Pourquoi les allergies se multiplient?
**Allergies et intolérances : les différences
Une allergie alimentaire est liée à un mécanisme de défense du système immunitaire faisant suite à l’ingestion d’un aliment identifié comme dangereux par l’organisme.
Il existe des aliments particulièrement allergisants, comme les arachides, les oeufs, les poissons et les fruits de mer. Au contact de ces produits, l’organisme va fabriquer des anticorps appelés Immunoglobuline E (IgE), responsables du mécanisme de l’allergie.
La première réaction allergique est souvent bénigne et peut engendrer une éruption cutanée, comme de l’urticaire ou un oedème de Quincke, une rhinite allergique, de l’asthme ou des symptômes digestifs comme des coliques ou des vomissements. Il faut savoir que chaque nouveau contact avec l’allergisant aggrave l’intensité de la crise, et peut provoquer un choc anaphylactique (= baisse de la tension artérielle, arythmie et perte de conscience pouvant entraîner la mort).
Dans le cas d’une intolérance, ni les IgE, ni le système immunitaire n’entrent en cause.
La plupart du temps, les intolérances alimentaires sont chroniques et liées à une hypersensibilité de l’organisme à un produit. Le corps ne fabrique pas les enzymes nécessaires à la bonne digestion de l’aliment, ce qui peut entraîner des troubles digestifs désagréables. Le problème est que les symptômes d’une intolérance sont souvent banalisés, ce qui la rend difficile à diagnostiquer.
Une intolérance alimentaire apparaît suite à l’ingestion récurrente du produit à risque. Bien qu’on entende souvent parler d’intolérance au lactose ou au gluten, il faut savoir qu’on peut être intolérant à n’importe quel produit.
*L’avis du spécialiste
L’intolérance est une réaction individuelle, non immunologique, à certains aliments comme par exemple le chou, les salsifis, l’alcool ou encore l’intolérance au lactose. Elle nécessite simplement des aménagements dans l’alimentation, et non la suppression totale de l’aliment à risque.***Dr M.-C. Bertière, médecin nutritionniste
*Attention aux fausses allergies !
Il existe une troisième forme de réaction alimentaire : les fausses allergies alimentaires. Celles-ci sont liées à la libération d’histamines dans l’organisme, des molécules jouant un rôle dans le mécanisme des vraies allergies.
Certains aliments comme le vin, les fromages fermentés, les poissons et les crustacés sont naturellement riches en histamines. D’autres produits comme les fraises, les tomates ou le blanc d’oeuf ont eux la capacité de provoquer une libération d’histamines par l’organisme.
Ces histamines provoquent une réaction pseudo-allergique qui peut prêter à confusion puisqu’elles présentent les mêmes signes cliniques de ces dernières, en général ceux d’une réaction cutanée. Contrairement aux vraies allergies, il s’agit d’un mécanisme non-immunologique. Des tests médicaux suffiront à écarter l’hypothèse d’une allergie.
*Les allergies alimentaires en chiffres
Il est difficile de mesurer l’ampleur des intolérances alimentaires car elles sont difficiles à diagnostiquer. La British Allergy Foundation affirme que 45% de la population d’Europe et d’Amérique du Nord en serait atteinte. Le Programme National Nutrition Santé (PNNS) en France et l’Association Québécoise des Allergies Alimentaires (AGAA) au Canada considèrent que les allergies alimentaires concerneraient 3 à 4% des adultes et 6 à 8% des enfants.
Les jeunes enfants sont les plus concernés par les allergies alimentaires puisqu’ils sont 3 à 4 fois plus touchés que les adultes, un chiffre qui devrait doubler d’ici 2020 dans les pays développés. Cependant, une majorité des allergies sont résolues avant l’âge de 7 ans en moyenne.
Les allergies alimentaires ne doivent pas être sous-estimées. Une allergie aux protéines du lait chez le nourrisson pourrait par exemple causer un retard de croissance s’il n’est pas remplacé par un substitut équivalent, en général des hydrolysats. Les angio-oedèmes qui peuvent causer une obstruction des voies respiratoires et les chocs anaphylactiques sont encore responsables de nombreux décès. Une réaction allergique à risque d’anaphylaxie doit immédiatement être traitée avec de l’épinéphrine (= adrénaline).
*L’intolérance au lactose
L’intolérance au lactose est liée à la mauvaise digestion du lactose, un sucre présent dans le lait et les produits laitiers qui nécessite la présence d’une enzyme, la lactase.
Souvent confondus avec ceux du syndrome de l’intestin irritable, les symptômes de l’intolérance au lactose sont très courants : ballonnements, diarrhées, douleurs abdominales, etc…
Être intolérant au lactose voudrait-il alors dire que l’on ne peut pas consommer de lait ?
Marie-Claude Bertière, médecin nutritionniste au CERIN (Centre de Recherche et d’Informations Nutritionnelles) précise que « l’intolérance au lactose n’interdit pas la consommation de produits laitiers voire même d’une petite quantité de lait. C’est lorsque la quantité de lactose ingérée est supérieure à la quantité de lactase dans l’intestin que des troubles digestifs peuvent survenir ». Il est toutefois possible d’être allergique au lait.
*L’intolérance au gluten
Le gluten est un ensemble de protéines que l’on retrouve dans la plupart des céréales comme le blé, le seigle ou l’orge.
L’intolérance au gluten, également appelée maladie coeliaque, est une maladie auto-immune (= dysfonctionnement du système immunitaire) et chronique qui détruit progressivement la paroi de l’intestin grêle. En outre, les spécialistes considèrent qu’il s’agit d’une maladie à part entière plutôt que d’une forme d’intolérance.
Bien que son mécanisme soit différent, ses symptômes sont semblables à ceux de l’intolérance au lactose : diarrhées, douleurs abdominales, etc… Un état dépressif, une grande fatigue ou même de l’anémie et des douleurs aux articulations peuvent aussi être symptômatiques d’une intolérance au gluten. Elle doit être confirmée par une prise de sang et une biopsie de l’intestin. Un suivi par un gastro-entérologue doit également être engagé, ainsi qu’une diète sans gluten. (source: passeportsante.net
**cliquer ici:La réaction allergique en images
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*La survenue des allergies s’explique d’abord par le mode de vie
*L’asthme – maladie respiratoire chronique – est devenue la première pathologie environnementale
L‘arrivée du printemps exacerbe les manifestations allergiques chez les sujets sensibles : éruptions cutanées, urticaires, eczéma, conjonctivites, éternuements, asthme… Le phénomène est d’autant plus marqué que la fréquence et souvent la gravité des allergies ne cessent d’augmenter, en raison de différents facteurs : diversité alimentaire, pollution de l’air extérieur et intérieur, expositions à des produits chimiques. Un Français sur trois serait allergique, contre moins de 4 % voici quarante ans, et, dans la moitié des cas, il s’agit d’une allergie respiratoire.
Rien d’étonnant, donc, à ce que le 4e congrès francophone d’allergologie, qui se tient à Paris du 14 au 17 avril, ait pour fil rouge le thème « Maladies allergiques, maladies de l’environnement ».
Chez le sujet normal, les multiples substances présentes dans l’environnement constituent des antigènes qui vont stimuler les défenses immunitaires de notre organisme. Généralement, celles-ci répondent de façon appropriée et sans entraîner de manifestations cliniques. Il en va autrement chez la personne allergique.
La première stimulation par un antigène – qu’on appelle dès lors un allergène – entraîne la production d’anticorps, des immunoglobulines E (IgE), spécifiques de l’antigène. Lorsque l’individu allergique rencontre par la suite l’allergène, cela provoque une réaction d’hypersensibilité immédiate : les cellules portant les IgE libèrent alors des facteurs d’inflammation (de l’histamine) responsables des manifestations : éternuements, nez qui coule, picotements, etc.
Les allergènes sont de différentes natures : aériens, alimentaires, de contact, venins d’hyménoptères, médicamenteux… Les pollens sont en cause dans les allergies de type rhinite saisonnière et les conjonctivites. Ils ne paraissent pas être un facteur déterminant pour l’asthme. Les autres allergènes suspectés dans ce dernier cas sont les allergènes présents dans les domiciles : acariens, moisissures, poils d’animaux… De ce point de vue, la pollution intérieure peut ainsi jouer un rôle supérieur à celui de la pollution extérieure.
La situation peut devenir plus complexe avec le phénomène des allergies croisées, qui sont liées à la présence d’une même protéine dans différents allergènes. C’est le cas de l’allergie croisée à l’arachide et aux lupins ou de celle au latex et à la banane.
Notre mode de vie occupe une place déterminante dans la survenue de l’allergie, mais il n’existe pas d’explication simple et consensuelle sur les raisons de l’accroissement spectaculaire de leur fréquence. Pour les tenants de l’hypothèse hygiéniste, l’environnement toujours plus « propre » dans lequel nous évoluons et la consommation trop abondante d’antibiotiques seraient responsables de notre plus grande fragilité. Des comparaisons en Europe ont montré que la prévalence de l’asthme et de l’allergie est plus élevée dans les pays développés de l’ouest de l’Europe, ce qui a soulevé la question du rôle de la pollution, mais les résultats des études n’ont pas abouti à des conclusions irréfutables. (Le Monde)
***Pourquoi les allergies se multiplient?
Sommes-nous plus sensibles aux allergies?
AVIS D’EXPERT- Jean-François Bach, immunologiste et secrétaire perpétuel de l’Académie des sciences nous explique comment, dans les pays industrialisés, notre système immunitaire doit faire face à un changement d’univers microbien.
L’espèce humaine a toujours vécu en symbiose étroite avec de multiples agents infectieux: bactéries, virus, champignons ou parasites. Certains d’entre eux provoquent des maladies, bénignes ou graves. D’autres coexistent dans notre organisme sans effet délétère. Les trois mille milliards de bactéries qui colonisent notre intestin en sont un bon exemple. C’est grâce à son système immunitaire que l’homme n’est pas plus fréquemment victime d’infections graves. Cette immunité peut être non spécifique, ou innée. C’est-à-dire qu’elle peut se mettre en action dès le premier contact avec un microbe. Mais il arrive qu’elle ne soit pas suffisante pour en venir à bout. Heureusement, il existe une seconde barrière de défense fondée sur la capacité de certaines molécules (les anticorps) et de certaines cellules circulant dans le sang (les lymphocytes), à s’attaquer spécifiquement à un agent infectieux donné. De façon surprenante, le répertoire des spécificités anti-infectieuses des anticorps et des lymphocytes se constitue spontanément pendant la vie embryonnaire avant tout contact avec l’environnement.
De nouveaux allergènes
Si notre système immunitaire est apparu au cours de l’évolution dans le seul but de nous défendre contre les microbes, il lui arrive cependant d’atteindre d’autres cibles comme les allergènes ou les constituants du soi (c’est-à-dire l’individu lui-même). Ces attaques donnent lieu, dans le premier cas, à des maladies allergiques (eczéma, rhinite ou asthme) et, dans le second cas, à des maladies auto-immunes. On en dénombre plus d’une cinquantaine, en particulier le diabète insulinodépendant (type 1), la polyarthrite rhumatoïde, la sclérose en plaques ou les maladies inflammatoires de l’intestin (maladie de Crohn). Or, au cours des trente dernières années, la fréquence de ces pathologies a augmenté de façon spectaculaire: aujourd’hui l’eczéma touche plus de 10 % des nourrissons et le diabète insulinodépendant apparaît souvent avant l’âge de cinq ans, pour ne citer que ces deux exemples.
Comment expliquer une telle «épidémie»? L’hypothèse la plus fréquemment évoquée est le changement progressif de l’environnement microbien, surtout dans les pays industrialisés. L’augmentation de la fréquence des maladies allergiques et auto-immunes coïncide, en effet, avec la diminution des maladies infectieuses. Parallèlement, l’hygiène et la médecine se sont améliorées: l’eau de boisson et les aliments ne contiennent plus de bactéries en nombre suffisant pour exposer l’organisme à des infections. En outre, les vaccins et les antibiotiques sont largement utilisés. C’est avant tout par l’étude de modèles expérimentaux chez la souris que la preuve d’un lien de cause à effet a été apportée. Il existe, en effet, une souche de souris qui a la particularité de présenter, dans plus de 90 % des cas, le même diabète insulinodépendant que l’homme lorsqu’elle est élevée dans un environnement de haute qualité sanitaire. Dans le cas contraire, la fréquence de la maladie s’abaisse considérablement. Il suffit alors de décontaminer ces rongeurs en isolateur pour faire immédiatement remonter la fréquence du diabète. En clair, l’infestation des souris «propres» par diverses bactéries, virus ou parasites a pour effet de prévenir l’apparition de la maladie.
Un problème d’hygiène de vie
L’effet protecteur des infections s’explique par la dominance des réponses immunitaires fortes développées contre les microbes sur les réponses immunitaires plus faibles qu’elles soient allergiques ou auto-immunes. Cette théorie, communément appelée «théorie hygiéniste», pourrait faire intervenir les changements du microbiome intestinal évoqué plus haut.
Le système immunitaire a permis à notre espèce de survivre aux grandes épidémies. Il a également fortement contribué à l’augmentation récente de notre longévité dans la mesure où les maladies infectieuses les plus graves sont prévenues ou guéries par les vaccins et les antibiotiques. Il est cependant regrettable, et par certains côtés ironique, que ce progrès ait engendré la survenue d’autres maladies qui, certes pour la plupart, ne mettent pas immédiatement la vie des patients en danger mais représentent une source considérable de morbidité, de souffrance, de handicaps et de coût pour la société. De même qu’elle ne nous avait pas préparés à la raréfaction des agents infectieux, l’évolution ne nous avait pas non plus prédisposés à la consommation abusive de tabac ou d’alcool, à la surnutrition ou au manque d’exercice physique qui, eux aussi, favorisent la survenue de nombre de maladies qui nous frappent aujourd’hui. (Figaro Santé-18.05.2012.)
**Premier pic de pollen
Le seuil critique de 50 grains de pollen de graminées par mètre cube d’air a été franchi pour la première fois en 2015, à la suite du radoucissement des températures, avertit mercredi dans un communiqué l’Institut scientifique de Santé publique (ISP). Le risque de ressentir les symptômes allergiques sera également plus élevé durant les prochains jours, au vu des prévisions météorologiques clémentes. Le rhume des foins, pollen des graminées, circule généralement dans l’air entre mai et août. La période la plus critique se situe entre fin mai et mi-juillet. Les personnes allergiques représentent entre 15 et 20% de la population, estime l’ISP. *Source: Belga/ mercredi 03/06/2015 |
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*site: Société Algérienne d‘Asthmologie, d‘Allergologie et d‘Immunologie CLinique
**La rhinite allergique touche trois millions d’Algériens
Selon les statistiques de la Société algérienne d’immunologie clinique, d’allergologie et d’asthmologie, la rhinite allergique touche quelque trois millions d’Algériens. La prévalence de cette affection est en hausse constante dans le monde, affirme l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Les chiffres en témoignent : 500 millions de personnes sont atteintes de cette affection dont le principal danger est qu’elle peut se transformer en asthme. D’après l’organisation onusienne, «40% des rhinites allergiques dans le monde évoluent en asthme». La rhinite allergique représente ainsi un facteur de risque important. En Algérie, un grand nombre de patients atteints de rhinite allergique ne consultent pas mais ont plutôt recours à l’automédication, d’autres ne se soignent même pas. Des comportements à hauts risques pour la santé, alertent les praticiens, notamment le professeur Salim Nafti, chef de service des maladies respiratoires au CHU Mustapha. Ce spécialiste insiste sur la nécessité de consulter afin de traiter convenablement et rapidement cette pathologie, qui, déplore-t-il, «demeure beaucoup trop négligée et peut dégénérer en maladie beaucoup plus grave». Ainsi, prévient-il, si elle n’est pas prise en charge, «la rhinite allergique se transforme inévitablement en asthme». De son côté, le professeur Habib Douaghi, chef de service pneumologie et allergologie à l’hôpital de Beni Messous, estime que la prévalence des maladies allergiques, dont l’asthme, est en nette augmentation à travers tout le territoire national. «Les allergènes les plus en cause sont le tabagisme considéré comme facteur important, le pollen, la pollution par les poussières domestiques, les poils de chat et de chien, les acariens, les moisissures ainsi que les matériaux de construction modernes utilisés dans les habitations et qui contiennent des produits toxiques», souligne le professeur Habib Douaghi. Concernant la prise en charge thérapeutique de ces allergies, les spécialistes expliquent qu’il n’y a pas un traitement unique de l’allergie. «C’est pourquoi il faudrait consulter le plus tôt possible un spécialiste afin d’identifier la cause de l’allergie et pouvoir la traiter», explique le professeur Nafti. En premier lieu, il s’agit d’identifier l’allergène responsable des symptômes, ensuite, d’éviter dans la mesure du possible le contact avec l’allergène incriminé. Les mesures de prévention sont importantes afin d’éviter tout contact avec l’allergène et limiter l’apparition des symptômes. Des traitements symptomatiques sont ensuite préconisés pour traiter les manifestations et soulager les symptômes, comme les antihistaminiques et les corticoïdes. Reste, enfin, «la désensibilisation encore appelée immunothérapie spécifique ou encore vaccinothérapie des allergies qui est considérée comme le seul traitement préventif et curatif de certaines allergies car elle s’attaque à leur cause et permet d’éviter l’aggravation des manifestations». Cette méthode qui constitue à ce jour le seul traitement efficace est recommandée par l’OMS. L’organisation onusienne estime que ce traitement doit être partie intégrante de la prise en charge des maladies allergiques.
Attention à la qualité de l’air dans les crèches et les écolesNous sommes, en effet, souvent exposés aux moisissures domestiques qui se développent en abondance dans les endroits humides, mal ventilés et sombres et qui provoquent différents problèmes de santé, dont les troubles respiratoires, les rhinites, les allergies, l’asthme et des réactions immunologiques. La qualité de l’air dans les écoles et les crèches est également souvent mise en cause dans ce sens qu’elle représente un risque sérieux pour les enfants, plus exposés et surtout plus sensibles aux effets nocifs des polluants présents dans l’air. Selon les spécialistes, la situation est particulièrement préoccupante dans nos crèches et nos écoles où la qualité de l’air laisse à désirer. Ces thèmes seront d’ailleurs au cœur du
7ème Congrès international d’allergologie pratique prévu du 6 au 8 mai prochain à Alger. Selon l’Association algérienne de formation continue en allergologie pratique (Aaforcap), organisatrice de l’événement, plusieurs sujets d’actualité seront abordés à cette occasion, entre autres, «la qualité de l’air dans les crèches et les écoles», «les sinusites», «les transports en commun et pollution intérieure», «les toxidermies médicamenteuses», «les allergies professionnelles» et «l’allergie oculaire».* La Tribune-16.04.2011.
Ce qu’il faut savoir
Eternuements, nez qui coule ou conjonctivite sont des symptômes qu’on peut confondre avec ceux d’un rhume classique. La rhinite allergique est une inflammation des voies aériennes supérieures qui survient lorsqu’une personne sensibilisée se trouve en présence d’un allergène. On distingue deux formes de rhinites : la rhinite dite persistante, présente tout au long de l’année et qui est causée par des allergènes se trouvant en permanence dans l’environnement, comme les acariens, les poils d’animaux, les moisissures, et la rhinite allergique saisonnière. Celle-ci est liée particulièrement au pollen des arbres, aux graminées et aux herbacées et se manifeste chaque année à la même saison. Généralement, cette rhinite allergique pollinique revient tous les ans à peu près à la même période, au début du printemps.
Il est important de respecter certaines règles d’hygiène pour se prémunir des rhinites allergiques. Ainsi, il est recommandé d’aérer les chambres et la literie quotidiennement et d’éviter les matelas, les couvertures (préférer les couettes), les draps, les oreillers, les habits et les tapis en laine. Il est nécessaire de laver régulièrement les draps, oreillers, couvertures, couettes à 60°C et enveloppez le matelas d’une housse anti-acariens. Il est également conseillé de laisser une place de 10 cm entre les meubles et les murs, pour éviter la concentration d’humidité. Attention aux fenêtres embuées, elles sont signe d’humidité. Pas de plantes dans les chambres, car les moisissures peuvent s’y développer. Il ne faut pas, en outre, surcharger les chambres d’enfants de peluches. La cigarette doit également être banni.
En cas d’humidité, supprimez les traces, notamment à l’eau de Javel, tout en n’oubliant pas que l’aération est nécessaire. Il faut savoir que la meilleure façon de prévenir une rhinite allergique, c’est d’éviter l’allergène qui la déclenche et de suivre rigoureusement les conseils de prévention. Toute rhinite allergique peut évoluer vers un asthme dont l’évolution sera plus sévère si la rhinite allergique n’a pas été correctement prise en charge.
D’autre part, le diagnostic et le traitement des rhinites persistantes demeurent indispensables afin d’améliorer le quotidien des malades et d’éviter l’apparition d’un asthme. Toutefois, faut-il noter, seul un bilan allergologique permet d’identifier précisément l’allergène responsable et donner un traitement approprié.
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Création d’une Société africaine d’allergologie
Les participants au 1er Congrès africain d’asthmologie, d’allergologie et d’immunologie clinique ont annoncé, dimanche à Alger, la création de la Société africaine d’allergologie.
L’Algérie assurera la présidence de la Société africaine d’allergologie pendant la période allant de 2012 à 2014, a affirmé le président de la Société algérienne d’asthmologie, d’allergologie et d’immunologie clinique, Pr. Habib Douaghi.
Les participants ont convenu dans leurs recommandations de l’organisation du troisième atelier africain sur la formation continue en allergologie pour les médecins africains du 1er au 15 juin 2013.
L’Algérie abritera en décembre 2012 une conférence africaine consacrée à l’adoption d’un accord africain sur le traitement et la prévention de l’asthme et de la sinusite.
Les participants ont également préconisé la création d’un observatoire africain d’allergologie pour lutter contre le tabagisme et l’élaboration d’un programme de recherches unifié sur les maladies respiratoires.
800 médecins spécialistes algériens, méditerranéens et africains ont pris part aux travaux du 1er Congrès africain d’asthmologie, d’allergologie et d’immunologie clinique. *source: StarAfrica-08.06.2012
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L’allergie au pollen
L’allergie au pollen est décrite vers 1800, elle s’appelle alors « fièvre des roses ». En 1815, la première communication consacrée à l’allergie au pollen est présentée à la société royale britannique. En 1828, John Macculoch crée le terme de « rhume des foins ».
En 1873, Charles Blackley recueille du pollen à l’aide de cerf volant et met en évidence une relation entre la quantité de grains de pollen présents dans l’atmosphère, les signes cliniques et les tests cutanés. En 1911, Freeman réalise une désensibilisation au pollen de graminées.
Prémices du printemps
Le printemps favorise l’arrivée des pollens de plusieurs arbres. Mais si ces prémices vont plaire à la majorité des personnes après la vague de froid, ce n’est pas le cas des personnes allergiques. Le risque allergique est à son niveau le plus élevé sur la région méditerranéenne cette semaine.
Des données non négligeables alors que les allergies respiratoires dus aux pollens mais aussi aux acariens, poils ou plumes touchent actuellement un individu sur quatre. Les formes légères causant des éternuements ou le nez qui coule restent néanmoins les plus fréquentes.
Les spécialistes conseillent de prendre une douche, ou au moins se brosser les cheveux et de se rincer le visage en rentrant chez soi afin de limiter l’impact des pollens. Ces derniers peuvent également être éliminés avec des lavages de nez et d’yeux au sérum physiologique. Il faut aussi éviter d’aérer les intérieurs en pleine journée et surtout, ne pas tenter de se soigner sans diagnostic. Dès que les signes d’allergie apparaissent, il faut consulter, soulignent les médecins.
Qu’est-ce que la pollinose ?
On appelle pollinose ou allergie au pollen, une affection allergique provoquée par le pollen contenu dans les étamines et disséminés soit par le vent, soit par les insectes. Prédominante au printemps, l’allergie au pollen est la manifestation allergique la plus caractéristique. L’allergie au pollen peut se traduire par une rhinite (ou rhume des foins), une conjonctivite, de l’asthme, ces maladies pouvant s’associ
Le pollen voyage…
La pollinisation est le transport du grain de pollen sur le stigmate de la fleur femelle, entraînant ainsi la fécondation. Les courants de convection aériens permettent à certains pollens d’atteindre une altitude élevée et de se déplacer sur de longues distances. Certains pollens, ainsi transportés par le vent peuvent faire plus de 100 kilomètres. La densité maximale de pollen dans l’air est présente le jour. Heureusement que tous les pollens ne déclenchent pas de réaction allergique. En effet tous les pollens ne sont pas synonymes d’allergie. En principe, ceux qui occasionnent des symptômes respiratoires sont plutôt anémophiles, c’est à dire transportés par le vent. Le pollen des plantes entomophiles, transportés par des insectes, est peu allergisant. Le très gros pollen, comme ceux du pin, n’est pas allergisant
Les familles de pollens
Les allergologues ont adopté une classification des pollens qui fait frémir les biologistes. On distingue en allergologie :
• le pollen des graminées fourragères (dactyle, phléole, ivraie, pâturin des prés, flouve …) ;
• le pollen des arbres pour lesquels il existe de nombreuses familles. Les principales sont : les bétulacées (aulne, noisetier, bouleau, charme …), les fagacées (châtaignier, chêne, hêtre …), les oléacées (olivier, frêne, troène …), les cupressacées (cyprès, genévrier …), les salicacées (saule, peuplier …)etc. ;
• le pollen des herbacés avec les plantaginacées (plantain), les urticacées (pariétaire), les polygonacées (oseille), les chénopodiacées (chénopode, amarante), les composées (armoise, ambroisie, pissenlit, pâquerette, marguerite, génépi, absinthe, arnica, aster, verge d’or, chrysanthème).
Attention aux allergies croisées
Il existe des réactions croisées entre différentes plantes. Une personne allergique à un végétal risque également de réagir aux plantes de la même famille. Par exemple une personne allergique aux dactyles réagit avec tous les pollens de la famille des graminées fourragères. Il existe aussi des réactions croisées entre les pollens et les aliments. Par exemple, une personne allergique aux bétulacées a dans 50% des cas des allergies croisées avec certains aliments comme la pomme, la poire, la pêche, etc. Le plus souvent, en croquant un de ces fruits, la personne allergique présente un prurit des lèvres et de la bouche et un gonflement des lèvres.
Calendrier polliniqu
Les périodes de pollinisation varient suivant les années (printemps plus précoce, ou au contraire tardif). De façon schématique, les premiers arbres à polliniser sont les cyprès. Ensuite, différentes familles d’arbres pollinisent à leur tour. La grande saison pollinique est mai-juin avec les pollens de graminées. Les pollens d’herbacés prennent le relais pour clore la saison pollinique vers octobre. Il faut noter le rôle important du pollen d’ambroisie (l’herbe à poux).
Traitement de l’allergie au pollen
Dans les allergies légères aux pollens, qui sont les plus fréquentes, il suffit de prendre un traitement dès l’apparition des premiers petits signes de gêne. Il est aussi judicieux de prendre, avant une exposition intense au pollen, un traitement préventif contre l’allergie (par exemple lors d’un week-end à la campagne en juin par beau temps). Pour les rhinites et les conjonctivites, le traitement repose le plus souvent sur les médicaments de la famille des antihistaminiques. Dans les cas d’une allergie sévère au pollen, il est plus judicieux de débuter le traitement avant l’apparition des signes d’allergie. Il est démontré que lorsque les premières manifestations d’allergie apparaissent, la quantité de pollen qui déclenchera une nouvelle « crise » sera plus faible. Aussi, un traitement qui a pu être insuffisamment efficace l’année précédente, car pris trop tardivement, peut être parfaitement suffisant s’il est pris avant le début de la saison, et pendant toute la saison pollinique. *In e.santé.fr…*15.03.2012.
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**le site: collége d’allergologie
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