La méningite
**Cas de méningite en Algérie : “Ils sont isolés et ne constituent pas une source d’inquiétude”
Jean-Paul Grangaud, professeur en pédiatrIe, à propos des méningites :
“En fait, il existe un vaccin depuis 2007 qui a prouvé son efficacité”
Dans cet entretien, qu’il a bien voulu nous accorder, le professeur Grangaud, pédiatre de très longue date, nous éclaire sur les tenants et aboutissants de cette maladie à déclaration obligatoire, sans toutefois verser dans un alarmisme de mauvais aloi. D’autant plus que les pouvoirs publics ont déployé de grands moyens pour éradiquer cette maladie. Mais laissons plutôt la parole au spécialiste…
Professeur, alors qu’on pensait que cette pathologie avait été éradiquée, on parle de plusieurs cas de méningite actuellement. Quelles en sont les causes principales, à votre avis ?
**Laissez-moi d’abord-vous expliquer ce qu’est cette maladie. En effet, sous le nom de méningite, on désigne une inflammation des méninges, généralement d’origine infectieuse. Cette inflammation peut s’accompagner d’une atteinte du cerveau qui est précisément protégé par les méninges. On dit « les méninges », car en effet, ce que l’on appelle parfois simplement « la méninge » est un organe qui protège le cerveau et la moelle épinière et qui est composé de trois membranes, la dure-mère, qui tapisse les os du crâne et les vertèbres au niveau du canal rachidien, la pie-mère, qui contient de nombreux vaisseaux sanguins, et l’arachnoïde sous laquelle se trouve le liquide céphalo-rachidien. Ce liquide protège le cerveau en cas de traumatisme et il peut contenir des cellules qui vont se multiplier pour lutter contre l’infection lorsque celle-ci survient.
Cette infection peut être due à des bactéries ou à des virus : on distingue des méningites dites « à liquide clair » et des méningites dites « purulentes ». Les méningites à liquide clair sont dues à différents virus, et elles sont bénignes dans la grande majorité des cas. Elles ont été également, pendant longtemps, dues au bacille tuberculeux, mais sont devenues exceptionnelles grâce à la vaccination systématique des nouveaux nés par le BCG. Les méningites purulentes sont dues à différents germes qui se trouvent dans l’environnement des personnes, et en particulier, des jeunes enfants et des personnes âgées dont la particularité est d’avoir des défenses immunitaires faibles. Il existe en effet des germes qui se trouvent dans le rhinopharynx de tous les individus et qui sont susceptibles de franchir la muqueuse rhino-pharyngée et de pénétrer alors dans les méninges. Schématiquement, on peut envisager trois situations : la première concerne un germe appelé le méningocoque, parce qu’il a été identifié chez un patient auquel on avait fait une ponction lombaire lors d’une méningite purulente. Il existe différents types de ce germe, et il est possible de les distinguer (A, B, C, W135…). Ils sont responsables d’épidémies favorisées par la promiscuité et les fortes concentrations de personnes, et peuvent être à l’origine d’évolutions foudroyantes. La seconde situation concerne d’autres germes, dont les deux plus fréquents sont le pneumocoque et le bacille de Pfeiffer, connu sous le nom de « hémophilus influenzae ». Ces deux germes font normalement partie de la flore du rhinopharynx et peuvent, à l’occasion d’une modification de leur environnement, devenir virulents et franchir la muqueuse pharyngée et provoquer une méningite.
La troisième situation concerne une situation inappropriée dans le domaine de l’hygiène hospitalière. Cette situation, malheureusement assez fréquente il y a trente ou quarante ans, est aujourd’hui exceptionnelle, mais peut toujours réapparaître si les principes de base de l’hygiène hospitalière (asepsie rigoureuse dans la pratique des actes, stérilisation des instruments et des surfaces…) ne sont pas respectés. Une des façons de diagnostiquer cette situation est d’identifier le germe en cause qui fait partie de l’environnement de l’établissement. En d’autres termes, les germes responsables de ces méningites sont ceux que l’on peut retrouver dans des prélèvements faits au niveau des surfaces de travail, sur les instruments, ou sur les personnels soignants.
Comment expliquez-vous cette soudaine recrudescence de la méningite ?
**Je ne pense pas que l’on puisse parler de recrudescence. Il est toujours possible d’enregistrer à un moment donné dans un établissement un ou deux cas de méningite. Par contre, ces cas doivent être obligatoirement déclarés, et d’autre part, il faut se donner les moyens, dans chaque structure de santé, d’isoler le germe en cause, et, lorsque c’est nécessaire, de procéder aux mesures de prévention qui sont bien codifiées, mais pas toujours strictement respectées.
Quels sont les symptômes de la méningite ?
**On doit toujours penser à la possibilité d’une méningite lorsqu’un patient se présente avec une fièvre élevée, des vomissements et des maux de tête. De plus, à l’examen, on peut retrouver ce que l’on appelle une « raideur de la nuque », c’est-à-dire qu’il est difficile et douloureux de fléchir la tête sur le tronc du patient couché. De toutes façons, le message à faire passer est que devant des maux de tête, de la fièvre et des vomissements, on doit consulter d’urgence, et surtout, ne pas prendre d’antibiotiques avant qu’un diagnostic n’ait été établi.
Quelles sont les personnes les plus exposées à cette pathologie ?
**Ce sont les jeunes enfants et les personnes âgées. Les jeunes enfants parce qu’ils ne sont pas immunisés, et c’est la raison pour laquelle il est important de les vacciner, et les personnes âgées parce que les capacités de leur immunité faiblissent à partir d’un certain âge qui varie d’une personne à l’autre.
Par quels moyens peut-on l’éradiquer ?
**Quand on parle d’éradiquer, cela suppose que l’on est capable de faire disparaître le germe responsable de la surface de la Terre. Cette condition ne peut être envisagée que si ce germe responsable ne se reproduit que chez l’homme. Jusqu’à présent, cette situation n’a été rencontrée que pour la variole, et l’OMS espère pouvoir la concrétiser d’ici quelques années pour la poliomyélite, mais dans tous les cas de figure, l’éradication de la variole et celle espérée de la poliomyélite nous ont montré que les chemins de l’éradication étaient semés d’embûches.
Alors qu’en est-il de la prévention, y a-t-il un vaccin ou un traitement efficace ?
**La prévention des méningites repose sur trois armes : l’identification du germe chez les sujets qui ont pu être contaminés par le malade. Cette procédure est essentiellement pratiquée en cas de germes susceptibles de provoquer une épidémie, ce qui est le cas du méningocoque. On donne alors un traitement par un antibiotique, la spiramycine, à toutes les personnes ayant été au contact du malade. La seconde arme concerne la vaccination. Son principal intérêt est de réduire la circulation des germes responsables des méningites. Vu les progrès réalisés dans ce domaine, un certain nombre de vaccins ont pu être mis au point et sont utilisés dans un grand nombre de pays. C’est le cas de la vaccination contre la méningite à méningocoque, qui a été utilisée dans notre pays en cas d’épidémie et qui est systématiquement pratiquée à titre préventif pour les pèlerins. Le vaccin contre l’hémophilus influenzae a été introduit dans le calendrier vaccinal national en 2007, et les pédiatres ont recommandé l’introduction du vaccin anti-pneumococcique chez tous les jeunes enfants.
Pensez-vous que cela soit suffisant à votre avis ?
**En fait, ces mesures tout à fait souhaitables doivent s’accompagner d’une information de tous les personnels de santé, mais également du grand public, sur la nécessité d’une part, de respecter scrupuleusement les instructions réglementaires concernant les maladies à déclaration obligatoire, et de veiller, d’autre part, à la mise à la disposition des laboratoires, d’un personnel compétant et du matériel suffisant, permettant d’identifier tous les agents microbiologiques responsables des méningites. Une troisième arme enfin, réside dans le bon usage des antibiotiques. En effet, les bactéries deviennent de plus en plus résistantes aux antibiotiques, en raison de leur prescription abusive et injustifiée dans un certain nombre de maladies virales.
Qu’en est-il de la prise en charge du patient ?
**En cas de méningite, le patient doit être systématiquement hospitalisé pour recevoir un traitement antibiotique en cas de méningite purulente, et pour surveiller l’évolution de son état en cas de méningite à liquide clair. Cette hospitalisation permettra en outre d’identifier précocement les atteintes motrices et neuro-sensorielles afin de réduire au maximum d’éventuelles séquelles.
Entretien réalisé par Wassila Benhamed -El Moudjahid.20.01.2013.
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Cas de méningite en Algérie
“Ils sont isolés et ne constituent pas une source d’inquiétude”
Le Pr. Grangaud a insisté sur l’introduction du vaccin anti-pneumocoque pour les enfants et personnes âgées pour réduire le risque de contamination par la méningite à pneumocoques.
Le Pr Jean-Paul Grangaud, spécialiste en pédiatrie, a estimé que « les cas de contamination par la méningite ont enregistré un net recul en Algérie depuis l’introduction en 2007 de la vaccination contre Haemophilus influenze dans le cadre du calendrier national de vaccination.» Et d’ajouter : « les enfants de 3, 4 et 5 mois se font vacciner contre Haemophilus influenze et une dose de rappel est prévue au cours de leurs deux premières années.»
Selon le spécialiste, l’apparition, de temps à autre, de certains cas de contamination par la méningite est chose ordinaire. Néanmoins, le Pr. Grangaud a insisté sur l’introduction du vaccin anti-pneumocoque pour les enfants et personnes âgées pour réduire le risque de contamination par la méningite à pneumocoques. Il a déclaré que « dans les années 1990, où cette maladie avait touché plusieurs wilayas, grâce à une bonne maîtrise de la situation on a empêché, depuis, l’apparition d’autres cas.» Il a appelé dans ce sens, à doter les laboratoires des moyens nécessaires à même de faire les analyses permettant de détecter la contamination par la méningite, conformément aux normes internationales en vigueur. Le ministère de la Santé, de Population et de la Réforme hospitalière avait indiqué que « les cas de méningite enregistrés récemment dans certaines régions du pays sont isolés et ne constituent pas une source d’inquiétude.» Le conseiller chargé de la communication au ministère, M. Salim Belkessam, a souligné que « la situation n’est pas épidémique. Il s’agit d’une situation très normale et que des cas pareils sont enregistrés chaque année, ajoutant que la situation n’est pas grave et que ces cas ne sont pas source d’inquiétude.»
Il a indiqué les « cas de Blida sont dus à la mauvaise stérilisation du matériel médical alors que les cas enregistrés à M’sila sont d’origine bactérienne.»
Il a précisé que « les autorités locales ont pris toutes les mesures nécessaires pour éviter la contamination, rappelant que l’Algérie n’a enregistré aucun cas endémique de cette maladie depuis des années.»
Wassila Benhamed
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Comme son nom l’indique, la méningite est l’inflammation des méninges,
ces membranes qui entourent notre cerveau. Les germes provoquant cette infection, ne se logent pas au départ au niveau des méninges. Ce sont des virus ou des bactéries qui proviennent d’un foyer infectieux, au niveau de la gorge ou des oreilles. La méningite peut donc faire suite à un rhume qui dégénère, à une otite ou à des oreillons qui se compliquent, etc.
Méningite due à un virus ou une bactérie
Dans la plupart des cas (environ 8 fois sur 10), la méningite est virale : l’entérovirus est l’agent infectieux le plus
fréquent, même si l’on rencontre parfois le virus des oreillons, le virus de l’herpès ou de la varicelle.
Dans 20% des cas, la méningite est d’origine bactérienne et ce sont essentiellement trois microbes qui en sont responsables : l’Haemophilus Influenzae, le méningocoque et le pneumocoque.
A noter : contre ces trois microbes, des vaccinations existent.
*La méningite à méningocoque
Le méningocoque
(on devrait dire les méningocoques) est l’un des germes fréquemment responsable de la méningite
de l’enfant quel que soit l’âge de l’enfant : on le retrouve une fois sur quatre chez les enfants de moins de 5 ans atteints de méningite bactérienne ; et plus d’une fois sur deux, chez les enfants de plus de 5 ans.
Le méningocoque est un germe particulièrement agressif. Il peut provoquer des épidémies, voire de
petites endémies dans les collectivités, les crèches ou les écoles. On le retrouve plus fréquemment en automne ou en hiver, après les périodes de grippes et de rhumes.
On compte environ 300 cas de méningites à méningocoque, chaque année en France.
Un vaccin est désormais incorporé au calendrier vaccinal : contre le méningocoque du groupe C, responsable d’un tiers des méningites à méningocoque. Si le méningocoque de sérogroupe B est le plus fréquent, il faut savoir qu’il n’existe pas encore de vaccin utilisable en grande diffusion.
*La méningite à pneumocoque
C’est le pneumocoque que l’on retrouve le plus souvent dans les méningites du nourrisson (depuis la quasi-disparition de l’Haemophilus influenzae).
Malheureusement, l’usage trop fréquent des antibiotiques, lui a permis de développer des souches résistantes à la pénicilline notamment. On compte chaque année environ 600 à 700 méningites à pneumocoque.
Un vaccin existe : il a été commercialisé il y a de nombreuses années, et est recommandé dans le calendrier vaccinal. Il est effectué à 2 mois, 4 mois et 16 mois. Il a permis une diminution du nombre des méningites à pneumocoque, de l’ordre de 30%, et même de 80%, chez les enfants de 0 à 23 mois.
Le problème : il existe de nombreuses espèces de pneumocoque et, jusqu’à l’année dernière, le vaccin ne
protégeait pas de toutes. La bonne nouvelle est que son spectre est de plus en plus large, c’est-à-dire que le vaccin proposé permet de protéger d’un nombre de plus en plus élevé de pneumocoques.
*Et les autres microbes
Les autres germes (ou microbes) responsables d’une méningite sont beaucoup plus rares. Cependant, il peut arriver que l’enfant présente une méningite à bacille de Koch (BK), le bacille de la tuberculose.
C’est en effectuant une ponction lombaire qu’on pourra le savoir. Ces causes infectieuses sont rares. Elles se trouvent essentiellement chez les populations migrantes ou chez les petits enfants atteints d’un déficit immunitaire.
L’infection peut alors être due aussi à un streptocoque, à Escherichia coli ou à Listeria.
Pas toujours facile de repérer une méningite.
Surtout chez le petit enfant qui ne peut pas exprimer clairement sa douleur. On
doit penser à la méningite, lorsque l’enfant présente les signes suivants
: forte fièvre, maux de tête,
raideur au niveau de la nuque avec une contracture des muscles prévertébraux,
photophobie : la lumière vive le gêne,
Signes de méningite chez un bébé
Il faut savoir que plus l’enfant est jeune, plus le diagnostic est difficile à établir. Chez un bébé, il faudra faire attention à ces signes qui peuvent révéler une méningite :
la fontanelle bombée (sur le haut du crâne).
Face à l’un ou plusieurs de ces symptômes, il faut penser à la possibilité d’une méningite et agir le plus vite possible. Car, si la méningite virale est dans la plupart des cas bénigne, la méningite bactérienne peut, elle, avoir des conséquences gravissimes, voire mortelles.
Il faut donc intervenir le plus rapidement possible pour en éviter les complications.
Le purpura correspond à l’apparition de petites taches rouges qui apparaissent sur tout le corps de l’enfant et qui ne s’effacent pas lorsqu’on appuie dessus.
En fait, cela correspond à une sortie des globules rouges du sang hors des capillaires. Ces globules rouges s’accumulent dans la peau (le derme) et forment des taches rouges.
Des taches rouges : un signe d’urgence !
C’est donc le signe d’une mauvaise vascularisation des vaisseaux périphériques. Au stade initial, le purpura peut être un bon indicateur, un bon indice pour ne pas rater le diagnostic de la méningite, notamment la méningite
à méningocoque.
Mais il faut savoir qu’il peut se transformer en purpura fulminans qui est alors une forme grave, voire mortelle de septicémie (d’infection généralisée).
Certes, la ponction lombaire est un examen impressionnant et désagréable, aussi bien pour l’enfant que pour ses parents. Cependant, c’est le seul examen permettant de poser avec certitude un diagnostic de méningite et en connaître l’origine.
La ponction lombaire est le prélèvement d’un peu de liquide céphalorachidien. Ce liquide entoure nos méninges
et notre moelle épinière. L’analyse de ce liquide céphalorachidien va permettre de trouver les germes responsables de la méningite et donc de pouvoir adapter le bon traitement antibiotique (s’il savère nécessaire).
Comment se passe l’examen ?
C’est un moment pas très agréable à passer :
l’enfant est couché sur le côté, en chien de fusil, les genoux sous le menton et les bras serrés autour des jambes. Après une anesthésie locale, le médecin fait pénétrer une aiguille fine et creuse, entre deux vertèbres du bas du dos (c’est
impressionnant mais sans risque). C’est ainsi qu’il prélève un peu de liquide céphalorachidien. Il n’est pas rare que l’enfant ait mal à la tête après cet examen ou souffre de nausées. Mais cela ne dure pas.
Les quelques millilitres de liquide sont alors envoyés en urgence au laboratoire pour être analysés. Pour cela, le liquide est mis en culture, le temps pour le germe de pousser et de d’être identifié. Ce n’est qu’après que le bon antibiotique pourra être choisi, si la méningite est due à une bactérie.
*Résultats de la ponction lombaire
Le résultat de la ponction lombaire est considéré comme normal, lorsque le liquide céphalorachidien est d’aspect clair, avec :
> 0-2 cellules / mm3
Le résultat de la ponction lombaire est anormal, pathologique quand :
> liquide clair avec 5 à 300 lymphocytes et une culture bactérienne négative : il peut s’agir d’une méningite virale.> liquide clair avec 100-200 lymphocytes, et l’identification de bacilles tuberculeux : il peut s’agir d’une méningite
à bacille de Koch.> liquide trouble purulent, avec plus de 200 leucocytes neutrophiles, et la présence de méningocoques
ou pneumocoques, ou Haemophilus : il s’agit alors d’une méningite bactérienne.
**Les complications
La méningite, quelle que soit son origine, peut entraîner des complications plus ou moins vitales ou invalidantes. C’est la rapidité de la mise en place du traitement qui pourra éviter ces complications qui sont de trois ordres :
> Etat de choc : l’invasion infectieuse est telle que l’enfant peut mourir de choc sceptique. Sa fièvre s’élève considérablement. L’enfant peut convulser et sombrer dans le coma et malheureusement parfois décéder brutalement. Le purpura fulminans est souvent en cause.
> Les complications neurologiques : l’infection franchit la barrière méningée et envahit le cerveau et d’éventuelles zones importantes.
> Les complications sensorielles : l’infection peut toucher les zones visuelles ou auditives, ce qui peut avoir
pour conséquence, la perte de la vue ou de l’audition. Les surdités par lésion de l’oreille interne, ne sont pas rarissimes.
Lorsque la méningite est d’origine virale, le traitement antibiotique n’est pas nécessaire. Il peut même présenter plus d’inconvénients que d’avantages, dans la mesure où, utilisé trop fréquemment, il permet aux germes de devenir résistants. Les signes cliniques de la méningite virale disparaissent le plus souvent au bout de trois à huit jours. En
attendant, la seule conduite à tenir est de surveiller la fièvre et à la faire baisser pour éviter les convulsions.
peut être proposée.
Et les vaccins ?
La vaccination est possible contre certaines méningites, elle très efficace et sans effet secondaire. Tous les pays n’ont pas la même politique vaccinale. Les trois méningites bactériennes (Hémophilus influenzae, pneumocoque,
méningocoque C) ont un vaccin préventif efficace.
La méningite à méningocoque C peut être évitée, et les cas de ces méningites peuvent reculer grâce à cette vaccination. C’est le seul moyen existant de prévenir cette maladie grave et parfois mortelle. En Angleterre, les autorités sanitaires ont mis en route une vaccination de masse qui a permis de réduire de 90% les infections
à méningocoque C.
Le vaccin contre le méningoque C recommandé à partir de deux ans
En France, trois types de vaccins existent contre le méningocoque :
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Entretien avec un médecin spécialiste, le docteur Georges Picherot, chef du service de pédiatrie du CHU de Nantes.
Est-ce que la méningite reste une maladie grave ?
Les enfants, notamment ceux qui vivent en collectivité, notamment pendant l’hiver ou l’automne sont sujets à des infections ORL. Les méningites sont la plupart du temps des complications de ces infections ORL. On peut encore
mourir de méningite. Même si dans la plupart des cas heureusement il s’agit de méningites virales, relativement bénignes. Cependant, dans certains cas, il s’agit d’une méningite bactérienne qui peut provoquer la mort d’un enfant en quelques heures. Il est donc très important de poser rapidement un diagnostic.
Quels sont les signes que les parents peuvent repérer ?
l’hôpital, ou appeler son médecin qui le fera hospitaliser. Et surtout il faut accepter que soit pratiquée une ponction
lombaire. Cet examen a mauvaise réputation, à tort : c’est le seul moyen de poser le diagnostic de méningite et de déterminer le bon traitement.
Et la vaccination ? Est-elle efficace ?
Le vaccin contre le pneumocoque est très efficace. Le vaccin contre le méningocoque vient d’être intégré au calendrier vaccinal. On attend le vaccin contre le méningocoque du groupe B. Pour l’instant, n’existe que celui contre le groupe C. Il faut savoir que la maladie régresse grâce à cette vaccination. Il est donc très important de faire vacciner son enfant, pour le protéger. *source: Santé.AZ
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