Thé à la menthe
**Le thé à la menthe est une boisson stimulante, très prisée durant le mois de Ramadhan( et les autres jours d’ailleurs). Ce thé à la menthe, communément appelé (atay), (latay) ou encore (tay), selon les régions, est la boisson traditionnelle des pays du Maghreb.
Ce thé est obtenu grâce à l’infusion de feuilles de thé vert et de menthe verte, accompagnées de beaucoup de sucre. Dans tout le Maghreb, il est servi très chaud. Il n’est pas seulement bu lors des repas, mais tout au long de la journée. Il est la boisson de l’hospitalité dans le Sud. A la différence de la cuisine, faite par les femmes, le thé est traditionnellement affaire d’hommes : préparé par le chef de famille, il est servi à l’invité et ne se refuse pas. On prête au breuvage un grand nombre de vertus, notamment toniques et digestives. Sa préparation et son goût varient en fonction des régions et des pays du Maghreb. A titre d’exemple, il est plus sucré dans le nord que dans le sud du Maroc.
Dans certaines régions, on y ajoute quelques pignons de pin. La menthe est commune en Afrique du Nord. En hiver, quand la menthe se fait rare, il arrive qu’elle soit remplacée ou qu’on lui ajoute des feuilles d’absinthe (chiba ou ch’hiba en dialecte maghrébin), qui donnent au thé une amertume très prononcée. Le thé est alors servi, souvent de très haut, afin de déposer une fine corolle de mousse en haut des verres. La présence de mousse est considérée comme un signe de la réussite de l’infusion. Traditionnellement, le thé est servi trois fois.
La particularité de son service est due au fait que l’on conserve les feuilles de thé et de menthe verte dans la théière, qui continuent à infuser. Au fur et à mesure des services, la boisson obtenue change de saveur et d’aspect. La tradition veut que l’on avale coup sur coup trois verres de thé bouillant et très sucré. On boit donc trois verres de thé, le premier léger et brûlant sans menthe, le deuxième, plus fort, contenant de la menthe et le troisième très fort où la menthe est remplacée par de l’absinthe.
L’histoire du thé à la menthe est historiquement assez récente. Certaines sources pensent qu’il trouve son origine dans la volonté qu’ont eue les Britanniques de trouver, au XIXe siècle, de nouveaux marchés pour le thé, dont ils avaient développé la culture dans leur empire des Indes. La fermeture des marchés slaves après la guerre de Crimée avait en effet entraîné une grave crise de débouchés.
Cela les conduisit à chercher de nouveaux marchés pour leur produit, dont, en particulier, le Maghreb. Les habitants du Maghreb se sont rapidement emparé du thé, qu’ils ont ajouté aux infusions de menthe ou d’absinthe qu’ils buvaient alors. Ils ont ainsi inventé une nouvelle boisson : le thé à la menthe. (El Watan-14.08.2012.)
**Préparation Thé à la menthe
Pour 6 personnes
- 3 cuillerées à soupe rases de thé vert « Gun Powder »
- 6 cuillerées à soupe bombées de cassonade
- 1/2 bouquet de menthe fraîche (non poivrée)
- 1,5 l d’eau bouillante
- Préparation : 5 mn
- Cuisson : 5 mn
- Repos : 5 mn
- Temps total : 15 mn
1-Porter à frémissement 1,5 litre d’eau (à peine 2 minutes avec une bouilloire électrique) au moins 5 minutes à la casserole.
2-Ebouillanter la théière avec un tiers de l’eau et attendre environ 1 minutes.
Pendant ce temps rincer et égoutter la menthe.
3-Jeter cette première eau et mettre au fond de la théière les branches de menthe très grossièrement coupées puis 3 cuillerées à soupe rases de thé vert et 6 bonnes cuillerées à soupe de cassonade (ou 200 g de sucre roux en pierres).
4-Laisser infuser 4 à 5 minutes.
5- Devant vos invités, verser du thé du plus haut possible (voir photo principale) dans un premier verre, puis reverser dans la théière.
Renouveler cette opération 3 ou 4 fois, jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de débris de thé dans le verre. Cela permet également de bien mélanger le sucre et le thé sans avoir à utiliser une cuillère. Servir ensuite tous les convives. (source:journal des femmes)
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*Cherbate bien frais
Une boisson traditionnelle à base de citron, (d’orange, de cerise, d’ananas ou d’autre fruit) très rafraichissante et facile à préparer
Les ruelles commerçantes et les marchés du centre-ville de Constantine ont vu naître durant ce Ramadhan des étals d’un nouveau genre proposant une boisson présentée comme cherbate de Blida, provoquant moult attroupements.
Conditionné sur place dans des sachets en plastique, ce breuvage suscite un engouement certain chez les jeûneurs de la ville du Vieux Rocher qui, la soif aidant, jouent des coudes pour se faire servir. Cette boisson «intruse» a réussi à se frayer un chemin pour trôner sur les meïdas du f’tour à Constantine, comme l’avaient fait depuis plusieurs années le qalb ellouz el assimi et la zlabia de Boufarik, dont les commerces sont légion durant le Ramadhan. La canicule qui sévit cet été dope la demande sur ce rafraîchissement dont les vendeurs sont carrément «assiégés» par une foule de consommateurs qui ne pense qu’à étancher sa soif après une rude et ardente journée de jeûne. Le cherbate de Blida, préparé suivant un dosage savant d’eau, de jus de citron et d’eau de rose, a «un goût exquis», assure Zinedine, rencontré en train de faire la queue devant un vendeur.
«C’est une découverte pour moi durant ce Ramadhan», affirme-t-il, ajoutant que c’est un jus vitalisant d’une saveur remarquable qui rafraîchit et permet de faire l’économie des autres boissons gazéifiées. L’engouement que suscite ce «nectar» venu, dit-on, tout droit de la Mitidja, a poussé nombre de commerçants à se spécialiser dans sa fabrication, question de tirer un maximum de profits. De larges banderoles placées au-dessus des étals vantent «l’authentique cherbate de Boufarik», ce qui reste, bien évidemment, à démontrer. Malgré l’attrait exercé par cette boisson, certains consommateurs prudents parviennent à brider leur envie devant les risques liés aux conditions d’exposition et de vente du breuvage.
C’est le cas de Mme Linda B., médecin de son état, qui relève que ce cherbate est peut-être succulent, mais les conditions de sa vente en plein air et sous les rayons du soleil le rendent dangereux. Elle signale également l’impossibilité d’effectuer la traçabilité de sa fabrication, ce qui doit inciter les gens à s’abstenir de le consommer. Ce médecin persiste et signe, même si certains commerçants futés, au fait de ces craintes, tentent de convaincre les clients en proposant leurs produits bien au frais et en dressant des parasols pour les mettre à l’ombre. (APS-12.08.2012.)
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Du thé vert pour booster la mémoire
La consommation de thé vert stimulerait les zones du cerveau responsables de la mémoire.
Des chercheurs suisses viennent de mener une étude, la première en son genre, pour observer directement l’impact de la consommation de thé vert sur le cerveau. Ils ont administré à des volontaires soit une boisson laitière sans thé vert, soit une boisson laitière modérément riche en thé vert, soit une boisson laitière très riche en thé vert. Puis les participants ont été examinés à l’imagerie par résonance magnétique (IRM), une technique d’imagerie médicale de pointe. Ainsi, ils ont pu constater que la consommation de thé vert active le cortex préfrontal dorso-latéral, une zone du cerveau impliquée dans le fonctionnement de la mémoire de travail. Les chercheurs concluent leurs travaux : «Il s’agit de la première étude de neuroimagerie qui permet d’examiner comment le thé vert agit sur le cerveau et qui montre qu’un extrait de thé vert améliore le fonctionnement de régions du cerveau impliquées dans la mémoire de travail.»*Lesoirdalgerie-09.09.2012
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