Trois jours dans la 2e ville du pays
** Oran, la nuit: la fête, les loisirs
Aux Andalouses ou à Ain Turc, les plages et les places grouillent de monde.
Mais Oran a-t-elle toujours le monopole de la fête ?
A Oran tout semble plus simple…Oran reste l’une des villes les plus attractives d’Algérie
Les Algériens de tout le pays, les immigrés et les touristes viennent en masse dès le début de l’été.
Les nuits oranaises sont incontournables, on ne vous apprend rien. La preuve, toutes les wilayas viennent profiter de la vie nocturne oranaise, une vie qu’ils ne trouvent pas forcément dans leur propre ville. Mais Oran a-t-elle toujours le monopole de la fête ?
Oran est un peu notre Las Vegas local. On flambe, on se fait voir et on se défoule. Mais ce qui se passe à Oran reste à Oran, on ne fait pas la fête ailleurs. Ainsi pour certains, ce sont les plages qui divertissent, pour d’autres tout se passe dans les discothèques et les cafétérias de la Corniche…. Dès que vous nommez la ville aussitôt la nuit est évoquée. Pourquoi Oran a-t-elle toujours cette réputation, lorsque d’autres villes commencent à faire table rase des années noires de l’Algérie et à faire revivre la société de jour comme de nuit ?
Une ballade le soir suffit pour comprendre. Nous sommes à quelques heures du 5 juillet 2013, le 51e anniversaire d’une Algérie libre et indépendante. Un événement majeur que les Oranais préparent depuis plusieurs jours. Les drapeaux algériens flottent dans toutes les rues oranaises. De la corniche au centre-ville, en passant par les quartiers de Sidi El Houari. Pour une fois ces coins si différents d’Oran se ressemblent et s’unissent sous la bannière de la fête nationale algérienne. S’il y a bien un élément fédérateur en Algérie, c’est bel et bien la fête de l’indépendance. Oran l’a bien compris et dès que l’occasion se présente la ville organise des événements en grande pompe. Le soir du 5 juillet, c’est le Théâtre de Verdure qui sera sur le devant de la scène. Oran a invité des stars de la chanson algérienne, notamment le rappeur Lotfi double kanon et Cheb Bilal ont été invités par la wilaya d’Oran pour mettre le feu et célébrer dignement cette fête symbolique. Une bonne stratégie culturelle pour attirer et sensibiliser les plus jeunes à l’esprit patriotique. Et la formule fonctionne, à minuit, heure du début du concert, et anniversaire officiel de l’indépendance de l’Algérie, le théâtre n’a jamais été aussi rempli pour un événement culturel. Au sein du public on sent cette frénésie et cette envie de s’amuser, de rire et surtout de se défouler. Que ce soit lors de l’hymne national ou au moment de la première chanson de Lotfi Double Kanon, les jeunes oranais sont plein d’entrain, chantent et dansent, la fosse est animée comme jamais. « Il a assuré, il a tout donné », s’exclame un garçon dans le public. Ils sont venus de toutes parts et certains vont jusqu’à gravir des murs pour avoir une meilleure vue. « Encore, encore », ils ne cessent d’en redemander, peu importe l’heure, peu importe l’endroit, encore s’exclame le public à la fin de la performance du rappeur le plus populaire d’Algérie. A Oran tout semble plus simple, comme si l’ambiance était déjà acquise.
Le loisir a une place primordiale dans la capitale de l’ouest. Les activités ne sont pas forcément diversifiées mais, l’Oranais vit dehors, et ce n’est pas réservé à une certaine classe, à un sexe ou un âge. Femmes, hommes, enfants, la sécurité et les événements permettent de démocratiser le loisir, et d’occuper tous les espaces publics. A El Ayoun Turc, dès le mois de juin les plages et les places grouillent de monde. Les Algériens comme les étrangers flânent volontiers dans cette ville à proximité d’Oran. « Toute l’année on tente de s’occuper mais on tourne autour des mêmes activités. C’est surtout l’été que les événements se multiplient. A la plage des Andalouses, c’est bien, c’est sécurisé. il y a une kheima, ils invitent des artistes, il y a des soirées spéciales », explique Hakim rencontré sur la plage avec plusieurs amis. Sa réponse est même étonnante, il explique que les plages préparent des soirées spéciales, mais ajoute que malgré tout « Il n’y a rien à faire ici ». Lassés les Oranais ?
Tout pour le plaisir…
Et pourtant, Oran reste l’une des villes les plus attractives d’Algérie, notamment pour sa vie nocturne endiablée. Les Algériens de tout le pays, les immigrés algériens, viennent en masse dès le début de l’été. Ce n’est parce qu’ils n’ont pas de quoi faire la fête, qu’ils ne veulent pas la faire. Oran reste encore la même destination pour s’amuser et oublier le quotidien…
La ville du raï a construit cette image notamment à cause de la réputation de ses fameux cabarets et de cette musique où les thèmes de l’amour et la détente dominent. Mezghena, Diawhara, parmi les plus célèbres, attisent la curiosité de plus d’un Algérien, et il n’y a pas nécessairement de profil type, à l’inverse de ce que nous pourrions penser. « Il y a de tout, des célibataires, des vieux, des riches, des familles. Tout le monde vient pour cette musique. L’essentiel c’est de passer un bon moment, ça reste bon enfant….
Ce sont surtout les chanteurs et chanteuses stars telles que Cheb Khaled, Cheba Djenet, Cheb Redouane, Cheb Abdou qui ont permis de diffuser cette musique et de faire adhérer les Algériens à la folie du cabaret. « Il ne faut pas croire que c’est le talent du chanteur, mais plutôt sa prestance, sa manière de se comporter, sa tchatche, sa façon de « tabrah » qui attire le monde », explique Jalil. La musique, mais surtout l’ambiance attirent du monde. « Ce sont des gens simples, riches mais simples qui fréquentent les cabarets ; ils sont là pour s’amuser. Il y a une bonne ambiance, c’est mieux que les discothèques où l’on trouve des gens plus jeunes et qui sont là pour frimer », explique Redha, un Algérois de 26 ans fidèle des cabarets d’Oran. L’atmosphère détendue des cabarets est finalement la valeur ajoutée de ces lieux festifs, « ici c’est moins crispé qu’à Alger, et les mentalités ont changé, les gens sont moins agressifs qu’auparavant, précise Jalil ». Et d’ajouter, « les gens viennent se défouler, pour oublier. Ce n’est pas pour l’art musical, franchement si vous écoutez les chansons de raï, c’est du n’importe quoi. Je vais vous faire une confidence, je ne supporte pas le raï. Seulement c’est léger, on oublie le quotidien avec cette ambiance,voilà tout », avoue Jalil. Oran, la légère, reste toujours la fille de la nuit pour son ouverture d’esprit. Les Algériens prennent une bouffée d’air frais en se rendant dans la capitale de l’ouest mais ne semblent pas encore prêts à importer dans leur wilaya ce mode de vie. Alors rendons à Oran, ce qui appartient à Oran…
Amina Boumazza – A.F. 07.07.2013.
Oran by night
Manifestation culturelle et fête nocturne à El Bahia, samedi 4 octobre 2015
Comme chaque année, l’Institut français d’Oran et les associations locales organisent une manifestation nocturne à El Bahia, le premier samedi du mois d’octobre. Ce sera donc le 4 octobre prochain que la nuit blanche aura lieu dans les rues d’El Bahia. Les visiteurs auront le loisir de découvrir, dans un esprit de fête et de convivialité, Oran by night, la ville tant prisé par les noceurs et les fêtards venus des quatre coins d’Algérie. «Cette année encore la nuit blanche à Oran dialoguera avec la nuit blanche à Paris.
Une grande randonnée artistique nocturne, populaire et festive, ponctuée par des interventions dans l’espace public et souvent créées pour l’occasion, permettra au public d’aller à la rencontre de jeunes créateurs français et algériens», explique le communiqué de l’IF. Contrairement aux années précédentes, l’itinéraire se verra cette année quelque peu changé : il ira de la place Kahina (là où se trouve la somptueuse cathédrale d’Oran, reconvertie en bibliothèque), pour aller jusqu’à la fameuse gare d’Oran, avec son architecture qui subjugue.
Les adhérents de l’association patrimoniale Bel Horizon seront sur place et assureront au public la description des lieux. Arrivés à la gare d’Oran, un ciné-concert devra être organisé, auquel prendront part bon nombre d’artistes oranais, mais aussi d’autres venus de l’Hexagone. Pour rappel, la nuit blanche était au départ une manifestation proprement parisienne, initiée par l’ancien maire de Paris, Bertrand Delanoë, et qui a fait, au fil des années, des émules un peu partout dans le monde, pour être célébrée notamment à Madrid, Rome, Lima, Toronto, Montréal, etc. Pour ce qui est d’Oran, la nuit blanche est célébrée depuis l’année 2009, elle en est donc à sa 7e édition. *Akram El Kébir/ el xatan–lundi 28 septembre 2015
«Cinéma sous les étoiles»
Du 15 au 18 juillet 2013 à partir de 23 h, dans l’esplanade du centre des conventions d’Oran.
Du 15 au 18, les cinéphiles oranais seront conviés à voir des projections en plein air, à partir de 23 h, dans l’esplanade du centre des conventions d’Oran.
À partir de lundi 15 juillet, Oran abrite un évènement qui devra, à tous les coups, ravir les cinéphiles. Il s’agit bien entendu de la 5ème édition de «Cinéma sous les étoiles», une manifestation qui tend à devenir, au fil des ans, un véritable festival dédié au 7ème art.
Du 15 au 18 juillet 2013, les cinéphiles oranais auront de quoi faire «une cure» de longs-métrages, qui auront cette particularité : être projetés en plein air, sous les étoiles. Initié par l’Institut Français d’Oran, le but de cette manifestation est de faire «pétiller» les soirées ramadanesques par une manifestation où seul le cinéma est de mise.
Oran tentera ainsi, peu ou prou, de s’approcher de cette fameuse tradition américaine appelée «driving», où les cinéphiles, à bord de leur voiture, se regroupent dans un terrain vague pour visionner, à l’aide d’un énorme datacho, des films en plein air. A raison de deux séances par jour, la première à 15 h à l’Institut Français, et la seconde à 23 h à l’esplanade du centre des conventions, ce sera précisément la deuxième projection qui se déroulera en plein air. Ce sera «Winter le dauphin», une projection dédiée spécialement aux enfants, qui ouvrira le bal de la manifestation, suivie, le soir, par «Star 80», un film français de Frédérique Forestier.
Le 16 juillet, le public sera convié à voir «Argo» de Ben Aflek (USA 2012) et «Or noir», un film franco-qatari-italien de Jean-Jacques Annaud. Pour le troisième jour de la manifestation, deux films seront à l’affiche, à savoir «Skyfall» de Sam Mendes (U.S.A 2012) et «Boule et bill» d’Alexandre Charlot (France, 2013). Enfin, pour le dernier jour de l’évènement, ce sera «Amour» de Michael Haneke (France, 2012) et «Les seigneurs», une comédie d’Olivier Dahan (France, 2012). Petit bémol tout de même, beaucoup regrettent le choix, pour le moins «faste», de l’esplanade du Centre des Conventions pour accueillir un tel évènement à Oran, alors qu’un espace plus «populaire», un jardin municipal à titre d’exemple, aurait été plus propice.*El Watan-14.07.2013.
150 hôtels viendront renforcer le parc hôtelier existant, actuellement, à Oran en vue de la tenue des Jeux méditerranéens qu’abritera la wilaya en 2021.
Le parc hôtelier de la wilaya d’Oran qui compte déjà près de 160 établissements hôteliers de différents types ou classement, sera renforcé par 150 autres nouveaux établissements, selon une déclaration faite, hier, par le directeur du Tourisme sur les ondes de la chaine radio locale. Selon ce responsable, ces réalisations ont été lancées en prévision de la tenue des Jeux méditerranéens que doit abriter la wilaya d’Oran en 2021.
Ces établissements dont le classement va de 3 à 5 étoiles, seront implantés au niveau de neuf zones d’extensions touristiques (ZET) qui vont de la localité de Madagh jusqu’à celle de Marsat El Hadjadj. Ceci étant dit, le gros de ces projets à caractère touristique sera réalisé au niveau de la corniche ouest d’Oran, c’est à Aïn El Turck.
D’après le directeur du Tourisme de la wilaya d’Oran, «les études ont été finalisées et les assiettes foncières devant abriter ces projets ont été dégagées au niveau de ces ZET totalisant une surface global de 1427 hectares». Hormis ces hôtels, il est également prévu l’aménagement de marinas et d’espaces de loisirs et de détente en vue d’améliorer le cadre de vie des habitants de la wilaya.
Certains de ces projets ont vu leurs chantiers de construction lancés et pour le reste, les projets ne devront pas dépasser les premières semaines de l’année 2016 afin d’être au rendez vous en 2021 lors de la tenue des Jeux. Ces réalisations vont s’ajouter à 44 autres projets hôteliers déjà en cours dont 16 sont concrétisés à hauteur de 70%.*el xatan–lundi 28 septembre 2015
***6ème Salon international de la pêche et de l’aquaculture
du 1er au 4 octobre 2015 à Oran
À partir de jeudi prochain, le Centre de conventions d’Oran abritera la 6ème édition du Salon international de la pêche et de l’aquaculture (SIPA 2015).
Il faut noter que le secteur de la pêche, longtemps du ressort de ministres islamistes, jouit, ces derniers mois, de tout un tas de projets de développement en vue de le «professionnaliser» autant que faire se peut. Dans cette optique, la Chambre algérienne de la pêche et de l’aquaculture organise cette 6ème édition qui se tiendra du 1er au 4 octobre 2015 sous le thème : «Pour une contribution effective des filières de la pêche et de l’aquaculture à la diversification de l’économie nationale». «Le SIPA 2015 représente une occasion pour s’informer des nouveautés des filières de la pêche et de l’aquaculture à travers le monde mais, aussi, un espace de débats, de concertations et d’échanges d’expériences entre les différents acteurs économiques nationaux et étrangers.
Le SIPA 2015 offre également des occasions pour l’émergence des opportunités d’investissement et la maturation de projets dans le cadre d’un partenariat durable, créateur de richesse et d’emplois», expliquent les organisateurs, via un communiqué, avant de préciser que «Le choix de la ville d’Oran pour accueillir le SIPA 2015 s’inscrit dans la ligne directe de la politique gouvernementale pour la promotion et l’encouragement de l’économie à travers l’ensemble du territoire national. La ville d’Oran représente un atout non négligeable par sa position géostratégique et sa contribution à l’économie nationale, notamment en ce qui concerne le développement des filières de la pêche et de l’aquaculture».*Akram El Kébir/ el xatan–lundi 28 septembre 2015
***12ème Salon international du logement, du bâtiment
Les investisseurs turcs seront en force à la 12ème édition du Salon international du logement, du bâtiment et des matériaux de construction Batiwest Logibat 2015 qui sera organisé du 19 au 24 octobre prochain au palais des expositions d’Oran par le groupe Sogexpo.
Pas moins de 80 entreprises turques spécialisées dans le secteur du BTPH seront présentes à cette manifestation économique, fait-on savoir du côté des organisateurs. Cet espace d’échanges sera l’occasion pour partager les expériences étrangères et les progrès réalisés dans le domaine de l’immobilier dans le cadre d’un partenariat gagnant-gagnant, explique-t-on.
Plus de 200 sociétés turques activent déjà en Algérie, notamment dans les secteurs du commerce, de la construction et de l’industrie dont l’aciérie Tosyali de Béthioua (Oran) qui constitue le plus important investissement turc à l’étranger. Cette édition sera marquée par la participation de quelque 260 exposants nationaux et étrangers dont des entreprises italiennes, espagnoles, françaises et polonaises.
Plusieurs rencontres professionnelles algéro-turques ont été tenues à Oran afin de mieux faire connaître le potentiel de la région de l’Ouest algérien. L’objectif à terme est de «diversifier les domaines de partenariat». Les exportations de la Turquie vers l’Algérie ont atteint 2 milliards de dollars en 2013, issues notamment des secteurs de l’automobile, la construction, le textile et l’agro-alimentaire. Les exportations algériennes vers la Turquie ont été évaluées, quant à elles, à 3 milliards de dollars, composées principalement d’hydrocarbures, de produits chimiques et de matières premières pour le secteur textile.*el xatan–lundi 28 septembre 2015
8ème édition de « Dourouss Mohammadia » à Oran
du 18 juillet au 1er août 2013 à la zaouïa Belkaidiya Hebriya d’Oran
La 8ème édition de «Dourouss Mohammadia», se tient du 18 juillet au 1er août 2013 à la zaouïa Belkaidiya Hebriya d’Oran, et réunit Oulémas et théologiens du monde islamique pour débattre du thème «Les compagnons du Prophète (QSSSL)».
Le représentant du comité d’organisation de ces rencontres a indiqué jeudi à l’APS que de nombreux Oulémas et théologiens représentant plusieurs pays arabes et musulmans ont été conviés à ces assises. A l’exception de la conférence inaugurale qui sera donnée par M. Mohammed Benbrika de l’université d’Alger, après la prière d’El Asr, les autres conférences seront animées en soirée, après la prière des tarawih. La zaouïa Belkaidiya Hebriya, basée à Sidi Maarouf (à la sortie Est d’Oran) œuvre, à l’initiative de son fondateur Cheikh Sidi Mohammed Abdellatif Belkaid, à organiser la série de «Dourouss Mohammadia» au cours du mois sacré de ramadan de chaque année. Inaugurée en 1998, la zaouïa accueille des étudiants venant de diverses régions du pays et de l’étranger pour apprendre les sciences de la chariâa, la théologie, la vie sainte du prophète Mohammed (QSSSL), la récitation et la lecture du Coran. Elle a également pour mission d’orienter les citoyens et d’organiser des causeries religieuses à leur profit.
Cette rencontre devenue traditionnelle rayonne sur toute la nation à chaque mois de Ramadan et constitue une occasion de rencontres avec des ulémas du monde arabo-musulman. Une pléiade d’ulémas et de théologiens du monde islamique prennent part à cette rencontre Des conférenciers de plusieurs pays arabes et d’Europe dont, l’Egypte, la Jordanie, le Liban, le Maroc, le Yemen et la France animeront ces rencontres organisées par la zaouia Belkaidia Hebria basée à Sidi Maarouf lors du mois sacré de chaque année.*source:médias divers- 13 juillet 2013.
Coup d’envoi à Oran, de »Tamoranwi », une manifestation culturelle multidisciplinaire
Le coup d’envoi de »Tamoranwi », une manifestation culturelle multidisciplinaire, a été donné, dans la soirée du samedi au centre des conventions »Mohamed Benahmed » d’Oran, en présence d’un grand nombre d’invités, avec pour point d’orgue un premier concert musical avec la diva du hawzi Rym Hakiki. Le public, constitué essentiellement de familles, a du patienter jusqu’à une heure avancée de la nuit, pour voir enfin la chanteuse accéder à la scène, dressée sur l’esplanade du CCO donnant sur la baie d’Oran. Les jeux de lumière, les projecteurs multicolores braqués sur les palmiers ont donné un ton féérique au lieu, habituellement réservé aux salons professionnels et autres manifestations techniques et scientifiques. Installés sur la terrasse dominant l’esplanade ou jonchés sur des canapés et accoudés à des coussins, tout en sirotant un thé et dégustant des gâteaux orientaux, les spectateurs ont suivi, auparavant, un tour de chant du jeune Houari Saber, versé dans le genre «wahrani», interprétant des succès du chantre Ahmed Wahby. Outre ce spectacle musical qui s’est prolongé jusqu’à l’heure de l’Imsak, deux autres évènements se sont déroulés parallèlement : l’inauguration d’une grande exposition avec pour thème principal le Sahara et deux conférences données par deux musicologues sur le Diwan, cette musique mystique qui plonge ses racines dans l’Afrique sub-saharienne profonde. L’américaine Tamara Turner a parlé de l’esthétique transsaharienne dans la musique diwan, alors que le chercheur algérien Sidi Mohamed Belkhadem a longuement retracé l’histoire du Diwan oranais et ses manifestations notamment au niveau du mausolée de Sidi Blel.Les organisateurs de cet évènement culturel, l’agence de communication «World space service» d’Alger et le CCO, avec le soutien de plusieurs sponsors publics, ont opté pour un concept différent, celui alliant à la fois le côté festif, spectacles de qualité et approche didactique. «Le but de cet événement est de promouvoir le patrimoine culturel et artistique de cette grande partie de notre territoire, le Sahara, loin de tout aspect folklorique et de faire percevoir par d’autres régions, toute cette richesse accumulée au cours des millénaires de notre histoire», soulignent les organisateurs, ajoutant que cet évènement «n’est pas seulement une animation ramadhanesque comme on en voit tant, c’est un espace culturel et d’échange entre des personnalités de l’art, du patrimoine, du show-biz et du public». «Le Tamoranwi est un pont humain avant d’être artistique, un pont d’échange, de partage et d’amitié, un pont de générosité, de tolérance, au travers de manifestations éclectiques et variées», ont-ils encore expliqué. Ce concept a été largement développé à travers l’exposition sur le Sahara, montée par l’Office du parc de l’Ahagar, qui montre à la fois la profondeur de l’histoire de la région du Sahara, ses richesses naturelles, son patrimoine, son artisanat, ses pratiques ancestrales comme le système de répartition équitable de l’eau. Comme pour appuyer cet échange et ce dialogue entre le Nord et le Sud, les organisateurs ont inclus des expositions de photos et d’art plastique avec des œuvres très éclectiques qui permettent à l’artiste de donner libre cours à son inspiration et à son savoir-faire. C’est le cas de l’artiste espagnole, Yolanda Lujan, qui a réalisé sur place, et sous le regard curieux de visiteurs, un tableau dédiée à la ville d’Oran. Jusqu’au 6 août prochain, il est prévu une série de conférences axées essentiellement sur l’histoire comme «L’origine d’Oran et de ses environs», «Oran et sa place dans la méditerranée», «la culture de l’eau dans le Sahara». D’autre part, l’esplanade du CCO accueillera chaque soir un gala artistique avec comme tête d’affiche le groupe «Tinariwen», originaire de Tessalit, au nord du Mali, qui n’est plus à présenter.*Le Courrier d’Algérie- juillet 2013
Comment devenir une métropole rayonnante ?
Oran veut se mettre en orbite d’une métropole qui rayonnera en Méditerranée. A-t-elle les moyens de son ambition ? Et surtout a-t-elle pris la bonne voie pour y parvenir ? Et à juste titre quelle est la bonne voie pour y parvenir ?
C’est autour de ces interrogations qu’une intéressante rencontre-débat s’est tenue, dans la soirée de jeudi, à l’Hôtel Liberté. Un débat organisé par Le Quotidien d’Oran et l’APW avec la contribution de Mohamed Afane, Pdg de Best Western Liberté Hôtel, sous le patronage du wali. Un débat riche, franc, fructueux et à bâtons rompus. Sans langue de bois aucune. Un riche débat auquel ont été conviés deux ministres en exercice (Abdelkader Khomri et Hamid Grine, en charge respectivement de la jeunesse et la communication), des anciens ministres, le wali, le président de l’APW, des ex-walis, des maires, des militants associatifs, des urbanistes, des économistes, des universitaires et des industriels.
Premier grand aspect à s’inviter inévitablement au débat: la qualité de l’architecture et de l’uranisme. «Les architectes algériens ne sont pas formés à la qualité, mais à la géométrie. Il faut repenser l’urbanisme en donnant la part belle à l’art et à l’esthétique. La qualité de l’urbanisme doit être au cœur de ce projet de métropolisation. Toute métropole a besoin d’une âme. Halte à la gangrène du béton. Oui à l’urbanisme vert», plaide un universitaire d’origine oranaise installé à Paris. Tout de suite, Abdelkader Khomri, ministre de la jeunesse touche du doigt une vraie contrainte qui colle à Oran et au pays depuis un demi-siècle : «Comment produire un urbanisme de qualité tout en répondant sans cesse à l’urgence de reloger les milliers d’Oranais qui s’entassent dans l’habitat insalubre ?». Ce débat dure depuis 1962.
Mise au point du wali Abdelghani Zaalane: «L’ambition de faire d’Oran une métropole méditerranéenne est légitime. Doit-on pour autant faire table rase des innombrables problèmes qui se sont accumulés ? Oran est ceinturée de bidonvilles et 4 200 familles habitent dans un vieux bâti menaçant ruine, beaucoup de lotissements attendent depuis des années d’être viabilisés.» Et de poursuivre: «Face à ces innombrables besoins pressants, l’Etat a mis les bouchées doubles. Pas moins de 1100 familles viennent d’être relogées, un vaste plan d’éradication de l’habitat précaire est mis en branle.
Un total de 600 vieux immeubles sont en cours de restauration. La Chapelle Santa Cruz et les arènes seront restaurées. Oran aura son musée marin, son musée des arts modernes et son jardin citadin. Le tramway desservira la ville sur 53 km contre 18 actuellement. Les travaux d’une nouvelle aérogare sont en cours et le port bénéficie d’une extension. Un grand périmètre agricole est en cours d’irrigation pour être dédié à la filière oléicole», énumère le premier responsable de la wilaya.
La connaissance est le cœur
Mohamed Bahloul, économiste, analyste et directeur fondateur de l’Institut de développement des ressources humaines (IDRH) a prononcé une brève allocution sur ce thème de la métropolisation. L’économiste a notamment plaidé en faveur d’«une optimisation des ressources humaines et la nécessité de mettre la connaissance au cœur du processus de métropolisation».
Brahim Hasnaoui, patron du Groupe des sociétés Hasnaoui (BTP, matériaux de construction, agriculture, télécommunications et nanotechnologie) a relaté sa propre expérience «dans la gestion de l’espace urbain». Une nouvelle ville est en projet à Aïn El Beïdha. Des études aménagement sont en cours de lancement. La future extension urbaine va-t-elle permettre aux politiques de démontrer qu’un autre urbanisme est possible ?
Aïn El Beidha accueillera-t-elle un urbanisme respectueux de la nature, économe en énergie, fondé sur des pôles urbains actifs et innovants et non sur des villes ghettos ou dortoirs ? C’est donc un contre-exemple de tout ce qui s’est fait jusqu’à présent en matière de villes nouvelles où tout était axé sur le lotissement et l’habitat, ce qui a donné lieu à des pôles urbains inertes et sans dynamisme culturel ni de bien-être pour les habitants. Ceci exige une nouvelle démarche de planification. Les instruments d’urbanisme actuels ont atteint leurs limites; ils sont dépassés par l’étalement urbain anarchique. Les outils de planification sont obsolètes et les plans d’aménagement ne jouent ni le rôle de la maîtrise du foncier ni celui de la restructuration des centres urbains.
C’est le résultat de l’improvisation et de l’anarchie totale qui caractérise la gestion de nos villes depuis 50 ans. La capitale de l’Ouest connaît un développement sans visibilité d’ensemble. Oran souffre de l’absence d’un plan d’aménagement digne de ce nom. Ce n’est que tout récemment, qu’il a été enfin décidé de «lancer une étude pour mettre en place un plan d’aménagement du territoire». Le mérite du débat de jeudi a été de lancer un cri d’alarme pour un changement de cap. L’idée est de s’appuyer sur tous les ressorts de l’urbanisme sain avec un nouveau modèle de planification urbaine qui replace la verdure et le savoir au cœur de la cité, de nouvelles conceptions architecturales fondées sur des matériaux bioclimatiques et une bonne gouvernance des services urbains.
Il s’agit d’opter pour de nouveaux modes d’organisation de l’espace en mettant en place un pôle urbain où la qualité de vie est associée à une architecture d’avant-garde avec des infrastructures adaptées, des modes de gestion des services urbains écologiques et des espaces de verdure qui replacent la nature au cœur du projet urbain.
Oran doit également recourir à l’usage des techniques de valorisation des déchets par les filières appropriées et le recours aux énergies renouvelables et propres (éolienne, solaire, biomasse). Bref, en un mot, la bonne voie est de mettre en œuvre un nouveau modèle d’urbanisme beau et intelligent.*Cherif Lahdiri-El Watan- 19.07.2014
Trois jours dans la 2e ville du pays
Mercredi 23 avril – Atterrissage parfait du vol A 6106 d’Air Algérie. Belle fin de journée, un peu brumeuse, qui enveloppe le Murjadjo d’un halo où scintille Santa-Cruz restaurée. A la différence d’Alger qui se laisse découvrir au niveau de la mer (avant que les nouvelles constructions prévues, inaugurées par la station de dessalement, ne bouchent définitivement cette vue), Oran, qui surplombe son port de haut, apparaît à la fin du plateau de la Sénia. Ici aussi, la fièvre constructive. A droite, côté mer, le Sheraton dresse déjà son arc vitré tandis que trois tours immenses, collées les unes aux autres, se lancent à l’assaut du ciel. Style immeubles de bureaux.Non, m’explique-t-on, il s’agit d’habitations sur trente étages, grand standing et high-tech. Les habitants rentreront chez eux avec des cartes électroniques. Comme dans un hôtel ? Et si le système tombait en panne, où dormiraient-ils ? Et si les ascenseurs s’arrêtaient ? Et si Richter se réveillait ? Mais non, tout a été prévu ! De toutes les façons, nous sommes à Oran pour le lancement du film d’Alexandre Arcady, tiré du dernier roman de Yasmina Khadra, Ce que le jour doit à la nuit. Les deux seront là, à l’initiative des éditions Sédia et des producteurs. Mais, avant que la nuit ne prenne son dû au jour, nous avons le temps de voir le Front de mer, sans doute le plus beau et le plus vivant du pays, et d’entrer dans la ville avec la consternation de ceux qui ne l’ont pas vue depuis longtemps. Pendant qu’une nouvelle Oran aux couleurs de la mondialisation, moderne mais impersonnelle, jaillit sur les hauteurs, l’ancienne périclite… Tant de beautés flétries font mal à l’œil et au cœur. Même le prestigieux boulevard de la Soummam n’a pas échappé au dégoulinement délétère.
Comme tondu, le Cintra n’a plus de terrasse et ses murs ont été décorés sans goût. La Banque d’Algérie a heureusement gardé sa prestance de temple grec avec ses colonnes doriques. Mais tout le reste désespère, sauf en haut, le Royal Hôtel, magnifiquement restauré, laissant imaginer ce qu’Oran pourrait être, soit une des plus belles villes de la Méditerranée, ce qu’elle était encore il y a 25 ans encore… Mais comment échapperait-elle au triste destin des villes algériennes qu’une peste d’indifférence et de bureaucratie, plus bubonique que celle de Camus, lessive de toute trace de beauté… Du coup, on comprend mieux les tristes intonations de la voix langoureuse d’Ahmed Wahbi lorsqu’il chantait Oran.
Jeudi 23 avril 2009
Y. K. passe à 8h50, la porte à tourniquet du Royal Hôtel qui a offert ses salles pour l’évènement. Le rendez-vous est à 9h. Sa ponctualité rappelle la discipline qui fut l’ordinaire de sa carrière militaire. Démarche lente mais assurée, sourire serein et discret. Poignée de main chaleureuse. L’homme semble apaisé après des années de « déboires » avec la presse algérienne qui l’avaient amené à penser qu’elle lui était hostile. Il reste encore sur ses gardes, mais pas plus que ne l’exige le statut d’interviewé. Les lieux y sont peut-être aussi pour quelque chose : cette ville qui compte tant pour lui, la bibliothèque de l’hôtel, emplie de beaux livres et de gravures d’art, rare exception dans notre hôtellerie… Il insiste sur le caractère exceptionnel de son dernier roman, qu’il aurait porté en lui depuis deux décennies. Un livre pour la réconciliation historique ? La réponse est claire : non, ce n’était pas l’intention, mais si cela peut y contribuer… Le cinéma et l’écrivain. Une consécration dont il avoue toute la fierté qu’il en tire. Peut-être aussi une indication sur sa manière d’écrire qui tient compte de l’adaptabilité au cinéma de ses romans. Il ne réfute pas d’ailleurs d’être considéré comme proche de l’école anglo-saxonne. Nous parlons des deux livres qu’il a publiés sous d’autres pseudonymes. Unique : des pseudonymes d’un pseudonyme ! Reliquat des techniques de camouflage ? Plaisir d’avancer masqué, auréolé de mystères ? Il avoue pour le premier, « Frenchy », un besoin de père de famille. Mais il revendique le droit d’écrire ce qui lui chante sans devoir répondre d’un statut personnel .
Déjeuner au Saint-Tropez, tenu par un Français. Y. K. se laisse aller aux plaisanteries, n’hésitant pas à rire de ses défauts… Arcady arrive en retard avec son équipe d’un repérage à El Melleh, le fameux Rio Salado où se passe l’essentiel du roman. Les premiers repérages ont duré plus que prévu. Une erreur de trajet a fait le reste. Avec lui, des techniciens ainsi que l’exubérant Bachir Deraïs, coproducteur exécutif pour l’Algérie et Areski Larbi qui participera aux décors.
16 h. Au Royal Hôtel toujours, une petite foule. La salle de conférences est déjà pleine. Les chaises viennent à manquer. Certains resteront dehors. L’écrivain se livre avec bonheur aux questions des lecteurs, pour beaucoup des expressions d’admiration. Il y a là, tel un fan de rock, un sexagénaire très sérieux, venu spécialement d’Alger pour rencontrer son auteur préféré.
18 h. Rendez-vous au TRO pour la première de L’Attentat adapté par Mourad Senoussi et mis en scène par Ahmed Khoudi. En passant, regard sur la place d’Armes et son Hôtel de ville. Les deux lions sont toujours là. Pourquoi cette impression qu’ils ont perdu de leur prestance fauve ? Le Théâtre d’Oran, l’un des plus beaux d’Algérie, sinon le plus beau, petit mais magnifique avec ses colonnades, ses moulures, la statuaire de son frontispice. Il avait été restauré, non ? A vérifier. En tout cas, il semble aussi frappé de lassitude que les lions d’en face… Mais c’est sur scène qu’un théâtre vit. La pièce commence devant une salle pleine à craquer. Les Oranais ont toujours aimé le théâtre. Ils le vivent dans leur gouaille, leur générosité ordinaire. Quelle témérité que d’avoir choisi ce texte dont les ingrédients littéraires ne sont pas transposables directement sur les planches ! D’ailleurs, quel roman est transposable dans une autre discipline sans reformulation artistique ? L’adaptateur a trop collé au texte. Directeur de la chaîne régionale de la TV, a-t-il été absorbé par le petit écran ? Impression de série algérienne, façon Ramadhan, en plusieurs passages. Longueurs insupportables. Plans statiques. Paroles sans action. Décor inexpressif. Les comédiens ont beau se démener avec plus ou moins de bonheur, rien n’y fait. On n’entre pas dans la pièce. A la fin. Y. K. aura des propos encourageants. Attitude compréhensible car on a envie aussi de soutenir ces efforts dans un pays où la création théâtrale est si difficile. Mais non, même les planches peuvent être pavées de bonnes intentions. Cela mérite d’être retravaillé et d’abord reformulé dans le langage théâtral.
Dans le hall, rencontre avec le président de l’APC d’Oran, Saddek Benkada. Il nous confie son désir de renouer avec la dynamique culturelle d’antan. Propos sur les années 1980 où elle était devenue un pôle plus vivant que la capitale autour du centre (le CRIDSH) animé par Abdelkader Djeghloul, de l’université et de ses séminaires passionnants, du TRO auquel Alloula avait insufflé une aura, du raï parti à l’assaut des oreilles du monde… L’élu nous parle de l’Année Guermaz à laquelle Oran compte participer activement. Echanges avec Zakia Kebir, ancienne de la culturelle d’El Djemhouria, aujourd’hui dans la régionale. Elle espère que les choses reprennent. Quelques signes de frémissement comme ce beau colloque international en hommage à l’historien Mahfoud Kaddache du CRASC d’Oran (Centre de recherche en anthropologie sociale et culturelle), avec sa participation de haut niveau. Allez Oran ! Encore un effort.
Vendredi 24 avril 2009
11h . Un tour du côté de l’Antinéa où vivait Zoubida Hagani qui dans son F3, telle une marquise des Lumières, recevait artistes, écrivains, journalistes, cinéastes… Partie trop tôt celle qui criait auJ. T. lors de l’enterrement de Alloula :« Ils ont tué un lion ! ». En face, le marché Michelet où son mari, Abdelkader, grand psychiatr, avait fatalement glissé ! Dans l’après-midi, visite à la veuve du Pr. Malek Zirout. Pneumologue, il été aussi peintre, écrivain, poète… Un personnage : ancien officier de l’ALN, député à l’indépendance, premier ambassadeur d’Algérie à Cuba. il avait signé une BD détonante, La route du sel, seule œuvre publiée. Ghania s’adonne aujourd’hui à la céramique. Emotion des souvenirs. Pas le temps de rendre visite à Mohamed Sehaba, immense poète. Ni à Abdou El Imam, linguiste émérite, membre du conseil des langues de l’Unesco, ni à d’autres encore, enfants talentueux et dignes de cette ville magnifique. Discrets comme seuls savent l’être les authentiques.
Petit pèlerinage à Kristel. Sur la route, comme partout, des constructions hideuses. Chantier immense de la salle des congrès de Sonatrach où doit se tenir l’an prochain le sommet de l’OPEP. Impressionnant. Le dernier tronçon de route a été sauvé, bijou de route méditerranéenne, lentisques, lavandes, maquis odorants. Le Maghreb approchant livre un soleil immense et rougeoyant. Tout juste le temps de gagner le Royal Hôtel pour une autre rencontre.
Ce n’est plus le roman qui est à l’affiche, mais son adaptation. Présents : également des confrères français : Christine Rousseau du Monde des Livres, des équipes de France 2, Orange TV, Canal Plus, CinéCinéma, France Info, Studio 37, VSD… Tout ce beau monde pour un lancement appuyé par Fadela Amara, secrétaire d’Etat chargée de la politique de la ville dans le gouvernement français, cependant en visite privée, ce qu’elle a marqué en s’asseyant parmi l’assistance. « Ce qui m’a amené ici, nous déclare-t-elle, c’est ce beau projet de film qui permet de sublimer une certaine réalité algérienne et me permet de relier les deux pays que j’aime : l’Algérie et la France. Tout ce qui peut aller vers leur rapprochement trouvera toujours mon soutien. » Serait-elle la marraine du film ? « En tout cas, répond-elle, je serai heureuse de contribuer à son succès. » Le budget est pour l’instant de 17 millions d’euros, sans doute un record en Algérie. Ce montant s’explique, selon Arcady, par la production d’une version télé en trois parties et d’une autre pour le cinéma. Il s’agit en outre de reconstituer les décors et costumes d’époque, dixit Arcady qui a envisagé de recourir aussi à des studios de cinéma tunisiens, le producteur Ben Ammar étant de la partie (avec Arcady Prod., Orange TV, Canal Plus… et Les Films de la Source de Bachir Derraïs). Sur l’option studios, un participant fait valoir qu’il existe encore en Algérie des « morceaux intacts de passé ».
Pour Arcady cependant, rien n’est définitivement arrêté. Le tournage débute en 2010, les repérages viennent à peine de commencer. Il signale combien il est attaché au cinéma algérien. Son film pourrait contribuer à attirer des grands tournages en Algérie et former de nouveaux techniciens. « L’Algérie, a-t-il affirmé, peut devenir une terre de cinéma extraordinaire ». Il confie ce rêve que le visa soit supprimé pour les natifs d’Algérie. Il lui est signalé que ceux-ci viennent régulièrement en visite à Oran et d’autres régions. Mohamed Bensalah, spécialiste du cinéma à l’université d’Oran, souligne encore que l’une des premières projections au monde a eu lieu à Oran à la fin du XIXe siècle. L’auteur et le réalisateur sont plusieurs fois interpellés sur le problème de l’adaptation. Y. K. déclare toute la confiance qu’il place en Arcady et sa position de respect de son travail de création. Le réalisateur révéle que c’est lui qui a demandé à l’écrivain d’être plus présent. Question casting, Isabelle Adjani a exprimé le souhait de jouer dans le film. Mais grande préoccupation aujourd’hui est de trouver l’interprète de Younès, Jonas. La recherche sera lancée en France et en Algérie. Il reste à espérer que le film ne sera envisagé et perçu que pour ce qu’il peut être. Si son contenu, comme déjà celui du roman, recouvre sans doute une symbolique forte, il reste l’adaptation au cinéma d’une œuvre littéraire. Soit un film qui peut contribuer à des rapprochements mais ne saurait les remplacer. (El Watan -30.04.09.- par A.F)
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