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*Passer 10 heures par jour à divaguer 

        »Un appartement à Paris »

*Roman–ses chiffres de vente donnent le tournis. 

Quand vous passez dix heures par jour à divaguer dans un monde imaginaire avec des personnages de papier, il faut savoir revenir à la vraie vie. Et ça prend du temps.

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*Debout sur les toits de Paris, Guillaume Musso pose fier et droit. L’homme est la star de l’édition, ses chiffres de vente donnent le tournis. Son dernier roman ne déroge pas à la règle: il figure en tête des classements. « Un appartement à Paris » nous permet de retrouver Madeline, personnage du livre « L’appel de l’ange ». Elle a loué l’atelier d’un peintre à succès décédé depuis peu pour faire le point sur sa vie. Manque de pot, Gaspard, un écrivain misanthrope venu des États-Unis pour écrire dans la solitude, a loué le même appartement, en même temps. Une erreur d’encodage les pousse à cohabiter quelques jours. Les deux vont se découvrir une passion pour les peintures de Sean Lorenz. Et avec elle, des secrets qui vont les pousser à se révéler. Musso continue son virage laissant le fantastique derrière lui au profit du polar. La lecture est fulgurante: l’effet « page-turner » fonctionne à merveille. Rencontre. media_xll_9662783

Le petit Guillaume avait 11 ans quand il a ouvert « Les Hauts de Hurlevents ». Il se souvient de la période précise, « pendant les vacances scolaires », et du choc. « Je n’ai plus jamais arrêté de lire après ça. J’ai compris que grâce aux livres, je ne serais plus jamais seul. » L’écriture a suivi très vite. « En classe de seconde (vers 15 ans, NdlR), un prof de français a organisé un concours de nouvelles. » Il se souvient:  » J’avais écrit une histoire très influencée par mes lectures d’alors: ‘Le Grand Meaulnes’ d’Alain Fournier et Stephen King. L’histoire s’appelait ‘Fenêtre sur rue’, clin d’oeil très appuyé à Hitchcock », sourit-il. Échappatoire à la souffrance « À partir de là, je me suis dit qu’écrire, c’était aussi bien que lire et en plus, vous pouvez décrire la réalité telle que la voudriez et non pas telle qu’elle est. » Guillaume Musso avait trouvé son échappatoire et s’apprêtait sans le savoir à devenir une machine à succès. « J’étais en section scientifique, je n’aimais pas les math, la physique. J’étais bon élève, je travaillais beaucoup. Il y avait de la souffrance. Ce n’était pas le moment le plus épanouissant de mes études. L’écriture est venue en réaction à ça. »   Son premier roman, où du moins ce qui y ressemblait, il a eu « la lucidité de pas l’envoyer à un éditeur. Ça faisait partie des gammes qu’il fallait faire comme un pianiste. »
En 2005, Guillaume Musso a publié son premier livre, « Et après ». « Ce n’était pas un aboutissement. C’était le début d’une nouvelle phase. Je savais que j’avais en moi d’autres histoires et que j’avais envie de les raconter. » À raison d’un roman par an depuis lors, on peut dire que Guillaume Musso a une imagination débordante. « J’adore la fiction, j’y pense quinze heures par jour. On est dans une époque où la fiction est diverse. Il y a un développement incroyable de séries télé de qualité, des formes nouvelles de narration. Il y a une multitude de canaux de diffusion. On est dans une époque bénie à ce niveau-là avec une sorte de challenge: comment se renouveler, comment inventer des formes narratives nouvelles? »Comme une histoire d’amour réussie « Stephen King dit que le véritable boulot du romancier, c’est d’arriver à sélectionner parmi les centaines de réflexions qui nous traversent tous les jours, celles qui seraient éventuellement l’étincelle d’un potentiel roman. » L’homme s’y attelle avec joie et se laisse porter par des histoires qui naissent souvent bien des années auparavant. Ainsi, « Un appartement à Paris » a débuté en 2009.
Le coeur de Guillaume l’a poussé à quitter la province pour s’installer dans la capitale française. « Mon premier appartement était situé en face d’une galerie d’art. Tous les jours, je voyais un grand tableau sublime de JonOne, un graffeur de Harlem. Je trouvais ce tableau génial. J’ai commencé à réfléchir à une histoire autour d’un mystère qui serait caché derrière une toile. J’ai fini par acheter, ce tableau. J’en ai acheté d’autres après, je me suis intéressé à l’art. Ce roman s’est construit par strates. » Il philosophe: « Une histoire d’amour réussie, c’est rencontrer la bonne personne au bon moment. C’est pareil pour un livre: il faut la bonne histoire et le bon personnage mais aussi être à un moment dans votre vie où vous allez être capable de raconter cette histoire de la façon la plus juste. »
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Quand vous passez dix heures par jour à divaguer dans un monde imaginaire avec des personnages de papier, il faut savoir revenir à la vraie vie. Et ça prend du temps. Stephen King dit qu’il faut apprendre à fermer la porte. Oui, il faut trouver un endroit qui va être propice à l’écriture. Fermer la porte, c’est métaphorique: il faut s’extraire de la vie quotidenne. Et il faut refaire le chemin dans l’autre sens. On ne peut pas se mettre à écrire si on a un quart d’heure devant soi. Un quart d’heure, c’est le temps de faire un café, de se conditionner, de se rappeler.

Guillaume Musso

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Oui, je gagne de l’argent mais c’est une profession où tout ça est aléatoire. Ce n’est pas parce que vous avez écrit 14 romans que vous allez être capable d’écrire le 15e. Ca présente les mêmes aléas qu’une autre carrière artistique ou sportive. Si un sportif se blesse, sa carrière peut s’arrêter très vite. Aucun de mes choix n’a été guidé par l’argent mais je ne vais pas m’excuser d’en gagner non plus

Guillaume Musso

« Je ne vais pas m’excuser de gagner de l’argent » Sans surprise, « Un appartement à Paris » trône en tête des ventes de livres. Et Musso fait coup double avec la parution en format poche de « La fille de Brooklyn ». Là encore, c’est un carton. L’auteur peut se targuer d’avoir vendu 28 millions d’exemplaires de ses oeuvres à travers le monde. Selon des calculs du magazine Capital, il gagnerait 2,8 millions d’euros par an. La Tribune de Genève titrait d’ailleurs récemment: « Guillaume Musso, le millionnaire de la littérature ».  Des réflexions très terre-à-terre pour un art qui pousse plutôt les gens à s’élever. « Ça ne me dérange pas qu’on m’en parle. Ca serait agaçant si on ne me parlait que de ça. Je suis fier d’avoir des lecteurs qui m’ont suivi sur des genres de romans très différents. Oui, je gagne de l’argent mais c’est une profession où tout ça est aléatoire. Ce n’est pas parce que vous avez écrit 14 romans que vous allez être capable d’écrire le 15e. Ca présente les mêmes aléas qu’une autre carrière artistique ou sportive. Si un sportif se blesse, sa carrière peut s’arrêter très vite. J’ai eu une profession avant, j’ai été professeur pendant dix ans. Aucun de mes choix n’a été guidé par l’argent mais je ne vais pas m’excuser d’en gagner non plus. »

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La lecture, cette chose « intime » Guillaume Musso n’a pas de recette mais il constate que sa sensibilité « rencontre celle du plus grand nombre ». Il en parlait plus haut: à l’heure des séries télé omniprésentes sur nos écrans, « c’est compliqué » d’amener des gens à ouvrir un livre. « Il faut les surprendre, proposer une expérience de fiction différente sur un temps qui va l’être aussi. La lecture, on se pose, ça prend du temps, c’est intime: vous êtes dans l’intimité de celui qui a écrit ce que vous lisez et en même temps, c’est perturbant si on essaie de lire par-dessus votre épaule. Et puis, on tient un livre assez près de son coeur. Voir beaucoup de séries ou de films ne m’empêche pas de lire beaucoup. » Plombier à ses heures Il a quitté le fantastique pour le polar et sa « petite tuyauterie »: « l’enquête doit être crédible, il faut un effort de documentation ». « Mais ce qui reste le plus stimulant, c’est l’écriture en elle-même et comment vous allez dévier de votre plan initial. Pour moi, ça vient des personnages eux-mêmes: au moment où ils s’autonomisent, quand ils se mettent à faire des choses auxquelles vous ne les prédestiniez pas. » « Un appartement à Paris » nous permet de retrouver Madeline, le personnage principal du livre « L’appel de l’ange ». « J’avais envie de savoir si elle était heureuse ou pas. J’avais écrit ce prologue il y a longtemps. C’est cette scène qui ouvre le roman. Elle retrouve son ancien mec, et non seulement il est reparti pour son ex-femme mais il a eu un enfant et il l’a appelé cet enfant avec le prénom qu’ils envisageaient pour le leur. Elle est dévastée. Elle va très mal. » Musso exploite à nouveau le thème de la paternité, de la filiation. La naissance de son propre fils, il y a un peu plus de trois ans, lui a révélé certaines choses. « L’arrivée d’un enfant peut forcer à se reconnecter au monde. Le passé devient moins important que l’avenir. Les êtres humains qui ont des enfants s’inquiètent pour leur avenir. Il n’y a pas plus universel que ça comme sujet. Quitte à écrire sur quelque chose, autant écrire sur quelque chose qui vous préoccupe au premier plan. »  Guillaume Musso imagine revenir l’année prochaine avec un livre choral « avec une quinzaine de personnages qui se croiseraient ». « Peut-être que ça sera ça la suite… », glisse-t-il, pensif. Rendez-vous en avril 2018, très probablement.*source: 7sur7 –Par  Deborah Laurent / dimanche 16 avril 2017

***Le nouveau carton de  Guillaume Musso 

Antibes, août 2016. Le temps est doux mais au milieu du chant des cigales, des éclats de voix troublent la quiétude de la soirée. À trois semaines de leur mariage, Raphaël presse sa fiancée, Anna. Il sent qu’elle lui cache quelque chose, il veut qu’elle crache le morceau. Anna, agacée, lui montre une photo. Un cliché horrible. Et lui annonce: « C’est moi qui ai fait ça. » Raphaël, bouleversé, la quitte pour un temps. Celui de reprendre ses esprits. À son retour, Anna a disparu. Guillaume Musso, auteur discret et proactif, délaisse les histoires d’amour aux accents fantastiques pour le polar. « La fille de Brooklyn » est déjà numéro un des ventes.

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« J’avais l’idée de la scène inaugurale depuis six ou sept ans », nous confie Guillaume Musso. « Je suis fasciné par cette inclinaison très humaine lorsqu’on est amoureux de vouloir tout connaître de la personne qu’on aime. C’est à la fois humain et complètement mortifère parce que l’être humain a le droit à une part d’ombre, a droit à un jardin secret. Tout vouloir savoir de l’autre, c’est tuer le mystère alors que l’amour se nourrit du mystère. Tuer le mystère, c’est tuer l’amour. Notre liberté se mesure aussi à notre capacité à avoir une vie qui nous est propre. » Une fois que Guillaume Musso a su ce qui se trouvait sur la photo, il s’est attaqué au « squelette » de l’histoire, ce qu’il appelle « le travail de tuyauterie ». Repérages, documentation, « je vérifie que tout se tient ». Vient ensuite « le muscle, la chair ». « Les personnages commencent à apparaître avec leur subtilité, leur complexité ». L’écriture de « La fille de Brooklyn » a pris trois ans au total. Raphaël, l’amoureux inquiet, est romancier. Guillaume Musso s’est-il construit un personne sur-mesure? Il sourit. « Il y a de moi dans énormément de mes romans. Disons que dans celui-ci, il y a un cousinage plus évident. Je voulais un duo: un flic qui enquête de façon classique et un romancier, qui enquête avec sa sensibilité d’écrivain. Il essaie de plaquer sur des événements un schéma narratif, il essaie de considérer les suspects comme des personnages de roman. »
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Comme une bonne série télé Sans vous en dire trop, certains aspects de l’histoire lorgne vers des faits divers tragiques qui ont émaillé notre actualité. L’auteur aime dire qu’il s’est mis à l’écriture pour échapper au réel, on a plutôt l’impression ici que la réalité a rattrapé la fiction. « J’écris des romans contemporains donc la réalité n’est jamais très loin », admet-il. « Je fuis la réalité en écrivant. Je veux aussi que le lecteur, en me lisant, s’échappe un peu de sa propre vie. Mais ça ne veut pas dire que la fiction ne doit pas être ancrée dans une réalité qui la rende crédible. »« La fille de Brooklyn » multiplie les points de vue et les rebondissements. On se croirait dans une série télévisée addictive. « Je me suis inspiré de séries comme ‘The Killing’ ou ‘The Affair’. On voit comment chaque personnage interprète l’histoire à sa façon. Chacun a sa propre vérité. Parfois, ce sont de petits détails. C’est pour ça que j’ai appelé cette fille ‘La fille de Brooklyn’ alors qu’elle vient en fait de Harlem. Je l’explique dans le roman: tout est parti d’une dépêche erronée de l’AFP. Une dépêche qui a beau avoir été corrigée, l’erreur a été reprise par Google et la faute reste. »
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Auteur populaire et fier de l’être On vous le disait, Guillaume Musso caracole à nouveau en tête des ventes. On aime son style fluide, le suspens toujours maitrisé, ses personnages attachants. Musso est un auteur populaire, sans que le terme soit péjoratif. « Je suis fils de bibliothécaire et ma mère me faisait lire de tout. Elle m’a toujours dit: ‘Ne sois jamais snob, la culture c’est du plaisir.’ Ce qui ne veut pas dire que tout se vaut. On peut aimer lire de la poésie et des essais mais aussi un bon polar ou une BD. »  Maintenant que « La fille de Brooklyn » a retrouvé son Harlem natal, Musso pense déjà à la suite: un polar dans la même veine, un « feel good book » (« Quand l’actualité est lourde, je me dis que c’est ça que je dois écrire »). Ou alors un livre pour enfants. « Quand je vois mon fils de deux ans et demi insister pour que je lui fasse la lecture, je me dis que je dois essayer. Mais je ne sais pas si je vais y arriver: on ne peut pas avoir tous les talents. » **source: 7sur7 –Par  Deborah Laurent /  09 avril 2017

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**Ruée sur les livres qui réconfortent … Santé, nutrition, développement personnel  font de beaux succès de librairie.

Comme tous les ans à l’arrivée du printemps, les régimes ont la cote chez les libraires. Le D r Pierre Dukan, le nutritionniste du Tout-Paris (récemment, il a été le coach minceur de l’ex-coco girl Sophie Favier), connu pour sa méthode à base de protéines, truste ainsi les trois premières places des ventes Fnac du rayon santé et bien-être. «Ces ouvrages sont inscrits dans la durée, relève pourtant Florence Pucci-Maucort, spécialiste de la santé à la Fnac. Le best-seller de Dukan, Je ne sais pas maigrir, est sorti en 2003 mais il se vend de mieux en mieux grâce au bouche-à-oreille.» La libraire observe d’ailleurs un engouement pour la diététique plus important que les années précédentes.

Ce que confirme le sociologue Jean-Claude Kaufmann. «Les impératifs les plus forts sont la santé et la silhouette , analyse-t-il. C’est à la fois une angoisse et une pression sociale considérable. Si votre cousin perd trois kilos, vous allez vous sentir obligé de faire comme lui. Sans compter qu’affectivement ou professionnellement, les portes s’ouvrent plus vite quand on est mince.  Tout le monde critique le modèle du squelette-mannequin mais tout le monde fait un régime !» Après Dukan, l’autre grande star du rayon est le Dr  David Servan-Schreiber avec la réédition d’un ouvrage paru en 2007, Anticancer . En seulement quinze jours, l’éditeur en a vendu 30 000 exemplaires. «Les lecteurs sont très sensibles au fait qu’il ait lui-même été atteint d’un cancer, analyse Florence Pucci-Maucort . Et ceux qui ont acheté la première édition veulent avoir la nouvelle.» Une version que l’éditeur présente comme enrichie de 50 pages, entièrement remise à jour. Si tous ces livres concernant la santé ont autant de succès, c’est que «la science n’apporte pas de réponses claires et définitives, analyse Jean-Claude Kaufmann. Du coup, les individus s’orientent vers des pensées de type magique et construisent leurs petites croyances. Ce qui est la meill eure façon de se donner des repères.» (Figaro-Mag.05.03.2010.)   5e63885c-283c-11df-aeca-45a0276cae9b

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*Mon corps est un champ de bataille

Collectif Ma colère…

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Le premier volume, paru en 2004, partait d’un constat : « Standards de beauté, culte de la minceur et de la jeunesse, racisme, etc., ancrent profondément dans le vécu corporel des femmes des modèles d’identification étroits et peu soucieux du bien-être de chacune. » Il a rencontré un tel écho que le collectif féministe Ma colère a décidé d’en publier un second, constitué de témoignages. Par le texte, le dessin, la photographie, la sculpture, des femmes, hétéro ou homosexuelles, luttent contre l’image lisse et aseptisée à laquelle elles sont censées se conformer, et racontent leur parcours : la violence des remarques et des injonctions de l’entourage, les rapports conflictuels avec la nourriture, l’irruption de la maladie, mais aussi les moments d’euphorie et de libération. Un contrepoison bienvenu, surtout après que l’on a vu le « Rester jeune » accéder définitivement au rang de marronnier de l’été dans la presse magazine, aux côtés de « Les Français et le sexe » ou de « Philosophes de l’Antiquité ». (Le Monde Diplomatique-octobre 2009.)

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**Les filles voilées parlent

Ismahane Chouder, Malika Latrèche et Pierre Tevanian…..

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La loi du 15 mars 2004 sur l’interdiction des signes religieux à l’école a fait couler beaucoup d’encre et créé une fracture dans la société française. Ce recueil de quarante-cinq entretiens avec des jeunes filles et des femmes voilées a pour objectif de donner la parole aux principales concernées, que l’on n’a guère entendues.

Elles donnent ici la mesure de l’expérience intime et violente qu’elles estiment avoir vécue et continuer à vivre, le vote de la loi ayant permis, selon elles, de légitimer le rejet dont elles se sentent l’objet dans l’ensemble de la société. Car pour Ismahane Chouder, « ce n’est pas le voile qui est l’oppression, c’est la contrainte ». A la fin du livre, les auteurs espèrent avoir établi que la loi n’est pas efficace pour protéger les jeunes filles de la contrainte religieuse tandis qu’elle exposerait celles qui continuent à vouloir porter le voile à des agressions et à des humiliations.(le Monde Diplomatique-oct.2008.) ***********************

*La guerre des moutons

Récit autobiographique de Azouz Begag Casbah Editions, Alger 2008 (Déjà paru en 2008 chez Arthème Fayard, Paris) 316 pages, 750 dinars

Vous vous souvenez de lui ? Lui, c’est Azouz Begag, un Français fils d’immigrés sétifiens, le premier jeune beur à faire partie d’un gouvernement français, celui de Villepin. Pas de bol pour lui, il avait à ses côtés un collègue pas commode du tout, un ministre de l’Intérieur très remonté contre les jeunes des banlieues  et des bidonvilles, Nicolas Sarkozy, et aussi bien d’autres qui, à vrai dire, ne portaient pas les beurs dans leur coeur (déjà, un certain Hortefeux qui se croyait au gouvernement comme dans une SAS de l’époque). Certains étaient même un tantinet racistes. Désigné comme ministre de l’Egalité des chances (c’est quoi ce truc là?), ”sorti” des bidonvilles (on se souvient de son roman, et du film ”Le gone de Chaâba”), devenu grâce à ses efforts et à des qualités indéniables, écrivain et  chercheur. Hélas pour lui, la politique n’est pas faite pour les sentimentaux… et il ne l’a pas très vite compris. Il devient donc assez vite l’empêcheur de tourner en rond, s’opposant, à cause de sa trop grande humanité, à tous les Ump…istes de droite qui cherchaient, en ratissant large, à ”flirter” avec des électeurs lepénistes, et plus particulièrement, le candidat à la présidentielle. Sentimental, il s’était aperçu aussi qu’il manquait parfois, de courage pour affronter directement les situations difficiles. Il le raconte bien quand il a voulu (il ne voulait pas, mais il n’a pu arrêter la machine éditoriale) publier son livre «Un mouton dans la baignoire», ce qui a entraîné sa démission (il avait, entre-temps, pris parti pour le candidat centriste Bayrou).l A lire, par curiosité. Bien écrit mais beaucoup (trop?) de jeux de mots et de belles petites formules… qui visent juste parfois (ex: «Avec l’Associé du Diable, les règles du jeu étaient claires : tu es avec moi, je te fais roi, tu es contre moi, je te fais la peau» ou encore «La Démocratie commence à vivre pour de bon quand on est à trois, à puissance égale… et bipolariser la vie politique, c’est pour mieux la lobotomiser» ou «dans une maison, quand le tic-tac mécanique a remplacé les cris d’enfants, c’est que la mort a commencé à jeter ses filets») mais qui ”tapent” à côté souvent. Franc, il se confie entièrement, avouant même ses ”lâchetés”, ses trouilles et ses évitements… ce qui lui a joué bien des tours et a causé peut-être sa perte politique. (Le Cap)

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La longue marche des Algériennes vers la modernité

Par des universitaires et chercheurs algériens.

Il y avait la revue Naqd (Revue d’études et de critique sociale dont un numéro a été présenté dans le n° 21 du journal Le Cap, in  ”A livres ouverts”) qui n’est plus à présenter. Depuis mars 2009, elle n’est plus la seule et c’est tout bénéfice pour les universitaires, chercheurs et intellectuels algériens (et étrangers). Il y a, désormais, aussi, Les Cahiers de Liberté, dont le premier numéro, consacré à ”L’Algérie des années 2000” a été diffusé en avril 2009 et le second, consacré aux ”Femmes algériennes et leur longue marche vers la modernité” en septembre 2009. Le troisième déjà en route est consacré au ”Syndicat, monde du travail”. On croit savoir que le quatrième sera consacré à ”La communication”. Quatre numéros par an, une diffusion au niveau des seules librairies, des auteurs surtout universitaires, chercheurs et spécialistes des questions abordées avec un esprit critique, un format livre, une maquette agréables, pas de publicité, voilà de quoi attirer des lecteurs … qui ne lisaient plus ou ne lisent que des revues importées. Quatorze études et analyses, treize auteurs, avec des sujets tous aussi passionnants les uns que les autres: Amine Zaoui, Nadia Aït Zai, Rachid Tlemçani, Omar Derras (avec deux études), Ahmed Halfaoui, Khaled Bentounès, Chérifa Bouatta, Houria Ahcene-Djaballah, Faïka Medjahed, Latifa Lakhdar, Fatima Oussedik, Mustapha Benfodil aussi… et votre serviteur qui a ”commis” une étude ”sur la presse féminine et la femme dans la presse”. D’emblée, l’orientation générale est moderniste et il ne peut en être autrement face au conservatisme et au passéisme d’une bonne partie de la production ”intellectuelle”. l A ne pas rater… Ce n’est pas cher et la qualité y est . De plus, cela encouragera certainement la recherche et les publications périodiques de valeur universitaire et d’expertise

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* Fleurs d’amandier

Roman de Waciny Laredj Editions Alpha, éditions Espace libre. Alger 2009  (Traduit de l’arabe en Algérie par Catherine Charruau en collaboration avec l’auteur. Déjà paru en arabe en 1983 à Dar al-Hadatha, Beyrouth et à Sindbad/Actes Sud-France en 2003) 229 pages, 600 dinars

Il y a des amandes douces et il y a des amandes amères. On ne sait jamais sur quoi tomber. Heureusement qu’il y a aussi, et c’est bien plus beau bien que pas nourrissant du tout, les fleurs d’amandier. C’est tout cela que l’on retrouve dans le roman de Waciny Laredj. Un mélange de styles. Un mélange de genres. Un monde insaisissable, presque parallèle, et pourtant nôtre, bien de chez nous… Le passé et le présent se côtoient, se bousculent, s’affrontent, se déchirent, se violentent. L’invasion du pays par les Béni-Hilal, les résistances locales berbères… voilà qui donne une société ”inaccomplie”, puisant son ”être” dans des mythes : les grands espaces mystificateurs … et une ”authenticité” accrochée à ses pitons, sclérosée, tout aussi trompeuse. On en connaît, aujourd’hui, le prix payé. Heureusement, il y a l’amour : entre un ”héros” vieillissant mais toujours ”vigoureux” (bien sûr!), Salah Benameur Zoufri, le descendant hilalien… qui n’a perdu aucune des ”qualités” ravageuses  de ses ancêtres… et Loundja, la jeune, la belle, la rebelle et l’ensorcelante Kabyle. Un amour qui va porter, enfin, ses fruits. Un enfant. Le nouvel Algérien, pardi! En tout cas, l’auteur, malgré ses déceptions et ses désillusions semble y croire et son immense talent de conteur nous entraîne à le croire. l A lire. Il est certain que la version originale, en arabe, est de loin bien meilleure et plus captivante, la langue se moulant au genre adopté… Presque un conte.

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«Mon cher fils» de Leïla Sebbar – Editions Elyzad, Tunisie – 248 pages, 15 E- 

 La romancière franco-algérienne, Leïla Sebbar, vient de faire paraître aux éditions tunisiennes Elyzad un nouveau roman intitulé Mon cher fils, mis en vente et distribué récemment par les réseaux France Pollen. Un roman de bonne facture toujours dans la même veine des thèmes chers à l’auteur de Silence des rives. Mon cher fils raconte l’histoire d’un vieil homme qui rentre à Alger, après trente ans passés dans les usines de Boulogne-Billancourt, en France. Il vit seul dans une petite maison aux volets verts face à la mer. Cet homme avait sept filles et un fils. Depuis son retour en Algérie, le vieil homme cherche désespérément son fils dont il est sans nouvelles depuis longtemps. Avec l’aide de la jeune Alma, écrivaine publique à la Grande Poste, il tente de renouer avec son fils. L’ancien émigré convoque la jeune Alma pour lui dicter l’impossible lettre sans jamais y parvenir, repoussant à chaque fois la décision à plus tard. La quête ou la reconquête de cet enfant tant chéri s’avère d’une ardeur telle que seul l’amour paternel pour le rejeton peut témoigner sur les déchirures existentielles que vivent les déracinés et autres émigrés avec leurs familles. Un cri venu des tréfonds humains, d’un père et son fils, déchire la nuit sentimentale qui étend son voile sur leur relation familiale dramatique. La trame romanesque suit un fil narratif simple, avec des phrases courtes mais tranchantes, ramassées, à résonance poétique. Le lecteur qui songe d’abord au « Vieil homme et la mer », voit aussitôt en ce misérable et digne chibani, l’envers du combatif vieillard d’Hemingway et celui qui est familier des nombreux textes de Leïla Sebbar retrouve les thèmes du père, des immigrés, de la relation complexe entre parents et enfants, son intérêt pour les cartes postales anciennes. Leïla Sebbar écrit ici une véritable ode aux immigrés dépassés par la situation dans laquelle ils ont mis leur famille. «Les récits savamment entrecroisés s’éclairent et se répandent dans la dramatique unité de l’écrasement des personnes et de l’inutilité de leurs paroles. Surgit alors de ce discours maîtrisé, la violence extrême, en un ultime coup d’épée donné par cette écriture tranchante qui laisse le lecteur médusé devant un agencement si efficace sous une apparente simplicité», analyse le critique littéraire Dominique Renaivoson. (L’Expression du 21.02.09.)  *************************************

« L.éternel présent » – (un jeu de miroirs pervers, effaçant les frontières entre le réel et la fiction..)  Roman – Traduction de Juliette Aubert, Editions Actes Sud, 175 pages, 18 euros. 

Ecrivain adulé en Allemagne, auteur d’un immense best-seller « Les Arpenteurs », roman philosophico-historique brillant, publié en français chez Actes Sud il y a deux ans, Daniel Kehlmann n’a pas l’intention de se reposer sur ses lauriers. Ce jeune trublion de la littérature européenne quitte les rivages du passé dans son tout nouvel opus « Gloire » pour visiter un présent mordant déjà sur le futur. Un roman savant en neuf histoires qui s’entrecroisent, s’imbriquent, se perdent, se retrouvent et se confondent dans une réalité flirtant avec le fantastique. Kehlmann prend tous les démons et toc du monde moderne : fascination pour les people, narcissisme, individualisme, communication dématérialisée par l’abus des portables et du surf sur Internet… Il les mixe dans un cocktail violent, glacé d’absurde et de solitude, et, dans un jeu de miroirs pervers, efface les frontières entre le réel et la fiction – un de ses héros étant un écrivain célèbre qui se plaît à propulser ses amours ou de simples rencontres dans ses livres. Les histoires sont inquiétantes : un homme achète un portable, se retrouve avec un numéro de téléphone déjà attribué à un acteur célèbre et commence à répondre à sa place, à épouser sa vie ; le même acteur, las de sa célébrité, se fait passer pour un sosie, jusqu’au jour où un imitateur meilleur que lui prend sa place et où il ne peut plus rentrer chez lui ; une femme, auteur de romans policiers, invitée dans un Etat de l’ex-Union soviétique, se retrouve soudain perdue, seule, sans argent, ni papiers, ni moyen de communiquer, dans un univers hostile…

Fantasmes et angoisses

L’écrivain nous prend à la gorge avec nos fantasmes et nos angoisses, celles d’un monde virtuel déshumanisé, sans repère et amnésique. Nous naviguons à vue. Telle est la thèse développée par « son » écrivain, Léo : « L’idée que la culture était certes en train de disparaître, mais que ce n’était pas «regrettable» et que l’humanité se porterait mieux sans le fardeau du savoir et de la tradition. Nous vivions, selon lui, à l’ère de l’image, des rythmes assourdissants et de l’engourdissement mystique dans un éternel présent – un idéal religieux devenu réalité grâce à la puissance de la technique. » Ironique, tranchant, « Gloire » est un livre palpitant et effrayant. Un genre de rétrovirus littéraire, qui nous avertit sans ménagement que le monde a largué toutes ses amarres. Qu’il n’y a point de salut. Qu’il est déjà trop tard.(Les Echos)  

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* Paris …Le livre anticolonial à l’honneur…

Dans le cadre de la Semaine anticoloniale 2009, du 18 au 23 février, une soirée organisée par Les libraires Ishtar, le magazine Le Point du Jour et Envie de Lire, un grand hommage sera rendu au combat anticolonial et anti-impérialiste des peuples d’Asie, d’Afrique, d’Amérique latine et du monde arabo-musulman. Les organisateurs de cette soirée culturelle, qui se déroulera au 21, rue de la Clef, dans le 10e arrondissement de Paris, veulent à travers cette soirée, attirer l’attention sur «cet héritage qui est à nos yeux plus que jamais actuel, en ces temps de recolonisation armée de vastes régions du monde et de tentatives pour justifier le bilan tragique du colonialisme». Le but de cette soirée du Livre anticolonial est d’«apporter une modeste contribution à la revitalisation nécessaire d’une pensée anti-impérialiste, anticolonialiste, antisioniste, antiraciste et anticapitaliste». Un argumentaire que tend, vaille que vaille, de défendre les initiateurs de cette soirée où le livre s’avère plus que capital, un support de transmission des idées progressistes et modernes. Les participants vilipendent aussi cette tendance à banaliser toute idée qui irait à contre-courant du discours et de la pensée actuels dans un monde livré aux plus puissants et à toutes sortes de prédation financière, économique ou humaine, en imposant une suprématie totale. «A l’époque où la chosification marchande s’étend à toutes les sphères de l’existence, cette pensée constitue un horizon précieux dans le combat de l’humanité pour l’émancipation. C’est le sens que nous donnons, nous libraires, à notre participation à la Semaine anticoloniale.» Le programme de cette semaine est riche et varié, et verra la remise du Prix du Livre sur L’histoire à l’usage du président Sarkozy, édité par La Découverte en octobre 2008, ouvrage collectif dirigé par Adame Ba Konaré, durant la soirée du 18 février entre 20h et 20h45. De même qu’un spectacle-théâtre intitulé Mayombé Bombé, sera donné par Toussaint Carilien. En conclusion de la Semaine du Livre anticolonial, des expressions artistiques et plastiques dont Installation de Chantal Viaud, Benoît Moreau, Julien Signolet, Toiles de Nestor Mensah, ainsi qu’une exposition qui s’étalera du 14 février jusqu’au 7 mars à Ishtar.(L’Expression..18.02.09.) *******************************

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* Les Fabuleuses aventures d’un Indien malchanceux qui devint milliardaire …Paru en France en 2006, le roman du diplomate indien Vikas Swarup, qui a inspiré Danny Boyle, est un succès mondial. Vikas Swarup n’a pas eu besoin de participer à un jeu télévisé pour gagner des millions. Les ventes de son premier roman, Q & A (question-réponse) ont suffi à sa très bonne fortune. L’éditeur français n’a pas retenu le titre anglais du livre qui inspira le film à Danny Boyle, lui préférant un titre à la Amélie Poulain. Paru en France en 2006, Les Fabuleuses aventures d’un Indien malchanceux qui devint milliardaire (Belfond) s’est vendu à l’époque à 30 000 exemplaires. L’édition en poche (10/18) s’est, quant à elle, arrachée à 100 000 exemplaires, soit un très joli succès pour le premier roman d’un inconnu.  L’auteur, un diplomate indien de 46 ans, a écrit ce livre alors qu’il était en poste en Grande-Bretagne. Il voulait proposer aux lecteurs « une tranche de vie indienne ». En douze séquences et une foule de personnages, il dresse le portrait d’une Inde colorée, contrastée, douce et violente à la fois. «Mon livre traite de l’espoir et de la survie, souligne ce passionné de quiz. Je voulais montrer que la connaissance n’est pas réservée à une élite bien éduquée et que même un enfant des rues peut user de sagesse pour gagner un jeu.» Le succès mondial de son ouvrage, traduit en 36 langues, prouve que de nombreuses ­personnes l’ont cru. Il avoue avoir été « submergé par le succès du film » même s’il s’est tenu à l’écart de l’agitation hollywoodienne. Et pour cause, il est actuellement en poste en Afrique du Sud. S’il pointe avec quelques nuances d’amertume, les modifications apportées à son histoire par le ­réalisateur du film, il reconnaît tout de même que Danny Boyle en a conservé l’esprit. Les droits de son deuxième livre Six Suspects ont déjà été rachetés pour une éventuelle adaptation au cinéma… «Les fabuleuses aventures d’un Indien malchanceux qui devint milliardaire», par Vikas Swarup, Éditions Belfond, 21 €. ******************************* 

      * Manger, un jeu d’enfant…Guevremont, Guylaine, Dt. P.- Lortie, Marie-Claude- Les Éditions La Presse- 26,95 $ – 320 pages

manger.jpg Les repas sont devenus une lutte à finir avec votre enfant? Vous trouvez qu’il ne mange pas assez? Qu’il mange trop? Qu’il est trop sélectif? Partout on vous dit que votre enfant doit manger assez de ceci, assez de cela. Partout on brandit des statistiques alarmantes sur les taux d’obésité infantile. Que faire? Lui offrir des aliments sans sucre et sans gras? Nourrir son enfant et lui apprendre à se nourrir semblent maintenant des tâches très compliquées… Pourtant, rien n’est plus simple. Il s’agit de le laisser utiliser les réflexes de faim et de satiété qu’il a déjà à la naissance. Guylaine Guevremont et Marie-Claude Lortie, auteures du best-seller Mangez! proposent un regard nouveau sur la manière de fournir une bonne alimentation aux enfants et aux adolescents. Elle suggèrent des stratégies pour que les jeunes d’aujourd’hui grandissent à l’abri des régimes et deviennent des adultes ayant un rapport sain avec la nourriture et capables de réguler leur alimentation pour atteindre et conserver leurs poids naturel. Elles offrent des trucs pratiques aux parents aux prises avec un enfant difficile, un enfant qui mange tout le temps, un enfant qui mange en cachette ou un ado victime des pressions sociales, qui vit mal avec son image corporelle. Elles nous apprennent à faire de la nourriture ce qu’elle est vraiment : un carburant pour le corps, un plaisir simple et un moment de partage en famille. *Les auteures Guylaine Guevremont est diplômée de l’Université de Montréal en nutrition et de l’Université du Québec en sexologie. Elle expérimente sa méthode antirégime avec succès auprès de sa clientèle depuis plusieurs années. Elle offre également des formations et des conférences dans plusieurs entreprises de la région montréalaise. Elle a fondé MuUla, une entreprise qui offre une gamme d’activités pour aider les gens à faire une croix définitive sur les régimes. Marie-Claude Lortie est détentrice d’une maîtrise en sciences politiques de l’Université Stanford, elle est chroniqueuse, critique gastronomique et passionnée de l’alimentation. Elle est également journaliste à La Presse depuis 1988. Elle espère que ses trois enfants grandiront à l’abri de la folie des régimes…( Cyberpresse-Canada)

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* Vive la vie… en famille – volume 5 –  » C’est pas moi, c’est lui !  » …Gagnier, Nadia, Ph.D.- Les Éditions La Presse -16,95 $ – 108 pages -

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On ne peut nier l’importance de la structure familiale et du rôle de la fratrie sur le développement psychologique des enfants. Au Québec, en 2006, 47 % des familles comptaient un seul enfant. On assiste cependant à un petit baby boom depuis l’apparition du régime québécois d’assurance parental. Les familles de 2 et 3 enfants sont appelées à se multiplier. Que faire pour limiter les impacts négatifs du fait d’être enfant unique? Que faire avec des frères et sœurs qui se chicanent continuellement? Comment gérer les conflits?C’est pas moi, c’est lui! se penche sur ces sujets. Les huit chapitres seront consacrés plus particulièrement aux points suivants : faire le choix d’avoir 0, 1 ou plusieurs enfants; les changements de structure familiale au cours des dernières décennies; les impacts du nombre de frères et sœurs et du rang dans la famille pour l’enfant; les incidences pour l’aîné de l’arrivée d’un autre enfant dans la famille; la rivalité et les conflits; s’adapter à chaque enfant de la famille individuellement; la réconciliation des enfants à l’âge adulte.Comme toujours, Dre Nadia expose le sujet, les problèmes, les pistes de solution dans un langage simple teinté d’humour. Le texte est accompagné d’une vingtaine d’illustrations-caricatures. Un livre qui sera fort apprécié des parents qui ne savent plus où donner de la tête avec les conflits de leur progéniture ou qui s’inquiètent que leur enfant unique souffre de ne pas avoir de frères et de soeurs.La collection Vive la vie… en famille, se veut un outil précieux pour les parents. Elle leur fournit pistes de réflexion, conseils, techniques, références et, surtout, leur redonne confiance en leur jugement. Chaque titre de la collection porte sur une problématique particulière liée à l’éducation des enfants et la vie en famille allant des problèmes de dodo à la rivalité entre frères et soeurs en passant par l’apprentissage de la propreté et les mauvaises fréquentations. ******************************** 

* « L’apocalypse dans l’Islam » est l’intitulé d’un ouvrage de Jean-Pierre Filiu …

la dimension apocalyptique dans l’Islam est un aspect peu connu du grand public, et même des spécialistes. Ce livre est axé principalement sur la vision de « la fin du temps » dans l’Islam, c’est à dire tout ce qui mène au jour de « la résurrection ». « Tout d’abord, il n’y a pas de traduction arabe pour le terme +apocalypse+, constate l’auteur,.. » dans mon ouvrage j’ai étudié le concept de « la fin du temps » en retraçant le développement de cette littérature à travers les différentes époques », a indiqué M. Filiu. « L’apocalypse », a-t-il expliqué est « un terme grec qui signifie « révélation », ainsi donc la caractéristique de l’apocalypse c’est l’existence d’ »un sens caché » qui va se révéler à la faveur de catastrophes de drame de tragédie et de cataclysme ».

« J’ai essayé de présenter l’essentiel sur un sujet extrêmement vaste et très polémique en partant des textes sacrés pour montrer le développement de cette vision dans l’histoire de l’Islam à travers un bon nombre de penseurs du Monde arabo-musulman, notamment les imams al-Qortobi, Ibn Kathir et Jalal Eddine Siouti », a-t-il indiqué. Selon l’auteur, la fin du temps existe dans toutes les religions révélées, le christianisme, le judaïsme et l’Islam, dont le Saint coran abonde en descriptions des différents cataclysmes annonciateurs de la fin des temps. Cette thématique est ensuite reprise par les hadith (citations attribuées au prophète), qui s’attachent à décrire les signes annonciateurs de « l’Heure ». « Ce livre est une étude systématique qui a fort respecté la rigueur académique en se basant sur des centaines de textes contemporains pour mener une étude sur un sujet qui se prête à plusieurs interprétations et qui a fait extrêmement de débats », a précisé l’auteur. La première partie du livre, intitulée  » Vrais et faux messies de l’islam », retrace les origines des thématiques apocalyptiques dans le Coran, ainsi que dans l’histoire et dans les textes musulmans et la deuxième partie étudie la littérature apocalyptique contemporaine, à partir de l’année 1979. « L’apocalypse dans l’islam », est le premier ouvrage en français sur ce sujet. Il montre comment l’apocalyptisme, présent dans le texte même du Coran et dans les hadith, réapparaît à l’époque contemporaine, à travers une littérature populaire diffusée dans tout le monde musulman, qui puise dans la tradition tout en y intégrant des apports extérieurs, européens notamment.

Paru aux éditions Fayard, « l’apocalypse dans l’Islam » a reçu le prix Augustin-Thierry des Rendez-vous de l’Histoire de Blois…Né le 19 décembre 1961 à Paris, Jean-Pierre Filiu est professeur associé à l’Institut d’études politiques de Paris, historien et arabisant de formation, il est également l’auteur de plusieurs ouvrages, notamment « Mitterrand et la Palestine », et les « frontières du Jihad ».

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  *USHUAïA, L’ATLAS-

Des images et des cartes. L’association fait merveille, dans l’esprit de la célèbre émission de télévision. L’ouvrage parcourt le monde et ses trésors en juxtaposant une cartographie précise, telle qu’on la suspend au tableau des écoles, avec les photos des trésors qui correspondent. Le Sahara avec la ville d’Agadez, les pays scandinaves avec un groupe de jeunes femmes saamis en costume traditionnel, les Philippines avec les pirogues de ceux qu’on appelle « Les nomades des mers », le Massif central et la chaîne des Puys… Au programme, la planète, d’Europe en Antarctique, en passant par l’Afrique, le Moyen-Orient, l’Asie, les Amériques, l’Océanie… Soit 199 cartes et 150 photos en couleurs. Éditions du Toucan, 29 euros. * LE NIL DES ÉGYPTIENS- Du lac Nasser jusqu’à Alexandrie, le directeur du Centre culturel égyptien à Paris, Mahmoud Ismaïl (texte), et Hervé Champollion (ce photographe est de la lignée du célèbre archéologue) remontent le roi des fleuves en racontant la vie au quotidien qui anime ses rives. Quelques images semées ici et là rappellent l’exceptionnel patrimoine que nous ont légué des lignées de pharaons, mais l’essentiel tient dans ces portraits de pêcheurs, ces images du fournil, des champs inondés, du marchand de poissons… Au-delà des clichés ordinaires et des récits attendus. Préface de Robert Solé. Complément idéal d’une prochaine croisière sur le Nil et de ses visites guidées. Éditions Ouest France, 30 euros.

*LE MÉKONG-Ce livre est un reportage. Il raconte la lente navigation sur le fleuve mythique, à travers Vietnam, Cambodge, Laos, Yunnan et Tibet. Comme un retour aux sources pour Lâm Duc Hiên, photographe d’origine laotienne, et pour Philippe Franchini (signataire des textes), de mère vietnamienne. Les images sont prises sur le vif, ce sont des instantanés de vie, des scènes de l’ordinaire qui, soudain, deviennent poignantes de vérité. Les textes sont de la même eau, enrichis d’une belle culture historique et humaine sur les régions traversées. Éditions Le Chêne, 39,90 euros.  

Catherine Cusset remporte le Goncourt des lycéens

  8690401e-b168-11dd-a4cd-8abe6e7402a3 Le 21e prix Goncourt des lycéens a été décerné hier à Catherine Cusset pour « Un brillant avenir » (Gallimard). Il n’a fallu au jury, réuni dans une brasserie de Rennes, qu’un seul tour de scrutin pour faire son choix. Patrick Rambaud, membre de l’académie Goncourt, était sur place. « Les lycéens apportent une certaine fraîcheur, une spontanéité », a-t-il déclaré. Anne-Sophie Voyer, lycéenne et présidente du jury 2008, a loué la « structure narrative originale et les thèmes à la fois actuels et intemporels » du récit. Ce roman a devancé Syngué sabour d’Atiq Rahimi (P.O.L), qui a remporté le Goncourt, et Une éducation libertine de Jean-Baptiste Del Amo (Gallimard). Neuvième roman de Catherine Cusset, » Un brillant avenir » conte sur un demi-siècle la saga familiale de plusieurs générations déracinées et ballottées entre la Roumanie antisémite des Ceausescu et les États-Unis, en passant par Israël et l’Italie. Avec, au centre, le trio infernal constitué par la mère, le fils et la bru. Agée de 45 ans, Catherine Cusset vit aux États-Unis, où elle enseigne la littérature du XVIIIe siècle. En lice pour le Goncourt des lycéens, Mathias Enard (36 ans) a, lui, décroché le prix Décembre, également au premier tour avec huit voix pour son roman Zone (Actes Sud), face à Denis Podalydès (quatre voix), déjà lauréat du Femina essai pour Voix off. Sur plus de 500 pages, Zone déroule le monologue intérieur d’un agent secret évoquant les violences, les guerres et les charniers du XXe siècle, le tout en une seule phrase, un seul souffle. Époustouflant, selon certains critiques. Avec 30 000 euros de récompense, le Décembre compte parmi les prix littéraires les plus richement dotés. (le Figaro-20.11.08)  fleu3.jpg   flech5.gif     

   Des étrangers raflent les prix littéraires français 

Ce sont les enfants de terres en feu, de peuples opprimés, qui entrent dans l’histoire de la littérature cette année. Le Goncourt, le plus prestigieux prix littéraire français a été décerné à l’Afghan Atiq Rahimi, alors que l’autre prix tout aussi important, le Renaudot est revenu au Guinéen Tierno Monénembo. Des points en commun pour ces deux lauréats. Les deux sont des étrangers qui s’approprient la langue française, le temps d’un roman…et quel succès ! Ils ont tous deux également fui leur pays en raison des violences. Le romancier afghan, Atiq Rahimi a été récompensé pour « Syngué sabour, pierre de patience ». Dans son pays natal, « Syngué sabour » est le nom d’une pierre magique à laquelle les gens confient leur détresse. Cette détresse, il la relève dans son premier livre écrit dans la langue de Voltaire et qui décrit la réalité oppressante de la société afghane et la conception de l’islam qui y règne.  L’écrivain et cinéaste âgé de 46 ans, est l’auteur de quatre romans depuis 2000. L’autre distinction de la saison, le Renaudot est attribué au guinéen Tierno Monénembo pour « Le roi de Kahel », un livre qui retrace l’épopée d’Olivier de Sanderval, précurseur de la colonisation de l’Afrique de l’Ouest à la fin du XIXe siècle.  Monénembo, 61 ans, est un écrivain africain francophone de réputation internationale. Il a à son actif une dizaine de romans, dans lesquels il évoque notamment l’impuissance des intellectuels en Afrique ainsi que les déboires des Africains vivant en France. Ce ne sont pas que les africains qui sont indésirables en France mais également – et entre autres –  les afghans. D’ailleurs, le prix Goncourt 2008, Atiq Rahimi, à peine récompensé, a appelé les autorités françaises à ne pas procéder à l’expulsion de 54 Afghans sans-papiers actuellement détenus dans un centre de rétention administratif en France. L’écrivain a souhaité que la France leur offre l’asile, au lieu de les condamner en les renvoyant en Afghanistan dévasté. ( source : Echorouk)  fleu3.jpg  flech5.gif    

  la Meilleure Part des hommes - roman- de Tristan Garcia

Il est celui dont tout le monde parle, la révélation de cette rentrée littéraire en France. Son premier roman la Meilleure Part des hommes, une fresque détonnante et cultivée de la décennie 80 et des années sida, s’arrache en librairie. Décryptage d’un phénomène. (Paru le 11.10.2008 )

Il y a cinq éditeurs qui ont refusé son livre. Tristan Garcia ne dira pas lesquels. Il hausse les épaules : « Je ne veux pas faire de délation. Gallimard a été le seul à répondre. Longtemps après. » Ce jeune homme de 27 ans a écrit un des romans les plus excitants de la rentrée. La Meilleure Part des hommes déroule les années sida à travers les destinées d’un écrivain déjanté, du fondateur d’un mouvement à la Act Up, d’un philosophe qui passe de la gauche à la droite, le tout raconté par une journaliste de Libération. Garcia avoue n’en être pas à son coup d’essai. « J’aime la littérature de genre. Au départ, je voulais écrire de la science-fiction, du fantastique. Je n’ai jamais envoyé mes manuscrits. » Tee-shirt, voix douce, barbe maigrelette, il se souvient du jour où son texte a été accepté : « C’était par téléphone. Ce jour-là, ma compagne qui fait du rock devait jouer dans la petite salle de l’Olympia. »  Il est né à Toulouse, a grandi en Algérie, est revenu dans le Sud-Ouest en classe préparatoire, a décroché le concours de Normale sup du premier coup. Le cinéma l’attirait : « J’ai tenté La fémis plusieurs fois. J’ai passé un oral avec Benoît Jacquot. Je me suis laissé aller à dire du mal de Rivette. » Évidemment… Ensuite, il a tâté du documentaire. Aujourd’hui, ce jeune homme doué, dont les parents étaient professeurs, enseigne la philosophie à Amiens pour financer sa thèse sur la représentation. (_De la métaphysique pure et dure_»)…  La cinéphilie l’a un peu quitté depuis qu’il se passionne pour les séries télé. « Je trouve que les scénarios sont plus précis. Il y a longtemps que je n’ai pas eu de grande émotion hollywoodienne. » Et de citer Six Feet Under, Les Sopranos. « J’aime beaucoup Lost. C’est un grand roman d’aventures. Les vrais descendants de Jules Verne, c’est eux. » Les séries n’ont qu’un défaut : « Ça bouffe du temps. Ça crée des rites comme la cinéphilie. » .. Sa curiosité le porte vers l’Asie, mais son film préféré reste Bunny Lake a disparu, d’Otto Preminger. Côté littérature, il revendique « une éducation classique de khâgneux ». Traduire : l’Abbé Prévost, mais pas seulement Manon Lescaut. Joyce l’a marqué (« Je me suis forcé à le lire en anglais : c’était vraiment de la pose »), mais il se méfie des joyciens. Fitzgerald, Pynchon, Gaddis figurent également dans son panthéon. Il évoque avec le sourire la période où il appartenait à un groupe de rock, « une catastrophe ». Être bon élève lui permettait d’être tranquille. « La science-fiction m’a sauvé du savoir scolaire, Blanchot, le Nouveau Roman. J’espère qu’on mettra entre parenthèses ce long moment moderniste. Il faut raconter des histoires, représenter le monde. » Apparemment, le succès ne lui tourne pas la tête. (« C’est bizarre : à un moment de sa vie, on met tout dans un objet et après ça vous échappe. ») Son livre, il ne pense pas qu’il l’aurait lu si ça n’était pas lui qui l’avait écrit. Le prochain sera un roman d’aventures. Les héros seront des singes. « J’ai fait un peu d’éthologie », avoue-t-il en s’excusant presque. Tristan Garcia ne précise pas si l’action se passera dans le milieu littéraire. – source : le Figaro)

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La guerre des mondes… de Paul Auster – traduction de Christine Le Boeuf..éditions Actes Sud, 324 pages,19,50 euros. » une fable métaphysique ou l’écrivain new-yorkais explore les angoisses de l’Amérique. »…

Les héros de Paul Auster  sont souvent enfermés dans des lieux clos, pièces, caves, appartements confinés. La maison dans le Vermont où vit August Brill, critique littéraire à la retraite, avec sa fille et sa petite-fille, n’est pas fermée à clef. Mais l’homme « Seul dans le noir » ne peut pas bouger – la jambe brisée par un accident, il passe ses jours dans un fauteuil roulant ou sur son lit à éviter de trop penser aux drames de sa vie et au monde terrible qui l’entoure. Pour échapper à ses démons, l’homme s’invente des histoires – l’une en particulier, qui se situe dans un monde parallèle, où il n’y a eu ni 11-septembre ni guerre en Irak, mais où l’Amérique est en proie à une sanglante guerre civile. Paul Auster joue avec une maestria diabolique sur les deux tableaux du désordre intime et du désordre mondial. D’un côté le quotidien, gâché par le manque d’amour et la cruauté du sort – la trahison qu’il a fait subir à sa femme ; le divorce de sa fille Miriam avec son mari Richard ; le sentiment de culpabilité de sa petite-fille, Katya, dont l’ex-petit ami Titus a été assassiné en Irak. De l’autre, un monde en guerre, une Amérique à bout de souffle (d’avant-Obama…). La mort atroce de Titus fait le lien entre ses deux dimensions, renvoie aux drames humains du passé, aux horreurs de la Seconde Guerre mondialeChez Paul Auster, il n’y a pas d’échappatoire, jamais. Le monde que s’invente August est un cauchemar : après l’élection contestée de Bush en 2000, une partie de l’Amérique s’est révoltée et a fait sécession. Les Etats indépendants d’Amérique luttent vaillamment contre les fédéraux, au prix de million de vies humaines. Pour arrêter la guerre, une seule solution : tuer l’homme qui a inventé cette histoire. « L’élu » est un jeune New-Yorkais, Owen Brick, ballotté d’un monde parallèle à l’autre… August Brill prépare-t-il son suicide ? Faut-il tuer le Créateur d’un monde malade ? Paradoxalement, ce jeu de construction infernal va permettre au vieux critique d’exorciser ses frayeurs, de relativiser ses échecs, de ranimer quelques petites flammes d’amour dans la nuit. Grâce à ses proches, il ne sera plus tout à fait seul dans le noir, retrouvera l’envie de (sur)vivre, en méditant la phase du poème : « Et ce monde étrange continue de tourner ».( source..les Echos..)…

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107 réponses à “livres et publications-commentaires”

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