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Le théatre d’Oran

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La Mairie d’Oran

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***Météo Oran heure par heure

cliquer ici: Long term forecast for Oran

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7ème Congrès International de l’Association des Médecins d’Oran pour la Prévention Cardiaque 

, depuis vendredi 10 octobre 2014, à l’hôtel Sheraton, Oran

*thème principal «le diabète :complications et thérapeutiques

*L’Association des Médecins d’Oran pour la Prévention Cardiaque (AMOPREC) a entamé les travaux de son 7ème Congrès International, depuis hier, à l’hôtel Sheraton, avec pour thème principal «le diabète :complications et thérapeutiques».Notons que cette maladie prend de plus en plus d’ampleur avec  plus de 3 millions de diabétiques. Dans une lettre d’orientation, le Professeur Sid Ahmed Benachenou, président de l’AMPREC, rappelle que, pour les praticiens algériens, le diabète est un véritable fléau considéré comme un sérieux problème de santé publique qui touche les personnes de tout âge. Il vient en seconde position dans le classement après les maladies artérielles. Le comité scientifique de l’Association, face à cette situation alarmante, tout en estimant que la prévention médicale ainsi que la formation continue jouent un rôle important, a concocté, pour les deux jours de ce congrès, un riche programme de communications et des ateliers faisant appel à des professionnels, aux laboratoires médicaux et au mouvement associatif qui milite pour la prise en charge des malades chroniques. *El Watan-11/10/2014/

***La prévalence du diabète prend de plus en plus d’ampleur  en Algérie qui compte plus de 3 million de diabétiques, a affirmé samedi le  président de l’Association des médecins de l’Oranie pour la Prévention cardio-vasculaire  (AMOPREC), lors du 7ème congrès international de l’association à Oran.       

Ce thème traitant des complications de diabète a été choisi partant  de la situation actuelle de cette pathologie jugée alarmante, a indiqué Pr Sid  Ahmed Benachenhou soulignant que les praticiens algériens la considèrent comme  un véritable fléau et un sérieux problème de santé publique.     

Les lésions du pied, l’hypoglycémie et l’hyperglycémie, la rétinopathie,  les complications rénales et cardio-vasculaires sont, entre autres, des complications  très dangereuses de cette pathologie qui handicape lourdement le malade, a expliqué  le même spécialiste. L’augmentation récurrente de la prévalence du diabète en Algérie interpelle  les professionnels de la santé publique qui misent sur la prévention en amont  de la maladie.      

Pour M. Benachenhou, les bonnes habitudes alimentaires ne sont pas encore  « ancrées dans les moeurs » en Algérie, faisant remarquer que le « régime des diabétiques »  ne concerne pas uniquement les personnes ayant le diabète, mais tous les citoyens.  « Cette situation nous préoccupe. C’est pourquoi nous avons opté pour la formation  continue des médecins sur les nouveautés thérapeutiques, en parallèle avec la  prévention », a-t-il déclaré.      

La prévention reste le seul moyen pour freiner le développement de cette  maladie en Algérie, un dépistage précoce de personnes à risque est recommandé,  a-t-il ajouté.         

Plusieurs thèmes ont été abordés lors de ce congrès, traitant, entre  autres, du diabète de l’enfant, des complications du diabète sucré, de la prise  en charge diabétique et de la neuropathie autonome cardiaque.*APS-11/10/2014/

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La 16ème édition du salon de l’Automobile de l’Ouest « AUTOWEST 2016 » se déroulera du 07 au 17 Décembre 2016 à Oran.

Dans le cadre du programme annuel des manifestations économiques que SOMEX International Plus organise à travers le pays, la tenue la 16ème édition du Salon de l’automobile de l’Ouest AUTOWEST 2016, en partenariat avec le Centre des Conventions d’Oran, Cette 16ème édition se tiendra du 07 au 17 Décembre 2016. Cette édition 2016 de l’ AUTOWEST aura le privilège de mettre en avant « LA PRODUCTION AUTOMOBILE ALGÉRIENNE  » avec l’exposition d’un nombre appréciable de marques et modèles de véhicules, Motos et camions montées en Algérie et s’étalera sur plus de 10.000 m² de surfaces d’expositions avec des stands d’exposition en grande majorité personnalisés, avec la présentation des gammes les plus complètes possibles, compte tenu de la situation actuelle du secteur Automobile et de chacune des marques présentes. La Moto, Le petit utilitaire et le camion seront aussi présents lors de cette édition en force, sans oublier la presse spécialisée et les services liés à l’automobile : financement, assurances, géo-localisation et autres.

LISTE DES MARQUES PRESENTES  VP :
RENAULT, RENAULT ALGÉRIE PRODUCTION, DACIA, HYUNDAI, CHEVROLET , OPEL, NISSAN, BAIC, SAIPA, IKCO, LIFAN;

LISTE DES MARQUES PRÉSENTÉS  VU et VI :
RENAULT VU, HYUNDAI VU, HYUNDAI TRUCK et BUS, LIFAN, SCANIA, DAF, FUSO, NISSAN, HELLI, RENAULT TRUCKS, VEDIS AUTOMOBILE;

LISTE MARQUES DE MOTOS PRÉSENTÉS :
SYM, LUOJIA, AS MOTORS, VMS, POLINI, CYLEXX , PEUGEOT SCOOTERS, YAMAHA;

SERVICES ET PRODUITS ANNEXES :
SAA ASSURANCES, GAM ASSURANCES, GHAZAL, ID NET, HOME HELP MEDICAL, BARAKA BANK, SOCIETE GENERALE, KADIRA LUBRIFIANTS, AUTOBIP, AUTO UTILITAIRE , AUTO ALGÉRIE;

L’AUTOWEST 2016 qui fête cette année sa Seizième édition, sera encore une fois au Rendez-vous à Oran, avec le Slogan « LA PRODUCTION NATIONALE EN FORCE ».

Source : Communiqué de presse

*scooterdz.com / 29 novembre 2016

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*affaire d’espionnage à Oran

** Fayrouz acquittée par le tribunal criminel d’Oran

Cette dernière avait été citée dans l’affaire de l’espion égyptien, condamné précédemment par cette même instance. Le 21 octobre 2008, T.I. est arrêté au niveau de la gare routière de Yaghmoracen en possession d’une valise contenant des effets vestimentaires et une somme de 1000 euros alors qu’il devait remettre un CD et des photos au dénommé B.H. C’est le point de départ de cette affaire. T.I. est interrogé sur l’identité de la personne devant réceptionner le CD.

Il expliquera qu’il devait le remettre à A. Fayrouz, originaire de Sétif, laquelle devait expédier le tout en Egypte. Le mis-en-cause, accusé d’espionnage, était rentré en Algérie le 2 juillet 2008 dans le cadre d’un contrat de travail entre une filiale de Sonatrach et la société égyptienne «Subsea pétrolio service». A la base d’Arzew, le mis-en-cause noue des liaisons avec des travailleurs et c’est en composant des numéros au hasard, selon ses propres déclarations, qu’il tombe sur celui d’A. Fayrouz. Lors du premier procès, il sera condamné à 15 ans de réclusion et A.F. à 10 ans.

Suite à un premier pourvoi en cassation, ils seront rejugés et condamnés tous les deux à 10 ans de réclusion. Après un troisième pourvoi, A.F. a été acquittée, le parquet fait appel et la prévenue a comparu, ce jeudi, devant le tribunal criminel d’Oran, où une fois de plus, elle clamera son innocence. Elle expliquera qu’elle n’a vu le fameux égyptien que suite à l’éclatement de cette affaire et lors de l’instruction. «Je le contactais juste par téléphone», dit-elle en pleurant. Dans son réquisitoire, le représentant du ministère public insistera sur la trahison et requis contre elle 10 ans de réclusion.

Dans sa plaidoirie, Me Mokrane Ait larbi dira qu’il s’agit d’une pauvre malheureuse presque illettrée qui a été mêlée à ces faits. Le principal acteur dans cette affaire qui avait introduit un troisième pourvoi, a été gracié suite à l’intervention du ministre des affaires étrangères égyptien et a quitté l’Algérie vers son pays. Ce n’est qu’après son départ alors qu’il avait demandé l’annulation du pourvoi que cette demande sera exécutée. Il demandera alors l’acquittement. *S. Moncef / el watan / dimanche 04 décembre 2016

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Oran secouée par un crime crapuleux:

3 personnes tuées dans l’explosion du gaz

***Le centre ville d’Oran a été secoué, hier, par un crime crapuleux d’une rare violence.

Trois personnes dont un jeune de 32ans, une femme  de 58ans et un bébé d’un an et demi ont péri dans un incendie qui a ravagé un appartement sis au 11 rue de Lamartine en plein cœur d’Oran.

Les faits se sont déroulés, hier aux environs de 4 heures du matin lorsque les services de la police ont été avisés d’un incendie à l’adresse sus citée. Sur place, les enquêteurs ont découvert le cadavre d’un jeune homme de 32 ans complètement calciné.  

Selon le constat des enquêteurs et de la police scientifique, la victime a été assassinée d’abord à l’arme blanche et pour maquiller son crime, l’auteur avait aspergé la pièce d’essence pour mettre le feu et prendre la fuite. Toutefois, les flammes se sont vite propagées dans l’appartement et le mur qui séparait l’appartement de la victime avec sa voisine  une mère de 58 ans et un bébé d’un an et demi s’est effondré. Les deux victimes ont été à leur tour rattrapées par les flammes.

 La fumée étouffante était partout et Les sapeurs pompiers ont du passer deux heures pour maitriser la situation et éviter que le feu se propage dans les environs notamment dans le reste de l’immeuble. Les corps sans vie ont été déposés à la morgue et une enquête a été ouverte par les services de la police. L’auteur présumé de cet acte crapuleux âgé  de 21 ans a été arrêté quelques heures après son forfait. Les investigations se poursuivent pour connaitre les circonstances exactes de ce drame qui a coûté la vie à une femme, un bébé et un jeune de 32 ans.*El Watan-11/10/2014/

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	L&rsquo;Universit&eacute;&nbsp; Mohammed Boudiaf recrute.  » src= »http://www.elwatan.com/images/2014/10/07/oran_2437658.jpg » /></p>
<p><strong></strong><strong></strong><strong></strong><strong><span style=**université des sciences et de la technologie d’Oran 

32 postes budgétaires sont à pourvoir à l’USTO, parmi lesquels, on compte 6 ordonnateurs, 4 techniciens en informatique, 3 intendants et 2 comptables.

Au grand bonheur des jeunes chômeurs diplômés, l’université des sciences et de la technologie d’Oran Mohamed Boudiaf (USTOMohammed Boudiaf) vient de lancer un avis de recrutement au titre de l’année 2014.
Pas moins de 32 postes budgétaires dans différentes spécialités ont été ouverts à cet effet. Dans ce cadre, 6 ordonnateurs, 4 techniciens en informatique, 3 intendants et 2 comptables principaux seront recrutés.

Les candidats pour les postes d’ordonnateurs doivent avoir une licence en science juridique ou commerciale, économie, gestion entre autres. Pour les autres postes, les candidats doivent être titulaire respectivement d’un diplôme d’étude supérieur ou technicien supérieur en informatique, un master ou son équivalent en science économique, finance ou gestion. Pour les deux postes de comptabilité, les postulants doivent être titulaires d’un diplôme d’étude supérieure en comptabilité et impôt, économie ou gestion financière des entreprises.

L’université USTO va aussi recruter 4 ingénieurs d’Etat en laboratoire, 1ingénieur en architecture, 1chirurgien dentiste, 1ingénieur d’Etat en statistique, 1traducteur interprète, 2 auxiliaires d’administration, 2 auxiliaires de laboratoire et 2 assistants de bibliothèque, entre autres. Le dernier délai de dépôt de dossiers a été fixé pour le 17 du mois en cours.

Les dossiers de candidatures doivent être déposés au niveau de la sous-direction du personnel et de la formation à l’université USTO. Par ailleurs, cette année, une cinquantaine de nouveaux enseignants (43 maitres assistants catégorie B et 5 doctorants) ainsi que 62 agents d’administration ont rejoint l’USTO pour atténuer le déficit en encadrement pédagogique et administratif constaté par le rectorat. A noter que pour cette rentrée universitaire, l’USTOMB va accueillir 3703 nouveaux étudiants.*Nayla Hammoud-El Watan-08/10/2014/

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**Les stars américaines font leur business en Algérie

Oliver Stone, Schwarzenegger, Carl Lewis et Mike Tyson: entre Oran et Alger

Oliver Stone - Schwarzenegger - Carl Lewis - Myke Tyson

L’Algérie est-elle devenue la destination de prédilection des stars américaines? Depuis quelque temps, nous assistons à un ballet incessant des vedettes américaines sur les terres de l’Algérie.

L’Algérie est généralement le passage obligé des stars du show biz français. Gérard Depardieu, Catherine Deneuve, Guy Bedos, Djamel Debbouze, Isabelle Adjani ou encore Dieudonné ou Diams ont souvent été les hôtes de l’Algérie. La proximité géographique et la langue commune, le français, ont beaucoup favorisé ce choix culturel et médiatique, mais depuis quelques années, l’Algérie accueille des stars américaines du cinéma et du sport. La barrière géographique et linguistique, ne sont plus un frein pour la venue des stars américaines dans la région. La star américaine la plus importante qui a débarqué en Algérie a été sans nul doute celle d’Arnold Schwarzenegger qui était en visite entre le 24 et le 26 juin 2013 à Oran. Le héros cybernétique de Terminator était venu en Algérie dans le cadre d’un projet environnemental et politique. Etant président d’honneur et fondateur de l’ONG «R20 Regions of Climate Action», Schwarzenegger était venu en Algérie pour signer un accord de partenariat pour lancer, avec la wilaya d’Oran, un programme pilote d’économie verte, qui fera notamment de la ville d’Oran le siège des bureaux du «R20 Méditerranée». Quelques mois auparavant et plus précisément en décembre 2011, Alger avait accueilli en grande pompe, le célèbre réalisateur américain de Platoon, de Wall Street et de JFK, Oliver Stone. C’était la première fois qu’un réalisateur hollywoodien faisait une escale à Alger. La venue d’Oliver Stone a été favorisée par la facilité à parler français, mais cette venue a surtout ouvert les yeux aux autorités algériennes et plus particulièrement au ministère de la Culture de confier des projets importants à des grands noms du cinéma américain. Ce qui sera fait pour un proche d’Oliver Stone, Charles Burnett à qui on a confié la réalisation du film sur l’Emir Abdelkader. L’action de l’Algérie envers des stars américaines a surpris l’ambassade des Etats-Unis, ce qui a conduit l’ambassadeur américain à Alger, Henry S. Ensher à inviter Oliver Stone, à la résidence américaine. Mais la venue des stars américaines en Algérie n’obéit pas seulement à des considérations culturelles. Et comme tout Américain qui se respecte, la venue des stars américaines en Algérie est avant tout financière: «Business is business.» La santé financière de l’Algérie a convaincu de nombreux managers de venir investir dans le marketing sportif et cinématographique en Algérie. C’est ainsi qu’on a assisté à la venue en Algérie de Carl Lewis, l’ancienne star mondiale du sprint et du saut en longueur neuf fois médaillé aux Jeux olympiques, qui était invité par Nike Algérie, dans le cadre de l’opération «We Run Algiers». Un cachet important aurait été versé à la star américaine pour sa prestation en Algérie. Même attente pour la star américaine de boxe, Myke Tyson, qui se trouve depuis avant-hier à Oran. Après une escale à Paris pour faire la promotion de son autobiographie intitulée La vérité et rien d’autre, l’ancien champion du monde de boxe poids lourds Mike Tyson est arrivé avant-hier à Oran, pour une virée de quatre jours, non pas pour parler de son livre mais pour faire du cinéma. Il va tourner deux séquences aujourd’hui et demain dans un film d’action locale, Algérie pour toujours, réalisé par le Français Jean-Marc Minéo. C’est un Mike Tyson ruiné qui a perdu plus de 500 millions de dollars durant sa carrière de boxeur, qui débarque en Algérie. Il se refait une santé médiatique en faisant du cinéma et du théâtre. Il a même participé avec succès à un one-man-show mis en scène par son ami Spike Lee où il raconte sa vie. Ce spectacle lui a même permis de retrouver un peu de crédibilité aux yeux des médias américains. On ignore cependant combien va coûter sa participation dans le film algérien, ce qui est sûr est le fait que cette «courte» prestation sera payée par d’importants sponsors à Oran. *L’Expression-Jeudi 05 Decembre 2013

La capitale de l’ouest du pays, Oran, est devenue la destination privilégiée des grandes stars du cinéma, du sport et de la mode. Après Geneviève de Fontenay, Arnold Schwarzenegger, c’est au tour de l’ancien champion du monde de boxe des poids lourds, Mike Tyson, de visiter El Bahia dans le cadre du film algérien Algérie tout en prenant part comme guest star, aux côtés de Smaïn, dans le film L’Algérie pour toujours. Mike Tyson, l’ex-champion du monde des poids lourds de la boxe, arrive donc aujourd’hui à Oran. Il a pris le départ, hier à partir de New York. Ce boxeur de notoriété mondiale, jouera dans un film, dont l’essentiel des séquences a été tourné dans la deuxième ville du pays, à Oran. Le film est produit par Zakaria Ramdane. L’Algérie pour toujours est sa première expérience dans le domaine de la réalisation. Mike Tyson sera donc dès l’après-midi d’aujourd’hui, à Oran où il y séjournera pendant une semaine. L’ex-champion de boxe de la catégorie poids lourd participera dans le tournage des dernières séquences de ce film d’action 100% algérien dans lequel plusieurs autres vedettes ont pris part, à savoir Smaïn et la chanteuse Lorie. Mike Tyson visite l’Algérie pour la première fois. Il sera accompagné de sa famille. Son programme très chargé ne l’empêchera tout de même pas de rencontrer les hommes des médias. Pour sa part, Ramdane Zakaria, le producteur, doit, lui aussi s’exprimer sur les difficultés rencontrées, lors du tournage de ce film. D’autant que, indiquent certaines sources, «le réalisateur n’a bénéficié d’aucun soutien ni apport, notamment de la part des institutions chargées de la promotion de la culture et de la production cinématographique». Le tournage du film d’action algérien, dont le coup d’envoi a été donné le 18 août dernier, a duré deux mois. Le producteur, dans sa rencontre avec les journalistes, a indiqué que «toute son équipe est fin prête à passer à l’action en vue de produire le 1er film d’action et de combat». Le film sera distribué par la grande compagnie internationale, en l’occurrence Kanibal Distribution. Le mixage du son et de la musique prendra une durée de six semaines. Une pléiade de meilleurs comédiens, comme Smaïn, prendront part à ce long métrage, dont le scénario est écrit par Jean-Marc Mineo. Plusieurs rôles principaux sont confiés aux comédiens algériens au même titre que ceux de notoriété internationale, comme le célèbre boxeur Mike Tyson qui a accepté de participer à ce film aux côtés de Laure Pester alias la chanteuse Lorie et Smaïn Fairouze. «J’ai été séduite par le scénario dès sa lecture», a affirmé l’actrice française Lorie qui intègre pour la première fois le monde cinématographique en participant dans le tournage Algérie pour toujours. Aussi, 15 autres comédiens thaïlandais professionnels ont pris part au tournage en compagnie de 18 autres, algériens, qui ont été formés. Ceci dit, le film, Algérie pour toujours, est interprété dans plusieurs de ses séquences, par des acteurs algériens. Le long métrage, 100% algérien repose essentiellement et dans sa totalité sur des séquences pleines de cascades et d’arts martiaux. Bien avant le tournage, un travail de fourmi a été fourni par les producteurs du film en formant d’abord les cascadeurs algériens par un personnel hautement qualifié venu expressément à cet effet de la Thaïlande. Pour le choix des acteurs, notamment dans le cadre du recrutement des jeunes comédiens algériens, la production a organisé un casting. Le film incarne l’esprit des films d’action, à l’instar de James Bond, ou encore Rambo, mais à la sauce purement algérienne. Il est dédié à la gloire des Algériens et des services de sécurité étant donné qu’il parle du patriotisme algérien. Le comédien Smaïn incarne le personnage assez différent de ce qu’il a interprété jusque-là. «D’ailleurs, c’est pour cette raison que j’ai accepté de jouer le rôle», a-t-il affirmé récemment. Il sera plus sévère et antipathique. C’est un personnage qui mène la ville d’Oran sous sa coupe, qui possède plusieurs discothèques. Le réalisateur Jean-Marc Mineo est très confiant à l’idée de réaliser un film d’action algérien estimant qu’«en Algérie, il y a une telle énergie que ça va très, très bien se passer». Son voeu est de «faire participer le maximum de jeunes comédiens algériens étant donné qu’il s’agit de leur film», a-t-il expliqué. Ce qui semble avoir motivé le plus ce réalisateur tant ambitieux à tourner le film Algérie pour toujours est la réussite de sa dernière réalisation, à savoir son long métrage qui est sorti dans le monde au mois de juin dernier intitulé Bangkok Renaissance. Le choix du lieu du tournage n’est aucunement un fait du hasard, le réalisateur a opté pour l’Algérie et très précisément à Oran pour plusieurs raisons résumées par de petites déclarations. «Je trouve qu’il y a un mélange des cultures très intéressant et une architecture tout aussi magnifique», a soutenu le réalisateur, ajoutant que «Oran me convient tout à fait, j’ai envie de faire connaître l’Algérie à travers ce film d’action» a affirmé le réalisateur. Celui-ci, ainsi que le producteur du film misent gros en faisant sortir un film qui n’aura rien à envier à ceux réalisés dans les plus grands studios du monde. «Algérie pour toujours révolutionnera-t-il le cinéma algérien?» se demandent, d’ores et déjà, les férus du 7e art. Le film dure 130 minutes et il a permis à un certain nombre d’athlètes des arts martiaux de valoriser leurs aptitudes en participant dans le film tourné en plusieurs lieux comme Canastel, l’esplanade de Santa Cruz, l’hôtel le Méridien et dans la commune d’El Kerma.*L’Expression-Mardi 03 Decembre 2013

*Portrait- Michael Gerard Tyson dit Mike Tyson (né le 30 juin 1966 à New York, dans le quartier de Brooklyn) est un ancien boxeur américain

Durant sa carrière, Tyson a été champion poids lourds incontesté et reste le plus jeune boxeur à avoir remporté un titre mondial, à 20 ans, 4 mois et 23 jours, contre Trevor Berbick. Tyson a marqué l’histoire de la boxe par son parcours hors du commun et marqué les esprits par son comportement, sur et en dehors des rings.

Surnommé Kid Dynamite ou Iron Mike, Tyson remporte ses 19 premiers combats professionnels avant la limite, dont 12 dans la première reprise. Après avoir remporté le titre WBC en 1986, le titre WBA en mars 1987. En août de la même année, il remporte le titre IBF et devient champion du monde incontesté des poids lourds. Ceintures qu’il conserve durant trois ans, avant de perdre son premier combat, ainsi que les titres, en 1990, contre James Buster Douglas, pourtant donné sur le papier largement perdant.

En 1992, Tyson est condamné à une peine de six années de prison après avoir été jugé coupable de viol sur Desiree Washington. Bénéficiant d’une libération conditionnelle pour bonne conduite, Tyson sort de prison en 1995. Désormais converti à l’Islam, avec Malik Abdul Aziz comme nom musulman, Tyson reprend la boxe et remporte les titres de la WBA et de la WBC avant de perdre contre Evander Holyfield en 1996 par arrêt de l’arbitre à la 11e reprise. Le match revanche en 1997 est arrêté après que Tyson soit disqualifié pour avoir mordu l’oreille d’Holyfield.

En 2002, à l’âge de 35 ans, il combat à nouveau pour le titre, mais perd par knockout face à Lennox Lewis. En août 2002, il se déclare en faillite, après avoir gagné près de 300 millions de dollars sur les rings au cours de sa carrière. Il se retire de la compétition en 2005, à 39 ans.*source: wikipedia

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*5 éme Salon international du Tourisme et des Voyages

du 3 au 5 avril 2014 au Centre des Conventions d’Oran

Oran s’apprête à abriter la cinquième édition du Salon International du Tourisme, des Voyages et des Transports.

En l’espace d’une dizaine de jours, la ville d’Oran va abriter, du 3 au 5 avril prochain, un autre Salon International du Tourisme, des Voyages et des Transports «SIAHA 2014», une rencontre des professionnels pour booster ce secteur et promouvoir la destination «Algérie». La nouvelle édition de ce salon international aura pour cadre, durant les trois jours, le Centre des Conventions d’Oran (CCO).

Cette cinquième édition est organisée traditionnellement par l’Agence Oranaise de Communication «ASTRA» sous le haut parrainage du ministère du Tourisme et de l’Artisanat en partenariat avec l’Office National du Tourisme (ONT) et la compagnie aérienne «Air Algérie». Le thème retenu cette fois-ci porte sur : «Algérie, priorité au Tourisme Réceptif, Découverte et redécouverte». Il réunira plus d’une centaine d’exposants, des professionnels  nationaux et internationaux qui activent dans les différents secteurs touristiques et leurs accompagnements qui sont venus des pays asiatiques, européens et du Maghreb.

Au programme, en plus des visites guidées des stands pour la promotion des produits touristiques qui sont proposés, il est prévu également des rencontres et des prises de contact entre les professionnels pour d’éventuelles opportunités d’affaires ou de partenariats. L’objectif principal, selon les organisateurs de «3Astra Communication», est de créer un rendez-vous traditionnel annuel au profit des professionnels du secteur, sensibiliser le grand public sur les destinations et les potentialités touristiques à l’échelle nationale et surtout tracer les perspectives de développement du Tourisme à travers le pays  en faisant appel aux investisseurs potentiels, sachant que la côte algérienne dispose, par exemple, à travers les quatorze wilayas du littoral, de plusieurs Zones d’Extension Touristique (ZET ) à l’état vierge. *El Watan-01.04.2014.

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**Semi-marathon d’Oran – samedi 28 septembre 2013

Plus de 1000 athlètes attendus

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Plus de 1000 athlètes algériens et étrangers sont attendus au premier semi-marathon international de la ville d’Oran, prévu le samedi 28 septembre 2013, ont annoncé lundi dernier les organisateurs.

Les athlètes de plusieurs wilayas du pays dont Alger, Blida, Biskra, Béjaïa, Bouira, Constantine, Saïda, Tizi Ouzou, Sidi Bel Abbès, Mascara, Chlef, Mostaganem et Oran ainsi qu’une dizaine étrangers résidants en Algérie ont confirmé leur participation à cet évènement sportif, organisé par Sport Events International et le soutien de la DJS d’Oran, a annoncé son manager, Abdelmadjid Rezkane, lors d’une conférence de presse mardi dernier. Cet évènement est placé sous le patronage du wali d’Oran et se déroulera en plein centre de la capitale de l’Ouest, El Bahia.
Trois épreuves au programme de cette première manifestation. Il s’agit du 5, du 10 et du 21 km où les athlètes auront à effectuer deux boucles. Ces courses sont ouvertes à quatre catégories d’âge des deux sexes.

Le promoteur, en collaboration avec les autorités locales, a prévu l’emplacement du départ et de l’arrivée au niveau de la grande place près du théâtre de verdure face au port.
L’ensemble des courses emprunteront la belle avenue Larbi Ben M’hidi (rue d’Arzew) et ensuite le front de mer situé en face du port d’Oran pour une arrivée près du parc du théâtre. Le choix du parcours est judicieux pour les participants et un moyen pour eux de découvrir cette deuxième ville du pays. L’objectif de l’organisateur est de placer cette manifestation sous un triple aspect sportif, culturel et touristique. La Ligue oranaise d’athlétisme, chargée de la partie technique, a déjà entamé les inscriptions lesquelles seront clôturées, exceptionnellement, une heure avant le départ des courses pour les athlètes venus de l’intérieur du pays. Pour les préparatifs, selon l’organisateur, il souligne que de nombreux sponsors et partenaires ont donné leur accord pour participer financièrement à ces joutes «car c’est un projet porteur pour la ville d’Oran», dira-t-il le manager de Sport Events International. *El Watan-23.09.2013 

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*Quelques minutes de précipitations ont provoqué des inondations

A qui la faute ?

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Le nettoyage des avaloirs et des réseaux se fait de manière bureaucratique avec des dates bien fixes et arrêtées à quelques jours avant le début «officiel» de la saison hivernale.

Les gestionnaires de la ville doivent sans doute commencer à s’adapter  aux effets du changement climatique avec des pluies diluviennes qui s’abattent sans prévenir à n’importe quelle saison. C’est ce qui ressort des dernières intempéries. Quelques minutes de précipitations ont suffi à rendre la ville d’Oran complètement impraticable y compris pour les piétons. Ce n’est pas normal. On apprend que le nettoyage des avaloirs et des réseaux se fait habituellement de manière bureaucratique avec des dates bien fixes et arrêtées à quelques jours avant le début «officiel» de la saison hivernale, exactement de la même manière qu’on le ferait pour la préparation de la saison estivale. Tout récemment, des directives de la wilaya imposent aux collectivités locales et aux autres services concernés de commencer un peu plus tôt le curage des points sensibles. Apparemment, cette mesure n’est pas suffisante.

«Sur insistance du wali, nous avons entamé une campagne de nettoyage dès le premier septembre et cette opération se poursuit encore aujourd’hui», nous apprend-on à la SEOR (la nouvelle société de l’eau et de l’assainissement d’Oran) en exhibant le chiffre de 360 avaloirs rendus fonctionnels. Ici, au moins, on reconnaît que la «responsabilité est partagée», c’est-à-dire entre la SEOR pour les parties communes (assainissement et eaux pluviales), l’APC et les secteurs urbains mais aussi le département des travaux publics. L’APC reconnaît un seul coupable : les chantiers. «A chaque fois qu’on nettoie, ce ne sont plus des ordures et du plastic qu’on retrouve mais essentiellement de la boue», explique un élu pour qui Oran est tout simplement devenue un vaste chantier à ciel ouvert. Les écoulements des eaux pluviales charrient aujourd’hui beaucoup plus de matériaux de construction que de déchets ordinaires qui continuent quand même à être la cause principale d’obstruction des bouches de collecte d’eau des réseaux d’évacuation.

Au moins, un exemple donne du crédit à cette thèse. Le jour des intempéries, le trafic du tramway a été perturbé non pas à cause de l’accumulation des eaux mais parce que le creux des rails a été rempli par du gravât de chantier. Des agents recrutés par la Setram pour réguler la circulation automobile ont été mobilisés dans certains endroits pour nettoyer les rails avec les moyens de bord et permettre au tramway de passer. Erigés récemment, des quartiers entiers sont habités mais ne sont toujours pas viabilisés, ce qui contribue à la stagnation des eaux. Quand cela est fait, les réseaux ne fonctionnent pas toujours de manière optimale. Dans les réseaux d’évacuation, on trouve de tout et même, pour des cas extrêmes signalés par des employés,  des objets insolites comme des sièges de toilettes qui devaient normalement atterrir dans les décharges.

«En plus de la boue, des déchets hétéroclites bloquent les flux et entravent le fonctionnement optimal des stations de refoulement», indique un employé de la SEOR qui gère ce type d’installations. Les stations de refoulement ont été conçues pour éviter la stagnation des eaux, un phénomène qui, auparavant, affectait des zones entières de la partie sud de la ville. La densification du tissu urbain a aussi une incidence sur les inondations en concentrant les flux pluviaux, ce qui explique le fait que certains boulevards jusque-là épargnés commencent aujourd’hui à subir les effets à l’instar du boulevard pourtant en pente qui longe le Sheraton vers le pont Zabana.* El Watan-14.09.2013 

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Conférence régionale d’Interpol à Oran

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Oran abrite à partir du 10 septembre 2013, une rencontre internationale d’Interpol. Le choix du lieu qui abritera une telle rencontre n’est pas fortuit. L’expérience de l’Algérie dans la lutte contre la criminalité et le terrorisme est reconnue de par le monde. La conférence régionale d’Interpol, qui se tient à Oran, vise la mise en place d’un plan régional en Afrique et la définition de nouvelles actions policières dans la région. Cinquante-trois pays d’Afrique participent aux travaux de cette rencontre régionale africaine, qui se déroule du 10 au 12 septembre 2013. En sus de ces pays, des observateurs ainsi que des organisations internationales et régionales y participent.INTERPOL est l’organisation internationale de police la plus importante au monde, avec 190 pays membres. Son rôle est de permettre aux polices du monde entier de travailler ensemble pour rendre le monde plus sûr. Son infrastructure de pointe, qui apporte un appui technique et opérationnel, aide à relever les défis – de plus en plus nombreux – de la lutte contre la criminalité au 21ème siècle*médias-10.09.2013

*«L’Algérie aide la Tunisie et la Libye dans la lutte antiterroriste»

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Lors d’une conférence de presse animée en marge des travaux de la conférence d’Interpol pour la région Afrique, le directeur général de la Sûreté nationale, Abdelghani Hamel, a déclaré qu’il existe «une bonne coopération et une assistance sécuritaire entre les services de sécurité algériens et leurs homologues tunisiens et libyens.
 Nous avons formé des policiers tunisiens et libyens et nous continuons à le faire. Nous échangeons nos informations en matière de terrorisme. Il y a une bonne coopération opérationnelle et en matière de renseignement avec nos voisins». Il a ajouté que la police algérienne a «une bonne expérience et une expertise qu’elle peut exporter à ses voisins confrontés aux fléaux auxquels l’Algérie a déjà fait face, notamment le terrorisme».Interrogée sur la coopération avec Interpol, Mme Ballestrazzi a répondu : «L’Algérie est très présente, dans le cadre d’Interpol, pour apporter son aide et son soutien nécessaires aux pays qui en ont besoin. C’est une coopération fructueuse qui mérite d’être approfondie davantage, notamment en matière de lutte contre le terrorisme.» Et d’ajouter : «La police algérienne a développé, en matière de coopération, une démarche s’inscrivant dans la stratégie d’Interpol, visant notamment à effectuer des prospectives et à assister les pays membres en matière de formation et de mise à niveau des personnels.» Tout en évitant d’interférer dans les affaires internes aux pays membres d’Interpol, la présidente a indiqué que son organisation policière «doit être présente dans tous les pays où le besoin se fait sentir.

 

La coopération policière se fait au niveau de l’échange d’informations pour lutter contre le terrorisme et le crime organisé. L’objectif est d’être à la hauteur des défis à relever, comme c’est le cas actuellement en Afrique de l’Ouest et en Libye». Abondant dans le même sens, le secrétaire général d’Interpol, Ronald K. Noble, a mis l’accent sur le degré de maîtrise de l’Algérie des outils de travail et des moyens de communication de l’organisation transnationale, puisqu’elle occupe, a-t-il déclaré, «le cinquième rang en matière d’usage de la base de données d’Interpol». Selon lui, notre police a un «fort potentiel» en matière de lutte contre le terrorisme et le trafic de drogue. Et d’indiquer que la police algérienne «œuvre à faire connaître ces nouvelles techniques et le renforcement de leur usage dans les pays africains, notamment en matière de lutte contre la drogue». Dans ce sens, Mme Ballestrazzi a précisé que les voies du trafic de drogue sont planétaires et, derrière ce fléau, existent des réseaux organisés qui brassent énormément d’argent.

De ce fait, a-t-elle ajouté, «la présence des forces de sécurité chargées de cette mission au niveau des frontières des pays est nécessaire, de même que l’organisation de ces forces dans un cadre de coopération régionale. Interpol, qui offre des outils de communication utiles et sécurisés pour lutter contre les crimes, dont le trafic de stupéfiants, est en quête d’une coopération avec des initiatives régionales pour hisser le niveau de ce combat». Interrogé sur le trafic de drogue, Ronald K. Noble a indiqué : «Ce problème est devenu transnational (…). Une lutte ardue est lancée contre les réseaux de trafic de drogue, mais celle-ci ne peut être efficace qu’avec une coopération plus étroite entre les polices de tous les pays.» Les deux responsables d’Interpol ont conclu en exhortant les Etats membres à l’utilisation du système de communication policier sécurisé, le I-24/7, au niveau des aéroports et des postes-frontières, pour lutter contre plusieurs fléaux, dont les faux papiers et le trafic de drogue.

Des plans d’action à uniformiser en Afrique  :

Une quarantaine de chefs de la police africains et une dizaine de représentants d’organisations régionales (comme l’Union européenne) et mondiales (comme l’ONU) ont pris part, hier à Oran, aux travaux de la 22e conférence régionale Afrique d’Interpol consacrés essentiellement à trois thèmes : le terrorisme, la criminalité organisée et la piraterie marine, trois fléaux auxquels fait face le continent africain. 

Lors de son allocution, la présidente d’Interpol, Mme Mireille Ballestrazzi, a déclaré : «En s’inscrivant dans le sillage des priorités stratégiques et des plans d’action d’Interpol, la police algérienne a placé ses activités de coopération internationale comme moyen incontournable de lutte contre la criminalité transnationale. Ces activités se traduisent par des échanges d’informations sans cesse croissants opérés au quotidien ainsi que par le partage d’expérience, d’expertise et de bonnes pratiques.»

Elle a jugé utile de rappeler «les actions d’assistance technique et de formations initiées par la police algérienne au profit d’un grand nombre de polices des pays africains, notamment dans le domaine de la lutte contre la criminalité organisée, la police technique et scientifique, les explosifs et la protection des hautes personnalité».

La présidente d’Interpol a estimé que le terrorisme et ses connexions avec le crime transnational organisé en Afrique compromettent sérieusement la sécurité et la stabilité ainsi que les efforts de développement dans le continent africain. 
S. T.
  Salima Tlemçani-El Watan-11.09.2013

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**Clôture de la Conférence régionale d’Interpol à Oran

La lutte contre le trafic d’armes, une priorité

C’est jeudi 12.09.2013, en fin de matinée que les travaux de la 22e conférence régionale Afrique d’Interpol ont pris fin avec l’adoption d’une série de recommandations internes, mais aussi d’une déclaration commune remise à la presse.

Réunis depuis mardi dernier à Oran, les représentants des polices d’une quarantaine de pays africains et une dizaine d’organisations ont mis en place un plan d’action, pour lutter contre la criminalité et le terrorisme, propre aux polices africaines, basé surtout sur le recours «intensif» au réseau de données sur les activités criminelles mis en place par Interpol. Ce plan consiste à «aider les chefs de la police de la région à détecter les nouvelles formes de criminalité, à identifier leurs auteurs et les combattre efficacement».
Les participants à cette conférence ont, par ailleurs, appelé au renforcement de la sécurité aux frontières afin de «soutenir la lutte antiterroriste en Afrique grâce aux outils et services opérationnels d’Interpol» ; ils ont «encouragé les bureaux centraux nationaux (BCN) d’Interpol à enregistrer, dans le système de gestion des données sur les armes illicites et leur traçage, des informations sur des armes à feu connues ayant été perdues, volées ou faisant l’objet de trafic ou de contrebande». Il est également précisé que les participants à la conférence ont recommandé l’intensification de la lutte contre le trafic de stupéfiants dans la région en «incitant les BCN à communiquer les informations qu’ils détiennent sur les trafiquants de drogue recherchés ou présumés afin de faciliter la détection et le démantèlement des réseaux criminels».

Intervenant à l’issue de ces travaux, le directeur général de la Sûreté nationale, Abdelghani Hamel, a lui aussi exhorté ses homologues africains à conjuguer leurs efforts en matière de lutte contre la criminalité et le crime organisé, tant sur le plan technique qu’opérationnel, pour mettre fin à ces fléaux. «De notre rencontre, il est apparu que nous sommes confrontés aux mêmes menaces et aux mêmes formes de criminalité. Nous sommes appelés, par conséquent, à conjuguer davantage nos efforts, à accroître nos échanges et intensifier notre coopération policière sur les plans technique et opérationnel (…). La stratégie d’Interpol pour l’Afrique 2014-2016 et son plan d’action peuvent constituer le référent approprié à même de répondre dans une large mesure aux préoccupations respectives de ses membres», a noté le patron de la police algérienne.

A leur sortie, de nombreux délégués ont salué «la réussite» des travaux de cette conférence, qui s’est tenue à un moment où de nombreux pays africains sont confrontés à la criminalité organisée et au terrorisme. Le prochain rendez-vous – la 23e conférence – se tiendra au Congo, un pays représenté à Oran par son directeur de la police judiciaire, le colonel Jean Kouni Okogna, qui a, en marge des travaux, exprimé son souhait de «voir se concrétiser la création d’une organisation africaine de la police criminelle (Afripol) à l’instar d’Europol (Europe)».

Mme Ballestrazzi a indiqué à la presse, en marge des travaux de la 22e conférence régionale africaine d’Interpol, que l’Algérie est «mieux dotée en moyens de lutte contre ce phénomène que d’autres pays dans la région», ajoutant qu’«Interpol se fixe comme priorité d’assister les pays africains les moins pourvus en moyens techniques». Mais entre les vœux et la réalité, il y a un monde. L’obstacle qui retarderait, pour ne pas dire empêcherait la réalisation d’un tel projet (Afripol) est cette pauvreté qui touche une grande partie des pays africains et qui reste la source de tous les fléaux.
Le directeur de la police judiciaire et chef du BCN d’Alger, Abdelkader Bouhadba, a bien expliqué cette situation : «Vous pouvez avoir toute la technologie possible, le passeport biométrique, le réseau de données d’Interpol, etc., mais que pouvez-vous faire avec un service de police africain qui ne dispose même pas d’équipement informatique faute de moyens ?»

Une radio et des pages officielles sur facebook et Twitter pour la police :

Une station de radio de la Sûreté nationale a été lancée. Elle sera prise en charge par de jeunes cadres de cette institution spécialisés en communication, pour traiter des thèmes de la prévention. Elle émettra à partir d’Alger dans une première phase avant la création de stations régionales à même d’élargir la diffusion des messages de sensibilisation auprès d’un maximum d’auditeurs. L’initiative suit celle du lancement d’une page officielle de la police sur facebook et une autre, bientôt, sur Twitter.

253 personnes arrêtées pour des affaires de contrefaçon :

Durant le premier semestre de l’année en cours, les services de police ont arrêté 253 personnes impliquées dans 251 affaires liées aux atteintes à la propriété intellectuelle. Les opérations de lutte contre la contrefaçon ont permis aussi la saisie de 292 786 CD contrefaits, dont la mise sur le marché a généré une perte de 206 millions de dinars. En 2011, les services de police ont traité 92 affaires qui se sont soldées par l’arrestation de 96 personnes et la saisie de plus de 37 000 CD contrefaits ayant occasionné un préjudice de 9 millions de dinars. En 2012, 62 affaires de ce genre ont été traitées, 90 personnes arrêtées et plus de 32 500 CD contrefaits récupérés.* Salima Tlemçani-El Watan-14.09.2013

**La criminalité en Afrique menace l’existence des Etats

Au deuxième jour des travaux de la 22e conférence régionale Afrique d’Interpol, il était évident que les interventions de nombreux pays africains tournaient autour de la difficulté des Etats à affronter la grande criminalité. Chacun des chefs de police des Etats africains présente la stratégie locale menée en matière de lutte contre les fléaux divers qui, de l’avis de nombreux intervenants, «menaceraient l’existence même de ces Etats» en tant qu’entité géopolique cohérente.

Au deuxième jour des travaux de la 32e conférence régionale Afrique d’Interpol, qui se tient à Oran, les restrictions imposées aux journalistes n’ont pas baissé, contraignant les professionnels des médias à faire le guet, durant toute la journée, devant la salle pour arracher des déclarations aux 170 hauts responsables des services de police de 44 pays africains ainsi qu’aux représentants d’une dizaine d’organisations internationales qui prennent part à cette rencontre de haut niveau. Même la très attendue conférence de presse des dirigeants d’Interpol et du directeur général de la Sûreté nationale s’est transformée en un point de presse, où les questions ont été limitées à moins de 35 minutes, suscitant la frustration des journalistes. Pour les responsables de la communication de la Sûreté nationale, l’organisation de cette rencontre relève du secrétariat général d’Interpol, une organisation qui fait de la communication son credo.
En tout état de cause, il est important de noter que cette conférence intervient dans un moment difficile, où de nombreux pays africains sont durement confrontés à la grande criminalité, au terrorisme et à la piraterie marine, des maux dont les chefs de police devront débattre durant trois jours. Chacun d’eux aura à faire état de la stratégie menée par son pays afin de venir à bout de ces menaces qui compromettent l’existence même de leurs Etats.

Mais étant donné les faibles capacités de riposte de beaucoup d’entre eux, ils sont tous convaincus de la nécessité d’une stratégie régionale commune, d’une coopération basée sur l’échange d’informations entre les services de police en temps réel afin de lutter efficacement contre toutes les formes de criminalité, notamment le trafic d’êtres humains, de drogue ou d’armes ainsi que la piraterie maritime et le terrorisme. Les travaux de cette conférence leur permettront de s’entendre sur une stratégie commune, une sorte de plan d’action africain, appuyée et assistée par Interpol, dont la présidente, Mme Mireille Ballestrazzi, a clairement déclaré, lors de son allocution d’ouverture, que «pour anéantir les groupes terroristes, il faut cibler leur capacité à fonctionner et à recruter (…). En cela, le démantèlement de filières se jouant des frontières constitue un défi supplémentaire». Pour elle, «les capacités des criminels à détourner l’innovation technologique à leur profit appelle à renouveler nos modes d’action. Parce que le crime organisé évolue de façon considérable, les coûts qu’il génère pèsent de manière croissante sur les économies nationales. C’est aux dépens de la sécurité, de la santé et de l’avenir des citoyens que la criminalité se développe». La présidente d’Interpol a cité le trafic d’êtres humains, de biens contrefaits et illicites ou encore de faux médicaments, ainsi que les crimes contre l’environnement qui, selon elle, sont des préoccupations majeures et croissantes pour les polices africaines, mais aussi pour l’organisation, «dont les initiatives et les projets dans ce domaine ne cessent de se développer», a-t-elle souligné, en précisant : «Nous sommes réunis autour des enjeux propres à vos polices (…), mais aussi pour continuer à travailler ensemble à la cause que nous nous sommes engagés à servir. Celle d’un monde sûr.»

Interpol salue la contribution de l’Algérie

Mme Ballestrazzi a salué «la contribution de l’Algérie à la sécurité de nos régions» et son «engagement résolu» dans la lutte contre le terrorisme et la criminalité organisée sous toutes ses formes. «La criminalité constitue une menace à l’échelle internationale, qui pèse sur l’économie nationale et son développement au détriment de la santé et de la sécurité des citoyens», a-t-elle conclu, en exhortant les chefs de la police à utiliser le réseau de données sur la criminalité mis en place par Interpol au profit de l’ensemble des pays membres et qui permet de partager les informations sur les criminels en temps réel. Pour sa part, le directeur général de la Sûreté nationale, Abdelghani Hamel, a fait état des actions d’assistance technique et de formation initiées par la police algérienne au profit d’un grand nombre de polices des pays africains, notamment dans «les domaines concernant la lutte contre le crime organisé, la police technique et scientifique, les explosifs et la protection des hautes personnalités». Selon lui, le continent africain est confronté aux menaces, particulièrement par «le terrorisme et sa connexion avec le crime transnational organisé, tels le trafic de drogue, de psychotropes et d’armes, la corruption, la contrebande, le trafic de véhicules volés, la cybercriminalité et le blanchiment d’argent». Le DGSN a exhorté ses collègues africains et «de manière pesante» à la conjugaison des efforts à travers «une perception commune de ces défis, une définition des principes et des objectifs partagés et la mise à niveau des capacités de lutte», afin, a-t-il dit, «de réduire les vulnérabilités, d’endiguer les risques, de se préparer aux menaces et d’apporter les réponses adéquates».

Face à ces défis, a noté M. Hamel, «la police algérienne a tiré les enseignements de ses expériences et placé la formation policière comme axe prioritaire dans sa stratégie de développement et de modernisation de ses services en les situant au cœur du processus de revalorisation de sa ressource humaine». Selon le DGSN, «la société assiste à l’apparition de nouvelles formes de crimes qui nécessitent l’actualisation des connaissances et des informations pour les combattre (…) cela demande le renforcement de la coopération régionale et internationale à travers l’échange des informations et des expériences». En conclusion, il a exprimé la disponibilité de l’Algérie à «accroître le niveau de coopération territoriale et régionale et à exporter son expérience pilote en matière de lutte contre le terrorisme au profit des pays, dans le cadre des mécanismes d’Interpol». Il a également plaidé pour «le développement des mécanismes d’aide aux pays africains en matière de lutte contre les différentes formes de criminalité par l’exportation des connaissances et des experts dans le domaine de la formation et de l’assistance technique».*Salima Tlemçani-El Watan-12.09.2013

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Il était une référence de la sociologie algérienne

Djamel Guerid s’en est allé à l’âge de 70 ans

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Djamel Guerid, l’un des plus grands repères de la sociologie en Algérie, a tiré sa révérence, jeudi dernier, à l’âge de 70 ans, à Oran. Il a été enterré, vendredi 06 septembre 2013, au cimetière de Aïn El Beïda, où une foule nombreuse l’a accompagné à sa dernière demeure.

Plus qu’une référence, le professeur Guerid était un de ces rares sociologues qui se targuait de connaître la société algérienne à partir de la pratique du terrain, ne se contentant pas seulement de la «pratique livresque».  Sa mort est pour nous une déchirure.
«C’est une grande perte et pour l’Algérie et pour la sociologie algérienne», ont dit beaucoup de ses amis, rencontrés à la maison mortuaire, samedi dernier au soir. Avec pour devise, «sans enquête, pas le droit à la parole», c’est ce qui distinguait le travail de feu Guerid, car il tirait ses analyses à partir du terrain.

Se refusant de prendre pour modèle le monde occidental, et conscient, par ailleurs, que les analyses de quelques-uns de ses confrères étaient parfois (pour ne pas dire souvent) entachés de préjugés, il prenait un malin plaisir, aux dires de ses étudiants, à démonter «les schémas prêt-à-porter», pour mettre en exergue la réalité des choses. «Il s’est toujours évertué à décortiquer la société algérienne telle qu’elle est, et non telle qu’on voudrait qu’elle soit» nous dira un de ses amis, avant d’ajouter : «Il a toujours voulu savoir ce qui se passe par le bas, et non par le haut, d’où l’importance chez lui de la pratique du terrain ! » Conséquent avec lui-même, le professeur Guerid était connu pour être un homme intègre, érudit, strict sur les principes, et ne se laissant corrompre par quelque façon que ce soit. «Il était tellement irréprochable, qu’il gênait», nous confierons ses amis intimes. Son amour pour son pays était tel, que pendant la décennie noire, bien que menacé, il a fait cette déclaration : «Nous avons choisi de rester, ici, en Algérie !».

Disciple du célèbre sociologue français, Pierre Bourdieu, feu Guerrid a été titulaire d’un doctorat d’Etat ès lettres et sciences humaines (université Paris VII). Pendant plus de 40 années, il a été au service de l’université algérienne, d’abord à Alger, ensuite à Oran. Professeur de sociologie et d’anthropologie à l’université d’Oran, sa force était de pouvoir écrire et enseigner, à la fois en français et en arabe. Il a mené et dirigé de nombreux projets de recherche dans les domaines de l’anthropologie de la vie quotidienne et des institutions de socialisation (école, entreprise, hôpital…). En 2005, il s’était orienté vers l’anthropologie du savoir, et ainsi, sous le thème de «Savoir et société», c’est tout un magister qu’il a ouvert à la faculté des sciences sociales d’Oran.

En outre, il a aussi fondé un projet de recherche au Centre national de recherche en économie appliquée pour le développement (Cread-Alger). Son ouvrage-référence est assurément, L’Exception algérienne, la modernisation à l’épreuve de la société (Ed. Casbah 2007, Alger), livre où il décortique pleinement la société algérienne, avec cette dualité qui l’a de tout temps caractérisé, que ce soit avant ou après l’indépendance. Précédemment, en 1999, il publie Algérie, l’une et l’autre société,  dans l’ouvrage collectif, L’Algérie, des principes de novembre à l’ajustement structurel,  sous la direction de Djeflat A. (Dakar, Codesria). Quant à sa dernière manifestation, elle remonte au mois de mai 2012, où il a organisé un colloque international, avec pour thématique «Repenser la société algérienne». Pour conclure, on peut dire que tout le travail de feu professeur Guerrid, pendant ces 40 années, reposait sur un seul projet : connaître l’ Algérien.*El Watan-07.09.2013

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Abdelmalek Boudiaf, ex-wali d’Oran, promu ministre de la Santé

Un bilan mitigé et des avis partagés

Le désormais ex-wali d’Oran promu ministre de la Santé. L’information en a surpris plus d’un, mais les avis restent partagés entre soulagement et déception.

Soulagement pour ceux qui ont subi les pressions et le rythme qu’il leur imposait pour montrer qu’il travaille ; déception pour ceux qui voyaient en lui un gestionnaire capable, tel qu’il n’a cessé de le marteler, de faire d’Oran une métropole digne de ce nom. Mais avant tout, on a tendance à oublier que l’actuel ministre de la Santé n’est au final qu’un exécutant. Sur le plan de la communication, il a effectivement réussi à s’entourer d’une équipe de journalistes qui ont accompagné sa démarche, mais n’a jamais, il faut le reconnaître, fermé la porte à ceux qui ont critiqué la vision qu’il prônait ou les moyens d’y arriver. «Comment faire le bilan d’un wali qui n’est là que pour garder la maison ?», s’érige Firas Ferhat, membre fondateur de l’ANR, actuellement parmi les animateurs du Comité d’initiative et de vigilance citoyenne (Civic).

Pour lui, Abdelmalek Boudiaf, comme tous les autres walis, a empiété largement sur les prérogatives des élus à qui revient normalement la charge de gérer la vile : urbanisme, salubrité publique, gestion des parcs et des marchés, etc. «Ce n’est pas le wali qui doit être mis en cause, mais toute la politique des collectivités locales. Son idée est que l’Etat n’a pas respecté la division des tâches, laissant les walis devenir des espèces de gouverneurs sans électeurs.» «Le wali fait partie d’un système qui ne veut pas partager les compétences», tranche-t-il en conclusion. Une manière de dire que la vision prônée pour Oran n’émane pas d’une dynamique intrinsèque mais d’une décision politique, et que le wali n’est là que pour l’exécuter. Il a bien ou mal rempli cette mission, le problème n’est pas là. L’usine Renault, le tramway, le métro, etc., sont des projets décidés au niveau central et des moyens colossaux ont été débloqués.

Par certains côtés, ce programme dit de «métropolisation» d’Oran semble pencher vers le souci du paraître plutôt que du bien-être des administrés qui ont besoin de solutions urgentes à leurs soucis quotidiens : logement, transport, éclairage public, sécurité, etc. En parallèle, il y a eu beaucoup d’effets d’annonce pour des projets qui n’ont finalement pas (ou pas encore) été réalisés. C’est ce que retient un journaliste amateur intervenant sur le web, qui a entrepris de filmer les sites concernés : la route de Kristel, le port de pêche et de plaisance, etc. «Pour moi le passage de Abdelmalek Boudiaf est plus que positif», indique par contre Omar, un promoteur immobilier initiateur d’un projet entièrement privé pour signifier qu’il n’a aucun intérêt avec l’administration (accès aux marchés publics).

«Pour moi, il a valorisé la PME algérienne et a poussé les notables de la ville à s’impliquer dans le développement tout en les mettant face à leurs responsabilités en termes de respect des réglementations, des délais, etc.», ajoute-t-il pour ensuite mettre en avant l’idée que c’est le premier a avoir élaboré une stratégie de développement et osé prendre des initiatives, quitte à se mettre à dos des notables réputés par le passé avoir de l’influence sur la place ou des citoyens mécontents, comme lors de démolitions de constructions illicites.
Briefings hebdomadaires, suivi de chantiers presque quotidien, il a imprimé un rythme infernal à ses subordonnés ou directeurs exécutifs et même aux élus locaux. «Il a un sale caractère, mais c’est un bosseur et un meneur d’hommes», dit de lui Henni Merouane, avocat de profession, qui a été au milieu des années 1990 l’un des rares DEC (délégué exécutif communal) à avoir démissionné en signe de protestation aux injonctions de la wilaya de l’époque. Au final, il n’aura laissé personne indifférent, même si les avis exprimés sont souvent motivés par les considérations politiques du moment. El Watan-19.09.2013

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 Mise en service du tramway d’Oran, à partir du 1er mai 2013

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Le ministre des Transports, M. Amar Tou, a donné hier le coup d’envoi officiel de la mise en service commerciale de la première ligne du tramway d’Oran.

En effet, après près de 4 ans de travaux et une mise en service non commerciale qui a duré deux mois, le départ a été donné hier vers 9h 30 au niveau du centre-ville où la rame du tramway a effectué le trajet vers Sidi Maârouf, pour marquer cette journée du 1er Mai coïncidant avec la journée internationale des travailleurs.

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Par ailleurs, plusieurs personnalités ont assisté à la mise en service, dont les autorités locales de la wilaya, les représentants des entreprises étrangères qui ont contribué a la réalisation du tramway d’Oran, des directeurs centraux du ministère des Transports, les consuls d’Espagne, de France et du Maroc et des doyens des facultés de l’Université d’Oran.

Le tracé entre le centre-ville et la station de Sidi Maârouf a duré 45 minutes à bord d’une rame d’une longueur de 36 m et une vitesse commerciale de 20 km/H, pouvant accueillir jusqu’à 325 voyageurs.

Au niveau de la station de Sidi Maârouf, le ministre des Transports a visité le poste de commande centralisé du tramway (PCC) qui représente le centre névralgique du système de transport du tramway.

Ce poste de commande contribue à la régulation du mouvement des rames, la vidéosurveillance, la supervision des équipements et la gestion des énergies auxiliaires.

Informations clés sur la première ligne

La première ligne du tramway inaugurée hier par le ministre des Transports s’étale sur une distance de 18,7 km avec une largeur de la ligne de 0,7 m, 30 rames seront mises en service dès aujourd’hui à partir de 5h du matin jusqu’à 23 heures, chaque rame a une capacité de 325 voyageurs (72 places assises et 253 debout).

Le terminus du tramway est situé au niveau du dépôt de Sidi Maârouf, il a une superficie de 70.000 m². Quant à la durée totale du trajet, elle a été estimée à 47 minutes dont 22 minutes pour le tracé sud reliant Es-Sénia et la place du 1er Novembre.

Le tramway d’Oran a comme objectif de transporter 4975 personnes par heure. Concernant les tickets, ils seront disponibles au prix de 40 DA le voyage et un carnet de 10 tickets à 320 DA, soit une réduction de 20%, en attendant d’autres abonnements prévus pour le mois d’octobre prochain.

Les tickets seront disponibles au niveau des guichets de vente ou des distributeurs automatiques près des stations du tramway.

Le voyageur doit valider le ticket en l’introduisant dans l’un des valideurs qui se trouvent à bord de la rame. A noter également que le ticket devra être conservé jusqu’à la fin du voyage, étant donné l’existence de contrôleurs sur le tracé.* L’Echo d’Oran-02.05.2013.

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Congrès international sur les sciences navales

 les 6 et 7 novembre 2012 à Oran

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Les sciences navales et leurs applications dans le domaine du génie maritime seront au centre d’un congrès international prévu du 6 au 7 novembre prochain à Oran, a-t-on appris mardi auprès des organisateurs.
« Il s’agit du 1er congrès international sur l’aéro-hydrodynamique navale initié par l’Université des sciences et de la technologie Mohamed Boudiaf (USTO) à travers son laboratoire de recherche spécialisé en la matière », a précisé le président de la manifestation, Pr. Abdallah Mokhtari.
Plusieurs chercheurs algériens et étrangers ont confirmé leur participation à cette rencontre qui a pour objectif principal de « mettre en lumière les dernières avancées relatives à la compréhension du comportement des vagues », a-t-il indiqué. La connaissance précise du comportement des vagues trouve son utilité dans la construction navale et dans bon nombre d’opérations comme l’élaboration de l’itinéraire des navires et le forage au niveau des plateformes pétrolières off-shore, a-t-il expliqué.
Les thèmes de l’environnement, de la mécanique des engins marins, de la gestion portuaire, de la sécurité des côtes et de la robotique sous-marine seront également abordés par les participants à ce congrès placé sous l’égide de la Direction générale de recherche scientifique et du développement technologique(DG-RSDT).*APS-01.11.2-12.

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**Intempéries: Oran sous l’eau

Les pluies diluviennes, qui ont commencé hier matin, n'ont pas fait le bonheur des Oranais, en particulier ceux du centre-ville

Le tramway d’Oran, inauguré pompeusement le mois de mai dernier, a été mis à l’arrêt pendant une heure, ses rails ont été totalement envahis par les eaux.

Même si les autorités locales, à leur tête les responsables des services hydrauliques et ceux de la collectivité ne cessent d’amadouer les esprits en minimisant les intempéries et leur lot de dommages, le drame est, par contre, visible pour les habitants de la deuxième ville du pays, Oran. La situation est plutôt préoccupante vu les fortes chutes de pluie qui ont marqué hier la capitale de l’Ouest. Les dégâts occasionnés sont tout aussi importants.
Les pluies diluviennes, qui ont commencé hier matin, n’ont pas fait le bonheur des Oranais, en particulier ceux du centre-ville, qui n’appréhendent rien d’autre hormis les effondrements, les affaissements de terrain et les infiltrations des eaux dans leurs habitations.
En effet, la nature qui s’est mise soudainement en furie a été à l’origine de la fermeture de plusieurs axes routiers et de plusieurs ronds-points comme ceux d’Es Sedikia et du Palais d’or du futur centre-ville d’Oran, le quartier El Akid-Lotfi et celui situé prés de la sûreté de wilaya. Aussi, la voie express liant Bir El Djir (est d’Oran) aux Amandiers (ouest d’Oran) est, sur plusieurs tronçons, inondée provoquant d’énormes bouchons de la circulation.
Les rues et les ruelles des quartiers populaires comme Derb et Sidi El Houari ont, du coup, changé de look en se transformant en de grands oueds urbains débordant de partout et charriant tout sur leur chemin, boue et déchets ménagers.
Des avaloirs, installés dans plusieurs axes routiers, refoulaient de grandes quantités d’eau de pluie. Celles-ci allaient dans tous les sens créant d’énormes flaques d’eau au milieu de la chaussée. La rue Philippe, située en contrebas de la place d’Armes, a été entièrement inondée par les eaux pluviales. Le même constat est relevé dans le boulevard Maâta (ex-Valero), qui est, en un laps de temps record, devenu méconnaissable.
Le boulevard Mascara a connu le même sort pendant que la placette Gambetta a vite fait de se transformer en un grand lac recueillant tous les écoulements venant des rues d’Arcole et de l’avenue Canastel. L’Usto et Saint-Eugène n’étaient pas en reste. Le tramway d’Oran, inauguré pompeusement le mois de mai dernier, a été mis à l’arrêt pendant une heure, ses rails ont été totalement envahis par les eaux.
Des habitations du Petit Lac dans la commune d’Oran ont connu des infiltrations d’eaux pluviales. Les habitants, dont les demeures sont menacées par les effondrements, n’ont rien trouvé de mieux pour exprimer leur ras-le-bol de ces situations récurrentes que d’appeler les pouvoirs publics pour l’accélération des opérations de leur relogement. «Ici à Derb, nous sommes exposés aux risques des effondrements», a affirmé un occupant d’un vieux bâti. Plusieurs dizaines de familles des quartiers populaires encourent des grands risques comme les effondrements et les inondations provoquées, comme à l’accoutumée, par de fortes rafales. Où sont donc les avaloirs promis par les services publics?
Ces derniers sont, dans un passé récent, allés jusqu’à dire que «les grands développements opérés ces dernières années apporteront beaucoup d’amélioration».
Et d’ajouter que «ces améliorations seront constatées de visu à la faveur de la finalisation et de la réception des chantiers lancés comme ceux du tramway».
Que nenni. La moindre pluie est, à Oran, l’équivalent de grands embarras. El Bahia n’est plus cette belle ville aux couleurs chatoyantes des années 1980. Derrière le Front de mer se dresse un grand front qui abrite toutes sortes de misère. Aujourd’hui, elle est en proie à la régression au moment même où l’on tente, tant bien que mal, de colmater, ici et là, une plaie béante.*L’Expression-10.09.2013

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Oran sous des pluies diluviennes:

 Plusieurs quartiers de la ville fermés par des citoyens en colère

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**27 avril 2013- Oran a «fondu» sous la pluie faute d’un réseau d’assainissement efficace et qui a montré toutes ses lacunes malgré les nombreuses opérations de replâtrage engagées ces derniers mois.

Hier, la population est sortie manifester son ras-le-bol à Sidi Chahmi et El-Barki, des zones inondables dans lesquelles des milliards de centimes ont été injectés dans des opérations de protection qui se sont avérées inefficaces. A Sidi Chahmi, la population a passé deux nuits à la belle étoile.

Les habitants des sites précaires n’ont dû leur salut qu’à l’intervention des équipes de la Société oranaise des eaux et d’assainissement (SEOR), sur la brèche depuis mardi matin. «Les agents de la SEOR sont restés avec nous toute la nuit. Ils ont été très sollicités», dira un habitant de Sidi Chahmi qui ne manquera pas de pester contre les élus locaux.

«Ils sont venus en spectateurs au lieu de faire l’effort de solliciter de l’aide. Les élus d’Oran se sont disputés mercredi les premières places du spectacle de Djamel Debbouz au moment où de nombreux endroits de la ville étaient noyées sous des trombes d’eau», fera-t-il remarquer, avant de préciser que les prix des billets de ce spectacle, au marché noir, ont été vendus à 15 000 DA.

A Batimate Taliane, ce fut une nuit de cauchemar pour les familles habitant les rez-de-chaussée d’immeubles. Les équipes de la SEOR et de la protection civile se sont relayées pour curer les avaloirs et déboucher les réseaux d’évacuation d’eaux de pluie.

Un citoyen rencontré sur les lieux dira toute sa colère. «J’ai mis mes enfants dans la voiture pour éviter qu’ils ne restent dans mon appartement qui est inondé. On veut faire d’Oran une métropole alors qu’elle ne peut même pas prétendre au statut de grand gourbi.

En nous laissant patauger dans la boue, ils veulent nous pousser au découragement pour accepter n’importe quelle condition de déménagement. Nous allons rester ici. Nos enfants sont nés dans cette cité. Nous n’acceptons pas le chantage des autorités locales», dira-t-il.

Au niveau du centre d’appels de la police, la mobilisation était à son comble. Aux environs de 4 h du matin, un policier contacté pour solliciter une intervention de secours dira : «Nous avons fait le nécessaire pour Batimate Taliane. Des équipes de la Protection civile se déplaceront sur les lieux. Vous savez, nous sommes débordés d’appels de partout, il faut patienter, les secours arrivent».

Une demi-heure plus tard, deux camions de la SEOR, escortés par un véhicule de la police sont arrivés sur les lieux pour reprendre les même gestes réalisés dans la matinée et les mêmes opérations.

Un agent dira pour expliquer cette situation : «Les canalisations du réseau d’assainissement sont sous-dimensionnées. Ils ont construit de nouvelles habitations et cités qu’ils ont raccordées au réseau de Batimate Taliane, c’est ce qui explique ce qui se passe».

Deux décès et des dégâts

A Misserghine, la situation n’était guère plus reluisante. L’oued est sorti de son lit pour inonder des habitations. Les eaux sont parvenues jusqu’à Aïn El-beida.

Dans le quartier des Planteurs, un éboulement a provoqué un vent de panique parmi la population. «Nous avons nos pré-affectations de logements depuis janvier 2012,  et au lieu de nous libérer du calvaire que nous vivons au quotidien, ils veulent attribuer les nouveaux logements réceptionnés aux habitants de Batimate Taliane. De qui se moque-t-on ?»

L’éboulement provoqué par les pluies a arraché de gros rochers qui sont allés s’écraser contre des voitures qui étaient en stationnement en contrebas. Heureusement qu’il n’y avait personne à l’intérieur, sinon ç’aurait été un véritable drame. Hier, les habitants de Petit Lac, d’El-barki, de Sidi Chahmi et de Scalera sont sortis manifester.

Et à l’heure où nous mettons sous presse, le face-à-face policiers et jeunes en colère se poursuivait dans de nombreux coins de ces quartiers. La population excédée par les nombreuses promesses  faites chaque été et jamais tenues est sortie pour bloquer la circulation automobile et faire entendre sa voix. «De grosses sommes d’argent ont été englouties dans des travaux de viabilisation qui n’ont jamais abouti.

On veut encore consacrer 1,39 milliard de dinars à des opérations qui ne seront que du replâtrage parce qu’avant d’engager de nouveaux travaux, il faudrait voir ce qui n’a pas marché avec les précédentes opérations», affirment des citoyens.

Des sources hospitalières ont indiqué un décès dans un effondrement et un autre dans un accident de la circulation au moment où la protection civile a enregistré entre mercredi et jeudi près de 200 interventions pour secourir des citoyens et détresse.*Le Temps d’Algérie-27.04.2013.

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l’orchestre symphonique de Lyon envoûte le public oranais

Dimanche dernier, l’orchestre symphonique de Lyon a offert au public de la salle de spectacles de l’Hôtel Méridien un fabuleux concert avec pour programme la «10ème symphonie de Félix Mendelssohn» en si mineur.

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S’en est suivies «Suite Holberg», «Danses roumaines» et tant d’autres programmations et surprises interprétées avec une grâce inouïe pour charmer l’audience, arrivant à bout des plus exigeants. Le spectacle musical aura eu à l’affiche de sa première partie l’orchestre naissant «Eshelyak» dirigé par Younès Bahri. Ils ne feront pas leur première scène sans trébucher mais leur motivation était estimable.
L’ouverture était auguste avec la symphonie pour cordes n° 10 en Si mineur. La maturité des musiciens s’est imposée solennellement dès les premières secondes, faisant d’eux plus que des interprètes mais de véritables acteurs de leur musique. Ils changeront le ton de la soirée avec la «Suite Holberg» op.40, avec des mélodies moins académiques qui réveilleront dans l’audience une effervescence d’émotions et de douces mélancolies, contrastant avec l’air de fête des deux mouvements «Gavotte» et «Rigaudon» aux rythmes rapides de cette même Suite.

Puis vient la «Danse Roumaine» de Béla Bartók, et là, il n’est plus question de changer le ton de la soirée mais de faire voyager la salle, la projetant au milieu d’une chaleureuse fête tzigane. Le jeu des musiciens a su garder toute son identité classique tout en nuançant ces subtiles mélodies populaires connues en Europe de l’Est.

L’orchestre ravira par la suite les amoureux du tango avec une composition du célèbre Astor Piazzola, «Les quatre saisons», dont il jouera «Hiver et Automne», une pièce qui permettra au soliste Alain Arias de faire jaillir avec une talentueuse poigne toutes les nuances du morceau. La fin se fera avec «Carmen fantaisie», une œuvre aux mélodies chatoyantes sous le thème de «L’Opéra Carmen» où cette fois-ci le soliste a subjugué l’audience faisant vibrer les cordes de son violon, créant les mélodies les plus inouïes. L’orchestre répondra au rappel du public avec un morceau pittoresque dont la particularité est d’être joué sans baguette, uniquement par les pincements de doigts des violonistes et contrebassistes sur leurs instruments. À la toute fin du spectacle, le directeur artistique Jean Lenert prendra la parole pour témoigner de sa joie et celle de ses musiciens de leur passage en Algérie avant de laisser ses musiciens jouer un morceau concocté en cachette : «L’hymne national algérien». *El Watan-08.11.2012. 

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2.300 caméras de surveillance pour Oran

Une conférence de presse a été organisée, hier, par la Direction régionale de la police, en la personne de M. Hadj Saïd, inspecteur régional de l’Ouest, où l’on apprendra que la wilaya d’Oran sera très prochainement «bien sécurisée».
Pour cela, 2 300 caméras de surveillance viendront à la rescousse, et seront installées un peu partout dans la wilaya. L’étude est d’ores et déjà ficelée, dit-il, et l’année prochaine, elles seront fonctionnelles. C’est une entreprise publique qui devra concrétiser le projet. Ces caméras seront placées dans des zones qui en étaient, jusqu’alors, dépourvues ; mais aussi, d’autres devront remplacer les caméras déjà existantes, devenues vétustes et défectueuses avec le temps. Pour rappel, la DGSN a installé, en 2008, bon nombre de caméras dans le centre-ville d’Oran, ce qui a eu pour effet de mettre la main sur bon nombre de voleurs. Mais les caméras installées cette année-là sont devenues, aujourd’hui, obsolètes, et manquent cruellement d’efficacité. Aussi, une sorte de «mise-à-jour» était plus que nécessaire. A cela, on note que contrairement à 2008, cette fois-ci la clause de la maintenance a été bel et bien imposée au réalisateur du projet, «ce qui devra à tous les coups, garantir l’efficacité du système de vidéosurveillance». Oran a détenu, pendant l’année qui s’est écoulée, le sinistre record, celui d’être classée première wilaya de l’Ouest algérien à souffrir de vols qualifiés.

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Il va s’en dire que l’installation de ces caméras devrait contribuer à remédier quelque peu à cela. Toujours dans le registre des vols, lors de la conférence d’hier, un bilan nous a été communiqué : Oran a enregistré, en 2012, 2 498 vols qualifiés. A titre comparatif, les 12 autres wilayas de l’Ouest, dans leur ensemble, ont enregistré 5 498 vols de ce type. Pour les vols d’une façon plus générale (vols de tous types), la région de l’Ouest a connu 14.456 affaires (toutes wilayas de l’Ouest confondues). Le taux de résolution de ces affaires de vols n’est hélas que de l’ordre de 50,95%. En revanche, concernant les atteintes aux biens et aux personnes, l’inspecteur Hadj Said a affirmé que le taux de résolution a atteint presque 69%. Pour ce qui concerne le vol de véhicules, l’ouest de l’Algérie a enregistré un total de 457 cas, dont 247 uniquement pour la wilaya d’Oran. Enfin, s’agissant du volet des stupéfiants, on apprendra que 2012 a été l’année où la police est parvenue à saisir d’importants lots au niveau de l’Ouest. Au total, plus de 51,218 tonnes de kif traité ont été saisies, et le taux de résolution concernant les stupéfiants a été de 100%. Là encore, c’est la wilaya d’Oran qui arrive en tête du classement, avec 659 affaires de trafic de stupéfiants. *lesoirdalgerie-24/01/2013

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**Firmes italiennes, françaises, algériennes et ibériques pour la restauration des vieux immeubles d’Oran

La restauration des vieux immeubles situés dans le centre-ville bat son plein ces derniers jours. Les responsables locaux misent sur la nouvelle image visible à donner à la cité, notamment à son centre-ville, relookée après avoir été abandonnée et livrée à son triste sort pendant plusieurs décennies. Dans une sortie publique, le wali d’Oran a annoncé que «l’opération de réhabilitation du vieux bâti dans le centre-ville d’Oran connaîtra une nouvelle dynamique» expliquant que «de nouvelles entreprises espagnoles spécialisées dans la restauration du vieux bâti, sont venues renforcer celles qui sont déjà opérationnelles sur le terrain, à savoir des firmes italiennes, françaises, algériennes et ibériques».
Dans cette opération, qui est la première depuis l’Indépendance de l’Algérie, un quota de 200 immeubles, répartis un peu partout à travers plusieurs quartiers d’Oran, sont concernés. Le nombre exact d’immeubles devant être réhabilités, sur décision prise par le président de la République, est de 600 bâtiments. Les responsables locaux disent que «la plus-value de cette opération de réhabilitation est la formation dans les métiers de restauration au profit de jeunes Algériens désirant verser dans ce créneau».
Ce bloc de déclarations, suivi de la prise de plusieurs mesures, est souvent fait lors des réunions, et briefings regroupant le wali d’Oran et ses lieutenants, les directeurs exécutifs. Mais, l’enjeu est tout autre. Etant donné que les responsables locaux qui multiplient de telles confessions, visent loin. «La première finalité recherchée est l’attraction de maximum d’entreprises étrangères spécialistes en restauration, tandis que l’objectif principal tant visé est d’en finir une bonne fois avec le lourd fardeau du vieux bâti». Le créneau, qui est un marché très juteux, est purement commercial et lucratif. Il continue d’alimenter les concupiscences insatiables, souvent précédées par des offres alléchantes et tant appétissantes, de plusieurs entreprises étrangères comme celles venues d’Espagne, d’Italie, de la France et même des USA.

Un bâtiment à 9,5 millions de dinars
le marché de la réhabilitation du vieux bâti à Oran est fécond et rentable, puisqu’en moyenne, le coût de réhabilitation d’un seul immeuble situé dans le centre-ville oscille entre 8 et 9,5 millions de dinars. Le gros lot du marché a été disputé et partagé entre des entreprises étrangères, des espagnoles, des françaises et des italiennes. Les Espagnols, ayant été les premiers à postuler pour ce marché, ont bénéficié de 69 immeubles tous situés dans le centre-ville en l’occurrence dans le boulevard Maata (ex-Valero). Aux fins d’attester leur bonne foi, ils sont allés jusqu’à restaurer à titre d’expérimentation et gracieusement un immeuble totalement abîmé, comme ils ont été à l’origine de la réalisation d’une expertise sur l’Hôtel de ville. Là encore, l’expertise, qui a été élaborée au profit de la municipalité d’Oran, a été gratuite.
Les Espagnols ne voulant aucunement se gourer dans leurs démarches en visant à s’adjuger le gros lot d’immeubles à retaper, particulièrement après que les responsables locaux aient chargé une entreprise française de la rénovation, dans le cadre du premier quota, de 18 immeubles. Ce n’est pas tout, un autre quota, constitué d’une trentaine d’immeubles, a été confié à une entreprise italienne. Cette dernière a, avant de lancer les travaux, innové dans ses démarches séductrices en misant tant sur les délais de réalisations ainsi que dans la formation des jeunes restaurateurs, tous constitués de jeunes Algériens. «Une cinquantaine de jeunes sont formés dans le domaine de la restauration», a-t-on appris auprès de l’Opgi. Et d’ajouter que «les chantiers de réparation des immeubles sis dans le centre-ville sont aussi transformés en écoles d’exercices pratiques pour de jeunes ouvriers et restaurateurs algériens voulant se spécialiser dans la réhabilitation». Les entreprises américaines, qui étaient sur le point de se mettre de la partie en affichant au départ leur volonté de soumissionner, se sont rétractées après avoir feuilleté le cahier des charges contenant des conditions qui ne sont pas séductrices. Le chef du gouvernement, Abdelmalek Sellal, semble vouloir s’impliquer en personne. Sa récente déclaration sur le retard accusé dans la réalisation du programme du million et demi de logements serait réitérée dans le cadre de la visite de Sellal à Oran. Comme serait posé à la table des discussions le programme de restauration du vieux bâti à Oran, programme auquel a été alloué une enveloppe dépassant les 2,5 milliards de DA.

Impliquer les propriétaires
Dans ce chapitre bien nommé, l’objectif visé est de combler, malgré la multiplication des formules d’aide, au déficit du logement qui frappe de plein fouet la wilaya d’Oran, notamment dans son chef-lieu. Le responsable direct du secteur du bâtiment, le ministère de l’Habitat, ambitionne, quant à lui, de mettre en place, et pour la première fois dans l’histoire de l’Algérie, la politique de l’entretien des villes et de ses immeubles tout en impliquant les propriétaires. Le ministre a, dans ce chapitre bien précis, évoqué récemment ce qu’il a ambitionné d’instaurer comme politique responsabilisant les particuliers. Il a, en un sens, invoqué «la nécessité de l’entretien, la maintenance et la réhabilitation du bâti qui devaient devenir des opérations permanentes à la charge des propriétaires». Le contraire s’est produit en tous cas, des locataires d’immeubles restaurés, n’ont trouvé rien de mieux à faire que de profiter de cette plus-value pour revoir à la hausse les prix des loyers et provoquer une grande flambée des prix de l’immobilier notamment dans le centre-ville d’El Bahia. Suite aux visites du chef d’Etat, qu’il a effectuées distinctement en 2007 et 2008 dans la wilaya d’Oran, 600 immeubles ont été inscrits dans le programme de réhabilitation. Les travaux concernent 200 bâtiments. Les responsables locaux semblent vouloir passer à des actions radicales en démolissant plusieurs autres immeubles situés dans les quartiers de Sidi El Houari, Derb, la Bastille, Cavaignac et Saint-Pierre. «Plusieurs bâtisses seront rasées vu leur état irrémédiable de dégradation.»
A Oran, le vieux bâti est devenu une réalité tant amère étant donné que la rénovation des immeubles en décomposition avancée relève d’une mission impossible. Il continue à occuper les sujets principaux des débats aussi bien des populations en souffrance que du pouvoir local en quête permanente de solutions. Une chose est sûre, toutes les conclusions tirées indiquent que la ville est en décrépitude totale. Le recensement de référence effectué par l’Opgi fait état de près de 2000 immeubles, occupés par plusieurs centaines de familles, qui menacent de s’effondrer à tout moment.*L’Expression-21.02.2013.

plus de 12.000 lignes téléphoniques suspendues ont été rétablies

Plus de 12.000 lignes téléphoniques fixes suspendues pour défaut de paiement ont été réactivées à Oran, a-t-on appris dimanche auprès de la délégation régionale d’Oran du Groupe Algérie Télécom (AT).

« Plus de 12.000 clients d’Oran sur près de 30.000 dont les lignes ont été suspendues pour non paiement, ont bénéficié de la réactivation de leurs lignes dans le cadre d’une opération de recouvrement des créances intitulée +Sehelli+, ayant débutée en 2010 », a-t-on indiqué.

Les abonnés ont bénéficié également d’un échéancier pour payer leurs dettes, a ajouté la même source qui précise que « les mauvais payeurs » sont constitués d’entreprises aussi bien publiques que privées.

« Grâce à cette offre (Sehelli), nous avons pu récupérer d’anciens clients et les résultats obtenus sont satisfaisants », s’est félicité la délégation régionale d’Oran du Groupe AT. Destinée exclusivement aux abonnés dont la ligne a été suspendue pour non-paiement de factures depuis les trois derniers bimestres, cette offre donne la possibilité de reprendre la ligne et d’avoir accès à un abonnement ADSL dès le règlement du premier versement de l’échéancier de paiement approuvé par le client.

En plus de la facilité de paiement de ses dettes qui lui a été accordée, l’abonné disposera d’un modem gratuit pour l’accès à l’ADSL de 512 kilo bits ou de 1 mégabit, a-t-on encore ajouté. *24.12.2012.

**Les pouvoirs publics ont décidé de réagir pour contrer le phénomène du squat des caves a Oran

des squatteurs de caves d’immeubles, sommés de quitter les lieux

Cent ordres d’évacuation ont été adressés à des squatteurs de caves d’immeubles, et ce, après l’augmentation du nombre de squatteurs des caves au niveau de plusieurs quartiers de la ville à savoir, Yaghmoracen, Es-Seddikia et Usto.

En effet, d’après des sources proches de l’Office de promotion et de gestion immobilière (OPGI), la transformation des caves en appartements est un phénomène qui n’a cessé de progresser, ces dernières années, dans la commune d’Oran.

Dans le but mettre fin à ce phénomène, les services de l’OPGI avaient effectué une opération de recensement pour analyser l’ampleur de ces pratiques dont la prolifération fini de porter un sérieux coup à l’esthétique urbaine. Ce plan de recensement a permis de débusquer pas moins de 550 squatteurs qui occupent des caves qui, rappelons-le, sont des parties communes qui ont fait l’objet d’un aménagement afin de servir d’habitation de fortune. Parfois les occupants de ce genre de squat défiant toutes les règlementations, n’hésitent pas à investir des sommes colossales pour des travaux d’aménagement d’envergure et transforment ainsi certaines caves en un véritable domicile qui n’a rien à envier aux appartements haut standing.

Ces transformations qui ont mis en péril les fondations de plusieurs immeubles exposent à un danger réel la vie des occupants. Les caves transformées en habitations n’obéissent pas aux mesures de sécurité et n’aident pas à l’intervention des pompiers en cas d’incendies ou d’accidents domestiques. Il est à noter également que ces caves sont inondées lors des fortes chutes de pluie, obligeant leurs propriétaires à effectuer des travaux de pompage.
Par ailleurs, plusieurs de ces parties communes ont été carrément squattés par des délinquants qui ont en fait des repaires où ils peuvent s’adonner à tous les vises.

Par ailleurs et d’après les mêmes sources, l’OPGI compte saisir la justice pour déloger les habitants qui se trouvent dans une situation irrégulière. Dans ce contexte, une commission spéciale a fait état de 900 logis érigés sur les terrasses des immeubles. Il est signaler, d’autre part, qu’aucun quota de logement n’a été réservé pour les habitants des caves et des terrasses, avait comme cela avait été affirmé par le directeur de l’OPGI.

En fait, selon l’ancien directeur de l’OPGI: «Ces familles ont été les responsables de ces infractions à la loi, en procédant à des transformations dans les immeubles qui relèvent avant tout du patrimoine immobilier de l’OPGI». Il est également reproché aux squatteurs des caves et des terrasses d’immeubles les modifications opérées dans les structures des immeubles.*source: L’Echo d’Oran-25 03 2013.

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*Etat civil d’Oran: 24.409 erreurs d’écriture commises en 2012

D’interminables casse-tête et d’intenses tracasseries avec la justice pour le citoyen!

«Ils continuent à délivrer, sans se relire, des actes et des papiers administratifs comportant des fautes graves», a affirmé un cadre exerçant dans le tribunal d’Oran.

«Je dois vérifier ici même, avant de quitter ce service, la véracité de l’écriture apportée sur l’extrait d’acte de naissance que je viens de me faire délivrer», a affirmé le jeune Samir ajoutant qu’«une petite erreur peut me causer d’interminables casse-tête et d’intenses tracasseries, notamment avec la justice». L’administration chargée de l’état civil continue à «terroriser» les populations locales en leur causant autant d’ennuis et de démêlés lors des rectifications des erreurs commises. En 2012, quelque 24.409 demandes de corrections d’écriture ont été déposées auprès du tribunal. Ce chiffre est en constante hausse puisqu’il était de 15.334 cas en 2011.
La justice a procédé aux rectifications de pas moins 27.033 erreurs par voie administrative et 738 cas par décision juridique. «A chaque fois que l’on se fait délivrer des documents administratifs, ces derniers comportent des erreurs graves», a indiqué un cadre du tribunal d’Oran.
Les erreurs d’écriture sont multiples et variées. Anouar, qui du sexe masculin, s’est retrouvé inscrit au sexe féminin tandis que Sarah a été inscrite au prénom de Salah. Tout récemment, une erreur monumentale a été commise sur le livret de famille d’un citoyen qui a crié au scandale.
En effet, un agent d’administration n’a pas trouvé de mieux à faire que d’inscrire le nouveau-né à la date de 2016 alors qu’il est venu au monde le mois de janvier 2013. Plus grave encore, les erreurs concernent les actes de naissance portés sur les registres rédigés à la main et en langue française. Cela sans compter les erreurs portées sur les patronymes.
Des enfants d’une même famille se retrouvent chacun avec des noms de famille différents tandis que les jugements prononcés ne concernent qu’une seule personne. Pour deux frères inscrits différemment, chacun doit formuler sa demande, telle est l’exigence usuelle des services administratifs de la justice. Et la tracasserie commence. La correction du nom au niveau de la justice n’est pas systématique, cela peut prendre du temps, des jours, voire des mois.
Une fois la correction faite, la personne concernée doit se rendre à l’état civil pour l’application en vue de la confirmation de l’acte corrigé par les services judiciaires.
A ce niveau, l’opération peut facilement traîner pendant plusieurs mois. Les services d’état civil, notamment ceux des secteurs urbains, sont pointés du doigt, aussi bien par les populations que par les services de la justice. «Ils continuent à délivrer, sans se relire, des actes et des papiers administratifs comportant des fautes graves», a affirmé un cadre exerçant dans le tribunal d’Oran. Et celui-ci de s’interroger sur un ton sec: «Mais sur quelles bases recrutent-ils ces agents qui pénalisent des dizaines de citoyens. Ont-ils un minimum d’instruction?».*L’Expression-11.02.2013.

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**Démolition des halles centrales

Hier, une page de l’histoire d’Oran a été tournée, suite à la fermeture effective des halles centrales, ouvertes en 1947. Dès les premières heures de la matinée, des dizaines de camions de gros tonnage et autres engins étaient stationnés, à proximité de la structure, dans le but d’entamer les travaux de démolition, à l’heure où les mandataires s’affairaient à écouler leurs marchandises afin d’évacuer les lieux à la mi-journée. Il fallait attendre comme prévu la fin de l’activité commerciale, à la mi-journée, pour que l’opération débute après que toutes les précautions aient été prises, notamment la coupure de l’alimentation électrique.

Sur place, en plus des agents de la Protection civile dépêchés sur les lieux pour parer à toute éventualité, un important dispositif sécuritaire a été déployé et l’opération s’est déroulée dans des conditions normales. Pour ce dernier jour, l’activité était moins dense que d’habitude à l’intérieur, comme à l’extérieur, même si les détaillants rencontrés sur place étaient étonnés du choix de la date de la fermeture, à savoir deux jours avant l’ouverture du nouveau marché de gros d’El Kerma, prévue samedi prochain. Selon des membres de l’association des mandataires, il était question de la fin de l’activité hier, et il a fallu faire appel aux responsables du secteur commercial pour la reporter de 24h. Peu avant la fermeture du site, qui s’étend sur près de 4 ha, un impressionnant dispositif sécuritaire a investi les lieux afin d’éviter tout risque de protestation comme cela a été le cas en 2005. Cependant, cette fermeture selon, aussi bien les mandataires que les détaillants, aura certainement des conséquences sur l’approvisionnement en fruits et légumes des marchés d’Oran, d’une part à cause de ces deux jours séparant la fermeture de l’ancienne structure et l’ouverture de la nouvelle, et d’autre part à cause de la période de transition et d’adaptation des nouvelles données, notamment en matière de transport, vu que le nouveau marché reste loin des grands centres de consommation. Au dernier jour et après l’annonce de la fermeture des halles, la demande a presque doublé de la part des détaillants qui ont opté pour un stock comme nous l’a confié un habitué des lieux exerçant à El Ançor. Pour lui, avec cette nouvelle contrainte, il sera obligé de ne s’approvisionner qu’une seule fois par semaine afin de réduire les frais de transport, car le cas échéant, le prix de vente sera sans doute revu à la hausse. (Quotidien d’Oran-14.06.2012.)
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photo:  délocalisation des mandataires des halles centrales-Oran vers le nouveau marché de gros des fruits et légumes d’El karma-Oran.

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**M’dina J’dida à Oran, nettoyée

1 500 policiers pour démanteler l’informel à M’dina J’dida

*La première phase de l’opération d’éradication du marché informel s’est passée sans incidents.

La police n’a pas lésiné sur les moyens humains et matériels pour mener à bout l’opération d’éradication du marché informel touchant le pôle commercial de M’dina J’dida.La Sûreté de wilaya d’Oran a même, selon nos sources, eu recours à un renfort de wilayas limitrophes telles que Mostaganem et Relizane, afin de mobiliser 1 500 policiers pour cette opération tant redoutée aussi bien par les autorités locales que par les Oranais qui craignaient les affrontements et la violence.

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Cette opération se déroule en deux phases. La première réservée aux boulevards encerclant M’dina J’dida et la deuxième, la placette où le commerce informel a élu place depuis des dizaines d’années jusqu’à faire partie intégrale du décor de ce quartier. La première phase de cette opération a touché la place Tahtaha, la place du 11 Décembre, le bd des Frères Bouchakour, la place Roux et le trottoir longeant Souk El Kettane. L’opération a commencé à 6h00. Les commerçants illicites ont été surpris de trouver à leur place des policiers de la brigade antiémeute, matraque à la main, mobilisés à chaque deux ou trois mètres, barricadant M’dina J’dida.

«Farrachas»

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Les commerçants se sont rassemblés à la place Roux, proférant des critiques contre les policiers qui n’ont pas réagi. «C’est de la hogra ! Nous sommes des centaines de travailleurs qui faisons nourrir des milliers de personnes, nous sommes pères et responsables de familles qui travaillons honnêtement ! Qu’on nous donne au moins une autre alternative. Nous jeter à la rue de la sorte est inhumain», ont crié des «farrachas» de M’dina J’dida. Les policiers ont tenté de raisonner les commerçants illicites qui ont voulu prendre la direction du siège de la wilaya pour un rassemblement. À ce niveau, soit à la wilaya, 200 policiers étaient sur place. «On veut nous empêcher de travailler, ils devront venir tous les jours (les policiers) car nous, on ne se laissera pas faire ! On viendra chaque jour pour travailler», dira un commerçant illicite de M’dina J’dida, retrouvé du côté de la daïra d’Oran où un rassemblement a été observé.

Des représentants des commerçants illicites ont été reçus par le chef de la daïra d’Oran, nous dira-t-on. Jusqu’à14h30, les policiers étaient en place à M’dina J’dida qui était bien triste hier sans ses commerçants illicites mais aussi ceux qui travaillent légalement puisqu’ils ont baissé rideau de peur des affrontements. La première phase de l’opération d’éradication du marché informel s’est passée sans incidents. La deuxième phase qui se déroulera dans les jours à venir touchera les ruelles de M’dina J’dida, une seconde bataille à mener avec 1 500 policiers ou peut-être plus. *El Watan-10.11.2012.

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*A Oran: Effondrements, inondations et accidents de la circulation

D’importantes chutes de pluie, accompagnées de grêle, ont été enregistrées durant les dernières 48 heures. Jeudi, les précipitations ont enregistré, à Oran, 40 mm de hauteur. Les températures ont baissé d’une manière drastique oscillant entre 8 et 5°. Très attendues, ces pluies n’étaient pas, néanmoins, sans conséquences. En effet, les services de la Protection civile n’ont pas chômé. Au total, 45 interventions ont été effectuées par ces derniers. Une dizaine d’effondrements partiels ontété enregistrés. Heureusement, aucun blessé n’est à déplorer. Ainsi, un effondrement a été enregistré au 7, rue Khalifa Abdelmoumen, à Gambetta. Le sinistre s’est produit dans un immeuble composé de 3 étages où les plafonds de 3 pièces et 2 cuisines se sont effondrés.

 A Mers El Hadjadj, un effondrement a été enregistré dans une habitation, à la rue Ahmed Zabana. Le faux- plafond d’une pièce s’est effondré. A Gdyel, et plus exactement au quartier Essalam, le mur d’une habitation s’est écroulé. Au quartier Miramar, au centre-ville, un effondrement a été enregistré dans une vieille habitation à la rue Si Merbah. Des affaissements et des glissements de terrain ont été aussi enregistrés dans plusieurs quartiers. D’autre part, plusieurs quartiers ont été inondé par les eaux pluviales, notamment à la cité 210 logements à Sidi El Khiar à Es-Sénia, le quartier Elouz à Arzew, Haï Khemisti dans la commune de Mers El Hadjadj, à Haï Edhaya (ex Petit Lac), commune d’Oran, la cité 200 logements, au quartier Mohamed Boudiaf, à Oued Tlélat. Par ailleurs, une dizaine d’accidents ont été enregistrés et une douzaine de blessés dénombrés. A titre indicatif, un carambolage entre 3 véhicules s’est produit à hauteur du «Rocher de la Vieille», entre Mers El Kébir et Aïn El Turck. Les 3 véhicules se sont télescopés et 5 personnes qui étaient à bord de ces voitures ont été blessées et évacuées à l’hôpital. (Q.d’O–04.02.2012.)

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*Les amis du CDS Oran, invités à Paris pour un cycle de conférences

Une délégation des Amis du Centre de documentation économique et sociale d’Oran (LACDESO) séjourne, depuis lundi dernier, à Paris (France), dans le cadre d’une invitation adressée par le Centre d’études parisiens «ISTINA» à l’occasion de la célébration, cette année, du 50ème anniversaire de l’Indépendance nationale (1962-2012). Les membres de cette délégation, en l’occurrence les professeurs universitaires MM.Abdelkader Lakjaa et Lahouari Addi, animeront deux conférences, respectivement à 9 et13 heures, au Centre parisien, sur les thèmes: «Algérie: une société en émergence» et «les représentations politiques dans la société algérienne de l’Indépendance à nos jours». Pour sa part, le directeur du CDESO d’Oran donnera un aperçu sur l’évolution du lectorat du Centre oranais durant ces trente dernières années. (El Watan-04.02.2012.)

**Le gang de Derb hors d’état de nuire

Le redoutable gang du quartier Derb vient d’être mis hors d’état de nuire par les forces de sécurité qui sont finalement parvenues à maîtriser le groupe après plusieurs tentatives toutes vouées à l’échec. Constitué de six membres dont trois femmes, le gang qui semait la terreur a été présenté à la justice et mis sous mandat de dépôt pour constitution d’un groupe de malfaiteurs. Avec le démantèlement et l’arrestation de ces dangereux malfaiteurs à la fin de cette semaine, les enquêteurs ont largement mis à profit un incendie intentionnellement provoqué dans la maison d’un chef d’un autre gang activement recherché. Guidé par le très recherché «Messaoud», habitant lui aussi à Derb, la maison de celui-ci a été arrosée de bouteilles de cocktail imbibées d’essence. Cette arrestation a été chaleureusement accueillie par les habitants du quartier populaire Derb. Ces derniers vivaient dans le sillage des batailles rangées qui opposaient deux gangs réputés dangereux. Le premier groupe de bandits était dirigé par le dénommé «Mitouta» tandis que le second était conduit par «Messaoud». Au moment où ce dernier continue de faire l’objet d’intenses recherches policières, son rival, «Mitouta», est, quant à lui, derrière les barreaux. La mise hors d’état de nuire de «Mitouta» et les conditions de son arrestation n’ont pas été dévoilées. Toutefois, des sources crédibles affirment que «les policiers ont surpris «Mitouta» qui se cachait dans un trou à proximité de M’dina J’dida». À son palmarès peu reluisant, des dizaines d’affaires liées à la grande criminalité. En attendant la comparution de «Mitouta» devant la justice, ses méfaits continuent d’alimenter les discussions des Oranais. (El Watan-04.02.2012.)

 **Aïn El Turck : La pollution marine menace 31 km de côtes

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Les eaux us&eacute;es continuent &agrave; &ecirc;tre d&eacute;vers&eacute;es en mer.<br /><br /><br /><br /> » src= »http://www.elwatan.com/images/2012/01/31/oran_845440_465x348.jpg » /></a></span></strong></span></p>
<p style=Les fosses utilisées par les hôteliers de la corniche oranaise ne répondent pas aux normes.

«31 km de plages sont polluées, les eaux usées continuent à se déverser en mer», a martelé le wali d’Oran, M.Abdelmalek Boudiaf, lors d’une rencontre avec la société civile de la daïra de Aïn El Turck en marge d’une visite d’inspection. Il a annoncé avoir pris la décision de mettre un terme à cette situation et que «d’ici le mois de mai, il n’y aura plus d’évacuation des eaux usées sur les plages de la corniche».

Mises en demeure

Dans son intervention, le wali a fustigé les hôteliers de cette zone balnéaire. Il a déclaré: «les hôtels ne sont pas dotés de fosses septiques mais de fosses perdues déversant leurs eaux usées dans la mer». Ceci dit, les fosses utilisées par les hôteliers de la corniche oranaise ne répondent pas aux normes. Pour rappel, la direction de l’hydraulique de la wilaya d’Oran avait adressé, l’année dernière, sur ordre du wali, des mises en demeure aux hôteliers pour ne plus déverser leurs eaux usées dans la mer en attendant un raccordement aux réseaux d’assainissement et à la station d’épuration en cours de réalisation dans la région. Lors de son retour lundi dernier, il était satisfait du taux d’avancement des projets lancés.

Donc, il a décidé de rajouter des enveloppes financières considérables pour d’autres projets répondant aux attentes des citoyens. Entre autres projets, on notera l’aménagement du stade de la localité de Bousfer. Ce dernier a bénéficié de gradins et d’un gazon synthétique. À Aïn El Turck, une salle de boxe a été créée, tandis qu’à la commune de Aïn El Safia, une autre salle a été aménagée. Pour l’année 2012, la daïra de Aïn El Turck a bénéficié de l’inscription de 18 projets dans le cadre du plan de développement communal PCD pour une enveloppe de 35 milliards de cts. Les communes relevant de cette daïra ont bénéficié respectivement de 4 milliards pour la commune de Aïn El Turck, de 8 milliards pour Mers El Kebir et de 9 milliards respectivement pour El Ançor et Bousfer. (El Watan-01.02.2012.)

 **L’environnement dans le rouge….Organismes défaillants, associations absentes

A l’heure où la réflexion autour de la politique de l’environnement se penche sur les énergies renouvelables pour protéger la planète, à Batna on en est encore à la gestion des égouts.

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La direction de l’environnement, au lieu d’élaborer une stratégie capable de résorber les problèmes existants et de parer aux obstacles à venir, on préfère s’attarder sur des bilans d’actions sans réel impact et quelques promesses. Pourtant l’heure n’est ni à la sérénité ni au triomphalisme béat tant l’écosystème est menacé; il serait même trop tard en tenant compte des rejets industriels qui se déversent dans les eaux de la vallée d’El Maâdher et qui par-dessus tout sont exploitées par les agriculteurs.
A-t-on mesuré les dangers que cela représente pour la population? Sait-on au moins que ces eaux ne contiennent pas seulement des déchets organiques mais également des métaux lourds réputés être cancérigènes ?

A propos d’égouts

L’unique station d’épuration des eaux usées destinée au traitement des rejets de la ville de Batna et de celle de la ville de Tazoult est à bout de force. Conçue pour 200 000 habitants au moment de sa réalisation, elle a atteint ses limites puisque aujourd’hui la population a doublé. Chekib Benderradji, directeur de la zone Batna au niveau de l’office national d’assainissement (ONA) tire la sonnette d’alarme: «La station n’arrive à traiter que 60% des rejets de la ville, les 40% restants se déversent tels quels en se mêlant aux rejets industriels qui eux contournent la station.»
Les unités industrielles installées dans la zone doivent être toutes dotées de stations de prétraitement.

Le sont-elles vraiment ? L’eau censée couler dans le caniveau qui traverse la zone est plutôt stagnante tant elle est saturée. A bien comprendre, mêmes les eaux traitées qui sont relâchées, font jonction à leur tour avec les rejets industriels. A ce train, la station tourne dans le vide. La meilleure manière de la rentabiliser, nous explique Chekib Benderradji, est d’exploiter les quantités d’eau traitées (19 875 m3 par jour) à des fins d’arrosage des espaces verts, des stades, la propreté de la ville et même pour les stations de lavage. D’ailleurs il ne comprend pas l’attitude de l’APC quant à son refus d’accepter la proposition: «Nous avons fait la proposition à l’APC de venir puiser de cette eau pour son utilisation, et avons même argumenté qu’elle est plus adéquate, puisqu’elle ne contient pas d’eau de javel, produit nocif pour les plantes.» Mais rien n’y fait, on préfère gaspiller l’eau potable.
L’environnement est une question de civisme, se plaît-on à répéter, et à la longue on se limitera à ce constat et l’incivisme des habitants aura bon dos.

Préserver la nappe phréatique

Les institutions ne sont-elles pas dotées d’instruments de surveillance et de répression des contrevenants ? La police de l’environnement, la police des eaux les comités de quartiers et autres associations. Pour quelle raison toute cette armada n’arrive pas à minimiser les dégâts ? Les bijoutiers jettent leurs déchets dans les égouts, d’où la présence de métaux lourds. Les stations de lavage qui prolifèrent (presque 2 à 3 stations par quartier, lorsque ce n’est pas plus), pompant la nappe phréatique à longueur de journée et jetant leurs huiles de vidange dans les caniveaux. «En plus du fait qu’elles soient nocives, ces huiles ralentissent l’écoulement et se solidifient sous l’effet du froid pour former des bouchons qui obstruent les canalisations», nous explique Mohamed-Fawzi Benhalilou, directeur d’exploitation à l’ONA.

Voilà un double crime commis par ces stations qui non seulement polluent, mais participent à assécher la nappe au moment où la stratégie mondiale s’attelle à parer à ce qui est qualifiée de «guerre de l’eau». Face à ces dérapages alarmants, la direction de l’environnement de Batna demeure effacée. L’affront essuyé la semaine passée par le directeur devant le wali à cause d’un rapport jugé léger n’est rien face aux dangers qui guettent la population.
L’absence d’associations combatives dans ce domaine sensible complique davantage la situation. (El Watan-01.02.2012.)

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*Décès à Oran du moudjahid Ahmed Bouchaïb

Le moudjahid Ahmed Bouchaib, l’un des membres du « groupe des 22″ qui a préparé le déclenchement de la Révolution du 1er Novembre 1954, est décédé dimanche à Oran, à l’âge de 94 ans, des suites d’une longue maladie, a-t-on appris auprès de sa famille. Militant de première heure de la cause nationale, membre de l’Organisation Spéciale (OS), le défunt a fait partie du commando qui a attaqué, le 6 avril 1949, la grande poste d’Oran pour s’emparer des fonds disponibles qui ont permis ensuite aux dirigeants de l’OS d’acquérir des armes. Feu Bouchaïb avait également représenté la région de l’Oranie, à la réunion du « groupe des 22″, qui a eu lieu le 25 juin 1954 à Alger, sous la présidence du chahid Mostefa Ben Boulaïd, pour préparer le déclenchement de la Révolution du 1er Novembre 1954. Le défunt sera inhumé lundi après la prière du Dohr, au cimetière d’Aïn Témouchent, sa ville natale. (APS-22.01.2012.)

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L’événement enregistre une affluence record

500 000 visiteurs au Salon de l’auto d’Oran

 Près de 500 000 personnes ont visité, depuis l’ouverture le 7 décembre 2011, le salon de l’automobile d’Oran, Autowest 2011. C’est un vrai record pour cette manifestation devenue l’attraction du moment à Oran. Depuis le 1er jour, c’est la bousculade au Palais des expositions de M’dina J’dida, entre simple curieux et potentiels acheteurs, l’édition de cette année vient confirmer l’attractivité des petits modèles de véhicules touristiques. Les grandes marques favorites en Algérie comme Peugeot, Renault, voient leurs stands littéralement pris d’assaut. Les commandes et les versements d’acomptes sont quotidiens et les queues sont longues. Certains clients veulent même pouvoir partir dans la journée avec leur véhicule. Les modèles “petits budgets” sont boostés par les remises de certains constructeurs et concessionnaires, dans des fourchettes variant de 30 000 à 90 000 DA. C’est là que se positionnent, le plus souvent, les modèles et marques chinois, que ce soit dans le segment tourisme ou utilitaire. Pour les concessionnaires, l’argument avancé pour convaincre est de dire que certes le montage est chinois, mais la technologie peut être japonaise, française ou autres, une façon de rassurer le client sur la fiabilité du véhicule.
Pour Citroën, le salon Autowest 2011 confirme sa volonté d’être plus “agressive” sur le marché algérien en général, car même si les ventes sont en progression, les attentes par rapport aux capacités de la marque sont encore en deçà, nous explique la chargée commerciale au stand. Les visiteurs apprécient par exemple de découvrir la nouvelle C4 exposée pour la première fois à Oran.
Chez Hyundai, c’est encore une fois les séries Atos et Accent qui confirment leur succès auprès des familles et jeunes couples. L’installation, par ailleurs, d’un show-room de Hyundai, dans la banlieue d’Oran, a permis de réaliser des ventes de plus de 4 000 véhicules de la marque, en l’espace de quelques mois.
Mais malgré tout, pour les visiteurs, les remises restent en deçà de leurs espérances sur les modèles les plus importants et certains ne cachent pas leur déception. “Les remises ne sont pas importantes, nous venons de l’Ouest, nous avons attendu ce salon pour faire notre choix, mais finalement non !” nous confie un père de famille.
D’autres visiteurs poussent plus loin la réflexion en expliquant que “ce sont les courtiers de l’informel qui font des affaires au salon ! Les véhicules, ils vont vite les mettre sur les marchés informels avec un sacré bonus pour leurs poches.” Un phénomène qui plane sur le salon et qui met mal à l’aise les organisateurs et les concessionnaires, mais personne ne voudra évoquer cet aspect. Le salon de l’automobile draine encore un autre type de visiteurs. Ce sont ces dizaines de jeunes, garçons et filles, qui viennent déambuler entre les stands et les véhicules flambant neuf. Voir, toucher et rêver devant les modèles BMW, Jaguar et Porsch, admirer les lignes, l’intérieur et rivaliser de connaissances sur les performances des moteurs. Mais ces jeunes, qui se sont permis une journée de rêve le temps d’un salon de l’automobile, gardent tout leur humour légendaire. “Nous allons prendre le bus à 15 DA maintenant pour rentrer chez nous !” lâchent-ils.(Liberté-13.12.2011.)

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 *La pluie de toutes les colères

 Suite aux importantes précipitations qui se sont abattues sur Oran, depuis plus de deux jours, notamment durant la nuit de dimanche à lundi, plusieurs quartiers de la ville ont été inondés, à l’instar du terrain Miranda ainsi que tous les quartiers du versant sud du mont Murdjadjo.L’eau a atteint dans certaines habitations près d’un mètre de hauteur et si aucun dégât humain n’a été enregistré dans cette zone, les dommages matériels par contre, sont immenses et plusieurs familles se sont retrouvées sinistrées.Des inondations ont également été signalées dans la cité près de l’hopital militaire…L’eau des pluies et la boue ont envahi l’intérieur des chalets et ont provoqué des dégats matériels importants. L’électricité a été coupée et l’eau ne coulait plus des robinets! Les occupants de ces habitations ont vêcu un véritable cauchemar …..

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La ville offrait, ce lundi, l&rsquo;image d&rsquo;une cit&eacute; d&eacute;vast&eacute;e par les eaux pluviales.<br /><br /><br /><br /> » src= »http://www.elwatan.com/images/2011/11/28/oran_755540_465x348.jpg » width= »378″ height= »275″ /></a></strong></span></div>
<div><span style= Devant cette situation indescriptible, des protestations, voire des débuts d’émeutes, ont eu lieu dans un premier temps, au niveau de la pénétrante de Ras El Aïn, donnant sur Sidi El Houari. Des citoyens déchaînés ont bloqué la circulation et la rumeur a vite circulé au point où vers 10h, aucun véhicule n’a emprunté cet axe routier. Pour mieux alerter les autorités sur leur situation, plusieurs citoyens ont tenté une action identique, à l’avenue Emir Khaled, non loin des arènes. Il était 11 h, quand plusieurs citoyens et particulièrement des jeunes ont investi cette artère et ont tenté de bloquer la circulation alors que d’autres habitants de ce quartier se sont regroupés à proximité de la polyclinique Emir Khaled. Les forces de l’ordre étaient sur place et sont arrivées à disperser sans user de la force, les manifestants avant que les autres qui se sont rassemblés à l’entrée du marché se soient mis à jeter des pierres sur les forces de l’ordre qui ont riposté énergiquement, repoussant les assaillants. Durant plus de 30 minutes, l’avenue Emir Khaled était déserte. Toutefois, cette action n’a pas fait l’unanimité chez la population locale qui a appelé au calme. On signale également qu’à Mers El Kebir et suite aux inondations de certains quartiers de la localité, des habitants ont protesté énergiquement, en investissant la route nationale. Il a fallu l’intervention du chef de daïra d’Aïn El Türk et du maire de la ville pour apaiser les esprits. Il en est de même du côté de douar Cheklaoua, rasé depuis longtemps et dont le site a été réinvesti par d’autres familles qui ont érigé un impressionnant bidonville donnant sur la Sebkha. Des citoyens et ce n’est pas la première fois, ont tenté de protester pour les mêmes raisons en investissant le rond-point El Bahia.

Notre virée au terrain Miranda, construit sur un lit d’Oued, nous a permis de constater les dégâts dans des dizaines d’habitations construites en amont du fond d’oued et sur un terrain glissant. Ici, les crues de l’oued et de ses affluents ont augmenté considérablement et plusieurs quartiers sont restés isolés. Et il a fallu la pose de passerelles de fortune faites de madriers pour permettre aux personnes de circuler. A ce propos, on apprend que les élèves de tout ce quartier n’ont pas pu rejoindre leurs établissements scolaires. A ce titre, un responsable d’un établissement de santé publique situé à l’ouest d’Oran, a indiqué que 80% de son personnel s’était absenté en raison des difficultés de circulation. D’ailleurs, du rond-point des Amandiers jusqu’à El Hassi, la voie express était impraticable et pour un trajet de 5 km, la durée pouvait atteindre facilement 1heure et demie. Un habitant du terrain Miranda raconte que «vers 6h, alors je m’apprêtais à secourir des voisins dont l’habitation était inondée, j’ai entendu mes enfants crier après l’effondrement d’un mur. Du coup, les importantes quantités d’eau qui se sont infiltrées les ont éjectés en dehors de l’habitation. Et heureusement que l’eau n’a pas atteint les prises électriques, sinon ils auraient été électrocutés». Dans ce quartier connu pour ses ruelles serpentées et difficilement accessibles, un élan de solidarité s’est développé spontanément et les citoyens, munis de pelles, étaient à pied d’œuvre afin de déblayer les importantes quantités de boue.

Pour illustrer les conditions inhumaines qui caractérisent ce quartier, il y a lieu de citer la déclaration faite en 2002 par Djamel Ould Abbès, alors ministre de la Solidarité et qui a qualifié ce site de «véritable enfer». (Le Quotidien d’Oran-29.11.2011.)

 ***La capitale de l’Ouest à la merci des inondations

 Conséquences des fortes précipitations qui se sont abattues sur la région d’Oran durant 24 heures, des routes bloquées, des habitations inondées et des effondrements partiels ainsi qu’un taux d’absentéisme élevé dans les établissements scolaires, ainsi que chez nombre de travailleurs des organismes publics et privés. D’autre part, une forte pluviométrie était attendue dans la nuit d’hier.

Une journée particulièrement pluvieuse est également attendue aujourd’hui, le tout confirmant les prévisions météo qui avaient annoncé des cumuls de 100 mm à Oran et d’autres régions de l’Ouest comme Sidi Bel Abbès, Tlemcen et Mostaganem.

Aucune victime n’a été toutefois enregistrée, affirment les services de la protection civile. Ces derniers soulignent que plusieurs routes ont été complètement inondées, bloquant ainsi la circulation automobile, à l’instar de la Route Nationale N°02 entre Oran et Boutlélis, la RN11 entre Bir El Djir et Oran et le chemin de wilaya N°13 reliant Oued Tlélat et Arzew. Toutes les routes ont été rouvertes à la circulation après l’intervention des équipes de la protection civile. Les mêmes services ont enregistré quelques effondrements dans de vieilles habitations au niveau d’El Hamri, Sidi El Houari, Saint Eugène, entre autres. A Mers El Kebir, les murs de clôture d’une école primaire se sont effondrés. Fort heureusement, aucun blessé n’est à déplorer. Les services de la protection civile ont eu aussi à intervenir au niveau des habitations inondées, à cause des infiltrations des eaux pluviales, dans des dizaines de quartiers. A Haï El Badr (Cité Petit), non loin de la Glacière, des citoyens munis de pelles et de pioches ont procédé à l’enlèvement du bitume qui bloquait les avaloirs et empêchait l’évacuation des eaux, créant d’importantes inondations. A Cité Petit toujours, un commerçant, la trentaine, est décédé après avoir été électrocuté au niveau de son magasin. L’origine du drame n’a pas encore été identifiée. L’enquête dévoilera si le court-circuit a un rapport avec les intempéries. Il y a lieu de signaler aussi que, contrairement aux rumeurs qui ont circulé dans la matinée d’hier, le plan Orsec (organisation des secours) n’a pas été déclenché, mais une cellule de suivi a été mise en place au niveau de la daïra d’Oran. A Aïn El Turck, les eaux pluviales charriant d’énormes quantités de boue et de pierres ont carrément bloqué les entrées des habitations. Les eaux ont débordé sur les bas-côtés pour stagner au niveau de plusieurs endroits de la route nationale N°52 qui longe une demi-douzaine de localités, dans la commune d’Aïn El Turck. La circulation automobile et piétonnière est devenue impraticable dans la ville, des endroits se sont transformés en véritables marécages. Signalons enfin que les averses et des chutes de pierres ont bloqué momentanément la circulation automobile, à hauteur du tunnel mitoyen au port de la pêcherie d’Oran. A El Braya, neuf personnes ont été secourues par les pompiers.

A Sidi Bel Abbès, l’entraîneur de l’USMBA, Benyelles, ainsi que les joueurs Dif, Zazoua et Belharoun ont été victimes d’un accident de la route, heureusement sans gravité. Venant de Tlemcen, les quatre hommes, dont le véhicule a dérapé, ont été évacués d’urgence vers le CHUO Hassani Abdelkader. Le service des urgences a estimé que Benyelles et Zazoua devaient rester sous surveillance médicale pour y subir des bilans précis et approfondis.(Q. d’O…29.11.2011.)

 ***Colère des habitants à Kouchet El Djir, Ras El Aïn, Cholet, El Hassi et Aïn Beïda..

 .À Ras El Aïn et aux Planteurs, les eaux ont également investi les maisons, les canaux d’évacuation des eaux pluviales étant bouchés ou inexistants.

«Une fille de 12 ans a été sauvée in extremis car elle a failli être engloutie par les eaux de l’oued. On ne peut pas continuer à vivre dans le danger», ont crié les habitants de Kouchet El Djir qui se sont mobilisés hier matin sur le pont surplombant la nouvelle route de Ras El Aïn. Ils ont jeté des pierres sur les services de sécurité, les éléments de la brigade anti-émeutes de la police venus leur interdire d’investir cette route principale menant au port d’Oran.

«Nos habitations sont inondées. On a perdu toutes nos affaires, notamment les articles ménagers. A chaque averse, nous vivons le même calvaire. Ce n’est pas une question d’intensité des pluies», expliquera un des habitants de Kouchet El Jir. Ils étaient en fait plus d’une centaine de femmes, hommes et enfants à se mobiliser sur ce pont pour crier leur colère. Sur les hauteurs, à Ras El Aïn et aux Planteurs, les eaux ont également investi les maisons, les canaux d’évacuation des eaux pluviales étant bouchés ou inexistants.

La même protesta a été enregistré à El Hassi où les eaux pluviales mêlées aux eaux usées ont investi les habitations et où les routes se sont transformées en lacs marécageux. «Nous voulons de meilleures conditions de vie, un aménagement urbain et des travaux de voirie. Notre quartier est la porte d’Oran et il est semblable à un douar. Même la route principale est obstruée par les eaux», a dit le plus calme des protestataires sur la route principale d’El Hassi. A Aïn El Beïda, les habitants du bidonville «le virage» sont également sortis à la rue, demandant à être relogés dans les plus brefs délais, leur vie étant en danger. Ces derniers ont bloqué la route longeant le cimetière à la circulation.

Hier, d’autres habitants de bidonvilles à l’exemple de celui de Sid El Chami et d’El Kerma sont également sortis dans la rue, demandant à être relogés. La ville d’Oran offrait, ce lundi, l’image d’une cité dévastée par les eaux pluviales qui ont perturbé le quotidien des Oranais et, à l’heure matinale où le maire animait une conférence de presse, à la salle des délibérations de l’Hôtel de Ville, sur le récent débrayage d’un groupe d’agents de la Division de l’Hygiène et de l’Assainissement, il fut appelé pour rejoindre le quartier de Chollet.

Le maire d’Oran suspend une conférence de presse

Avant de quitter la salle des délibérations, le maire a précisé qu’une plainte a été déposée contre six agents de la DHA, pour débrayage sauvage. «Ils ont enfreint les lois du code communal et la réglementation en matière de législation du travail», a-t-il souligné. S’agissant des intempéries, il est vrai qu’elles ont mis à jour des situations indescriptibles, d’abord, dans la circulation automobile, intenable au niveau des carrefours et des ronds-points. En effet, des axes routiers submergés, à certains endroits, des crevasses ravinées par la furie des eaux, des tranchées infranchissables, telles sont les images qu’offrait la cité sans compter les avaloirs qui n’arrivent plus à laisser couler les eaux de ruissellement.

D’autre part, les déchets solides drainés par la pluie, les torrents de boue provenant de divers chantiers de construction ont fini par obstruer le réseau d’évacuation des eaux pluviales que les agents essaient, tant bien que mal, de désengorger, comme par exemple, à hauteur de l’ex-boulevard Charlemagne, tout près de la mairie. (El Watan-29.11.2011.)

***Bataille rangée à Bomo-Plage

 Une bataille rangée a opposé des délinquants dans la soirée du mercredi dans un établissement situé à Bomo- Plage, dans la commune de Bousfer, daïra d’Aïn El Turck. De considérables dégâts matériels ont été perpétrés à l’intérieur des lieux et des véhicules en stationnement ont été endommagés. Selon des sources concordantes, un groupe d’assaillants brandissant diverses armes blanches, auraient subitement investi les lieux pour s’en prendre à des consommateurs. Il s’agirait d’une vendetta, qui serait directement liée à une autre bataille rangée ayant eu pour cadre l’enceinte de l’hôpital d’Aïn El Turck. Des blessés sont à déplorés parmi les clients et le personnel de cet établissement, qui ont tenté dans un premier temps, de s’interposer pour calmer les esprits surchauffés. On apprend qu’une plainte a été déposée à la brigade de gendarmerie territorialement compétente. Des investigations ont été déclenchées par les enquêteurs de la gendarmerie pour identifier et interpeller les auteurs de ces actes de vandalisme.(Q.d’O-03.12.2011.)

**guerre des gangs à Haï Es Sabah …

 L’insécurité bat son plein dans la zone/est de la ville où des bandes de malfrats armés jusqu’aux dents avec sabres et couteaux, terrorisent les citoyens et les étudiants de l’université Mohamed Boudiaf, de jour comme de nuit. Les habitants de Haï Es Sabah et des cités avoisinantes lancent un cri de détresse au chef de l’Exécutif de la wilaya pour prendre des mesures radicales contre ces énergumènes. Les hordes de criminels n’hésitent devant rien pour commettre leurs forfaits, au vu et au su de tous. Des citoyens et des étudiants se font délester, tous les jours, de leurs biens (argent, bijoux et portables).

Depuis trois nuits déjà et jusqu’à la nuit du dimanche à lundi, les habitants de Haï Es Sabah n’ont pas pu fermer l’œil. Une violente guerre de gangs oppose deux bandes rivales composées de jeunes délinquants de Haï Yasmine et Haï Es Sabah. Tout a commencé suite à l’agression à l’arme blanche d’un jeune à Haï Es Sabah. La victime a fait appel à ses proches et amis pour se venger. La grande artère de Haï Es Sabah est ainsi devenue le théâtre d’une guerre féroce entre les bandes des deux quartiers populaires. Le «couvre-feu» est imposé dès 19 h par ces bandes qui se livrent à des batailles rangées, dès la tombée de la nuit. A 20 h, il n’y a plus âme qui vive dans cette zone et gare à ceux qui s’aventurent à pied dans les environs. Les commerces sont fermés et les habitants se cloîtrent dans leurs appartements exigus. Des jeunes issus des quartiers «chauds» de cette zone à l’exemple de Haï Yasmine, Haï Nour et Haï Es Sabah, s’organisent avec tous les moyens possibles, pour livrer de grandes «batailles» avec d’autres jeunes issus des quartiers limitrophes. Ils sont équipés de couteaux, de haches et même d’épées pour organiser une «ghazoua», dans l’argot des bandes criminelles. Ces malfrats se regroupent en «gangs», dont le chef est souvent le plus âgé du groupe.

«La bande de Haï Yasmine 2 est la plus active dans cette zone de la ville. Cette bande a rameuté des renforts et elle a chargé le quartier de Haï Es Sabah à l’aide de sabres, de couteaux et même des fusils-harpon et autres objets de chasse sous-marine, osant même s’attaquer à l’intérieur des domiciles», regrette un habitant.

Selon les riverains, l’agression du jeune n’est qu’un prétexte pour ces bandes de criminels. «Ces gangs se livrent, en réalité, à une guerre de leadership dans le quartier de Haï Es Sabah. L’objectif pour les deux parties est de contrôler la zone du marché parisien des fruits et légumes et la grande artère de Haï Es Sabah», confie un citoyen.

Le rétablissement de la sécurité dans cette zone de la ville est du ressort des services de police, mais les habitants excédés par les agissements de ces criminels se disent prêts à se constituer en groupes d’autodéfense pour protéger leurs vies et biens. Cette zone fortement peuplée risque ainsi de basculer définitivement dans la terreur, surtout que les habitants connaissent très bien leurs agresseurs. «Comment les policiers pourront arrêter des dizaines de criminels armés jusqu’aux dents d’un arsenal d’armes blanches? Ils n’ont pas le droit de tirer à balles réelles sur ces criminels. Nous devons s’organiser pour nous défendre», lance en colère un habitant de ce quartier. Des voix s’élèvent ainsi pour lancer des «vendettas» contre les criminels et leurs familles. Les énergumènes qui s’aventurent seuls dans certaines cités de cette zone sont régulièrement lynchés par les riverains qui connaissent très bien le mode d’emploi de ces bandes. Les criminels envoient souvent des éclaireurs dans les cités limitrophes pour tâter le terrain dans l’espoir d’étendre leurs territoires. (Q.d’O….29.11.2011.)

 

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*Patrimoine oranais

L’association Bel Horizon fête sa dixième bougie

L’association Bel Horizon, qui œuvre pour la sauvegarde du patrimoine oranais, a fêté, samedi dernier, au Théâtre régional d’Oran, son dixième anniversaire, et à cette occasion, le groupe Raïna Raï a été l’invité d’honneur. C’est devant une assistance composée d’amis ou des membres de cette association patrimoniale que le spectacle s’est déroulé pendant deux bonnes heures. Pour rappel, c’est dans le contexte de la célébration du 11e centenaire de la fondation d’Oran que l’association Bel Horizon fut créée.Depuis lors, année après année, l’association s’est attelée à la publication de beaux livres sur les biens patrimoniaux, ainsi que la formation de jeunes guides pour sensibiliser tout un chacun sur l’importance de la sauve garde du patrimoine oranais. Ces dix dernières années, quelques centaines, sinon plus, de visites guidées ont ainsi été organisées à travers les sites et monuments historiques que compte la ville…Depuis 2006, des randonnées, menant de la place d’Armes au Fort de Santa Cruz, sont proposées, drainant chaque année un public de plus en plus nombreux. La plus spectaculaire des randonnées est sans aucun doute celle de cette année, qui a attiré pas moins de 20 000 participants. Du jamais-vu à Oran !«La sauvegarde du patrimoine par la population reste notre objectif, dira Kouider Métaïr, président de l’association. Nous ne l’avons certes pas encore atteint, mais nous pouvons dire, avec fierté, que nous avons puissamment contribué, avec d’autres acteurs, à l’émergence d’une conscience patrimoniale oranaise.»L’association Bel Horizon se targue de s’être transformée, au fil des ans, en association composée typiquement de jeunes, étudiants en majorité. Leur but est de faire de cette association une école du patrimoine et de la citoyenneté, et par-là même «un instrument efficace pour la sauvegarde et la réhabilitation du patrimoine historique oranais».Bel Horizon est aussi connue pour avoir lancé de passionnants débats, notamment pour ce qui est du sort de la carcasse du Châteauneuf, qui abritera le futur siège de l’APC d’Oran, et auquel l’association a longtemps attribué le sobriquet, pour le moins édifiant de «la verrue d’Oran»Les membres de cette association pointent également du doigt «les adversaires du patrimoine oranais», dont leur hostilité est à caractère «idéologique» : «N’est patrimoine que celui dont l’identité est certifiée ‘‘açyl’’». De ce fait, dans leur logique, leur boycot est justifié quand il s’agit des apports des autres civilisations dans la richesse du patrimoine.Ils dénoncent, aussi, ceux qu’ils appellent les technocrates gênés par le patrimoine dans leurs efforts de modernisation de la ville. Pour ces gens-là, la modernité c’est ressembler à Dubaï. Kouider Métaïr dira à ce propos : «Pour nous, la modernité et le patrimoine se conjuguent dans l’identité et le cachet de la ville, pour qu’Oran soit véritablement Oran, et non pas une ville qui ressemble aux villes champignons et artificielles du Moyen-Orient». Il finira par cette observation: «Quand on perd un patrimoine, c’est irréversible, c’est perdu pour de bon. Et comme c’est un héritage, on se serait comporté comme de mauvais héritiers, qui dilapident, à coups de bulledozers, ce que les autres ont mis tant de siècles à bâtir». (El Watan-05.10.2011.) 

**Le Centre des Arts et de la Culture sera livré à la mi-décembre 2011.

La livraison du Centre des arts et de la culture (CAC), dont les travaux de finition touchent à leur fin, est prévue à partir de la deuxième quinzaine du mois de décembre prochain, avons-nous appris de sources proches de l’APC d’Oran.

Selon cette dernière, les dernières retouches connaissent un taux d’avancement de 99% au niveau de toutes les parties de cette structure située à la rue Emir Abdelkader. Abritée dans l’ancienne enceinte des Galeries algériennes «Prisunic», le CAC sera entièrement dédié aux activités culturelles. Constitué de 5 étages, le futur centre des arts et de la culture de la ville englobera une vaste salle de lecture, une bibliothèque pour enfants, des salles de projection de films et autres documentaires, un service d’impression d’ouvrages universitaires. Cerise sur le gâteau, le CAC consacrera une aile au profit des photographes pour exposer leurs œuvres. Un autre espace et non des moindres de ce temple de la culture sera réservé à l’Internet au profit des étudiants. (El Watan-29.11.2011.)

 **Ethique et responsabilité médicale

Le docteur Mohamed Khadir, médecin légiste exerçant au niveau de Saïda et animateur de la conférence « Ethique et responsabilité médicale » au GRAS, n’est pas parti par trente-six chemins lors des débats ayant suivi cette conférence. Interrogé sur la place de l’éthique dans le système de santé nationale, il dira que « le système de santé est le baromètre de la situation des droits de l’homme dans un pays ». Pour lui, le fonctionnement de ce système, ses performances ou contreperformances, ses disfonctionnements… sont un véritable indicateur sur le respect ou non des droits de l’homme dans un pays donné. Il ne s’empêchera pas de confirmer qu’« en Algérie, nous sommes en train de vivre les problèmes de l’absence de l’éthique ». Et d’ajouter : « Nous les médecins, nous n’avons aucune éthique. Collectivement et individuellement ». Il constatera que« l’état de la santé en Algérie a atteint un niveau de déliquescence très avancé. Et personne ne réagit ». Or, répètera-t-il, « le médecin, de par sa profession, est un véritable défenseur des droits de l’homme ». Répondant à une autre question sur la responsabilité médicale, Dr Khadir estimera que « le droit est un facteur de progrès, puisqu’il oblige à la conformité ». A l’aide d’exemples puisés dans le vécu, il établira le constat de « la responsabilité disparate ». Et de s’interroger : « Comment se fait-il que le médecin est poursuivi suite à la mort d’un patient et pas le ministre, responsable de la pénurie des médicaments qui a causé des centaines, voire des milliers de morts ? » Bien évidemment, l’intervenant se réfère aux pénuries qu’a connues le secteur de la santé ces derniers mois et qui ont suscité énormément d’accusations et de contre-accusations. Pour le légiste, et pour bien établir le lien avec ses précédents propos, il estimera qu’en principe « la justice s’autosaisit » et ouvre une instruction pour arrêter les responsabilités des uns et des autres dans cette histoire de pénurie de médicaments qui a défrayé la chronique. Les débats engagés ont abouti à une conclusion lourde de sens : «il ne peut pas y avoir d’éthique médicale ou autre, en l’absence d’une justice indépendante et épanouie des pouvoirs, notamment exécutif ». Parce que la conférence du docteur Khadir a été trop théorique et surtout axée sur l’histoire, les débats ont tourné autour des questions concrètes et se rapportant à la réalité algérienne. Ainsi, on a soulevé une question d’actualité brûlante : l’autorisation de l’avortement des filles victimes d’actes incestueux. Reconnaissant la gravité de ce problème, déjà posé concernant les milliers de femmes violées par les terroristes durant la décennie noire, Khadir rappellera que «l’interruption volontaire de la grossesse n’est autorisée que lorsque la grossesse constitue une véritable menace pour la santé de la femme enceinte ». Tous les participants à cette conférence, destinée aux doctorants en sociologie de la santé que dirige le laboratoire de Mohamed Mebtoul, ont été d’accord sur le décalage existant entre le législateur et la réalité sociale. Dr Khadir a indiqué, d’autre part, que la France s’est dotée au début des années 2000 d’un Droit des malades. Un tel dispositif juridique est devenu une urgence dans notre pays, eu égard au délitement dans lequel se trouvent nos structures sanitaires. Les participants ont aussi soulevé la question de l’expert médical chargé d’éclairer les tribunaux, notamment sur la question de la différence entre erreur et faute médicale. (Quotidien d’Oran-26.11.2011.)

 **Ils ne seront plus autorisés à soumissionner pour des projets

Onze «mauvais» promoteurs écartés

Dans le cadre de l’opération d’assainissement du secteur du bâtiment, onze promoteurs immobiliers ont été écartés. Les «exclus» ne seront plus autorisés à soumissionner pour des projets de construction immobilière (LPA, LSL, logement rural ou promotionnel). Selon une source de la direction des équipements publics et du logement (DLEP), il s’agit des «mauvais» promoteurs qui ont bénéficié de projets de réalisations de logements sociaux participatifs (LSP) dans le cadre des programmes précédents et qui n’avaient pas respecté la réglementation et les normes requises dans l’urbanisme ou les délais de livraison des logements. Il est même prévu le retrait de l’agrément pour certains entrepreneurs épinglés pour «retards et incompétence».

Les autorités locales ont lancé une vaste opération pour mettre de l’ordre dans le secteur de la promotion immobilière dans la wilaya d’Oran. Une commission ad hoc a été installée aux fins d’écarter les entrepreneurs «malhonnêtes» ou «incompétents». Les organismes concernés par le secteur de l’Habitat à Oran (DLEP, DUC, DUCH, agence foncière) ont reçu des instructions pour la mise en place d’un filtre destiné à écarter ces entrepreneurs du nouveau programme quinquennal, en voie de lancement. Au total, une vingtaine de promoteurs «défaillants» est concernée par ce coup de balai.

D’autre part, pas moins de dix promoteurs privées ont exprimé leur souhait pour bénéficier de projets dans le cadre du programme de réalisation des 15.000 logements haut standing dont a bénéficiés la wilaya. Ce projet, portant sur la construction de près de 15.000 logements promotionnels, permettra de favoriser un parc de logements «haut standing» qui constituera une «ceinture esthétique» au groupement urbain d’Oran. Il s’agit de la réalisation de tours résidentielles dans des assiettes récupérées dans plusieurs quartiers de la ville. Ces assiettes, d’une grande valeur foncière, sont situées entre autres à Bel Air, la route du Ravin Blanc, Sidi El Houari, Haï Nasr (ex-Derb) et El Hamri. La wilaya d’Oran propose une centaine d’hectares, dans des sites «stratégiques», pour la construction de logements «haut standing». (El Watan-28.11.2011.)

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*L’histoire de Mohamed Safa, ce jeune lycéen de 19 ans qui a tenté de s’immoler par le feu à l’intérieur de son ancien lycée Souiyah El Houari-Oran..

 **Renvoyé malgré de bons résultats 

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L’histoire de Mohamed Safa, ce jeune lycéen de 19 ans qui a tenté de s’immoler par le feu à l’intérieur de son ancien lycée Souiyah El Houari, est celle de nombreuses familles pauvres et démunies qui luttent honnêtement pour gagner sa vie et éduquer leurs progénitures avec l’espoir de sortir de la misère grâce au savoir. Mohamed est l’un de ces jeunes de la Cité El Badr qui, en plus de leurs études, travaillent pour aider leurs parents à joindre les deux bouts. Le père de Mohamed est asthmatique et ne peut subvenir aux besoins de ses sept enfants.

Mohamed travaille aussi pour subvenir aux besoins de sa petite sœur asthmatique et anémique, hospitalisée à Oran, à l’hôpital Canastel. Tout cela ne l’a pas empêché d’être un bon élève avec une moyenne de 12. Aux examens du baccalauréat l’année passée, Mohamed n’a pas eu de la chance. Il ne comptait baisser les bras, mais à la rentrée scolaire de cette année, il fut surpris de se voir renvoyé de son lycée bien qu’il n’ait jamais doublé d’année. Ses déboires commencent alors avec l’administration du lycée et le mènent vers une tentative de suicide après avoir perdu tout espoir. Mohamed s’introduit à l’intérieur du Lycée, se met en face de la salle des professeurs, s’asperge d’essence et allume de feu à son corps avec un briquet. Les élèves et les enseignants qui ont assisté à la scène ont été choqués et certains se sont même évanouis. Le senseur qui s’est porté au secours de Mohamed a eu les mains brûlées.

Transporté à l’hôpital, où il se trouve aujourd’hui, Mohamed a eu la vie sauve.

Ayant rendu visite à la victime à l’hôpital Canastel à Oran, pour s’enquérir de son état de santé et sur les cause de cette tentative de suicide, nous avons été surpris par des agents de sécurité du service des brûlés qui nous ont demandé de quitter la chambre du Mohamed et ont refusé de nous laisser prendre des photos. (Ennahar-05.10.2011.)

 

 

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5 réponses à “Oran-actualités.2”

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