Du côté de l’Ouest algérien
**La mer rejette 35 kg de cannabis sur la plage d’Ouréah (Mostaganem)
Un ballot de 35 kg de cannabis a été retrouvé, jeudi dernier, au niveau de la plage d’Ouréah, une agglomération balnéaire située à 9 km de Mostaganem.
En effet, c’est en effectuant la ronde habituelle, vers 6h30 du matin, qu’une section de la garde communale a découvert le colis. Emballé dans un caisson rendu étanche par une grosse quantité de film plastique, le cannabis traité a certainement été largué au large de cette plage déserte en cette période de l’année. Mis à part une dizaine d’embarcations légères appartenant aux pêcheurs du coin, l’immense plage s’étend pratiquement sur 5 km. Seule la petite caserne de la garde communale entretient un semblant de vie, ce qui fait de cette plage un lieu idéal pour alimenter la région de Mostaganem en drogues de toutes sortes, d’autant que gendarmes et policiers ne cessent d’intercepter des quantités appréciables au niveau de différents quartiers.
C’est ainsi que, avant cette découverte, c’est au niveau de la vallée des jardins qu’un groupe de 3 dealers a été intercepté. Agissant sur renseignements, les policiers de la brigade des stupéfiants sont parvenus à mettre la main sur un ancien garde forestier et sur sa complice, ainsi qu’un épicier dont la boutique servait de poste d’observation. L’ancien forestier, âgé de 35 ans, habitant Hennaya, avait pour habitude d’aller s’approvisionner à la frontière marocaine. Le kif qu’il rapportait, il le déposait auprès d’une femme habitant la vallée des jardins, dans la périphérie sud de Mostaganem. C’est à partir de chez elle, avec l’aide de l’épicier, qu’était écoulée la marchandise à des clients qui en prenaient possession sur place. Lors de l’interpellation, c’est grâce au concours de l‘épicier qui donna l’alerte que ses complices ont eu le temps de se séparer d’une grosse quantité de cannabis.
Une plaquette de 100 g a été saisie sur les lieux. Présenté devant le procureur de la République de Aïn Tédelès, les 3 prévenus ont été placés en détention préventive pour association de malfaiteurs et détention et commercialisation de stupéfiants. (El Watan-19.03.2011.)
**Ouverture d’une polyclinique à Mansourah (Mostaganem)
L’ancien village socialiste de Mansourah vient de s’offrir une belle structure de santé, en l’occurrence une polyclinique de 10 lits.
Située non loin de l’entrée du village, cette structure de santé fait déjà la fierté des habitants de cette bourgade née à la faveur de la révolution agraire, juste à la fin des années 70. Inauguré à l’époque par Houari Boumediene, 2 années à peine avant sa disparition, le village socialiste s’est progressivement transformé en une bourgade coquette. Disposant alors de toutes les commodités, l’agglomération était rattachée à sa voisine Mesra pour les aspects sanitaires. C’est désormais à domicile que les habitants tous sexes et tous âges confondus peuvent accéder aux premiers soins. Ce qui n’a pas manqué de susciter un réel sentiment de fierté chez ses habitants qui se disent très flattés d’accueillir des patients relevant administrativement de Sour et de Touahria, des communes voisines plus anciennes. En effet, faisant fi des limites administratives, de nombreuses familles rurales rattachées administrativement à ces communes n’hésitent pas à faire le déplacement jusqu’à Mansourah afin de consulter un médecin ou suivre des soins.
Ouverte depuis deux semaines, la polyclinique couvre une population de plus de 15.000 habitants et reçoit quotidiennement entre 50 et 80 citoyens. L’infirmière de service, avec une ancienneté de plus de 30 ans, ne cache pas sa fierté de venir chaque jour depuis Mostaganem afin de se rendre utile. Le centre abrite également un laboratoire d’analyse ainsi qu’un cabinet dentaire. Pas moins de 6 médecins assurent les consultations. Manque encore à l’appel une sage-femme, alors que la salle de travail est parfaitement équipée. (El Watan-16.03.2011.)
**Béchar : Un hommage rendu au doyen de la médecine algérienne
Dans la soirée du jeudi, à l’école paramédicale de Béchar, un humble et émouvant hommage a été rendu à celui qui, à l’âge de 91 ans, continue encore à exercer sa profession dans son cabinet et est considéré par l’ordre national des praticiens de la Santé publique comme le doyen des médecins algériens. Il s’agit du Dr.Henri Conte Mohamed El Amine. La cérémonie de considération et d’estime à laquelle ont assisté les autorités locales a été rehaussée par la présence du corps médical, des responsables de la santé et de nombreux invités. Après une intervention du P/APC de Béchar, marquée par des éloges, c’est au tour du Dr.Bendada, président du Conseil régional de l’ordre de déontologie médicale, d’esquisser un portait exhaustif de celui qui a obtenu son doctorat en médecine en 1946 à Alger et travaillé un laps de temps à Skikda, Paris (France), Conakry (Guinée) à Saïda, Aïn Séfra pour, finalement, décider de s’installer à Béchar en 1966 avec l’aide du colonel Mohamed Salah Yahiaoui, commandant de la 3ème région militaire à l’époque.L’intervenant a mis surtout en exergue les qualités tant professionnelles qu’humaines de ce praticien dévoué à son métier et dont la renommée, dira-t-il, dépasse les limites de la frontière du sud-ouest. Le Dr Conte Mohamed El Amine, ajoutera-t-il, a participé à différents programmes de santé publique mis en place par les pouvoirs publics au début des années 1970. Mais avant, le médecin a suivi de près les diverses étapes historiques de l’évolution de la médecine et a été témoin, à une époque, des maladies dites médiévales telles le typhus, la lèpre, la variole, la teigne pour assister, aujourd’hui, aux pathologies contemporaines comme le sida. «Il est honoré aujourd’hui pour avoir soigné, soulagé et secouru ses patients avec un esprit d’abnégation reconnu et cela la population de la région du sud-ouest ne pourra jamais l’oublier», précisera le Dr. Bendada.
La mine encore alerte à un âge très avancé, le praticien récompensé avouera que la meilleure partie de sa vie a commencé dans le Sud à Béchar avant de conseiller aux médecins présents dans la salle en usant de la formule lapidaire suivante : «Aimez vos malades». (El Watan-19.03.2011.)
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Congrès International du Gaz,Oran,du 19 au 21 avril 2010
*Ouverture du 10e Forum des pays exportateurs de gaz
«Notre objectif est que cette 10e session du FPEG aboutisse à une meilleure coopération entre les pays membres et que cette nouvelle coopération soit fondée sur une approche équitable », tels sont, en substance, les propos du ministre de l’Energie et des Mines, Chakib Khelil, lors du discours d’ouverture qu’il a tenu, hier, devant ses pairs, à la salle de conférences du Palais des conventions d’Oran.
Le ministre, qui s’exprimait à l’occasion de l’ouverture des travaux du 10e Forum des pays exportateurs de gaz, a évoqué les grands challenges auxquels fait face cette industrie, et, notamment la plus grande préoccupation du moment : la chute des prix du gaz particulièrement sur les marchés spot. Allant plus loin Chakib Khelil affirmera que les prévisions de la demande gazière mondiale sont « préoccupantes », partant du constat que « la demande mondiale en gaz en 2013 sera au même niveau qu’en 2008 ». Toutefois, il n’en n’est pas de même pour ce qui concerne la production qui, elle, va, «immanquablement augmenter», notamment aux Etats-Unis qui disposent d’énormes réserves, ceci en plus du fait que le monde va connaître une période d’augmentation de production de GNL, selon le ministre qui a estimé que tous les facteurs sont là pour prouver que cette combinaison simultanée «va entraîner une chute des prix». Il a souligné cette baisse « significative» sur ce marché en 2008/2009 en raison de la crise économique et à l’apparition de nouvelles technologies non conventionnelles de production utilisées aux Etats-Unis qui, eux, ne dépendent plus des importations. Aussi, au jour d’aujourd’hui, la chute des prix accusée actuellement, « a déjà créé une réduction des volumes de gaz vendus à long terme », a déploré Chakib Khelil qui a affirmé : « Il est indispensable que les pays producteurs mettent en place une meilleure coordination dans la planification des futurs investissements, très coûteux, en vue d’un futur incertain.» Dans son intervention, le ministre a, également, présenté à l’assistance le secrétaire général du FPEG, le Russe Leonid Bokhanovski, en fonction depuis janvier 2010. Auparavant, il était vice-président de la société Stroytransgaz. Il faut dire qu’à eux deux, la Russie et l’Algérie sont les deux principaux fournisseurs de l’Europe, puisque la Russie satisfait 40 % des besoins gaziers de la quasi-totalité des pays européens, tandis que l’Algérie ne couvre que 12 % des besoins en gaz de l’UE, en attendant la mise en service de ses deux gazoducs vers l’Europe, le Medgaz et le Galsi. Par ailleurs, et, juste après cette ouverture officielle, les membres du FPEG qui englobent 11 pays membres, (Algérie, Qatar, Russie, Iran, Egypte, Libye, Nigeria, Bolivie, Guinée équatoriale, Venezuela, Trinidad et Tobago), des pays observateurs (Norvège, Kazakhstan) ou invités (Angola, Yémen), tous représentés au niveau ministériel à Oran, se sont réunis plusieurs heures dans une séance à huis clos. Une réunion où l’Algérie fera, certainement, des propositions dans le cadre « d’une stratégie basée sur la révision du volume de production et de l’offre », comme l’a souligné à plusieurs reprises Chakib Khelil avant la réunion du FPEG. Le ministre a estimé que cette stratégie permettrait d’assurer un équilibre entre les prix sur le marché libre (environ 4 dollars) et les prix adoptés pour les contrats de vente à long terme (entre 7 et 8 dollars). Pour lui, ces contrats à long terme sont « menacés » par le marché libre où les pays consommateurs trouvent des prix plus bas. Interrogé sur ce que serait un prix équitable pour le gaz, le ministre a proposé de diviser le prix du baril de pétrole, actuellement autour de 80 dollars, par six, «cela donne 13-14 dollars par MBTU» (million d’unités thermales britanniques), a-t-il dit.
Le MBTU équivaut à 27,6 mètres cubes.
Pour leur part, les producteurs de gaz naturel ont manifesté à Cancun à la fin du mois de mars dernier, leur volonté d’une revalorisation de son cours. Le forum de Cancun a réuni les ministres de 64 pays producteurs et consommateurs de 90 % de l’énergie mondiale : l’OPEP et l’Agence internationale de l’énergie (AIE), département-conseil de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), qui rassemble 31 pays industrialisés. Le Forum des pays exportateurs de gaz a été institué en 2001 à Téhéran. A la septième rencontre ministérielle en décembre 2008 à Moscou, le FPEG a été transformé en organisation internationale informelle. Son siège est situé à Doha (Qatar). M. Bokhanovski en a été élu secrétaire général à la 9e rencontre ministérielle en décembre 2009.(El Moudjahid-20.04.2010.)
***Ouverture des travaux de la 16e Conférence internationale du GNL
L’évolution de l’industrie gazière dans le monde au centre des débats
Les travaux de la 16e conférence internationale sur le Gaz naturel liquéfié (GNL16) ont débuté, hier en fin d’après-midi à Oran, sous la présidence du ministre de l’Energie et des Mines, M. Chakib Khelil, en présence des délégués représentant différents pays, organisations régionales ou internationales et groupes énergétiques.
Quelque trois mille participants prennent part à la cérémonie d’ouverture de cette conférence de trois jours qui abordera, particulièrement, l’évolution de l’industrie gazière dans le monde.
M. Khelil a mis en relief, dans son intervention, l’importance de cette conférence qui se tient dans un contexte de début de sortie de la crise économique dont certaines conséquences persistent se traduisant par un niveau faible des prix du gaz sur le marché mondial.
Le président de l’Association internationale du gaz (AIG), M. Ernesto Anadon, a souligné pour sa part, l’importance de cette manifestation qu’il a qualifiée »d’événement le plus important » du secteur du gaz.
Selon M. Anadon, le GNL16 »sera une réunion innovatrice » eu égard aux thèmes devant être débattus lors de cette rencontre et qui porteront, entre autres, sur les marchés et projets GNL, les développements commerciaux et techniques de cette industrie, la gestion des contraintes en matière de ressources et les problèmes que rencontrent les établissements GNL ainsi que les marchés de l’énergie.
Les participants aborderont aussi les tendances en matière d’innovations techniques et commerciales, l’orientation du marché mondial du GNL, les tendances et les défis en matière d’économie d’échelle ainsi que les questions de sécurité, de gestion des actifs et de fiabilité associés aux installations vieillissantes.
Pour le président de l’AIG, le GNL16 constitue »une excellente occasion pour les acteurs de l’industrie gazière pour partager leurs connaissances et leurs expériences sur le GNL ».
Le vice-président du comité des programmes du GNL16, M. Alain Goy, a relevé de son côté, l’intérêt suscité par cette manifestation, affirmant que le comité a reçu 300 propositions de communication émanant d’experts des quatre coins du monde, mais il n’a retenu que 47 communications.
Plusieurs dirigeants de l’industrie mondiale du GNL devraient intervenir pour débattre les thèmes et sujets prévus dans le programme de la conférence.
Deux courts métrages sur la ville d’Oran et sur le nouveau Centre des conventions d’Oran (CCO) qui abrite la manifestation ont été projetés lors de la cérémonie d’ouverture.
Les travaux de cette rencontre internationale se poursuivront aujourd’hui, sous forme de conférences et ateliers sur des thèmes spécialisés.(El Moudjahid-20.04.2010.)
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ORAN – Un premier bateau hôtel de type cinq étoiles « Grand voyageur » a accosté jeudi au port d’Oran, en prévision de la 16e conférence internationale du gaz naturel liquéfié (LNG 16), qui se tiendra du 18 au 21 avril à Oran. Ce bateau relevant d’un groupe touristique espagnol vient renforcer les structures d’accueil réservées aux participants à cette manifestation économique internationale qui verra la présence de plus de 4.000 invités. Un second bateau « Grand celebration » de 4 étoiles est aussi attendu au port d’Oran jeudi soir. Ces hôtels flottants offrent 1.163 chambres et des prestations de haute gamme. Ils avaient hébergé des participants dans de nombreux grands événements internationaux, comme l’a souligné l’instance d’organisation de cette conférence « LNG 16″ qui a loué ces deux navires.(APS-15.04.2010) **Les capacités d’hébergement suffisantes: Près de 3.000 chambres et deux bateaux pour les hôtes
Les capacités d’accueil mises à la disposition du comité de préparation de la 16e Conférence internationale du gaz naturel liquéfié GNL 16 sont suffisantes pour la prise en charge, dans des conditions optimales, de l’ensemble des hôtes de cet événement international, a annoncé mercredi, le directeur du Tourisme de la wilaya d’Oran. «Nous avons retenu officiellement treize (13) établissements hôteliers pour héberger les invités de la ville. Ces hôtels ont été triés sur le volet parmi les meilleurs établissements hôteliers de la wilaya. Une liste additive de six hôtels a été également élaborée et mise à la disposition des organisateurs», déclare notre source. Les 13 établissements hôteliers retenus disposent d’une capacité d’accueil de 1.200 chambres. Le complexe des Andalouses a été également sélectionné pour accueillir les participants, des journalistes en particulier. Ainsi, 150 chambres et 4 suites de ce complexe ont été totalement rénovées pour accueillir les hôtes de la ville. La Sonatrach a affrété deux bateaux-hôtels: «Grand célébration» et «Grand voyager» pour combler le déficit dans le domaine de l’hôtellerie et la restauration de luxe. Leurs capacités d’accueil sont de 1.063 chambres. Jeudi «Grand voyageur», classé cinq étoiles, a accosté au port d’Oran. La bateau-hôtel «Grand célébration», classé 4 étoiles, devait accoster hier à l’établissement portuaire d’Oran. Les deux quais «Conakry» et «Casablanca» du port d’Oran ont été aménagés pour recevoir les deux bateaux. Des travaux de réhabilitation des gares de transit, de nettoiement et de dragage des fonds de ces deux quais pour un meilleur accostage des deux navires ont été réalisés. Les deux quais ne pouvaient pas, initialement, accueillir des bateaux d’une longueur de 220 m, en raison des restrictions techniques dans les manœuvres d’accostage, rappelle-t-on. Des simulations d’accostage ont été effectuées par le Groupe algéro-français SOGREAH. Outre, ces opérations de simulation, la société mixte a procédé à des tests bathymétriques qui se sont avérés positifs. La compagnie nationale des hydrocarbures avait signé, en juin 2009, un contrat avec la compagnie maritime espagnole suscitée pour l’affrètement du «Grand voyager» et «Grand célébration». Le premier navire cité dispose de 418 cabines, de restaurants, des équipements de loisirs et des salons pour diverses activités.
Le «Grand célébration» quant à lui, construit en 1986, est un navire de croisière «doté de toutes les commodités nécessaires à une clientèle exigeante». Il dispose de pas moins de 747 cabines, de plusieurs restaurants, de salles de banquets, 3 piscines, une bibliothèque et un gymnase. L’hôtel Méridien réalisé au CCO sera aussi ouvert provisoirement durant les quatre jours de cet événement international pour accueillir les hôtes de la ville. Sur les quinze étages de cet établissement hôtelier de 5 étoiles, dix étages seront réceptionnés pour accueillir les délégations. Le Méridien a une capacité de 300 chambres avec restaurant de 2.000 couverts. Le Méridien sera fermé après la conférence internationale pour finaliser les travaux. La réception définitive de l’hôtel Méridien est prévue pour septembre 2010. A ce propos, le directeur du Tourisme de la wilaya d’Oran précise : «nous avons 2.589 chambres disponibles pour héberger les hôtes de la ville». Questionné sur le nombre des invités attendus à cet événement international, il confie : «le nombre des invités étrangers dépasse les 2.700, alors que les nationaux sont au nombre de 1.000. Nous nous attendons au total à 4.000 participants à cette conférence». Et d’enchaîner : «tous les objectifs fixés par les organisateurs ont été atteints. Et pourtant il y a eu des moments de doute et d’appréhensions il y a quelques semaines».(Quyotidien d’Oran-17.04.2010.)
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** GNL 16 : Près de 200 exposants au centre des conventions d’Oran.
Le Centre des Conventions d’Oran connaît d’intenses activités portant sur la mise en place d’une centaine de stands des différents groupes énergétiques internationaux devant abriter l’exposition prévue en marge de la 16ème conférence sur le gaz naturel liquéfié.Selon la cellule de communication de Sonatrach (Activité Aval), le centre des Conventions de la ville d’Oran connaît actuellement d’intenses activités portant sur la mise en place d’une centaine de stands des différents groupes énergétiques internationaux devant abriter l’exposition prévue en marge de la 16ème conférence sur le gaz naturel liquéfié. Une manifestation internationale qui se tiendra à Oran du 18 au 21 avril courant, rappelle-t-on. La même source signale que de nombreux conteneurs, chargés d’équipements concernant l’industrie gazière en provenance de différents pays, sont réceptionnés depuis quelques jours, déjà, au niveau du port d’Oran.
Arrivage des premiers équipements
Les premiers équipements arrivés à Oran proviennent des entreprises Qatar Gas, des filiales du group Sonatrach, de Gazprom de Russie, etc. Les exposants sont des sociétés, parmi les plus importantes dans le monde de l’énergie gazière, qui vont occuper une surface de pas moins d’un hectare et l’animation sera assurée par plus de 600 représentants spécialisés dans le marketing. Les producteurs et exportateurs de gaz sont des sociétés spécialisées dans les technologies de transformation du gaz et des Organismes mondialement connus dans le domaine du marketing de ce produit énergétique et de ses dérivés.
On signale, à titre de rappel, que l’Algérie avait déjà abrité ce type de conférence en 1974 et que la dernière rencontre internationale sur le gaz naturel liquéfié (GNL 15) s’est déroulée en 2007 dans la ville espagnole de Barcelone et a regroupé 170 exposants.(El Watan-13.04.2010.)
***500 chercheurs algériens attendus
Le ministre de l’Energie et des Mines sera aujourd’hui à Oran pour une avant-dernière visite d’inspection et de travail.
Cinq semaines nous séparent de l’événement planétaire devant être domicilié à Oran du 18 au 22 avril de l’année en cours: la 16e Conférence internationale de gaz naturel liquéfié, à laquelle prendront part plus de 3 000 participants. L’événement, qui sera couvert par plus de 500 journalistes étrangers et nationaux, revêt un intérêt particulier compte tenu des résolutions devant sanctionner les travaux de la rencontre. Aux dernières informations, plus de 2000 experts étrangers ont confirmé leur présence. La participation nationale n’est pas en reste. Le département de Chakib Khelil mise sur l’appui massif des experts et chercheurs algériens.
La question des infrastructures ne semble plus constituer le casse-tête chinois des pouvoirs hiérarchiques. Le ton est donné à la mobilisation et aux dernières retouches. «Les chantiers qui ont été lancés sont en phase finale des travaux», rassure-t-on. Le ministre de l’Energie et des Mines se rendra aujourd’hui à Oran à la tête d’une forte délégation composée de 70 hauts cadres de son département pour une avant-dernière visite d’inspection et de travail. Au menu, plusieurs points seront passés au peigne fin. «A côté des inspections à opérer, il est fort probable qu’à l’issue de la visite de Chakib Khelil, plusieurs membres de la délégation officielle établiront leur quartier général à Oran pour peaufiner et suivre de plus près les dernières retouches quant aux chantiers qui ont été lancés à l’effet du GNL16», affirme-t-on.
Compte tenu de l’envergure planétaire de l’événement, aucun ralentissement n’est permis. «Après la lecture des dernières avancées concrétisées, toutes les remarques qui seront soulevées, seront débattues et prises en compte selon le degré de leur importance et de leur priorité», indique-t-on avant d’ajouter que tous «les membres du comité en charge du pilotage des préparatifs du GNL16 se pencheront sur la célérité des dernières retouches». La visite de Chakib Khelil est plus que décisive étant donné que la rencontre d’aujourd’hui sera consacrée aux équipements à mettre en place. A ce sujet, un bateau chargé des équipements de l’hôtel Méridien a accosté, en fin de semaine dernière, au port d’Oran.
Les travaux du Centre des conventions d’Oran sont au stade final tandis que les axes devant rattacher le port et l’aéroport à ce centre sont pris en charge par le comité local. Pour cet événement, un montant de 500 millions de dollars a été mobilisé. «En dépit de quelques retards notables, Oran est fin prête pour domicilier le GNL16 et tant d’autres», affirme-t-on. La trémie étagée près de la Résidence officielle d’El Bahia, est ouverte à la circulation tandis que les équipements du chapiteau de l’aéroport sont en phase d’installation. Il ne reste plus que l’embellissement de la ville. La municipalité d’Oran a approuvé, en fin de semaine dernière, une résolution portant sur l’équipement de trente-trois carrefours en feux tricolores et ce, dans le cadre du plan lumière d’Oran.(L’Expression-13.03.2010.)
**GNL16
Voeux pieux et retournement d’un marché du gaz complexe
«Quand quelqu’un va parler sans savoir ce qu’il va dire, parle sans savoir ce qu’il dit, finit de parler sans savoir ce qu’il a dit, il est mûr pour la politique.»
Jean Rigaux
Ce 18 avril 2010 l’Algérie a rendez-vous avec le monde de l’énergie. Dans un faste grandiose, l’Algérie recevra tous les acteurs internationaux pour discuter de la situation du gaz, des dernières mises au point technologiques, mais aussi de l’avenir du marché gazier vu sous l’angle des producteurs. Les consommateurs et pour cause, ne se sentent pas concernés du fait de la chute dramatique des prix du gaz et du brouillard savamment entretenu dans le marché du gaz (déréglementation, marché, spot, gaz non conventionnels, énergies de remplacement à terme) bref, tout ce qui peut diminuer de l’importance du gaz pourtant vital au développement mais qui n’a jamais eu de chance dès le départ. Souvenons-nous: il était considéré comme le gaz fatal et les puits de gaz étaient fermés et non exploités. De plus, à même équivalent énergétique, le gaz est maintenu sous-payé par les pays industrialisés. Enfin, au gré de leurs humeurs, pendant longtemps quand les prix du pétrole étaient bas, il était indexé sur ce dernier. Maintenant que les prix du pétrole vont connaître une ascension irrésistible, du fait du déclin du pétrole, les pays industrialisés désindexent le gaz du pétrole, parce qu’il serait abondant. Un marché mondial en mutation
Dans un article pertinent, Hasna Yacoub décrit les convulsions actuelles du marché gazier: Elle écrit: «A la différence du pétrole, on ne peut pas à proprement parler de marché mondial lorsqu’on évoque l’avenir du gaz naturel. Il s’agit plutôt de marchés régionaux, de celui de l’Amérique du Nord à celui de l’Asie en passant par l’Europe, qui déterminent l’avenir du gaz naturel. Ces trois principaux marchés du gaz sont en plein bouleversement. (..) Dans un premier temps, le développement du gaz naturel liquéfié (GNL) a ouvert un marché mondial, en parallèle avec les marchés traditionnels régionaux et a permis le développement de marchés spots aux côtés des contrats de long terme. Aujourd’hui, le développement des gaz non conventionnels aux États-Unis perturbe le marché en créant une bulle gazière. Une étude récente (Oil Daily du 19 juin 2009), estime le potentiel de gaz naturel à 51.408 milliards de m3. L’Amérique du Nord qui est le plus grand marché de gaz naturel au monde, avec 30% de la consommation mondiale, va devenir, selon certains analystes, autosuffisante en gaz, et même peut-être exportatrice. Selon les estimations de l’AIE, les Etats-Unis ont produit en 2009, 624 milliards de mètres cubes et la Russie 582 milliards de mètres cubes. (…) La production de gaz non conventionnel est devenue une proportion très importante de la production américaine totale de gaz et a été la cause d’une forte baisse du prix du gaz dans le pays, elle a affecté de ce fait la rentabilité des mégaprojets du golfe Persique et de leurs usines de liquéfaction très coûteuses. De même que le ministre de l’Energie et des Mines, M.Chakib Khelil, a affirmé que les contrats d’exportation de gaz naturel à long terme des pays producteurs « sont confrontés à une réelle menace » et que le Forum des pays exportateurs de gaz (Fpeg) devrait réagir aux mutations du marché gazier mondial. Il convient de signaler que le gaz non conventionnel a assuré 12% des volumes produits dans le monde l’an dernier. En 2030, le gaz non conventionnel devrait représenter près de 60% de la production américaine. En un mot donc, la nouvelle donne américaine a chamboulé toutes les cartes des pays exportateurs de gaz. Tout porte à croire que la nouvelle technique utilisée par les Etats-Unis va avoir un effet boule de neige puisque la question du gaz non conventionnel a été abordée en Europe, pour la 1re fois en automne 2008, dans le cadre d’une conférence tenue à Berlin. Cette conférence a donné naissance au programme européen Gash (Gas Shales in Europa). Selon l’AIE, la Chine et l’Inde pourraient receler d’immenses réserves de gaz non conventionnels. Avec toutes ces données, il paraît difficile de faire des pronostics sur l’avenir du marché mondial du gaz. Face aux nouvelles mutations gazières qui se dessinent à l’horizon 2015/2020, quelles sont la possibilité et la faisabilité qu’une telle décision soit prise? Il est attendu la généralisation des nouvelles technologies pour l’extraction du gaz non conventionnel. La forte offre ne va-t-elle pas affaiblir la position des pays exportateurs qui, même en baissant leur production, risquent de n’avoir aucun impact?»(1)
D’autre part, l’Europe ne reste pas les bras croisés. Au-delà des gaz non conventionnels, elle s’interroge sur son approvisionnement. Dans un rapport remis le 2 avril 2010 sur la sécurité gazière en Europe, Vincent Chriqui écrit: La sécurité gazière de l’Union européenne a atteint un niveau critique. À l’horizon 2025, ses importations de gaz, qui représentent actuellement 60% de sa consommation, pourraient augmenter sensiblement et atteindre un chiffre voisin de 80%. Dans le cadre de la lutte contre le changement climatique, cette politique doit conduire à réduire la consommation de gaz de l’UE et lui permettre de passer d’une dépendance à l’égard de ses principaux pays fournisseurs à une interdépendance mutuellement bénéfique en construisant avec eux des partenariats stratégiques gagnant/gagnant sur le long terme. Les besoins d’importation en gaz de l’Union européenne, aujourd’hui de 300 Gm3, pourraient augmenter d’un volume compris entre 20 et 160 Gm3 selon les scénarios.(2)
Comment est venue cette perturbation du marché qui semble avoir pris de court les rentiers du gaz? L’histoire de la commercialisation du gaz naturel a connu plusieurs étapes. Dans un premier temps, le développement du gaz naturel liquéfié (GNL) a ouvert un marché mondial en parallèle des marchés traditionnels régionaux (le transport par gazoduc limitait les échanges jusqu’alors) et des marchés spots aux côtés des contrats de long terme, rendant imprévisible un marché qui, jusque- là, était assez serein. Aujourd’hui, c’est le développement des gaz non conventionnels aux Etats-Unis, qui perturbe le marché en créant une bulle gazière. L’exploitation de ces gaz aurait presque doublé en deux ans, modifiant la demande américaine. Des avancées technologiques permettent l’exploitation des gaz non conventionnels. Le grisou, le gaz de schistes (‘’shale gas’’) ou le gaz compact (‘’tight gas’’) sont connus depuis longtemps. Pourtant, ils ne sont réellement exploités que depuis peu. Les techniques de forage horizontal et de fracturation hydraulique des roches ont permis de récupérer cette ressource. Les experts prévoient qu’à l’horizon 2020, 50% de la production américaine proviendra des gaz non conventionnels (contre 4% aujourd’hui).(3)
L’exploitation des gaz non conventionnels change complètement la donne. Le développement brutal, aux Etats-Unis, des gaz non conventionnels pourrait remettre en question ces lourds investissements. Les gaz non conventionnels pourraient en effet permettre aux Etats-Unis de se défaire des importations de gaz et même, selon certains, de devenir exportateurs de gaz. Les réserves non conventionnelles accessibles techniquement et économiquement représentent 4% environ des réserves prouvées globales. La production mondiale pourrait atteindre 4 Tm3 en 2025 environ. Les réserves courantes de 175 Tm3 ne sont pas contestées et sont encore suffisamment élevées (près de 60 ans de consommation actuelle) pour ne pas craindre une baisse de la production mondiale. Les réserves courantes de 175 Tm3 devraient s’élever à 213 Tm3 avec les ressources contingentes et les ressources à découvrir certaines. Le XXIe siècle sera celui de la transition dans le domaine de l’énergie: d’un approvisionnement très dépendant des énergies fossiles, la société évoluera vers un approvisionnement plus diversifié. (3) On l’aura compris, c’en est fini de l’importance des énergies fossiles avec la manne des gaz non conventionnels.
Nous savons qu’en moyenne, le prix de cession du gaz est d’environ 1/10 du prix du pétrole, et ce, malgré de lourds investissements. En théorie, il devrait être de 1/7. Actuellement, le cours du pétrole est autour de 85 dollars, le prix du gaz est entre 4 et 5 dollars alors qu’il devrait être de 12 dollars. Et nous sortons à peine de l’hiver! Qu’en sera-t-il en été? Cela est important pour l’Algérie puisque le gaz brut (GN et GNL) représente environ un tiers (1/3) de la valeur en devises de ses exportations et représentera beaucoup plus à l’avenir. On dit que les réserves de gaz seraient de 4500 milliards depuis dix ans. Cependant, rien ne prouve que les découvertes annuelles couvrent l’hémorragie de production évaluée à plus de 100 milliards de m3 actuellement et à près de 160 milliards d’ici à quelques années 2015.Arrêter l’investissement
Il me parait problématique de continuer à investir dans la chaîne du GNL qui sera soumise à un marché spot et dont on ne peut pas assurer un débouché maintenant que les Américains n’importent plus de gaz. En effet. Le Department of Energy a revu à la baisse ses prévisions de demande de GNL de plus de 60% à l’horizon 2020; d’où le gel, voire l’abandon de plusieurs projets de regazéification. La course au gaz de schiste a démarré au début des années 2000 et, en moins de dix ans, la production de gaz de schiste représente près de 20% de la production de gaz aux Etats-Unis et pourrait atteindre 50% en 2030. Les contrats sont à long terme (25 ans) et on ne peut pas s’engager si un marché sûr n’est pas prévisible. Que doit faire le pays? Doit-il continuer à investir dans les deux GNL en construction pour un marché incertain? La déréglementation, le refus de plus en plus et la remise en cause du take or pay, l’arrivée en masse des gaz non conventionnels, et le recours aux énergies alternatives pour produire de l’électricité en concurrence avec le gaz, font que l’avenir est sombre. Avec le prix actuel du gaz et certaines prévisions entre 2010/2015, il sera impossible de rentabiliser ces installations de GNL, En effet, comme l’écrit Y.Merabet: «Le prix du gaz diffère de pays en pays: les tuyaux ne sont pas les mêmes, les contrats d’approvisionnement entre clients et fournisseurs non plus. En Europe continentale par exemple, le gaz est fourni par les pays producteurs principalement sur la base de contrats à long terme (20, 30 ans) avec la clause « Take or Pay ». Avec ce système, les acheteurs s’engagent à acheter et payer une quantité minimum de gaz (par exemple 80% du volume total commandé), quels que soient leurs besoins. Ces contrats à long terme donnent aux producteurs de gaz et aux exploitants de gazoducs la garantie qu’ils pourront écouler une quantité de gaz minimale, fixée à l’avance: de quoi assurer le financement des investissements lourds pour construire les infrastructures. Fournisseurs et clients remettent aujourd’hui en question la nature des contrats de livraison à long terme. La durée devrait, selon eux, être nettement réduite (au maximum deux à quatre ans), et la partie TOP devrait correspondre aux besoins effectifs de l’acheteur, et non plus à une quantité de référence fixée à l’avance. Ils souhaitent aussi voir disparaître les clauses de reconduction tacites des contrats.»(4)
S’agissant du GNL 16, c’est un forum où selon la terminologie «on échange des expériences». 4 000 personnes pendant 4 jours, La fête terminée, les lampions s’éteignent et après plus rien. Les problèmes du gaz sont structurels. Il n’y a pas de vision d’ensemble pour une Opep du gaz, les principaux producteurs ont des stratégies différentes. La Russie veut prendre le monopole de l’Europe et pour elle, l’énergie est l’une des solutions pour lui faire retrouver son lustre d’antan. L’Iran englué dans le nucléaire essaie de créer des contrefeux pour diminuer la pression occidentale, mais c’est un pays qui avance technologiquement et qui possède une véritable stratégie énergétique à titre d’exemple, il vient d’annoncer qu’une partie de son gaz sera convertie pour être transformée en carburant pour 60% de son parc de voitures. Chez nous, le sirghaz est délaissé du fait du scandale du gas oil qui coûte à peu près la même chose, ce qui fait que l’Algérie a importé l’année dernière pour 50.000 tonnes de gas oil pour près de 250 millions de dollars.
Ce qui fait que le Forum d’Oran visant à trouver une solution à la chute drastique du prix du gaz (chute de 12) 4 dollars le million de BTU), n’aboutira vraisemblablement pas sur des décisions de diminution de la production comme le souhaite notre ministre. La question qui se pose est: pourquoi on continue cette hémorragie de production du gaz, alors que son prix est très bas! Cette chute était prévisible puisque depuis dix ans, les Américains travaillaient sur les gaz non conventionnels qui ont bouleversé par leur volume le marché du gaz. Ce n’est pas un besoin de financement (150 milliards de dollars sont dans les banques américaines). N’aurait-il pas mieux valu freiner, voire arrêter dans une grande proportion, la vente d’hydrocarbures en allant vers les économies d’énergie, les énergies renouvelables en mettant en place ce fameux bouquet énergétique? Encore une fois, notre meilleure banque ce ne sont pas les banques américaines, c’est notre sous-sol. Il nous faut rationnaliser la consommation et la production. Depuis plusieurs années, les découvertes ne couvrent pas la production, Nos réserves s’amenuisent inexorablement et rapidement. On peut comprendre aisément que l’Algérie a perdu des millions de dollars en continuant à vendre son gaz à un prix aussi dérisoire. Peut-elle diminuer sa production? Doit-elle attendre une hypothétique entente avec les membres du Forum du gaz? Ou doit-elle revoir toute sa politique énergétique d’une façon fondamentale?
Dans ce cas, mettre en place des Etats généraux de l’énergie qui aboutiraient à un cap, c’est cela qu’il faut faire sans plus tarder; cela donnera des opportunités de travail et de création de richesse aux milliers de diplômés universitaires et de la formation professionnelle; les défis du futur (énergie, eau, environnement et sécurité alimentaire doivent être appréhendés dans ce cap que nous appelons de nos voeux). Le développement durable prendra alors sa pleine signification. Nous n’avons pas encore, il faut le regretter, une vision claire de l’avenir des énergies renouvelables car nous peinons à mettre en place une stratégie énergétique basée sur un modèle prévisionnel à 2030, où les énergies renouvelables prendraient graduellement la place des énergies fossiles. Nous pouvons et nous devons faire de même, avant qu’il ne soit trop tard et que l’on se retrouve dans les années trente, avec des réserves épuisées et sans relève par les énergies fossiles. La stratégie énergétique est l’affaire de tous, le gouvernement, la société civile, les universitaires et même les écoliers – ceux qui seront les concernés en 2030 – à qui on inculquerait une nouvelle vision progressive du développement durable visant à former l’écocitoyen de demain en lieu et place de l’égocitoyen d’aujourd’hui. (L’Expression-15.04.2010.)
Pr Chems Eddine CHITOUR (*) Ecole nationale polytechnique
1.Hasna Yacoub: Les perspectives des marchés gaziers brouillées, La Tribune 12.04.2010
2.Vincent Chriqui: La sécurité gazière de l’Europe: Euractiv.fr 07.04.2010
3.Sophie Fabrégat: Les gaz non conventionnels Actu-Environnement.com – 17/03/2010
4.Y.Merabet: Le GNL/16 va-t-il mettre fin à la polémique sur les prix? El Watan 30.03.10
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