Nédroma-infos et ses environs.3
15092018**archives – articles anciens
*Tlemcen…L’hôtel Ibis inauguré
L’hôtel Ibisde la chaîne hôtelière Accor, a été inauguré aujourd’hui à Tlemcen dans la matinée, par le ministre du tourisme et de l’Artisanat, Smaïl Mimoun et Djilali Mehri, en présence du wali de la wilaya et les cadres du secteur du tourisme. Située au quartier populeux Imama, cette infrastructure, qui a coûté, selon M. Mehri, 10 millions d’euros, est composée de 125 chambres, soit une capacité de 167 lits. La wilaya de Tlemcen, a-t-on appris, dispose d’une capacité hôtelière de 3.429 lits. 18 autres projets d’une capacité de 1775 lits dont les travaux de 10 sont à 70% d’avancement, viendront renforcer ce secteur (notamment aux stations thermales de Hammam Chigueur, Sidi Abdelli)…*Chahredine Berriah..(El Watan-25.06.2011.)
*Ghazaouet : 5 milliards de DA pour la réalisation d’une rocade côtière
Une enveloppe budgétaire de l’ordre 5 milliards de DA a été retenue, dans le cadre du programme complémentaire au programme quinquennal, pour la construction d’une rocade côtière reliant Ghazaouet à Marsat Ben M’hidi sur une distance d’environ 40 km, apprend-on auprès du directeur de la planification et de l’aménagement du territoire (DPAT). Pour le DPAT, l’intérêt de ce projet inscrit dans une région qui dispose d’atouts majeurs favorables au développement touristique est plus qu’évident. Les effets attendus porteront sur l’aménagement du territoire, le développement socioéconomique et touristique ainsi que la préservation de l’environnement. La deuxième phase de ce projet d’envergure concernera la réalisation du tronçon reliant Ghazaouet à Oulhaça (Béni Saf) dans la wilaya de Témouchent.Par ailleurs d’autres projets relevant du secteur des travaux publics sont inscrits dans le cadre du programme complémentaire. Ils portent notamment sur la construction de 4 échangeurs au niveau de l’intersection de la RN 98, la RN 99, la RN 22 et la RN 35, à Aïn Yousef et à l’entrée nord de Remchi. Le coût estimatif de ce projet est de l’ordre de 180 milliards de centimes. La réhabilitation de la RN2 reliant Tlemcen à Aïn Témouchent par Bensekrane, la réhabilitation du chemin de wilaya (CW n°100) reliant Nedroma à Souani et Selam à Bab El Assa, sur une distance de 25km, figurent aussi parmi les priorités inscrites sur la feuille de route établie par la direction de la planification.Aussi, pour fluidifier la circulation automobile au niveau de la ville de Tlemcen, il est prévu la réalisation de deux nouvelles trémies, l’une à Imama l’autre à Haï Zitoune pour une somme de 100 milliards de centimes. Le programme comporte en outre une opération d’aménagement et de réhabilitation de toutes les infrastructures administratives de la wilaya et la réalisation de 13 nouveaux sièges d’APC pour un budget de 120 milliards de centimes. (El Watan-14.06.2011.)
*Ghazaouet : 22 candidats à l’immigration clandestine interceptés par les garde-côtes.
22 candidats à l’immigration clandestine (harraga) ont été interceptés, en début de semaine, par les éléments du groupement territorial garde-côtes de Ghazaouet alors qu’ils tentaient de rejoindre les côtes espagnoles à bord d’embarcations de fortune.
La première embarcation, un zodiac pneumatique à bord duquel se trouvaient 12 personnes, originaires d’El Koudia, une localité située à l’entrée de Tlemcen, a été interceptée, dimanche 11.06.2011. dans la matinée, au large de Rechgoun. Les aventuriers sont partis à partir de Béni Khellad (Honaïne). Une deuxième petite barque en polyester, avec à son bord 10 personnes, originaires de la région de Ghazaouet, a été interceptée, lundi, à environ 11 miles nautiques au large de Sidi Youchaa. Les clandestins seront présentés au cours de cette semaine devant le procureur de la République près le tribunal de Ghazaouet, qui statuera sur leurs cas. (El Watan-15.06.2011.)
*La famille Djellas à la recherche de la vérité.
La famille Djellas de Tlemcen a recours à la cour pénale internationale et à Amnesty International pour connaître la vérité, obtenir réparation et faire son deuil.
Le 19 septembre 1996, Abdelkader Djellas a été tué à Ghazaouet dans des circonstances encore non élucidées, par un élément de l’ANP posté sur la terrasse d’une bâtisse longeant le port. Atteinte de trois balles, la victime âgée de 28 ans, décèdera 24h plus tard. Son frère Ahmed, encore ému, malgré le temps, exhibe toujours les documents, comme le rapport du médecin légiste du CHU de Tlemcen du 22 septembre 1996 indiquant que «la mort est réelle, due à des blessures abdominales par arme à feu». Le défunt, selon des témoins oculaires, montait une mobylette en compagnie d’un ami (lui aussi blessé) lorsqu’il a été interpellé par un élément de l’ANP pour lui apporter une tasse de café.
Une altercation verbale s’en était suivie. «Abdelkader et son copain se sont éloignés de 25 mètres et c’est à ce moment que le soldat a tiré sur eux». Après l’enquête de la gendarmerie nationale, la famille a été informée le 9 mars 1998, par la direction des affaires judiciaires du ministère de la Défense nationale que «l’accusé a été condamné, le 14 octobre 1997, à 9 mois d’emprisonnement ferme pour coups et blessures volontaires par arme à feu». La famille a entrepris des démarches pour dédommagement. «La chambre administrative de Tlemcen avait condamné le MDN à nous verser une indemnisation humiliante. Ce n’est pas tant l’argent qui nous intéresse au premier degré, mais, moralement, une reconnaissance financière à la hauteur du crime abject qui nous permettrait de faire notre deuil et nous dire que notre frère mérite plus que des miettes», dit, toujours fortement ému, le frère Ahmed.
Ne lâchant pas prise, ce dernier s’est adressé aux hautes instances internationales pour recouvrer les droits de sa famille. La cour pénale internationale vient de transmettre le dossier Djellas au bureau du procureur de cette instance, un magistrat indépendant en tant qu’organe distinct au sein de la Cour «On ne pourra se taire que lorsqu’on recouvrera notre droit», avouera Ahmed. *Chahredine Berriah- (El Watan-15.06.2011.)
* Des opérations d’aménagement à Sidi Youchaâ
Cette année, la préparation de la saison estivale à Sidi Youchâa s’est l’imitée à quelques opérations d’aménagement ayant concerné le nettoyage de la plage, le renforcement de l’éclairage public et l’aménagement des lieux publics, aires de stationnement, places publiques…Une opération d’embellissement à travers le ravalement des façades. C.B.(31.05.2011.)
** -Tlemcen et Béjaïa, intimes rapports culturels
Demain à 18h à la maison de la culture Abdelkader Alloula, sera projeté le film documentaire «Tlemcen et Béjaïa, intimes rapports culturels».Une œuvre de 52 minutes, d’après le scénario de l’historien Djilali Sari, la réalisation de Benamar Bekhti et les paroles de Hassiba Rachdi. Cette production entre dans le cadre de «Tlemcen, capitale de la culture islamique». Chsareddine Berriah-31.05.2011.
*Ghazaouet: Un nouvel appareil de mammographie pour l’EPH
Dans le cadre de la campagne de sensibilisation sur l’importance du diagnostic précoce du cancer de sein menée par la CNAS, le centre hospitalier de Ghazaouet vient de se doter d’un appareil pour la mammographie. «Mieux vaut prévenir que guérir», diront sans cesse les professionnels de la santé notamment lorsqu’il s’agit d’un cancer aussi fréquent et dont sont victimes bon nombre de femmes dans notre pays. Ce type de cancer, s’il est décelé à temps, permet quelquefois la guérison de la patiente.
Par ailleurs, cette structure hospitalière a bénéficié d’une enveloppe financière de 400 millions de centimes destinée à l’achat de matériels et d’équipements de kinésithérapie. (C.B-31.05.2011.)
* Bab El Assa : Assainissement du poste frontalier de Boukanoun
Au niveau de la brigade des douanes, 82 carcasses de véhicules calcinées et 2 épaves ont été concassées et enlevées.
Les 317 carcasses de véhicules, qui occupaient la quasi-totalité de la superficie du parc du poste frontalier de Boukanoun, ont finalement fait l’objet d’une opération d’enlèvement. L’évacuation de ces carcasses qui a longtemps traîné à cause de la procédure relative à l’opération d’expertise et le traitement des dossiers pour le règlement administratifs des véhicules, s’est effectuée à la faveur d’une convention établie entre l’administration des douanes et l’entreprise de récupération ouest (ERO). Cette opération d’assainissement au niveau du poste frontalier a concerné 221 autres épaves de véhicules saisies par la douane suite à des infractions et dont la présence de certaines remonte au début des années 90. Au niveau de la brigade des douanes, 82 carcasses de véhicules calcinées et 2 épaves ont été concassées et enlevées.
«Nous sommes satisfaits d’avoir mené cette opération d’assainissement à bout. Nous avons dégagé une situation qui posait un problème de gardiennage, d’occupation d’un espace frontalier et d’environnement», se félicite le divisionnaire de douane de Ghazaouet. Et d’ajouter: «80% de ces véhicules étaient utilisés pour l’acheminement frauduleux du gasoil vers le Maroc. Cette opération d’assainissement a eu l’avantage d’éliminer du circuit de la contrebande ces tacots qui non seulement portent préjudices à l’économie du pays mais aussi représentent un danger avéré aux usagers de la route». En effet, la plupart des accidents survenus sur la RN 7A, la RN 7AA et la RN 92 ont été causés par des contrebandiers du carburant. Toujours selon M.Chraitia Amar, une opération similaire pour l’enlèvement de tous les véhicules reconnus épaves sur la base d’un rapport d’expertise et dont la situation juridique a été assainie (véhicules acquis au trésor public) aura lieu prochainement au niveau de la recette de Ghazaouet. (El Watan-30.05.2011.)
*Tlemcen-5e conférence des cadres de la douane
Le commerce illicite, une préoccupation majeure
Depuis le 12 juin, à l’hôtel La Renaissance de Tlemcen, la direction générale de la douane organise sa 5ème conférence nationale.
Une rencontre regroupant plus d’une centaine de cadres de ce corps, avec des thèmes liés à la finance et tout ce qui l’entoure. En marge des travaux, Abdou Bouderbala, DG de la douane, a mis l’accent sur la «dynamique de modernisation engagée par son administration et qui vise notamment la connaissance, un moyen indispensable pour s’adapter à l’environnement économique national et international». Intervenant sur la question de la contrefaçon, le DG de la douane estime que la «lutte contre la contrefaçon, pour la protection du consommateur et du commerce licite, constitue une préoccupation majeure de la douane algérienne». Selon lui, la douane a pris en charge la contrefaçon lorsque personne ne se souciait de ce phénomène qui comporte de gros risques sur la santé et la sécurité des consommateurs.
Heureusement, a-t-il ajouté, que le relais a été pris par le commerce dans le contrôle de la qualité des produits. Dans la foulée, M.Bouderbala nous apprendra que ses services procèderont prochainement au recrutement de 5 000 douaniers. Par ailleurs, nous apprendrons que la douane algérienne a reçu le trophée, deux années consécutives (2007 et 2008), décerné chaque année par la l’organisation internationale des douanes pour l’administration des douanes ayant réalisé les plus importantes actions en matière de lutte contre la contrefaçon.
Cette distinction, si elle traduit les efforts colossaux consentis par la douane dans ce domaine, n’exclut pas que l’Algérie est en train de devenir le paradis des produits contrefaits. D’ailleurs, le premier responsable de la douane reconnaît que son administration est harcelée par la marque mondiale PUMA qui considère que le marché algérien est devenu la Mecque de ses produits contrefaits, tout en soutenant que la lutte contre la contrefaçon est conditionnée par la conception d’un catalogue de normes sur tous les produits importés. Réagissant à une question relative à l’autoroute Est Ouest devenue le vecteur de la contrebande, le DG a affirmé que la «stratégie de contrôle et de surveillance sera effective une fois les infrastructures d’accompagnement, tels les postes de péage, seront réalisés».
Concernant le passavant, a-t-on appris de notre interlocuteur, cette restriction imposée depuis quelques années aux commerçants de Maghnia, Ghazaouet et Nédroma, sera levée une fois les postes de surveillance mixtes installés. Chahredine Berriah-(El watan-14.06.2011.
**Hommage à Messali Hadj
Il y a 37 ans, disparaissait le père du nationalisme algérien. Le 3 juin 1974, Messali Hadj est enterré au cimetière Cheikh Senouci de Tlemcen dans une ambiance de peur et de suspicion.
Banni par sa propre patrie, Si Ahmed, même mort, dérangeait le pouvoir en place. Mais, bravant tous les dangers, ceux qui l’accompagnaient à sa dernière demeure, dont feu Mourad Hamidou, tenaient à marquer leur présence en entonnant l’hymne du Parti du peuple algérien (PPA) pendant le cortège funèbre. Des moments forts dont se souviennent toujours ses fidèles. Début juin dernier, une rencontre a été organisée dans sa ville pour dépoussiérer les mémoires amnésiques et rappeler les actions nationalistes du fondateur de l’Etoile Nord Africaine. Dans une communication présentée à la salle Bouali, le Pr Ahmed Bouagui a évoqué les différents pans du parcours historique de Messali ainsi que des extraits de ses discours prononcés dans des réunions internationales.
À une question sur la réhabilitation de son père par le pouvoir (baptisation de l’aéroport de Zenata-Tlemcen), dans un entretien à El Watan (3 mai 2011) Djanina Messali, épouse Benkelfat, a répondu qu’on «ne peut parler ni de réhabilitation, encore moins de réconciliation. Je n’aime pas ces termes. Je dirais, plutôt, qu’il s’agit d’une réinsertion dans le processus historique». Sans ressentir de haine contre quiconque, elle a quand même tenu à préciser que «C’est un problème moral (…). Vous savez, on était sortis de l’activité politique pour entrer dans les règlements de comptes à partir de 1954. Je vous épargne tous les crimes commis contre les nationalistes, les militants du MTLD». Depuis l’élection de Bouteflika, en 1999, prononcer le nom de Messali n’est plus un tabou. –Chahredine Berriah-(El watan-14.06.2011.)
** Abdelkader Namane. Chercheur à l’Institut Pasteur de Paris..en vacance à Maghnia.
Il est spécialisé dans la discipline très en vogue de la Protéomique. Une spécialité concernant les micro-organismes, tels les bactéries, les virus, les parasites, les levures.
Abdelkader Namane, auteur de plus de 80 publications dans des revues scientifiques, chercheur respecté à l’Institut Pasteur de Paris, est originaire de Maghnia. Il s’est dit très heureux de se retrouver dans sa ville. Une manière de se ressourcer. Parlant de son métier avec passion, il nous explique: «Au cours de ces dernières années, notre équipement et les méthodes ont évolué pour obtenir des analyses plus précises et plus fiables». Et d’essayer de vulgariser sa spécialité «Les technologies disponibles sur la Plate-forme de Protéomique sont l’électrophorèse bidimensionnelle, la chromatographie liquide, la spectrométrie de masse ainsi que des outils dédiés à l’analyse protéomique. Les analyses effectuées concernent la protéomique globale, la protéomique comparative ou quantitative, l’identification de partenaires dans les complexes protéiques et l’identification des modifications post-traductionnelles».
Pour ce qui est de la Fondation éponyme dont il fait partie, M.Namane a souligné que «nous nous intéressons beaucoup aux actions humanitaires; d’où des projets d’intérêts de santé, des programmes de formation, de collaboration et de l’enseignement».
Concernant l’Algérie, son pays, qu’il visite régulièrement pour ne pas perdre ses attaches, il dira: «J’ai des contacts avec l’université d’Alger et j’espère que la collaboration se développera. Mon souhait, c’est de nouer des contacts pour des échanges, notamment dans la formation. Ce qui m’intéresse beaucoup, aussi, c’est de créer des liens entre les chercheurs algériens». Pour l’Algérie, il dira, également, «il y a des potentialités énormes dans notre pays». Pour information, l’Institut Pasteur de Paris emploie quelque 2 900 personnes. Chahredine Berriah-(El watan-14.06.2011.)
*Hôpital de Ghazaouet : Le manque de logement fait fuir les spécialistes
Si les moyens et autres équipements ne font apparemment pas défaut, puisque l’hôpital s’est doté récemment de grands moyens permettant aux praticiens d’exercer dans de bonnes conditions, il reste que le problème du logement se pose toujours avec acuité. C’est la raison pour laquelle 5 spécialistes, 2 chirurgiens, 1 traumatologue, 1 pédiatre et un hématologue las de faire la navette quotidiennement entre Tlemcen-Ghazaouet ou Oran-Ghazaouet ont choisi d’opter pour des hôpitaux plus proches de leur domicile ou dotés de logements de fonction. Et la «saignée» n’est pas encore terminée puisque, apprend-on du milieu hospitalier, deux gynécologues, affectés récemment, projettent de rendre leur tablier pour les mêmes raisons.Cette défaillance se répercute négativement sur la prise en charge des patients en matière de soins spécialisés. Les malades en état d’urgence sont transférés vers les hôpitaux les plus proches et les mieux nantis en matière de praticiens spécialistes comme celui de Nédroma à une distance de 18 km ou encore le CHU de Tlemcen à 75 km, une distance qui pourrait être fatale dans certains cas. Selon notre interlocuteur, depuis le départ du traumatologue, le service des urgences procède à une évacuation par jour vers le CHIU de Tlemcen.Cette structure sanitaire de 240 lits, pourvue pourtant de grands moyens, comme le bloc opératoire nouvellement doté d’équipements modernes, le service d’ophtalmologie modernisé, ne pourra plus dispenser des soins de santé de qualité. (El Watan-25.05.2011.)
*-Après-midi poétique à Khoriba
Dans le cadre des festivités pour la célébration de Youm Echahid qui coïncide avec le 18 février, la maison des jeunes de Khoriba (Nedroma) a organisé un après-midi dédié à la poésie. A l’occasion, de jeunes et talentueux poètes de l’université de Tlemcen, Sayed Baghdad, Abdelkader Lashab, ont charmé l’assistance par des textes poétiques vantant la bravoure, le courage et le sacrifice de nos martyrs. (22.02.2011.)
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*Ghazaouet : 5 milliards de centimes pour le développement local
Oued Ghazaouana, dont les travaux de curage ont débuté puis ont été interrompus depuis déjà deux ans, est redevenu un véritable réceptacle à ciel ouvert des rejets d’eaux usées et des déchets solides.
Une enveloppe financière de 5 milliards de centimes a été allouée à la commune de Ghazaouet dans le cadre du plan communal de développement au titre de l’exercice 2011. Un montant qui sera destiné à la réalisation de certains projets de développement local: les routes, l’eau potable et l’assainissement. Néanmoins, si l’on considère le retard flagrant qu’accuse la cité des deux frères en matière de développement, on constate que cette cagnotte est dérisoire et suffit à peine à l’aménagement de certains quartiers, tels que Serijette, El Byayeth qui jusque là n’ont jamais bénéficié d’un projet de développement.
La commune de Ghazaouet, qui reste à la traîne en matière de développement, se trouve déjà confrontée à de multiples problèmes, notamment le volet des routes puisque la majorité des axes routiers se trouve dans un état de dégradation très avancé. L’insuffisance de l’enveloppe financière pour le développement illustre parfaitement l’état de marasme dans lequel est empêtrée la ville de Sidi Amar. Même les projets inscrits dans le cadre du PSD (plan du développement sectoriel) restent en souffrance et, ce, depuis bien longtemps. L’exemple d’Oued Ghazaouana qui traverse la ville du sud au nord est édifiant !
En effet, Oued Ghazaouana, dont les travaux de curage ont débuté puis ont été interrompus depuis déjà deux ans, est redevenu un véritable réceptacle à ciel ouvert des rejets d’eaux usées et des déchets solides. Du coup, l’on constate amèrement que les travaux concernant le curage du lit de la rivière et qui ont englouti une grosse somme d’argent, n’ont pas servi à grand-chose. «Les travaux effectués sur la partie en amont de l’oued n’ont finalement pas servi à grand chose» se désole un citoyen qui y voit une preuve supplémentaire de la marginalisation de la ville.
Le projet de l’élargissement de l’entrée principale de la ville, un véritable goulot d’étranglement qui gène considérablement l’accès à la ville, notamment pour les poids lourds qui se rendent au port, annoncé pompeusement par un responsable de la wilaya au début de l’année 2009, est un autre projet qui reste à l’état de simple étude. Pour ce qui du vieux bâti, le constat est tout identique. En avril 2009, après la démolition d’une maison menaçant ruine, les pouvoirs publics ont affiché la volonté de s’investir dans la prise en charge effective du dossier en question. Pour confirmer cette résolution d’en finir avec le vieux bâti, une commission composée des services techniques de l’APC et des techniciens du CTC (contrôle technique de la construction) a enclenché une opération de recensement des habitations vétustes (l’opération a duré une dizaine de jours) et quelque 80 habitations ont été inventoriées. Et, depuis,… rien n’a été fait. (El Watan-22.02.2011.)
** l’affaire de Boukanoune dans la daïra de Bab El Assa
Ce qui est davantage incompréhensible, c’est que cette affaire perdure sans qu’aucune institution judiciaire ne l’ait étudiée
Quinze jeunes de la daïra de Bab El Assa, soupçonnés d’avoir participé aux émeutes ayant abouti à la destruction par le feu du parc automobile de la douane de Boukanoune (117 voitures incendiées), sont détenus sans jugement, depuis le 27 mai 2010.
Une incarcération qualifiée «d’injuste» par les parents. «Nos enfants ont été arrêtés alors qu’ils vaquaient à leurs occupations. Ils ont été ramassés dans la rue. Mais, ce qui est davantage incompréhensible, c’est que cette affaire perdure sans qu’aucune institution judiciaire ne l’ait étudiée. Conséquence, nos enfants innocents sont dans les geôles de la maison de rééducation de Tlemcen depuis 9 mois». Une situation douloureuse pour les familles des détenus. «Leur maintien en prison nous a détruits moralement et financièrement. Nous sommes des familles aux moyens modestes et nous ne pouvons gérer cette situation», disent-ils, dépités.
Situation de stand-by
Dans une lettre adressée au procureur général de Tlemcen, les parents demandent que les affaires de leurs enfants soient rapidement enrôlées. «Nous avions un espoir de voir nos enfants jugés dans la prochaine session. Or, nous venons d’apprendre que nos enfants ont été oubliés et, donc, ils doivent encore attendre en prison». N’ayant pas bénéficié de la liberté provisoire, non plus, les détenus clament leur innocence de la prison et revendiquent un procès rapide. «Nous envisageons d’observer un sit-in dans les jours à venir devant le siège de la Cour de Tlemcen pour interpeller l’institution judiciaire sur le sort de nos enfants. Qu’on les juge ou qu’on les libère en attendant leur procès. La situation de stand-by que vivent nos enfants est insupportable». Le 22 mai 2010, un jeune étudiant a été tué par un véhicule de la douane à Boukanoune dans des conditions non encore élucidées. Des jeunes de la région avaient exprimé leur colère en s’attaquant au parc automobile de la douane. Le douanier, auteur du crime, a été condamné, il y a quelques mois, à un an d’emprisonnement ferme. (El Watan-19.02.2011.)
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* 1 tonne de drogue saisie à Maghnia, en provenance du Maroc.
Une prise record de résine de cannabis a été enregistrée sur la bande frontalière ouest dans la nuit de dimanche 05 novembre par les services de la douane de Maghnia.
En effet, dimanche au milieu de la nuit, une patrouille de la division des douanes de Maghnia a réussi à intercepter un véhicule de type Mitshubishi Pajero immatriculé à Biskra (qui s’avérera, après contrôle, un véhicule importé du Maroc) à bord duquel se trouvaient minutieusement dissimulés plus d’une tonne de kif.
Les trafiquants dont on ignore le nombre, ont pu prendre la fuite à la faveur de la nuit. Cette opération jamais réalisée dans l’extrême ouest du pays, survient après d’autres de moindre importance, effectuées ces six derniers mois. Mais ce qui suscite l’interrogation chez nombre de citoyens et d’observateurs, c’est toutes ces saisies de drogue qui se font loin du tracé frontalier.
Les trafiquants se font toujours choper sur la route Maghnia-Oran. « Comment avec tous les moyens dont disposent les GGF, les narcotrafiquants réussissent à acheminer leurs produits mortels du Maroc jusqu’à la sortie de la ville de Maghnia ? », s’interrogent de nombreux observateurs. Et dire que pour aller rendre visite à des proches sur le tracé frontalier, les garde-frontières vous contraignent à déposer vos documents d’identité pour les récupérer au retour. (El Watan-06.12.2010.)
* Ghazaouet, une ville en panne de développement
La ville de Ghazaouet connaît une certaine léthargie et son développement est négligé depuis bien longtemps. Dotée d’un port mixte (commerce, pêche et voyageurs), la ville se targue pourtant d’occuper une position stratégique de choix dans la région. Cependant, de la première sous-préfecture de la région il ne reste, désormais, que l’image d’une triste ville étrangement délaissée. Plusieurs projets de développement ont été inscrits; certains sont restés à l’état de simple étude. Pour d’autres les travaux sont interrompus. Tel est le sinistre bilan de l’état d’avancement du programme de développement amorcé dans la cité des deux frères.À commencer par l’entrée principale de la ville. L’entrée Est de la ville, en forme d’entonnoir, permet le passage d’un seul véhicule à la fois. Du coup, des embouteillages de plus en plus fréquents se forment au niveau de ce goulot d’étranglement causant une cacophonie indescriptible. L’étude de l’élargissement de l’accès en question a été effectuée mais reste à l’état de simple étude. L’assainissement présente un gros problème pour cause de pente très faible mais jamais une solution définitive à ce problème n’a été envisagée. Dès lors, tous les travaux effectués sur le réseau d’assainissement restent provisoires. Et pour cause, le déversement des déchets liquides des quartiers Ouest de la ville se fait à ciel ouvert à «Oued Ghazaouana».Celui-ci traverse la ville du Sud au Nord et forme une embouchure avec la mer donc déversant ses eaux usées en pleine plage. Ainsi, les eaux stagnantes, constituées des eaux usées des foyers, deviennent la cause de prolifération et de développement d’agents pathogènes, de vecteurs de maladies (mouches, moustiques, insectes,…).Un constat désolantLes travaux concernant le curage du lit de l’Oued, inscrits en 2008 dans le cadre de l’aménagement urbain de la ville, ont été entrepris par la SOGERWIT, l’entreprise retenue à cet effet, mais sitôt interrompus. D’ailleurs, il faut le rappeler, les travaux de curage du lit de l’oued se sont avérés salutaires à l’époque (en 2008), où de violentes intempéries ont touché la région. Ils ont évité à la ville des inondations qui auraient pu avoir de graves conséquences. Mais, depuis, le lid de l’oued est redevenu ce qu’il était avant, un véritable dépotoir à ciel ouvert.«Les travaux effectués sur la partie amont de la rivière n’ont finalement pas servi à grand-chose», se désole un habitant qui y voit une preuve supplémentaire de la marginalisation de la ville. Et si l’on évoque le vieux bâti qui de surcroît constitue le patrimoine immobilier de la ville de «Lala Ghazaouana», le constat est tout aussi désolant. En somme, en matière de développement et d’amélioration du cadre de vie du citoyen, la ville de Sid Amar reste à la traîne. (El Watan-23.11.2010.)
*Les sangliers, une menace sur la ville de Ghazaouet
Dès que la nuit tombe, une horde de sangliers envahit le village et comme des bulldozers, ils saccagent tout sur leur passage au grand dam des fellahs.
Dans la commune de Dar Yaghomracen, les habitants sont effrayés: chaque nuit, les sangliers font des incursions dans les jardins et saccagent tous les terrains. La situation est inquiétante pour certains habitants qui n’osent plus sortir dans leurs jardins. En effet, plusieurs laies ont été aperçues en compagnie de leurs marcassins. Or, l’animal devient très agressif et très dangereux quand il se promène avec ses petits. Il est, donc, imprudent de l’approcher. En constante augmentation, cette espèce porcine est devenue une sérieuse menace pour les agriculteurs, notamment les propriétaires de terrains agricoles contigus à la forêt. Dès que la nuit tombe, une horde de sangliers envahit le village et comme des bulldozers saccagent tout sur leur passage au grand dam des fellahs qui n’ont pas les moyens d’y faire face. Nombreux sont les habitants des localités rurales qui nous ont fait part de leur inquiétude quant à la sécurité de leurs enfants et surtout du préjudice causé à leurs champs et vergers.
Situation inquiétante
«Ce phénomène ne se limite pas seulement aux localités limitrophes de la forêt, on nous signale la présence de cet animal même dans les quartiers périphériques de la ville où il vient fourrer son groin dans les poubelles», disent-ils. Aussi, la prolifération de cette espèce risque d’être à l’origine de graves accidents de la route. À la nuit tombante, des processions de pachydermes traversent la route nationale RN 98 pour regagner leur lieu de pitance où une variété de culture les attend. Devant cette situation inquiétante les villageois, les agriculteurs en particulier, souhaiteraient l’organisation d’une battue afin de parer à ce phénomène. (El Watan-22.11.2010.)
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*760 accouchements depuis le début de l’année à Nédroma
Quotidiennement, 12 à 15 femmes doivent passer sur les tables d’accouchement à l’hôpital de Nédroma, 3 à 5 d’entre elles subissent un accouchement par césarienne.
En plus des parturientes présentes pour des consultations de suivi de grossesse ou pour d’autres maladies gynécologiques. Concernant les activités de ce service, durant le premier trimestre 2010, les statistiques font état de 760 accouchements dont 322 par césarienne. La maternité est équipée aussi du matériel nécessaire pour la prise en charge et de la maman et du bébé.
Elle comprend un monitoring de surveillance adulte, trois monitorings de surveillance bébé, une échographie, deux couveuses et une table de réanimation. Les chambres des malades sont climatisées et dotées de télévisions. Pour ce qui est des activités globales de l’EPH, durant le premier trimestre 2010, l’on dénombre 15 875 consultations en urgence, 16 304 examens de labo et 533 interventions chirurgicales.
Rappelons que cette infrastructure hospitalière ouverte en 2006 s’est, peu à peu, construit une réputation qui la hisse au rang des meilleurs établissements de santé de la wilaya, voire de la région. C’est en tout cas ce qu’affirment les patients qui attendaient une consultation spécialisée notamment au niveau du service de la maternité qui, journellement, connaît une grande affluence. De prime abord, la propreté irréprochable des lieux, la disponibilité et la sympathie des agents d’accueil renseignent sur la gestion professionnelle de cette structure hospitalière. (El Watan-15.09.2010.)
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*consulter et lire par ailleurs :
* Nédroma, clôture du concours national sur le patrimoine
*Un souffle mystérieux sur les nuits de Nédroma
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