Les allergies respiratoires
*Des cas de plus en plus complexes d’allergies multiples sont relevés
professionnels de santé et associations ont décidé de mener croisade pour que les allergies respiratoires obtiennent le précieux label, également convoité par les défenseurs de causes telles que l’illettrisme ou l’autisme.
Le Comité français d’observation des allergies (Cfoa) a constitué un collectif «Allergies respiratoires: grande cause nationale 2012», afin de mettre ce problème de santé touchant un nombre grandissant de personnes au centre du débat public et de coordonner les efforts. Car si des actions sont mises en place par les pouvoirs publics, «ces mesures restent éclatées et disparates», déplore le collectif.
L’obtention du label de Grande cause nationale a précisément pour vocation de mettre en avant une campagne, qui se voit offrir la diffusion gratuite de douze de ses spots sur les télévisions et radios publiques. De quoi toucher largement un public déjà très concerné. En effet, plus d’un Français sur quatre souffre d’allergie respiratoire, affirme le collectif.
Une maladie aux multiples visages
«Depuis vingt ans, les maladies respiratoires d’origine allergique ne cessent d’augmenter en France», indique le Cfoa. De 3% de la population en 1968, la maladie touche désormais 20% à 30% de la population française, soit 16 millions de personnes, notamment les enfants et les jeunes. L’allergie, de plus, est décrite comme une maladie aux «multiples visages».
La rhinite allergique et l’asthme peuvent se mêler à l’eczéma ou l’urticaire, ou aux signes de l’allergie alimentaire qui peuvent aller jusqu’au choc anaphylactique, parfois mortel. Du simple contact avec des allergènes du quotidien, tels que les poils d’animaux, les acariens ou le pollen, aux troubles liés à la qualité de l’air, «il y a des choses simples à assimiler pour éviter les ennuis», estime le député et médecin membre du collectif, Gérard Bapt.(20Minutes-06.12.2011.)
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*Les cinq allergies les plus pénibles à vivre
Bien sûr, il y a les allergies alimentaires. Evidemment, il y a les allergies respiratoires, auxquelles la Journée française de l’allergie consacre ce mardi une large place. Mais certaines allergies, plus rares, sont aussi particulièrement pénibles à vivre au quotidien. Tour d’horizon.
L’allergie au soleil
Le printemps arrive, les jours s’allongent et les vêtements raccourcissent. Gare: le pollen n’est pas le seul danger du mois de mars. Eh oui, l’allergie au soleil existe, et touche volontiers des zones peu habituées à être exposées à ses rayons. Si des boutons vous poussent quand vous vous mettez au soleil, vous n’avez plus qu’à prendre un traitement antiallergique, des médicaments à base de vitamine A et à protéger votre peau (vêtements ou écran solaire). Voire à éviter le soleil, mais ça avant l’été, c’est moche.
L’allergie à l’eau
Imaginez : une averse, une douche, une grande gorgée d’eau ou juste un coup de chaud qui vous fait transpirer à grosses gouttes et qui vous déclenche démangeaisons et éruption cutanée. C’est l’allergie à l’eau. Simple prurit ou réel urticaire, son mécanisme est mal connu mais une chose est sûre: l’allergène en cause n’est pas l’eau mais les ions qu’elle contient. Dans ce cas, un traitement antihistaminique peut aider, mais il convient surtout d’adapter l’eau employée pour les bains et la boisson. Pas si simple.
L’allergie à l’alcool
D’accord, c’est moins gênant que l’allergie à l’eau. Mais, sans parler du fait qu’il faut s’interdire le moindre petit apéro, vous seriez surpris du nombre de produits de consommation courante qui contiennent de l’alcool. Vinaigre et sauces, bien sûr, mais aussi de nombreux conservateurs, parfums, produits d’entretiens, désinfectants ou autres sirops contre la toux. Autant dire que les éviter implique de rester sans cesse sur ses gardes.
L’allergie au travail
C’est vrai, ça n’existe pas. Mais l’allergie en milieu professionnel, en revanche… Imaginez un boulanger qui développe une allergie à la farine, un chirurgien au latex de ses gants, un agent d’entretien aux détergents, un peintre à sa peinture, un coiffeur à ses teintures. Ces cas existent, et ne sont pas rares. Et peuvent aller jusqu’à la maladie professionnelle empêchant celui qui en souffre d’exercer son métier.
L’allergie au sperme
Non ce n’est pas une blague. La mauvaise nouvelle, c’est qu’une femme peut développer soudainement une intolérance au sperme de son conjoint et ça peut être très grave. La bonne nouvelle, c’est que ça se soigne. Comme pour les acariens, il est possible de se faire désensibiliser, par des injections sous la peau de petites quantités de sperme dilué. Mais la dernière découverte en date est plus sombre: on pensait que seules les femmes développaient ce type d’allergie (rendant les parades plus faciles). On sait désormais qu’un homme peut être allergique à son propre sperme. (20Minutes-22.03.2011.)
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*Allergies alimentaires: le danger vient de l’assiette
Céleri, coriandre ou baume du Pérou, la liste des aliments allergènes ressemble à un inventaire à la Prévert. Un symposium consacré aux allergies alimentaires, organisé à Paris par l’Institut français pour la nutrition, se penche aujourd’hui sur ces intolérances protéiformes, touchant aussi bien les nouveau-nés que les personnes âgées.
Eva, maman d’un petit garçon de 5 ans, a pu constater la précocité de ce type d’allergies, lorsqu’à 4 mois, son fils n’a plus supporté le lait maternel. Un test met alors en évidence la présence de protéines animales transmises à l’enfant via le lait.
Teint livide et chute de tension
L’examen révèle aussi des allergies au blé, à l’œuf, à l’arachide et aux fruits à coque (noix, noisettes, etc.). Une intolérance qui a disparu au fur et à mesure que son système immunitaire devenait mature.
Pas assez vite cependant, puisqu’au détour d’un sorbet à la rhubarbe, son enfant alors âgé de 4 ans subit un choc. Teint livide, voix déformée et subite chute de tension: le «protocole d’urgence» est déployé.
Dans la trousse qui ne quitte pas son fils, Eva pioche l’anti-inflammatoire, administré en bonne quantité. «Dans ces moments-là, on ne compte pas les gouttes», confie-t-elle.
«On peut mourir en trois minutes»
Aujourd’hui, seule l’intolérance à l’arachide subsiste chez son fils. «Un produit bien plus facile à éviter aujourd’hui qu’il y a dix ans». Le lobbying actif auprès des industriels a payé, les obligeant à remplacer l’huile d’arachide par celle de palme.
Mais, estime-t-elle, «la difficulté ne réside pas dans la contingence, mais dans la gestion psychologique de l’allergie. On peut mourir en trois minutes avec une substance inoffensive pour la majeure partie des gens. Nous sommes les seuls gardiens de notre vie ou de nos enfants allergiques.» (20Minutes-21.09.2010.)
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*Les accidents sexuels: le choc allergique au sperme
SEA SEX AND FAIL – Quand semence rime avec urgences…
C’est un crève-coeur, pour l’allergique à l’iode, de renoncer aux fruits de mer. Et quel supplice, pour ceux qui ne supportent pas les poils de chat, de devoir se séparer de leur animal préféré. Du coup, on préfère ne pas penser à l’allergie au sperme. Mais quand la situation dégénère et se termine en réanimation, plus question de se voiler la face.
Oedème de la vulve et démangeaisons
«Le phénomène est sous-évalué, et les formes minimes passent souvent pour de petites infections», raconte le Dr Pascale Mathelier-Fusade. Il est vrai que les symptômes sont trompeurs: «une réaction locale, avec un oedème de la vulve et des démangeaisons», décrit l’allergologue.
Pourtant, le diagnostic n’est pas difficile à poser, puisque les signes apparaissent immédiatement après l’éjaculation. «Le rapprochement est donc vite fait», poursuit la spécialiste. Et le tout disparaît spontanément en une heure, dans la plupart des cas…
Transportée en réanimation pour un état de choc anaphylactique
Mais parfois, la petite gêne vire au drame. Pascale Mathelier-Fusade explique que «cela peut aller jusqu’à l’urticaire, la crise d’asthme, voire l’oedème généralisé». Une de ses patientes, âgée de soixante ans, a même eu une réaction tellement forte que le Samu a dû intervenir.
«Elle était pourtant mariée depuis quarante ans au même homme», rapporte le médecin, coupant court à toute insinuation. Elle assure en effet que ni l’adultère ni les partenaires multiples ne sont des facteurs favorisant l’allergie.
Suffocante, la patiente a été transportée en réanimation, et traitée pour un état de choc anaphylactique. «Il n’y a jamais eu de cas mortel», rassure l’allergologue, qui précise par ailleurs que le cas de la sexagénaire est rarissime. Aussi, une fois tirée d’affaire, cette dernière a-t-elle pu envisager un traitement.
Injections sous-cutanées de sperme dilué
Deux solutions s’offraient à elle: éviter le contact avec l’allergène, ou tenter la désensibilisation. En effet, selon la technique utilisée pour les pollens, il est possible d’injecter sous la peau de petites quantités de sperme dilué. A moins de préférer l’instillation vaginale.
La dame, elle, a choisi: elle a opté pour le préservatif. Après avoir apprivoisé l’objet, elle n’a plus jamais connu d’accident. Son mari, lui, va bien. «A ma connaissance, ce type d’allergie ne touche que les femmes», assure le Dr Mathelier-Fusade. Et le brave homme semble bien tolérer le latex. (20Minutes-06.08.2009.)
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Asthme chez l’enfant: les automobiles responsables de 14% des cas
SANTÉ – La pollution automobile pourrait être liée à 14% des cas d’asthme chronique chez l’enfant, un impact comparable à celui du tabagisme passif, selon une étude réalisée dans dix villes européennes.
L’étude publiée vendredi 22 mars 2013 dans la version électronique de la revue >European Respiratory Journal, a comparé l’exposition des enfants vivant à proximité d’un axe très pollué – transportant plus de 10.000 véhicules jour – à ceux vivant plus loin.
« Nous avons estimé que 33.200 cas d’asthme (soit 14% de l’ensemble des cas d’asthme observés chez ces enfants) pouvaient être attribués aux polluants automobiles », écrivent les chercheurs, « ce qui signifie en d’autres termes que ces cas ne se seraient pas produits si personne n’avait vécu dans ces zones ».
L’étude a été effectuée dans cinq villes espagnoles – Barcelone, Bilbao, Grenade, Séville et Valence – ainsi qu’à Bruxelles, Ljubljana (Slovénie), Rome, Stockholm et Vienne. Un tiers de la population vivant dans ces dix villes habitent à moins de 75 mètres d’un axe pollué et plus de la moitié dans un rayon de 150 mètres. Le pourcentage des cas d’asthme associés à la pollution était le plus élevé à Barcelone (23%) et à Valence (19%), contre 7% seulement à Grenade et à Stockholm.
Un impact proche de celui du tabagisme passif
L’impact de la pollution automobile sur l’asthme chronique chez l’enfant est proche de celui du tabagisme passif qui, selon des estimations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), pourrait être impliqué dans 4 à 18% des cas d’asthme.
Les chercheurs, dirigés par le docteur Laura Perez, de l’Institut de santé publique suisse, ont également étudié l’impact de la pollution automobile sur les maladies cardiaques coronariennes chez les plus de 65 ans et estimé que 37.200 cas (soit 28% de l’ensemble des adultes atteints par ces pathologies) pouvaient être attribués à la pollution automobile.
« En dépit des incertitudes et de limites (de l’étude) nos résultats indiquent que le fait de vivre dans une zone proche d’un axe routier pollué pourrait bien être à l’origine d’une part non négligeable mais évitable des maladies chroniques et des symptômes aigus associés observés en zone urbaine », concluent les auteurs.
*LeHuffPost/AFP-22.03.2013.
**Pic de pollution aux particules fines en France dans plusieurs régions
POLLUTION – Ce n’est pas aussi impressionnant que le smog qui a envahi Pékin, mais le danger est bien là. À la faveur du froid, plusieurs régions françaises connaissent ces jours-ci de nouveaux pics de pollution aux particules fines, polluants émis par nos pots d’échappement, nos cheminées ou encore le sablage des routes et dont la France, dans le collimateur de Bruxelles, ne parvient pas à se débarrasser.
Dans les Bouches-du-Rhône, les taux de particules en suspension dépassent le seuil d’information de la population depuis le 19 février, a indiqué jeudi Air Paca, l’association régionale de surveillance de l’air. En cause: le froid, qui maintient au sol les masses d’air polluées, et le vent faible, qui empêche leur évacuation.
Plusieurs régions touchées
L’ensemble de la région Rhône-Alpes est également touchée depuis samedi par un épisode de pollution et le niveau d’alerte a été franchi mardi, soulignait mercredi l’observatoire Air Rhône-Alpes. Les régions voisines, Auvergne, Provence-Alpes-Côte-d’Azur et le canton de Genève, enregistraient également de très forts niveaux de pollution.
Le dépassement du seuil d’information, à partir d’une concentration de 50 microgrammes par mètre cube d’air, s’accompagne de recommandations notamment pour les personnes les plus vulnérables, et celui du seuil d’alerte, au-delà de 80 microgrammes, doit prévoir des mesures de restrictions, comme la limitation de la vitesse maximale.
Des pics de plus en plus courants
Ce seuil d’information a encore été atteint mercredi en Haute-Garonne et dans le Tarn, selon l’ORAMIP, l’organisme régional, mais un vent d’autan (le vent typique de la région) devait permettre une amélioration de la situation.
Une procédure d’information était aussi en cours en Aquitaine, à Bordeaux, Dax (Landes), Agen (Lot-et-Garonne), de même que l’agglomération de Bayonne, Anglet, Biarritz (Pyrénées-Atlantiques).
En Alsace, où les dépassements des seuils pour les particules fines sont un fléau quasi quotidien des journées d’hiver, l’alerte lancée le 23 février dans le Haut-Rhin et le 25 février pour le Bas-Rhin a été levée jeudi, a indiqué l’ASPA, l’Association de surveillance de la qualité de l’air en Alsace.
En Ile-de-France, le seuil d’information, atteint mercredi à la faveur de vents du nord chargés en particules, ne devait pas l’être jeudi.
Ces pics de pollution sont devenus courants en France depuis quelques années dès que surviennent des conditions météorologiques permettant l’accumulation de ces particules émises par le transport routier, principale cause d’émissions dans les villes, mais aussi par le chauffage au bois des cheminées, l’industrie ou l’agriculture.
Depuis quelques années, ce sont aussi de nouveaux instruments de mesure qui permettent une meilleure détection de ces polluants.
Le salage et le sablage des routes en hiver contribuent aussi à ces pics, en apportant d’autres particules qui seront elles aussi envoyées dans l’air, explique Joëlle Colosio, en charge de la qualité de l’air à l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe).
En cause: l’exception française du diesel
Les particules fines (appelées PM10 ou PM 2,5 selon leur diamètre) ont un impact majeur sur la santé en s’immiscant profondément dans l’organisme. Outre de nombreuses maladies chroniques, comme l’asthme, la mauvaise qualité de l’air serait responsable de 42.000 décès prématurés en France chaque année, selon des chiffres rappelés début février par la ministre de l’Ecologie Delphine Batho en présentant des « mesures d’urgence » contre la pollution de l’air.
Les dépassements récurrents dans une quinzaine d’agglomérations des normes européennes devraient valoir à la France, visée par un recours devant la Cour de Justice de l’Union Européenne, de lourdes sanctions financières.
Pour rassurer Bruxelles, le gouvernement envisage notamment de réduire la vitesse sur « certains axes à forte fréquentation » comme le périphérique parisien et de bannir 6 millions de véhicules anciens lors des pics de pollution .
Des mesures d’urgence, prises en anticipant les pics de pollution, « peuvent avoir des effets à court terme » mais doivent, pour être réellement efficaces, être « mises en place sur plusieurs jours », estime madame Colosio.
Un levier sans doute plus efficace à long terme serait de réduire la part du diesel, gros émetteur de particules, dans le parc automobile français (60% aujourd’hui). Le comité sur la fiscalité écologique doit se prononcer d’ici juin sur un éventuel alignement de la fiscalité du diesel sur celle de l’essence, une mesure jugée « incontournable » par Delphine Batho.*Le HuffPost/AFP- 28/02/2013
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*Hérédité : la cigarette des grands-parents pourrait être responsable de l’asthme des petits-enfants
TABAC – La connaissance du génome humain a beau avoir explosé ces dernières années, il est encore difficile de prédire avec précision la probabilité pour un individu de développer des pathologies courantes comme le diabète ou l’asthme.
Pour y remédier, de plus en plus de chercheurs étudient comment l’environnement et l’histoire individuelle de chacun peut influer sur l’expression des gènes, et plus précisément sur l’ensemble des modifications transmissibles d’une génération à l’autre. On appelle ça, l’épigénétique.
Un impact intergénérationnel
Les chercheurs de l’Université de Californie (UCLA) ont récemment fait une découverte importante dans cette direction. John Torday et Virender Rehan se sont interrogés sur les impacts négatifs que pouvait avoir le tabagisme sur la santé des générations futures.
Dans cette perspective, ils ont injecté de la nicotine à des rats femelles enceintes pour analyser l’état des fonctions pulmonaires de leur progéniture.
Publié dans la Review of Obstetrics & Ginecology, le résultat est éloquent. Les femelles qui ont reçu de la nicotine ont mis au monde des petits rats asthmatiques qui ont eux-mêmes donné bas à des rejetons atteints de la même pathologie sans avoir pourtant été exposés à la nicotine. Et ce, en l’absence de toute mutation génétique entre les générations.
Les facteurs épigénétiques à l’origine des maladies héréditaires ?
Une découverte d’autant plus riche en enseignements qu’elle vient confirmer les résultats d’une autre étude, menée auprès d’enfants du sud de la Californie. Celle-ci avait déjà mis en évidence que le tabagisme de la grand-mère durant la grossesse pouvait augmenter le risque de voir les petits-enfants développer de l’asthme, sans aucun lien avec le tabagisme de la mère.
En clair, la cigarette de la grand-mère pourrait bien être responsable de l’asthme de sa petite-fille. La nicotine laisserait donc une marque épigénétique sur le génome, entraînant de fait une sensibilité accrue aux maladies respiratoires pour les générations futures. Et plus largement, les facteurs environnementaux pourraient déterminer la santé des membres d’une famille sur plusieurs générations.
Sur la base de ces observations, les chercheurs ont conclu que les facteurs environnementaux vécus pendant la grossesse affectent non seulement l’enfant in utero, mais aussi les futures générations d’une même famille.
Cette transmission inter-générationnelle pourrait expliquer pourquoi 98% des maladies héréditaires humaines sortent du cadre de la génétique mendélienne (du nom de la partie de la génétique dont la transmission des caractères, d’une génération à la suivante est soumise aux lois de Gregor Mendel).**Le HuffPost-21.03.2013.
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*Asthme, allergies, eczéma:
la nourriture fast-food augmenterait ces risques de maladies pour les enfants
SANTÉ – Si vous voulez des enfants en bonne santé, ils vont devoir mettre le holà sur les hamburgers, frites et autres sodas. Selon une étude publiée lundi 14 janvier, les enfants et les adolescents qui consomment de la nourriture de type fast-food plus de trois fois par semaine ont un risque accru de souffrir d’asthme sévère, de rhinite allergique et d’eczéma.
Trois fois, c’est beaucoup, mais cela arrive. L’étude se fonde sur des données obtenues sur 319.000 adolescents âgés de 13 à 14 ans, et 181.000 enfants âgés de six à sept ans, participant à une grande étude internationale sur l’asthme et les allergies pendant l’enfance (ISAAC) entamée en 1991 et impliquant une centaine de pays au total.
Asthme : une augmentation de 39% chez les adolescents
Les chercheurs, dirigés par le professeur Innes Asher, de l’Université d’Auckland en Nouvelle-Zélande, ont interrogé les adolescents et les parents des enfants plus jeunes sur leur régime alimentaire et sur la gravité des symptômes respiratoires observés au cours des 12 derniers mois.
Ils ont découvert que le fast-food était le seul type de nourriture « associé » à une aggravation des symptômes dans les deux groupes d’enfants et quel que soit le pays, le niveau social ou le sexe.
Trois repas ou plus de type hamburger par semaine augmenteraient ainsi le risque d’avoir un asthme sévère de 39% chez les adolescents et de 27% chez les enfants de six à sept ans. Ils augmenteraient aussi les chances d’avoir une rhinite allergique ou un eczéma graves, selon l’étude publiée dans la revue Thorax, qui fait partie du groupe British Medical Journal (BMJ).
Association statistique
La consommation de fruits trois fois ou plus par semaine semble en revanche avoir un effet protecteur, avec une réduction de la gravité des symptômes de 11% chez les adolescents et de 14% chez les enfants.
Les chercheurs relèvent qu’il ne s’agit pas d’un lien de cause à effet, mais d’une « association » statistique qui doit faire l’objet de travaux supplémentaires. En d’autres termes, les chercheurs n’ont constaté pour l’instant qu’une corrélation, dont il reste à expliquer les causes.
« Si cette association (…) était prouvée, elle aurait une signification majeure en termes de santé publique alors que la consommation de fast-food continue à augmenter au niveau mondial », ajoutent les chercheurs.
En attendant, voici 10 snacks conseillés par des nutritionnistes qui devraient vous faire passer l’envie d’un hamburger:* LeHuffPost/AFP-14/01/2013
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Les 10 collations conseillés par les nutritionnistes- LeHuffPost/AFP-14/01/2013
*Le yogourt …Très riche en calcium, les yogourt grec est très bon pour les os. Sa faible teneur en matières grasses fait de lui un excellent choix pour une collation.
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