lumières d’Islam-2
- * Tout homme (toute femme) a besoin de Dieu à chaque instant de sa vie- De l’air que l’on respire, jusqu’à la nourriture que l’on consomme, de la capacité d’utiliser les mains, jusqu’à la faculté de parler, de trouver un abri ou d’être dans un état d’esprit joyeux, l’homme a toujours besoin des dons qui lui sont attribués par Dieu. Encore que la majorité des gens (et les incroyants surtout)ne perçoivent cela et ne se rendent pas compte qu’ils sont faibles et indigents devant le Seigneur. Ils supposent que tout se passe spontanément ou qu’ils acquièrent ce qu’ils possèdent par leurs simples efforts.. C’est une grande erreur.. et aussi une ingratitude envers le Seigneur. Nombreux de ces gens-là remercient les autres quand quand ils leur offrent des cadeaux, même insignifiants.. mais qui passent toute leur vie en ignorant les bienfaits innombrables que Dieu leur accorde.. Malgré tout cela, la générosité de Dieu à l’égard des humains (et de toutes les autres créatures), est tellement abondante que l’on ne pourra jamais la comptabiliser. Dieu a dit: « Et si vous énumérez les effets de bonté de Dieu, vous n’en connaitrez point le nombre. Certes Allah est parfaitement absoluteur et miséricordieux ». Sourate; les abeilles(Ennahl)-verset.18. Malgré ce fait, la plupart des gens ne rendent pas gràce à Dieu, pour tous ces bienfaits.
- Les croyants, conscients de leurs faiblesses, et humbles devant Dieu, Lui sont reconnaissants pour chacun de ces bienfaits. Sachant que le Seigneur est le Possesseur de toutes choses, les croyants expriment leur reconnaissance pour tout… pour la santé, la nourriture, l’abri, la beauté, la connaissance, la sagesse, l’amour de la foi, la compréhension, la clairvoyance, la perspicacité et pour tous les autres dons octroyés par Dieu. Rendre gràce, est un signe de proximité de l’homme à Dieu et de son amour pour Lui. Il faut noter également que les vrais croyants restent reconnaissants envers le Seigneur, quel que soit l’état où il se trouve, et même dans les conditions difficiles et les dures épreuves.
* Les gens à l’àme pure et noble croient au bien, c’est pourquoi ils le pratiquent. Les natures dégénérées et aveugles par leurs injustices et leur orgueil, ne croient qu’au mal. Ce sont les malins qui croient au Malin( Satan).. tandis que les premiers croient en un Dieu unique plein de justice et de miséricorde, et seul détenteur de toute force et de toute puissance- Les bons choisissent dans ce monde la voie de la clarté et de la simplicité, et c’est ainsi qu’ils jouissent de la paix de leur conscience et de la sérénité de leur àme.. les malins prennent les voies les plus obscures et les plus tortueuses, et la complexité de leur vue des choses, leur interdit tout repos et toute sérénité. Ils courent en haletant comme des chiens.. leur coeur est plus dur que la pierre, leur àme est insatiable et leur nez supporte les plus mauvaises odeurs.
* « - Pratiquez constamment la justice et soyez témoins pour Dieu, mème contre vous-mèmes ou contre les deux géniteurs et les proches parents. S’il s’agit d’un riche ou d’un pauvre, Dieu est plus apte à les prendre en considération. Que vos passions ne vous amènent pas à ètre injustes.. » Chap.les femmes..verset..135- On ne doit pas donner raison à priori au riche parce qu’il est riche, ou au pauvre parce qu’il est pauvre. On doit juger en toute impartialité et laisser les autres appréciations à Dieu qui est seul à connaitre la nature réelle des consciences et des coeurs.
* Cette vie n’est qu’un champ où l’on sème pour récolter dans l’autre monde. Les richesses qu’on accumule ne sont pas une garantie de succès auprès de Dieu et elles peuvent ètre une cause de perte éternelle, si elles sont mal acquises ou mal dépensées. Elles peuvent nous valoir la satisfaction de Dieu si nous les recherchons par notre travail honnète, pour les dépenser selon les prescriptions de Dieu.
* « ..Veuillez avec loyauté et désintéressement à l’application de la loi de Dieu et témoignez en toute justice. Que votre aversion pour un peuple ne vous porte à ne point ètre justes. Soyez justes, cela est plus proche de la piété.. » chap-le festin..V.8… On doit ètre juste mème avec ses ennemis et le juge doit laisser ses sentiments de coté avant de rendre justice. Cette noblesse et cette élévation d’esprit ne peut que ètre la marque d’une religion authentique venant d’un Dieu sage et miséricordieux. C’est cette loyauté et cette élévation d’esprit, loin de tout chauvinisme et de toute partialité raciste ou autre, qui sont l’une des marques de la noblesse et de l’authenticité de cette religion.. Islam..que certains égarés et ignorants essaient de dénigrer, sans en connaitre le contenu et la portée humaine universelle. Ce n’est pas un hasard si près d’un milliard et demi d’invidus à travers le monde ont embrassé l’Islam.
* « .. aura réussi celui s’est purifié de la mécréance.., et aura échoué celui qui n’a pas laissé son humanité s’épanouir.. » - chap..le soleil. L’homme étant à son départ, d’essence divine, son humanité est l’ensemble de toutes les vertus et noblesses. Celui qui suit la voie de l’immoralité est comme celui qui a empéché sa bonne nature d’éclater au grand jour, pour ne montrer que sa fausse nature inspirée par le Diable et les passions charnelles.
* « Qui est donc mieux guidé ? est-ce celui qui marche les yeux fixés au sol et trébuchant à chaque pas, ou celui qui marche bien droit sur un chemin rectiligne ? « ..-chap.moulk-verset 22 – Cette parabole symbolise ceux qui sont obsédés par une idée fixe et qui n’ont d’autre pensée que leur ambition terre à terre. Les premiers limitent le monde à ce qui est sous leurs pieds, tandis que les autres embrassent de leurs regards l’immensité de l’univers et ses ressources infinis.
* - » Alif-lem-mim.. voilà sans nul doute Le Livre (Coran), une bonne voie pour les gens pieux.. qui croient à l’inconnu, pratiquent scrupuleusement la prière, et dépensent de ce que Nous leur avons donné.. Ceux qui croient à ce qui t’a été descendu (révélé) et à ce qui a été révélé avant toi, et qui croient avec conviction à l’autre monde.. »- Chap..bakara- verset..1-2-3-4. Le Coran n’a pas été révélé en une seule fois, mais ses versets se sont échelonnés sur 23 ans : 13 ans à la Mecque et 10 ans à Médine. Dans le Coran, les croyants sont invités à la dépense (infak) qui comporte aussi bien les aumones (la zakat) que tout ce qu’on dépense pour entrenir sa propre famille ou pour les besoins du métier. Seule la prodigalité et la dépense dans les choses interdites de Dieu, sont réprouvées, en mème temps que l’avarice et la thésaurisation.. On doit oeuvrer pour acquérir honnètement les biens de ce monde, mais cela ne doit pas passer avant nos obligations religieuses, et l’on doit aussitot remettre en circulation l’argent gagné, et ne jamais le retirer définitivement du cycle de la monnaie. L’argent, dans l’esprit de l’Islam, n’est ni une idole, ni un but en lui-mème, mais un moyen de propager le bien-ètre autour de soi, sens jamais tomber dans l’amour du luxe et de la mollesse.
° – « Le désir de prolifération (ou l’amour d’avoir toujours plus) vous a distraits ( de vos obligations religieuses).. jusqu’à ce que aurez visité les cimetières.. » Chap.. la prolifération- v. 1 et 2.. » Ce jour-là, on vous demandera compte des biens dont vous aurez joui »..v.8.. Les riches devront rendre compte de leurs richesses et dire la façon dont ils les ont acquises et à quoi ils les ont dépensées. Seuls les biens acquis honnètement et dépensés dans le bien et pour seul amour de Dieu, sont agréés du Seigneur.Tout le reste mène directement en enfer. Les richesses qu’on accumule, sont loin d’ètre en elles-mèmes, une garantie de succès auprès de Dieu, et elles peuvent mème, ètre une cause de perte éternelle, si elles sont mal acquises ou mal dépensées. Elles peuvent pourtant nous valoir la satisfaction de Dieu si nous les recherchons par notre travail honnètes, que pour les dépenser conformément aux prescriptions de Dieu.. » Ce que vous avez (possédez) s’épuise et ce que Dieu a, est durable. Nous récompenserons assurément ceux qui ont patienté pour le meilleur de ce qu’ils faisaient« ..Chap..les abeilles-v.96.. « Vous aimez l’argent d’un amour sans fin »- Chap..L’aube. Dieu nous donne ses biens en abondance ou avec parcimonie.. pour voir si nous restons reconnaissants dans l’aisance et si nous endurons avec patience dans la gène.. Ainsi le riche ne doit pas se croire particulièrement honoré de Dieu par ses richesses, et le pauvre ne doit pas considérer sa pauvreté comme une marque d’humiliation de Dieu. Les richesses et la pauvreté ne sont que des épreuves, et l’essentiel est d’en sortir victorieux, c’est-à-dire avec une foi intacte et inébranlable en Dieu.
°- « Celui qui craint pieusement Dieu, Le Seigneur lui aménage une issue..(2) Il lui accorde Ses biens d’où il ne s’y attend pas. Celui qui s’en remet à Dieu, Dieu lui suffit. Dieu atteint immanquablement ce qu’Il vise. Dieu a effectivement fixé pour chaque chose une proportion et un délai déterminé. Chap.la répudiation-v.96.
°- » Ceux qui ont mécru (les mécréants), le résultat pour eux est le même :.. que tu les avertisses ou que tu ne les avertisses pas, ils ne croient point« . Coran- Sourate..Bakara- V.6 ..Les mécréants qualifient de mensonge, la parole de Dieu et ce qui est révélé dans le Coran.. » Quand on leur dit: Ne semez point la corruption sur terre, ils disent : nous ne sommes que des réformateurs« . Sourate Bakara..V.11- Le Diable ne fait jamais le mal au nom du mal, car personne ne le suivrait. Mais il se pose toujours en « bon réformateur », alors qu’il mène ainsi à leur perte, ceux qui le suivent. C’est pour prévenir l’humanité de tous ces charlatants, que Dieu nous apprend que Mohammed (QSSSL) est le dernier Messager et Prophète, et que sa législation est bien la dernière. Il a ainsi définitivement fermé la porte aux faux prophètes.. et seuls les dévoyés et les rebelles à Dieu, quitteront la seule voie du salut éternel, pour les mille sentiers de l’errance et de la perdition. Le Coran ajoute: « Quand on leur dit: Croyez comme ont cru les gens !.. ils disent: Allos-nous croire comme ont cru les faibles d’esprit ?.. Ce sont eux plutôt les faibles d’esprit, mais ils ne le savent point« .- Sourate Bakara..V.13.
°- A ceux qui courent aveuglément dans leur démesure, Dieu a dit dans le Coran: « Leur image -(leur exemple)- est celle de quelqu’un qui a voulu allumer un feu. Lorsque le feu lui éclaira ses alentours, Dieu leur emporta leur propre lumière et les abandonna aveugles dans les ténèbres. »-(V.17).. » Sourds, muets, aveugles et sans espoir de retour ». -sourate Bakara..V.18- Cette parabole du verset 17, montre comment les ingrats et les négateurs des bienfaits infinis du créateur, se mettent parfois sur la route du savoir. Dès qu’ils ont acquis quelque science, leur conscience interne s’éteint devant cette lumière… et leur savoir, au lieu de leur éclairer leur chemin, les laisse dans la plus grande perplexité et la plus sombre erreur. Avons-nous besoin de citer l’exemple autour denous, de ces gens athés qui croient avoir atteint le summum du savoir et de la technicité, mais qui ne sont même pas capables de connaitre la paix intérieure et le bonheur dont jouissent ceux qui croient en Dieu unique et à sa miséricorde infinie.
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Au coeur de l’exégèse coranique
*sourate El-Houdjourate: un modèle divin de communication
En voici un exemple concret, celui de sourate El-Houdjourate qui, grâce à l’appel et à l’exemple, peut être structurée à la perfection. Comme son nom l’indique, elle est d’une architecture modèle. Sourate El-Houdjourate est en effet structurée en deux parties. Parmi les auteurs qui se sont particulièrement concentrés sur cette sourate et surtout sa belle structure qui attire, il y a le chercheur Hassen Ramadane Fahla, qui lui a consacré tout un ouvrage intitulé Les objectifs généraux dans sourate El-Houdjourate en y distinguant six chapitres, paru en 1990, donc récent. Il s’inscrit dans la nouvelle tendance voulant approcher autrement le texte coranique, en s’efforçant de recourir aux techniques modernes d’analyse. C’est pour cela qu’il a attiré notre attention. Nous pensons que cet essai a mis le doigt là où il fallait car il ouvre une grande brèche pour une approche logique du texte coranique en se démarquant des analyses, pardon d’absence d’analyses de la plupart des exégètes modernes qui se contentent de reproduction souvent mal faite. Ce qui frappe chez cet auteur. C’est en retravaillant son ouvrage que j’avais personnellement réussi à affiner la structure de la sourate pour la rendre encore plus accessible, y compris dans la langue de traduction. Qu’on observe : la sourate n’a pas six chapitres mais sept chapitres, avec la différence, comme le note Jacques Berques et d’autres chercheurs, dans les formes et styles coraniques, d’une symétrie entre les techniques d’appel, au nombre de six, résumant les principes généraux de la vie citadine, première partie, et la réponse aux dires de gens incultes qui voulaient imposer leurs habitudes, deuxième partie. De là, on a :
Première partie : Six appels
Elle est basée sur la technique de l’appel et en renferme six qui jettent les principes de base de la vie dans une cité musulmane. À remarquer que les appels en tant que technique principale communicative, sont suivis par des ordres et des affirmations en tant que technique secondaire permettant d’encadrer le texte coranique à la perfection. C’est pour cela que nous les mettons en exergue en tant que repères importants.
1. Les deux premiers, lancés à l’endroit des croyants (Ô vous qui avez cru) jettent le fondement de la religion, se rapportent respectivement au respect de la religion, (v. 01) et celui du Prophète (02-05).
1. Les troisième, quatrième et cinquième, également s’adressant aux croyants, qui définissent les bases des relations entre les croyants, ont trait à la crédibilité de l’information (06-08) et la nécessité de réparer le tort en cas de désinformation aux conséquences graves (09-10), le respect des gens entre eux et des femmes entre elles (11) et l’interdiction des soupçons et des médisances (12).
Le sixième qui, lui, s’adresse aux gens en général, concerne la relation en cas de paix, entre les croyants et les autres peuples sur la base du respect de la personne humaine, sans distinction de race, de sexe ou de religion. (13).
En voici cette architecture, très limpide, montrant toute l’éloquence pour communiquer les appels pour la première partie instituant les fondements de la cité en Islam et la présentation d’un cas de comportement à éviter, car nuisible à la civilisation.
On a :
- Appel un : “Ô vous qui avez cru, ne devancez pas Dieu et son envoyé…”(01)
- Appel deux : “Ô vous qui avez cru, n’élevez pas la voix au dessus de celle du Prophète …”(02)
- Appel trois : “Ô vous qui avez cru,
-si un dépravé vous ramène une nouvelle, vérifiez sa véracité,…(06-08)
-si deux groupes parmi les croyants se déclarent la guerre, arrangez entre eux…” (09-10)
- Appel quatre : “Ô vous qui avez cru, ne vous moquez pas les uns des autres …”(11)
- Appel cinq : “Ô vous qui avez cru, abstenez-vous de vous livrer aux conjectures sur autrui …”(12)
- Appel six ; “Ô vous les hommes, nous vous avons créés d’un mâle et d’une femelle …”(13)
Deuxième partie : Deux dires des A’ârabs, et réponses
La deuxième partie obéit à une autre logique communicative puisque elle renferme deux dires de la part des gens a’arabs, qui signifie bédouins incultes, à ne pas confondre avec Arabes, qui voulaient imposer leurs comportements et influer sur le Prophète (Prière et Salut soient sur lui), suivis chaque fois de la réponse pour repousser leur prétention et les corriger.
1er dire : Pas question d’imposer ses points de vue ou sa prétention
Ce dire ou prétention est suivi de deux réponses (dis)
“Les A’ârabs ont dit qu’ils avaient cru.
-Dis : Vous ne croyez pas. Dites plutôt : Nous nous étions soumis !… (14-15)
-Dis : Allez-vous apprendre à Allah votre religion…”(16)
2e dire : Pas de surenchère.
“Ils te rappellent comme une faveur leur conversion à l’islam.”
-”Dis : Ne me rappelez point votre conversion à l’islam. C’est plutôt Dieu qui vous en rappelle…” (17-18)
Cette façon de présenter est ainsi un moyen pédagogique fiable et sûr en rendant la sourate très accessible pour communiquer le contenu, sa compréhension et son rappel y compris dans les langues d’interprétation. Son utilité est que l’on peut la généraliser à tout le Coran médinois et donc de révolutionner les méthodes d’approche. Jusqu’à présent les récitants se martèlent la tête pour appendre. À l’avenir, on fera plus appel à l’intelligence. Malek Bennabi, que Dieu ait son âme, l’avait senti. Le regretté Jacques Berque l’avait prédit. Arkoun, que Dieu ait son âme, nous avait pressé de nous réveiller pour stopper les ravages des méthodes dépassées dans nos écoles ! Plus jamais les choses ne seront comme auparavant ! Le noble Coran n’a pas fini de révéler ses secrets. Pas ceux produisant des mauvaises fatwas. De la science, de la bonne éducation et de l’intelligence. Comme les principes contenus dans El-Houdjourate.
Prochain article : Le coran médinois et les techniques de communication
(À suivre)
SmaÏl BOUDECHICHE
Email :repere_coranique@yahoo.fr
Conclusion :
Dans sourate El-Meïda (la Table), le verset 67, sous forme d’appel, adresse à l’endroit du Prophète : “Ô toi, Prophète ! Communique ce qui t’a été révélé de ton Seigneur…” Tous les musulmans en général, les savants en particulier témoignent que le Prophète, (Prière et Salut soient sur lui), a entièrement rempli sa mission. À son tour, il nous a demandé de communiquer au moins un verset dans la vie.Grâce aux techniques de l’appel et de l’exemple comme on vient de le voir, il est permis de mieux apprendre, d’assimiler, de se rappeler et de communiquer des sourates entières avec rapidité et efficacité. C’est pourquoi la recherche scientifique en vue d’exploiter les techniques modernes de communication dans le Coran permettra aux générations futures de mieux approcher le texte coranique et d’ouvrir à l’apprentissage du Coran des horizons immenses et inédits. Ceci y compris dans la langue de traduction et d’interprétation comme on vient de le constater. (Liberté-24.08.2011.)
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Six appels et réponse à deux dires
Par : Rédaction de Liberte
“Les A’ârabs ont dit qu’ils avaient cru.
“Dis : Vous ne croyez pas. Dites plutôt : Nous nous étions soumis car la foi n’a pas pénétré vos cœurs et si vous obéissez à Dieu et à son envoyé, il ne vous lèsera en rien dans vos mérites. En vérité, Dieu est très clément et très compatissant.” (14)
“En vérité, ne sont croyants que ceux qui croient en Dieu et en son envoyé, puis ne doutent point par la suite, luttent, corps et biens, pour la cause de Dieu. Ceux-là sont les véritables croyants.” (15)
“Dis : Allez-vous apprendre à Allah votre religion, alors qu’il connaît ce qui est dans les cieux et sur la Terre! Dieu est au fait de toute chose.” (16)
“Ils te rappellent comme une faveur leur conversion à l’Islam.”
“Dis : Ne me rappelez point votre conversion à l’islam. C’est plutôt Dieu qui vous en rappelle en vous ayant guidés vers la foi, si toutefois vous êtes sincères.” (17)
En vérité Dieu connaît le mystère des cieux et de la Terre. Il a une claire vision de ce que vous faîtes.” (18)
****Le mystère des chiffres dans le Coran
Au coeur de L’exégèse coranique
la révolution communicative ne fait que débuter
Par : Smaïl Boudchiche
Le mystère des chiffres dans le Coran n’est un secret pour personne, prouvant bien le caractère divin du Livre sacré. Le docteur Tariq Souidan en a retenu quelques chiffres qui parlent d’eux-mêmes. Le chercheur turc Yahiia Haroun, très moderniste au départ très controversé, en fait toute une culture. Ses recherches, très variées et très documentées pour montrer les miracles coraniques, font désormais école non seulement en Turquie et les pays limitrophes mais dans le monde et dans toutes les langues.
Le mystère des chiffres
Par exemple, l’homme et la femme sont cités chacun 24 fois. Qui a dit qu’il y a une différence de sexe. De même, les mots “ici-bas” (dounia) et “l’au-delà” (aakhira) reviennent 115 fois chacun, montrant bien l’équilibre dans la conception de l’existence en Islam, la vie et la mort (45 fois), les Anges et Satan (88), les gens et les messagers (50), dépenses et satisfaction (73) ; sakat et baraka (32), esprit et lumière (nour) (49), salat (05), mois (12) et jour (365).
La liste est longue. Il y a aussi les découvertes sur le mystère des chiffres impairs comme le chiffre 19. D’autres ont montré qu’il n’y a pas que ces chiffres. Ils ont raison.
Ces chiffres qui nous laissent perplexes peuvent être obtenus facilement grâce à des moteurs de recherche. Il y a une seule lecture : cela porte le cachet divin et montre le caractère miraculeux du Coran. Leur utilité sur l’apprentissage et la compréhension est encore moins évidente, du moins pour le moment. Par contre, il est plus difficile de relever et découvrir les schémas de lecture des sourates qui exigent un traitement particulier et une connaissance très large.
Sur ce plan, la recherche demeure timide en dépit des observations et des progrès encourageants réalisés dans un domaine où il n’est toujours pas aisé de se hasarder. En vérité, l’exégèse coranique a évolué selon la pensée humaine, en profitant non seulement de l’avancée de la philosophie, de la littérature, de la poésie, mais aussi des progrès et des découvertes des matières scientifiques. Bien plus, nous explique le professeur Djabar, mathématicien et spécialiste de l’histoire des sciences, ces dernières sont redevables à la pensée coranique dans ses moments de gloire et d’ascension. Son mérite est qu’elle donne et en profite de la science des autres sans complexe. La preuve est que des versets et des termes scientifiques révélés il y a quatorze siècles révèlent maintenant leur sens grâce aux nouvelles lectures liées au progrès de la science.
Des écrits intéressants
Nous avons des écrits intéressants sur les approches coraniques qui remontent loin. Nous avons cité l’imam Zamakhchari, qui avait vécu au 4e siècle de l’Hégire et El Alusi, plus récent, au 18e siècle au plan de la beauté et de la forme du texte. De même, entre le père de l’exégèse, l’imam Tabari, (3e siècle de l’Hégire) et l’imam Ibn Kathir, (6e siècle), l’exégèse avait gagné tant en volume qu’en maturité pour s’ouvrir au progrès de la science et de la pensée.
Les réformateurs récents depuis plus d’un siècle, depuis Mohamed Abdou, dont on dit qu’il avait séjourné en Algérie, en y écrivant un livre sur l’exégèse (Hizb En-Nabaa), très intéressant au plan de la méthodologie, ont tous puisé dans leurs connaissances actuelles pour tenter de donner un plus en vue de combler le vide au plan de l’approche. Ce sont ceux qui ont été au fait de l’ouverture et du progrès de la science qui s’étaient distingués par leurs travaux et leur apport bénéfique.
Chez nous, ce renouveau se retrouve dans les grands auteurs et réformateurs à l’image du Cheikh Ibn Badis dont les voyages en Orient et les contacts avec les intellectuels occidentaux lui avaient été d’une grande utilité, de Malek Bennabi de par sa formation d’ingénieur versé sur la culture et la philosophie. Ces deux auteurs ont été très féconds et surtout très ouverts en prônant une ouverture courageuse, déjà en leur temps. D’autres chercheurs sont à citer comme Cheikh El Bayoudh et son livre très fourni sur l’interprétation de sourate El Kahf de façon très élaborée et travaillée.
Tendance à l’ouverture
Cette ouverture a encouragé des chercheurs pas nécessairement musulmans et arabes pour apporter leur concours de façon honnête à la relecture du Coran. Les plus en vue, sont algériens, les professeurs Arkoun et Jacques Berque, ce dernier est resté fidèle à ses origines de Frenda, en partageant un lien avec l’historien Ibn Khaldoun qui a donné des remarques et observations pertinentes toujours d’actualité, en conseillant l’encouragement de la méthode dans la lecture et l’interprétation.
Il est ainsi le précurseur du courant très à la mode parmi les intellectuels sur la nécessité de repenser le Coran. Pourquoi se priver des techniques et des outils d’approche scientifique les plus modernes pour aider à mieux comprendre le texte sacré. En vérité, ce n’est pas une nouveauté comme on vient de le constater en jetant un regard rétrospectif sur l’histoire de l’exégèse.
Ce n’est qu’un retour aux belles traditions d’ouverture et de grandeur de l’exégèse coranique. Cela se vérifie avec le mystère des schémas de lecture pour ne pas dire système sur des bases mathématiques tels les schémas binaires et les symétries relevés par Jacqes Berque en la décelant chez des auteurs anciens. On a vu son utilité dans le traitement et la présentation de sourate El Forqane par Cheikh Hanbaka.
Son cas n’est pas unique comme nous allons le voir en traitant d’autres modèles qui se complètent. On a eu un exemple de développement et d’inspiration théâtrale et l’art de la communication. Il y a aussi le récit avec sourate Youcef, Marie pour le rappel et l’adoration, Taha pour la prophétie et l’histoire, la science avec El Khaf et la poésie avec sourate El Chouaâra. Ces sourates se distinguent toutes par des schémas de lecture, basés sur le système binaire comme El Forqane. Y-a-t-il un hasard ? Jacques Berque était-il un visionnaire en continuant le grand Zamakhari et El Alusi dont il était un fervent adepte ?
Plusieurs autres sourates mecquoises et médinoises peuvent approcher de manière similaire et permettre de les rendre très accessibles. La révolution communicative ne fait que débuter. Ca tombe bien avec les nouvelles technologies de la communication. (Liberté-17.08.2011.)
**Hadith…L’image du croyant qui lit le Coran
Selon Abou Musa Al-Acha’ri que Dieu l’agrée, le Prophète (QSSL) a dit : – « L’image du croyant qui lit le Coran est celle de l’orange : son odeur est suave et sa saveur est suave.
- L’image du croyant qui ne lit pas le Coran est celle de la datte : elle n’a pas d’odeur et son goût est sucré.
- L’image de l’hypocrite qui lit le Coran est celle de la plante aromatique : son odeur est bonne et son goût est amer.
- L’image de l’hypocrite qui ne lit pas le Coran est celle de la coloquinte : elle n’a pas d’odeur et son goût est amer ».
Dans Boukhari et Moslim
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