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16082012

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Maghnia, Qibla des épices

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le 18.05.2018

****vidéoMaghnia, l’eldorado des épices en Algérie

Maghnia, à l’approche et pendant le mois sacré, accueille plus de visiteurs que le nombre de sa population. But du voyage : s’approvisionner en épices. Evidemment !

Une marque déposée de la ville, même si cette dernière n’en cultive ni produit pas un gramme. C’est tout le mystère d’une étiquette héritée de la période où la frontière terrestre entre l’Algérie et le Maroc, fermée depuis 1994, était perméable. Pourtant, cadenassée ou pas, la frontière n’a pas altéré d’un iota cette activité commerciale, encore mois la réputation d’une cité de plus de 240 000 habitants se noyant dans les arômes culinaires à longueur d’année.

Depuis la nuit des temps, le nom de l’ancienne Numerus Syrorum rimait avec cannelle, poivre noir, gingembre, cumin, curcuma, safran… Des ingrédients indispensables dans les plats algériens. Mais qu’est-ce qui fait déplacer autant de familles des quatre coins du pays dans cette agglomération de l’extrême ouest du pays, alors que les épices sont commercialisées partout dans les magasins algériens ?

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Si la recette et le secret de cette particularité demeurent «ensevelis» dans un pacte entériné au fil des ans entre les commerçants, la spécificité des produits exceptionnels maghnaouis est ressentie déjà sur les étals du marché couvert : les boutiques (le terme n’est pas exagéré) étalent leurs produits en forme de pyramides et de dunes aux couleurs chatoyantes.

De véritables oeuvres d’art dessinées par des artisans ayant aussi le don de goûteurs.  Par l’odorat et la vue. Pour le commun des mortels — c’est ce qui fait la différence entre les uns et les autres — à des dizaines de mètres, l’éternuement est garanti. Fait ubuesque : au célèbre marché, les éternuements se confondent avec le brouhaha de la foule. Cependant, si les épiciers continuent d’exercer cette activité — par amour et pour une rentabilité honnête —  le métier en lui-même est menacé non pas par la relève (qui existe), mais par le tarissement de sa source. Le Maroc.

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**Asiatiques ?

«La fermeture de la frontière, puis le durcissement des mesures de sécurité sur le tracé frontalier, depuis près de trois ans, nous inquiètent fortement. On a beau dire que les épices asiatiques sont bonnes et disponibles grâce aux importateurs, la vérité est là : rien ne vaut le produit marocain. J’ai goûté les épices du Sri Lanka et d’Inde et j’ai été sidéré.

Est-ce qu’elles sont aussi mauvaises à l’origine ou — et c’est vraiment grave et dangereux — sont-elles mélangées avec d’autres ingrédients et/ou des additifs chimiques ? Je me pose vraiment la question», s’insurge Abdallah, la quarantaine, ayant hérité le métier de son père. Une inquiétude partagée par un gros client de Bordj Bou Arréridj, rencontré sur les lieux : «Je gère une épicerie où je mets en exergue et en valeur le ‘label Maghnia’, ma clientèle vient pour ça, c’est pourquoi je viens m’approvisionner dans cette ville et toujours chez le même fournisseur.

Le rapport prix/qualité est intéressant.» Et de renchérir presque automatiquement, sans qu’on lui ait demandé une comparaison ou une précision : «Croyez-vous que je n’ai pas essayé les épices importées du Pakistan, de Turquie et d’Inde  ? Je les aurais adoptées en dégageant plus de bénéfices, j’aurais gagné du temps aussi, mais je vous jure qu’elles n’égaleront jamais celle de Maghnia.

Je dirais que les épices de Maghnia sont pures.» Ahmed, soixante ans et près de quarante ans dans ce commerce, gère son activité à la rue Tindouf, dans le centre-ville de Maghnia, à quelques encablures du marché couvert. Dans son échoppe, il faut faire la queue pour se faire servir. «Le secret de notre renommée ?

Nous ne trichons pas, nous préparons nos épices nous-mêmes, avec notre expérience, notre savoir-faire et notre honnêteté. Chose que tout le monde ne fait pas. C’est comme le café, tout le monde en importe, mas tous n’ont pas le même goût, la même saveur… C’est peut-être pour cela que tout le monde cherche à connaître notre recette» dit-il avec un large sourire.

**La fête

Abondant dans le même sens, le co-gérant souligne : «Ce n’est pas le métier d’un jour. Pour perdurer et garder sa notoriété, on doit sauvegarder la qualité, nos arômes et nos saveurs.» Pour Wassini, épicier, «il est vrai que notre chiffre d’affaires augmente en cette période, mais nous maintenons la cadence toute l’année, avec des pics les vendredi, samedi et pendant les vacances.

Comme vous le savez certainement, notre ville connaît un rush de touristes nationaux les week-ends et les vacances pour visiter ses stations thermales de Hammam Chigueur  et Hammam Boughrara, pou goûter sa galette, voir de près la frontière… et acheter des épices !» Et c’est dans ce contexte que Ahmed Belkhir, militant de la société civile, a «institutionnalisé» l’année dernière la Fête des épices.

A l’instar d’autre villes algériennes qui fêtent les fraises, les cerises, ou les oranges. Une sorte de braderie où les visiteurs découvrent les épices, à bas prix, pour ceux qui ne les connaissent pas, mais aussi pour faire connaître tous les autres richesses de la région. «Nous avons des atouts culturels et historiques. Notre réputation nous la devons, entre autres, à nos épices, notre h’rira (soupe)…

C’est une rencontre de convivialité dans une ville connue ou son hospitalité.» Cette année, en cette période qui enregistre la venue d’un flux humain, des jeunes se sont portés volontaires pour servir de  guide aux visiteurs. «Nos montrons les bons coins, boutiques, parkings, sanitaires, chemins, nous les accompagnons pendant leurs emplettes pour les aider, les conseiller et les rassurer que c’est une ville paisible en général», explique Yacine, 25 ans. Au pays des épices, le client éternue agréablement, mais emporte dans ses bagages le vrai sésame pour une h’rira exceptionnelle. Pour peu que la cuisinière sache y mettre du sien…

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**Une route bien épicée

Existe-t-il une épice marocaine ? Selon des savants grecs, c’est en Inde,  en l’an 400, que commence l’histoire des épices.

Pour la première fois, «on fait usage du poivre pour agrémenter le riz dans l’unique but d’obtenir de nouvelles saveurs, mais c’est bien plus tard, à l’Antiquité, que naît un intérêt véritable pour les épices».

Les épices viennent d’Inde, de Chine, du Moyen Orient, d’Arabie, de Syrie, d’Ethiopie, du Yémen et d’Egypte. Il est fait mention de poivre, de gingembre, de clou de girofle, de cannelle…

Alors, pourquoi colle-t-on cette réputation surfaite du pays d’épices au voisin chérifien ?

Il faut reconnaître que ce pays s’en défend, si l’on se fie aux chiffres de la Fédération des industries de la conserve des produits agricoles du Maroc (Ficopam) : «Pour satisfaire ses besoins, le Maroc importe 13 500 tonnes d’épices et aromates divers.

Au bon vieux temps, la couverture était limitée à des origines réputées pour la qualité de leurs produits comme la Chine, l’Inde, l’Indonésie, le Brésil ou encore le Sri Lanka (…) Ces chiffres montrent que cinq produits importés et deux d’origine locale représentent près de 8% de la consommation globale du Maroc.»

Cependant, précise la même source, «la production nationale qui porte sur 9200 tonnes environ est constituée essentiellement du piment rouge, des graines de coriandre et du cumin, tandis que les divers aromates totalisent 1000 tonnes».  L’épice «marocaine» tient sa réputation de ses unités industrielles disposant de marques et d’une qualité reconnue mondialement.

l’Association des conditionneurs des produits alimentaires (Acopa) révèle que «22 marques se partageaient le marché marocain du piment moulu dans les années 50 et jusqu’à la fin de la décennie 70.

Aujourd’hui, seule une unité industrielle vivote encore aujourd’hui face à la centaine d’ateliers artisanaux». Alors, quelle véritable épice consomment les Algériens ?

La réponse semble toute simple. «Globalement, les épices proviennent d’Asie, que ce soit au Maroc ou à Maghnia précisément, c’est l’art de les préparer qui fait la différence», avoue Mohamed Azzouz, épicier.

Et à Maghnia, c’est ce qui fait sa particularité, il existe toujours  ces artisans pour maintenir et préserver leur label…

 **Chahredine Berriah / el watan / vendredi 18 mai 2018

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À Gouassir, la viande grillée «El Merdoum» s’invite sur la route de Nédroma

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–Par Khaled Boumediene
Publié dans Le Quotidien d’Oran le 28 – 08 – 2022

Les automobilistes qui fréquentent la route nationale de Ghazaouet et Nedroma, sont attirés par une bonne odeur de grillade. Aucun doute, ce sont les restos des boucheries du lieu-dit « Gouassir » (commune de Remchi), qui ont innové avec « El Merdoum », nouveau mode de cuisson traditionnel de viandes d’agneau et de bœuf, qui rassasient les convives. Ces viandes sont cuites pendant deux à trois heures dans des fours de plusieurs étagères, une pratique très répandue à l’est et au sud du pays, selon Hassan, un professionnel. De nombreux estivants de passage et visiteurs qui sont revenus en masse cet été sur la côte bleue du beau littoral de Ghazaouet, Sidna Youchâa, Barbajani, Honaine, Tafsout, Agla, M’Khellad et Ouardania, marquent une halte au niveau de cette localité où des boucheries se convertissent de plus en plus dans la restauration spécialisée dans les grillades, créant ainsi une grande animation dans les parages. Entre amis, en couple ou en solo, lunettes de soleil sur le nez, on vient pour y réserver sa table ou emporter sa commande. Djallal, un habitant de Tlemcen, qui revenait jeudi soir de la plage de Sidna Youchâa raconte : « Sincèrement, je préfère ramener mes enfants ici, pour déguster tranquillement en famille des grillades que de recourir au barbecue pour éviter les feux de forêt. Là au moins on peut choisir les viandes entreposées chez les bouchers qui sont fraîches et prêtes à griller et qu’on peut déguster sur place ». Beaucoup d’accompagnements sont servis avec des viandes cuites sur des braises d’un grill, telles que les frites, des classiques salades composées et des gratins divers pour les plus gourmands. Le client est roi, c’est le concept de l’un des restos de Gouassir, situé au bord de la route menant vers Ghazaouet. A l’intérieur de cette boucherie aménagée en restaurant, tous types des grillades sont proposés, des viandes hachées, des saucisses, des brochettes, des côtes grillées. « J’ai tenté cette expérience de la région de l’est et j’ai trouvé que les familles apprécient beaucoup ces viandes cuites pour leur goût succulent. J’ai remarqué que cette spécialité d’El Mardoum semble susciter un grand engouement. Mes clients s’habituent à ce genre de plats. La préparation et la cuisson des mets se font devant le client, qui a ainsi tout le loisir de juger de la qualité, de la fraîcheur des mets et de la durée de cuisson. Certains émigrés viennent chez nous pour déguster pour la première fois ces mets authentiques. D’autres estivants viennent jusqu’ici pour emporter leurs plats. Cette technique de cuisson traditionnelle consiste à enfouir sous terre des viandes rouges d’agneau et de bœuf et aussi des viandes blanches et de lapin, suivant une tradition bien établie. On voulait vraiment que ce restaurant-boucherie soit un lieu de vie, où les personnes puissent manger à leur guise et découvrir de nouveaux menus, et échanger des conseils sur les viandes qu’ils ont dégustés. C’est un restaurant familial et on voulait que les personnes le ressentent », explique le propriétaire du restaurant.

 Ce qui agrémente les lieux, ce sont également les étalages de fruits de saison colorés et odorants exposés de part et d’autre de la route. Les estivants et visiteurs peuvent emporter de la pêche, pastèque, melon, poire, pomme, raison ainsi que les figues, les figues de barbarie et même des légumes frais.
A quelques kilomètres de Gouassir, des vendeurs, hommes et femmes, de Boukiou proposent des produits de terroir, tels le miel, des œufs ou le pain traditionnel sans levure chimique, façonné par des mains expertes ainsi que des herbes médicinales et aromatiques (Thym, armoise, romarin, origan, sauge, sarriette, laurier, verveine, estragon, persil, céleri, etc.), qui poussent pour la plupart dans certains champs avoisinants et la garrigue des monts de Fellaoucène, Sidi Mousa, Zaghou, Béni-Ouarsous et de Honaine et se consomment fraîches en été.*Le Quotidien d’Oran le 28 – 08 – 2022

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*Annonce-Décès

Bouanani Mohamed d’Oran est mort ce lundi matin 20 juin 2016, à la suite d’une longue maladie. Il était âgé de 84 ans. C’était un homme bon et sage Il avait exercé le métier de tisserand jusqu’à sa retraite, un métier qui a presque disparu à Oran actuellement.*L’enterrement a eu lieu le même jour après la prière d’El ‘Asr. Domicile mortuaire: Oran-quartier du Plateau, en face Café Ennajah.*A Dieu nous appartenons et à Dieu nous retournons.

*******Décès-dimanche 26 novembre 2017

Feknous Mohand est décédé ce dimanche 26 novembre 2017 à Oran, à l’âge de 95 ans. C’est un parent par alliance à la famille Niar. C’était un homme aimable, sociable et toujours souriant. Allah yarhamou. Paix sur son âme. Domicile mortuaire: 32 Rue Corneille- Oran

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*Première édition des Journées du hawzi de Nédroma

La première édition des journées du hawzi de Nedroma (Tlemcen), clôturée samedi en apothéose, par les associations “El Mouahidia” de Nedroma et “El Makdiria” de Mascara a drainé un nombreux public connaisseur de cette musique raffinée et a connu un vif succès sur tous les plans, de l’avis même des mélomanes..Trois jours durant, des troupes et orchestres prestigieux ont défilé sur la scène de la maison de la culture de Nedroma telles que l’orchestre “Assala” de Nedroma qui suit les traces de Hadj Ghaffour, “Al Djazira” d’Alger, “En-nahda” d’Oran et “El Motribia” de Blida qui ont, tour à tour, enchanté, par des qacidate de Ben M’saib et Bentriki, tous les mélomanes avec chacune une touche propre à elle et qui fait la richesse de ce genre musical. Le bureau communal de l’Union nationale de la jeunesse algérienne (UNJA) de Nedroma, qui a initié et organisé cette manifestation compte donner dans les années à venir une plus grande ampleur à cette manifestation afin de contribuer avec d’autres associations culturelles et musicales de la région à la relance de l’action musicale et culturelle dans cette cité historique. “C’est une première pour nous d’organiser un évènement d’une telle importance et notre souhait est de pouvoir continuer sur cette lancée, afin de rendre hommage à tous les artistes et hommes de culture de la région et contribuer à faire de la ville de Nedroma une destination touristique eu égard de ce qu’elle recèle comme patrimoine culturel matériel et immatériel”, a souligné Dindane Amine, responsable de l’UNJA à Nedroma.
Les différentes troupes participantes ainsi que tous les invités d’honneur qui ont assisté à cette manifestation ont eu à apprécier ce patrimoine. Des visites guidées aux plus importants sites historiques de la ville leur ont été organisées tels que “Ksar essoltane”, “El Djamaa El Kebir”, ou encore le bain almoravide connu à Nedroma sous l’appellation “Hammam el bali”. Des tisserands de djellaba, des babouchiers ont également reçu la visite des hôtes de Nedroma qui ont énormément été émerveillés par cette cité historique.*Le Courrier d’algérie-20.01.2013.

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Stratégies pour la protection des plages et de la mer

Tlemcen : un concours pour élire la meilleure ville côtière

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*photo:la plage de Rachgoun

Outre les émissions radio, l’ouverture de cette campagne de sensibilisation pour la protection des plages et de la mer a été aussi caractérisée par une exposition de l’association «Prisme de plongée sous-marine», au niveau du parc national de Lalla Setti et une journée d’étude sur la mise en place de mécanismes et de stratégies pour la protection des plages et de la mer.

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Le coup d’envoi pour la semaine nationale de sensibilisation pour la protection des plages et de la mer a été donné avant-hier, à partir de Radio Tlemcen, sous le slogan «Le littoral, une ressource vitale et un espace touristique». Cette campagne de sensibilisation et de promotion du tourisme entre dans le cadre de l’opération appelée «Année pour l’environnement et le développement durable» que la Radio nationale parraine en choisissant chaque mois une wilaya et une thématique. Pour avoir plus d’impact sur les citoyens, peut-être, les pouvoirs publics ciblent les auditeurs des radios locales, puisque les émissions conçues pour cet objectif sont relayées simultanément par toutes les chaînes locales et une des chaînes nationales. Outre les émissions radio, l’ouverture de cette campagne a été aussi caractérisée par une exposition de l’association «Prisme de plongée sous-marine», au niveau du parc national de Lalla Setti et une journée d’étude sur la mise en place de mécanismes et de stratégies pour la protection des plages et de la mer.

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Une caravane de l’environnement sillonnera les plages de Marsat Ben M’hidi pour une opération de nettoyage, et des tournois sportifs (beach foot…) seront organisés du 4 au 10 mai 2013. En clôture, le prix du concours pour «la meilleure et la plus propre ville touristique» sera décerné au Palais de la culture de Tlemcen. *Chahredine Berriah-El Watan-06.05.2013.

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 *photo:plage de Barbadjani à Sidna Youchaà-Nédroma

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 Vacances inoubliables àTlemcen

Des milliers de touristes algériens ont inscrit dans leur agenda pour leurs vacances en 2013, Tlemcen comme destination privilégiée. Embellie, cette cité, qui compte des dizaines de sites historiques dont le plateau Lalla Setti (en plus des structures d’accueil, un complexe sportif, avec toutes les commodités, a ouvert ses portes pour la préparation d’avant-saison des équipes de l’élite), le palais Mechouar, les ruines de Mansourah, la grande Mosquée, ainsi que celle de Sidi Haloui, attire de plus en plus de visiteurs. Les grottes de Béni Add, dans la localité d’Aïn Tellout demeure un des grands sites favoris.

Il faut dire, aussi, de par sa situation géostratégique (aéroport Messali Hadj, port commercial de Ghazaouet, plages de Marsat ben M’hidi, Honaïne, Sidna Ouchaâ, Honaïne, etc.), le touriste a l’embarras du choix. Le parc hôtelier n’est pas à négliger, puisque, depuis 2011, de nouveaux établissements hauts de gamme, comme Le Renaissance (Mariott), Les Zianides et Agadir restaurés, Stambouli, entre autres, ont enrichi les infrastructures d’accueil. Les restaurants de classe et à des prix compétitifs offrent de bons services, à l’image de l’Ambiance et l’Equinoxe. «Tlemcen reste une des curiosités, tant la promotion faite par les différentes activités qui s’y organisent. Nous avons tenté le coup et nous ne sommes pas déçus. La ville est propre, le transport intra muros est là, à toute heure, en plus, les gens sont accueillants…», témoigne une famille de Constantine. Tlemcen vaut le détour*Chahredine Berriah-El Watan-15.08.2013

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**Le litre d’essence coûte 150 DA au marché noir, au lieu de son prix tarifié à 23 DA  !

Le litre d’essence tarifié à 23 DA à la station-service est revendu entre 120 et 150 DA par des revendeurs qui se sont installés au sein même des quartiers, sans se soucier du danger permanent auquel ils s’exposent et exposent leurs voisins.

A l’origine de ce nouveau trafic extrêmement juteux et qui profite à une bande de rapaces, le dispositif de lutte contre le trafic du carburant dans la wilaya de Tlemcen, notamment la mesure qui limite l’approvisionnement des stations-service  en carburant. Ladite mesure, si elle a atténué d’une façon spectaculaire l’exportation frauduleuse du carburant vers le Maroc, il n’en demeure pas moins qu’elle est la conséquence directe de cette activité interdite «interne» qui prend de l’ampleur.

En effet, cette crise persistante du carburant a engendré un nouveau commerce parallèle auquel sont impliqués même les motocyclistes dont le réservoir de leur bécane prend une dizaine de litres. Ces opportunistes sans scrupules, partisans du gain facile au détriment de leurs concitoyens qui refusent de se soumettre aux désagréments des interminables files, exercent leur commerce illicite et florissant en toute impunité. Cet incessant trafic de carburant a des effets plus pernicieux qu’on ne l’imagine : il impacte négativement  sur le développement d’un tourisme encore en gestation dans cette wilaya.
Bon nombre de familles, des habituées de Sidi Youchaâ et autres plages de la wilaya, ont dû renoncer à leurs vacances à cause de la pénurie du carburant qui y sévit. *El Watan-03.09.2013

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Concours de beauté Miss Globe Algeria.

Le 29 août 2013, à l’hôtel Renaissance, sur les hauteurs de la ville, Tlemcen a abrité la 3e édition du concours de beauté Miss Globe Algeria.

Après des sélections régionales rudes qui avaient duré de longs mois, 15 jeunes et jolies candidates avaient eu les faveurs du jury.
La lauréate de Miss Globe Algeria 2013 devrait participer, en novembre prochain, à la 89e édition du prestigieux Miss Globe International.
Cependant, ce concours, qui est, dit-on, considéré comme l’un des trois plus grands concours de beauté au monde après Miss Monde et Miss Univers, est passé quasiment inaperçu, tant les organisateurs, pour une raison ou pour une autre, n’ont pas jugé utile d’inviter les médias et la presse. Pourtant, les représentants de la presse nationale ont beau essayer d’entrer en contact avec le ou la chargé (e) de la communication de ce concours, mais sans résultat.
Certains journalistes ont carrément envoyé leur demande d’accréditation au site de «Miss Globe International» mais aucune réponse. A l’hôtel Renaissance où s’est déroulé «l’événement», l’entrée était soit payante, soit sur invitation. Autant dire que ce concours a eu lieu en intra-muros. Dommage !  * Chahredine Berriah-El Watan-03.09.2013 

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Sidi Boumediene ou les nourritures de la Passion

*Colloque international sur le penseur Sidi Boumédiene 

         -Les Nourritures de la Passion

*Sidi Boumediene, de son vrai nom Abou Madyan Chou’ayb El Ichbili, est le précurseur de la pensée soufie de l’Andalousie au Machreq… en atteignant même l’Asie. L’érudit, savant, intellectuel, poète, Sidi Boumédiene est né à Séville en 1126 et décédé à Tlemcen en 1197 

*La pensée de cet uléma s’inspire des principes et des sources de l’authentique soufisme prônant l’ascétisme, l’amour et la tolérance. La pratique de l’islam, à l’époque actuelle se caractérise «par la vitesse et la culture virtuelle» elle tend vers les futilités, les disciples d’Abi Mediène accordent de la valeur à l’esprit et à l’Homme et à la véritable relation avec Dieu» dissipant ainsi l’inquiétude philosophique. 

**Tlemcen** | lundi 21 Novembre 2016 |

Les 19 et 20 novembre 2016, au Centre d’études andalouses de Tlemcen, un colloque international intitulé « Sidi Boumediene : pôle de l’Occident musulman » a regroupé plusieurs spécialistes algériens et étrangers de ce grand mystique de l’Islam, natif de Séville, dont la haute stature philosophique et morale n’a cessé, depuis sa disparition, il y a plus de huit siècles, de nourrir la quête spirituelle d’un grand nombre de chercheurs de lumière, à travers le monde.
Les communications de grande tenue des différents universitaires et érudits, invités à ce colloque, ne peuvent être résumées ici, dans le cadre restreint de cet article. Mais elles témoignent toutes de l’intérêt et du brûlant questionnement que suscitent de nos jours encore le flamboyant Sevillan ainsi que ses écrits.
En marge de ce colloque, nous avons demandé à l’écrivain Mohammed Souheil Dib, auteur d’un ouvrage intitulé « Sidi Boumediene ou les nourritures de la Passion » d’esquisser, à l’intention des lecteurs d’algerie1.com, un portait du célèbre maître soufi et d’évoquer son oeuvre grandiose.
 
« De son vrai nom, Choaib Abou Madyane El Andaloussi, Sidi Boumediene est né en 1126 à Séville (Espagne) et il est mort à Tlemcen en 1197. Nous sommes au 12ème siècle » rappelle Souheil Dib. « C’est un Andalou de naissance. Il quitte Séville adolescent et va se rendre au Maroc, à Fez. Trois personnages, dans cette ville, vont être à l’origine de ses premières visions philosophiques et mystiques. Le premier est Abou El Hassan El Hirzim qui va l’initier aux théories mystiques, d’autant plus que c’est quelqu’un qui connaît la philosophie de Ghazali. Il va donc lui enseigner cette théorie et ce qui, à l’intérieur de la pensée de Ghazali, conduit vers la connaissance mystique! Puisque Ghazali, « hodjate el Islam « , est un savant qui se situe entre une attitude intellectualiste et rationaliste et une vision mystique portée sur l’expérience intérieure ».
« Le deuxième personnage, poursuit Souheil Dib, c’est Abou Hassan El Ghalab qui va lui enseigner les hadiths selon le recueil de l’imam Mohamed Ibn Issa at-Tirmidhi, et son influence est telle que Sidi Boumediene est un mystique qui considère que la connaissance du « fikh », à travers les hadiths du Prophète (que la bénédiction de Dieu soit sur lui !) est ce qui rend valide la connaissance mystique, c’est-à-dire que la validité de la « Hakika » (réalité ultime) mystique est conditionnée par la connaissance de la Charia islamique » (lois islamiques).
« Un autre personnage important que Sidi Boumediene connaîtra à Fez, poursuit Souheil Dib, c’est Abou Abdallah al-Dekkak qui va lui donner le froc de la mystique, la « Khirka » (manteau d’investiture). Muni de l’enseignement de ces trois maîtres, Sidi Boumediene va éprouver le besoin de se rendre en Orient. Mais avant son départ, il va rencontrer un quatrième personnage qui se révèle d’une importance capitale pour lui, le seul de ses professeurs maghrébins qu’il cite dans sa généalogie spirituelle, à côté de Djounaid, Sekkati, Adjani et Hassan Basri : cet homme, c’est Abou Yaza Abdenour qui est une sorte d’anachorète qui vivait entre Fez et Meknes dans une solitude totale, habité par son expérience mystique de la Divinité ».
« En Orient, Sidi Boumediene va faire une autre rencontre décisive qui va faire basculer son destin. Il va rencontrer sur le mont Arafat, pendant le pèlerinage de la Mecque, le grand Sidi Abdelkader El Djilani. Déjà leur rencontre à Arafat est symbolique. Comme le dit Houdjouari, rapporte Souheil Dib, « Arafat est le chemin de la connaissance mystique ». ( Arafat, Arifa, Maarifa !)                                                   
Sidi Boumediene va alors suivre l’enseignement de Sidi Abdelkader El Djilani qui est considéré comme le plus grand mystique du monde musulman et ce compagnonnage spirituel va lui valoir une « ijaza » et le froc soufi ! Après ce séjour en Orient, Sidi Boumediene revient en Algérie, à Bejaia, une ville qui lui parait paisible et favorable à la méditation. En fait, à Bejaia, à cette époque, il y avait beaucoup d’andalous qu’il connaissait directement ou dont il n’ignorait pas les mœurs et les coutumes. Et c’est à Bejaia qu’il va fonder la première école de spiritualité orthodoxe de l’Islam ».
Quant aux travaux de Sidi Boumediene qui n’ont pas été égarés par la mémoire des hommes et qui sont parvenus jusqu’à nous, ils consistent en des lettres, des sentences et des poèmes inspirés de son expérience intérieure de la « moucharda »  (vision) et sa contemplation de la Divinité, qui est une « maarifa » (la gnose)  et non un « ilm » (donc, un savoir et une charia) même si, précise Sidi boumediene, ce savoir est indispensable pour arriver à cette « maarifa »! Sidi Boumediene parlera alors de « vin mystique » et d’amour divin mais il précisera  que tous « ses poèmes  sont des invocations au Seigneur des mondes ! »
Enfin, pour ce qui concerne l’héritage de Sidi Boumediene, celui qui va porter sa pensée à sa maturité, souligne Souheil Dib, « c’est incontestablement Mohieddine Ibn Arabi, le cheikh al-Akbar, qui est passé par Bejaia, qui a connu Sidi Boumediene qu’il appelle d’ailleurs « notre cheikh ». La geste mystique d’Ibn Arabi est peut-être celle qui exprime le mieux la majestueuse philosophie de Sidi Boumediene  dans sa portée universaliste.

Il a inspiré Ibn Arabi, mais aussi Abd-ar-Rahmane Djami en Perse, comme il a influencé des soufis au plus profond de l’Afrique, comme les adeptes des confréries Qadirya, Shadilya, Tidjanya, au Mali, en Mauritanie, au Sénégal. Son école de spiritualité orthodoxe, née au 12ème siècle, a eu un écho énorme en Egypte, en Syrie et dans le monde entier. Une « tariqa »  (voie spirituelle) qui a pris le nom de Sidi Boumediene est même apparue en Tripolitaine dans les années 1970. » –Par Amine Bouali  | lundi 21 Novembre 2016 |

***** Mme Manuela Cotis Garcia de l’université de Grenade (Espagne) s’est étalée, pour sa part, sur l’influence d’Abi Mediène sur la pensée soufie et de ses disciples en Andalousie et au Maghreb dont Ibn Arabi, Ibn Achir, Echatibi, El Maqarri et Ibn Marzouk. L’universitaire de Tunis, Toufik Ameur, a entretenu l’assistance sur les déplacements de Sidi Boumediene dans des pays arabes et ses rencontres lors de ses périples. Parmi ces rencontres, le conférencier a évoqué celle de la Mecque lors de son pèlerinage (hadj) où Sidi Abdelkader El Djilani lui reconnut devant les hadjis sa gratitude et sa reconnaissance. L’universitaire Mohamed Madjed El Hazmaoui de l’université d’El Qods a abordé, par vidéoconférence à partir de Ramallah (Palestine), le rôle de Sidi Boumediene lors de la guerre sainte contre les croisés, lui valant un bien wakf du sultan (maisons, fermes, …) à Bab El Maghariba. Ce wakf de «Hara El Maghariba», à El Qods, fait aujourd’hui l’objet de violation et de destruction par les bulldozers des forces israéliennes sous prétexte de recherches archéologiques, a déploré le conférencier.

<span style='text-decoration: underline;'>TLEMCEN</span>:<br><span style='color:red;'>«Abou Mediène El Ghaout» un modèle de l’authentique soufisme</span>

*photo:Les illustres soufis de la zaouïa hibriya belkaidiya

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«El mechaâl» séduit le public tlemcénien

La pièce «El mechaal» du théatre régional d’Oran, produite dans le cadre de la célébration du cinquantenaire de l’indépendance nationale a été une nouvelle occasion pour revisiter l’histoire de la résistance algérienne depuis le début de la colonisation française. Présentée dimanche soir sur la scène de la maison de la culture «Abdelkader Alloula», cette pièce de 80 minutes a seduit le public tlemceien.Ecrite par Abbas Lakhdar et mise en scène par Medjahri Missoum, l’oeuvre a, dans une langue simple et accessible mais pleines d’émotions et de souvenirs douloureux, mis en exergue le refus du peuple algérien de toute forme de colonisation et des étapes importantes de la guerre d’Algérie comme le 8 mai 1945 ou encore le 17 octobre 1961 et l’exécution du chahid Ahmed Zabana. Dans cette oeuvre utilisant par moment des projections vidéos pour montrer quelques évènements phares de la guerre d’Algérie, les 20 comédiens ont réussi à transmettre au public tlemcénien l’image d’un peuple opprimé par le colon français et ensuite sa révolte et son soulèvement contre l’oppresseur.
Le tout entrecoupé de chants patriotiques interprétés par de jeunes comédiens du TRO. Blaha Benziane, qui joue superbement le rôle du derouiche, fait office de conteur et de fil conducteur entre divers tableaux. Constitué de comédiens chevronnés à l’image de Haimour Mohamed, Hamouda Bachir et de jeunes comédiens, la pièce a, dans un décor sobre, réussi à faire revisiter l’histoire du peuple algérien par le biais de ce spectacle théâtral *Le Courrier d’Algérie-22.01.2013.

**Le prix des mathématiques : «Maurice Audin» 2012,

 décerné à Tarik Touaoula, maître de conférence à l’université «Abou Bekr Belkaid», de Tlemcen

Le prix des mathématiques dans sa session 2012 a été décerné à Tarik Touaoula, maître de conférence à l’université «Abou Bekr Belkaid», lors d’une cérémonie organisée dimanche à l’auditorium de la faculté de médecine de de Tlemcen. En présence du recteur de l’université de Tlemcen, M. Noureddine Ghouali, du président de l’association «Maurice Audin» Gerard Tronel, du directeur général de la recherche scientifique et du développement technologique M. Aourag et de nombreux universitaires, étudiants et moudjahidine, la cérémonie à également donné lieu à un hommage rendu à la mémoire de Maurice Audin assassiné pendant la guerre d’Algérie par les forces coloniales et dont la mort n’est toujours pas reconnue officiellement par les autorités françaises. Le prix des mathématiques «Maurice Audin», créé en 2004 pour récompenser un chercheur exerçant en Algérie parallèlement à un autre exerçant en France, a permis également au professeur Djellil Chafai de l’université de Paris, Est-Marne la Vallée de décrocher le premier prix pour la session 2012. Les lauréats de la session 2011 ont également été honorés lors de cette cérémonie qui a vu le maître de conférences à l’Université des sciences et téchnolohie Houari Boumediene (USTHB) d’Alger, M. Yacine Ait Amrane, décrocher le premier prix, côté algérien, et Amine Asselah, professeur à l’Université de paris Est-Créteil, côté français. Le prix des mathématiques «Maurice Audin» a été créé sous le patronage de la société des mathématiques appliquées et industrielles et la société mathématiques de France depuis 2009, la direction de la recherche scientifique et du développement technologique et la société des mathématiques d’Algérie sont partie prenante dans ce prix. Ce prix honore la mémoire de Maurice Audin assassiné pour avoir soutenu une cause juste comme l’a souligné M. Gerard Tronel, président de l’association française «Maurice Audin». «C’est pour exiger la vérité que l’association Audin s’est mobilisée pour faire connaitre la vérité qu’elle défend en attribuant chaque année un prix de mathématiques à deux lauréats titulaires d’un doctorat, l’un exerçant en France et l’autre exerçant en Algérie», a-t-il souligné. Le défunt Maurice Audin était aussi mathématicien et avait préparé une thèse qu’il n’a malheureusement jamais pu soutenir, mais a été soutenue après lui par son directeur de recherche, a-t-on évoqué de même source. Sur les dix lauréats de ce prix du côté algérien depuis la création de ce prix, trois sont de l’université de Tlemcen et tous étaient étudiants chez le professeur Ghouali Noureddine, actuellement recteur de l’université de Tlemcen et qui a été honoré à cette occasion par le directeur général de la recherche scientifique et du développement technologique.*.lefinancier-dz…04/11/2012

**Qui est Maurice Audin? ce jeune homme lumineux tué par les paras francais

Assistant de mathématiques à l’université, ce jeune communiste s’était engagé pour l’indépendance de l’Algérie. L’État français refuse toujours d’avouer son assassinat.

« Où est Maurice Audin ? Qui l’a tué ? » La voix qui s’élève dans l’enceinte du tribunal de Paris, ce jour de novembre 2001, est celle de Simone de la Bollardière, veuve d’un général qui eut un autre sens de l’honneur que celui qui est assis sur le banc des accusés ce jour-là, Paul Aussaresses, qui revendiqua la torture dans un livre où il se contenta de livrer une date : « Comme on le sait, Audin disparut le 21 juin. » Il y a cinquante ans… « Où l’avez-vous mis ? Ben M’Hidi (l’un des chefs du FLN), vous avez dit que vous l’avez pendu et enterré dans le – jardin. Audin, où l’avez-vous mis ? » Le bras droit de Massu ne répond pas, il ne « pouvait pas tout savoir ». C’est pourtant lui qui commandait les paras d’El-Biar durant la bataille d’Alger, qui ordonna au lieutenant Charbonnier d’« interroger » le jeune mathématicien communiste. Mais avouer que des officiers français ont non seulement torturé des militants d’un parti politique mais les ont aussi fait disparaître… C’est plus que le général Aussaresses pouvait assumer. Il se tait toujours sans mettre fin à l’abominable, à l’interminable incertitude.

Il était jeune, il était lumineux, et il était, à vingt-cinq ans, assistant en mathématiques à l’université d’Alger. Son troisième enfant venait de naître un mois plus tôt. Il adorait ce pays de soleil et son peuple, humilié et écrasé. Le 11 juin 1957, en pleine bataille d’Alger que les autorités françaises ont lancée pour éradiquer la résistance algérienne, les paras ont fait irruption en pleine nuit dans son appartement à la pointe Pescade, une maison près de la mer. Ils l’ont emmené puis ont dressé une souricière dans l’appartement, séquestrant sa jeune femme, Josette, et ses trois enfants. Le piège a fonctionné : Henri Alleg s’y fait prendre et rejoint son ami, qu’il voulait alerter des arrestations en cours, dans le sinistre centre de torture des paras de Massu, dans l’immeuble en construction d’El-Biar. « J’entendais hurler, raconte l’auteur de la Question qui y souffrit un mois entier, j’entendais les cris des hommes et des femmes pendant des nuits entières, c’est cela qui est resté dans ma mémoire. » Dans ce « centre de tri » ainsi que le baptisaient les autorités françaises, il retrouve Maurice Audin, « en slip, allongé sur une planche, des pinces reliées par des fils électriques à la – magnéto, fixées à l’oreille droite et à l’orteil du pied gauche ». Toute la gamme de la géhenne, l’électricité, l’étouffement, les coups, la noyade…C’est là que l’auteur de la Question le croisera, pantelant, une dernière fois (voir page 15).

C’est ensuite que se dresse le mur du mensonge. « Disparu après s’être évadé pendant un transfert », disent les autorités françaises. Et puis rien, le silence de plomb de la grande muette, l’État français qui refuse de reconnaître le crime…

Le silence de plomb de l’État francais

Le tortionnaire, le lieutenant parachutiste qui l’a sans doute étranglé a même été enterré des dizaines d’années plus tard avec la Légion d’honneur épinglée sur son costume ! La chape de plomb a en effet été soulevée alors par un autre jeune homme, assistant d’histoire à Caen et qui deviendra l’un des plus grands historiens français, Pierre Vidal-Naquet. Il va se transformer en « Sherlock Holmes de l’affaire Audin », dira Laurent Schwartz qui animera avec lui le comité Audin, traquera la vérité, – secouera les bonnes et les mauvaises consciences. Des dizaines d’intellectuels se mobilisent, avant-garde fragile des anticolonialistes, dénoncés par le trio des gouvernants socialistes de l’époque comme des « exhibitionnistes du coeur et de l’intelligence ». Aujourd’hui, à l’UMP, on s’en prend aux « adeptes de la repentance »… Le 2 décembre 1957, la Sorbonne accueille la soutenance de thèse de Maurice Audin, « qui ne se présente pas », mais se voit chaleureusement félicité par le président du jury, Laurent Schwartz, l’un des plus prestigieux mathématiciens français.

La vérité, inlassablement

Mais finalement, tout se sait ou presque. Le 13 mai… 1958, Vidal-Naquet publie l’Affaire Audin, aux Éditions de Minuit. Le livre aura un formidable écho de l’Express au Monde en passant évidemment par l’Humanité. Il n’abandonnera pas ce combat, l’enrichissant en 1989 de sa consultation des archives de la Place Vendôme, pas « par plaisir de ranimer des braises quasi éteintes, ni par goût de fouiller dans les « poubelles » du passé. Indissociablement tissé de mémoire et d’histoire, ce livre a été écrit pour les hommes d’aujourd’hui. C’est à eux de dire ce qui subsiste encore de l’assassinat de Maurice Audin ». Rien, ont voulu répondre ceux qui ont déclaré l’affaire classée et ont amnistié en 1962 « les faits commis dans le cadre des opérations de maintien de l’ordre dirigées contre l’insurrection – algérienne »…

Une place porte son nom en Algérie

En contrebas des facultés d’Alger, une place porte le nom du jeune fils de gendarme, patriote algérien d’origine européenne, militant pour la cause nationale et animant, dans les milieux intellectuels français en Algérie, la lutte pour une sortie politique négociée du conflit engendré par la colonisation. Le jeune homme dont on louait les capacités d’écoute, cet habitué de la Robertsau, le foyer des étudiants musulmans qui travaillait à « renforcer l’unité d’action entre étudiants nationalistes et communistes », était devenu, après l’interdiction du Parti communiste algérien le 13 septembre 1955, l’un de ceux qui maintint « l’infrastructure de sa propagande », rappelle Sadek Hdjeres qui fut un des principaux dirigeants du PCA. Qui lâche : « Que d’énergies, de vies, de talents, d’élans de générosité et de création engloutis et broyés du côté algérien et aussi du côté français ! » À El-Biar en effet, fut également torturé et assassiné le dirigeant du FLN Ben M’Hidi. « La rose et le réséda » en quelque sorte. Deux amours de l’Algérie, tressés par le crime des paras qui, reconnu, pourrait fonder de nouvelles fraternités entre les deux rives de la Méditerranée.* Par Patrick Apel-Muller…Le Matin dz | 02/03/2008

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Martine Aubry  dans la ville de Tlemcen

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Martine Aubry, maire de Lille (France) et ancienne Première secrétaire du Parti socialiste (PS) français, est attendue dans la ville de Tlemcen, pour y signer un accord de coopération entre les deux villes. En marge de ce déplacement, Mme Aubry a rencontré le président Abdelaziz Bouteflika, ainsi que plusieurs ministres.

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* Lille

**Jumelage entre les villes de Tlemcen et de Lille

Tlemcen sera jumelée avec Lille, a annoncé mardi 19 février, Martine Aubry, maire de cette ville française et ex-Premier secrétaire du Parti socialiste (PS), lors d’une conférence de presse animée, ce mardi soir, à Alger. « Cela fait cinq ans que nous souhaitions à Lille avoir un jumelage avec une ville algérienne. Nous sommes extrêmement heureux d’être jumelés avec Tlemcen, l’une des villes les plus culturelles d’Algérie. Une ville, qui de par sa position géographique, a une histoire mélangée, entre l’Est et l’Ouest du Maghreb. Une ville qui bouge beaucoup », a-t-elle déclaré. « Nous allons travailler sur le patrimoine culturel, sur l’urbanisme, sur les nouvelles technologies, sur les hôpitaux, sur la formation des jeunes et la création d’entreprises », a-t-elle ajouté. Ce jumelage n’est pas abordé comme « quelque chose » d’institutionnel, à travers la réception de responsables des villes, a précisé Mme Aubry. « Pour nous, le jumelage signifie que les populations, les médecins, les commerçants et les opérateurs économiques travaillent entre eux », a-t-elle soutenu, en précisant que la métropole lilloise compte entre 80 000 et 100 000 habitants d’origine algérienne dont beaucoup de Tlemcen.

**Aubry reçue par Bouteflika –« Le président Bouteflika m’avait conviée à passer par Alger pour regarder ce que nous pouvons faire au-delà de cet accord sur le jumelage avec Tlemcen. Nous avons abordé beaucoup de questions dans une discussion très ouverte et très directe. Nous avons parlé du nouveau contexte franco-algérien après la visite du président François Hollande à Alger. Nous avons parlé longuement de la situation internationale, du Mali, de la Syrie, de la situation en Tunisie, de la Libye, du Liban, de la relation Maghreb‑Europe et de la crise économique en Europe », a précisé Martine Aubry.Martine Aubry a été également reçue par les ministres de l’Intérieur, de la Culture et de la Solidarité. Sa conférence de presse à Alger a été organisée par les services de la Présidence de la République. La maire de Lille se rendra à Tlemcen pour signer l’accord de jumelage.*TSA-19.02.2013

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*les prix de l’essence se sont affolés au niveau de la frontière.

Dans la wilaya de Tlemcen, le litre d’essence est vendu à 63 dinars au marché noir

Avec la pénurie de carburant qui sévit à l’ouest du pays et laquelle a engendré une baisse des réserves de cette précieuse énergie dans les dépôts à l’autre côté de la frontière, les prix se sont affolés au niveau de la frontière.

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Le cours qui était, voilà une quinzaine de jours, à un peu moins de 1.000 DA l’unité d’essence (dans le milieu de la contrebande l’unité est le jerrican de 30 litres), celuici a atteint aux ultimes points de dépôt tels ceux du village frontalier de Roubaine, situé à l’extrême- ouest de Béni Boussaïd, 1.900 DA, soit un dividende soutiré par les hallabas d’environ 1.200 DA pour une unité.

C’est là le gain maximum qui est en rapport avec l’éloignement. Pour les points de dépôt plus proches tels ceux des villages de Msamda ou Akid Abbès, Akid Lotfi… l’essence est cédée avec un bénéfice qui tourne autour de 900 DA.

Le cours qui n’a jamais atteint ce seuil a encouragé et stimulé l’activité de contrebande du carburant laquelle, avec la pénurie qui persiste, ont davantage aggravé la situation. Aussitôt la stationservice approvisionnée, la chaîne des véhicules à réservoir de grande contenance se fait interminable et les hallabas, par souci de gain de temps, déposent le «plein» à même leurs domiciles et remettent ça jusqu’à épuisement du produit à la station-service.

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C’est à ce moment qu’ils transportent leur collecte vers les dépôts à la frontière. La situation est qualifiée de très préoccupante car l’honnête automobiliste endure ce phénomène lequel n’a que trop duré. Celui-ci est contraint de se tourner vers un commerce parallèle que l’indisponibilité du carburant dans les stations a engendrée. Il s’agit de la vente en 2e main dans les domiciles.

Des dizaines de ces «stations » illicites où le carburant est disponibles h24 se sont ancrés dans divers quartiers de la ville au vu et au su de tout le monde et offrent leurs services aux automobilistes non sans soutirer le maximum. A titre indicatif, avec ces temps parcimonieux, l’essence super y est payée jusqu’à 350 DA les 5 litres soit plus de 3 fois leur prix.

Le phénomène de contrebande de carburant, qui se fait également par camions munis d’énormes réservoirs, a bafoué l’ordre et la loi. A titre d’exemple, l’arrêté du wali qui fixe les capacités à servir au maximum (l’équivalent de 600 DA d’essence et 400 DA de gas oil) n’est désormais plus respecté dans la majorité des stations-service. Quant à la vente dans les habitations, elle présente un danger extrême pour tout le voisinage.

Des cas d’accidents mortels causés par des incendies dans ce genre de dépôt ont déjà eu lieu sans que cela ne semble trop interpeller les responsables. A l’approche de l’Aïd, les automobilistes font dans la débrouille pour se procurer quelques litres de carburant qu’ils payent à prix fort alors que les livraisons censées leur être destinées vont faire le bonheur des contrebandiers nationaux et marocains et permet également des bénéfices aux automobilistes de l’est du royaume.

Quand on sait que la contenance d’un véhicule léger est de plus de 3 unités et que le nombre de «pleins» par jour tourne en moyenne autour de 3, l’on peut aisément estimer le gain moyen soutiré actuellement en ces «temps d’opulence» par les trafiquants supposés déposer leur carburant dans les dépôts dits proches: 8.100 DA.

C’est là une moyenne, tronquée en sus, qui en dit long sur les gains substantiels soutirés par les trafiquants qui font le transport par camion… Mais les trafiquants ne sont pas seuls en cause. Le problème perdure depuis des années, bien qu’il ait pris cette dernière année des proportions à couper le souffle aux plus tenaces et plus patients des automobilistes.

Certains pointent avec leurs voitures à 3 heures du matin devant les pompes à essence. Après des heures d’attente à la belle étoile, ils reviennent bredouilles convaincus que des mains dans l’ombre sapent la civilité de la population. D’autres n’ont trouvé de solution que d’aller s’alimenter en carburant dans les wilayate limitrophes s’armant de jerricans dans le coffre.

Mais tous ne comprennent pas l’incapacité des autorités à mettre fin à un souci qui est devenu pour eux la préoccupation première. Cette pénible excroissance est d’autant mal perçue quand l’administration met un énorme zèle à redorer le visage de leurs localités avec un doigté à ébahir et faire rougir les plus belles des cartes postales.*25 Octobre 2012–Le Quotidien d’Oran

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**Le crime organisé pompe le carburant algérien

Cinq millions de litres sortent chaque année des frontières

 

Le trafic de carburant bien qu’il soit un phénomène de longue date, est cependant, non seulement, en train de s’amplifier en Algérie tout en portant un sérieux préjudice à l’économie nationale, mais de plus, de nouveaux «acteurs» sont en train de pomper l’essence algérienne. Il s’agit des groupuscules terroristes qui, présentement, parviennent à avoir du carburant algérien via les réseaux de trafic auxquels ils sont liés depuis longtemps. Aujourd’hui, les contrebandiers étrangers et locaux ont pu «récolter» près de 5 millions de litres de carburant produit en Algérie.

Tlemcen, cette paisible ville de l’ouest du pays, a été sérieusement ciblée par les contrebandiers d’où plus de 2 millions de litres de carburant avaient été volés par les réseaux, cela pour les acheminer, par la suite, vers le Maroc. Toutefois, la vigilance des gendarmes avait permis de saisir plus d’un million de litres de carburant et d’arrêter plus de 340 trafiquants. Si on prend, maintenant, l’autre partie de l’Algérie, plus précisément à l’Est. Ici, c’est la wilaya de Tébessa qui est vraiment touchée par ce phénomène. Chaque année, les gardes-frontières (GGF) relevant de la Gendarmerie nationale, saisissent plusieurs centaines de millions de litres d’essence, cela sans compter ceux qui parviennent à franchir les frontières. Ces grosses quantités partent vers la Tunisie d’où les trafiquants tunisiens vont les revendre aux profits des particuliers et propriétaires des stations-service. Comme Tlemcen et Tébessa, la ville de Tamanrasset vit, également, au rythme du trafic de carburant. Mais à Tamanrasset le danger est très sérieux car les centaines de milliers de litres qui sortent du pays finissent entre les mains des terroristes d’Al Qaida au Maghreb. Certes, la vigilance et la forte présence des services de sécurité ont permis de faire échec aux tentatives des contrebandiers. Mais cela n’a pas pu freiner la menace, car le carburant algérien continue à être pompé au bénéfice des terroristes.

Du carburant algérien contre de l’or libyen

Autrefois, les réseaux de trafic libanais ciblaient les pays du Zaïre et de Côte-d’Ivoire, en Afrique Centrale, pour transférer de grosses quantités d’or aux trafiquants du Sahel. Désormais la tendance a changé avec le renversement du régime libyen. Les trafiquants ciblent les lingots d’or libyens qui font aujourd’hui le bonheur des réseaux mafieux en activité au Sahel. La situation est très compliquée aux frontières algéro-libyennes. En plus de la circulation en masse d’armes de guerre, les lingots d’or font le bonheur des réseaux de trafic. A Béchar, El Oued, Oued Souf et Illizi, les contrebandiers se sont enrichis. Les trafiquants algériens acheminent presque tous les jours des quantités de carburant vers la Libye, malgré la forte mobilisation des GGF (gardes-frontières) relevant de la Gendarmerie nationale. En contrepartie, ils reçoivent des lingots d’or des contrebandiers libyens, nous explique une source sécuritaire sérieuse. Au début du mois de janvier, en l’espace de trois jours, plus de 11 000 litres de carburant ont été saisis par les GGF qui ciblaient les contrebandiers à Béchar et Oued Souf. Ces grosses quantités de carburant étaient destinées à la Libye. La lutte contre les trafiquants de carburant bat son plein aux frontières algériennes. Depuis plus de six mois, les activités des contrebandiers se sont multipliées, car la demande de carburant algérien est intéressante vu la situation actuelle des Libyens. Lors de patrouilles sur la bande frontalière, les gardes-frontières de Béchar ont récupéré 96 bouteilles de liqueur et 190 jerricans contenant 5 700 litres de carburant destinés à la contrebande vers le voisin libyen. Ce n’est là qu’un simple exemple de ce qui se passe au niveau de la frontière algérienne. Chaque semaine, les GGF mettent la main sur des convois contenant plusieurs milliers de litres de carburant à destination de la Libye, le nouvel eldorado des contrebandiers. Autrefois, c’était à Tlemcen et Tébessa où le gros lot du trafic de carburant était concentré, mais depuis que la Libye est entrée en guerre, les trafiquants ont opté pour ce pays voisin vu la grande demande affichée par les Libyens.

Les Marocains s’arrachent le carburant algérien suite à la hausse des prix de l’essence au royaume

La décision du royaume marocain d’ augmenter le prix du carburant a poussé les réseaux de trafic à s’interesser davantage à l’Algérie en ciblant très particulièrement son carburant. En 2011, plus d’un million et demi de litres de carburant algérien destiné à la contrebande a été récupéré, grâce à la vigilance du 1er, 19 et 26 GGF du groupement de Tlemcen. Ces grosses quantités étaient destinées aux trafiquants marocains. Du côté de Tébessa, durant la même année, près d’un million de litres de carburant, en partance vers la Tunisie, ont été saisis par les GGF. Ce regain de trafic témoigne de l’ampleur des dégâts. Les contrebandiers marocains, tunisiens et libyens, pompent sans arrêt dans le réservoir algérien, et ce, avec la complicité des trafiquants algériens qui, en contrepartie reçoivent des quantités d’or, de la drogue, des armes, des cartouches de cigarettes et des produits alimentaires. Dans ce contexte, les gardes-frontières de Sidi Boudjenane, Boukanoune, Abdallah et El Djorf (Tlemcen), ont récemment récupéré 132 jerricans contenant 3 860 litres de carburant. Toujours à Tlemcen, les gendarmes de la brigade de Hammam Bougherara ont récupéré un véhicule de marque Renault 25 avec à son bord 100 bouteilles de liqueur en provenance du Maroc. Les gendarmes de la Section de recherches de Tlemcen et de la brigade de Maghnia ont de leur côté interpellé une personne et saisi à son domicile, à Maghnia, 2 219 cartouches de cigarettes de différentes marques étrangères, en provenance de la contrebande, notamment du Maroc. A la frontière est du pays, les gardes-frontières d’El Kouif (Tébessa), El Tarf et les gendarmes de la brigade de Khedara (Souk Ahras), ont récupéré, lors de patrouilles sur la bande frontalière, une camionnette de marque Toyota Hilux avec à son bord 86 pneus et 32 jerricans contenant 576 litres de carburant destiné à la contrebande vers la Tunisie. D’autre part, les gardes-frontières de Souk Ahras et les gendarmes de Tébessa ont récupéré un fourgon de marque Peugeot, une motocyclette, 35 ballots de friperie et 42 jerricans contenant 774 litres de carburant destinés à la contrebande. Ces saisies ont lieu quotidiennement, faut-il le rappeler. En d’autres termes, le carburant algérien est devenu une monnaie d’échange chez les réseaux de trafic qui, eux, sont «récompensés» par des lingots d’or et autres marchandises dangereuses qui portent atteinte à la sécurité du pays. *Le Midi Libre-dim, 08/07/2012

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** Tlemcen, à l’approche de l’Aïd El Fitr….

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A Tlemcen, et à l’approche de l’Aïd El Fitr, une intense activité s’empare déjà des souks hebdomadaires. La fête religieuse faire, offre l’occasion de fructifier l’activité commerciale dans cette région.L’Aïd El Fitr est l’une des deux grandes fêtes canoniques de l’islam. Elle a lieu le 1er du mois de chawal du calendrier hégirien, clôturant le Ramadhan. C’est un jour de recueillement et de piété. On va à la mosquée suivre la prière de l’Aïd. C’est aussi le jour du grand pardon : dès la fin de la prière, on se donne l’accolade et on se pardonne mutuellement les torts qu’on a pu se faire. Autrefois, même les pires ennemis se réconciliaient le jour de l’Aïd, d’où, pour désigner l’accolade, le terme de «maghfira» (se pardonner les offenses). A Tlemcen comme ailleurs en Algérie, cette fête donne lieu à de grands repas au cours desquels on consomme beaucoup de viande. On fait également des pâtisseries ; autrefois des beignets, des crêpes, des makroutes et, aujourd’hui, des gâteaux aux amandes, de plus en plus sophistiqués. On se rend visite, et c’est aussi l’occasion de recevoir des parents, notamment les filles mariées. Le rite caractéristique est la visite au cimetière. Selon une tradition répandue dans de nombreuses régions, il faut s’y rendre avant le lever du jour. Les âmes des morts, dit-on, reviennent ce jour-là pour communier avec les vivants. Les enfants et les femmes s’enduisent les mains de henné et portent des vêtements neufs.Malgré la frénésie qui s’est emparée des pères de famille, devant un Ramadhan où les prix des denrées et des fruits et légumes ont brûlé les doigts des consommateurs, la rentrée scolaire en a laissé plus d’un endetté face aux faramineuses dépenses, à savoir achats de fournitures scolaires et de vêtements.La situation a été pénible et inquiétante pour les bas salaires pour satisfaire les enfants, nombreux et scolarisés. Déjà,  on constate l’achat des effets vestimentaires et autres affaires scolaires depuis la semaine dernière. Pour  les parents sans ressources, les friperies sont les seuls lieux pour dénicher une bonne occasion. A Tlemcen, il existe des milliers de familles qui trouvent des difficultés à surmonter les échecs ou joindre les deux bouts. Si l’on se réfère aux statistiques de l’année écoulée, on constate pas moins de 14 000 écoliers nécessiteux, et que dire pour cette année ? Même si le taux de pauvreté a baissé dans certaines localités du pays, à Tlemcen, nombreux sont ceux qui vivent dans la misère. Certains ne peuvent même pas s’acheter du pain. C’est une réalité que les responsables doivent accepter car réelle et ils le savent. Les statistiques du Croissant-Rouge en sont des preuves tangibles. Le pouvoir d’achat constitue, cependant, un vrai domaine à améliorer, pour offrir une bouffée d’oxygène à cette frange de la population. Dans la région, il existe toutes formes de précarité et de pauvreté, Pourtant, le pays dispose aujourd’hui de ressources suffisantes pour vaincre cette pauvreté. La mendicité bat son plein ; les associations caritatives tentent de soulager la souffrance de ces citoyens, et le C-RA également. Mais cela n’empêche pas de dire qu’à Tlemcen et dans toute sa région, à l’approche de la fin du Ramadhan, la générosité qui se manifestait sur les tables de l’iftar fait place à un grand intérêt pour les vêtements de et l’achat de gâteaux et autres produits afin de célébrer l’Aïd El Fitr. Désormais, les dépenses des produits
nécessaires pour les gâteaux et les vêtements de l’Aïd viennent en tête de liste pour tout chef de famille.Lors des virées à travers les marchés et les souks, on constate des encombrements devant les magasins de prêt-à-porter pour enfants. Les familles sont habituées à célébrer l’Aïd El Fitr avec des vêtements neufs, outre les gâteaux et les friandises achetés ou confectionnés à la maison et destinés aux visiteurs durant cette journée de «maghfira».
Déjà, des commerces informels d’effets vestimentaires s’érigent exposant des marques made in Morocco, ou des effets neufs provenant de Syrie, de France, etc. Sur les lieux, on peut trouver toutes les marques de chaussures de sport, des parfums, des vêtements pour hommes et pour femmes, mais la plupart sont des contrefaçons proposées à des prix bas.Ce qui caractérise également cette fin du mois sacré, c’est la ruée vers les magasins de friandises qui regorgent, eux aussi, de clients venus acheter autant de pâtisseries, «qaak, griwech, mekroute», pour garnir leurs tables le jour de la fête de l’Aïd. A cela s’ajoute la pratique plus traditionnelle de la préparation des gâteaux à domicile, d’où les odeurs exquises qui se dégagent juste après le ftour.A la veille de l’Aïd, une ambiance particulière est déjà constatée, c’est le signe de la fin du mois sacré. Bonne fête à tous ! *Par Amira Bensabeur (La Tribune-15.08.2012.)

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controverse autour d’un concours de magister

Une décision de justice du tribunal administratif de Tlemcen aurait gelé les résultats du concours de magister, organisé par la faculté de droit de l’université Abou Bekr Belkaïd, si l’on se fie à une source du bâtonnat de la même ville.

 Selon la même source, sur les 10 postes mis en jeu, 4 sont revenus d’une manière peu orthodoxe à trois juges et un procureur au détriment de plusieurs malheureux candidats dont des étudiants et des avocats. L’affaire, selon nos informations, a été ébruitée par une «robe noire» qui a porté ce «scandale» devant la justice. «C’est suite au recours auprès du tribunal administratif de cet avocat que la liste a été gelée.

L’instance judiciaire a ordonné, en outre, la révision de la correction des copies. L’on saura avec plus de précision si les lauréats dont le nom a été affiché méritaient de figurer sur cette liste ou s’ils avaient été favorisés», a précisé un avocat. Au niveau de l’université, on n’a pas souhaité commenté cette histoire.

C’est à peine si certains ont carrément démenti les faits d’une manière laconique. S’agit-il d’un réel scandale qu’on veut étouffer parce que concernant un corps sensible comme la magistrature ou est-ce une machination contre le campus? *Chahredine Berriah/ El Watan/ Mercredi 04 Fevrier 2015- 

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