse, violence, etc.), désespoir, espoir, projets…
Cela veut dire qu’aujourd’hui il existe une littérature de jeunesse destinée aux adolescents qui s’intéresse de près à tous les aspects de leur vie, et qui, sans avoir nécessairement la prétention d’apporter point par point des réponses aux vertiges de l’adolescence, donnent à chacun les moyens de réfléchir, d’approfondir, de partager avec d’autres sur un thème ou sur une question précise.
Drogue, violence, famille, mal être, homosexualité, amour… Rien n’effraie désormais les auteurs à qui les éditeurs donnent carte blanche pour aborder tous les sujets, fouiller tous les tabous, essayer de dire l’indicible et dissiper le malaise du silence qui longtemps à pesé sur nombre de ces sujets..(Kibodio)
***le roman policier
La littérature de jeunesse a beaucoup évolué en 100 ans, adoptant de plus en plus un ton qui séduit les jeunes sans pour autant sombrer dans la démagogie. Mais la littérature de jeunesse s’est également enrichie de nouveaux genres, considérés il y a peu encore comme n’étant pas dignes d’intérêt pour les « vrais » lettrés. Le policier et ses genres adjacents sont les premiers bénéficiaires d’une meilleure prise en considération de la littérature en tant que phénomène global aux contours de moins en moins nets et aux frontières entre genres de plus en plus perméables.
Les premiers auteurs « sérieux » et désormais « classiques » de la littérature policière tel Arthur Conan Doyle avec son célébrissime détective Sherlock Holmes, ou Gaston Leroux avec Rouletabille, mi-journaliste mi-enquêteur, ont atteint aujourd’hui, vis à vis de la postérité, des renommées que bien des écrivains pourraient leur envier. Dans la génération suivante marquée par Agatha Christie en Grande Bretagne et Georges Simenon dans les pays francophones, le même phénomène se produit, étant entendu qu’il vaut mieux être soit très vieux, soit mort, pour atteindre la postérité quand on écrit des romans policiers.
La période contemporaine (élargie aux 25 dernières années) a connu un essor colossal de la littérature policière tant en volume de production qu’en nombre d’auteurs, et naturellement la littérature de jeunesse se fait l’écho de cet engouement soudain de tous les écrivains ou presque pour l’univers du policier. Désormais la plupart des grandes maisons d’édition ont une ou plusieurs collections dévolues au policier, et certaines réalisent dans ce domaine la majeure partie de leur activité (Syros, Rageot)…..(Kibodio)
***Les différents genres de roman policierLe roman policier regroupe sous une même appellation différents genres, parfois assez éloignés.
Le premier, étant le plus ancien historiquement est le roman d’énigme policière dont Le mystère de la chambre jaune de Gaston Leroux ou Dix petits nègres d’Agatha Christie sont des modèles du genre : un ou plusieurs meurtres sont commis sans qu’il en soit à priori possible d’en trouver le coupable. Et pourtant, en analysant les témoignages et les indices proposés au lecteur, il est possible, par la seule force du raisonnement logique, de savoir qui est le coupable. Ce même principe a été repris dans le jeu du Cluedo.
Le second genre important du policier est le roman noir, tandis qu’à mi-chemin entre le policier traditionnel et le roman noir se situe l’univers du polar.
Dans le roman noir, point de super détective à l’esprit fin, amateur de littérature classique et de vieille liqueur, point d’énigme insoluble non plus, mais un tableau sombre de la société où les crimes ont lieu.
Tout l’intérêt du roman noir réside dans cette critique sociale détonante ou implicite.
Généralement on assiste au meurtre, donc l’identité de l’assassin ne fait pas mystère, tandis que les enquêteurs révèleront au lecteur, au fil des pages, le mobile et les circonstances du crime.
Plus trouble, mais aussi plus réaliste, le noir et le polar sont généralement réservés à un public plus affranchi. Les romans de Leo Malet (La vie est dégueulasse) ou ceux plus étranges de Maurice G. Dantec sont de bonnes illustrations du roman noir et de ses variations possibles, dont les origines pourraient remonter à Balzac (Une ténébreuse affaire).
Un autre genre de policier a le vent en poupe : le roman policier historique. Le cadre de l’enquête policière prend place dans une période historique à laquelle l’auteur veut sensibiliser ses lecteurs.
Un bon exemple du genre est le fabuleux roman Le nom de la rose d’Umberto Eco (Eco, Umberto. Le nom de la rose. Le livre de poche. 978-2253033134 : à partir de 15 ans). Ce sont généralement des livres pour lesquels l’auteur a pris le temps de se documenter et qui, pour les plus réussis, surprennent par la qualité des ambiances historiques reconstituées.
Enfin, la littérature américaine a popularisé les romans de suspens (thrillers) empruntant parfois à l’épouvante pour créer des atmosphères de tension à la limite du supportable.
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*Les jeunes s’intéressent-ils à la lecture?
«Ce n’est pas dans la science qu’est le bonheur, mais dans l’acquisition de la science».
C’est ce qu’a dit un jour le célèbre romancier américain Edgar Poe. Quoi donc de plus normal que de voir un étudiant avec un livre, un journal ou une revue entre les mains. Hélas, cette image est si rare de nos jours car nos futurs cadres d’Etat semblent bouder cette nourriture de l’esprit qu’est la lecture.
Il est un peu plus de 6h du matin, en ce lundi qui s’annonce d’ores et déjà radieux. Le soleil pointe audacieusement son nez, curieux de retrouver tout ce qu’il a quitté la veille, alors qu’une brise légère, aussi douce que les pétales d’une rose, s’invite à caresser les âmes. Je suis à Blida et j’ai décidé d’emprunter le bus universitaire pour me rendre à Tafourah, à Alger. Mon objectif est bien précis : observer les étudiants et voir s’ils s’occupent, le temps d’un trajet, en lisant. Rien que cela. Simplement. Je prends place à côté d’une étudiante qui vient tout juste de ficher des écouteurs reliés à un IPhone dans ses oreilles. Elle se cale bien dans son siège, baisse les rideaux et ferme les yeux. D’après le son qui filtre, elle écoute de la musique.
Pendant tout le trajet, qui a duré presque une heure, elle n’a rien fait d’autre. Et pendant tout ce trajet, je n’ai pas arrêté d’observer le reste des étudiants. Certains dorment, d’autres discutent, assez bruyamment, faut-il le dire, alors que d’autres encore surfent sur leurs téléphones portables. Cependant, quelques étudiants ont entre les mains des polycopies et des manuels universitaires que certains feuillettent fébrilement, alors que d’autres lisent distraitement. Yakoub est l’un de ceux-là. «Je déteste lire. Si je lis ce manuel, c’est parce que j’y suis obligé. Les livres ne nous apprennent rien d’intéressant. C’est une perte de temps», explique-t-il. Et pour ses loisirs ? «Non plus ! Il n’y a rien d’intéressant dans les romans ou les magazines. Je pense qu’il y a mieux : naviguer sur Internet, par exemple», plaide-t-il.
Mais ne dit-on pas que le savoir que l’on ne complète pas chaque jour diminue ? En effet, selon Jules Renard, «chacune de nos lectures laisse une graine qui germe». Amina, la camarade de Yakoub, avance un autre argument : «Franchement, on ne trouve pas le temps pour lire. Je passe toute la journée dans le COUS (bus universitaire, Ndlr) et à l’université. Quand j’ai un moment pour moi, je préfère décompresser en écoutant de la musique, en regardant la télé ou tout simplement en discutant avec les amis.» Arrivée à Tafourah, je prends un autre COUS en partance vers l’ITFC, Ben Aknoun. Je me mets tout au fond pour discuter avec les étudiants.
«Vous savez, on n’a pas cette culture. Lire, ça s’apprend dès le jeune âge. Quand vous évoluez dans un entourage hostile au livre… ! Quand on était petit, c’était tout à fait normal qu’on nous gave de bonbons, de chocolat et autres friandises, mais jamais de livres. Aujourd’hui, j’essaie de m’intéresser à la lecture, mais ce qui est ancré est difficile à surmonter», indique Yacine, étudiant en sciences politiques, qui avoue que depuis quelque temps il s’intéresse à la lecture, mais pour entamer un livre et l’abandonner au bout de deux ou trois pages.
Et à l’université ?
Une fois à la fac, je me suis dirigée directement à la Bibliothèque. Il est presque midi, et elle bourdonne d’une activité digne d’une ruche. Toutes les places sont prises. Des va-et-vient incessants accentuent l’impression d’être réellement dans un lieu du savoir. Hélas, ce n’est qu’une impression. Si certains étudiants sont là pour emprunter des livres, lire et préparer des exposés, d’autres y sont pour d’autres motifs. «J’attends mon copain. On n’a pas où nous mettre pour pouvoir papoter un peu», explique Samia, sans détour. Quelques tables plus loin, quelques étudiants sont assis autour d’une table. Sur cette dernière… des sandwiches et des canettes de soda. Pourquoi vous ne lisez pas ? C’est pourtant une bibliothèque ! En principe, la fonction essentielle d’une bibliothèque est de favoriser la découverte de livres dont le lecteur ne soupçonnait pas l’existence et qui s’avèrent d’une importance capitale pour lui. «On lit assez en classe, ça nous servira à quoi à la fin ? Et puis, ‘‘Li qra qra bekri’’ (Celui qui a étudié, c’était avant, Ndlr). Ce ne sont pas les livres ou les journaux qui nous nourriront une fois notre diplôme obtenu», me répondent-ils.
Déçue, un peu triste quand même, je quitte ces futurs cadres d’Etat, me promettant de ne plus mettre les pieds ici. Je me dirige vers la sortie de la fac, la tête pleine d’interrogations. Et, bonheur, un jeune étudiant est assis dans un coin qu’on remarquerait à peine, plongé dans la lecture d’un gros volume. Il s’agit d’un livre sur le Troisième Reich. «Je suis passionné de lecture. Je ne peux pas m’en passer, c’est ma drogue. Et puis, c’est le seul moyen qui me permet de me cultiver, vu le niveau médiocre de l’enseignement qu’on reçoit», explique Farid, c’est son prénom.
Selon lui, il y a beaucoup d’étudiants qui lisent, mais on ne les voit pas. «On n’a pas d’espaces propices à la lecture. Même dans le bus, les gens parlent à très haute voix, vous empêchant de vous concentrer. Les jardins publics sont devenus les repaires de délinquants de tous bords. Quant aux bibliothèques, elles n’ont de bibliothèque que le nom», regrette-t-il. La lecture retrouvera-t-elle un jour ses lettres de noblesse ? Les étudiants, cette locomotive de la société, comprendront-ils enfin que s’instruire et se cultiver vont de pair ?*Mariam Sadat–El Watan-07/05/2014
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*Nadia Cherabi Labidi : les intellectuels étaient plus nombreux comparativement au nombre d’aujourd’hui ».
Moins de 24 heures après sa nomination au poste de Ministre de la Culture, Mme Nadia Cherabi Labidi s’est exprimée sur sa page sur le réseau social Facebook en faisant ce constat que « les jeunes consacrent la médiocrité dans tous les domaines et ne sont que des consommateurs ».
Comme elle écrit que « l’Algérie souffre aujourd’hui d’une stagnation culturelle pas dans le cinéma et le théâtre mais dans le rôle des ses intellectuels ». Pour elle, avec le développement des technologies de la communication nous souffrons de la négligence en matière de lecture et ce contrairement au passé récent et ce malgré le peu de livres, ils étaient plus nombreux les intellectuels comparativement au nombre d’aujourd’hui ».
Mme la Ministre trouve que « malgré la disponibilité du livre et le développement des moyens technologiques pour transmettre les connaissances à la société, la stagnation domine et ce en dépit même de la baisse sensible de l’analphabétisme. Nous nous considérons analphabètes d’esprits et les générations montantes, qui sont les dirigeants du pays à l’avenir, sont préoccupées par la pensée mondialisée, Internet et les téléphones intelligents.
Pour Mme Labidi, l’apprentissage et la science sont devenus un jeu pour les jeunes et le livre attend celui qui le lira avant de s’interroger si cette génération sortira un jour de cette inactivité.* algerie1.com– 06/05/2014
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