Le langage du corps
*Ce que nos gestes disent de nous
A l’inverse du mime Marceau, dont les gestes exprimaient volontairement tous les messages qu’il souhaitait transmettre, nos gestes, même les plus infimes, traduisent le plus souvent une communication inconsciente.
Lors d’un entretien en tête à tête, une main sur le menton, un sourcil qui se lève, un nez que l’on gratte, une jambe qui se détend… sont autant de signes de communication non-verbale qu’il est de plus en plus à la mode de décrypter. Florilège des non-dits que véhiculent nos gestes… tout en sachant raison garder.
«Je ne recrute jamais un collaborateur qui, lors de l’entretien, fuit mon regard, raconte Jean-Louis, directeur à la banque Dexia. J’observe aussi ses mouvements. S’il marque un recul, j’essaie de le mettre plus à l’aise. » « Je suis intraitable avec mon équipe de vendeurs sur le maintien, renchérit Carole, manager chez Porthault, entreprise spécialisée dans le linge de maison de luxe. Pas de bras croisés, et l’on sourit avec ses yeux. C’est essentiel pour bien accueillir le client. » Les managers, comme les politiques, veillent à leur gestuelle, que ce soit pour un discours officiel, une présentation commerciale ou un entretien de recrutement. Il n’est qu’à les voir peaufiner leur style et leur discours par des stages de communication. Cette syntaxe corporelle peut renforcer, confirmer ou contredire des propos. « L’expression d’un message est à plus de 50 % non verbale, confirme Patricia Gleville, coach en communication. On ne peut se permettre de l’ignorer. »
Le décryptage de ce langage des gestes est aujourd’hui à la mode. Coachs, communicants, psychologues et même quelques neurologues participent à cette tendance. Manuels de bonne gestuelle ou livrets d’expression corporelle s’arrachent comme des lunettes magiques censées déshabiller la personne en vis-à-vis. Et la télévision s’engouffre dans la brèche, avec des émissions passant au crible les prestations de nos élus, ou mettant en scène un profileur, auxiliaire de la police détectant menteurs et bonimenteurs, comme dans la série Lie to Me.
La communication gestuelle, nouveau sérum de vérité… Que peut-elle bien révéler ? Selon les experts ès gestes, ce qu’exprime notre attitude corporelle entraîne une sympathie ou une antipathie immédiate, favorise l’échange ou en limite l’intérêt. Ce qui tombe sous le sens. Mais ils vont plus loin. Pour eux, chaque mimique, chaque posture, chaque oscillation de notre corps traduit les non-dits, les émotions, bref, l’état de nos pensées et de nos affects. Micro-démangeaisons (se gratter le nez par exemple), micro-fixations (poser sa main sur le visage), micro-caresses (se pincer le lobe de l’oreille) ont une signification. Celui qui est attentif à cet alphabet peut repérer les sentiments favorables ou défavorables, percevoir les blocages et mieux orienter une négociation, un entretien, voire une entreprise de séduction. Décoder ce métalangage physiologique, en prenant en compte les réactions intimes de son interlocuteur, serait la clé d’une communication optimisée.
Le consultant Philippe Turchet, auteur du Langage universel du corps (Editions de l’Homme), travaille depuis vingt ans à décrypter le langage gestuel, discipline qu’il a baptisée du nom barbare de « synergologie » (voir interview page suivante). Lui et ses adeptes ont criblé près de 3 000 attitudes corporelles qu’ils ont classées et reliées à des émotions. « Certaines d’entres elles, comme la colère, la joie, la tristesse… sont universelles, affirme-t-il. Elles se manifestent par les mêmes mouvements quels que soient l’âge, le pays ou la culture de l’individu. »
Si des sentiments sont visibles et se perçoivent aisément, d’autres se dissimulent, parce qu’il est souvent indispensable socialement de rester discret sur ses émotions. Ce sont évidemment les plus intéressants à décoder, en suivant le mode d’emploi du parfait petit synergologue.
Commencez, mine de rien, par bien scruter le visage de votre interlocuteur, et particulièrement sa moitié gauche qui, selon Philippe Turchet, trahit le mieux les émotions. Lorsque celles-ci sont positives, cette partie du faciès a tendance à s’ouvrir, à s’épanouir, alors qu’à l’inverse, elle se ferme au moindre ressenti négatif. Veillez à chaque frémissement musculaire, il peut être très furtif. Le sourcil par exemple : si le gauche s’anime et se lève, cela signifie que la personne en face de vous exprime un sentiment de pudeur ou de malaise. Si c’est le sourcil droit qui oscille, cela traduit un certain scepticisme. Ne quittez par les yeux de votre sujet et observez tout éventuel resserrement ou dilatation des iris. Une proportion de blanc de l’œil qui augmente est indicatrice d’une réception négative ou dubitative de vos propos. N’en soyez pas troublé, il ne s’agit pas de perdre le fil de votre pensée, ce qui se traduirait immanquablement par un signe révélateur, à votre détriment.
Poursuivons notre dialogue synergologique. Votre interlocuteur parle en vous regardant plutôt de l’œil droit tout en inclinant légèrement la tête du même côté. Diantre ! C’est le signe qu’il est traversé par un sentiment de rigidité ou de mal-être. Son menton s’affaisse imperceptiblement… Le malaise s’accentue. Ses yeux se tournent vers la droite, qui vise le futur, alors qu’il énonce une information qui s’est déroulée dans le passé… La situation s’aggrave. Nous sommes en pleine inadéquation ! Et cette incohérence pourrait bien révéler un mensonge. Est-il en train de vous mener en bateau ?
Il vous faut reprendre la situation en main. Faites-vous plus convaincant, jusqu’à obtenir une dilatation de la partie gauche de son visage. S’il vous considère de l’œil gauche, votre cas s’améliore. Ses émotions sont positives.
Mieux encore, vous suscitez une micro-démangeaison sur la joue gauche, signe chez les humains, comme chez les singes d’ailleurs, d’un sentiment de bien-être (alors qu’à l’inverse, un grattouillement sur le côté droit traduirait un agacement, voire une exaspération). Il se gratte ensuite le poignet gauche, c’est une invitation à un rapprochement. Elle se confirme par une extension de la jambe gauche… Victoire ! Il veut cheminer avec vous.
Dans le même registre, Paul Ekman, psychologue à succès aux Etats-Unis et auteur de Je sais que vous mentez (Editions Michel Lafon), se fait fort de démasquer mensonges, boniments et carabistouilles dans tout propos. Comment ? En examinant les expressions asymétriques du visage. Une physionomie tordue, des mouvements plus prononcés d’un côté que de l’autre sont des indices de tromperie. Si la motricité faciale n’est pas synchronisée avec les gestes et qu’elle dure plus de cinq secondes, l’esbroufe est quasiment assurée. Et gare aux sourires ! C’est le masque de camouflage le plus fréquemment employé. Les sourires feints ou sociaux sont plus symétriques que les sourires sincères et leurs délais de disparition sont souvent inadéquats. Détail irréfutable : les sourcils ne bronchent pas.
Si ces analyses sont la résultante d’observations empiriques, effectuées en visionnant des centaines de vidéos, d’autres procèdent de manière plus artisanale d’observations réalisées sur les propres constatations de ces experts. Ce qui ne les empêche pas d’ériger la parole gestuelle en science exacte. Le psychologue Joseph Messinger * figure parmi les plus catégoriques, assénant dans ses ouvrages ce genre de sentences définitives : « Si une personne s’assoit en face de vous et pose sagement ses mains sur ses cuisses, elle est en position de soumission. Si elle se pose au bord du fauteuil, elle est découragée. Assise en travers du siège, elle exprime un besoin de se protéger. »
Des interprétations péremptoires qui exaspèrent Pascal Lardellier, professeur en sciences de l’information et de la communication à l’université de Bourgogne, auteur de Arrêter de décoder. Pour en finir avec les gourous de la communication (Editions de l’Hèbe). Pour lui, symbolique gestuelle et autres synergologies relèvent de la pure fantaisie et de l’imposture scientifique. « Les gestes proviennent d’un contexte et d’un milieu social, s’insurge-t-il. Leur signification est conjecturale, contextuelle et culturelle, en fonction de l’interaction avec la ou les personnes qui vous font face. Se gratter l’oreille peut avoir des dizaines de significations différentes suivant les cultures et la situation. Il n’existe pas de langage secret du corps qui dévoilerait nos intentions. » Et de stigmatiser les dérives de cette « dictature gestuelle, un pur business qui évince le discours » et peut entraîner la déroute d’un bon candidat pour « délit de sale geste ».
Philippe Turchet admet que, si les gestes sont révélateurs d’un état d’esprit, ils se manifestent pour le traduire et non pour le trahir. On peut être mal à l’aise, naturel et sincère. Inutile donc de chercher à les contrôler, au risque de perdre toute personnalité et toute authenticité, en affichant une face impassible de bouddha. Turchet signale au passage les effets désastreux du lifting ou du Botox, qui figent les expressions hors contexte, nuisant à toute empathie. De même qu’il épingle la gestuelle trop parfaite de Ségolène Royal, désireuse d’afficher une force tranquille à la Mitterrand, et n’osant plus bouger, ce qui est contre-productif. Tel n’est pas, selon lui, le cas de Nicolas Sarkozy, rendu « plus humain » par une « faconde gestuelle » (et notamment les mouvements d’épaules) révélatrice de ses tourments. « Sans entrer dans la surinterprétation, sans singer les bons gestes, ou censurer les mauvais, il faut simplement être conscient qu’une impression se dégage de notre gestuelle, conclut Patricia Gleville. Elle a un impact sur le public. Quoi de plus naturel que de s’y intéresser pour améliorer les échanges et être mieux compris. » Tout en restant soi-même… (Le Figaro-20.08.2010.)
A lire : Ces gestes qui font la différence. Décrocher le job de vos rêves, de Joseph Messinger (et aussi: Ces mots qui font la différence, de Caroline Messinger), Editions First/Psycho, 420p., 12,90€ .
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***les gestes qui séduisent
Nos gestes inconscients traduisent nos sentiments les plus secrets. Si on peut difficilement les contrôler, on peut au moins décoder ceux des autres. Petit traité amoureux de la communication non verbale.
Nos gestes parlent pour nous. À tel point que certains en font un métier. C’est le cas de Philippe Turchet qui, depuis 20 ans, développe la synergologie, une discipline qui décrypte le fonctionnement de l’esprit humain à travers la lecture du langage du corps. Quand on lui demande quels sont les gestes qui trahissent nos émotions amoureuses, sa réponse est catégorique. «Les gestes ne trahissent jamais nos émotions. Ils les traduisent, tout simplement. Tant que les sentiments ne sont pas dits, rien n’est dit. Alors où est la trahison?»
À en croire Philippe Turchet, les séducteurs ne seraient que d’excellents communicateurs. «Ils font si bien passer leur message que tout à coup ce n’est plus le message qui nous intéresse, mais eux», dit-il, en citant la célèbre phrase «le message, c’est le médium» de Marshall McLuhan qui évoque l’importance du langage non verbal dans les communications.
Est-ce à dire qu’il faudrait apprendre à maîtriser nos gestes pour séduire? «Non, parce que chaque fois qu’on contrôle, on met en place de la rigidité et la spontanéité est l’un des principaux atouts d’une personne séduisante. Mais on peut regarder les gestes de l’autre et les décoder pour savoir si on lui plait ou non», précise-t-il.
5 gestes amoureux inconscients
1. Avoir des yeux brillants et les pupilles dilatées
Les yeux sont une zone sensible aux marques du désir. L’expression «se rincer l’œil» est tout à fait juste, puisque les yeux d’une personne séduite ont tendance à s’humidifier et semblent plus lumineux. Ses pupilles se dilatent et ses paupières inférieures remontent. En fait, nos pupilles se dilatent davantage lorsque nous regardons une autre personne dont les pupilles sont dilatées. Marguerite Duras avait donc raison de dire dans L’Amant que le désir est dans celle qui le provoque, ou il n’existe pas.
2. Se passer la main dans les cheveux
Tous les gestes de main dans les cheveux ne sont pas des gestes de séduction, mais la main gauche que l’on passe doucement dans les cheveux évoque un certain désir de plaire. Les gestes de la main gauche dans les cheveux durent trois fois plus longtemps et s’accompagnent de sept fois plus de sourires que ceux faits avec la main droite et ce, peu importe que l’on soit droitier ou gaucher. Dans les attitudes de séduction, les gestes sont d’ailleurs toujours moins rapides, plus doux et langoureux.
3. Placer sa main sur une partie du corps
À partir du moment où la main se pose sur une partie du corps, on amène le regard de l’autre dans cette direction. Mettre nos mains sur nos hanches, nos lèvres ou sur notre cou fixe l’attention de l’interlocuteur dans cette direction. Placer les mains derrière le dos peut aussi faire ressortir la poitrine et attiser le désir sexuel chez l’autre personne.
4. Se rapprocher, l’air de rien
Avec un alibi, comme une mèche de cheveux qu’on tortille, un verre placé tout près de l’autre, nos gestes peuvent avoir plus d’amplitude. Ils semblent anodins et permettent d’entrer dans la bulle de l’autre. On peut «microcaresser» la nappe dans la direction de notre interlocuteur ou croiser les jambes de manière à faire une bulle avec lui, en plaçant mutuellement notre jambe extérieure sur notre jambe intérieure. Mais un geste à lui seul n’est pas tout. Il faut aussi regarder l’attitude du visage. Un sac à main déposé sur la table, par exemple, peut être perçu comme une barrière, mais aussi comme une révélation de notre intimité.
5. Se gratter le visage
Lorsqu’on est séduite, on est souvent en proie à des sentiments contradictoires. On peut être partagée entre le désir d’approfondir la relation et le sentiment de glisser dans un registre un peu trop intime à notre goût. À la fois heureuse et mal à l’aise, on risque de se gratter le nez, le menton, une oreille ou la joue. Une démangeaison de moins de trois secondes qui, dans bien des cas, est une attitude d’ouverture à l’autre. La microdémangeaison la plus sexuelle au niveau du visage se situe au centre de la bouche, sur la lèvre supérieure. Cette zone démange lorsque l’envie d’embrasser ou de se coller est réprimée. En fait, on se touche sous le nez chaque fois que sont abordés des sujets tabous comme la sexualité ou l’argent.
*Coupdepouce.com -18 janvier 2012
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*Décryptez vos gestes…(source:au féminin-ca)
Parler un stylo à la main
*1- Tenir et agiter son stylo quand on parle, c’est :
Vous avez remarqué ? A la télé, la plupart des hommes politiques, des patrons
d’entreprise et des journalistes gardent leur stylo en main et l’agitent
lorsqu’ils parlent. Même votre boss, ça lui arrive aussi en réunion ou en
entretien. C’est un toc, pensiez-vous. Et bien pas du tout ! En fait, cet objet
insignifiant constitue une arme symbolique, une sorte de barrière avec laquelle
la personne qui parle se protège des propos qu’un interlocuteur pugnace pourrait
lui opposer.
Autre interprétation possible : un prolongement de l’index
autoritaire de l’homme de pouvoir.
*2- Les avant-bras posés à plat…
Cette position signale un bon niveau de confiance en soi. Elle révèle en général
un tempérament entrepreneur, une volonté de mener à bien des projets. En
revanche, si vous posez vos mains en appui sur le bord de la table, on en
déduira que vous êtes plus gestionnaire qu’entreprenante.
*3-Appuyer ses coudes sur la table…S’appuyer sur ses coudes, le corps penché en avant vers son interlocuteur est
considéré comme une intrusion sur le territoire de l’autre. Un geste plutôt
bienvenu dans un rapport de séduction (on s’intéresse à l’autre, on essaie de
pénétrer dans son univers), mais à proscrire si vous êtes en négociation avec votre boss ou bien un client !
*4-Les pieds accrochés dans les barreaux de la chaise….C’est une attitude héritée de l’enfance ! Une personne assise ainsi se sent certainement infantilisée par son interlocuteur : un ton trop pédagogique, un
discours moralisateur, donneur de leçon…(a suivre)
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*la synergologie ?
Trois questions à Philippe TurchetConsultant et fondateur de la synergologie, Philippe Turchet expliquee comment s’interprètent les gestes.
Philippe Turchet.
Le Figaro Magazine – Sur quel fondement repose la synergologie ?
Philippe Turchet- La synergologie est une discipline qui permet d’appréhender le fonctionnement de l’esprit à travers le langage corporel. C’est une méthode de lecture des multiples gestes que nous effectuons sans en avoir conscience. Cinq pour cent de ces gestes sont culturels, les autres sont universels et plus ou moins accentués selon les cultures. Nous avons observé l’être humain et répertorié tous les gestes qu’il pouvait effectuer : les micro-réactions, les micro-attitudes, les gestes d’auto-contact, les gestes de préemption… Puis nous les avons classés et reliés à des émotions.
Comment avez-vous procédé ?
Nous avons visionné des milliers de séquences télévisuelles pour y observer les émotions primaires : la tristesse, la colère lors de drames, la peur, l’inquiétude devant l’adversité, la joie lors de victoires… Les mêmes expressions corporelles étaient relevées quels que soient le pays, la culture. Notre cerveau a enregistré un certain nombre d’attitudes qui sont universelles. Et la neurobiologie nous est venue en aide. Nous avons tous dans le cortex gauche du cerveau des neurones miroirs qui interviennent lorsque nous sommes en interaction avec les autres. Ils nous conduisent à effectuer les mêmes mouvements, à avoir les mêmes expressions et à comprendre leur ressenti.
Mais n’est-il pas prétentieux de prétendre décrypter le ressenti des autres à travers leurs gestes ?
La synergologie est empirique. Elle offre une grille de lecture d’un état d’esprit. L’interlocuteur est-il à l’écoute ou non ? En confiance ou en défiance ?… L’objectif est de mieux décoder les situations sociales, de mieux communiquer et non de pénaliser un candidat stressé lors d’un recrutement, parce que l’enjeu est important pour lui et qu’il a des gestes négatifs. Je veux démontrer que les attitudes corporelles ont un sens. Nous sommes en voie de concevoir un détecteur d’activités corporelles : une caméra enregistrera tous les mouvements, qui seront ensuite traités par un logiciel conçu pour les interpréter et trier mensonge et vérité. Il prouvera que le langage corporel traduit l’état de nos pensées. (Le Figaro)
A lire : Le Langage universel du corps, de Philippe Turchet, Editions de l’Homme, 361 p., 22 €** synergologie.org).
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