Nez qui coule.yeux qui pleurent

**Rhume et sinusite

Nez qui coule.yeux qui pleurent thumb-la-sinusite---symptomes-et-traitements-4521

sinusitis

Banal  et bénin, le rhume, ou rhino-pharyngite, ne requiert que quelques mesures  thérapeutiques extrêmement simples. Cependant, certaines personnes, les enfants  notamment, sont exposées à des complications, pour lesquels un avis médical  s’impose. Ainsi, mieux vaut ne pas laisser traîner… La sinusite peut évoluer  assez vite vers la chronicité et poser de délicats problèmes de traitement.

sinusite

Rhume,  sinusite, grippe… Sachez les distinguer
Nez  qui coule, yeux qui pleurent, toux… Le rhume est une infection virale très  fréquente durant l’hiver. Mais entre sinusite, grippe et rhume, savez-vous  faire la différence ? Sachez identifier les ennemis venus du froid.

Sinusites, des rhumes qui durent anormalement

Quand l’infection née dans les fosses nasales ou sur une dent se propage vers les sinus, la muqueuse qui tapisse ces derniers s’enflamme à son tour. L’orifice étroit qui les sépare des fosses nasales se bouche et le piège se constitue. Le sinus s’infecte. C’est la sinusite.

Les sinus sont des cavités osseuses presque refermées sur elles-mêmes, en arrière des fosses nasales, avec lesquelles elles communiquent. Les principaux sinus se situent au-dessus des sourcils : ce sont les sinus frontaux, et sous les orbites : ce sont les sinus maxillaires.

L’impression est différente de celle d’un rhume banal

A la suite d’une rhinite, d’un état grippal ou d’une infection dentaire, on sent « qu’il reste quelque chose ».

  • La voix est nasillarde ;
  • On avale en permanence des sécrétions ;
  • On ressent une pesanteur sous les orbites ;
  • On entend mal ;
  • Le nez reste obstinément bouché ;
  • On a l’impression que la tête pèse une tonne lorsqu’on la penche en avant.

Poussées de fièvre, coups de fatigue et maux de tête complètent le tableau.

Il ne faut pas laisser traîner ainsi un rhume car la sinusite peut évoluer assez vite vers la chronicité et poser de délicats problèmes de traitement.

Un traitement rapide et puissant

Des moyens locaux : gouttes nasales, pulvérisations, aérosols assèchent les sécrétions et désinfectent                   localement.

La prise orale d’antibiotiques et d’anti-inflammatoires s’avère souvent indispensable pour juguler le cercle vicieux de l’inflammation et de l’infection.

En cas de passage au stade chronique, il faudra recourir aux ponctions sous anesthésie locale, voire à l’ouverture chirurgicale des orifices. Ces techniques se font maintenant sous endoscopie, ce qui augmente considérablement leur efficacité.                  

Des cures pourront être les bienvenues, avec des eaux et des vapeurs sulfureuses.

L’acupuncture et l’ostéopathie peuvent être intéressantes dans les phases de drainage des sinus .

Comment prévenir la répétition des sinusites ?

Dépister un terrain allergique

  • L’allergie est souvent responsable des sinusites et c’est donc une cause qu’il faut explorer ;
  • Pollens saisonniers, acariens et moisissures, poils d’animaux, blatte sont les responsables principaux.

Problèmes régionaux et locaux

  • Une déviation trop importante de la cloison nasale peut entretenir la sinusite ;
  • Attention aux caries dentaires qui traînent, aux abcès négligés.
  • Ne pas négliger le rhume qui traîne et qui fait un peu mal autour des yeux. Il y a de fortes chances pour que ce soit en fait le début d’une vraie sinusite. *Dr. Alain Dubos

*source-Doctissimo

sinusite

**Grippe et gros rhumes : ce n’est pas la même chose

« Avoir la crève » : une expression qui recouvre des réalités souvent très différentes. Un nez pris, une toux plus ou moins grasse, de la fièvre et des maux de tête suffisent pour affirmer que l’on est « grippé ». Il existe pourtant des différences marquées entre la grippe, maladie virale aiguë nécessitant une convalescence et la rhinite, aiguë ou non.

img_106719prevention-sinusite

Le tableau suivant résume ces différences :

I Grippe Rhinite
(coryza aigu, rhume)
Agent Virus unique d’extension mondiale, épidémique, différent d’une année à l’autre
Incubation : 4 à 5 jours
Rhino-virus (100 variétés), influenzae, adéno-virus, picornavirus, virus respiratoire syncitial, etc.Incubation: 24 à 48 heures
Symptômes -Frissons,
-fièvre à 39-40°, irrégulière,
-céphalées violentes,
-toux sèche rebelle, douloureuse,
-rhinite + ou – productive,
-fatigue intense, courbatures.

Guérison : 5 à 6 jours
Convalescence : oui, parfois plusieurs semaines.
-Eternuements,
-picotement
-écoulement nasal clair,
-toux gênante, grasse,
-larmoiement,
-maux de gorge,
-fièvre modérée ou absente,
-céphalées + ou – vives.
Guérison: 8 à 10 jours.Convalescence = 0
Complications Otites, bronchites, pneumonies.
Encéphalites certaines années.
Attention :
-personnes âgées, bébés,
-diabétiques,
-insuffisants respiratoires,
-chimiothérapies; SIDA.
Sinusites, otites (enfant)Risque de récidives.Evolution vers la rhinite chronique.
Traitement -Repos,
-Ibuprofène (Advil®), paracétamol (Doliprane), aspirine
-décongestionnant,
-vitamine C,
-boissons                         abondantes.
-Traitement des complications
Prévention : la vaccination est efficace et doit être encouragée.
-Décongestionnant local,
-anti-thermiques,
-vitamine C.
-Traitement des complications par antibiotiques, anti inflammatoires,                         techniques endoscopiques…
- Décongestionnant associé à un antalgique (Rhinadvil)                       
Prévention: hygiène des mains et du nez.

Il existe cependant des formes intermédiaires de ces affections, qui les font parfois se ressembler. Mais la plupart du temps, les symptômes cités permettent de les différencier.

La vaccination avant tout !

Il faut insister sur l’intérêt de la vaccination anti-grippale. L’épidémie de 1919 a tué davantage que la guerre de 1914-1918. Quant au coût social de la maladie, arrêts de travail, absentéisme- il est chaque année énorme.

Enfin,depuis peu, un nouveau traitement le Relenza permet de diminuer l’intensité des symptômes de la grippe, à condition de le prendre au tout dédut de l’épisode.

Dr  Alain Dubos – Mis à jour le 16 janvier 2009

****************************************

sinusite

La sinusite est une inflammation des sinus qui entraîne une infection. Vos sinus peuvent devenir enflammés ou infectés lorsque vous avez le rhume ou après un rhume. Les personnes qui ont le rhume des foins, qui souffrent d’ asthme ou qui sont exposées à de l’ air pollué peuvent aussi souffrir de sinusite. Bien que les enfants et les bébés puissent en souffrir, la sinusite est plus courante chez les adultes.

sinusite

***Sinusite

Qu’est ce que c’est ?

La sinusite de l’adulte est une infection ou une inflammation de la muqueuse d’un ou plusieurs sinus de la face (dans ce cas, on parle de pansinusite). Elle peut être aiguë ou chronique.

Les sinus sont des cavités aériennes situées dans la face : sinus maxillaires, ethmoïde, sinus frontaux et sinus sphénoïdaux qui communiquent tous avec les fosses nasales.

Les sinus sont tapissés d’une muqueuse munie de cellules dont les cils sont animés d’un battement régulier permettant le drainage des sécrétions. Un orifice situé dans les fosses nasales assure la ventilation des sinus.

La sinusite est l’infection ou l’inflammation de ces cavités : l’œdème ou les anomalies ciliaires qui en résultent aboutissent à une obstruction du méat qui empêche le drainage du sinus.

La sinusite peut être d’origine nasale, c’est-à-dire faire suite à une infection du nez ou d’origine dentaire puisque l’infection à partir de la dent peut traverser le plancher du sinus maxillaire. Des soins dentaires peuvent aussi être à l’origine d’une sinusite maxillaire.

La sinusite peut aussi être d’origine allergique, en rapport avec une anomalies de cils, un traumatisme nasal ou encore un corps étranger.

Ce que je ressens ?

La sinusite aiguë est une inflammation des sinus de la face

La sinusite maxillaire aiguë d’origine nasale est la plus fréquente des sinusites, elle peut être d’origine nasale ou dentaire.

Elle se caractérise par une douleur unilatérale sous-orbitaire, pulsatile, augmentant la tête penchée en avant, irradiant vers l’orbite et les dents, calmée par le mouchage, une obstruction nasale, une fièvre modérée (38° C environ).

Les autres types de sinusites entraînent des douleurs plus ou moins intenses associées à de la fièvre modérée :

-la sinusite sphénoïdale provoque une douleur en arrière de l’œil et l’éthmoïdite, plus fréquente chez l’enfant, entraîne un gonflement, une rougeur et une douleur de l’angle interne de l’œil. La douleur est augmentée par l’effort, la toux et les mouvements. Elle s’accompagne parfois de difficulté à supporter la lumière (photophobie) et évolue par crise d’horaires variables.

Les sinusites peuvent se compliquer d’une accumulation de pus par blocage de l’écoulement qui fait craindre le risque d’une infection oculaire : c’est une urgence.

Quels examens ?

Avant tout l’examen de la fosse nasale.

Le diagnostic des sinusites est essentiellement clinique, associant écoulement nasal purulent, fièvre et mal de tête. Leur symptomatologie est cependant variable, fonction du ou des sinus infectés.

L’examen clinique retrouve une douleur de la joue avec parfois un œdème. L’étude de la fosse nasale (rhinoscopie antérieure ou endoscopie nasale) montre une muqueuse œdémateuse avec du pus issu du méat moyen. On peut aussi voir un écoulement purulent postérieur, dans la gorge.

Le plus souvent, l’examen radiologique est inutile mis à part en cas de persistance des signes cliniques malgré un traitement médical bien conduit.

Les germes le plus souvent en cause sont Haemophilus influenzae et Streptococcus pneumoniae.

Moraxella catarrhalis, Staphylococcus aureus sont rencontrés régulièrement de même que des entérobactéries ou des germes anaérobies (qui peuvent se développer sans oxygène) notamment dans les infections d’origine dentaire.

Quelles complications ?

Elles sont devenues exceptionnelles grâce aux traitements antibiotiques. Néanmoins, certaines sinusites deviennent chroniques.

L’infection peut diffuser à la peau et provoquer une rougeur et un œdème de la joue qui céderont au traitement médical. L’extériorisation peut se faire vers l’orbite, conséquence le plus souvent d’une fracture du plancher de celle-ci.

Les complications endocrâniennes sont très rares, plus souvent secondaires à une sinusite frontale ou ethmoïdale. Il s’agit alors de méningite, d’abcès du cerveau.

Quel traitement ?

Toutes les personnes qui souffrent de sinusite aiguë sont habituellement traitées par des médicaments qui ont pour but de diminuer la douleur, de drainer les sinus, d’améliorer la ventilation nasale et de prévenir les complications.

Les sinusites maxillaires ne sont pas traitées par antibiotiques de façon systématique : des anti-douleurs parfois associés à des inhalations peuvent être suffisants.

Lorsqu’il existe un risque de complications (allergie, immunodépression, maladie chronique…), un traitement antibiotique est nécessaire (famille des pénicillines sauf en cas d’allergie). La durée du traitement antibiotique est comprise entre 7 et 10 jours.

Dans les formes de sinusites bloquées, une ponction et un lavage des sinus peut être réalisée par un médecin ORL.

Certains germes peuvent devenir résistants aux antibiotiques : c’est le cas des pneumocoques de sensibilité diminuée à la pénicilline ou des Haemophilus sécréteurs de b-lactamase, enzyme inhibant l’action des antibiotiques de la famille des b-lactamines.

Qu’est ce qu’une sinusite chronique ?

La sinusite chronique est une inflammation des sinus de la face qui dure plus de 3 mois.

La sinusite chronique est précédée par un mouchage et une surinfection des sécrétions accompagnée de douleurs faciales, maxillaires, frontales dont l’intensité est variable. Des signes locaux sont présents : obstruction nasale, hyposmie plus ou moins complète, épistaxis. Une cacosmie (mauvaise odeur) évoquera une origine dentaire, des douleurs auriculaires sont possibles.

Lorsqu’elles sont unilatérales, elles sont souvent en rapport avec un problème ou des soins dentaires. Certaines sinusites chroniques bilatérales peuvent être dues à des maladies des cellules cillaires de la muqueuse.

Le contexte dans lequel évoluent les symptômes aide à préciser le diagnostic :

- début dans l’enfance et origine allergique, souvent aux acariens

- début dans l’adolescence et évolution durant la vie adulte témoin habituel d’un problème anatomique

- enfin évolution régulière en rapport avec un problème dentaire ou une origine professionnelle

- après 50 ans il sera nécessaire de rechercher un cancer local.

L’examen ORL par endoscopie identifie les causes locales possibles et recherche écoulement purulent et présence éventuelle de polypes.

Le scanner permet de faire le diagnostic entre sinusite chronique et rhinite chronique et d’établir un bilan exact des lésions.

Le traitement fait appel aux antibiotiques, anti-inflammatoires et parfois à des décongestionants. Mais si les symptômes persistent, une intervention chirurgicale est parfois nécessaire.

Quelle spécialité concernée ?

Oto-rhino-laryngologie (ORL)

Cette spécialité est consacrée à la physiologie et au traitement médical ou chirurgical des maladies des oreilles, du nez et de la gorge (larynx et pharynx). Aujourd’hui, le développement des techniques d’exploration endoscopique et d’exploration électro-physiologique reposant sur une certaine unité des connaissances anatomo-physiologiques a amené tout naturellement les ORL à étendre leur domaine d’activité à la chirurgie cervicale et à la chirurgie plastique faciale. *Le Figaro-Santé

*****************************************************




évasion |
Généalogies |
vivreavec1handicap |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | ANTI CORRIDA
| dartagnan
| Actualité de la Politique d...