Les bienfaits de l’activité physique sur la santé
**L’activité physique est un puissant médicament naturel
Le corps humain est une merveilleuse machine dont le fonctionnement optimal passe par le mouvement!
La pratique régulière d’activité physique (ex : marche, vélo, natation, danse, conditionnement physique, tennis, golf…) est reconnue pour être bénéfique pour la santé autant physique que mentale. En effet, les conclusions des recherches scientifiques des 30 dernières années confirment le fait que l’activité physique est un puissant médicament naturel sans effets secondaires nocifs lorsqu’il est pratiqué de façon sécuritaire.
Il y a de nombreux bénéfices à la pratique régulière d’activité physique pour la santé. En effet, l’activité physique réduit le risque de maladies cardiaques, de diabète de type 2, d’obésité, d’ostéoporose, de cancer du colon, d’hypertension et d’accident vasculaire cérébral. L’activité physique aide également à augmenter la résistance à la fatigue mentale, gérer le stress, réduire l’anxiété, sortir de la dépression et améliorer le sommeil.
L’activité physique influence aussi positivement le maintien d’un poids santé, le bien-être mental, le contrôle et l’estime de soi et la perception de la qualité de vie. Malgré toutes ces preuves scientifiques incontestables, la pratique régulière d’activité physique dans une perspective santé reste sous prescrite par les médecins et sous utilisée par la population.(source: Le corpsHumain)
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**Le sport sur ordonnance pour malades chroniques
***Une demi-heure de vélo par jour
À Strasbourg, des médecins vont pouvoir prescrire du vélo à leurs patients, qui auront gratuitement accès aux deux-roues en libre-accès dans la ville. L’idée ? Améliorer la santé des malades chroniques pour faire des économies à long terme.
«Une demi-heure de vélo par jour»: voilà une prescription que les médecins n’ont pas l’habitude d’écrire sur leurs ordonnances. Cela sera pourtant possible à partir de septembre pour une cinquantaine de généralistes et cardiologues strasbourgeois. La municipalité a passé un contrat avec le gestionnaire de Vélhop, le système local de vélos en libre-service, pour que les patients munis d’une ordonnance puissent disposer gratuitement des bicyclettes pendant la durée recommandée par leur praticien.
Les bénéficiaires seront des malades atteints d’affections de longue durée (diabète, hypertension artérielle, obésité ou troubles cardio-vasculaires) pour lesquels les bénéfices de l’activité physique ne sont plus à prouver, en complément du traitement médicamenteux. La pratique du sport présente en effet de nombreux avantages: elle protège contre la survenue des maladies cardio-vasculaires, aide à mieux équilibrer la glycémie, diminue les risques de récidive après un cancer, facilite la stabilité de la pression artérielle, protège contre les lombalgies, améliore le sommeil et permet de lutter plus efficacement contre le stress ou la dépression.
Sous contrôle médical
L’expérimentation sera dans un premier temps limitée à un an et une centaine d’abonnements (coûtant 80 euros à l’unité pour les Strasbourgeois). Les patients seront en outre conseillés dans leur pratique par un éducateur sportif. La Ville de Strasbourg est par ailleurs en pourparlers avec l’Agence régionale de santé et l’Assurance-maladie pour une prise en charge par la Sécurité sociale de ces dépenses, a déclaré le Dr Alexandre Feltz, médecin généraliste et conseiller municipal en charge de la santé, au Quotidien du médecin.
Le président de la Société française de médecine du sport, Jehan Lecocq, a salué cette première nationale, en rappelant toutefois la nécessité d’associer l’initiative à un contrôle médical. Une demande relayée par le président du syndicat de médecins l’Union généraliste, Claude Bronner, qui réclame «une évaluation correcte après l’année d’activité» pour valider l’expérience.
Vecteur d’économies?
La prise en charge par la Sécurité sociale du sport pratiqué par les malades chroniques est une mesure également défendue en mars par l‘Imaps, société anonyme issue du mouvement mutualiste, à l’intention des candidats à la présidentielle. Selon son président Jean-Pierre Davant, ex-président de la Mutualité française, le remboursement partiel des frais liés à une activité physique encadrée, à hauteur de 150 euros par an et par personne, par les régimes obligatoires et complémentaires pourrait permettre d’économiser 250 euros en soins par personne. Soit près d’un milliard d’euros annuels si l’on applique la mesure aux diabétiques, aux personnes ayant eu un cancer du côlon ou du sein et aux patients en insuffisance respiratoire grave, estime-t-il.
Fin 2010, la France comptait 9 millions de personnes bénéficiant d’une prise en charge en affection de longue durée.(Figaro.Santé-03.04.2012.)
*1*Quels sont les bénéfices de l’activité physique ?
L’activité physique : une activité de référence pour vous protéger contre la survenue de maladies chroniques.
La pratique régulière d’une activité physique a de très nomreux bienfaits , souvent plus larges que ce qu’il était classique de dire . C’est ainsi que cette pratique :
- Vous permet d’avoir une bonne condition physique ce qui, au delà de l’amélioration de vos performances si vous pratiquez un sport, vous facilitera votre vie quotidienne ;
- Vous protège contre la survenue des maladies cardiovasculaires ( infactus du myocarde et angine de poitrine) et ce quel que soit l’âge ;
- Vous protége contre certains cancers en particulier celui du sein chez la femme , de la prostate chez l’homme , du colon dans les deux sexes
- Réduit votre risque de diabète et vous aide à miuex équilibrer vos chiffres de glycémie
- Facilite la stabilité de votre pression artérielle
- Est efficace contre le mantien de votre poids et peut reduire les risques d’obésité
- Réduit le risque de lombalgies
- Améliore votre sommeil ;
- Lutte plus efficacement contre le stress, la dépression, l’anxiété ;
- Améliore le processus de vieillissement et vous protège contre la perte d’autonomie.
*2*Sur quelles maladies l’activité physique a-t-elle un effet protecteur ?
Les maladies cardio vasculaires, métaboliques et les cancers sont les lus significativement protégées.
En pratiquant une activité physique vous réduisez le risque de survenue des maladies suivantes :
- Les maladies cardiaques: infarctus du myocarde angine de poitrine
- L’accident vasculaire cérébral
- L’hypertension artérielle
- L’obésité.
- Le cancer du colon, du sein et de la prostate.
- La dépression et surtout la fréquence des récidives.
- L’ostéoporose.
- Les lombalgies aiguës
- Les taux de cholestérol et de lipides sanguins élevés.
*3*Les effets bénéfiques à court terme ?
A court terme les effets sont principalement d’ordre psychologique
- Oui, pendant que vous pratiquez et dans les suites immédiates, l’activité physique provoque une sensation de bien être, une meilleure maîtrise du stress, voire une réduction du stress,
- A la suite d’un effort physique vous vous rendez compte que :
- vous avez les idées sont plus claires
- vous disposez d’une meilleure analyse des problèmes,
- votre agressivité est moins forte
- votre sommeil sera de meilleure qualité en particulier si vous ne pratiquez pas après 16 H
Ces effets bénéfiques immédiats de l’activité physique peuvent vous conduire à inscrire la pratique régulière dans vos agendas, de manière régulière.
*4*Effets positifs sur le style de vie ?
- Ceux qui pratiquent une activité physique régulièrement et qui l’ont inscrit dans leur style de vie, c’est à dire pratique très régulièrement, ont :
- Une probabilité de fumer et de boire de l’alcool moins importante,
- Une meilleure capacité à résister au stress quotidien,
- Un meilleur équilibre alimentaire,
- Un sommeil de meilleure qualité,
- Une meilleure adhérence aux conseils santé
Il est clairement établi que les comportements santé responsables , c’est à dire ceux qui vous permettent de mieux gérer votre santé, sont entretenus par la pratique régulière d’une activité physique et ce en plus de ses effets directs et positif sur la santé .
*5*Est-ce qu’il y a une limite d’âge pour faire de l’activité physique ?
C’est la prudence et le bon sens qui prime et non l’âge .
Non, aucune limite d’âge à partir du moment où l’on respecte les règles de prudence :
- Faire un bilan régulier pour évaluer ses possibilités.
- Avoir un avis médical à la recherche d’une contre indication à la pratique d’une activité physique ou d’un sport. Faire en sorte que cet avis soit obligatoire parès 40 ans .
- Doser l’effort en fonction de sa condition physique et de son âge : l’objectif n’est pas de faire une performance.
- Pouvoir adapter son activité en fonction de contraintes climatiques par exemple ou personnelles.
- Choisir avec prudence le type d’activité physique et l’adapter en fonction de ses capacités personnelles , de son aptitude physique.
*6*L’activité physique a-t-elle une action sur le vieillissement ?
L’activité physique retarde le vieillissement .
L’activité physique améliore la capacité fonctionnelle, la qualité de vie et l’indépendance des personnes âgées : de nombreuses études le montrent sans aucun doute.
Elle prévient aussi la survenue de certaines maladies chroniques qui seront elles mêmes responsables d’une perte d’autonomie ; c’est par exemple le cas de son action sur l’hypertension artérielle, principal facteur de risque des accidents vasculaires cérébraux , eux mêmes qui sont à l’origine d’une perte d’autonomie
Les études montrent aussi de manière signifcative que l’espérance de vie est plus longue chez ceux qui ont une bonne condition physique et qui par conséquence pratiquent l’activité physique chaque jour ou au moins trois fois par semaine.
*7* Quelle activité pour les seniors ?
Les seniors doivent pratiquer une activité physique régulière .
Chez les seniors , comme chez les adultes plus jeunes l’activité , sa fréquence et son intensité seront choisies en fonction de l’état de la personne . Il sera nénamoins recommandé certaines activités car à la fois bénéfiques et peu dangereuses :
- Une activité en endurance pour améliorer la capacité cardiorespiratoire comme par exemple la marche, le vélo ou la natation. Cette activité permettra d’améliorer les capacités d’autonomie dans le cadre des déplacements à effecteur que ce soit à l’extérieur de la maison ( faire les courses ) ou à l’intérieur.
- Une activité en force pour améliorer la force musculaire : comme par exemple la pratique régulière d’exercices musculaires à la maison, sans forcer . Ce sont cette fois les activités de la vie quotidienne qui seront facilitées comme le simple fait de se lever .(Figaro.Santé)
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**La marche régulière améliore l’espérance de vie ?
La réponse du professeur André Vacheron, président honoraire de l’Académie nationale de médecine.
La sédentarité (du latin «sedere» = être assis) est l’un des fléaux du monde actuel. Le temps passé devant un écran d’ordinateur ou de télévision en est devenu un indicateur classique. Pour l’Organisation mondiale de la santé (OMS), les personnes qui réalisent moins de 30 minutes par jour d’activité physique modérée, peuvent être considérées comme physiquement inactifs. L’inactivité physique augmente avec l’âge, aggravée par des facteurs sociologiques et psychologiques. L’homme moderne ignore la marche, ne connaît plus que les déplacements en voiture, les escaliers mécaniques et les ascenseurs.
L’inactivité physique qui va souvent de pair avec une alimentation trop riche en calories, favorise le surpoids, l’obésité, l’hypertension artérielle, les déséquilibres lipidiques et le diabète. C’est un facteur indépendant de morbidité et de mortalité cardio-vasculaires. Chez les diabétiques, l’exercice physique améliore la captation du glucose par les cellules musculaires, augmente la sensibilité à l’insuline et favorise le contrôle de la glycémie. C’est un élément important du traitement. On sait aujourd’hui que les phénomènes inflammatoires favorisent le développement de l’athérosclérose.
Augmentation du «bon cholestérol»
Une activité physique régulière diminue les marqueurs de l’inflammation. Elle diminue aussi l’agrégation des plaquettes sanguines et le risque de thrombose. Elle augmente le «bon cholestérol» HDL, protecteur de la paroi artérielle. Elle favorise la réduction du surpoids, de l’obésité et de la sédentarité qui sont également des facteurs d’apparition des cancers.
La réponse affirmative à la question initiale vient une fois de plus d’être confirmée par les résultats d’une étude taïwanaise publiée dans le Lancetdu 1er octobre 2011. Les auteurs (Chi Pang Wen et coll.) ont suivi annuellement de 1996 à 2008 (en moyenne huit ans) une cohorte de 416.175 sujets (199.265 hommes et 216.910 femmes) âgés au minimum de 20 ans. L’autoquestionnaire initial concernait le mode de vie et l’activité physique des personnes enrôlées. L’activité était évaluée en termes d’intensité rattachée à des équivalents métaboliques: légère comme la marche habituelle, modérée comme la marche rapide, moyenne comme le jogging, intense comme la course à pied et en termes de quantité, en nombre de minutes par semaine.
En huit ans, en comparaison avec celle des individus inactifs, la mortalité totale des personnes ayant une activité physique légère a diminué de 14 %, la mortalité cardio-vasculaire de 19 %, la mortalité coronaire de 25 %, la mortalité par accident vasculaire cérébral de 12 %, la mortalité par diabète de 11 %, la mortalité par cancer de 10 %. La réduction de la mortalité totale a été fonction de la durée quotidienne de l’activité physique et de son intensité: quinze minutes d’activité physique quotidienne légère ont augmenté l’espérance de vie de 3 ans, le bénéfice augmentant avec la durée et l’intensité de l’activité quotidienne.
L’étude taïwanaise a tenu compte des nombreux facteurs confondants potentiels, indicateurs d’un bon état de santé basal et ses résultats n’ont pas été différents selon l’âge, le sexe, le poids, la présence d’une hypertension artérielle ou d’un diabète…
De nombreuses études prospectives ont déjà démontré l’intérêt, en prévention cardio-vasculaire, de marcher au moins 30 minutes par jour ou 150 minutes par semaine. L’étude de Wen et de ses collaborateurs prouve que même légère, l’activité physique quotidienne est bénéfique. Et elle n’est ni difficile à pratiquer ni onéreuse….(Figaro.Santé-29.03.2012.)
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**L’activité physique – une machine au service du bien-être
Faire travailler ses muscles, c’est mettre en action dans l’organisme tout un ensemble de phénomènes : respiration, battements cardiaques, utilisation des réserves de sucres et de lipides, libération d’endorphines… Autant de mécanismes qui améliorent, à long terme, le fonctionnement du corps.
Mécanisme
Durant l’effort physique, les muscles sollicités ont besoin, pour fonctionner de manière optimale, d’un carburant, l’adénosine triphosphate ou ATP. Sans cette molécule, aucune contraction musculaire n’est possible. Cependant, celle-ci n’étant pas disponible en grande quantité dans l’alimentation, l’organisme doit la fabriquer. Cette production prend différentes voies en fonction de la durée de l’effort fourni.
Moins de 10 secondes
Lors d’un 100 m, ou d’une levée de poids en haltérophilie par exemple, les cellules vont fabriquer de l’ATP à partir de deux autres molécules présentes en grande quantité dans le muscles : l’ADP (adénosine diphosphate) et la phosphocréatine. Ce processus anaérobie alactique, c’est-à-dire sans utilisation d’oxygène ni production d’acide lactique, se déroule presque instantanément, mais ne peut suffire en cas d’effort prolongé.
De 7 secondes à 1 minute
C’est le temps qu’il faut à un nageur moyennement entraîné pour couvrir une longueur de bassin. Dans ce cas, le muscle va commencer à puiser dans ses réserves de glycogène (glucose stocké dans le muscle). La molécule de glycogène se dégrade en deux molécules d’ATP et deux molécules d’acide pyruvique, qui se transforment en acide lactique. À partir de ce moment, ce dernier peut s’accumuler dans le muscle, et provoquer des crampes, ou être transformé en ATP par le foie, les reins ou les cellules du muscle cardiaque. Dans le foie, il peut même être transformé en glucose. C’est le processus anaérobie lactique, sans utilisation d’oxygène mais avec production d’acide lactique.
Plus d’1 minute
Lorsque l’effort se prolonge, la mitochondrie, la centrale énergétique des cellules de chaque fibre musculaire sollicitée, utilise de l’oxygène pour transformer l’acide pyruvique, issu du glycogène, en ATP. Ainsi, une molécule de glucose peut donner 38 molécules d’ATP. Ce phénomène est appelé glycolyse. L’organisme peut également utiliser ses réserves de lipides : le muscle puise alors dans les triglycérides accumulés dans les tissus adipeux, les cellules musculaires et le plasma pour les transformer en glycérol et en acides gras libres qui se dégraderont exactement comme l’acide pyruvique. Une molécule de triglycéride donne 463 ATP, c’est la lipolyse. Dans les deux cas, on est dans un processus aérobie avec utilisation d’oxygène.
Rôle de l’oxygène
Ce processus aérobie, le plus intéressant pour entretenir sa forme, dépend de la façon dont le corps va produire, et utiliser, l’oxygène. Cette capacité est appelée « VO2 Max » ou « consommation maximale d’oxygène pendant l’effort ».
Pour une oxydation maximale des lipides pendant l’exercice, il faut se tenir à environ 50 à 60% de la VO2 Max. Au-delà, l’organisme fait appel aux processus anaérobiques et ce sont les réserves de glucides qui sont utilisées.
La VO2 Max étant liée à la fréquence cardiaque, il faut juste savoir que, lors d’un effort physique, la VO2 Max correspond à une fréquence cardiaque évoluant avec l’âge : à 20 ans, la VO2 Max est atteinte lorsque le cœur bat à une fréquence de 200 battements par minute environ. À 50 ans, cette fréquence ne doit pas dépasser 170/min.
Bienfaits
Différentes études ont démontré que les inactifs présentaient un taux de mortalité deux fois plus élevé que ceux qui pratiquaient une activité régulière. Le sport agit, bénéfiquement, de plusieurs manières sur l’organisme :
Régulation du cholestérol
On l’a vu, lors d’activité d’endurance, l’organisme puise dans ses réserves de lipides et dégrade notamment les triglycérides, extrêmement néfastes pour le système cardiovasculaire.
Musculation du cœur
Lors d’un effort prolongé, pour que l’organisme puisse fournir le carburant nécessaire aux muscles, il doit transporter plus d’oxygène. Pour cela, la respiration s’amplifie et s’accélère, le rythme cardiaque augmente. Avec un entraînement régulier et des sports d’endurance, c’est-à-dire basés sur le temps et non sur la performance, le ryhtme cardiaque de base diminue ainsi que la tension artérielle.
Diminution du diabète de type II
En jouant sur la régulation du poids et sur l’augmentation de la sensibilité de l’organisme à l’insuline, l’hormone régulant la présence de sucre dans le sang, le sport lutte contre ce diabète.(source: Le corpsHumain-29.02.2011.)
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Le sport, c’est la santé. Bougez! Bougez!
L’être humain dans le monde occidental n’accomplit pas aujourd’hui le dixième des exercices physiques que ses ancêtres étaient contraints d’effectuer. Au début du siècle dernier, couper le bois, aller chercher l’eau, marcher pour se déplacer, laver le linge à la main, assurer sa production agricole… étaient le sort quotidien des Européens en général. Aujourd’hui, l’homme et la femme modernes passent – pour la majorité – leur temps assis, rivés à un ordinateur. Et pour le reste, il leur suffit d’appuyer sur des boutons pour avoir chaud ou froid, monter ou descendre, laver le linge, disposer de nourriture… Or, nous avons été sélectionnés sur le plan génétique à l’époque préhistorique pour affronter les disettes : seul celui qui était le mieux prédisposé à accumuler les graisses en temps de famine survivait. Nous sommes les héritiers génétiques de ces individus programmés pour prendre facilement du poids, mais nous n’avons plus à chasser, ni à courir dans les bois. Le résultat est que notre sédentarité nous tue littéralement.
L’inactivité physique serait responsable, selon les scientifiques*, de 10 % des décès dans le monde. Pour la seule année 2008, la sédentarité aurait entraîné 5,3 millions de décès, soit autant que le tabac. Selon le Dr I-Min Lee (Harvard Medical School de Boston), 6 à 10 % des quatre grandes maladies non-transmissibles (maladies cardio-vasculaires, diabète de type 2, cancers du sein et du côlon) seraient liées au fait de pratiquer moins de 150 minutes d’activité modérée par semaine. Pour les seules maladies cardio-vasculaires, 400.000 décès (dont 121.000 en Europe) auraient ainsi pu être évités dans le monde en 2008. En généralisant l’activité physique, l’espérance de vie dans le monde pourrait augmenter de 0,68 année, soit à peu près autant que si tous les obèses américains revenaient à un poids normal. Par ailleurs, la pratique d’un exercice régulier a un impact préventif favorable sur d’autres affections, comme l’ostéoporose, la dépression, la maladie d’Alzheimer, l’obésité…
Pour éviter cela, il est nécessaire de pratiquer, quels que soient son âge et ses capacités, un exercice physique régulier, adapté à ses possibilités, cinq jours par semaine pendant au moins trente minutes, comme le recommande l’Organisation mondiale de la santé. À condition que les efforts faits sollicitent un peu plus qu’habituellement les muscles, la respiration, le cœur.
Dans ce dossier, vous trouverez des informations sur les bienfaits sur l’organisme d’une activité physique régulière et les risques à éviter, et des conseils pour changer votre mode de vie en douceur de façon à suivre les recommandations des spécialistes. Alors à vos marques, un deux trois : bougez ! *Figaro Santé…(D’après « Un décès sur 10 est dû au manque d’exercice physique« )
* The pandemic of physical inactivity: global action for public health, The Lancet, 21 juillet 2012
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Beaucoup d’idées fausses circulent sur l’utilité du sport. Êtes-vous au point ?
Le sport fait maigrir : faux
Le sport ne fait pas maigrir en lui-même car maigrir signifie peser moins lourd. Or l’exercice physique augmente la masse musculaire, qui est plus dense que la graisse et donc plus lourde. En revanche, l’exercice physique contribue à réduire la masse grasse et à améliorer la silhouette en la raffermissant et parfois en l’affinant. Pour maigrir, il faut suivre un régime alimentaire qui maintient des apports nutritionnels équilibrés inférieurs aux dépenses énergétiques quotidiennes.
L’activité physique est déconseillée aux personnes fragiles : faux
Tout le monde peut faire de l’exercice, sans limite d’âge. Quel que soit son état de santé, la personne en retirera des bénéfices. Même les octogénaires qui ne bougent plus depuis des années peuvent observer une amélioration de leur forme générale après 4 mois seulement.
Les personnes ayant des difficultés pulmonaires ne doivent pas faire d’activité pendant les épisodes aigus, mais au-delà, cela améliore les capacités respiratoires.
Pour les femmes enceintes, il n’y a pas de contre-indication, au moins jusqu’au milieu de la grossesse. Au-delà, il faut éviter les sports les plus violents, où il existe un risque de blessure abdominale. Bon à savoir, les sportives accouchent plus facilement car elles ont une bonne musculature abdominale. Elles jouissent aussi d’une meilleure récupération post-partum.
En cas de doute sur la pratique appropriée à une pathologie particulière, il faut en parler à son médecin ou à un médecin du sport.
Il n’est pas nécessaire de faire du sport à proprement parler pour atteindre le niveau d’activité physique recommandé par les autorités sanitaires : vrai
A raison de 30 minutes par jour, certaines activités du quotidien qui demandent un effort, comme le ménage, le jardinage, la marche rapide, peuvent suffire pour se dépenser sainement. En revanche, il faut quand même que la fonction cardio-respiratoire soit mise à contribution. Donc déambuler au pas de promenade ne compte pas !
Le sport peut endommager les articulations : faux
Si on a des douleurs dans le dos ou dans les articulations, un mauvais geste ou du matériel inadapté peut aggraver la situation. Mais dans l’ensemble, le sport est favorable au bon état articulaire. On a d’ailleurs prouvé depuis longtemps que les sportifs se remettent mieux des incidents de la vie courante que les non-sportifs.
Le sport est bénéfique pour tout l’organisme, y compris le cerveau : vrai
Il a été prouvé que la pratique sportive améliore les fonctions cognitives. D’une part, cela booste l’estime de soi. Cela améliore aussi la mémoire et la capacité de raisonnement car quand vous faites du tennis, du foot, du jogging, vous utilisez votre cerveau pour calculer des distances, anticiper des obstacles, percevoir l’environnement plus rapidement (puisque vous vous déplacez plus vite)…
Les hommes ont davantage besoin de faire du sport que les femmes : faux
Il est tout aussi important pour les hommes que pour les femmes de faire du sport. Très souvent les femmes ne font pas d’exercice avant 35 ans, où elles s’y mettent pour des raisons esthétiques. Or, les jeunes filles auraient presque davantage intérêt à faire du sport que les garçons car le sport densifie les os et les protègera ainsi de l’ostéoporose plus tard. Par ailleurs, l’un des cancers où l’action préventive du sport est le mieux identifié est le cancer du sein.
Il faut boire beaucoup après le sport pour éliminer les toxines : faux
Ce qu’il faut récupérer, ce sont les ions, comme le sodium, perdus dans la sueur. Pour cela, il suffit de boire un peu d’eau salée comme de la St Yorre. Quant à l’acide lactique produit par les muscles pendant l’effort, il n’est pas toxique pour l’organisme mais il faut veiller à bien s’étirer et à s’hydrater après l’effort pour limiter les courbartures. *Figaro Santé
**La sédentarité est un fléau pour le coeur !
LE FIGARO – Dans un sondage réalisé par l’Ifop pour la Fédération française de cardiologie, 60 % des personnes interrogées se disent prêtes à améliorer leur hygiène de vie en faisant plus de sport et en surveillant leur alimentation. Changement de mentalité ou vœu pieux?
CLAUDE LE FEUVRE – Il est beaucoup plus fréquent de s’engager à prendre de bonnes résolutions que de les mettre en pratique. Malheureusement, il faut souvent un élément déclencheur pour que les habitudes changent vraiment – un proche qui tombe malade par exemple. C’est d’autant plus vrai pour d’autres bonnes résolutions comme l’arrêt du tabac ou de l’alcool, qui est très difficile – et qui est d’ailleurs envisagé par une moindre proportion de sondés (18%).
En termes de prévention des accidents cardio-vasculaires, est-il quand même utile de faire du sport si l’on continue à fumer?
L’idéal est de respecter au quotidien le tiercé gagnant 30-5-0: 30 minutes d’activité physique, 5 fruits et légumes et aucune cigarette. On réduit alors de 80% la probabilité d’infarctus chez les populations à risque, à savoir les hommes de plus de 45 ans et les femmes de plus de 55 ans. Après, mieux vaut un peu que pas du tout! On peut même couper les 30 minutes d’activité physique en trois fois dix minutes – de marche soutenue, de jardinage, de balade en forêt… D’autant que les bénéfices ne sont pas seulement physiques, on y gagne aussi sur le plan psychique: le moral s’améliore. Il n’est d’ailleurs pas rare de développer une forme de dépendance au sport quand on s’y met sérieusement.
L’OMS prédit une hausse de 30% de la mortalité cardio-vasculaire d’ici 20 ans. Pourquoi une telle progression?
Les maladies cardio-vasculaires sont déjà la première cause de décès dans le monde. Et parmi les facteurs de risque, les fléaux les plus durs à combattre sont le tabagisme et la sédentarité. Chez les fumeurs qui tentent d’arrêter, le taux d’échec au bout d’un an est de 80%: c’est pire que pour l’héroïne! Quant à la sédentarité, on a l’impression d’une évolution exponentielle. Il y a deux siècles, l’activité physique quotidienne était de huit heures en moyenne. Aujourd’hui, on peine à atteindre une demi-heure…
Consultez la liste des activités proposées dans toute la France dans le cadre des parcours du cœur ce week end sur le site de la Fédération française de cardiologie.
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Les bienfaits généraux de l’activité physique
L’exercice physique protège contre la survenue de nombreuses maladies chroniques : cancer, hypertension, diabète…
La prévention du cancer du sein
L’activité physique réduit le risque de cancer du sein dans la phase de pré-ménopause et durant la ménopause.
La prévention du cancer du côlon
Un tiers des cancers du colon aurait un rapport avec une alimentation non-équilibrée et l’absence d’activité physique.
La prévention des maladies cardio-vasculaires
L’activité physique pratiquée régulièrement a des effets démontrés à court et moyen terme sur la fonction cardiaque .
Limiter la prise de poids
La sédentarité est directement en rapport avec la prise de poids et les complications associées.
La prévention de la dépression
L’activité physique conduit à augmenter le taux d’endomorphines qui réduisent la douleur et provoquent un état euphorique.
Le sport retarde le vieillissement au niveau cellulaire
Une étude met en évidence les effets protecteurs de l’exercice physique sur les chromosomes.
*Hypertension : les bienfaits de l’activité physique
Une pratique modérée réduit le risque de 26% chez les personnes génétiquement prédisposées
La prévention de la sclérose en plaques
L’évolution des symptômes associés à la sclérose en plaques sous l’effet de l’exercice physique se ferait par l’intermédiaire de modifications de protéines neuroactives.
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*Congrès méditerranéen de la médecine du sport.
**Bouger, c’est vivre
Le corps a besoin de bouger pour se maintenir ; telle doit être la devise aujourd’hui de tous ceux qui veulent éviter les maladies de la sédentarité.
Pratiquer une activité physique est aujourd’hui une nécessité, voire même une obligation pour avoir une bonne santé. Les spécialistes ne cessent d’alerter sur les dangers de la sédentarité, classée comme quatrième facteur de risque de la mortalité dans le monde et les spécialistes sont formels : le corps a besoin de bouger pour se maintenir. Une réalité qui ne connaît pas encore un grand écho au sein de la population algérienne, malgré toutes les recommandations et les conseils des médecins traitants.
La promotion de l’activité physique doit ainsi constituer une priorité dans la politique de santé publique, a estimé le Pr Bendib Noureddine, président de l’association sportive des médecins du grand Alger (ASMGA) qui a organisé, vendredi à Alger, en collaboration avec le groupement latin et méditerranéen de la médecine du sport (GLMMS), le comité olympique algérien et la société algérienne de médecine du sport (GAMETS), le 3e congrès méditerranéen de la médecine du sport.
Cette rencontre, à laquelle ont pris part des référents algériens et étrangers de la médecine du sport, a été précédée par une course et une randonnée pédestre de sensibilisation aux bienfaits du sport et de solidarité avec les malades atteints de cancer et la maladie d’alzheimer. La course organisée en collaboration avec l’association Bouchaoui Athléltic club s’est déroulée dans la matinée au niveau du centre familial de Ben Aknoun.
La rencontre se veut également, selon le Pr Bendib, une action de sensibilisation aux bienfaits du sport dans de nombreux domaines. «Il est prouvé aujourd’hui que le sport a des bienfaits sur le corps et chez les patients atteints de différentes pathologies, dont les cancers, les maladies cardio-vascualires, l’hypertension, le diabète, les maladies neurodégénératives, etc.Selon une étude canadienne, les femmes qui pratiquent une activité physique, soit un taux de 35%, sont moins exposées au cancer du sein. Nous avons tenté à travers cette rencontre de réunir tous ceux qui peuvent concourir à la promotion de l’activité physique comme facteur de santé publique.
D’ailleurs, nous avons choisi des thèmes pour justement expliquer l’intérêt d’être régulièrement en mouvement. En un mot, il faut bouger. Il est donc recommandé de marcher, de commencer à courir progressivement et régulièrement après avoir fait une consultation médicale», a-t-il souligné et de recommander de procéder à un suivi médical. Les participants ont ainsi mis l’accent sur l’importance d’une activité sportive en milieu de travail.
Un atout de plus pour l’employeur et la sécurité sociale en termes d’absentéisme au travail et le nombre de remboursements des arrêts de travail, a noté Mme Saida younsi, médecin et membre de l’ASMGA. Elle estime que les personnes qui pratiquent une activité physique sont plus rentables dans le travail en se référant à un questionnaire qu’elle a mis sur les réseaux sociaux. «Sur le maigre échantillon de personnes qui y ont répondu, très peu ont bénéficié d’un arrêt de travail. Il serait donc intéressant pour les employeurs d’encourager leurs salariés de pratiquer une activité sportive ou simplement prévoir des espaces où ils peuvent pratiquer cette activité.
Laquelle peut aussi être soutenue par la sécurité sociale», a-t-elle suggéré en revenant sur les principales recommandations de l’Oms qui prévoient 5 heures d’activité physique par semaine. Pour Meriem Abada, neurologue et chef de service à l’hôpital de Ben Aknoun, des études internationales ont montré que le sport a un effet très bénéfique chez les patients atteints de maladies neurodégénératives, en l’occurrence la maladie de Parkinson et l’Alzheimer. «Le sport agit sur les facteurs de croissance neuronaux et éloigne le déclin cognitif.
L’activité physique régulière de 30 mn par jour est donc indiquée dans la maladie du parkinson telle que la marche active, la marche avec les béquilles, le tapis, le vélo, le yoga», a-t-elle indiqué. Elle annonce que les patients de son service bénéficieront d’un programme d’activité physique qui sera prochainement lancé en collaboration avec le service de rééducation fonctionnelle du même établissement de santé. Ce qui permettra de lancer une étude, a-t-elle ajouté, et de prouver les bienfaits du sport sur ce type de maladie.*Djamila Kourta–El Watan-26 avril 2015
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