L’Ecole régionale des beaux-arts d’Oran
**Les étudiants réclament un internat
Cette année encore, l’Ecole régionale des beaux-arts d’Oran ne disposera pas d’une résidence pour ses élèves.
Alors que les procédures d’inscription sont lancées depuis le début de septembre et que le concours d’entrée est programmé pour le 17 de ce mois, la question de l’hébergement reste en suspens. «A chaque rentrée scolaire, c’est le même casse-tête. Nous avons des élèves qui viennent d’un peu partout et ils sont livrés à eux-mêmes. Créer une résidence pour les Ecoles d’arts à Oran devient une nécessitée de premier ordre», explique Mme Moussaoui, directrice de la Culture de la wilaya d’Oran.
Etant sous la tutelle du ministère de la Culture et non celui de l’Enseignement supérieur, les élèves des Beaux-Arts n’ont pas le droit de résidence au sein des campus universitaires. «Nous arrivons quand même à des compromis avec l’administration universitaire mais ça reste du bricolage administratif», déclare le directeur de l’Ecole des beaux-arts d’Oran. «Nous en avons beaucoup parlé et écrit auprès du ministère mais c’est un dossier qui tarde. Aux dernières nouvelles, l’Ecole des beaux-arts d’Oran devrait bénéficier d’une résidence pour la rentrée de 2015», continue-t-il.
A l’heure où la nouvelle Ecole des beaux-arts de Mostaganem avec internat intégré est en phase finale de construction, les Ecoles d’art d’Oran et les élèves continuent à vivre d’espoir et de promesses. Le coût élevé de la formation ‘ et ce, malgré l’aide des écoles apportée aux élèves ‘ ainsi que les incertitudes sur l’emploi dans le domaine des Beaux-Arts qui dissuadent déjà assez les élèves lors des inscriptions, risquent de les faire fuir définitivement si une solution rapide n’est pas apportée en ce qui concerne l’hébergement. (El Watan-06.09.2012.)
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Ecole Régionale des Beaux
Arts d’Oran
DOURGHAM Adda – Oran –
Année moyenne plus concours oral et écrit.
Communication visuelle – Peinture – Sculpture – Miniature – Aménagement
intérieur.
Certificat d’études Artistiques Générales (CEAG) + une année de spécialisation
(Diplôme National d’études des Beaux Arts (DNEBA).
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Le musée est crée en 1879 par une Société savante dénommée à l’époque, Société de géographie et d’archéologie de la province d’Oran. A cette époque, il n’existait pas de musée à Oran, mais il y avait un patrimoine dispersé à
l’ancienne mairie de la Place de la République où il existait une salle appelée « Salle des oiseaux » où on conservait une belle collection d’oiseaux, d’œufs d’autruche, de singes, une hache polie et quelques autres objets de curiosité.
Diverses inscriptions romaines étaient exposées aux intempéries dans les allées de la promenade de l’étang (Place Ibn Badis). L’idée de la création d’un musée dans la ville est venue au commandant Demaeght (archéologue et épigraphiste) qui a lancé un appel aux citoyens afin d’enrichir les collections existantes. Il a été désigné par les membres de la Société pour réunir chez lui les documents précieux. En 1882, il a réuni divers objets qu’il a réparti en trois sections :
. Numismatique (13 pièces) . Antiquités romaines et africaines (16 pièces) .
Histoire naturelle
D’autres sections s’ajoutèrent plu tard . Il s’agit de .
Préhistoire et ethnographie: . Histoire de l’Algérie . Peinture, sculpture, dessins originaux et gravures Un local approprié s’imposait alors. Edifié en 1933, le bâtiment actuel, sis 19 Boulevard Zabana, fut inauguré officiellement
le 11 novembre 1935 dans les locaux du Palais des Beaux Arts et sera dénommé « Musée Demaeght ». Ce Palais comprend le musée , la bibliothèque municipale, ainsi que l’Ecole des Beaux Arts. A l’indépendance, le musée fut confié à l’Assemblée Populaire Communale de la Ville d’Oran jusqu’en 1986. Depuis il est sous la tutelle du Ministère de la Culture et a été rebaptisé « Musée National Ahmed Zabana » en hommage à ce grand Martyr de la révolution.
Association-Les Beaux Arts d’Alger-
Devenue la digne représentante de la musique andalouse algérienne, école d’Alger, l’association Les Beaux Arts d’Alger, initialement appelée « Société des Beaux- Arts », se composait à l’origine de plusieurs sections artistiques.
La classe de musique andalouse n’a été active qu’en 1980, sous la direction de feu A. Benzerrouk, lui-même élève de feu A. Fekhardji. A. Boumaaza a récupéré cette section en 1985 et lui a donné une vraie dynamique, allant jusqu’à
constituer une classe supérieure capable de représenter l’association dans différentes manifestations.
En 2000, avec l’arrivée de son nouveau chef d’orchestre, Abdelhadi Boukoura, l’association commence un travail en profondeur. Ancien élève des Beaux Arts d’Alger, il est actuellement l’un des plus jeunes chefs d’orchestre parmi les
associations musique andalouse. Sa maîtrise des instruments, sa passion pour cet art et son remarquable sens de la pédagogie ont contribué à la réussite des projets de l’association, qu’il s’agisse de la formation de jeunes amateurs ou
de la sauvegarde de ce patrimoine immatériel qu’est la musique andalouse.
L’association Les Beaux Arts d’Alger, outre un travail, palpable, de conservation et de divulgation de ce patrimoine, œuvre à enrichir son répertoire par une recherche constante à partir de différentes archives, ainsi que par
l’intégration de compositions nouvelles respectueuses de l’esprit de cette tradition algéroise. L’association Les Beaux Arts d’Alger a participé à plusieurs manifestations et concours nationaux, notamment les Andaloussiettes d’Alger en 1999, 2003 et 2006, et le Festival de musique andalouse de Tlemcen en 2001. L’association Les Beaux Arts d’Alger participe régulièrement au Festival National de Musique Andalouse sanaâ (école d’Alger), et y a obtenu un premier
prix en 2009.*source de l’association Les Beaux Arts d’Alger
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