précautions à prendre en cas de grand froid
Face aux importantes chutes de température, plusieurs réflexes sont bons à adopter pour venir en aide aux sans-abri et pour protéger les personnes les plus fragiles de son entourage.
*****Les recommandations sanitaires pour votre entourage
• Sont considérés comme les plus vulnérables au froid les sans-abri, les nourrissons, les personnes âgées et les malades souffrant de pathologies chroniques cardiovasculaires, respiratoires ou endocriniennes. Le froid provoque en effet des gelures et des hypothermies, et favorise les crises d’asthme, les angines de poitrine et le développement d’infections broncho-pulmonaires.
• Conseils à l’extérieur :
-Limiter les sorties si vous faites partie des personnes à risque.
-Si vous devez vous déplacer, habillez-vous chaudement, couvrez en particulier le bas du visage, la tête et la bouche.
-Ne faites pas d’efforts brusques.
-Eviter les longs trajets en voiture. Si c’est impossible munissez-vous de nourriture et de couvertures.
-Si vous devez emmener un enfant, ne le placer pas dans un porte-bébé, portez le dans vos bras ou choisissez une poussette pour que le bébé puisse remuer ses membres et se réchauffer.
• Conseils à la maison pour éviter les risques d’intoxication au monoxyde de carbone et d’incendie :
- S’assurer du bon fonctionnement et entretiens des ventilations et des appareils de chauffage.
- Ne pas faire surchauffer les poêles ou les chauffages d’appoint.
- N’obstruez pas les bouches d’aération et aérez quotidiennement votre domicile.
- Fermez les pièces inutilisées.
- Maintenez la température à environ 19°C.
- Installez les groupes électrogènes à l’extérieur des bâtiments.
*******L’aide aux sans-abri
• Depuis 2007, le plan hiver, qui vient en aide aux plus démunis, n’est plus déclenché au niveau national français, mais à l’échelon départemental par les préfectures. Il comporte trois échelons :
Niveau 1 Froid Ce niveau de « mobilisation hivernale », est déclenché du 1er novembre au 31 mars. Des places supplémentaires sont ouvertes dans les centres d’hébergement et de réinsertion sociale (CHRS) et les équipes de maraudes, qui vont à la rencontre des personnes isolées, sont renforcées.
Niveau 2 Grand froid Il est déclenché lorsque la température ressentie se situe entre -5 et -10 degrés la nuit et tombe en dessous de zéro le jour. Ce niveau permet l’ouverture de places d’hébergement supplémentaires pour les sans-abri et prévoit une vigilance accrue des intervenants mobiles du Samu social, des pompiers, de la police et de la gendarmerie. Les effectifs du 115 et des équipes mobiles de maraude sont renforcés. Les services de police et de gendarmerie incluent, dans leurs patrouilles de nuit, le passage sur les points d’ancrage des personnes sans domicile fixe. Une vigilance particulière est portée aux SDF qui ne souhaitent pas être pris en charge.
Le passage au niveau deux se caractérise également par une proposition d’un accueil de nuit dans les CHRS pour les personnes refusant un hébergement et l’augmentation de nombre de nuitées d’hôtel disponibles.
Niveau 3 Froid extrême Les températures ressenties sont négatives le jour et inférieures à -10 degrés la nuit, et ce durant plusieurs jours. Il prévoit l’identification préalable de sites potentiels permettant la mise à l’abri d’un grand nombre de personnes. Des places supplémentaires d’hébergement sont mises à disposition, en s’appuyant sur les capacités des hôpitaux et des autres établissements équipés pour l’accueil des personnes en difficulté, avec l’aide notamment de la Croix-Rouge (ouverture de salles…) et de l’armée.
• Comment aider les sans-abri ? Afin de signaler une personne en difficulté dans la rue, appelez le numéro vert du Samu social 115. Son standard centralise en temps réel les capacités d’hébergement dans le département. L’interlocuteur du 115 évaluera l’urgence de la situation de la personne en difficulté, lui proposera une réponse immédiate en indiquant l’établissement ou le service dans lequel il peut être accueilli, et organisera sans délai la mise en œuvre de cette réponse, notamment avec le concours des services publics. En cas d’urgence vitale qui nécessite une prise en charge médicale, il faut joindre le 15 (Samu) ou le 18 (sapeurs-pompiers). (Le Figaro-14.12.09.)
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*2 millions de cas de grippe saisonnière enregistrés annuellement en Algérie
L’Algérie enregistre annuellement une moyenne de 2 millions de cas de grippe saisonnière dont 2.000 sont mortels, a indiqué le ministère de la santé dans un communiqué rendu public, jeudi, dans lequel il prévoit une augmentation du nombre de cas de grippe saisonnière et appelle à la prévention.
Le moyen le « plus efficace » pour se protéger contre la grippe saisonnière et de ses complications est la vaccination, a recommandé le ministère dans un communiqué.
La vaccination contre la grippe saisonnière est « fortement » recommandée aux groupes de population à risque élevé de complications, à savoir les personnes âgées de 65 ans et plus, les personnes présentant une pathologie chronique, les femmes enceintes, les personnels de santé et les pèlerins, a expliqué la même source.
A cet égard, des dispositifs de prévention, de surveillance et de prise en charge des cas de grippe compliqués ont été mis en place et opérationnels depuis le mois d’octobre de l’année 2014, a rappelé le ministère.
Le vaccin est disponible au niveau des centres vaccinateurs habituels des établissements publics de santé, où il est administré gratuitement, et dans les officines où il est remboursé par la sécurité sociale pour les personnes âgées et pour les malades chroniques.
La campagne de vaccination a été appuyée par des actions de sensibilisation à la mi-décembre de l’année 2014, plus de 80% des vaccins reçus ont été utilisés, a fait savoir le ministère de la Santé, rappelant, par ailleurs, que les pèlerins ainsi que les membres de la Bî’tha ont bénéficié d’un dispositif spécifique qui leur a permis d’être vaccinés avant le lancement officiel de la campagne.
Concernant la prise en charge des cas de grippe compliqués, le ministère de la Santé a mis en place un dispositif, opérationnel depuis le mois de novembre 2014, qui veille à la disponibilité des moyens nécessaires pour la protection et la prise en charge de ces cas et à leur hospitalisation et traitement rapide.
Ce dispositif demeure opérationnel durant toute la période d’activité du virus grippal, a précisé le ministère, soulignant que ce dispositif a « permis de prendre en charge toutes les formes sévères de cette maladie qui ont été observées chez des personnes à risque, parmi lesquels des décès ont été déplorés ».
Par ailleurs, un dispositif de surveillance, basé sur le réseau sentinelle de l’Institut national de santé publique (INSP) et le laboratoire de référence de la grippe de l’Institut Pasteur d’Algérie (IPA), a été mis en place.*Par Lila Ghali | 05/02/2015 |algerie1.com
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l’épidémie de grippe a fait 13.000 morts en France cette année
Mercredi 18 avril 2018, l’agence Santé Publique France a déclaré la fin de l’épidémie de grippe hivernale en France Métropolitaine. Selon un premier bilan provisoire, 13.000 personnes ont succombé à la grippe cette année.
mercredi 18 avril, l’agence Santé publique France a annoncé la fin de l’épidémie de grippe hivernale, dans toutes les régions de France métropolitaine. Selon un premier bilan provisoire, le virus a fait 13.000 morts cette année, c’est moins très important mais c’est moins que l’année dernière. La saison hivernale 2016-2017 avait fait 14.400 morts, a précisé Santé Publique France.
**93% des malades décédés avaient plus de 65 ans
Cette année encore, les personnes âgées ont été les plus touchées, 93% des malades décédés étaient âgés de 65 ans et plus.
Dans son rapport, Santé Publique France indique qu’il y a eu deux pics de mortalité. La première semaine de janvier 2018 et du 5 au 11 mars 2018.
**Vaccination insuffisante
Le ministère de la santé a insisté tout au long de l’hiver sur l’importance de la vaccination contre la grippe, notamment auprès des personnes les plus vulnérables.
Une meilleure couverture vaccinale pour éviter que la grippe augmente, c’est un enjeu de santé publique
avait expliqué Agnès Buzyn, ministre de la santé, sur RTL en mars dernier, elle ajoutait
Ca permettrait de désengorger les urgences chaque hiver.
Désormais, les pharmaciens pourront vacciner eux-mêmes les personnes ayant été vaccinées au moins une fois. Le gouvernement a étendu à l’ensemble de la France, une expérimentation menée cet hiver en Nouvelle-Aquitaine et Auvergne-Rhône-Alpes.
**Trop de décès cet hiver
Toutes causes de décès confondues, sur la période de décembre 2017 à mi-avril 2018, soit pendant la période de l’épidémie de grippe, la France a connu un « excès de mortalité » de 17.800 décès. Selon Santé Publique France, les régions les plus concernées par cet excès de mortalité sont la Corse et l’Occitanie avec + 14%, les Hauts-de-France et la Normandie avec + 12%.*/france3 / jeudi 19 AVRIL 2018
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**Mouchez votre rhume !
Durant la préparation de son livre Ah-Choo! The Uncommon Life of Your Common Cold (Atchoum! La vie peu commune de votre rhume commun), Jennifer Ackerman, rédactrice scientifique et médicale, est allée jusqu’à inhaler une bouffée de rhinovirus, l’un des quelque 200 virus qui causent le rhume (attrapant un vilain refroidissement qui a duré 10 jours). Voici les éléments qu’elle retient de ses recherches.
1. Un système immunitaire fort
On croit que le rhume s’attrape quand le système immunitaireest affaibli. En fait, c’est le contraire. Le rhume est une réaction immunitaire à une invasion. Les personnes jouissant d’une bonne immunité naturelle ont plus de symptômes. Fait important: 25% des personnes infectées par un virus du rhume n’ont aucun symptôme.
2. Rien ne sert d’être parano
Un pédiatre m’a conseillé la «paranoïa raisonnable». En clair: n’ayez pas peur des touches du guichet automatique, mais lavez-vous les mains après avoir serré celle d’un enrhumé.
3. Les mains et le visage
Les virus du rhume passent de main en main et pénètrent dans l’organisme par le nez et les yeux. Tenez vos mains loin du visage.
4. L’importance du sommeil
Le manque de sommeil et le stress chronique vous fragilisent. Faites la sieste.
5. Un remède en zinc
D’après le site d’information biomédicale Cochrane Reviews, cet oligo-élément serait l’une des meilleures défenses possibles contre le rhume. Pris dans les 24 heures suivant le premier symptôme (nez bouché, gorge enrouée), un médicament à base de zinc pourrait réduire de 42% la sévérité et la durée du rhume. (source: Sélection du Readers-digest)
***Se réchauffer à deux…Les « collé-serré », ca rechauffe bien
Comment survivre aux nuits d’hiver: conseils d’une frileuse
Voilà, nous sommes prévenus, cette nuit sera la plus froide de tout l’hiver. Face à cette perspective des plus réjouissantes, deux solutions effleurent l’esprit. Première option: échapper à cette réalité glaçante (hiberner jusqu’au printemps, partir six mois en Amérique du Sud). Deuxième choix plus pragmatique: combattre le froid. Il est grand temps de repenser votre espace de vie et vos habitudes.
D’abord, votre maison. Assurez-vous que vos fenêtres se ferment complètement et sont bien isolées. Vous pouvez investir dans des kits spéciaux, votre facture de chauffage vous dira merci. N’oubliez pas de purger vos radiateurs de temps à autre, histoire de ne pas gaspiller du mazout pour rien. Des rideaux épais vous aideront aussi à vous protéger du froid extérieur la nuit, ou à éviter de constater la grisaille déprimante. Installez des tapis, fermez bien les portes.
Ensuite, vous-même. Inutile de vouloir rester sexy. Grosses chaussettes, pulls informes et couvertures seront vos meilleurs alliés quand vous êtes chez vous. Pour sortir, on vous conseille d’empiler les couches, de porter des bodies (peu pratiques mais extrêmement utiles contre le froid) et des collants opaques doublés de polaire qu’on peut trouver sur tous les marchés. Il est essentiel de couvrir les extrêmités du corps, les mains, les pieds mais surtout la tête. On perd jusqu’à 30% de sa chaleur par la tête et le visage.
Pensez aussi à tous les plaisirs hivernaux qui s’offrent à vous. C’est le moment de préparer du chocolat chaud maison dégoulinant de sucre et de marshmallows, de préparer des bons petits plats, d’allumer des bougies parfumées, de regarder des feel good movies sous la couette, de dormir plus qu’il n’est nécessaire. Il paraît même que la météo pourrie fait du bien à notre libido. Se réchauffer à deux, c’est tout de suite moins déprimant. (CD-02-02-2012)
**La météo au service de l amour ..S’il fait froid: pourquoi sortir?
Il fait moche, c’est un fait certain. La grisaille ambiante commence à prendre le dessus sur le moral, surtout après des jours ensoleillés. Pourtant, il est une chose à laquelle le temps maussade est favorable: le sexe.
On est si bien chez soi, en fin de journée ou le week-end, dans une ambiance cosy. Sortez les bougies, huiles de massage et autres accessoires de bien-être. Se faire masser, de façon coquine, alors que dehors il fait sombre et froid, il n’y a rien de plus revigorant.
Ce temps est aussi favorable aux bains de minuit et autres petits rituels sympas que vous pouvez instaurer: « Le jeudi, tous les sous-vêt’s sont interdits », siestes coquines du dimanche en fin d’après-midi, « le lundi, c’est le sexe hors du lit »… Bref, autant de petites habitudes et jeux à inventer à deux pour donner du peps à vos ébats amoureux. Faites preuve d’imagination et d’audace. L’hiver ne fait que commencer…
On se réchauffe mutuellement
S’il fait froid, autant se donner chaud. Les « collé-serré » en regardant la télévision, pellotonés sous la couette, ou les câlins dans le couloir après une sortie dans le froid, ça peut échauffer les esprits. Laissez-vous aller et réchauffez-vous auprès de votre bien-aimé(e).
Alors, finalement, ce temps moche et gris, c’est une chance, non? (7s7-23.11.2011.)
**5 remèdes naturels pour combattre le rhume
La santé n’a plus de secrets pour la Dre Susan Smith Jones. L’auteur de 27 livres, dont The Joy Factor: 10 Sacred Practices for Radiant Health, enseigne depuis 30 ans aux étudiants de l’UCLA comment garder la forme et la santé.
1. La menthe poivrée
Il existe certaines huiles essentielles qui peuvent aider à soulager un rhume ou une grippe, selon la Dre Smith Jones. Lisez ce qui suit pour découvrir comment ces huiles peuvent améliorer votre respiration, apaiser vos muscles endoloris et plus encore.
D’après la spécialiste, l’huile de menthe poivrée est un précieux stimulant aromatique depuis des siècles. Incorporer quelques gouttes de cette huile à un bol d’eau chaude et en inhaler les vapeurs peut aider à décongestionner les voies nasales et bronchiques.
2. L’eucalyptus
La Dre Smith Jones affirme qu’une des qualités de l’eucalyptus est de favoriser l’absorption d’oxygène. Respirer de l’arôme d’eucalyptus peut détendre les muscles respiratoires et faciliter la respiration.
3. Le genévrier
Lorsque le rhume ou la grippe nous frappe, notre système immunitaire s’affaiblit, ce qui rend notre lutte contre le froid ou d’autres infections plus difficile. L’huile de genévrier stimule le métabolisme et renforce notre système immunitaire pour nous aider à combattre le virus plus rapidement.
4. Le thé des bois
Une friction avec cette pommade décongestionnante stimule les voies respiratoires et facilite la respiration lorsqu’on est enchifrené. De plus, l’arôme agréable laisse la peau avec une sensation chaleureuse et apaisante.
5. Le clou de girofle
Lorsqu’on inhale ses vapeurs, l’huile Olbas apaise instantanément les malaises. Le clou de girofle peut aider à en renforcer les effets puisque son fort parfum stimulant dégage les voies respiratoires pour vous aider à mieux respirer.
* On trouve toutes ces huiles essentielles dans les magasins de produits naturels et les pharmacies spécialisées. Vous pouvez bénéficier des avantages de ces huiles en inhalant leurs vapeurs. Incorporez-les à une pommade décongestionnante ou à un bol d’eau bouillante. (source: Sélection du Readers-digest)
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À quand un médicament qui soigne vraiment la grippe ?
Les traitements contre le virus de la grippe sont peu efficaces. Des chercheurs ont montré que des médicaments courants destinés à fluidifier le sang pourraient réduire la sévérité de l’infection.
L’épidémie de grippe a démarré en Ile-de-France. Et 8 des 12 autres régions sont en alerte orange, c’est-à-dire en phase pré-épidémique, selon le bulletin publié le 13 décembre par Santé publique France. Cet hiver comme les précédents, les médecins vont le dire et le répéter : en cas de grippe, ça ne sert à rien de prendre des médicaments. Restez couché, et attendez que ça passe.
Mais pendant que vous gardez le lit, les chercheurs travaillent. Ils n’ont pas renoncé à trouver un traitement contre un virus qui peut, dans certains cas, se révéler mortel. Plusieurs pistes sont à l’étude pour mettre au point un médicament enfin efficace, à côté du vaccin proposé chaque année début octobre en France.
Parmi celles-ci, la piste la plus surprenante est aussi celle qui pourrait aboutir le plus rapidement. Il s’agit de détourner des médicaments antiplaquettaires de leur usage habituel, fluidifier le sang chez les personnes atteintes d’une maladie cardio-vasculaire. Et de les administrer en cas de grippe, pour limiter les dommages causés aux poumons. La seconde piste consiste à rendre les cellules de l’organisme impénétrables pour le virus. Une visée plus ambitieuse, et plus complexe.
Une période d’incubation de 48 heures
Les grippes commencent d’abord par une réplication du virus dans notre corps. Cette période dure environ 48 heures, pendant lesquelles nous ne nous sentons pas malades, ce qu’on nomme la période d’incubation du virus. Nous pouvons toujours chanter, danser et trouver que la vie est belle !
Ensuite notre corps va réagir et provoquer une inflammation. Cette réaction a pour objectif d’éliminer le virus. Cela se traduit par une forte fièvre et là… aucun doute, nous savons que nous sommes malades ! Nous sommes cloués au lit, nous avons froid, nos oreilles sont bouchées et nos yeux piquent. C’est à ce moment précis que tout peut se compliquer : l’inflammation tue nos cellules infectées, mais malheureusement aussi nos cellules pulmonaires saines. Ces dommages causés aux tissus peuvent être importants et empêcher le poumon de fonctionner correctement, ce qui explique les difficultés à respirer.
Dans les cas les plus graves, les personnes peuvent décéder d’une insuffisance respiratoire due à la grippe. Tous les ans, entre 250 et 500 000 personnes en meurent dans le monde selon l’Organisation mondiale de la santé, un nombre considérable qui concerne surtout – mais pas que – les personnes âgées et les enfants.
Des traitements qui ciblent le virus, comme le Tamiflu
Des médicaments existent pour lutter contre la grippe sévère, mais leur efficacité est très limitée. Jusqu’à très récemment, les scientifiques ont concentré leurs recherches sur le virus lui-même. Ainsi les traitements disponibles s’en prennent à des protéines présentes à la surface du virus. L’oséltamivir ou Tamiflu, par exemple, cible la neuraminidase (le « N » dans la grippe H1N1) et bloque ainsi la réplication du virus. Cependant, la neuraminidase mute très facilement et de cette façon, le virus se « cache ». Autrement dit, le Tamiflu ne peut plus le repérer. Le virus devenu résistant au médicament peut alors continuer à se multiplier tranquillement.
Le Tamiflu a été mis sur le marché en Europe en 2002. Voilà plus de 15 ans qu’il est utilisé, de sorte que les virus qui circulent aujourd’hui y sont souvent résistants.
Autre point faible de ce médicament, il doit être donné au patient durant les 48 premières heures d’incubation du virus. Sinon il n’a plus d’effet. Cela est dû au fait que le Tamiflu, comme l’autre antiviral disponible, le zanamivir (ou Relenza), agit seulement sur la multiplication du virus et ne protège pas les tissus des dommages de l’inflammation. Or la plupart des patients infectés arrivent à l’hôpital bien après les 48 heures d’incubation du virus. Ils réclament parfois le Tamiflu, rendu célèbre par l’épidémie de grippe H1N1 de 2009, sans se douter que le prendre à ce stade ne sert à rien.
Le Tamiflu déclenche aussi fréquemment des effets secondaires, comme des nausées et des vomissements. La littérature scientifique a aussi décrit des problèmes psychiatriques, ce qui a notamment conduit la collaboration Cochrane (organisation internationale indépendante regroupant les données scientifiquement validées) à remettre en cause l’intérêt de ce médicament.
De nouveaux médicaments ciblant les cellules de notre corps
Aujourd’hui, les espoirs concernent de nouveaux médicaments qui agiront, cette fois, sur les cellules de notre corps. En ne ciblant plus directement le virus, ils pourront bloquer sa réplication mais rendre incapable sa capacité à devenir résistant au médicament. Un médicament de ce type, Das 181 (Ansun Biopharma), est actuellement au stade de l’essai clinique aux États-Unis. Il coupe les récepteurs du virus existant à la surface de la cellule de la personne malade, empêchant ainsi le virus d’y entrer.
Cependant, Das 181 a le même défaut que le Tamiflu. Il agit seulement à la première étape de l’infection, celle de la réplication du virus. Il n’a pas d’effet sur l’inflammation, de sorte qu’il ne pourra être efficace qu’administré très tôt. Les derniers résultats des essais, publiés en 2012, semblent d’ailleurs indiquer un très faible bénéfice pour le malade, malgré une diminution de la charge virale. Autrement dit, le grippé ne se sent pas véritablement mieux.
Avec mon équipe, à l’hôpital de la Timone à Marseille, nous rêvons d’un médicament qui puisse être administré tardivement en cas d’infection mais aussi de manière préventive, qui n’entraînerait pas de résistance de la part du virus, et dont les effets secondaires seraient quasiment inexistants. Un médicament si efficace que nous attraperions toujours la grippe, certes, mais nous n’en ressentirions plus les effets…
Dans l’unité de Nutrition, obésité et risque thrombotique (NORT) dirigée par le Pr Marie-Christine Alessi, nous avons cherché à agir sur les cellules de notre corps, comme avec Das 181. Nous avons réussi à bloquer, chez l’animal, une molécule des cellules de l’organisme baptisée FPR2, comme montré dans notre article publié en 2016.
*Une réplication dix fois moins importante du virus
FPR2 est l’un des récepteurs activés par le virus de la grippe. En le bloquant, on obtient un double effet. On stoppe la multiplication du virus ; et si la maladie est avancée, on protège les poumons de la destruction.
Ainsi, les tests réalisés sur des souris indiquent une réplication dix fois moins importante du virus, avec des animaux qui se portent bien.
Les premiers essais ciblant FPR2 ont été réalisés avec les souches de virus de la grippe A H1N1, H3N2 et influenza B. Ce sont en effet les souches responsables d’infections sévères chez l’homme, durant les épidémies. D’autres études sont en cours sur des sous-types de virus touchant les oiseaux, et susceptibles d’être transmis à l’homme et d’entraîner une pandémie. Un brevet a été déposé en 2016 par la Société d’accélération de transfert de technologie (Satt) et l’INRA.
D’autres équipes dans le monde travaillent, elles, sur des récepteurs différents des cellules de l’organisme, tels que ERK ou NFkB. L’ensemble de ces molécules, y compris les inhibiteurs de FRP2, agissent en bloquant la réplication du virus et en réduisant l’inflammation délétère des poumons. Il reste cependant une étape cruciale à franchir pour que ces molécules très actives puissent prétendre devenir des médicaments : les tests de tolérance chez les patients. Dit autrement, il faut encore vérifier qu’elles ne provoquent pas d’effets secondaires rédhibitoires.
Il est important de souligner que les molécules testées actuellement, pour la plupart, régulent l’inflammation mais ne la bloquent pas totalement. Ainsi, cette réaction naturelle de l’organisme est suffisamment préservée pour mener la vie dure au virus, mais limitée pour que le patient n’en subisse pas les effets délétères.
Quand les médicaments anti-plaquettaires protègent de la grippe
Pour lutter contre la grippe, notre équipe a également testé, toujours chez l’animal, des médicaments anti-plaquettaires utilisés couramment pour les maladies cardio-vasculaires et les thromboses. Les molécules étudiées sur des souris incluent le clopidogrel (Plavix) et l’eptifibatide (Integrilin). Là encore, la protection a été très efficace, comme le montre l’article publié en 2015.
Quelques mois après sa parution, des chercheurs canadiens ont décidé de vérifier nos expériences. Dans son article publié en 2016, cette équipe montre à son tour, toujours sur des souris, l’efficacité des anti-plaquettaires contre la grippe. Des tests cliniques chez l’homme doivent encore valider ces résultats, en vérifiant que la sévérité de l’infection est effectivement réduite.
Ces médicaments anti-plaquettaires étant déjà sur le marché pour soigner d’autres maladies, ils pourraient ouvrir en premier la voie vers le monde dont nous rêvons. Celui où la grippe ne serait plus qu’une infection banale, dont on se remet en très peu de temps.*source: sudouest.fr/ lundi 18 décembre 2017
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