Les marchands de fleurs à l’honneur
*L’éclatant business des fleurs
L’orchidée est appréciée dans le monde entier
Chine, Equateur, Kenya, Pays-Bas: aujourd’hui, les fleurs poussent à l’année aux quatre coins du monde. Pour approvisionner un marché toujours plus demandeur de variété, de qualité et de prix négociés. Quitte à égratigner nos souvenirs idylliques et parfumés.«Mignonne, allons voir si la rose/ Qui ce matin avait déclose/ Sa robe de pourpre au soleil,/ A point perdu cette vesprée/ Les plis de sa robe pourprée,/ Et son teint au vôtre pareil.» Qui oserait déclamer les odes de Ronsard à sa bien-aimée Cassandre? La rose sauvage n’est plus, excepté dans de rares conservatoires, jardins secrets ou abandonnés.
Au Yunnan, en Chine, petits producteurs et grosses sociétés cultivent l’oeillet, la rose et le gerbera.
Le temps de relire la strophe, des dizaines de roses ont été cueillies à Dounan, dans la province du Yunnan en Chine, des centaines mises en bottes près du lac Naivasha dans la Rift Valley au Kenya, et des millions transportées par avion ou camion frigorifique depuis l’Europe, le Proche-Orient, l’Afrique ou l’Amérique du Sud. «Faut-il regretter la modernité? interroge Jean-Marie Pelt, botaniste-écologiste. Comme toute production agricole, la floriculture est passée au stade industriel. Avec ce que cela entraîne d’évolutions, voire de révolutions: modes de culture intensifs et informatisés, emploi de pesticides et d’additifs chimiques… Nous suivons l’innovation: la loi fondamentale du monde dans lequel nous vivons!»
Au XXIe siècle, en 2010 pour les dernières statistiques, la ronde des fleurs tourne autour des roses -la fleur coupée la plus vendue au monde-, des tulipes et des chrysanthèmes. Sans oublier les autres plantes d’ornement négociées pour la plupart par FloraHolland, le plus grand marché aux enchères du monde, à Aalsmeer aux Pays-Bas.
Réceptionnées à Aalsmeer (comme dans les autres établissements) entre 16 heures et 4 heures le lendemain matin, les fleurs et plantes sont transférées en chambre froide et contrôlées par des inspecteurs. À 6 heures, et jusqu’à épuisement des stocks, les gerberas, lys, orchidées, anthuriums, etc. sont achetés selon l’expertise d’un commissaire-priseur. Dans la salle des ventes principale, deux écrans géants projettent le nom des producteurs, l’appellation, la qualité, les particularités, la quantité ainsi qu’une photo des fleurs et des plantes que des employés font défiler devant les acheteurs présents. Rivés à leur pupitre, ces derniers consultent ces mêmes informations sur ordinateur, où une troisième vente virtuelle leur est proposée. Un prix leur convient dans ces enchères dégressives ? Ils appuient sur un bouton rouge et remportent la mise ! «La tactique? indique Isabelle Jeursen,la guide. Etre ni trop rapide, au risque de payer trop cher, ni trop lent, sous peine de rentrer bredouille!» D’autant que les achats à distance ne cessent de progresser. Au rythme de l’ensemble des ventes – 48 millions d’unités par jour – et face au défi à relever – J + 2 ou 3 au maximum entre la coupe et le particulier -, toute erreur peut être préjudiciable. Spécialement à la Saint-Valentin (60 % de ventes en plus que la normale !) ou à la fête des Mères, célébrée à trois dates différentes en Grande-Bretagne, en Allemagne et en France ! «Dans votre pays, la plante la plus offerte est l’orchidée, note Jan van den Berg, acheteur chez OZ Export, une des cinq premières sociétés exportatrices au monde. Parmi les fleurs, la rose domine largement. Viennent ensuite le lys, la pivoine, le gerbera et l’œillet.» «Vous ne vous attachez pas à une seule fleur, poursuit Marcel de Romph, au service marketing. Vous vous adaptez très facilement. Nous devons donc, tout au long de l’année, vous proposer diverses variétés dont la rose blanche Avalanche, souvenir du bouquet de mariée d’antan, et la rose rouge Naomi, pourtant hérissée d’épines!»
La loi de l’offre et de la demande à l’échelle mondiale condamne-t-elle les variétés moins productives et affecte-t-elle les espèces? «Les variétés les moins productives ne sont plus cultivées ni commercialisées, constate Jean-Marie Pelt. Les généticiens se mobilisent sur l’obtention de nouvelles fleurs à l’apparence parfaite et à la résistance exceptionnelle, non seulement selon les conditions du milieu mais aussi une fois dans le vase ou dans le pot! Le critère du parfum n’a, malheureusement, pas été retenu.» Dans cette quête du toujours plus, l’obtention d’une rose bleue relève de l’impossible. En 2004, après treize ans de recherches, une société australienne et une société japonaise ont cloné le gène de la delphinidine (un pigment végétal bleu) à partir d’un pétunia, et l’ont inséré dans un rosier Cardinal de Richelieu à fleurs mauve parme. Cependant, le pigment cyanidine était encore présent et a fait tirer la couleur sur le bordeaux foncé! Jusqu’au début du XXe siècle, les orchidées résistaient obstinément, elles aussi, à la culture: leurs graines ne germaient pas et toute tentative de multiplication était vouée à l’échec. Pour attirer les insectes mâles au pollen fécondant, ces fleurs délicates disposent d’une palette infinie de formes, de couleurs, de sucs et de parfums en tout point ou presque semblables à ceux des femelles. Tumultueuses et traîtresses amours des orchidées!
Au Kenya, le commerce des roses est la pemière source de devises
FloraHolland.
L’histoire de la tulipe noire tient-elle de la légende ? «Un savetier de La Haye avait réussi à en obtenir une, conte Jean-Marie Pelt dans La Beauté des fleurs et des plantes décoratives (Ed. du Chêne). La renommée de cette merveille végétale se répandit rapidement et l’heureux jardinier reçut en délégation les représentants de la société des tulipiers de Haarlem. On marchanda le prix et le savetier reçut 1500 florins pour la transaction. A peine les tulipiers eurent-ils en main la précieuse tulipe noire qu’ils l’écrasèrent sous leurs pieds. « Imbécile, dirent-ils à l’infortuné savetier, nous l’avons trouvée, nous aussi, cette tulipe noire, mais nous ne voulions point de rivale. C’est pourquoi nous venons de la détruire, car nous savons que le hasard ne te favorisera pas une seconde fois et que tous les soins que tu prodigueras à la culture de ton jardin ne t’en redonneront point une autre. (…) » Le savetier, dit-on, en mourut de chagrin.» «Mais n’est-ce pas le triste sort réservé aux fleurs, ajoute le botaniste : ne rien pouvoir faire pour se défendre et mourir d’avoir été aimées?»
On recense, aujourd’hui, 100 espèces sauvages de roses, contre plus de 20.000 variétés cultivées! Notamment au sud-ouest de la Chine, dans la province du Yunnan et dans le village de Dounan, devenu en vingt ans le premier site de fleurs coupées en Asie. Il rapporte près de 400 millions d’euros à l’économie locale et conquiert de nombreuses parts de marché à l’étranger. En Afrique, au Kenya précisément, le commerce des roses a créé, en moins de vingt ans, la première source de devises, avec 80.000 emplois directs et 500.000 indirects à la clé… et des kilomètres de serres installées avant tout sur les rives du lac Naivasha… là-même où, il y a moins de vingt ans, les antilopes venaient se désaltérer.
Apparue sur terre il n’y a «que» 40 à 50 millions d’années alors que le monde était couvert de fleurs depuis déjà 50 millions d’années, la rose a conquis la planète, subjugué petits et grands. Elle nous survivra sans conteste. Mais où sont les jeunes filles qui cueillaient, au petit bonheur, des brassées de fleurs? Les jardiniers qui partageaient des semis, réservaient des bulbes, échangeaient des boutures? Evaporés, les parfums enivrants ; disparus, les jardins fouillis de couleurs… «La fleur demeure un produit émotionnel symbole de légèreté, de beauté et de bonheur, conclut Ron Jeronimus, directeur pour l’Europe du Sud de l’Office hollandais des fleurs. Existe-t-il plus aimable messager?» Avec son propre langage rose pompon, amourette; tulipe panachée, admiration; orchidée blanche, passion absolue… Et son code couleurs: blanc, pureté; rouge, passion; jaune, infidélité; mauve, chagrin; bleu, mystère…(Le Figaro-12.08.2011.)
Aux Pays-Bas, des champs de fleurs, tableaux de maître. Chaque saison apporte de nouvelles variétés de dahlias pour les corsos fleuris…
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*Les marchands de fleurs à l’honneur
A Alger, et en faveur du retour du printemps, les étals des fleuristes sont achalandés d’une variété de fleurs aux mille et une senteurs. Rose, glaïeul, hortensia, jasmin, iris font les yeux doux aux passants qui se laissent facilement tenter.
« Il n’y a pas besoin de prétexte pour offrir une rose à sa bien-aimée », nous dit ce jeune homme rencontré chez un fleuriste de la rue Didouche Mourad. Après un hiver rigoureux, durant lequel les roses se sont fait désirer, ne voilà-t-il pas qu’elles reviennent en force se déclinant dans un superbe dégradé de couleurs. « La rose demeure la fleur la plus prisée par les Algérois », nous révèle un fleuriste installé non loin de la rue Claude Debussy (Alger). Tout en s’appliquant à décorer une belle corbeille de roses commandée pour des fiançailles, il nous parle du métier de fleuriste qu’il connaît bien pour l’avoir pratiqué durant 24 ans. « Dans ma famille, confie-t-il, nous sommes fleuristes de père en fils. Tous les matins, j’achète mes fleurs chez un producteur possédant une pépinière. La plus belle part va aux roses bien entendu, car les clients en redemandent. Dans le passé, ils aimaient beaucoup les œillets, les jacinthes, les pieds d’allouette, les gueules de loup… Les gens qui manquent de goût préfèrent les fleurs artificielles qui sont un réceptacle de poussière. » Quant à la symbolique des couleurs, notre fleuriste avoue que les clients n’y accordent pas trop d’importance. « la rose rouge pour l’amour passionné, le jaune pour la jalousie, le blanc pour l’innocence… De nos jours, on ne se focalise pas sur le langage des fleurs », nous dit-il, tout en nous confiant un petit secret : « personnellement, ce sont les iris que j’offre à mon épouse, ma manière à moi de lui dire qu’elle est la prunelle de mes yeux ! » En ce qui concerne les roses, les couleurs en vogue actuellement d’après notre interlocuteur sont la rose, le champagne, jaune, fuchsia et panachée, et d’ajouter : « parfois, des maladresses sont commises par certains clients qui offrent des chrysanthèmes, fleurs funéraires pour un mariage ou un anniversaire. Pour ne pas commettre d’impair, certains nous demandent conseil. De toute façon, poursuit-il, cela relève uniquement du domaine de la superstition. La meilleure preuve, je la tiens d’un copain dont la voiture nuptiale a été malencontreusement décorée avec des chrysanthèmes. Cela ne l’a pas empêché de filer le parfait amour avec sa belle et d’avoir de beaux enfants ! » Toujours selon ce fleuriste, les Algérois achètent aussi des fleurs pour aller se recueillir sur la tombe d’un être cher « surtout du jasmin, des roses et des hortensias », précise-t-il. Et d’ajouter : « pendant la décennie noire lorsque les gens achetaient quand même des roses. Ils me disaient que ça les aidait à oublier un tant soit peu la grisaille du quotidien, car oui les roses adoucissent les mœurs. » Quant au parfum subtil qui caractérise si bien les roses, il a tendance à s’estomper : « les roses cultivées dans des serres sont belles, mais inodores », explique notre fleuriste qui précise que « les roses s’offrent toujours par un nombre impair. » Avant de prendre congé de notre fleuriste, il a insisté pour transmettre ce message : « ce serait bien si les autorités pensaient à organiser le concours du balcon le mieux fleuri comme cela se fait sous d’autres cieux. Cela contribuerait à diminuer de la laideur du béton qui nous envahit. » Rubans, corbeilles, gerbes, tulles, asparagus, raphia et papier cellophane sont « les outils » indispensables à tout fleuriste digne de ce nom. les week-ends, ces commerces enregistrent une affluence record. Les décorations florales pour voiture nuptiale sont très demandées : « les clients choisissent à l’avance sur catalogue la gerbe de fleurs qui leur convient, nous révèle un fleuriste de la place du 1er Mai. Les prix démarrent à 2500 DA pour la décoration la plus simple et peuvent atteindre 30 000 DA ou plus, selon le choix du client. » Aux alentours de l’hôpital Mustapha, un vendeur de roses ambulant propose des fleurs à des prix abordables. « Une rose à 25 DA et des bouquets entre 50 et 100 DA, une aubaine pour les petites bourses rendant visite à un malade hospitalisé. » Quelles que soient leur nature et leur couleur, les fleurs ont de tout temps été un gage d’amour et d’amitié. Alors n’hésitez pas, dites-le avec… (El Watan)
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L’été. saison des fleurs à offrir ou à planter
Au nom de la rose et du jasmin
Des roses pour les bouquets, des géraniums sur les balcons et du jasmin dans le jardin : voilà le trio gagnant des fleurs et plantes les plus demandées par les Algériens. Du pépiniériste au fleuriste : des spécialistes nous ont mis au parfum…C’est une matinée du mois d’août comme toutes les autres.En passant devant Le Jardin des roses, boutique de fleurs à Hydra, vous n’échapperez pas à l’odeur subtile des fleurs fraîchement coupées, encore baptisées de rosée. Pour Rachid et Hayat, les propriétaires de la boutique ouverte il y a cinq ans, le quotidien est moins poétique. Car l’été, alors que les mariages s’enchaînent, que les Algériens profitent de leur congé pour jardiner, les fleuristes et les pépiniéristes de la ville travaillent sans répit. En tête des ventes au rayon des fleurs coupées, la rose est cédée entre 20 et 25 DA l’unité. « Elle représente 90% du marché, estime Rachid. Produite en Algérie, historiquement à Blida, elle se développe maintenant sur le littoral algérois. » Si au printemps, elle se fait légèrement voler la vedette par les fleurs dites « de saison » comme les statis multicolores, les jonquilles ou les genêts sauvages de Mostaganem, elle reste, par tradition, indémodable. Et incontournable lors de l’organisation d’un mariage. Une affaire sérieuse à en juger par le budget consacré aux fleurs à l’occasion d’un tel événement : 12 000 DA en moyenne, de la décoration de la voiture aux centres de table. « Cette année, la mode est aux bouquets en pyramide, que l’on place dans la salle, à côté des mariés, en complément d’une corbeille placée derrière le couple, expliquent Rachid et Hayat. La pyramide se monte en principe avec des roses d’une seule couleur, le blanc. » Dernière tendance : le bouquet rond de la mariée, ou « bouquet princesse », fait de plus en plus l’objet de fantaisie. « Le blanc domine toujours mais les femmes osent désormais le rouge ou même le jaune », constate le fleuriste. Celles qui souhaitent des couleurs originales sont en tout cas invitées à passer leur commande au moins trois jours à l’avance. Dans un bouquet classique, les couleurs ne se discutent pas : rose pour les fiançailles, blanc pour un mariage, rouge pour toutes les autres occasions. « Quant aux roses jaunes, elles ne s’offrent pas. Les clientes les achètent plutôt pour se faire plaisir ou pour décorer la maison. A l’instar des couleurs, la composition d’un bouquet obéit aussi à des codes, poursuit Rachid. Les roses se prennent toujours en nombre impair en dessous de onze. Au-delà, on raisonne par douzaines. » Dès l’automne, les étals devraient retrouver une autre fleur star : le glaïeul, absent en juillet et en août car trop sensible à la chaleur. Il figure aussi parmi les meilleures ventes, loin devant les iris, encore peu populaires. Comme toutes les grandes fleurs, les glaïeuls ne s’achètent pas en bouquet mais à l’unité ou intégrés dans une composition florale, agrémentant d’une corbeille de roses, par exemple. En ce qui concerne les fleurs et les plantes vendues en pied, l’activité est tout aussi intense. A Kouba, Farid Zouaoui, chef d’une pépinière Edeval (1) spécialisée dans les plantes à fleurs et les arbustes, est là pour répondre à la demande de plus en plus importante des particuliers qui souhaitent agrémenter leur terrasse ou leur jardin. Chaque année, il supervise la production de 200 000 à 250 000 plantes et de 20 000 à 30 000 arbustes. D’après lui, le géranium-lierre reste le roi incontesté des plantes vivaces (plantes vivant plus de deux ans et résistantes aux rigueurs climatiques). Son prix modique, entre 150 et 300 DA, sa bonne adaptation quel que soit le milieu et son cycle de floraison pouvant atteindre quatre à cinq mois en font une valeur sûre pour le fleurissement des fenêtres. « Tout comme les bégonias, les coléus et les œillets d’Inde (entre 50 et 100 DA) », précise-t-il. Les jardiniers connaisseurs se tournent plutôt vers les mufliers, les soucis et les pensées. » Vendus en moyenne 30 DA la pièce, ces fleurs s’achètent plutôt au début de l’hiver. « Il est préférable de les prendre le plus tôt possible pour profiter pleinement de la floraison, préconise-t-il. Et de choisir des sujets avec des fleurs en bouton. Si vous les plantez cet automne, pensez à préparer le sol en prévision de l’hiver, en ajoutant un peu de fumier, et à installer vos pieds dans un endroit facile à protéger en cas de froid. » Dans les allées des arbustes à fleurs, le jasmin remporte tous les suffrages. « Les clients préfèrent le jasmin officinal (ou « jasmin quatre saisons ») au jasmin arabica, une variété greffée. Plus parfumé que le premier, il est malheureusement plus cher, à partir de 700 DA le pied contre 180-250 DA pour le jasmin officinal. » Vous pouvez en trouver notamment près de la Grande-Poste, rue Larbi Ben Mhidi, à côté d’un grand choix de plantes décoratives : althéa, cactus, lantanas… Passe-partout et bon marché, le lierre vert a aussi beaucoup de succès. « Il se vend mieux que le lierre panaché qui, s’il est plus beau, est aussi plus sensible à la fumagine : un champignon qui lui fait perdre de sa vigueur », reconnaît le pépiniériste. Il faut prévoir 80 euros le pied en moyenne, un peu moins pour la variété à petites feuilles, particulièrement bien adaptée aux jardinières. Pour l’habillage des clôtures, le bougainvillier reste un classique, surtout le violet (entre 80 et 120 DA), ses grosses épines en faisant un rempart efficace contre les indésirables. Le blanc, en revanche, est assez rare. « Il demeure très cher, de 600 à 3000 DA, et très fragile. Les gens hésitent donc à investir dans un arbuste qu’ils ne sont pas sûrs de garder. » Enfin, les hibiscus (simples ou doubles, à partir de 150 DA, 400 pour les jaunes) et le laurier rose (entre 80 et 100 DA) fait aussi partie des plantes favorites des jardiniers. « Il faut toutefois faire attention au laurier rose s’il y a des enfants dans la maison car les feuilles sont toxiques, souligne Farid. Même chose pour le galant de nuit (mesk ellil), déconseillé aux personnes asthmatiques. Il est dangereux de le planter près d’une petite pièce où la nuit venue, son parfum puissant s’emmagasine et absorbe tout l’oxygène. » Avant tout achat, pensez par conséquent à demander conseil au vendeur. (1) Pour acheter des plantes à la pépinière de Kouba, prenez au préalable contact avec celle d’El Alia au 021 52 28 32. (El Watan-02.09.06.)
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