Que disent-ils sur le prophète Mohammed?
* A propos du prophète Mohammed (QSSSL), Dieu a dit dans le Coran : » Tu jouis vraiment d’une très grande moralité « .. Sourate El Kalam..V.4 –
Ce verset vient louer les hautes qualités morales du Messager, bénédiction et salut de Dieu sur lui. Il était en effet unanimement connu dans le milieu où il vivait, pour son honnêteté, sa loyauté, son courage, sa générosité et sa modestie sans borne.
- Les premiers versets du chapître « El Kalam » (= ce avec quoi on écrit) commencent ainsi: » Noun, par le calame et par les lignes qu’ils écrivent .
-1- Par la gràce de ton Seigneur, tu n’es nullement fou,
-2- Et tu as assurément un salaire intarissable.
-3- Tu jouis vraiment d’une très grande moralité.
-4- Tu vas bientôt voir et ils verront..-5- .. Qui d’entre vous a l’esprit dérangé.
-6- C’est ton Seigneur qui sait mieux que tous, qui s’est égaré de Sa voie et c’est Lui, mieux que tous, qui connait ceux qui sont sur le droit chemin.
-7- N’obéis donc pas à ceux qui qualifient tout de mensonge;
-8- Ils auraient bien voulu que tu soit accomodant avec eux pour qu’ils le soient avec toi-même.
-9- N’obéis à aucun être ne faisant que jurer et n’inspirant que mépris -10- mauvaise langue et rapporteur. -11- se refusant à toute oeuvre de bien et en empêchant les autres, agressif et pécheur. -12- butor après cela, portant tous les signes du mal et s’attribuant de fausses origines ..
- … Les négateurs Koréichites proposèrent au prophète Mohammed, plusieurs compromis pour cesser de le combattre. Ils lui proposèrent entre autre, d’accepter son nouveau Dieu, à condition qu’il acceptât les leurs. Ils lui offrirent de faire de lui, leur roi, pourvu qu’il cessât de dire du mal de leurs fausses croyances et de critiqquer leurs injustices et leur immoralité. Dieu, dans cette sourate, le met en garde contre ces mauvaises tentations.
- Dans une autre sourate du Coran (Al Ahzab= les coalisés), Dieu dit à propos de Mohammed.. » Vous avez effectivement dans le Messager de Dieu un bon exemple à suivre pour celui qui espère rencontrer Dieu et voir le jour ultime, et qui a beaucoup évoqué Dieu (par la pensée et par la parole).. V.21.
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- La Sunna (ou tradition du prophète Mohammed Qsssl) se compose de 3 éléments: les « Hadith« , ou paroles du Prophète, les activités habituelles, religieuses ou civiles du messagers de Dieu, et ses acquiescements tacites. En voici quelques « Hadith » authentiques.
* Le Praphète Mohammed a dit: » N’est bon croyant parmi vous, que celui qui aime pour son frère, ce qu’il aime pour lui-même ».
* » Point de croyance pour celui qui n’est pas digne de confiance, et point de religion pour celui qui n’a pas de parole ».
* » Demandez la science, c’est une obligation pour chaque Musulman et chaque Musulmane ».
*- » Ne peut compter parmi nous, celui qui ne respecte pas notre vieillesse, n’est pas clément envers nos jeunes, ne reconnais pas à nos oulémas (=savants) leurs droits ».
*- « Ne fait pas partie de notre Communauté, celui qui prêche l’esprit de clan: l’ethnisme (=assabiyah) ».
*- « Sois pieux envers Allah, là où tu te trouves.. fais suivre le péché par une bonne action qui l’annulera, aie de bonnes relations avec les gens ».
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** De grands intellectuels et penseurs occidentaux et orientaux non-musulmans vouent, eux aussi, une grande admiration pour le prophète de l’Islam.**
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Georges Bernard Shaw (politique et écrivain anglais du XXe siècle) a déclaré …..que si Muhammad vivait encore, il réussirait à résoudre tous les problèmes qui menacent notre civilisation, aujourd’hui.
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Témoignages d’hommes de science et de penseurs occidentaux
**Que disent-ils du Prophète Muhammad ?
* Au nom d’Allah, l’infiniment Miséricordieux, le Très Miséricordieux
Louange à Dieu seul, et que son salut et sa bénédiction soient sur le dernier des prophètes…
On croit souvent que la personnalité du prophète Muhammad (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) n’est tenue en grande estime que par les musulmans, mais la réalité est différente : de grands intellectuels et penseurs occidentaux et orientaux non-musulmans vouent, eux aussi, une grande admiration pour le prophète de l’Islam.
Vous serez étonnés de lire de tels propos provenant de gens aussi connus, car ces témoignages ne sont volontairement pas publiés, et cela, afin que la méconnaissance de ce prophète domine continuellement les esprits européens ou autres, et que l’image altérée de l’Islam et de son prophète demeure dans leurs pensées. Nous nous faisons donc honneur de porter à votre connaissance ces témoignages pour que le monde considère l’image de l’Islam et de son prophète à leur juste valeur. Ces témoignages ne proviennent pas de penseurs musulmans, car l’imputation d’esprit de parti ou de sectarisme pourrait être évoquée. Dès lors, nous avons délibérément opté pour les témoignages de penseurs occidentaux, étant plus à même de convaincre que si l’on s’était restreint aux témoignages de musulmans.
L’Encylopedia Britannica le proclame : « l’homme de religion qui a connu le plus de succès sur cette terre. » Georges Bernard Shaw (politique et écrivain anglais du XXe siècle) a déclaré que si Muhammad vivait encore, il réussirait à résoudre tous les problèmes qui menacent notre civilisation, aujourd’hui.
Thomas Carlyle, qualifié de « l’une des plus riches « carrières d’idées » du XIXe siècle, fut tout étonné qu’un seul homme, d’un seul tour de main, pût souder des tribus ennemies et des bédouins nomades en une nation, la plus puissante et la plus civilisée qui soit, et ce, en moins de vingt ans.
Napoléon et Gandhi rêvaient inlassablement d’une société de la même trempe que celle forgée par cet homme en Arabie.
En effet, nul autre humain n’accomplit autant dans les domaines aussi variés et dans un temps aussi limité que Muhammad (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui). Illettré, il était cependant un enseignant des nations, un réformateur social, un guide moral, un penseur politique, un génie militaire, un maître de l’administration, un ami sincère, un compagnon merveilleux, un époux dévoué et un père affectueux. Aucune personnalité de l’histoire ne put le surpasser ou même l’égaler, dans n’importe quel domaine de la vie. Ce monde a eu son lot de grandes personnalités, mais elles ne furent illustres que dans un ou deux domaines, tels que la pensée religieuse ou la direction des affaires militaires.
Les témoignages de …
1) Edward Gibbon et Simon Ocklay disaient : « Ce n’est pas la propagation, mais la permanence de sa religion qui mérite notre émerveillement ; la même impression, pure et parfaite, qu’il laissa à
la Mecque et à Médine, se retrouve, après douze siècles, chez les Indiens, les Africains et les Turcs, prosélytes du Coran […] Les musulmans ont su résister, uniformément, à la tentation de réduire l’objet de leur foi et de leur dévotion au niveau des sens et de l’imagination de l’homme. “Je crois en Un seul Dieu et en Mohammad, son prophète” ; ceci renferme la profession de Foi de l’Islam, de façon simple et invariable. L’image intellectuelle de
la Divinité n’a jamais été dégradée par une idole, quelle qu’elle soit ; les hommages rendus au prophète n’ont jamais franchi la mesure de la vertu humaine ; ses préceptes vivants ont restreint l’amour que ses disciples lui portent dans les limites de la raison et de la religion. » Edward Gibbon et Simon Ocklay, History of The Saracen Empire, London, 1870, p. 54.
2) Mahatma K. Gandhi disait : « Je voulais mieux connaître la vie de celui qui aujourd’hui détient indiscutablement les cœurs de millions d’êtres humains. Je suis désormais plus que jamais convaincu que ce ne fut pas l’épée qui créa une place pour l’Islam dans le cœur de ceux qui cherchaient une direction à leur vie. Ce fut cette grande humilité, cet altruisme du prophète, l’égard scrupuleux envers ses engagements, sa dévotion intense à ses amis et adeptes, son intrépidité, son courage, sa confiance absolue en Dieu et en sa propre mission. Ces faits, et non l’épée, lui amenèrent tant de succès et lui permirent de surmonter les problèmes. » Extrait du journal « Young India », cité dans « The light », Lahore, 16/09/1924.
De tous les autres dirigeants de ce monde, aucun ne put combiner autant de qualités diverses et à un degré de perfection aussi impressionnant que Muhammad (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui). La vie et les enseignements des autres grandes personnalités du monde se sont enfouis dans les replis poussiéreux de l’Histoire. L’époque et le lieu de leur naissance, leur mode de vie, la nature et les détails de leurs enseignements, leur degré de réussite ou d’échec est tellement sujet à conjectures qu’il est impossible à l’humanité, aujourd’hui, de reconstituer avec précision la vie et les enseignements de ces hommes. Le Prophète Muhammad (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) était singulier, et son mode de vie ne cesse d’être mis en pratique par des millions de musulmans.
3) W. Montgomery disait : « La façon dont il accepta les persécutions dues à sa foi, la haute moralité des hommes qui vécurent à ses côtés et qui le prirent pour guide, la grandeur de son œuvre ultime, tout cela ne fait que démontrer son intégrité fondamentale. La supposition selon laquelle Muhammad serait un imposteur soulève plus de problèmes qu’elle n’en résout. Et pourtant, aucune des grandes figures de l’histoire n’est si peu appréciée en Occident que le Prophète Mohammad. » W. Montgomery, Mohammad at Mecca, Oxford, 1953, p. 52.
4) Georges Bernard Shaw disait : « Je l’ai étudié – le merveilleux homme – et à mon avis, loin d’être un antéchrist, il mérite le titre de Sauveur de l’humanité. Je crois que si un homme comme lui prenait la dictature du monde moderne, il réussirait à résoudre ses problèmes d’une façon qui lui apporterait la paix et le bonheur si nécessaires. J’ai prophétisé sur la foi de Mohammad qu’elle sera acceptable à l’Europe de demain, comme elle commence à devenir acceptable à l’Europe d’aujourd’hui. » Georges Bernard Shaw, The genuine Islam, Vol I., No 8, 1936.
5) James A. Michener disait : « À la mort de Muhammad, certains voulurent le déifier, mais son successeur administratif (Abou Bakr le véridique, ndlr.) mit fin à cette vague d’hystérie par une des paroles les plus belles de l’histoire religieuse : « Si l’un d’entre vous adorait Muhammad, qu’il sache que Muhammad est mort. Mais si c’est Dieu qu’il adore, alors Dieu est vivant et ne meurt pas. » James A. Michener, Islam : The Misunderstood Religion, Reader’s Digest (revue américaine), No de mai 1955, p. 68-70.
6) Michael H. Hart disait : « Certains lecteurs seront peut-être étonnés de me voir placer Muhammad en tête des personnalités ayant exercé le plus d’influence en ce monde, et d’autres contesteront probablement mon choix. Cependant, Muhammad est le seul homme au monde qui ait réussi par excellence sur les plans religieux et séculier. » Michael H. Hart, The 100 : A Ranking of the Most Influential Persons in History (Classement des plus influentes personnalités de l’Histoire), Hart Publishing Co. Inc. (New-York), 1978, p. 33.
7) Maurice Bucaille, scientifique français, disait : « Comment un homme, illettré au départ, aurait-il pu, en devenant par ailleurs, du point de vue de la valeur littéraire, le premier auteur de toute la littérature arabe, énoncer des vérités d’ordre scientifique, que nul être humain ne pouvait élaborer en ce temps-là, et cela, sans faire la moindre déclaration erronée sous ce rapport ? » Maurice Bucaille,
La Bible, le Coran et la science, 1978, p. 126.
Il disait également : « Une analyse purement objective du Coran, à la lumière des connaissances modernes, nous amène à reconnaître l’harmonie existant entre les deux, ainsi qu’on l’a fait ressortir à maintes reprises. On a du mal à s’imaginer qu’un homme du temps du Mohammad (que
la Paix et
la Bénédiction soient avec lui) ait pu être l’auteur de telles affirmations, compte tenu du niveau intellectuel de l’époque. De telles considérations répondent en partie de la place exceptionnelle qu’occupe la révélation coranique et contraignent le scientifique impartial à admettre son incapacité de fournir une explication fondée uniquement sur la logique matérialiste. » Maurice Bucaille, Le Coran et la science moderne, 1981, p. 18.
Thomas Carlyle, écrivain anglais célèbre, disait : « On remarqua que Muhammad, depuis sa tendre enfance, était considéré comme étant un jeune doué de raison. D’ailleurs, les personnes avec lesquelles il vivait l’avaient surnommé « Al-Amine » (l’honnête, le sincère et le loyal). Ses paroles, ses actes et sa pensée étaient véridiques. Ceux qui le côtoyaient avaient également remarqué que toute parole qui exhalait de lui renfermait une édifiante sagesse. J’ai appris de lui qu’il était extrêmement pondéré, et gardait le silence lorsque les paroles n’étaient plus nécessaires, mais lorsqu’il parlait, ses paroles n’étaient que vérité et raison. […] Tout le long de sa vie, nous avons vu en lui un homme aux principes bien établis et connu pour une implacable détermination. Il se souciait du malheur des autres, était généreux et bienfaisant, clément, faisant preuve de piété et de mérite et était vertueux. Extrêmement sérieux et sincère, il était néanmoins d’un naturel doux, accueillant et accessible. Il était réjouissant, agréable, sociable, et sa compagnie était appréciée. On pouvait parfois le voir plaisanter et s’amuser. Selon les témoignages, son sourire éclatant, qui illuminait son visage, provenait d’un cœur sincère. Il était très intelligent et possédait un cœur magnanime. Il était naturellement grandiose, sans qu’une école lui inculquât la science ni qu’un enseignant se chargeât de son éducation, car il n’en avait aucunement besoin. » Thomas Carlyle, Heroes, Hero Worship, and the Heroic in History, Londres, 1841, p 50-51.
9) Bosworth Smith disait : « Il était César et le Pape réunis en un seul être ; sans armée, sans garde du corps, sans palais et sans revenu fixe ; s’il y avait un homme qui avait le droit de dire qu’il règne par la volonté divine, ce serait Muhammad, puisqu’il a reçu tout le pouvoir sans avoir les instruments ni les supports. » Bosworth Smith, Mohammad and Mohammadanism, Londres, 1874, p.92.
10) Annie Besant (1847-1933), intellectuelle anglaise, disait peu avant sa mort : « Il est impossible pour quelqu’un qui étudie la vie et le caractère du grand Prophète d’Arabie, pour quelqu’un qui sait comment il enseignait et de quelle façon il vivait, d’avoir d’autre sentiment que le respect pour ce prophète prodigieux, l’un des grands messagers de l’Être suprême. Même si ses discours contiennent bien des choses qui sont familières à beaucoup d’entre vous, chaque fois que moi-même je les relis, je sens monter en moi une nouvelle vague d’admiration, un nouveau sentiment de révérence pour ce prodigieux grand maître arabe. » Annie Besant, The Life And Teachings of Mohammad, Madras, 1932, p. 4.
11) Alphonse de Lamartine disait : « Si la grandeur du dessein, la petitesse des moyens, l’immensité de la réussite sont les trois mesures du génie de l’homme, qui osera comparer humainement un grand homme de l’histoire moderne à Muhammad ? Les plus fameux n’ont remué que des armes, des lois, des empires ; ils n’ont fondé (quand ils ont fondé quelque chose) que des puissances matérielles écroulées souvent avant eux. Celui-là a remué des armées, des législations, des empires, des peuples, des dynasties, des millions d’hommes sur un tiers du globe habité ; mais il a remué de plus des autels, des dieux, des religions, des idées, des croyances, des âmes […] Sa longanimité dans la victoire, son ambition toute d’idée, nullement d’empire, sa prière sans fin, […] son triomphe après le tombeau (après sa mort) attestent plus qu’une imposture[1], une conviction. Ce fut la conviction qui lui donna la puissance de restaurer un dogme. […] Orateur, apôtre, législateur, guerrier, conquérant d’idées, restaurateur de dogmes, d’un culte sans images, fondateur de vingt empires terrestres et d’un empire spirituel, voilà Muhammad ! À toutes les échelles où l’on mesure la grandeur humaine, quel homme fut plus grand ? » Lamartine, Histoire de
la Turquie, Paris, 1854, Tome 1 et Livre 1, p. 280.
**En conclusion…
Pour conclure, ceci est un témoignage honnête, et c’est la conclusion objective et inévitable à laquelle mène toute étude impartiale et critique de l’Histoire des religions, comme l’attestent bien des spécialistes non-musulmans. Ne pensez pas par contagion et n’attrapez pas une opinion comme on attraperait un mauvais rhume. Une opinion juste et objective passe obligatoirement par soi-même. La seule chose que chacun doit faire en tant qu’être humain sensible, réfléchi et concerné, c’est de s’arrêter un court instant et de se demander : toutes ces idées extraordinaires et révolutionnaires, sont-elles fondées et justes ? À supposer qu’elles soient justes, et que, ami lecteur, vous ne connaissiez pas encore cet homme, que vous ignoriez ses enseignements, ou encore que vous ne le connaissiez pas suffisamment pour tirer profit de la force de ses enseignements, n’est-il pas temps que vous répondiez à ce grand appel vers la vérité et que vous fassiez un effort pour le connaître ? Cela ne vous coûtera rien, et marquera plutôt le début d’une ère absolument nouvelle dans votre vie…(source: IslamHouse)
*[1]Chrétien, Alphonse de Lamartine avait des doutes concernant la prophétie de Muhammad, mais ceci ne l’empêcha pas de le considérer comme le meilleur homme dans l’échelle de la grandeur humaine. NdT.
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* La Vie de Mohamed, d’ Émile Dermenghem
**I — un récit vivant et vrai
Les choses improbables nuisent à la Vérité que la conscience humaine réclame. Alors, le Coran, la Sounna (la Tradition) et la Sîra (les premières biographies) constituent la Preuve Unique intangible de la Prophétie islamique.
L’actualité dans le monde se passionne pour l’islam, diversement. Plus que jamais, ce mois de Ramadhâne 2015, correspondant à l’année hégirienne 1436, intensifie l’ardeur des esprits. Les uns s’évertuent, ainsi que le préconise la Tradition coranique, à consolider leur foi au cours de ce mois sacré, fait de piété, d’humilité et de paix chez les musulmans en quelque lieu qu’ils vivent. Les autres se réactivent dans les demi-ténèbres; ils parlent de l’islam, bien ou mal, – qu’ils en soient sérieusement instruits, qu’ils en ignorent les valeurs religieuses attachées à la pratique de la vie humaine ou qu’ils s’inscrivent, de nature ou d’autorité, dans un développement qui, parfois dépassant la mesure, s’apparente à un «hypercriticisme» peu digne de l’homme doué de raison.
Et de fait, en islam, Dieu, Allah, s’adresse aux «êtres doués de raison», «à ceux qui savent», «à ceux qui réfléchissent»… Certes, cela n’explique pas tout l’intérêt d’apprendre à connaître cette ultime religion révélée par le Prophète Mohammed (Que le Salut de Dieu soit sur Lui). Pourtant que de grands hommes de toute naissance, de tout continent, de toute tendance culturelle, philosophique, politique,… ont embrassé l’islam, l’ont reconnu, l’ont servi, l’ont respecté, l’ont toléré. «L’Occident (abritant d’autres religions) et l’Islâm» est le thème qui appelle à débattre de l’humaine condition, la seule entité sacrée qu’il faut sauver tout à la fois par le coeur et la raison.
Connaître les sources primordiales
Je me propose, au cours de ce mois de Ramadhâne, propice universellement à la réflexion, de donner à lire des textes, une autre résonnance intellectuelle, sur l’islam. Un hasard parfait m’emmène vers le français Émile Dermenghem (1892-1971), archiviste paléographe, journaliste, archiviste-bibliothécaire. Du 16 mars1942 au 3 janvier 1962, il a occupé le poste d’archiviste-bibliothécaire du Gouvernement général de l’Algérie, succédant à Gabriel Esquier, nommé administrateur de la Bibliothèque nationale d’Alger. «C’était, pour lui [Dermenghem], rapporte un de ses biographes Pierre Boyer, l’occasion inespérée de renouer avec l’islam. [...] Il avait surtout vu, dans sa nomination à Alger, le moyen de reprendre contact avec l’islam. L’année de son arrivée, il publiait La Vie des saints musulmans (Baconnier, Alger, 1942) qui dut être réédité en 1956; en 1945, il donnait les Contes kabyles (éd. Charlot, Alger) [...] Allaient suivre selon un rythme régulier Les plus beaux textes arabes (La Colombe, 1951); Le Culte des saints dans l’islam maghrébin (Gallimard, 1954); Mahomet et la tradition islamique (éd. du Seuil, 1955). [...] À ces ouvrages, il convient d’ajouter de très nombreux articles parus dans Documents algériens et dans des revues littéraires ou de vulgarisation.» En 1950, Émile Dermenghem a publié à Alger, chez Charlot, La Vie de Mahomet, et c’est cet ouvrage qui m’a semblé, aussi utile qu’intéressant en ce mois de méditation dans le monde de plus de 2,8 milliards de musulmans (Institut de sondages et d’études Pew Research Center, art. Le Monde, 3 avril 2015) et – hélas! – de confusion, d’incompréhension et surtout de détestation de l’Autre et qui précipite assez dans l’inconscience le prétendu humain faisant de lui un être versé dans la détestation et la ruine du «Vivre ensemble», slogan si singulier, si alléchant et si hypothétique. Alors, il y a peut-être – il y en a eu souvent – des idées saines, franches, politiques au sens originel de polis, prônant l’islam authentique, fraternel et paisible, innocent de tous actes de violences produits à travers le monde et dont certains, dévorés par l’ambition du pouvoir fourbissent les armes de leur politique des demi-mesures et xénophobe, le rendent responsable. Il n’est alors aujourd’hui ni judicieux, ni pédagogique, ni scientifique, ni élogieux de qualifier l’islam de «modéré».
Émile Dermenghem, qui par bien de similitudes de pensée et d’action, – en dehors de toute critique spécifique générale ou particulière portant sur l’«orientalisme français» en colonie – pourrait valablement rappeler les grands auteurs français férus de l’Algérie, sans doute de ses multiples richesses: histoire, géographie, société, culture, civilisation, et surtout de la chose de l’islam, par exemple: Sprenger, Dozy, Massignon, Houdas,
Marçais, Vincent- Monteil, Gaudefroy-Demombynes, Blachère, Bousquet, Rodinson Jacques Berque,… Mais peu nous chaut ce passé; l’indépendance est passée!
Les préjugés opposés à une Vie vraie
Pourtant, l’ouvrage La Vie de Mahomet d’Émile Dermenghem témoigne de cet esprit continu de stigmatiser les musulmans en Occident. Dans son Avertissement, portant en surtitre l’eulogie, dite el basmala, (Au nom de Dieu le Clément, le Miséricordieux) calligraphiée en arabe, l’auteur écrit, en 1950: «Personne n’a encore mis en doute l’existence de Mahomet. La critique la plus extrémiste ne songe point à la nier. [...] Mais il est certain qu’on ne peut raconter actuellement une vie de Mahomet dans les mêmes termes et les mêmes points de vue que les dernières biographies parues en librairie française.[...] En écrivant ce livre, j’ai voulu faire un récit vivant et vrai, basé sur les sources arabes primitives et tenant compte de tout ce qu’on peut considérer comme acquis par les récents travaux des spécialistes. J’ai voulu tracer un portrait de Mahomet aussi exact que possible, tel que je l’ai compris en le regardant vivre dans les récits des livres et les âmes vivantes de ses fidèles. Si toute vie humaine comporte un enseignement, si toute destinée est un spectacle édifiant, combien plus particulièrement et plus profondément émouvante et féconde n’est pas la rencontre avec l’un des hommes du message desquels vit une partie de l’humanité?» Dermenghem précise: «Les sources primordiales de la vie de Mahomet sont le Coran, la Sounna (la Tradition, les hadits) et la Sîra (les premières biographies). Le Coran est la base, la source essentielle, la plus sûre, mais aussi la plus restreinte. Les hadits des traditionnistes, qui se sont efforcés (surtout Bokhari) de recueillir les moindres paroles et les moindre gestes du Prophète en faisant une sérieuse critique externe du fond des isnads de la chaîne des témoins, mais sans critique interne du fond sont parfois tendancieux et suspects. Les diverses écoles se battaient à coups de hadits forgés. [...] Je me suis efforcé pour ma part de garder un juste milieu entre la version traditionnaliste (représentée aujourd’hui par MM.Dinet et Sliman ben Ibrahim et l’hypercriticisme de certains orientaux modernes. [...] «Moins qu’un dieu, plus qu’un homme, un prophète», disait Lamartine. [...] M. Massignon déclare Mahomet bien équilibré. [...] Le P. Lammens est aussi l’un des plus partiaux. Ses livres brillants, ingénieux sont déformés par son antipathie pour l’Islam et son prophète. [...] Comment faire l’histoire, si deux témoignages concordants, au lieu de se confirmer, doivent nécessairement se détruire? Il est vrai que le hadit a dû parfois être forgé pour expliquer tel passage coranique, ou lui appliquer plus ou moins arbitrairement tel détail vrai, que le hadit a aussi tendance à matérialiser, à prendre à la lettre. Mais, dans bien des cas, ce qu’il dit peut être vrai et l’historien, qui ne pensait pas aux règles des critiques, n’avait pas d’autre façon possible de s’y prendre. Par exemple, on dit que, si le hadit attribue à Mahomet le goût du miel, c’est parce que le Coran proclame les vertus curatives de cet aliment.»
Afin de produire une oeuvre crédible aux yeux des lecteurs français avant tout et d’autres lecteurs des pays d’Occident, Dermenghem ne cesse de renforcer son argumentaire en faveur de la vérité la plus expressive se rapportant à la vie du Prophète. «J’ai donc délibérément écarté tout ce qui est manifestement faux, les miracles inventés deux siècles après la mort de celui à qui on les attribue et beaucoup de choses improbables. [...] Quelque étrange et pittoresque paraître ce récit, c’est une histoire nullement romancée. Toutes les paroles des personnages sont traduites telles quelles des sources.»
L’auteur termine son Avertissement par cette indispensable précision à l’intention de ses lecteurs non musulmans ou musulmans pour en apprécier l’opportunité: «J’ai écrit Mahomet et non Mohammad. J’aurais pu renoncer à cette transcription qui sent le xviiie siècle. Mais il a semblé qu’aujourd’hui encore une vie d’Abûlqâsim Muhammad ben Abdallah ben Abdelmuththalib al Hâchimî prêterait à confusion.»
Dans Le Temps de lire de mercredi prochain, nous entrerons dans les premiers chapitres de Le Vie de Mahomet d’Émile Dermenghem.
Çahha ciyâm djamî el mouslimîne. Que Dieu veuille agréer le Jeûne des Musulmans.**Par Kaddour M’HAMSADJI - Mercredi 01 Juillet 2015
**II –Le lo,g chemin parcouru par son coeur
«Du côté européen, les préjugés se sont longtemps opposés à une étude vraiment scientifique des origines de l’islam», reconnaît l’auteur.
Il ajoutait, dans son livre La Vie de Mahomet, paru en 1950 (Lire Le Temps de lire du mercredi 24 juin 2015, p. 21): «Un effort sérieux fut fait au xixe siècle» avec des orientalistes français arabisants tels que Caussin de Perceval, Dozy,… Le P. Lammens, Massignon, Marçais, Goldziher, Gaudefroy-Demombynes, Lévi-Provençal, Blachère,… Bousquet, Rodinson Jacques Berque. À l’évidence, cet «effort» – et de nouvelles consciences de grands chercheurs le poursuivent -, si louable et si sincère soit-il, n’a pas instruit, n’instruit pas les esprits revêches. Aussi, l’actualité dans le monde se passionne-t-elle pour l’islam, diversement.
Ce mois de Ramadhâne 2015, correspondant à l’année hégirienne 1436, intensifie les ardeurs des uns et des autres. De fait, en quelque pays que l’islam s’épanouisse, spirituel et doux, historique et civilisationnel, paisible et fraternel, se dressent des observations morbides, récurrentes et autres balivernes d’un intellectualisme sombre et d’une politique douteuse mettant en cause le port du voile, la jupe trop longue, la jupe trop courte, oubliant les vilenies et les trahisons semées et germant dans les lieux de vie, de paix et d’amour. Ici et là, dans ces contrées où se positionnent les nantis orgueilleux, les égoïstes et les xénophobes, l’humaine condition constante s’évertue, dans la douleur incessante et néanmoins dans l’espérance soutenue, à redonner le sens unique de la seule vérité, «le Vivre Ensemble».
L’islam est l’islam tolérant, ouvert à tous les coeurs épris de justice, de paix, respectueux de la personne humaine. Il n’est alors aujourd’hui ni judicieux, ni pédagogique, ni scientifique, ni élogieux de qualifier l’islam de «modéré». Il existe un immuable Exemple, toujours un rigoureux critérium, l’Envoyé de Dieu, c’est-à-dire le Prophète Mohammed (À Lui Bénédiction et Salut).Il ne cautionne pas les égarements et les violences des insensés.
Un temps de prophéties
Dans son ouvrage La Vie de Mahomet, Émile Dermenghem nous propose «un récit vivant et vrai» de l’homme Mohammed et du Prophète Mohammed (QSSSL). À cet effet, son travail comporte un Avertissement (qui a été ici évoqué, précédemment) et deux parties.
La première partie, intitulée La Mecque, développe en 10 chapitres l’essentiel de la vie de l’homme Mohammed (les signes de la Prophétie, la situation sociale de La Mecque, sa naissance, son mariage, la Révélation coranique): 1- Selmân le Persan. 2- L’Année de l’Éléphant. 3- La guerre impie. 4- Khadidja. 5- La Mission. 6- Les Persécutions. 7- La Résurrection. 8- Conversion de Hamza et de Omar. 9- Christianisme et Islam. 10- L’Année du Deuil (620).
La seconde partie, sous le titre Médine, traite en 14 chapitres l’essentiel des faits de la Prophétie (les motifs de l’émigration, le vrai sens du Jihâd, le dernier sermon, la dernière maladie, les faux prophètes, le Califat): 11- L’Hégire (622). 12- Madinat el Nabî. 13- La Bataille de Badr (an II). 14- La Mecque prépare sa revanche. 15- Les Juifs. 16- Ohod (an III). 17- La Tranchée (an IV). 18- Rasoûl Allah. 19- Zeinab. 20- Aïcha et ses colliers. 21- Le Harem. 22- Le Triomphe. 23- Le Pèlerinage d’Adieu. 24- La mort.
Le récit commence par cette épigraphe: «Ce temps est un temps de prophéties.» Et l’histoire d’une Révélation paraît sur des faits que l’intelligence humaine soumet à sa propre raison. L’évolution du monde stagne. Après deux grandes religions monothéistes, les mêmes problèmes demeurent au VIIe siècle et s’amplifient de déraison, de mépris, de détestation de l’Autre. «L’homme est un loup pour l’homme, Homo homini lupus est», tout comme déjà l’a démontré et l’a regretté, Plaute dans sa comédie (La Comédie des Ânes, vers 212 av. J.-C.: «Quand on ne le connaît pas, l’homme est un loup pour l’homme.») Sénèque a écrit dans ses Lettres à Lucilius (XCV, 33), parution vers 65 ap. J.-C.: «L’homme est une chose sacrée pour l’homme, Homo, sacra res homini (XCV, 33).» Le débat sur la condition humaine est par conséquent ouvert depuis au moins plus de 25 siècles et, malgré tant de brillantes civilisations passées, l’homme est un indécrottable animal sauvage!
Émile Dermenghem note, en 1950, en pleine évolution du nationalisme algérien: «L’injustice est un désordre aussi bien que l’anarchie, et le tyran est un révolté contre l’ordre véritable.»
La longue quête de Vérité
Il devient alors évident qu’en un siècle où règne l’injustice, où l’homme, se défaisant de ses responsabilités naturelles, étouffe sa conscience, l’appel d’un Être supérieur est un mouvement d’espérance. Nous somme en 622. Le chapitre premier de La Vie de Mahomet présente cette situation historique à laquelle se réfèrent aussi les biographes occidentaux, orientaux et les traditionnistes musulmans tel Abou l-Fèda (1273-1331), historien et géographe arabe, auteur de Vie du Prophète Mohammad.
Dermenghem a décrit, formant un feed-back captivant, une scène pastorale vraisemblable: «Le vendredi seizième jour du mois de Rabi (2 juillet) 622, l’esclave [avant l'Islam, K. M'H.] Selmân travaillait dans l’oasis de Yathrib, au sommet d’un palmier au pied duquel était son maître, un juif de cette ville.» Selmân le Persan, ou plus exactement «El Farisi, du Fars», apprit que «la population de Yathrib attendait la venue de Mahomet.» L’esprit de cette scène se poursuit dans la ville, très significative de la symbolique recherchée: «Ce jour-là, Mahomet était arrivé avec son fidèle compagnon Abou Bakr. Tous deux, partis seuls, s’étaient cachés trois jours et trois nuits dans une caverne près de La Mecque, puis avaient traversé le désert, échappant à toutes les poursuites. Le Prophète approchait maintenant de Yathrib, accompagné par une foule enthousiaste, monté sur sa chamelle El Qaçwa avec Abou Bakr à son côté. Le cheikh d’une tribu voisine, Boraïda, ne voulant pas qu’il fît son entrée sans étendard, avait attaché au bout d’une lance son propre turban, et marchait devant lui. [...] Soixante-dix cavaliers de la tribu de Boraïda lui formaient une escorte d’honneur.» Au cours de cet accueil marquant l’allégeance des tribus et des auxiliaires, Ançâr, les fidèles habitants de Yathrib qui va être la Ville du Prophète, Madinat el Nabî, l’auteur présente quelques aspects du portrait physique et moral du Guide de la Nouvelle Religion.
«Il y a des hommes, pense Émile Dermenghem, qui cherchent la vérité! En ce monde si confus et trouble où rien de beau et de bien n’existe qui ne soit en quelque façon mêlé de laideur et de mal, où les esprits libres et droits semblent être en exil, il y a des êtres qui ne peuvent vivre que dans la vérité. Le spectacle de l’injustice et des préjugés les blesse douloureusement et ils souffrent d’une singulière infirmité, le besoin d’avoir le coeur impartial et l’intelligence lucide.» Cet «esprit» existait chez Selmân le Persan «qui cherchait la vérité de toute son âme. [...] Il était né près d’Ispahan, fils d’un prêtre du village. Instruit dans la religion des mages, il veillait à l’entretien du feu sacré [...] La flamme sainte l’élément d’Ormuzd vainqueur des ténèbres d’Ahriman, devait monter sans cesse vers le ciel iranien pour attester jour et nuit la lutte mystique de la lumière et de la vie sans cesse menacées par les forces obscures et qui doivent enfin l’emporter à jamais sur la mort. Le pieux adolescent vénérait les dieux.» Un jour, qu’il chassait dans le désert avec des amis, il rencontra un vieillard qui lisait, les larmes aux yeux, «Le livre de Dieu»: «Ce livre était l’Évangile, et ce vieillard un chrétien nestorien. Le christianisme s’était, en effet, introduit en Perse. Il encerclait l’Arabie païenne au sud. [...] Selmân fut frappé par la rencontre du vieillard au livre. Mais était-il possible qu’un Dieu supérieur à tous les dieux eût daigné entrer en communication directe avec les hommes?» Le jeune Selmân poursuivit longtemps sa quête de la vérité auprès des grands et respectables chrétiens, sauf qu’auprès de l’un d’eux, il «ne tarda pas à être cruellement désillusionné. [...] Il s’attacha à un nouvel évêque. Cette fois, il fut satisfait.» Mais pas pour longtemps. Il reprit sa longue marche pour une parcelle d’espérance pour une parcelle de vérité. Il arriva, un jour, à Yathrib, trouva un travail dans une palmeraie d’un riche juif, où travaillaient aussi des Arabes venus du Yémen et un certain vendredi 12 Rabî622, il assiste à la pratique d’un nouveau mouvement religieux. Il se mêle à la foule des pratiquants, les interroge, les imite, apprend et pratique.
«Esclave, Selmân ne put accompagner pas à pas, comme il eût souhaité, celui qui était devenu le centre de sa vie. [...] Quel était donc cet homme dont l’émigration (hégire) de La Mecque à Médine devait dater à jamais pour une partie de l’humanité le début d’une ère nouvelle?» Ibn al-Djaouzi (1116 – 1201 (508 -, savant musulman hanbalite dont la lignée remonte à Abou Bakr (Que Dieu soit satisfait de lui) a cette formule: «L’Islâm n’est pas le chemin que l’on parcourt avec ses pieds, mais avec son coeur.»
À bien réfléchir, ne trouve-t-on pas un sens à ce long chemin de quête pour une vie humaine, heureuse et solidaire, un «Vivre ensemble» apaisé?**Par Kaddour M’HAMSADJI - Mercredi 01 Juillet 2015
(*) La Vie de Mahomet d’Émile Dermenghem, Éditions Charlot, Alger, 1950, 326 pages.
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