La vue, un bien précieux
**La lentille de contact qui zoome, espoir pour les malvoyants
Un groupe de scientifiques a conçu une lentille de contact qui travaille à la manière d’un zoom pour agrandir ou rétrécir la perspective. Un prototype a été présenté vendredi 13/02/2015 à San José en Californie, relate The Independent.
Le gadget oculaire était à l’origine destiné à un usage militaire (pour la Défense américaine) mais ses concepteurs pensent désormais qu’il pourrait changer la vie des malvoyants et des personnes âgées souffrant de troubles de la vue comme une dégénérescence de la macula (partie centrale de la rétine) qui trouble la vision centrale et empêche notamment la lecture.
Les prototypes de lentilles ont été présentées vendredi à American Association for the Advancement of Science. Ils sont composés de minuscules téléscopes en aluminium censés prendre le relais d’une paire de lunettes spéciales qui permettrait de basculer entre vision normale et zoom. Le mode d’emploi est rudimentaire: l’utilisateur doit cligner de l’oeil droit pour zoomer et de l’oeil gauche pour dézoomer.
Stade expérimental
« Nous en sommes encore au stade de la recherche mais nous avons bon espoir. Ces lentilles prometteuses pourraient devenir une réelle option pour les personnes atteintes de dégénérescence maculaire liée à l’âge », a déclaré au Daily Mail Éric Tremblay, chercheur à Lausanne en Suisse.
Avant d’en arriver à une telle bonne nouvelle, de nombreuses adaptations sont encore nécessaires. Il faudra notamment que les scientifiques imaginent une version plus légère, fine et « respirable » pour l’oeil. Les prototypes actuels sont en effet rigides, plus grands et épais que les lentilles disponibles sur le marché et sont entourées de petits miroirs qui réfléchissent la lumière et permettent à la lentille de zoomer sur l’image.*7sur7–15/02/2015
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**L’importation des greffons de cornée suspendue depuis 2012
des centaines de malades risquent la cécité
Des centaines d’Algériens risquent de perdre la vue par manque de greffons cornéens. L’importation est stoppée depuis juin 2012 suite à des soupçons de trafic qui n’ont pas été confirmés.
Des centaines de patients au niveau national, nécessitant une greffe de cornée sont en attente depuis 2011 d’être pris en charge. L’arrêt de l’activité dans les centres hospitaliers depuis cette date, faute d’importation des greffons par l’Institut Pasteur d’Algérie (IPA), n’a fait que rallonger les listes d’attente dans les différents services d’ophtalmologie.
Les malades sont ainsi contraints de se rendre à l’étranger à leurs frais – particulièrement en Tunisie – pour bénéficier de cette intervention chirurgicale simple à réaliser, selon les spécialistes. Le chef du service d’ophtalmologie au centre hospitalier Hassani Issad de Beni Messous, le professeur Mohamed Tahar Nouri, a tiré la sonnette d’alarme à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de la vue célébrée le deuxième jeudi du mois d’octobre. Il a déclaré que l’hôpital de Beni Messous effectuait une centaine de greffes de cornée par an, alors qu’aujourd’hui 200 personnes en sont privées au niveau du même service. Elles attendent toujours l’arrivée de ces greffons importés des Etats-Unis.
Les différents chefs de service des grands centres hospitaliers – le Pr Hartani au CHU Mustapha Bacha, le Pr Tiar au CHU de Bab El Oued et le Pr Chachoua à l’hôpital Parnet de Hussein Dey – enregistrent tous les jours de nouveaux cas et n’y peuvent rien. Ils associent leurs voix à celle du Pr Nouri pour dénoncer le laxisme des autorités sanitaires face au drame que vivent des centaines de jeunes patients algériens qui risquent la cécité. Qui est responsable de cette situation catastrophique ? Il faut d’abord rappeler que l’Institut Pasteur d’Algérie (IPA) est chargé, depuis 2001, par le ministère de la Santé, en tant que seul organisme autorisé à importer des greffons de cornée pour l’Algérie, de centraliser les achats de transplants de sorte à réguler les importations, la distribution, la traçabilité, le suivi et le contrôle.
Cette mission s’inscrit, selon la décision du ministère de la Santé, «dans le cadre du programme d’action humanitaire du ministère de la Santé d’approvisionner et distribuer gratuitement les greffons aux établissements dûment habilités à pratiquer de greffes de cornée». L’acquisition de ces cornées est uniquement faite dans le cadre de dons. «Elles ne peuvent obéir à des règles commerciales et non soumises à l’appel d’offres relatif aux dispositions du code des marchés. Seules sont payées les charges inhérentes à leur transport, leur conservation et aux analyses de contrôle sanitaire, etc.», révèle une source bien informée.
L’arrêt de l’importation serait donc liée à une enquête des services de sécurité sur l’approvisionnement de ces greffons «acquis sans consultation ou appel d’offres suite à une plainte déposée par le ministère de la Santé», ajoute notre source, avant de préciser que c’est l’ex-ministre, Djamel Ould Abbès, qui serait derrière cette action, d’où l’arrêt des approvisionnement en cornées. «L’ex-ministre a procédé d’abord au limogeage du directeur général de l’IPA, le Pr Tazir, en juin 2012, une décision liée à l’attribution du marché des vaccins contre la grippe dans le cadre d’un appel d’offres de l’IPA qui n’a pas été du goût de Ould Abbès», signale notre source.
Ainsi, les dernières commandes remontent à 2011 avec une livraison de 590 unités. Les greffons prévus pour le mois d’avril 2012 avaient été commandés à Medpro Ophtalmic et ont été réceptionnés puis remis aux établissements de santé destinataires. Le fournisseur a été payé. Les greffons objet du programme de mai 2012 ont été commandés à la société Vision Optima Ltd. «Ces greffons ont également été livrés, remis aux établissements de santé et greffés sur les malades en attente sans aucune réserve. La procédure de paiement a été engagée le 5 juin 2012 pour quatre factures au lieu des six reçues ; il manquait deux factures, puis il y a eu le limogeage du directeur général. Un des fournisseurs a engagé une action en justice contre l’IPA.»
Depuis, aucune greffe n’a été réalisée sans la moindre explication. Interrogé à ce sujet, l’ex-directeur général de l’IPA, qui a dirigé cette opération initiée par ses prédécesseurs en 2001, le Pr Tazir, affirme avoir été entendu par les services de sécurité en tant que témoin ainsi que d’autres responsables et collaborateurs au niveau de l’institution. «Le Pr Tazir a accompli sa mission dans le respect des lois de la République», assure notre source.
«Comment peut-on arrêter une activité médicale, dont le résultat est capital dans la vie des patients, pour des questions commerciales ?», s’interrogent de nombreux spécialistes, qui relèvent : «Il est important de savoir que ces greffons sont un don d’une banque des yeux américaine. Ces greffons ne sont pas achetés. Comment peut-on alors les soumettre à un appel d’offres ?» Effectivement, l’Algérie importe ces greffons par l’intermédiaire d’une entreprise, Medpro Ophtalmic, sise aux USA, et cette importation s’opérait par de simples bons de commande successifs, sans contrat ni cahier des charges. Les bons de commande reprenaient les demandes exprimées par les CHU et les EHS, et ce, depuis 2001, année durant laquelle quinze cornées ont été acquises.
A l’arrivée du Pr Tazir, de nouvelles mesures ont été prises pour assurer un meilleur approvisionnement, avec la mise en place un cahier des charges et l’établissement d’un contrat pour les fournisseurs. Les mêmes dispositions ont été appliquées au second fournisseur, dont l’offre a été soumise au ministère de la Santé. Dans sa correspondance du 9 octobre 2011, le chef de cabinet du ministère de la Santé, M. Halimi, a fait suivre à la direction générale de l’IPA l’offre de service émanant de la société Vision Optima Ltd, basée à Londres, proposant au ministère la fourniture de greffons pour la transplantation des cornées oculaires en Algérie.
Une offre prise en considération vu qu’un bon nombre de malades menacés de cécité attendent impatiemment des greffons. Il a été donc décidé de conclure un contrat identique à celui établi avec le premier fournisseur. «Ce qui permettra de pallier aux éventuelles défaillances de l’un des deux et de sortir de la dépendance d’un fournisseur unique détenant le monopole de la fourniture de cornées pendant plus d’une décennie», commente notre source. Et de signaler que les documents relatifs à la traçabilité accompagnant chaque cornée reçue ont permis de comparer la qualité et le sérieux de la prestation de chacun des deux fournisseurs.
Le ministère de la Santé est resté, durant toute cette période, muet face à cette situation, malgré les sollicitations des professeurs en ophtalmologie. «M. Ziari, l’ex-ministre de la Santé, a été saisi à propos de ce problème, mais hélas rien n’a été fait», regrette un médecin ophtalmologiste. L’affaire serait donc close au niveau des services de sécurité puisque le dossier serait vide, selon certaines indiscrétions. En attendant, des centaines de patients espèrent être programmés pour enfin bénéficier de cette greffe tandis que d’autres sont sans doute devenus aveugles.
Les spécialistes appellent au prélèvement sur cadavre
L’arrêt de l’approvisionnement des greffons de la cornée a sérieusement perturbé le programme national de greffe initié en 2001 dans le cadre de la lutte contre la cécité. Le retard dans la mise en place d’une banque des yeux et la possibilité de prélèvements de cornées sur cadavre ont compliqué la situation, selon les spécialistes. Le recours à l’importation de greffons cornéens, pour le traitement des malvoyants souffrant de pathologie incurable de la cornée, était considéré comme une alternative en attendant de mettre en place une banque des yeux. Les transferts pour soins à l’étranger ont été d’ailleurs supprimés puisque les patients sont pris en charge en Algérie par des Algériens.
Le Pr Nouri regrette que le prélèvement de cornée sur cadavre, qui était systématique par le passé, ne se fait plus vu que la loi exige l’accord de la famille de la personne décédée. Il estime que les nouvelles lois sur la greffe et la transplantation d’organes en Algérie entravent le prélèvement de cornée qui repose sur le facteur temps, en précisant que le prélèvement doit se faire durant les 8 heures qui suivent le décès. Il estime que le meilleur moyen de développer la greffe de cornée en Algérie est l’ouverture d’un registre au niveau des hôpitaux pour les personnes désirant faire don de leurs organes après leur décès. «Ce qui permettra d’avoir des cornées en bon état et une meilleure traçabilité et surtout les utiliser le plus tôt possible», a-t-il souligné. Et de préciser : «Les jeunes privés de transplantation de cornée risquent de perdre la vue.»
Le Pr Nouri signale que de nombreux jeunes adultes souffrent de graves problèmes de la vision causés par une déformation chronique de la cornée (kératocône), une maladie très fréquente. Il appelle ainsi à la modification de la législation en vigueur et son adaptation au progrès technologique et scientifique. Abondant dans le même sens, le Pr Hartani, chef du service d’ophtalmologie à l’hôpital Mustapha Bacha, estime les besoins nationaux en matière de greffons de cornée à plus de 1500 par an. A signaler que plus de 1500 greffes de cornée ont été réalisées depuis 2007 à ce jour dans les établissements nationaux spécialisés.
«Nous n’avons plus de cornée depuis plus d’un an et demi sans aucune explication du ministère de la Santé. Il n’y a aucune information à ce sujet et cela n’a pas l’air d’inquiéter quiconque», a-t-elle déploré. Le Pr Chachoua, chef de service à l’hôpital Parnet, regrette, pour sa part, que la situation soit arrivée à ce niveau-là. «Chaque service a son lot de patients qui attendent. Il n’est pas normal que des jeunes Algériens soient pénalisés alors que les praticiens ont été formés à cet effet et que la greffe est réalisée dans plusieurs établissements de santé», a-t-elle indiqué.
Et d’appeler à la mise en place effective de la banque des yeux ainsi que la relance du prélèvement sur cadavre, car l’importation de greffons est loin de régler ce problème de santé publique. Pour le Pr Tiar, chef de service à l’hôpital de Bab El Oued, de nouveaux cas arrivent tous les jours en consultation dans les différents établissements et on a des greffons tous les jours dans les morgues des hôpitaux, il faut seulement vouloir faire. «Il y a beaucoup de jeunes praticiens qui opèrent et avec succès. On ne peut pas arrêter une dynamique mise en marche depuis plus d’une décennie. La banque des yeux est obligatoire», a-t-elle ajouté, en déplorant que des patients se rendent en Tunisie pour un tel soin.
Ce que dit l’OMS
La transplantation de cellules, de tissus et d’organes humains est codifiée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Elle prévient que «les cellules, tissus et organes ne peuvent faire l’objet que de dons, sans aucune contrepartie pécuniaire ou autre récompense ayant une valeur marchande. L’achat ou les offres d’achat de cellules, de tissus ou d’organes aux fins de transplantation, ou leur vente par des personnes vivantes ou par les proches de personnes décédées doivent être interdits. L’interdiction de la vente ou de l’achat de cellules, de tissus ou d’organes n’empêche pas de rembourser dans des limites raisonnables les frais vérifiables encourus par le donneur, y compris les pertes de revenu, ou de régler les dépenses liées au prélèvement, au traitement, à la préservation et à la mise à disposition de cellules, de tissus ou d’organes humains aux fins de transplantation».
*Djamila Kourta-El Watan-22.10.2013
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**Des lentilles de contact magiques pourraient bientôt vous rendre la vue
une technologie conçue pour traiter les lésions de la cornée
Au réveil, vous êtes dans le brouillard total avant d’avoir mis la main sur vos lunettes? En soirée, vous souffrez le martyr parce que vos lentilles ne supportent pas la climatisation et que vos yeux piquent? Cette nouvelle invention devrait vous faire plaisir.
Des lentilles de contact magiques pourraient bientôt vous rendre la vue. Les scientifiques de l’Université de Sheffield développent en effet des lentilles de contact chargées de cellules souches qui pourraient réparer ou en tout cas conserver la vue.
Cette technologie a été conçue pour traiter les lésions de la cornée, causes fréquentes de cécité, qui se manifestent par une douleur, un larmoiement, une sensibilité à la lumière, une vision floue ou l’impression d’avoir quelque chose dans l’oeil. Les chercheurs viennent de développer une nouvelle méthode de production délicate de lentilles qui grefferaient les cellules souches dans l’oeil directement. Elles se multiplieraient et permettraient aux yeux de « guérir » naturellement. Des essais cliniques commenceront prochainement en Inde.
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*Journée mondiale de l’orthoptique- Lundi 02 juin 2014
On désigne habituellement par orthoptie la discipline médicale dont la vocation est le dépistage et, surtout, la rééducation des troubles de la vision. Comme vous pouvez le voir, rien de louche la-dedans. C’est International Orthoptic Association qui est à l’origine de cette journée mondiale. Elle est fixée chaque année au premier lundi du mois de juin. Son but, en créant cette journée, est de faire connaître le rôle et les activités de ces professionnels, qui travaillent en collaboration directe avec les ophtalmologistes et les opticiens.
**Bilan orthoptique
C’est l’examen indispensable pour L’EVALUATION DES CAPACITES VISUELLES .
C’est « l’état des lieux » qui permet le diagnostic orthoptique et le projet de soins. Il sera conduit en fonction de la pathologie et de l’âge du patient, des plaintes décrites , de ses besoins propres en rapport avec ses activités (le travail sur écran, la lecture, le sport …).
Il permettra de répondre à la demande du prescripteur qui recherche soit une aide au diagnostic médical, soit une explication du/des dysfonctionnement(s) par rapport à la plainte du patient et ses répercutions.
Les observations qui en découlent vont permettre :
à l’orthoptiste : d’établir son diagnostic orthoptique et de faire un projet de rééducation ou de réadaptation au médecin prescripteur
au médecin : d’établir son diagnostic médical
au patient : de mieux comprendre ses troubles et de mieux cerner ses possibilités.
Voici quelques comportements significatifs pouvant éveiller l’attention sur la nécessité d’un bilan orthoptique :
un bébé qui ne joue pas, n’attrape pas, ne s’intéresse pas à son entourage
un écolier qui a des difficultés scolaires
un enfant qui se tient trop près de son livre, de l’écran de la télévision
et dès l’apparition de certains symptômes tels que :
des céphalées,
une fatigue visuelle,
une gêne à la lumière,
des difficultés de concentration,
une vision trouble à la fixation prolongée,
une vision double,
des pertes d’équilibre.
et en présence :
d’un strabisme,
d’une paralysie oculo motrice(limitation d’un muscle de l’œil),
d’un torticolis(attitude particulière de la tête ou du corps),
d’une rougeur oculaire
de clignements fréquents des paupières
de la fermeture d’un œil
de démangeaisons et larmoiements excessifs
Certaines pathologies chroniques (diabète, hypo ou hyperthyroïdie, myasthénie,…), les pathologies neurologiques ( traumatisme crânien, accident vasculaire cérébral, sclérose en plaques,…), peuvent entraîner des contrôles réguliers chez l’orthoptiste, afin de réaliser des examens d’exploration fonctionnelle demandés, la plupart du temps, par l’ophtalmologiste.
En fonction des résultats du bilan, des séances de rééducation sont proposées par l’orthoptiste qui décide du nombre de séances et des techniques employées. Celles-ci consistent en des actes adaptés à chacun selon sa déficience et vont permettre une restauration partielle ou totale de la vision fonctionnelle c’est-à-dire de l’efficacité visuelle.
A l’issue de la dernière séance, l’orthoptiste adresse aux médecins prescripteurs une fiche retraçant l’évolution du traitement orthoptique.*source:orthoptiste.pro
*Qu’est-ce que l’orthoptie
L’origine du mot ORTHOPTIE vient de la racine grecque ORTH(O) qui signifie DROIT et OPSIE qui désigne la VISION ou L’OEIL. L’orthoptie est une profession para-médicale exercée par un auxiliaire médical, l’Orthoptiste. La vocation de l’orthoptiste est le dépistage, la rééducation, la réadaptation et l’exploration fonctionnelle des troubles de la vision. Sa fonction s’étend du nourrisson à la personne âgée.
Quel métier
L’orthoptie est une profession de rééducation avec diplôme d’université de niveau bac +3.
C’est un métier de responsabilité paramédicale.
C’est un diplôme donnant droit à la libre installation avec deux statut possibles : libéral ou salarié.
Dans le cadre de la fonction publique : catégorie B.
L’orthoptiste travaille sur prescription médicale, il exerce en liaison avec les autres professionnels de santé.
Ses missions
L’orthoptiste est un professionnel de santé.
L’orthoptie consiste en des actes de rééducation et de réadaptation de la vision effectués par l’orthoptiste et utilisant éventuellement des appareils et destinés à traiter les anomalies fonctionnelles de la vision.
La mission de l’orthoptiste est la rééducation de la vision, seul auxiliaire médical habilité à le faire. Toute prise en charge orthoptique commence par un bilan orthoptique.
Certains examens complémentaires nécessaires à affiner le diagnostic médical ou à préciser le diagnostic orthoptique sont aussi de sa compétence.
Les troubles légers ou sévères de la vision perturbent ou entravent :
le développement de l’enfant,
l’aptitude à la formation professionnelle
la personne handicapée
la personne âgée
La vocation de l’orthoptiste est le dépistage, la rééducation, la réadaptation des troubles de la vision. Sa fonction s’étend du nourrisson à la personne âgée. Sa mission se partage en quatre directions :
- Rééducation
Strabismes, amblyopie chez l’enfant surtout
Déséquilibre binoculaire + problème postural
Neuro orthoptie : POM (paralysie oculomotrice), troubles perceptifs, coordination perceptivo motrice
Basse vision du bébé au grand âge - Exploration fonctionnelle
- Examens complémentaires à la consultation en ophtalmologie
Réfraction, Champs visuels
Bilans orthoptiques - Dépistage et Prévention
*source:orthoptiste.pro
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**Les orthoptistes: les véritables « kinés » de nos yeux
Professionnels méconnus en France (et ailleurs), les orthoptistes sont les véritables « kinés » de nos yeux. Les enfants sont-ils les seuls concernés ? Quel type de problème peuvent-ils résoudre ? Quand les consulter ?… Le point avec Doctissimo
Parmi les professionnels de la vue, vous connaissez bien le rôle de l’ophtalmologiste, de même que celui de l’opticien. Mais savez-vous qu’à ce duo, ange gardien de vos yeux, vient parfois s’ajouter l’orthoptiste. Son rôle : le dépistage, la rééducation et la réadaptation des troubles de la vision binoculaire.
Petits et grands concernés
Les troubles visuels peuvent survenir tout au long de la vie. Si les lunettes ou les lentilles permettent généralement d’apporter un réel soulagement, ces corrections ne sont pas toujours suffisantes ou adaptées et certains défauts nécessitent une rééducation visuelle.
Contrairement à une idée très largement répandue, les enfants ne sont pas les seuls à devoir recourir aux soins proposés par un orthoptiste. Des séances peuvent être prescrites par l’ophtalmologiste quel que soit l’âge du patient. Chez l’adulte, certains troubles peuvent entraver la vie professionnelle, restreindre l’autonomie d’une personne handicapée ou encore âgée.
L’heure du bilan
Certains comportements significatifs doivent éveiller l’attention et inciter à consulter pour effectuer un bilan.
- Chez l’enfant, de petits signes a priori anodins peuvent donner l’alerte. Un bébé qui ne joue pas avec les objets qui l’entoure, qui n’attrape pas les jeux qu’on lui tend… peut nécessiter une prise en charge. Il en va de même lorsque l’enfant entrant à l’école rencontre des difficultés d’apprentissage de la lecture par exemple ;
- Chez l’adulte, une fatigue visuelle fréquente, des maux de tête ou encore des difficultés de concentration peuvent également signaler des troubles de la vision binoculaire.
Le bilan prescrit par un médecin, généraliste ou ophtalmologiste, et effectué par l’orthoptiste permettra de mesurer les capacités visuelles, de rechercher des déficiences motrices, fonctionnelles ou neurosensorielles et d’évaluer les possibilités de traitement. Différents tests et de nombreux examens révéleront l’état de la vision, son utilisation et ses performances. Ils permettront à l’orthoptiste et à l’ophtalmologiste de compléter le diagnostic médical et au patient de prendre conscience de ses troubles. C’est sur ces bases qu’un plan de rééducation ou de réadaptation personnalisé sera mis en place.
L’intérêt de la rééducation
La rééducation consiste en des exercices qui visent à améliorer l’utilisation de la vision. Strabisme, problèmes de convergence, perte partielle de la vision… peuvent être pris en charge lors de séance de rééducation orthoptique. Ce travail qui permet de rééduquer la fonction visuelle déficiente et de corriger les déséquilibres binoculaires a un véritable impact sur la vie quotidienne des patients.
Si le nombre de séances est le plus souvent limité, il est indispensable de poursuivre les exercices à la maison. Une contrainte bien faible au regard des bénéfices apportés…
- **Aude Maréchaud– Doctissimo
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*Au coeur de la vision
Les yeux transmettent des flux continus d’images au cerveau par l’intermédiaire de signaux électriques. Des informations essentielles à notre vie et notre culture. On estime que les quatre cinquièmes de ce que nous connaissons sont transmis au cerveau par l’intermédiaire des yeux. Les yeux transmettent des flux continus d’images au cerveau par l’intermédiaire de signaux électriques.
A la vitesse de la lumière !
Lorsqu’une personne regarde autour d’elle, les rayons lumineux frappent et se réfléchissent sur les objets qui l’entourent. Ces rayons sont absorbés ou réfléchis. Les objets les absorbant en totalité apparaissent noirs, alors que ceux qui les réfléchissent tous apparaissent blancs. Les objets colorés absorbent certaines parties du spectre lumineux et réfléchissent les autres.
Quand vous regardez quelque chose, les rayons réfléchis par l’objet pénètrent dans l’oeil. Ces rayons lumineux s’infléchissent lorsqu’ils traversent la courbure de la cornée. Ce processus est appelé réfraction. Après cette réfraction, l’entrée de lumière est régulée grâce à l’iris (partie colorée de l’oeil) et la pupille (tache noire au coeur de l’iris).
Un processus d’une extrême précision
Les muscles de l’iris s’adaptent constamment pour réguler la quantité de lumière à laquelle la pupille est exposée. La lumière qui est autorisée à passer à travers la pupille poursuit son chemin et traverse le cristallin, qui fonctionne comme une lentille d’appareil photo.
Le cristallin de l’oeil continue d’infléchir les rayons lumineux et les inverse : l’image de l’objet est projetée à l’envers sur la rétine, qui tapisse le globe oculaire et contient les cellules spécialisées.
La rétine est ainsi composée de nombreuses cellules photo-sensibles, appelées cônes et bâtonnets. Il y a davantage de bâtonnets, qui ont pour fonction principale la vision en lumière crépusculaire. Les cônes contiennent une substance appelée rhodopsine, responsable de la vision des couleurs et des détails. La rétine transforme l’énergie lumineuse en messages électriques qui sont transmis au cerveau par le nerf optique et le chiasma optique.
Cônes et bâtonnets
Dans la rétine se trouvent des cellules nerveuses réceptrices spécialisées : les cônes et les bâtonnets, qui contiennent des substances photosensibles. Ces cellules nerveuses sont nommées ainsi en raison de leur forme.
Les bâtonnets mesurent environ 0,06 millimètres de long et 0,25 millimètres d’épaisseur. Les cônes sont plus courts et plus larges. Il y a environ 120 millions de bâtonnets dans un oeil. Ils fonctionnent lorsque la lumière est faible et perçoivent le noir et le blanc.
Il y a environ 7 millions de cônes dans chaque oeil. Ceux-ci fonctionnent en pleine lumière. Ils permettent de voir les couleurs. Les cônes contiennent un pigment appelé rhodopsine, qui est décomposé et décoloré à la lumière. Ce procédé de décomposition crée un potentiel électrique qui transforme l’énergie lumineuse en impulsion nerveuse, cette impulsion est transmise au cerveau par l’intermédiaire du nerf optique. Ces impulsions sont interprétées par le cortex visuel pour nous permettre de voir.
L’achromatopsie est due à des défauts des cônes. Différentes catégories de cônes sont sensibles à différentes couleurs : les daltoniens peuvent percevoir certaines couleurs et pas d’autres. Le daltonisme est héréditaire et est rare chez les femmes. Une alimentation correcte est essentielle pour garder une bonne vue.
Les cônes et les bâtonnets emploient un dérivé de la vitamine A pour convertir l’énergie lumineuse en impulsions nerveuses. La vitamine se combine à une protéine pour synthétiser un pigment photosensible dans les bâtonnets et à la rhodopsine dans les cônes. Les personnes qui ont une alimentation trop pauvre en vitamine A ont une mauvaise vision nocturne.
Le chiasma optique est une structure en forme de X, qui véhicule les messages du côté opposé du cerveau dans les bandelettes optiques. C’est là que les fibres de la moitié nasale de la rétine se croisent pour rejoindre la bandelette optique du côté opposé et se prolonger jusqu’au thalamus.
Le thalamus contient des fibres qui servent de relais pour transporter les messages jusqu’au cortex visuel du cerveau, qui se charge de reformer une image tridimensionnelle.
- Dr Vital **Doctissimo
- TLC-Edusoft
Le miracle de la vue
La vision est un processus très complexe qui nécessite la participation de nombreux éléments des yeux et du cerveau. De tous les sens, la vue est souvent considérée comme le plus important. Découvrez-en les mécanismes secrets.
Planches anatomiques
De tous les sens, la vision est considérée comme le plus important. Elle met en jeu les yeux mais aussi le cerveau. Découvrez sans attendre les secrets de ces organes grâce à nos planches anatomiques. Elles vous en mettront plein la vue !
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*La conjonctivite allergique
Les larmes de l’allergie
Si vous larmoyez à la vue d’un chat ou si certains fards à paupières vous donnent des yeux de lapin russe, vous êtes atteints de conjonctivite allergique. Le meilleur traitement est de fuir l’allergène responsable… lorsque c’est possible.
Comme la peau ou la muqueuse nasale, la conjonctive, fine membrane qui recouvre l’oeil, est en contact permanent avec les allergènes présents dans l’atmosphère (acariens, poils d’animaux, plumes, pollen…), sur les paupières (cosmétiques) ou dans les yeux (collyre). Chez les personnes ayant un terrain allergique, ces allergènes peuvent entraîner une réaction inflammatoire de la conjonctive, similaire à la réaction responsable des rhinites allergiques.
Rhinite et conjonctivite souvent associées
Lorsque l’allergène se répand dans l’air, rhinite et conjonctivite allergiques sont d’ailleurs souvent associées, provoquant écoulement nasal, éternuements et larmoiement. La conjonctivite peut être aussi isolée, notamment lorsqu’elle est liée à un produit directement en contact avec l’oeil. Dans ce cas, les manifestations se limitent aux yeux, qui sont rouges, picotent, démangent et pleurent. La lumière est difficile à supporter (photophobie). Souvent les paupières sont rouges et gonflées, parfois collées le matin. Cependant l’intensité des signes est très variable d’une personne à l’autre.
Ces symptômes sont liés à une réaction des anticorps contre l’antigène (allergène) contre lequel la personne a développé une sensibilité. En cas d’allergie aux pollens de graminées, d’herbes ou d’arbres, les épisodes sont saisonniers, se répétant chaque année au printemps, à la fin de l’été et au début de l’automne. La conjonctivite est généralement associée, dans ce cas, à une rhinite, c’est le classique « rhume des foins ». Lorsque ce sont des acariens ou des poils qui déclenchent les épisodes, la conjonctivite peut se reproduire tout au long de l’année. Chez l’enfant, il existe des conjonctivites printanières, forme particulière de conjonctivite allergique qui évolue par poussées saisonnières.
Si le diagnostic est facile lorsque la conjonctivite s’associe à une rhinite, qui transforme l’allergique en véritable fontaine, il est beaucoup plus délicat lorsqu’elle est isolée, surtout s’il s’agit d’un premier épisode. Les conjonctivites infectieuses, virales, notamment, très fréquentes, donnent des signes identiques. C’est souvent l’évolution qui conduit à suspecter l’allergie, lorsque la conjonctivite ne guérit pas ou récidive. Dans ce cas, comme devant toute suspicion d’allergie, il faut faire réaliser un bilan complet par un médecin allergologue.
La chasse aux allergènes
Le premier traitement est l’éviction de l’allergène, lorsqu’elle est possible. Supprimer provisoirement le maquillage est un impératif devant tout oeil rouge. La guérison de la conjonctivite et sa réapparition lors d’une nouvelle application permet d’identifier la substance responsable. La présence d’une allergie de ce type doit conduire à être vigilant dans le choix de ses cosmétiques.
L’éviction est beaucoup plus difficile, voire impossible, lorsque l’allergène en cause est un pollen, par exemple, ou les acariens. Dans ce dernier cas, il est indispensable de réduire au minimum la poussière, en évitant moquettes, tapis, couvertures en laine, et en maintenant une hygiène rigoureuse. Une désensibilisation peut également être tentée, à condition d’avoir bien identifié la cause de l’allergie.
L’allergie peut être secondaire au traitement
Si les signes d’inflammation de l’oeil sont intenses ou persistants, il est indispensable de consulter un ophtalmologiste avant de prendre des médicaments. Des collyres à base d’antihistaminiques ou de décongestionnant peuvent soulager les symptômes, sans guérir l’allergie. Dans les cas les plus sévères, des collyres de corticoïdes sont efficaces, mais ne peuvent pas être utilisés de façon prolongée. Ces produits ne doivent être employés que sous contrôle médical, car ils peuvent aggraver les infections, voire entraîner la perte de l’oeil en cas d’herpès oculaire. Il est essentiel de jeter tout collyre commencé et non de le garder dans son armoire à pharmacie pour l’utiliser éventuellement lors d’un prochain épisode.
Enfin, il est important de savoir que les molécules contenues dans les collyres et les pommades ophtalmiques peuvent, elles aussi, provoquer des conjonctivites allergiques. Cette éventualité, assez fréquente, doit être évoquée chaque fois qu’un traitement oculaire entraîne irritation et démangeaisons, ou que l’affection traitée ne guérit pas, malgré les médicaments. L’arrêt ou le changement de traitement suffira alors à améliorer rapidement les symptômes.
- Dr Chantal Guéniot –Doctissimo
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* l’orthoptique dans la pratique
Originaire des Etats-Unis, l’orthoptique peut permettre de traiter un certain nombre de problèmes de vision.
Qu’est-ce que L’orthoptique?
Il s’agit d’un ensemble d’activités thérapeutiques dont l’objectif est d’exercer les processus visuels afin qu’ils redeviennent normaux. On travaille donc les champs, la fixation, l’accommodation, la fusion et la souplesse. Nous tenons compte de tous les éléments de la vision, des processus et de la coordination oculaire. Nous
estimons à environ 20 % le nombre d’enfants dont le champ de vision est restreint, mais ce n’est en général pas diagnostiqué car on nous enseigne que ces troubles sont de type hystérique ou relèvent de la simulation.
Les patients qui viennent pour l’optométrie classique ou pour l’orthoptie sont de tous ages. Le traitement joue un rôle de plus en plus important dans l’activité quotidienne, il a été observé une augmentation du nombre d’adultes, qui constituent actuellement 50% des patients nécessitant un traitement.
Il y a environ 40 méthodes différentes. la plupart des patients suivent un traitement de 20 heures, étalé sur deux à trois semaines. Sur le long terme, cela perturbe moins la vie familiale et scolaire et optimise l’organisation des consultations. Certains enfants ont des problèmes mineurs, et un traitement à domicile peut être indiqué. En revanche, s’il souffre d’une étroitesse du champ visuel, le patient doit venir consulter. Nous n’essayons pas de supprimer totalement les troubles, mais nous pouvons
soulager certains phénomènes qui y sont associes. Par exemple, on constate que le traitement de la dyslexie améliore considérablement les résultats scolaires.
Au cours du diagnostic. Il est pratiqué un examen classique, ou bien à un diagnostic de deux heures. Il est toujours au parent accompagnant l’enfant d’assister à la consultation, afin qu’ils comprennent où se situent les problèmes. Il y a des tests de champ fonctionnel sur l’enfant et sa mère ou son père et nous les comparons. Il y a recherche également des réflexes primitifs réprimés et, si ïl y a un problème à ce niveau, on envoie les patients à un confrère qui évaluera et corrigera leurs problèmes à l’aide de la kinésiologie.
*source:.perret-optic.ch
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*un site: La rééducation orthoptique
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