Existe-il un seuil à la douleur ?
**Chaque individu a sa propre limite de douleur physique qu’il peut supporter
Pour en déterminer la limite, il faudrait pouvoir la mesurer. Or, la douleur est une expérience subjective.
Si le signal nerveux qui véhicule le message de douleur connaît, lui, un maximum mesurable, cela ne dit rien sur la sensation elle-même. Que se passe-t-il quand on atteint ces sommets ?
La douleur naît au niveau des nocicepteurs, ces récepteurs nerveux présents dans tout le corps. Quand un seuil est franchi (plus de 46 °C pour la chaleur par exemple), ces récepteurs produisent des impulsions électriques qui se propagent le long de la fibre nerveuse jusqu’à la moelle épinière et, de là, vers le cerveau où ils sont interprétés comme une sensation de douleur. Un même signal sera ressenti plus ou moins intensément selon les individus, leur expérience de la douleur, leur degré d’anxiété, leur niveau d’attention…
LA DOULEUR SE MESURE PAR AUTOÉVALUATION
En l’absence de critère objectif, les professionnels de la santé utilisent des échelles d’autoévaluation, le plus souvent graduées de zéro à dix. Dix correspondant à la douleur maximale que l’individu peut imaginer. Cette douleur, dite “insupportable”, est néanmoins supportée tant qu’elle ne traduit pas une blessure mortelle. Ces échelles supposent donc une limite à la douleur.
Une limite dont on trouve des traces, objectives celles-là, du côté des signaux nociceptifs. Plus ces récepteurs seront excités, plus la fréquence des impulsions électriques qui se propagent le long de la fibre nerveuse sera grande. Pourtant, selon Luis Garcia-Larrea, de l’hôpital neurologique de Lyon, “ces systèmes saturent ; à partir d’un seuil, vous avez beau augmenter la stimulation, le signal n’augmente plus”. Physiologiquement, ce seuil se situe autour de 500 impulsions par seconde.
MÊME LA PERTE DE CONSCIENCE N’EST PAS UN INDICATEUR FIABLE DE LA DOULEUR
Curieusement, lorsque la stimulation dure longtemps, la sensation douloureuse diminue. En effet, lorsque la stimulation se prolonge, des mécanismes de rétrocontrôle entrent en action. Au niveau de la moelle épinière, le signal nociceptif excite un neurone secondaire dont une prolongation retourne sur le circuit principal pour atténuer le signal. Dans le cerveau, la sensation douloureuse va provoquer la production d’endorphines, des neurotransmetteurs proches de la morphine qui atténuent la souffrance.
La douleur peut aussi être abolie un temps quand elle provoque une perte de connaissance. Ce malaise implique le système nerveux végétatif qui détermine la vitesse des battements cardiaques, l’érection des poils de la peau, la sudation ou la motricité intestinale. Mais l’évanouissement peut aussi survenir par simple peur de la douleur… Dans tous les cas, pourtant, celle-ci revient quand on reprend conscience…*science-et-vie/ le 13/05/2015
**Pourquoi crie-t-on quand on a mal ?
Les scientifiques ne le savent pas précisément, mais ils avancent pourtant trois grandes hypothèses… peut-être complémentaires :
le cri de douleur servirait à prévenir qu’on est menacé afin qu’il nous soit porté secours ; à se défendre, en effrayant et faisant fuir l’agresseur, ou en lui signifiant d’arrêter son geste, et/ou, enfin, à soulager la douleur.
Concernant la théorie du cri comme moyen de communication, en 2003, une équipe canadienne menée par Michael Sullivan a montré sur 64 volontaires que les cris sont plus longs lorsqu’ils sont émis en présence d’autres personnes ; ce qui soutient l’idée que la vocalisation de la douleur a pour but d’attirer l’attention afin de se faire aider.
En revanche, l’hypothèse selon laquelle le cri soulagerait la douleur suppose que crier déclencherait, via des mécanismes encore inconnus, la libération de substances neuronales calmantes (enképhalines, endorphines…).
LE CRI SERAIT UNE PROTECTION RÉFLEXE
De manière générale, crier est une réponse de protection réflexe à la douleur, au même titre que le retrait de la main quand on se brûle. Mais, “contrairement au réflexe de retrait, le cri est émis lors des douleurs perçues comme fortes, rarement lors de douleurs faibles”, précise Radhouane Dallel, chercheur en neurobiologie de la douleur à Clermont-Ferrand.
L’ÊTRE HUMAIN N’EST PAS LE SEUL À CRIER QUAND IL A MAL
Mais face à une même douleur, on ne crie pas tous et pas toujours. Et pour cause : “La perception de la douleur est très subjective ; selon notre vécu ou notre état psychologique du moment, on ne ressent pas une douleur donnée de la même façon que son voisin, ni de la même façon que la veille.” Enfin, le cri de douleur n’est pas l’apanage de l’homme : les animaux capables d’émettre des vocalisations (chiens, rongeurs…) “crient” aussi lorsqu’ils ont mal.*science-et-vie/ 31/01/2015
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Mal de dos:
trois start-up s’attaquent au « mal du siècle »
La Sécurité sociale lance une grande campagne de sensibilisation pour encourager les personnes souffrant de lombalgie à faire de l’exercice. De leur côté, des start-ups développent des dispositifs capables de soulager et rééduquer le dos.
La Caisse nationale d’assurance maladie s’attaque au « mal du siècle » : le mal de dos. Une pathologie qui touche quatre Français sur cinq, entraîne 30 millions d’arrêt de travail chaque année et peut devenir une maladie chronique : elle est la première cause d’invalidité avant 45 ans.
Pour lutter contre ce fléau, elle lance vendredi 17 novembre une grande campagne de sensibilisation auprès du grand public. Son message tord le cou à une idée reçue : le repos serait le meilleur remède au mal de dos. Au contraire, « le bon traitement, c’est le mouvement ». Un message martelé à la télévision, sur des affiches et relayé auprès des professionnels de santé.
La Sécurité sociale n’est pas la seule à s’attaquer à ce problème. Plusieurs startups très innovantes développent des dispositifs innovants. Parmi elles, Challenges a identifié trois pépites. Passage en revue.
*Japet Medical, l’exosquelette qui permet une rééducation sans douleur
Cette jeune société lilloise a développé Atlas, un exosquelette qui permet de reprendre sans douleur une activité médicale. L’appareil, qui se présente comme une double ceinture bourrée de capteurs, soulage la colonne en provoquant une élongation et en la libérant du poids du corps. Destiné aux cabinets de kinésithérapeutes, Atlas permet une rééducation active et sans douleur. Après trois ans de R&D et une phase de test dans le CHU de Lille, Japet Medical vient de lever deux millions d’euros pour financer l’industrialisation de son produit, qui pourrait arriver sur le marché à l’été 2018. Soutenue par Bpifrance, cette innovation a été accompagnée par l’accélérateur américain Hax, qui a envoyé les fondateurs développer leur prototype à Shenzen pendant trois mois. Damien Bratic et Antoine Noël, ses fondateurs, ont été classé par le Massachussetts Institute of Technologies (MIT), parmi les 10 principaux innovateurs français de moins de 35 ans.
*Percko, le teeshirt qui redresse le dos
Créé en novembre 2014 par deux jeunes ingénieurs, Quentin Perreaudeau, 24 ans et Alexis Ucko, 25 ans, cette jeune entreprise s’attaque à la cause la plus courante de la lombalgie: la mauvaise posture. Après une année de recherche et développement, en partenariat avec des chercheurs du système musculo-squelettique, Percko a créé un sous-vêtement permettant de redresser le dos: cette « seconde peau » exerce une pression sur le bas du dos dès que son propriétaire commence à s’avachir. Une « force de rappel » qui permet de prévenir les douleurs lombaires. Financés grâce à une campagne de financement participatif sur le site Kickstarter, la startup a pu financer la fabrication d’une première série de 5000 tee-shirts. Elle a réalisé un million de chiffre d’affaires en 2016 et devrait faire deux fois mieux en 2017. Vendu 129 euros, le tee-shirt Lyne Up est distribué chez Nature et Découverte. Plusieurs grands groupes le proposent à leurs salariés concernés par des problèmes de posture. Forte de ses premiers succès, Percko a également lancé une version sportive de son tee-shirt, Lyne Fit.
*Bluetens, un kiné dans sa poche
Cette jeune entreprise a inventé un véritable petit »kiné de poche ». Son appareil, de la taille d’une carte de crédit, utilise le principe de l’électro-stimulation pour soulager ou renforcer le corps. Le principe ? L’utilisateur pose une série de petites électrodes sur la partie du corps qu’il souhaite traiter. Relaxation, récupération ou renforcement, il choisit un programme en fonction de ses besoins. Vendu 149 euros, le Bluetens se pilote à l’aide d’un smartphone.
*Bluetens, un kiné dans sa poche
Cette jeune entreprise a inventé un véritable petit »kiné de poche ». Son appareil, de la taille d’une carte de crédit, utilise le principe de l’électro-stimulation pour soulager ou renforcer le corps. Le principe ? L’utilisateur pose une série de petites électrodes sur la partie du corps qu’il souhaite traiter. Relaxation, récupération ou renforcement, il choisit un programme en fonction de ses besoins. Vendu 149 euros, le Bluetens se pilote à l’aide d’un smartphone. **Par Delphine Dechaux le 17.11.2017 / challenges.fr
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*Mal de dos:
*que faire?
80% des Français sont ou seront touchés par le mal de dos. Pour 10% d’entre eux, cela est même invalidant. Or, il existe différents moyens de soulager ces maux, et surtout des les prévenir. Les problèmes de dos peuvent prendre plusieurs formes : lombalgie (douleur au niveau des vertèbres), lumbago (souvent appelé « mal aux reins »), arthrose (usure du cartilage)…
*Le mal de dos touche des millions de personnes en Europe et l’on estime que 80% de la population sera amenée à souffrir d’un mal de dos au cours de leur vie. Motif de consultation médicale le plus courant, il représente une cause importante de handicaps plus ou moins sévères et peut avoir différentes causes.
La sédentarité est un facteur de risque du mal de dos. Bouger, monter les escaliers à pied, marcher 30 minutes par jour…sont des petits gestes de la vie quotidienne qui peuvent éviter le mal de dos. Faire du sport, au minimum deux fois par semaine. La natation est un des sports les plus indiqués car elle permet de développer la musculature dorsale. La nage papillon nécessite un avis médical. Il est préférable de prendre l’avis du médecin, surtout lorsque la pratique de certains sports comme par exemple le ski ou le judo est envisagée. Le dos souffre davantage pour maintenir le corps en position verticale lorsque celui ci est trop lourd. Les excès de kilos surchargent les disques intervertébraux.
Lombalgies
Les lombalgies correspondent à des douleurs situées en bas du dos, au niveau des vertèbres lombaires, en dessous de la dernière vertèbre qui porte une côte. Les lombalgies peuvent être aiguës et se calmer au bout de quelques jours ou devenir chroniques et se prolonger depuis plus de 3 mois.
Lumbago
Le lumbago est une douleur qui survient brutalement dans la région lombaire, en bas du dos, parfois d’un seul côté, le plus souvent après un « faux mouvement ».
Arthrose
L’arthrose est provoquée par une usure précoce du cartilage. C’est une maladie chronique qui évolue lentement et insidieusement. Elle peut toucher toutes les articulations. Lorsqu’elle atteint les vertèbres lombaires, l’arthrose entraine des douleurs lombaires.
Hernie discale
Un disque intervertébral est situé entre chaque vertèbre de la colonne vertébrale. Son rôle est de conférer à la colonne vertébrale sa souplesse et d’amortir les chocs. La hernie discale représente une saillie anormale de ce disque intervertébral. La hernie discale peut déclencher des douleurs lombaires, si la hernie ne vient pas au contact du nerf ainsi qu’une sciatique, si la hernie arrive au contact d’une racine du nerf.
Sciatique
Une sciatique est provoquée par une saillie d’une hernie discale située entre les 2 derniers disques lombaires. La hernie discale peut être localisée entre les deux vertèbres lombaires les plus basses (respectivement L4 et L5) ou entre la dernière vertèbre lombaire (notée L5) et la première vertèbre du sacrum (notée S1). Elle provoque une douleur sur le trajet du nerf sciatique qui irradie de la fesse, jusqu’au pied en passant par la cuisse.
Lombo-sciatique
La lombosciatique entraîne une douleur en bas du dos qui descend le long d’une jambe. Elle est déclenchée par l’irritation des racines du nerf sciatique secondaire à une lésion d’un disque intervertébral.
Traitement
Le repos, la prise d’anti-inflammatoires ou d’antalgiques et les séances de kiné peuvent être prescrits pour soulager la douleur. Dans tous les cas, la prévention est essentielle. Il faut pratiquer une activité physique régulière, faire du sport, éviter les mauvaises positions, surveiller son poids et apprendre à se relaxer.
Quand le mal de dos est installé ou qu’il arrive brusquement, il y a plusieurs possibilités pour le soulager. Pour calmer la douleur, plusieurs traitements sont disponibles : antalgiques (aspirine, paracétamol), anti-inflammatoires, décontracturants musculaires… Avant de prendre quoi que ce soit, il faut tout de même demander conseil à son médecin ou à son pharmacien. L’application locale d’une pommade ou d’un gel peut également compléter le traitement.
Lorsque les médicaments ne font pas d’effet et que la douleur est importante, les infiltrations peuvent être un recours. Cela consiste à injecter de la cortisone, directement à l’endroit de la douleur.
D’autre part, les kinésithérapeutes et ostéopathes peuvent être d’une aide précieuse.
De même, une étude sur la pratique du yoga a montré les effets bénéfiques de cette activité sur le mal de dos, notamment lorsqu’il est dû au stress. En effet, elle permet d’acquérir une véritable connaissance de son corps et une bonne maîtrise de sa respiration. Elle pousse également à la décontraction.
****Prévention
Tour d’abord, il est nécessaire d’adopter, dans toutes les tâches de la vie quotidienne, des postures adaptées. Ainsi, lorsque l’on ramasse quelque chose, il ne faut pas faire le dos rond mais plier les genoux et saisir l’objet, s’il est lourd, des deux mains. De même, lorsqu’on porte des sacs de courses, il ne faut pas les prendre à bout de bras mais bien serrés contre soi. En outre, lorsque l’on est au volant de sa voiture, que l’on emprunte les transports en commun, ou que l’on est assis à son bureau, il faut veiller à être bien installé au fond du siège, à maintenir son dos bien droit et à avoir les pieds bien à plat, par terre. En effet, le bas du dos doit être légèrement arrondi, mais surtout pas cambré.
Enfin au lit, il est préférable de dormir sur le côté, ou sur le dos et si possible avec un oreiller de maintien. Si la personne est d’un faible poids (moins de 50 kg), elle doit préférer un matelas plutôt souple, et inversement si son poids est important.
Afin de prévenir le mal de dos, il est aussi nécessaire de renforcer sa masse musculaire. Cela doit aider le dos à faire face aux « chocs » qu’il peut subir. Mais attention, mieux vaut se faire conseiller par un spécialiste afin de développer ses muscles de manière équilibrée dans tout le dos. Par ailleurs, la pratique de la marche a des effets bénéfiques sur le dos, en développant sa capacité d’amortissement. La natation est également conseillée car elle sollicite et muscle tout le corps.
Eviter les mauvaises positions
Ne pas faire de mouvement brusque ou de torsion, qui favorisent l’apparition d’une hernie discale. Lors des positions assises, se tenir droit, regard bien droit, épaules en arrière. Dans un fauteuil, garder le dos soutenu par un coussin. Lors des positions debout, se tenir bien droit en marchant.
Eviter le port de charges lourdes
Prendre de mauvaises positions pour porter des charges trop lourdes peut déclencher une hernie discale. Eviter de porter des charges lourdes afin d’éviter les mauvaises positions qui pourraient favoriser l’apparition d’une hernie. En cas de port d’une charge lourde, il est conseillé de ne pas se pencher vers l’avant, de maintenir le dos bien droit et de s’accroupir pour prendre l’objet plutôt que de se pencher. D’une manière générale, mieux vaut pousser les objets plutôt que les porter.
Porter une ceinture lombaire
Le port d’une ceinture lombaire peut permettre au dos de se maintenir bien droit.
Talons hauts
Porter des talons hauts est déconseillé : ces talons déséquilibrent le corps et favorise les douleurs du dos.
Literie : matelas et sommier
Nous passons plus de 30% de notre temps dans notre lit. Un mauvais matelas et un mauvais sommier peuvent être des facteurs favorisant. Penser à changer de matelas au bout de 8 à 10 ans d’utilisation. Un bon sommier et un matelas souple mais ferme sont recommandés.
Apprendre à se détendre et à maitriser son stress
Le stress peut avoir des répercussions négatives sur le mal de dos, comme d’ailleurs sur la plupart des maladies.
*source: sante-medecine.journaldesfemmes.com
**Novembre 2017
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